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Re: Citations
- @Teryel:
- Tu es une énigme que je suis incapable de résoudre, je n'arrive pas à suivre.
Effectivement, c'était une vaine provocation de ma part.
Et je ne comprends absolument rien.
En réalité, je dois surtout être idiote. Tout ce que tu dis à l'air logique, compréhensible, mais ça m'échappe.
J'essaie de comprendre, mais non. Je n'arrive pas à faire les liens.
Fatiguée, bonne nuit joulie Teryel (là je suis au max niveau aigreur - c'est tout le dégout que tu m'inspires).
Invité- Invité
Re: Citations
« Étudie les livres et observe la nature. Lorsque les deux ne sont pas en accord, jette le livre. » William A. Albrecht
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Citations
Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir.
(j'ai trouvé ça entre autres papiers gras et immondices)
(j'ai trouvé ça entre autres papiers gras et immondices)
Invité- Invité
Re: Citations
L'homme ne peut découvrir de nouveaux océans tant qu'il n'a pas le courage de perdre de vue la côte.
André GIDE
Invité- Invité
Re: Citations
« Je ne suis qu'un petit garçon qui s'amuse - doublé d'un pasteur protestant qui l'ennuie. »
André Gide, qui se la mettait tout seul.
André Gide, qui se la mettait tout seul.
Invité- Invité
Re: Citations
"Le désir d'illusion est bien plus fort que celui de sexe ou de bonheur."
Nietzsche
Nietzsche
Invité- Invité
Re: Citations
- Blob:
Oui , je sais .
En réalité, je suis une sorte de personnification du manuscrit de Voynich... Ils tentent tous de me comprendre, fabulant de plus belle à mon sujet, mais nul ne parvient à solutionner l'énigme sur pattes que je suis. Alors, je laisse tomber, préférant ainsi m'adonner à de bien correctes infamies et mieux me rapprocher des lambdas.
Bonne nuit. ( là je suis au max niveau gentillesse)
"Je drape la vile nudité de ma scélératesse sous quelques vieux haillons volés à l'évangile, et passe pour saint à l'heure où je fais le diable."
William Shakespeare
William Shakespeare
Invité- Invité
Re: Citations
" La vie ne se présente nullement comme un cadeau dont nous n'avons qu'à jouir, mais bien comme un devoir, une tâche dont il faut s'acquitter à force de travail ; de là, dans les grandes et petites choses, une misère générale, un labeur sans repos, une concurrence sans trêve, un combat de toutes les forces du corps et de l'esprit. Des millions d'hommes, réunis en nations, concourent au bien public, chaque individu agissant ainsi dans l'intérêt de son propre bien ; mais des milliers de victimes tombent pour le salut commun. Tantôt des préjugés insensés, tantôt une politique subtile excitent les peuples à la guerre ; il faut que la sueur et le sang de la grande foule coulent en abondance pour mener à bonne fin les fantaisies de quelques-uns, ou expier leurs fautes. En temps de paix, l'industrie et le commerce prospèrent, les inventions font merveille, les vaisseaux sillonnent les mers et rapportent des friandises de tous les coins du monde, les vagues engloutissent des milliers d'hommes. Tout est en mouvement, les uns méditent, les autres agissent, le tumulte est indescriptible. Mais le dernier but de tant d'efforts, quel est-il ? Maintenir pendant un court espace de temps des êtres éphémères et tourmentés, les maintenir au cas le plus favorable dans une misère supportable et une absence de douleur relative que guette aussitôt l'ennui ; puis la reproduction de cette race et le renouvellement de son train habituel."
Schopenhauer
Schopenhauer
Invité- Invité
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Invité- Invité
Re: Citations
Dans toutes les circonstances de ma vie, situations et rapports avec les autres - j'ai toujours été, aux yeux de tout le monde, un intrus. A tout le moins un étranger. Qu'il s'agisse de ma famille ou de mes amis, j'ai toujours été perçu comme quelqu'un du dehors. Je ne dis pas l'avoir jamais été, même une seule fois, de propos délibéré. Mais je l'ai été en raison de l'attitude spontanée que manifestait, en général, mon entourage.
J'ai toujours été, partout et toujours, traité avec sympathie. Peu de gens, me semble-t-il, ont subi moins de cris, de froncements de sourcils ou de rebuffades. Mais cette sympathie partout rencontrée à toujours été denuée d'affection. Pour ceux-là mêmes qui, par nature, m'étaient le plus proches, j'ai toujours été une sorte d'invité et, en tant que tel, toujours bien traité, mais avec ce soin attentif que l'on doit aux étrangers, et ce manque d'affection auquel doit s'attendre tout intrus.
Je ne doute pas que cette attitude générale à mon égard ne dérive principalement de quelque cause obscure, due intrinsèquement à mon propre tempérament. Il se trouve que je suis d'une froideur communicative, qui oblige malgré moi les autres à refléter ma façon de si peu sentir.
Par nature, je lie rapidement connaissance. La sympathie des autres ne se fait guère attendre. Mais l'affection ne vient jamais. Personne ne s'est jamais attaché à moi. Me voir aimé m'a toujours paru impossible, comme le serait d'être tutoyé par un étranger.
Je ne sais si je souffre de tout cela, ou si je l'accepte comme un sort indifférent, qui n'implique ni souffrance ni résignation.
J'ai toujours voulu plaire. J'ai toujours souffert de ne trouver qu'indifférence. Orphelin de la Fortune, j'ai besoin, comme tous les oprhelins, d'être l'objet d'affection de quelqu'un. Mais, en fait d'affection, je suis toujours resté un affamé, et je me suis si bien adapté à cette faim inévitable que, parfois, je ne sais même plus si j'ai besoin de me nourrir.
De toute façon, vivre me fait mal.
Les autres trouvent toujours un être qui s'attache à eux. Moi je n'ai jamais connu personne qui songe seulement à s'attacher à moi. On se met en quatre pour les autres; moi, on me traite gentiment.
Je reconnais en moi l'aptitude à inspirer le respect, mais non l'affection. Malheureusement, je n'ai jamais rien fait qui justifie le respect de ceux qui commencent à l'éprouver, de sorte qu'on ne vient jamais à me respecter véritablement.
Je m'imagine, parfois, que j'aime à souffrir. Mais, en fait, je préférerais autre chose.
Je ne possède ni les qualités d'un chef, ni celles d'un subalterne. Je ne possède même pas celles de l'homme satisfait de son sort, qui peuvent faire l'affaire, à défaut des autres.
D'autres, moins intelligents que moi, ont plus de force de caractère. Ils se taillent mieux leur place dans la vie; ils gèrent plus adroitement les dons de leur intelligence. J'ai toutes les qualités requises pour exercer une influence, sauf l'art de le faire, ou même l'envie de seulement le souhaiter.
Si j'aimais un jour, je ne serais pas aimé.
Il me suffit de désirer une chose pour la voir aussitôt mourir. Mon destin, pourtant, ne possède aucune force mortelle sur quoi ce que ce soit. Il a seulement la faiblesse d'être mortel pour moi.
Fernando Pessoa, Le Livre de l'Intranquilité, fragment 429.
J'ai toujours été, partout et toujours, traité avec sympathie. Peu de gens, me semble-t-il, ont subi moins de cris, de froncements de sourcils ou de rebuffades. Mais cette sympathie partout rencontrée à toujours été denuée d'affection. Pour ceux-là mêmes qui, par nature, m'étaient le plus proches, j'ai toujours été une sorte d'invité et, en tant que tel, toujours bien traité, mais avec ce soin attentif que l'on doit aux étrangers, et ce manque d'affection auquel doit s'attendre tout intrus.
Je ne doute pas que cette attitude générale à mon égard ne dérive principalement de quelque cause obscure, due intrinsèquement à mon propre tempérament. Il se trouve que je suis d'une froideur communicative, qui oblige malgré moi les autres à refléter ma façon de si peu sentir.
Par nature, je lie rapidement connaissance. La sympathie des autres ne se fait guère attendre. Mais l'affection ne vient jamais. Personne ne s'est jamais attaché à moi. Me voir aimé m'a toujours paru impossible, comme le serait d'être tutoyé par un étranger.
Je ne sais si je souffre de tout cela, ou si je l'accepte comme un sort indifférent, qui n'implique ni souffrance ni résignation.
J'ai toujours voulu plaire. J'ai toujours souffert de ne trouver qu'indifférence. Orphelin de la Fortune, j'ai besoin, comme tous les oprhelins, d'être l'objet d'affection de quelqu'un. Mais, en fait d'affection, je suis toujours resté un affamé, et je me suis si bien adapté à cette faim inévitable que, parfois, je ne sais même plus si j'ai besoin de me nourrir.
De toute façon, vivre me fait mal.
Les autres trouvent toujours un être qui s'attache à eux. Moi je n'ai jamais connu personne qui songe seulement à s'attacher à moi. On se met en quatre pour les autres; moi, on me traite gentiment.
Je reconnais en moi l'aptitude à inspirer le respect, mais non l'affection. Malheureusement, je n'ai jamais rien fait qui justifie le respect de ceux qui commencent à l'éprouver, de sorte qu'on ne vient jamais à me respecter véritablement.
Je m'imagine, parfois, que j'aime à souffrir. Mais, en fait, je préférerais autre chose.
Je ne possède ni les qualités d'un chef, ni celles d'un subalterne. Je ne possède même pas celles de l'homme satisfait de son sort, qui peuvent faire l'affaire, à défaut des autres.
D'autres, moins intelligents que moi, ont plus de force de caractère. Ils se taillent mieux leur place dans la vie; ils gèrent plus adroitement les dons de leur intelligence. J'ai toutes les qualités requises pour exercer une influence, sauf l'art de le faire, ou même l'envie de seulement le souhaiter.
Si j'aimais un jour, je ne serais pas aimé.
Il me suffit de désirer une chose pour la voir aussitôt mourir. Mon destin, pourtant, ne possède aucune force mortelle sur quoi ce que ce soit. Il a seulement la faiblesse d'être mortel pour moi.
Fernando Pessoa, Le Livre de l'Intranquilité, fragment 429.
Re: Citations
Je suis dans un jour où me pèse, comme si j'allais en prison, la monotonie de toute chose. Cette monotonie n'est cependant, à tout prendre, que la monotonie de moi-même. Chaque visage, même celui d'une personne rencontrée la veille, est différent aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui n'est pas hier. Chaque jour est le jour présent, et il n'y en a jamais eu de semblable au monde. C'est dans notre âme seule qu'il y a identité -identité que l'âme éprouve, quoique de façon trompeuse, avec elle-même, et par laquelle tout se ressemble et tout se simplifie. Le monde est choses séparées et arêtes diverses; mais, si nous sommes myopes, c'est un brouillard insuffisant et continu.
Je voudrais m'enfuir. Fuir ce que je connais, fuir ce qui m'appartient, fuir ce que j'aime. Je voudrais partir - non pas vers un impossible royaume des Indes, ou quelques vastes îles au Sud de tout le reste, mais vers un endroit quelconque - hameau ou désert - qui, par-dessus tout, ne soit pas cet endroit-ci. Je ne veux plus voir ces visages, ces habitudes et ces jours. Je veux me reposer, devenu étranger à tout, de ma manie organique de feindre. Je veux sentir le sommeil me venir comme vie, et non comme repos. Une cabane au bord de la mer, une grotte même, au pied escarpé de quelque montagne, peut me le donner. Malheureusement, ma volonté à elle seule ne peut le faire.
L'esclavage est la loi de cette vie, et il n'en est pas d'autre, car c'est à cette loi qu'on doit se soumettre, sans révolte ni refuge possibles. Les uns naissent esclaves, les autres le deviennent, et à certains l'esclavage est donné. Ce lâche amour que nous avons tous pour la liberté (si nous la possédons soudain, elle nous surprendrait par sa nouveauté, et nous la repousserions aussitôt) est le signe certain du poids de notre esclavage. Moi-même, qui viens de de dire que je voudrais vivre dans une cabane ou une grotte, où je me verrais libéré de la monotonie de tout, c'est-à-dire de la monotonie de moi-même, oserais-je m'en aller dans cette cabane, sachant de science sûre, que cette monotonie, qui est celle de mon être même, je l'emporterais partout avec moi? Moi-même, qui étouffe là où je suis et parce que j'y suis, où donc pourrais-je mieux respirer, puisque cette maladie provient de mes poumons et non pas des choses qui m'entourent?
Fernando Pessoa, Le Livre de l'Intranquilité, fragment 167.
Je voudrais m'enfuir. Fuir ce que je connais, fuir ce qui m'appartient, fuir ce que j'aime. Je voudrais partir - non pas vers un impossible royaume des Indes, ou quelques vastes îles au Sud de tout le reste, mais vers un endroit quelconque - hameau ou désert - qui, par-dessus tout, ne soit pas cet endroit-ci. Je ne veux plus voir ces visages, ces habitudes et ces jours. Je veux me reposer, devenu étranger à tout, de ma manie organique de feindre. Je veux sentir le sommeil me venir comme vie, et non comme repos. Une cabane au bord de la mer, une grotte même, au pied escarpé de quelque montagne, peut me le donner. Malheureusement, ma volonté à elle seule ne peut le faire.
L'esclavage est la loi de cette vie, et il n'en est pas d'autre, car c'est à cette loi qu'on doit se soumettre, sans révolte ni refuge possibles. Les uns naissent esclaves, les autres le deviennent, et à certains l'esclavage est donné. Ce lâche amour que nous avons tous pour la liberté (si nous la possédons soudain, elle nous surprendrait par sa nouveauté, et nous la repousserions aussitôt) est le signe certain du poids de notre esclavage. Moi-même, qui viens de de dire que je voudrais vivre dans une cabane ou une grotte, où je me verrais libéré de la monotonie de tout, c'est-à-dire de la monotonie de moi-même, oserais-je m'en aller dans cette cabane, sachant de science sûre, que cette monotonie, qui est celle de mon être même, je l'emporterais partout avec moi? Moi-même, qui étouffe là où je suis et parce que j'y suis, où donc pourrais-je mieux respirer, puisque cette maladie provient de mes poumons et non pas des choses qui m'entourent?
Fernando Pessoa, Le Livre de l'Intranquilité, fragment 167.
Re: Citations
Monsieur K (Bonsoir), si je puis me permettre : même si l'agencement des phrases ne me convient pas totalement ( oui,oui Je suis difficile), Je trouve les Idées très belles. Très très belles.
Je ne passerais pas après.
Je ne passerais pas après.
Invité- Invité
Re: Citations
Rien n'a d'importance, et je crois que bien des gens ont considéré la vie comme un enfant turbulent, en soupirant après le calme qu'ils allaient enfin connaître quand il irait se coucher.
Personne
Personne
Invité- Invité
Re: Citations
"Plus le contenu de la pensée est faible, pus le penseur prend de l'importance"
Gilles Deleuze
Gilles Deleuze
Invité- Invité
Re: Citations
" Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé " W Blake
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Citations
"Félindra, tête de tigre" Fort Boyard
colonel Sponz- Messages : 535
Date d'inscription : 22/05/2014
Re: Citations
Je n'estime la pomme de terre que comme préservatif
contre la famine ; à cela près, je ne trouve rien de plus éminemment fade.
Anthelme Brillat Savarin
(qui écrivit aussi « Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent, ne savent ni boire ni manger », ce qui montre l'étendue de sa crétinerie, de sa piccola abbufatta)
contre la famine ; à cela près, je ne trouve rien de plus éminemment fade.
Anthelme Brillat Savarin
(qui écrivit aussi « Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent, ne savent ni boire ni manger », ce qui montre l'étendue de sa crétinerie, de sa piccola abbufatta)
Invité- Invité
Re: Citations
L'été est comme un fruit, il point début juin, encore aigrelet, gonfle, mûrit à partir de juillet, jusqu'à faire craquer sa peau d'où ruisselle, fin août, un jus sucré, épais. .. Lequel sera perdu s'il n'y a personne pour le savourer.
(Madeleine Chapsal, à vrai dire on s'en tamponne)
(Madeleine Chapsal, à vrai dire on s'en tamponne)
Invité- Invité
Re: Citations
"Un jour j'étais chez ma mémé et on a mangé des tripes!"
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Citations
"La justice est la sublimation de la jalousie" S. Freud
"Qui vole un oeuf, bute un voeuf!" S. Kiberlain dans 9 mois fermes.
Une perso:
Prof est un méta-métier.
"Qui vole un oeuf, bute un voeuf!" S. Kiberlain dans 9 mois fermes.
Une perso:
Prof est un méta-métier.
Re: Citations
C'est plus compliqué et plus pénible que la défécation notre effort mécanique de la conversation. Cette corolle de chair bouffie, la bouche, qui se convulse à siffler, aspire et se démène, pousse toutes espèces de sons visqueux à travers le barrage puant de la carie dentaire, quelle punition ! Voilà pourtant ce qu'on nous adjure de transposer en idéal. C'est difficile. Puisque nous sommes des enclos de tripes tièdes et mal pourries nous aurons toujours du mal avec le sentiment. Amoureux ce n'est rien c'est tenir ensemble qui est difficile.
Céline , Voyage au bout de la nuit
Invité- Invité
Re: Citations
" - C'est l'argent que vous voulez? Quel genre de terroriste êtes vous?
- Qui a dit que nous étions des terroristes?"
Die Hard
- Qui a dit que nous étions des terroristes?"
Die Hard
Re: Citations
J'ai l'homme qu'il vous faut. Il est du peuple des Vaccéens. Il connaît bien la montagne. Il vous guidera
Obélix : Je ne savais pas qu'il fallait un Vaccéen pour entrer en Hispanie.
"Asterix en Hispanie"
Obélix : Je ne savais pas qu'il fallait un Vaccéen pour entrer en Hispanie.
"Asterix en Hispanie"
colonel Sponz- Messages : 535
Date d'inscription : 22/05/2014
Re: Citations
On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd’hui. Pourquoi j’en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh, comme c’est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE.
Bukowski
Bukowski
Invité- Invité
Bukowski
La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter.
Pourtant je ne fais pas de politique, trop d'arnaques: l'Histoire nous encule toujours et tous à la fin des fins.
Je n'exhibe jamais ma vulgarité, j'attends qu'elle se manifeste d'elle-même.
Les gens s'accrochaient aveuglément à la première bouée de sauvetage venue : le communisme, la diététique, le zen, le surf, la danse classique, l'hypnotisme, la dynamique de groupe, les orgies, le vélo, l'herbe, le catholicisme, les haltères, les voyages, le retrait intérieur, la cuisine végétarienne, l'Inde, la peinture, l'écriture, la sculpture, la musique, la profession de chef d'orchestre, les balades sac à dos, le yoga, la copulation, le jeu, l'alcool, zoner, les yaourts surgelés, Beethoven, Bach, Bouddha, le Christ, le H, le jus de carotte, le suicide, les costumes sur mesure, les voyages en avion, New York City, et soudain, tout se cassait la gueule, tout partait en fumée. Il fallait bien que les gens trouvent quelque chose à faire en attendant de mourir. Pour ma part, je trouvais plutôt sympa qu'on ait le choix.
« Qu’est-ce que tu penses de la Lune ?
- Merde.
- Ouais, dit l’Indien, le mec qui est con sur terre il reste con sur la Lune. Pas de raison que ça change.
- Il paraît, dis-je, qu’il n’y a pas de vie sur Mars.
- Et alors ? demande Tony.
- Et merde, file-nous deux bières. »
Je ne bois pas, je me soûle.
L’homme est né pour mourir. Impossible de nier l’évidence. On se rattache à tout ce qui passe et on attend. On attend le dernier métro. On attend une paire de gros nibards dans une chambre d’hôtel, une nuit d’août à Las Vegas. On attend que les poules aient des dents. On attend que le soleil baise la lune. Et en attendant, on se raccroche à n’importe quoi.
il y a trop de gens qui redoutent de dire du mal des pédés - sur le plan des idées, bien sûr. Comme il y a trop de gens qui tremblent d'avoir à critiquer la gauche - toujours par rapport aux idées. Je me fous de savoir à quelle chapelle on cotise - je ne remarque qu'une chose : il y a trop de gens qui font dans leur froc.
Tourgueniev était un mec très sérieux mais qui arrivait à me faire rire parce qu'une vérité sur laquelle on tombe pour la première fois, c'est souvent très amusant. Quand en plus la vérité du monsieur est la même que la vôtre et qu'il vous donne l'impression d'être en train de la dire à votre place, ça devient génial.
Et Bukowski se met à parler du diable :"Il est pas mal, mais il fait trop d'erreurs.
- Et Dieu ?
- C'est vrai. Je suis un con. Dieu c'est pire.
Moi, les mecs qui sont mous quand ils serrent la main, j’ai pas confiance.
la majeure partie de l’humanité me donne fondamentalement envie de vomir.
J'en ai par-dessus la tête de ces précieuses intelligences qui s'obligent à vous aligner des pensées plaquées or.
Un pigeon lui est passé sous le nez en se dandinant comme un bon à rien. Dan détestait depuis toujours la façon dont ces enculés tortillaient du cou en marchant. Les pauvres cons ! Cons comme les filles quand elles sont connes, comme des patrons cons, des présidents cons et des Christ cons.
Des centaines de bébés étaient là en train de piailler, je les entendaient à travers la vitre. Jamais, jamais ça n'arrêtait. Le coup de la naissance, le coup de la mort. Chacun son tour. On débarque tout seul et on repart tout seul. Et la plupart vivent tout seuls leur pauvre vie peureuse et amputée. Une tristesse épouvantable s'est abattue sur moi. Toute cette vie, promise à la mort. Toute cette vie qui bientôt se brancherait sur la haine, la folie, la névrose, la connerie, la peur, le crime et le rien, rien dans la vie, rien dans la mort.
En fin de compte, nous sommes tous seuls.
Savoir ou ne pas savoir, telle n’était d’ailleurs pas la question.
chapitre 10
Passons allégrement sur le reste de l'après-midi et la nuit qui suivit. Il ne se passa rien, et ce serait gaspiller votre temps que d'en parler.
(fin du chapitre, j'adore !)
Trop de gens voient trop de films.
L'avion semblait empli d'Américains;à chacun de leurs mouvements ils donnaient l'impression de se croire sur scène,c'est à ça qu'on reconnaît un Américain.Ca et la mocheté,le visage bouffi.J'étais de retour parmi les miens.
Je me suis tellement frotté à la mélancolie
que je la salue comme on salue une vieille amie.
les villes ont été crées pour exterminer l'humanité.
L’humanité pue, c’est bien ça ?
– Exactement.
Quand on vit dans un quartier pauvre, on entend sans arrêt les bruits des voisins, y compris leurs baises, mais le truc le plus horripilant, c’est d’être obligé d’entendre leur musique tonitruante, leurs dégueulis, pendant des heures. Et par-dessus le marché, ils laissent d’habitude leur fenêtre ouverte, persuadés que ce qui leur plaît vous plaît.
— Ma seule ambition est de ne rien être ; ça me paraît la chose la plus raisonnable qui soit.
Je suis totalement indifférent aux choses qui intéressent la plupart des gens, danse de salon, montagnes russes, zoos, piqueniques, cinéma, planétariums, télévision, matchs de baseball, enterrements, mariages, soirées, match de basket, courses automobiles, lectures de poésie, musées, rallies, manifestation, défilés, théâtre pour enfants, théâtre pour adultes…La plage, nager, skier, Noël, le Nouvel An, la fête nationale du 4 juillet, la musique rock, l’histoire du monde, l’exploration de l’espace, les chiens domestiques, le football, les cathédrales et les grandes œuvres d’art, je m’en tamponne.
Je continue de rouler
au bord des larmes
honteux d'être aussi sentimental
et peut être d'être tombé amoureux.
Les gens ont besoin de moi. Je les rassasie, s'ils ne me voient pas
pendant un moment, ils broient du noir, ils tombent malades
mais si c'est moi qui les vois trop souvent c'est moi qui tombe malade.
C'est difficile de nourrir les autres sans recevoir en échange.
Quelle invention diabolique que les dents ! On s'en sert pour manger. Manger et remanger. Nous sommes vraiment des êtres répugnants, programmés pour nous épuiser, notre vie durant, à accomplir de sordides petites tâches. Se remplir le ventre et lâcher des pets, nous gratter l'échine et nous souhaiter de joyeuses fêtes avec le sourire de circonstance.
L’univers tient dans un gros sac de merde déchiré de partout et jamais rafistolé.
Rencontrer un être d’exception, ou même pas trop nul, tient du miracle.
Je m’appliquai à viser le centre de la cuvette mais, sans que je comprenne pourquoi, j’inondai le carrelage. Me ressaisissant, je revisai le trou, et, cette fois, je baptisai le siège que j’avais oublié de relever. Pour éponger, un rouleau de papier cul y passa quasiment. Mais c’était nickel ! Il ne me resta plus qu’à tirer la chasse.
Tout le monde se croyait spécial, exceptionnel, peinard. Même la vieille mémé qui arrosait ses géraniums sur sa véranda. Je m'étais cru exceptionnel parce qu'à cinquante ans j'avais plaqué l'usine pour écrire de la poésie. Couillonnade. Si bien que je chiais sur tout le monde, exactement comme les patrons m'avaient chié dessus quand j'étais vulnérable. Ca revenait au même. Je n'étais qu'une raclure gâtée et minée par l'alcool jouissant d'une renommée tout ce qu'il y avait de plus restreinte. Mon analyse ne m'a pas empêché de continuer à souffrir.
La profession d'illustre poète français présentait des avantages indéniables.
à la cuisine j'ai déniché un bon cru français, des anchois et des olives farcies. J'ai apporté le tout dans le living et je l'ai posé sur la table de bridge désormais bancale.
Je me suis servi un grand verre. Je me suis arrêté à la fenêtre, qui dominait l'océan et l'univers tout entier. Sympa, l'océan: lui continuait là où je venais de craquer. J'ai vidé mon verre, puis un second, j'ai grignoté trois bricoles. Je me suis senti lessivé. Je me suis déshabillé avant de m'allonger dans le lit d'André. Et là, les yeux pleins de soleil, les oreilles pleines de vagues, j'ai pété.
"Merde, ils laisseront jamais vivre un bonhomme, pas vrai? Ils le veulent toujours à la mine."
"Bien sûr"
l'hôpital, c'est le lieu où l'on s'efforce de vous tuer sans vous dire pourquoi. la cruauté glaciale et rationnelle de l'Hôpital américain ne s'explique pas que par un corps médical débordé, qui se serait habitué à la mort, au point de la trouver banale. mais surtout parce que les médecins, bien que TROP PAYES POUR N'EN BRANLER PAS UNE, sont adulés par les ignorants, à l'égal des sorciers avec leurs potions magiques, alors que, la plupart du temps, ils confondent les poils de leur cul avec du céleri rémoulade.
Je remarquai que dans les cercles extrêmes de la société- ceux où l'on est ou très pauvre ou très riche-les fous avaient souvent toute liberté de se mêler au reste de la population.
quand on a rien à faire, parfois, on parle aux gens.
Il est seulement jaloux. Il s'est fait enculé, on lui a piqué ses plus belles années. Il meurt d'envie de baiser. S'il tient jusqu'au bout. Mais il peut plus. Donc, maintenant, il veut que les jeunes souffrent comme il a souffert.
Je n'ai jamais aimé qu'on m 'impose une prétendue grandeur, c'est à moi de décider de ce que je trouve grand.
Je me mis à regarder les gens de loin, on aurait dit une pièce de théâtre. Sauf que c'étaient eux qui étaient sur la scène et qu'il n'y avait que moi comme spectateur.
Dos. a tort de penser - Crime et châtiment - qu'un homme n'a pas le droit de disposer de la vie d'un autre homme. On peut cependant y réfléchir à deux fois. Bien sûr, le problème c'est que les autres se sont emparés de nos vies sans tirer un coup de feu.
Pourtant je ne fais pas de politique, trop d'arnaques: l'Histoire nous encule toujours et tous à la fin des fins.
Je n'exhibe jamais ma vulgarité, j'attends qu'elle se manifeste d'elle-même.
Les gens s'accrochaient aveuglément à la première bouée de sauvetage venue : le communisme, la diététique, le zen, le surf, la danse classique, l'hypnotisme, la dynamique de groupe, les orgies, le vélo, l'herbe, le catholicisme, les haltères, les voyages, le retrait intérieur, la cuisine végétarienne, l'Inde, la peinture, l'écriture, la sculpture, la musique, la profession de chef d'orchestre, les balades sac à dos, le yoga, la copulation, le jeu, l'alcool, zoner, les yaourts surgelés, Beethoven, Bach, Bouddha, le Christ, le H, le jus de carotte, le suicide, les costumes sur mesure, les voyages en avion, New York City, et soudain, tout se cassait la gueule, tout partait en fumée. Il fallait bien que les gens trouvent quelque chose à faire en attendant de mourir. Pour ma part, je trouvais plutôt sympa qu'on ait le choix.
« Qu’est-ce que tu penses de la Lune ?
- Merde.
- Ouais, dit l’Indien, le mec qui est con sur terre il reste con sur la Lune. Pas de raison que ça change.
- Il paraît, dis-je, qu’il n’y a pas de vie sur Mars.
- Et alors ? demande Tony.
- Et merde, file-nous deux bières. »
Je ne bois pas, je me soûle.
L’homme est né pour mourir. Impossible de nier l’évidence. On se rattache à tout ce qui passe et on attend. On attend le dernier métro. On attend une paire de gros nibards dans une chambre d’hôtel, une nuit d’août à Las Vegas. On attend que les poules aient des dents. On attend que le soleil baise la lune. Et en attendant, on se raccroche à n’importe quoi.
il y a trop de gens qui redoutent de dire du mal des pédés - sur le plan des idées, bien sûr. Comme il y a trop de gens qui tremblent d'avoir à critiquer la gauche - toujours par rapport aux idées. Je me fous de savoir à quelle chapelle on cotise - je ne remarque qu'une chose : il y a trop de gens qui font dans leur froc.
Tourgueniev était un mec très sérieux mais qui arrivait à me faire rire parce qu'une vérité sur laquelle on tombe pour la première fois, c'est souvent très amusant. Quand en plus la vérité du monsieur est la même que la vôtre et qu'il vous donne l'impression d'être en train de la dire à votre place, ça devient génial.
Et Bukowski se met à parler du diable :"Il est pas mal, mais il fait trop d'erreurs.
- Et Dieu ?
- C'est vrai. Je suis un con. Dieu c'est pire.
Moi, les mecs qui sont mous quand ils serrent la main, j’ai pas confiance.
la majeure partie de l’humanité me donne fondamentalement envie de vomir.
J'en ai par-dessus la tête de ces précieuses intelligences qui s'obligent à vous aligner des pensées plaquées or.
Un pigeon lui est passé sous le nez en se dandinant comme un bon à rien. Dan détestait depuis toujours la façon dont ces enculés tortillaient du cou en marchant. Les pauvres cons ! Cons comme les filles quand elles sont connes, comme des patrons cons, des présidents cons et des Christ cons.
Des centaines de bébés étaient là en train de piailler, je les entendaient à travers la vitre. Jamais, jamais ça n'arrêtait. Le coup de la naissance, le coup de la mort. Chacun son tour. On débarque tout seul et on repart tout seul. Et la plupart vivent tout seuls leur pauvre vie peureuse et amputée. Une tristesse épouvantable s'est abattue sur moi. Toute cette vie, promise à la mort. Toute cette vie qui bientôt se brancherait sur la haine, la folie, la névrose, la connerie, la peur, le crime et le rien, rien dans la vie, rien dans la mort.
En fin de compte, nous sommes tous seuls.
Savoir ou ne pas savoir, telle n’était d’ailleurs pas la question.
chapitre 10
Passons allégrement sur le reste de l'après-midi et la nuit qui suivit. Il ne se passa rien, et ce serait gaspiller votre temps que d'en parler.
(fin du chapitre, j'adore !)
Trop de gens voient trop de films.
L'avion semblait empli d'Américains;à chacun de leurs mouvements ils donnaient l'impression de se croire sur scène,c'est à ça qu'on reconnaît un Américain.Ca et la mocheté,le visage bouffi.J'étais de retour parmi les miens.
Je me suis tellement frotté à la mélancolie
que je la salue comme on salue une vieille amie.
les villes ont été crées pour exterminer l'humanité.
L’humanité pue, c’est bien ça ?
– Exactement.
Quand on vit dans un quartier pauvre, on entend sans arrêt les bruits des voisins, y compris leurs baises, mais le truc le plus horripilant, c’est d’être obligé d’entendre leur musique tonitruante, leurs dégueulis, pendant des heures. Et par-dessus le marché, ils laissent d’habitude leur fenêtre ouverte, persuadés que ce qui leur plaît vous plaît.
— Ma seule ambition est de ne rien être ; ça me paraît la chose la plus raisonnable qui soit.
Je suis totalement indifférent aux choses qui intéressent la plupart des gens, danse de salon, montagnes russes, zoos, piqueniques, cinéma, planétariums, télévision, matchs de baseball, enterrements, mariages, soirées, match de basket, courses automobiles, lectures de poésie, musées, rallies, manifestation, défilés, théâtre pour enfants, théâtre pour adultes…La plage, nager, skier, Noël, le Nouvel An, la fête nationale du 4 juillet, la musique rock, l’histoire du monde, l’exploration de l’espace, les chiens domestiques, le football, les cathédrales et les grandes œuvres d’art, je m’en tamponne.
Je continue de rouler
au bord des larmes
honteux d'être aussi sentimental
et peut être d'être tombé amoureux.
Les gens ont besoin de moi. Je les rassasie, s'ils ne me voient pas
pendant un moment, ils broient du noir, ils tombent malades
mais si c'est moi qui les vois trop souvent c'est moi qui tombe malade.
C'est difficile de nourrir les autres sans recevoir en échange.
Quelle invention diabolique que les dents ! On s'en sert pour manger. Manger et remanger. Nous sommes vraiment des êtres répugnants, programmés pour nous épuiser, notre vie durant, à accomplir de sordides petites tâches. Se remplir le ventre et lâcher des pets, nous gratter l'échine et nous souhaiter de joyeuses fêtes avec le sourire de circonstance.
L’univers tient dans un gros sac de merde déchiré de partout et jamais rafistolé.
Rencontrer un être d’exception, ou même pas trop nul, tient du miracle.
Je m’appliquai à viser le centre de la cuvette mais, sans que je comprenne pourquoi, j’inondai le carrelage. Me ressaisissant, je revisai le trou, et, cette fois, je baptisai le siège que j’avais oublié de relever. Pour éponger, un rouleau de papier cul y passa quasiment. Mais c’était nickel ! Il ne me resta plus qu’à tirer la chasse.
Tout le monde se croyait spécial, exceptionnel, peinard. Même la vieille mémé qui arrosait ses géraniums sur sa véranda. Je m'étais cru exceptionnel parce qu'à cinquante ans j'avais plaqué l'usine pour écrire de la poésie. Couillonnade. Si bien que je chiais sur tout le monde, exactement comme les patrons m'avaient chié dessus quand j'étais vulnérable. Ca revenait au même. Je n'étais qu'une raclure gâtée et minée par l'alcool jouissant d'une renommée tout ce qu'il y avait de plus restreinte. Mon analyse ne m'a pas empêché de continuer à souffrir.
La profession d'illustre poète français présentait des avantages indéniables.
à la cuisine j'ai déniché un bon cru français, des anchois et des olives farcies. J'ai apporté le tout dans le living et je l'ai posé sur la table de bridge désormais bancale.
Je me suis servi un grand verre. Je me suis arrêté à la fenêtre, qui dominait l'océan et l'univers tout entier. Sympa, l'océan: lui continuait là où je venais de craquer. J'ai vidé mon verre, puis un second, j'ai grignoté trois bricoles. Je me suis senti lessivé. Je me suis déshabillé avant de m'allonger dans le lit d'André. Et là, les yeux pleins de soleil, les oreilles pleines de vagues, j'ai pété.
"Merde, ils laisseront jamais vivre un bonhomme, pas vrai? Ils le veulent toujours à la mine."
"Bien sûr"
l'hôpital, c'est le lieu où l'on s'efforce de vous tuer sans vous dire pourquoi. la cruauté glaciale et rationnelle de l'Hôpital américain ne s'explique pas que par un corps médical débordé, qui se serait habitué à la mort, au point de la trouver banale. mais surtout parce que les médecins, bien que TROP PAYES POUR N'EN BRANLER PAS UNE, sont adulés par les ignorants, à l'égal des sorciers avec leurs potions magiques, alors que, la plupart du temps, ils confondent les poils de leur cul avec du céleri rémoulade.
Je remarquai que dans les cercles extrêmes de la société- ceux où l'on est ou très pauvre ou très riche-les fous avaient souvent toute liberté de se mêler au reste de la population.
quand on a rien à faire, parfois, on parle aux gens.
Il est seulement jaloux. Il s'est fait enculé, on lui a piqué ses plus belles années. Il meurt d'envie de baiser. S'il tient jusqu'au bout. Mais il peut plus. Donc, maintenant, il veut que les jeunes souffrent comme il a souffert.
Je n'ai jamais aimé qu'on m 'impose une prétendue grandeur, c'est à moi de décider de ce que je trouve grand.
Je me mis à regarder les gens de loin, on aurait dit une pièce de théâtre. Sauf que c'étaient eux qui étaient sur la scène et qu'il n'y avait que moi comme spectateur.
Dos. a tort de penser - Crime et châtiment - qu'un homme n'a pas le droit de disposer de la vie d'un autre homme. On peut cependant y réfléchir à deux fois. Bien sûr, le problème c'est que les autres se sont emparés de nos vies sans tirer un coup de feu.
Invité- Invité
Re: Citations
Bukowski
les requins
les requins frappent à ma porte
et entrent et demandent des services ;
les voici qui soufflent dans mes fauteuils
en examinant la chambre dans ses moindres détails ,
et ils exigent des actes :
de la lumiere , de l'air , de l'argent ,
tout ce qu'ils peuvent grapiller :
de la biere ,des cigarettes , des demi-dollars , des dollars ,
des pieces de cinq et dix cents ,
et tout ça comme si ma survie était assurée ,
comme si mon temps n'était pas compté
et que leur présence avait de la valeur .
ouais , nous avons tous nos requins , j'en suis sur ,
et il n'y a qu'un moyen de s'en débarasser
avant qu'ils ne vous dévorent vivants :
arretez de les nourrir ; ils trouveront un
autre appat ; ça fait bien douze fois
que vous les engraissez -
à présent balancez-les
à la mer .
les requins
les requins frappent à ma porte
et entrent et demandent des services ;
les voici qui soufflent dans mes fauteuils
en examinant la chambre dans ses moindres détails ,
et ils exigent des actes :
de la lumiere , de l'air , de l'argent ,
tout ce qu'ils peuvent grapiller :
de la biere ,des cigarettes , des demi-dollars , des dollars ,
des pieces de cinq et dix cents ,
et tout ça comme si ma survie était assurée ,
comme si mon temps n'était pas compté
et que leur présence avait de la valeur .
ouais , nous avons tous nos requins , j'en suis sur ,
et il n'y a qu'un moyen de s'en débarasser
avant qu'ils ne vous dévorent vivants :
arretez de les nourrir ; ils trouveront un
autre appat ; ça fait bien douze fois
que vous les engraissez -
à présent balancez-les
à la mer .
colonel Sponz- Messages : 535
Date d'inscription : 22/05/2014
Re: Citations
« Il ne peut pas y avoir de science immorale, pas plus qu'il ne peut y avoir de morale scientifique. » — Henri Poincaré
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Citations
« Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. » Henry Ford
Re: Citations
J'en ai beaucoup mais celle qui me guide en ce moment :
Hippocrate : « Lorsque l'on tombe malade, il faut changer sa manière de vivre, car il n'y pas de guérison sans un effort mental et spirituel »
Hippocrate : « Lorsque l'on tombe malade, il faut changer sa manière de vivre, car il n'y pas de guérison sans un effort mental et spirituel »
Rose_Sables- Messages : 6
Date d'inscription : 10/08/2014
Age : 38
Localisation : Yvelines
Re: Citations
Ceux qui croient n'avoir plus besoin d'autrui deviennent intraitables.
Je n'aime pas les veaux gras primés de concours agricoles; j'aime les vieux loups intraitables.
(des gens)
Je n'aime pas les veaux gras primés de concours agricoles; j'aime les vieux loups intraitables.
(des gens)
Invité- Invité
Re: Citations
Elles ont je crois, les rouquines, le destin des animaux, c’est brute, c’est tragique, c’est dans le poil. Je l’aurais bien étendue moi quand je l’entendais causer trop fort, parler des souvenirs…Le feu au cul comme elle avait, ça lui était difficile de trouver assez d’amour. A moins d’un homme saoul. Et en plus qu’il fasse très nuit, elle avait pas de chance !
(Destouches)
(Destouches)
Invité- Invité
Re: Citations
"Vous savez, on greffe des foies, on greffe des reins, on greffe tout, sauf des couilles, parce que l'on manque de donneurs" Jacques Chirac
Re: Citations
Il est cependant des esprits timorés qui croient honnêtement à l’évolution des idées, qui espèrent vaguement dans une transformation correspondante des choses, et qui néanmoins, par un sentiment de peur instinctive, presque physique, veulent, au moins de leur vivant, éviter toute révolution. Ils l’évoquent et la conjurent en même temps : ils critiquent la société présente et rêvent de la société future comme si elle devait apparaître soudain, par une sorte de miracle, sans que le moindre craquement de rupture se produise entre le monde passé et le monde futur. Êtres incomplets, ils n’ont que le désir, sans avoir la pensée ; ils imaginent, mais ils ne savent point vouloir. (Elisée Reclus)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Citations
"L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes." - Bertrand Russel
Cephadex- Messages : 11
Date d'inscription : 13/09/2014
Re: Citations
Tiens celle la me rappelle un petit débat ! j'ai dis "petit"
« L'union même de la médiocrité fait la force. »
de Homère
« L'union même de la médiocrité fait la force. »
de Homère
Invité- Invité
Re: Citations
"C'est chiant les adeptes du chantage affectif"
Des gens
Des gens
Carlabrownie- Messages : 109
Date d'inscription : 14/09/2014
Re: Citations
"L'homme (ou la femme) honorable en impose, sans orgueil. L'homme (ou la femme) de peu est orgueilleux(se), mais n'en impose pas."
Confucius.
Confucius.
Cypri- Messages : 119
Date d'inscription : 29/08/2014
Age : 35
Localisation : Lat : 50.633333 / Lon : 3.066667
Re: Citations
LeBiketo a écrit:"L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes." - Bertrand Russel
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Mais deux tu l'auras vaut mieux que rien.
Invité- Invité
Re: Citations
"Ils seront deux dans la même chair."
truc religieux j'crois
truc religieux j'crois
Cypri- Messages : 119
Date d'inscription : 29/08/2014
Age : 35
Localisation : Lat : 50.633333 / Lon : 3.066667
Re: Citations
C'est parce qu'il faut bien , qu'il faut.
bordolimo- Messages : 7
Date d'inscription : 29/08/2014
Age : 68
Localisation : bordeaux centre
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