Tiger Crossing, "trop intelligent pour être malheureux ou les tribulations d'un ancien zèbre devenu Tigre"

Darth Tiger KΛLŤĤŲ a écrit:Non mais loin de moi l'idée de reprocher aux gens d'avoir des problèmes ou depressions. Comme je l'ai expliqué avant, mon problème c'est lorsque la douance devient une excuse pour ne plus regler ses problèmes... (cf les exemples déjà donnés).

Je ne disais pas du tout ça par rapport à toi, ni par rapport a personne d'ailleurs. C'était une réflexion sur le fait que je me sens heureuse mais que je n'en tire aucune gloire, je ne pense pas que je sois plus forte qu'un autre, je pense que j'ai été épargnée.
Mais oui sur les petites douleurs du quotidien, je suis d'accord de ne pas se cacher derrière la zebritude. Monsieur tout le monde a aussi ses difficultés comme dit plus haut (désolée je suis sur un tel, difficile de citer :-) )

FestayrePowerfulTimeless a écrit: Je crois que l'on a aussi tendance à occulter le fait que Monsieur Tout le monde est triste, fait des déprimes voir des dépressions et est parfois solitaire.

Je trouve vraiment quelque part malsain de différencier la souffrance entre les gens. Il est certain qui si on part du postulat, je suis zèbre donc ma souffrance sera puissance 10 par rapport à mon voisin, forcément on va somatiser...

 J'aime bien l'idée de terreau : effectivement, le contexte familial, des activités parallèles, du caractère propre de chacun feront qu'un Z aura un terreau poreux où il ne s’épanouira pas bien. Cependant, là encore, combien de personnes ont souffert de cela...

Oui, et re oui !
Je suis tout à fait d'accord avec ça.
Et si on poursuit la comparaison du zèbre et de Monsieur tout le monde, ce Monsieur tout le monde ne peut même pas se réfugier dans l'idée que sa souffrance a une contrepartie.
Car on râle, on râle, mais quand même, quand quelqu'un pose la question sur ce forum de savoir s'il nous était possible de choisir notre QI, au cas où cette possibilité nous était offerte, pour quel chiffre on opterait (https://www.zebrascrossing.net/t11778-avec-quel-qi-souhaiteriez-vous-renaitre?vote=viewresult), une écrasante majorité répond 130 et plus (73 % aujourd'hui)...

Kalthu a écrit:(...) mon problème c'est lorsque la douance devient une excuse pour ne plus régler ses problèmes...(...)

Je comprends mieux. Il s'agit bien de ton problème, dans ce cas. (Ok, ça ne fait rire que moi.)

Plus sérieusement, si particulièrement sur ce forum, et dans un premier temps, des personnes en recherche de sens éprouvent le besoin de mettre dans la même valise leur douance et des problèmes qui n'ont sans doute rien à y voir, si cela leur permet de prendre une certaine distance d'avec leurs soucis, pour qu'elles puissent mieux se retrouver après ce processus, où est le problème ?
"Chacun sa route, chacun son chemin, toussa."
Plus précisément : chacun avance à son propre rythme. En faisant ce qu'il/elle peut.
Je crois que c'est tout con : nous faisons tous, ici et ailleurs, ce que nous pouvons, avec qui nous sommes.

Ce cheminement peut être perçu par d'autres comme d'une lenteur exaspérante.
Avec des étapes qui n'en finissent plus d'agoniser. Du genre : "Et puis d'abord, tout ça qui ne va pas bien en moi, c'est à cause de ma douance/des autres/etc."
Voyant cela, celui qui a un tigre dans son moteur    ne peut sans doute qu'éprouver de la frustration. (j'imagine, je n'en sais rien.)
Mais je crois vraiment que c'est à chacun de trouver ses propres réponses, je crois que les conseils ne devraient s'adresser qu'à la seule personne pour qui ils seraient bons : soi-même.

Je voudrais terminer en disant que perso, ça me fait du bien de lire aussi, ici sur ce forum, des gens qui vont bien. C'est pour moi quelque chose qui donne une sorte d'élan.
Cela reste intellectuel -lorsque je n'ai pas eu d'interactions avec la personne que je lis-  mais ça existe.

Ce que tu décris c'est une tentative de solution. Ce que je dénonce c'est le "je ne peux rien y faire, le monde entier doit s'adapter"

Je pense qu'à un moment donné le "je ne peux rien y faire, c'est le monde entier qui doit s'adapter" se fracasse la tronche sur la réalité. Cette étape-cocon* ne peux pas durer.
Et c'est là que chacun va devoir faire des choix : prendre ses responsabilités; dans une relation -même dans celle avec le monde- on est deux. Chacun portant sa part de la relation

Le choix peut être d'entrer à nouveau en relation -différemment- avec le monde (et de s'y faire une place), ou de se retirer de la relation, et d'y vivre mais "à part".
La grande différence avec précédemment étant que la personne assume SA part de responsabilité.
(Bon, je radote, je me répète, suis pas douée en interactions. J'arrête là pour l'instant.)

*Etape-cocon merdique ou pas, à chacun son opinion, mais je reste persuadée que c'est un moment sur un chemin, une étape. C'est tout.

Ah non moi je trouvais ça très bien :-)

La tigrolution commence par faire face à ses peurs. Pas obligatoirement gagner ou les vaincre tout de suite.ais les connaitre et se mettre en face!""

Beau temp, vacances...

.

Ben de rien, tant mieux si ça plait a certain!

Mes respects.

Une question néanmoins, et je me demande si ce n'est pas le dénominateur commun à la zébritude (oui, je sais, ca fait un peu brûleur d'églises) :

Je suis rayé certes, mais je ne crains que moi même

 

Pourquoi bruleur d'eglise ?

Ni Dieu, ni maître peut-être...

Parce que le je ne crains que moi même je l'assume sans aucun problème.
D'ailleurs j'avais mis comme devise sur un de mes sacs plus jeune "Si je veux, je peux ! Et réciproquement !" et sur mon agenda, "je suis ma propre limite".
Mais cela dit une fois c'est élément accepté (à tort ou à raison), d'un coup tout marche mieux dans la vie !

Darth Tiger KΛLŤĤŲ a écrit:Pourquoi bruleur d'eglise ?

Version différente de "mettre les pieds dans le plat" (de facon violente, éclaboussant la table, la table d'à côté et le maître d'hotel).
Juste parce que je pensais avoir mis le doigt sur quelque chose... avant que je me rende compte que, derrière la première page (la seule que j'avais alors vue), il y en avait cinq autres

La première si tu as lu les spoiler elle en vaut 7

Bonjour,
j'ai lu la première page (mais pas tout à fait en entier... chhhtt) et je suis très impressionnée par ta force de caractère.

Néanmoins, tu dis "Je suis rayé certes, mais je ne crains que moi même". Je pense également qu'avoir peur de qui l'on est c'est un peu être zèbre... peur des conséquences de notre pensée, de nos actes,...

Est ce que le fait de ne plus avoir peur de la relation avec les autres te rend heureux?

Bien à toi.

Pour revenir à "je ne crains que moi", c'est une façon de dire que les vraies limites sont celles qu'on se fixe. Et que tant qu'on n'a pas joué le jeu de se parler, de s'aimzr, de connaitre nos forces et faiblesse on ne peut pas aller vers les autres sereinement.
Et pour répondre à la question : oui ça me rend heureux, tant que je n'en deviens pas dépendant!

Darth n'a pas a avoir peur de lui même car il se connait.
On n'a peur que de ce que l'on ne connait pas.
Moi j'ai peur des côtés 'obscurs' en moi.
Je n'ai pas peur de la mort ou du reste, je n'ai peur que de ce que je ne maîtrise pas.

'Celui qui croit est celui qui refuse de savoir'.
Il y a plus de force à faire le bien quand on se sait apte à faire le mal, on choisit un camp.
Et notre moral est plus forte car on est responsable de tous, et je dis tous nos actes.
Même des plus infimes.

Je ne suis pas d'accord :-/

Je me connais TRES bien et pourtant j'ai souvent peur de ne pas agir de la bonne façon car je ne peux réprimer la personne que je suis même si je sais qu'elle n'est pas toujours adaptée..

Ben quel rapport ?
Je veux dire, le premier pas c'est de faire cette démarche vers soi. C'est à dire ce comprendre etc... En aucun cas d'ailleurs il ne s'agit de "se réprimer".
Mais il s'agit d'une première étape. Sans elle les suivantes ne sont pas stable, voir fausses. Mais la première étape ne veut pas dire avoir réussi la suite.
Je m'explique on peut faire semblant d'aller bien avec les autres. On peut se trouver un personnage qui plait aux autres et qui multiplie les rencontres. On peut vivre avec ce personnage qu'on a créé et faire "comme si".
Mais le truc de base ça reste quand même de faire ça. Après oui ça ne marchera pas à tous les coups avec les autres, tu peux même passer pour un barge. Mais ce barge plaira à d'autres et ses autres l'aimeront ce barge qui est le vrai toi !
Le but n'est pas d'avoir des milliers d'amis, mais quelques vrais (et si on n'est pas soi, les autres sont les amis du personnage qu'on joue et tout est faux)

Je me connais TRES bien et pourtant j'ai souvent peur de ne pas agir de la bonne façon car je ne peux réprimer la personne que je suis même si je sais qu'elle n'est pas toujours adaptée..

Mais tu dis la même chose que nous.
Moi aussi je me connais TRES bien et j'ai peur de "mes côtés obscurs".
J'en ai peur car je les connais.

Mais il s'agit d'une première étape. Sans elle les suivantes ne sont pas stable, voir fausses. Mais la première étape ne veut pas dire avoir réussi la suite.

Je suis du même avis que Darth.
C'est le doute constant.

Mais dès que tu te connais tu ne peux te tromper.
Tu peux commettre des erreurs et les reconnaitre, cela est toi.

"Connais toi toi-même" ; Oracle de Delphes.

il n'y a qu'un seul coté sombre dont on doit avoir peur  : c'est celui qui nous tire vers le pire , tous les autres ne sont qu'une forme de production que l'on tend a restreindre par peur d'en decouvrir leur puissance (positive), d'etre depassé par soi meme >>> le vertige de l'envol

j'espere que je ne suis pas trop opaque ---- non non pas sombre ---

euh sauf que moi je ne considère pas que j'ai des côtés obscurs... :-/ mais simplement des comportements inadaptés du à mon hypersensibilité

Quel lien entre les 2?

J'aime bien ton fil Kalthu.

Pour les quelques échanges que nous avons eus, je pense que tu sais que je pense comme toi sur l'idée globale des rayures. Que pour ma part, je suis plutôt contente d'être surdouée (même si, sans hésiter, entre +130 de QI et le physique d'Angélina Jolie, j'aurais pas hésité une seconde à être la meuf quoi...)

J'ai relu ces derniers temps quelques articles intéressants sur les dérivés des théories de B.S. Skinner. "Théorie du langage", "théorie des cadres relationnels".
Je pense que le modèle te plairait, il mène à ce qu'on appelle depuis quelques années les thérapies de l'ACT (acceptation et engagement).

Dans cette manière de voir les choses, on pense qu'il faut, avant tout, "défusionner" le langage et la réalité qu'il induit (ça paraît relou comme ça, mais c'est assez simple en fait).

Et en fait, c'est ce que tu es en train de faire à ton échelle.
Transformer le Zèbre en Tigre, c'est exactement ça.
Parce que le Zèbre, merci Jeanne, induit l'idée de "pas heureux" (surtout ici, on est d'accord).
Je détache (défusionne) les perceptions : zèbre et pas heureux devient tigre potentiellement heureux.
On ajoute un boulot sur les valeurs, les objectifs de vie tout ça tout ça et on obtient un truc très sympa.

Bon, en thérapie c'est assez chiadé, ce sont des outils que j'aime bien et que je ne cesse de mettre à ma sauce. L'idée finale étant d'arriver à une flexibilité psychologique plus grande, qui, bien sûr, mène à une flexibilité comportementale plus grande aussi. Liberté, liberté chérie, surtout quand il s'agit d'être libre d'être heureux.

Bref. J'aime bien ton Tigre.
Peut-être aurons nous l'occasion d'en papoter un jour.
En glissant sur ce fil aujourd'hui, je me suis dit que c'était l'occas' d'en parler un peu

Smoootch !

rembobinage .....

 en fait je repondais a mise en pate  >>>>

Moi aussi je me connais TRES bien et j'ai peur de "mes côtés obscurs".
J'en ai peur car je les connais.

mais vous allez surement me dire que la encore je me suis planté d'autoroute

Darth Tiger KΛLŤĤŲ a écrit: "je ne crains que moi", c'est une façon de dire que les vraies limites sont celles qu'on se fixe. Et que tant qu'on n'a pas joué le jeu de se parler, de s'aimzr, de connaitre nos forces et faiblesse on ne peut pas aller vers les autres sereinement.
Et pour répondre à la question : oui ça me rend heureux, tant que je n'en deviens pas dépendant!

Bon je vais ajouter mon grain de sel.... pour dire à peu près comme vous, mais en vous faisant part de mon expérience de vieux barbu.  
Enfant et ado, j'étais plutôt bien accepté par les autres. Ben oui, le gars souriant, qui ne cherche pas d'histoire, plutôt timide,... on l'apprécie. L'a l'air heureux celui-là... bon l'est pas vraiment malheureux non plus juste un peu mal dans sa peau mais ça ne se voit pas. On ne connaissait de moi que mon faux-self. La connaissance et l'acceptation de moi-même n'étaient pas plus développées.
Le zèbre, même testé et vacciné, a souvent une réflexion limitée sur lui-même.
Et puis le déclic, la compréhension de soi.... IL m'a fallu du temps ! Un p'tit conseil les jeunes, n'attendez pas des décennies pour vous connaître, pour vous aimer tel que vous êtes. Ne vous jugez pas au travers du regard de l'autre mais vivez vraiment pour vous-mêmes. C'est à cette condition que vous aimerez vraiment les autres, que vous pourrez vivre avec les autres et non pas à côté ou hors des autres... pour être enfin un (gentil) tigre.

Alors là grand frère, tu te doutes que je plussoie!!!

De retour sur le terrain! Il était temps que le boulot reprenne, je suis trop creuvé! En plus j'adore les accueil en fanfare!

En fait le coeur et le cerveau c'est comme un territoire. On commence par un terrain vierge, plus ou moins adapté, qui subit plus ou moins les aléa exterieur. Sur lequel on amènage notre vie. Des fois on démonte des pans entiers, des fois on construit des champs (pour produir des idée ou du bonheur) on abandonne des zones où poussent des mauvaises herbes (peurs, mauvaises idées...). On batit des villes, on en detruit, on en abandonne, on en rénove.
Bref ça vie ça bouge sans qu'on en ai conscience. Parfois on tente de tenir des archives de tout ça. Parfois on tente d'oublier le "avant". Mais quand on a besoin de fouiller notre passé, finalement, rien de tel que les archéologues en soi pour chercher!
Moralité en plus du gamin en soi, rien de tel qu'un petit service archéologique!

L'archéologue comme le psychologue fouille le passé, notre passé pour nous aider à le comprendre et ainsi mieux vivre le présent... et l'avenir. A nous d'être notre propre archéologue.

Attention, plus on creuse, plus on s'enfonce.

On s'enfonce pour n'avoir que les yeux à la surface. On observe et le miment opportun, on saute!!!

On s'enfonce dans le liquide amniotique de notre mère la terre.

Tu as le bonjour de Benjamin Darth.
Il attends avec impatience l'an prochain que je vienne avec lui.

Au pire parfois le tigre s'enfonce pour bondir ;(

Puis il faut bien faire son trou un jour.

Ben des trous j'en fais plusieur par jour

Et faire des trous, ça creuse.

Tant que c'est pas dans le département de la Creuse...

gasta vous a tout dit !  

ma cerise : garder vos rêves de d'jeuns '  

un tigre dans l'intrigue
vaut mieux qu'un lion dans le fion.

Je ne garde pas mes rêves, je les réalise

see inception

Vive la flotte...

Tu n'as qu'à manger des Frosties de bon matin ! Epicétou !!!



ça devrait te plaire

J'avais promis il y a un moment (ici je pense et sur le fil de Fa) de faire un petit truc sur la carapace que l'on peut tous porter.
Comme beaucoup de monde (et encore plus chez les zèbres) j'ai eu ma phase grosse carapace. Cette carapace a pris différentes formes en fonction des époques. Parfois la bonne grosse carapace, je me fous en mode autiste et je grille par avance tous sentiments positifs comme négatifs (j'avais compris que l'équation était aussi simple). Avantage, pas de problème de ressenti car plus de ressenti. Inconvénient, plus de joie... et surtout une fois mise en place, cette carapace ne se retire pas d'un claquement de doigt, ça demande beaucoup de boulot. Ça s'enfile vite, trop vite, ça prend des semaines de boulot intense pour la retirer. Pour ceux qui n'ont pas testé, imaginez une sorte d'abstraction de toutes les formes de sentiments. Vous voyez bien quand des choses sont tristes ou heureuse. Vous sentez bien ce qu'on attend de vous et vous le mimez. Mais le plus gros problème c'est que vous devenez une machine qui ne vit plus que dans la logique. Vous libérez une masse folle dans le cerveau pour tout le reste, vous pensez encore plus vite, encore plus logique. Mais vous ne vivez plus ... et une fois dans cet état la logique ne vous pousse pas à revenir à un état normal.
Autre carapace, tout simplement se renforcer le cuir. On résiste à tout on intériorise etc... défaut : il n'y a en réalité aucune protéction à tout emmagasiner. C'est du bluff, on fait semblant d'être fort. En gros ça ne sert à rien.
La carapace caméléon, on enfile ça tenu de caméléon. On fait pil poil ce qui est attendu de nous par les autres. Très simple pour un zèbre, on passe un peu comme dans la première en mode purement logique. Avantage : intégration totale, inconvénient : on n'est pas la personne intégrée, c'est notre personnage qui est intégré. Nous ne sommes pas nous même donc on est comme dans une pièce de théatre. Aucun plaisir partager (sauf à manipuler le groupe le temps de reprendre sa vraie forme, déjà testé et c'est moyen pour la conscience l'éthique et le respect envers des amis...).
Bon il y a les mix de tout ça plus les carapaces les plus célèbres.

Une fois leurs avantages inconvénient pesé, on voit qu'en réalité elle n'apporte pas que du bon, loin de là.
Petite théorie du coin des fagots : une bonne carapace c'est bien, mais c'est lourd. Quand on est un zèbre on subit, alors pourquoi pas pour se défendre. Mais lorsque que l'on est un tigre, on attaque, on doit pouvoir se faufiler partout. On est planqué pour chercher la moindre trace de bonheur et lui sauter dessus pour ne pas en rater une miette. On hurle dans la jungle que l'on est présent. Bref on doit pouvoir bouger vite et bien. Or une carapace c'est lourd ça ralenti ! Alors ok, on se prend moins de balle, moins de branche dans la figure, moins de douleur avec une belle grosse carapace... MAIS on devient aussi trop lourdo pour attraper le bonheur et les joies. On perd nos capacités de conquête.
Je n'ai plus de carapace non pas que je n'ai plus peur de souffrir. Je sais que ça arrivera de nouveau, mais comme je ne sais pas d'où et que je ne peux pas tout protéger. Je n'ai plus de carapace non pas parce que je suis heureux, mais pour être heureux !!!
Un tigre peut se protéger, mais en restant agile et pas en s'enfermant dans une chose qui finalement retient au sol et empêche de s'ouvrir au bonheur et à la joie !!!

Donc pour compléter la définition du tigre, c'est un gosse sans carapace !

ravie de faire ta connaissance kalthu
        

heu... de même (mais pourquoi en fait ?)

gasta a écrit:
Bon je vais ajouter mon grain de sel.... pour dire à peu près comme vous, mais en vous faisant part de mon expérience de vieux barbu.
Enfant et ado, j'étais plutôt bien accepté par les autres. Ben oui, le gars souriant, qui ne cherche pas d'histoire, plutôt timide,... on l'apprécie. L'a l'air heureux celui-là... bon l'est pas vraiment malheureux non plus juste un peu mal dans sa peau mais ça ne se voit pas. On ne connaissait de moi que mon faux-self. La connaissance et l'acceptation de moi-même n'étaient pas plus développées.

En faisant aussi écho à ton idée de carapace Kalthu.
J'ai pris bien du plaisir à lire ce fil (excepté pour le 23 juillet mais bon... ainsi va la vie)
Parce  je crois aussi que surefficience, HP, HQI, Z, etc, etc, etc n'a rien à voir avec la souffrance au contraire. Elle aide à s'en sortir mais avec le temps!!   Un 'zèbre' ne naît pas vieux. Qui sait s'il mûrit plus vite mais si c'est le cas, mourra-t-il avant le temps?  

J'ai bien aimé le grain de sel de Gasta parce que je m'y retrouve en bonne partie donc s'il me permet, j'y ajouterais une pincée de poivre.    

Lorsqu'on parle aux jeunes ici (sur ZC) cela va de soi que leur questionnements est déjà initié, alors chanceux.
Pour les autres : qui ne sait rien... ne craint pas? Donc on pourrait ne pas s'en faire pour le moment, ils auront bien les moyens de se questionner.
Je suis presque tentée de parier que plusieurs z se découvrent mi/fin-vingtaine et que le passage au tigre se fait souvent mi/fin trentaine. Nous sommes humains, on suit donc une courbe de maturation comme tout être vivant. (Soyez indulgents et laissez-moi une marge de +/- 5 ans)

Donc pour revenir au poivre: Peut-on choisir vraiment le moment de se changer en tigre? Et le tigre est-ce la congrégation du zèbre?

Tout ne part pas de nous-même, c'est trop évident mais je tenais à l'écrire. Comme si nous étions dans un sens unique. Limite omnipotence. Et je crois que cela à plus à voir avec la culture occidentale judéo-chrétienne qu'avec les rayures.

Je suis tout à fait d'accord avec la plupart des idées apportées par Kalthu, nous faisons de notre mieux dans l'environnement où l'on est.
La chrysalide peut sécher si elle n'est pas dans les conditions qu'elle a besoin.

Il faut s'aimer. d'accord +1000  
Mais comment l'apprendre sans un minimum de bienveillance des 'autres'? Comment s'aimer sans chercher à plaire?

Et puis est-ce bien important de savoir ce que viens en premier (moi ou les autres)?  Non. En tout cas pas pour moi.
L'important c'est le déclencheur et ce que l'on en fait. Le déclic dont parle Gasta.

Et ne sous-estimons pas les avantages du facteur ++ : les capacités décrites pour la zébritude.

Donc mon seul souhait et que tous puissent vraiment en tirer parti et en faire profiter leur entourage bienveillant.
Sachez aussi que plusieurs ici font parti sans le savoir de mon entourage bienveillant