Techniques de survie en milieu hostile
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Techniques de survie en milieu hostile
A tous les vétérans de Zebra et de Navarre, concrètement quelles sont vos stratégie de survie quand vous êtes confrontés à un gusse qui vous fait passer les pires messages possibles derrière un discours qui se veut, en apparence, "aidant" ? Sans vouloir soulever à nouveau la psychose sur les pervers narcissiques, quelle est votre botte secrète pour annihiler l'influence de ces parasites ? Parce que bon, les virer c'est assez simple en pratique, mais le plus compliqué reste d'effacer l'ardoise des idées malsaines qu'ils vous injectent mine de rien.
Question subsidiaire: c'est normal que des prototypes du genre parviennent à se planquer dans les professions du médical, paramédical et social ? Autant dire que c'est un peu l'angoisse quand on y pense. Un peu comme ça.
Question subsidiaire: c'est normal que des prototypes du genre parviennent à se planquer dans les professions du médical, paramédical et social ? Autant dire que c'est un peu l'angoisse quand on y pense. Un peu comme ça.
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Partant du principe que RIEN ne m'oblige à traiter avec eux, je cesse de traiter avec eux.quelle est votre botte secrète pour annihiler l'influence de ces parasites ?
Parfois traiter avec est le prix à payer pour obtneir autre chose que je souhaite.
C'est à moi de savoir si le prix vaut le coup.
C'est la différence, comme on dit dans ma méthode de thérapie, entre le prix, la valeur et le cout.
Ils ne nous injectent rien du tout.Parce que bon, les virer c'est assez simple en pratique, mais le plus compliqué reste d'effacer l'ardoise des idées malsaines qu'ils vous injectent mine de rien.
C'est nous qui ne faisons payer une deuxième fois les choses.
Et ca c'est une sacrée prise de conscience, parfois difficile mais tres libératrice.
Les soignants restent des etres humains avec leur pathos, leurs traumas etc.Question subsidiaire: c'est normal que des prototypes du genre parviennent à se planquer dans les professions du médical, paramédical et social ?
D'ou l'importance de bien choisir qui nous suit et de ne pas s'abandonner à qui que ce soit de l’extérieur sans que cela ai été validé par notre adulte intérieur (ce qui ne veut pas dire ne pas faire confiance et ne pas s'abandonner)
Angoisser à ce sujet c'est te le faire payer une deuxieme fois...C'est aussi probablement une forme d'amour pour toi qui souhaite le meilleur pour ton enfant intérieur...Et ca c'est une bonne nouvelle : tu t'aimesAutant dire que c'est un peu l'angoisse quand on y pense. Un peu comme ça.
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Je suis assez d'accord avec the Buru, même si c'est plus difficile à admettre quand on est confronté à une telle situation qu'à dire de l'extérieur. En particulier cette partie-là :
J'ai été en colocation 3 moi avec un mec très néfaste, vulgaire, manipulateur, provocateur, et qui était einterne en hôpital. Pendant ces trois mois, il m'a dit quelques trucs pas cool, il en a dit quelques-uns bien plus vaches à ma coloc' qu'il n'aimait pas du tout. Il n'y a qu'un seul truc que j'ai accepté de tout ce qu'il m'a dit, parce que je le savais déjà au fond de moi et que je ne l'acceptais pas, c'est que j'étais en dépression. Il l'a dit pour m'enfoncer, mais c'était vrai. Le reste a coulé autour de moi sans me toucher, et pareil pour ma coloc'. Il a été surpris et finalement, on l'a fait partir avec main courante à la police et conseils d'avocats parce qu'il voulait imposer sa loi. Mais ce que je veux dire, c'est que même si on a eu de la chance car il manquait de subtilité, il avait déjà réussi ainsi par le passé avec d'autres personnes à imposer la personnalité néfaste. Sa copine était complètement subjuguée.
Et je connais d'autres personnes (c'est marrant comme depuis que je suis sur le forum, des souvenirs enfouis ou jusqu'ici considérés comme peu importants resurgissent) comme ça. Très peu m'ont influencé à partir du moment où je les ai notées comme peu dignes de confiance. Dès ce moment, je ne les laisse plus me toucher, ni elles, ni leurs paroles. Pour moi, c'est du vent, et je le leur fais comprendre très vite.
The buru a écrit:Ils ne nous injectent rien du tout.
C'est nous qui ne faisons payer une deuxième fois les choses.
Et ca c'est une sacrée prise de conscience, parfois difficile mais tres libératrice.
J'ai été en colocation 3 moi avec un mec très néfaste, vulgaire, manipulateur, provocateur, et qui était einterne en hôpital. Pendant ces trois mois, il m'a dit quelques trucs pas cool, il en a dit quelques-uns bien plus vaches à ma coloc' qu'il n'aimait pas du tout. Il n'y a qu'un seul truc que j'ai accepté de tout ce qu'il m'a dit, parce que je le savais déjà au fond de moi et que je ne l'acceptais pas, c'est que j'étais en dépression. Il l'a dit pour m'enfoncer, mais c'était vrai. Le reste a coulé autour de moi sans me toucher, et pareil pour ma coloc'. Il a été surpris et finalement, on l'a fait partir avec main courante à la police et conseils d'avocats parce qu'il voulait imposer sa loi. Mais ce que je veux dire, c'est que même si on a eu de la chance car il manquait de subtilité, il avait déjà réussi ainsi par le passé avec d'autres personnes à imposer la personnalité néfaste. Sa copine était complètement subjuguée.
Et je connais d'autres personnes (c'est marrant comme depuis que je suis sur le forum, des souvenirs enfouis ou jusqu'ici considérés comme peu importants resurgissent) comme ça. Très peu m'ont influencé à partir du moment où je les ai notées comme peu dignes de confiance. Dès ce moment, je ne les laisse plus me toucher, ni elles, ni leurs paroles. Pour moi, c'est du vent, et je le leur fais comprendre très vite.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Techniques de survie en milieu hostile
quelle est votre botte secrète pour annihiler l'influence de ces parasites ?
Il faut se rappeler que quel que soit la pertinence de leur discours ou la valeur de leurs arguments, tu as toujours le droit de leur dire merde.
Et si c'est un médecin qui te dit ce genre de conneries, par exemple te conseiller une opération qui te parait correspondre à ses croyances et non à une démarches thérapeutique, même réaction, tu as le droit d'aller consulter ailleurs.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Techniques de survie en milieu hostile
the buru a écrit:Partant du principe que RIEN ne m'oblige à traiter avec eux, je cesse de traiter avec eux.quelle est votre botte secrète pour annihiler l'influence de ces parasites ?
Parfois traiter avec est le prix à payer pour obtneir autre chose que je souhaite.
C'est à moi de savoir si le prix vaut le coup.
C'est la différence, comme on dit dans ma méthode de thérapie, entre le prix, la valeur et le cout.
Le coût c'est que tu te coupes d'un proche qui t'apporte d'autres choses. Le problème c'est quand on aborde les individus d'une façon non monolithique, en ne le réduisant pas à un comportement x à un instant t. A contrario désigner le pervers narcissique par exemple est un outil pratique qui va faciliter l'affranchissement de la victime. Au détriment de l'objectivité peut être mais dans son cas la fin justifiera les moyens.
Mais tant qu'une relation ne dépasse pas un certain degré de nuisance - bien qu'elle soit réelle - on est plutôt amené à trier le bon grain de l'ivraie. Et c'est une négociation qui n'en finit jamais, car l'interaction est complexe en plus de varier dans le temps. Je ne suis pas rancunière à cause de ça, c'est à dire cette incapacité à réduire quelqu'un ou une relation aux souvenirs que j'en ai formés. Du coup il faudra plusieurs piqûres de rappel pour qu'il y ait un début de défense immunitaire.
Ce serait plus simple si le monde était binaire, mais il en serait diablement appauvri aussi.
Ils ne nous injectent rien du tout.
C'est nous qui ne faisons payer une deuxième fois les choses.
Et ca c'est une sacrée prise de conscience, parfois difficile mais tres libératrice.
Certes, mais "ils " (insérer musique des envahisseurs) attendent souvent le moment où on sera le plus perméable au venin (situation de faiblesse) pour agir en fourbe.
Alors ne pas se le faire payer une deuxième fois n'est pas aisé quand d'une certaine façon c'est le subconscient qui va retenir en ôtage les propos malheureux qu'ils nous ont balancés pour nous les ressortir aux moments opportuns (sous forme de ruminations par ex).
Les soignants restent des etres humains avec leur pathos, leurs traumas etc.
D'ou l'importance de bien choisir qui nous suit et de ne pas s'abandonner à qui que ce soit de l’extérieur sans que cela ai été validé par notre adulte intérieur (ce qui ne veut pas dire ne pas faire confiance et ne pas s'abandonner)
Fort heureusement, je n'ai jamais eu ce genre de mésaventures mais "j'en connais qui..." et j'ai eu le loisir d'observer aussi. Et des gens qui s'en remettent en dernière instance à des professionnels de la santé (donc en général dans une période où l'adulte intérieur est affaibli puisqu'en recherche d'une autorité qui prenne en charge l'individu (d'ailleurs c'est un des rôles du thérapeute d'aider le patient à s'autonomiser)) n'ont pas à subir des comportements pervers ou déplacés. C'est pourtant fou le nombre de "nuisibles" qui se retrouvent dans ces professions, ce qui les rend doublement nuisibles.
Angoisser à ce sujet c'est te le faire payer une deuxieme fois...C'est aussi probablement une forme d'amour pour toi qui souhaite le meilleur pour ton enfant intérieur...Et ca c'est une bonne nouvelle : tu t'aimes
Pas toujours facile à gérer l'enfant intérieur...
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Ainaelin a écrit:Je suis assez d'accord avec the Buru, même si c'est plus difficile à admettre quand on est confronté à une telle situation qu'à dire de l'extérieur. En particulier cette partie-là :The buru a écrit:Ils ne nous injectent rien du tout.
C'est nous qui ne faisons payer une deuxième fois les choses.
Et ca c'est une sacrée prise de conscience, parfois difficile mais tres libératrice.
J'ai été en colocation 3 moi avec un mec très néfaste, vulgaire, manipulateur, provocateur, et qui était einterne en hôpital. Pendant ces trois mois, il m'a dit quelques trucs pas cool, il en a dit quelques-uns bien plus vaches à ma coloc' qu'il n'aimait pas du tout. Il n'y a qu'un seul truc que j'ai accepté de tout ce qu'il m'a dit, parce que je le savais déjà au fond de moi et que je ne l'acceptais pas, c'est que j'étais en dépression. Il l'a dit pour m'enfoncer, mais c'était vrai. Le reste a coulé autour de moi sans me toucher, et pareil pour ma coloc'. Il a été surpris et finalement, on l'a fait partir avec main courante à la police et conseils d'avocats parce qu'il voulait imposer sa loi. Mais ce que je veux dire, c'est que même si on a eu de la chance car il manquait de subtilité, il avait déjà réussi ainsi par le passé avec d'autres personnes à imposer la personnalité néfaste. Sa copine était complètement subjuguée.
Et je connais d'autres personnes (c'est marrant comme depuis que je suis sur le forum, des souvenirs enfouis ou jusqu'ici considérés comme peu importants resurgissent) comme ça. Très peu m'ont influencé à partir du moment où je les ai notées comme peu dignes de confiance. Dès ce moment, je ne les laisse plus me toucher, ni elles, ni leurs paroles. Pour moi, c'est du vent, et je le leur fais comprendre très vite.
Le troufion rustre c'est une chose, mais la personne qui sait/attend que tu lui accordes du crédit et qui en profite à mauvais escient, il faut une sacrée force d'esprit pour contrer toutes ses attaques.
C'est aussi pour ça que j'ai tendance à fuir l'intimité par ex, je suis souvent tombée sur des personnes qui une fois qu'elles ont "intuité" tes failles, là où toi tu prendrais deux fois plus de pincettes, elles vont pour leur part toujours piquer ton talon d'Achille "pour voir". Comme s'il y avait toujours ce besoin de tester les gens pour voir jusqu'où on peut aller trop loin (pour reprendre l'expression consacrée). Besoin qui doit s'apparenter à une lutte nécessaire de "territoire symbolique" chez beaucoup visiblement. Et toi, et bien comment dire... tu dois apprendre à "t'affirmer" qu'on te dit.
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Kalimsha a écrit:
Il faut se rappeler que quel que soit la pertinence de leur discours ou la valeur de leurs arguments, tu as toujours le droit de leur dire merde.
Et si c'est un médecin qui te dit ce genre de conneries, par exemple te conseiller une opération qui te parait correspondre à ses croyances et non à une démarches thérapeutique, même réaction, tu as le droit d'aller consulter ailleurs.
Je renvoie à ce que j'ai répondu plus haut, ton subconscient lui ne dit pas toujours merde, et malheureusement tu ne t'en aperçois pas toujours sur le moment, quand bien même tu aurais formellement dit merde.
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Je les tue !
Ce qui au vu des conséquences serait payer le prix une troisième fois !
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Reste à savoir si le cout en vaut la chandelle...Visiblement non.Le coût c'est que tu te coupes d'un proche qui t'apporte d'autres choses.
Il n'est pas question de réduire à un comportement, il est question de reconnaitre que le comportement X à un moment T est la seule chose que ne savons réellement de l'autre...Cad que l'on sait que c'est du reductionnisme...Mais c'est aussi tout ce que nous avons...Le problème c'est quand on aborde les individus d'une façon non monolithique, en ne le réduisant pas à un comportement x à un instant t.
Alors si ca va ca va...Si ca le fait pas ca le fait pas...C'est pas plus compliqué...
C'est juste qu'apres l’espoir et la dépendance à l'endorphine et à l’ocytocine viens complexifier la chose...Mais ca se gere...Ou pas.
bhen si la fin justifie les moyens alors...A contrario désigner le pervers narcissique par exemple est un outil pratique qui va faciliter l'affranchissement de la victime. Au détriment de l'objectivité peut être mais dans son cas la fin justifiera les moyens.
Surtout quand d'autres moyens plus propres permettent la meme fin...( re )
Ouaip...Le passé ne garantit ni le présent ni l'avenir...Mais tant qu'une relation ne dépasse pas un certain degré de nuisance - bien qu'elle soit réelle - on est plutôt amené à trier le bon grain de l'ivraie. Et c'est une négociation qui n'en finit jamais, car l'interaction est complexe en plus de varier dans le temps.
Je ne vois pas le lien de cause à effet...Je ne suis pas rancunière à cause de ça, c'est à dire cette incapacité à réduire quelqu'un ou une relation aux souvenirs que j'en ai formés. Du coup il faudra plusieurs piqûres de rappel pour qu'il y ait un début de défense immunitaire.
C'est déja preter des intentions à autrui...Disons plus pragmatiquement que la plupart des gens ne vous traitent pas mieux que vous ne vous traitez vous même.Certes, mais "ils " (insérer musique des envahisseurs) attendent souvent le moment où on sera le plus perméable au venin (situation de faiblesse) pour agir en fourbe.
Ha je le sait bien, c'est pas simple...S'aimer assez pour ne pas se refaire payer qqchose une deuxième fois c'est chouette déja.Alors ne pas se le faire payer une deuxième fois n'est pas aisé
Si on rumine c'est qu'on a une bonne raison de ruminer...Souvent c'est de l'amour de soi derrière (on veut pas que ca recommence, on veut se faire respecter etc...).quand d'une certaine façon c'est le subconscient qui va retenir en ôtage les propos malheureux qu'ils nous ont balancés pour nous les ressortir aux moments opportuns (sous forme de ruminations par ex).
Si on vit l'amour, souvent la rumination s’arrête.Mais virer la rumination et ne rien mettre à la place...:s L'inconscient a horreur du vide
Ouaip, ce qui, si on y réfléchit, n'est pas illogique.Fort heureusement, je n'ai jamais eu ce genre de mésaventures mais "j'en connais qui..." et j'ai eu le loisir d'observer aussi. Et des gens qui s'en remettent en dernière instance à des professionnels de la santé (donc en général dans une période où l'adulte intérieur est affaibli puisqu'en recherche d'une autorité qui prenne en charge l'individu (d'ailleurs c'est un des rôles du thérapeute d'aider le patient à s'autonomiser)) n'ont pas à subir des comportements pervers ou déplacés. C'est pourtant fou le nombre de "nuisibles" qui se retrouvent dans ces professions, ce qui les rend doublement nuisibles.
A coup de bisous, de câlins et d’accueil...Je connait pas d'autres recettes...Pas toujours facile à gérer l'enfant intérieur...
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Techniques de survie en milieu hostile
the buru a écrit:Reste à savoir si le cout en vaut la chandelle...Visiblement non.
Le coût est variable.
Il n'est pas question de réduire à un comportement, il est question de reconnaitre que le comportement X à un moment T est la seule chose que ne savons réellement de l'autre...Cad que l'on sait que c'est du reductionnisme...Mais c'est aussi tout ce que nous avons...
Alors si ca va ca va...Si ca le fait pas ca le fait pas...C'est pas plus compliqué...
C'est juste qu'apres l’espoir et la dépendance à l'endorphine et à l’ocytocine viens complexifier la chose...Mais ca se gere...Ou pas.
Si ça va pas Lundi, ça peut très bien aller Jeudi, entre temps je pourrais avoir oublié les "griefs". Et pourtant les dommages ont été faits.
Le plus frappant étant dans les relations familiales.
bhen si la fin justifie les moyens alors...
Surtout quand d'autres moyens plus propres permettent la meme fin...( re )
La fin c'est que la victime puisse s'extraire définitivement de sa relation malsaine sans chercher de circonstances atténuantes pour excuser son bourreau. Pour ça elle aura besoin de s'appuyer sur l'idée que la personne est "toxique", de façon irrémédiable, sans espoir, sans nuance. Dans un premier temps l'enjeu n'est pas tant la vérité que la restauration psychique de la personne. J'ai pas dit qu'il fallait conduire le désigné "coupable" en place de Grève pour parachever l'oeuvre thérapeutique non plus, n'exagérons rien.
Je ne vois pas le lien de cause à effet...Je ne suis pas rancunière à cause de ça, c'est à dire cette incapacité à réduire quelqu'un ou une relation aux souvenirs que j'en ai formés. Du coup il faudra plusieurs piqûres de rappel pour qu'il y ait un début de défense immunitaire.
La rancune naît du souvenir des offenses passées et du besoin de réparation. Si on ne phagocyte pas la personne dans ses attitudes passées alors comment nourrir de la rancune ?
C'est déja preter des intentions à autrui...Disons plus pragmatiquement que la plupart des gens ne vous traitent pas mieux que vous ne vous traitez vous même.
Je pense que tout le monde a plus ou moins conscience de cela. N'empêche que l'on peut toujours trouver regrettable que celui qui se prend pour un paillasson donne implicitement aux gens la permission de s'essuyer les pieds dessus. Comme s'il fallait absolument user de cette permission. Mais ce n'est pas pragmatique comme point de vue, effectivement.
Ha je le sait bien, c'est pas simple...S'aimer assez pour ne pas se refaire payer qqchose une deuxième fois c'est chouette déja.
Si on rumine c'est qu'on a une bonne raison de ruminer...Souvent c'est de l'amour de soi derrière (on veut pas que ca recommence, on veut se faire respecter etc...).
Si on vit l'amour, souvent la rumination s’arrête.Mais virer la rumination et ne rien mettre à la place...:s L'inconscient a horreur du vide
Merci pour cette réflexion
Dernière édition par Luna Lunedda le Lun 22 Juil 2013 - 0:06, édité 1 fois (Raison : ça commence à me plaire cette histoire de quotes)
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Le coût est variable.
Si ça va pas Lundi, ça peut très bien aller Jeudi, entre temps je pourrais avoir oublié les "griefs". Et pourtant les dommages ont été faits.
Le plus frappant étant dans les relations familiales.
Visiblement tu perçoit l'autre dans la durée, pas dans l'instant...
Non, il suffit de réaliser que la relation l'est.La fin c'est que la victime puisse s'extraire définitivement de sa relation malsaine sans chercher de circonstances atténuantes pour excuser son bourreau. Pour ça elle aura besoin de s'appuyer sur l'idée que la personne est "toxique", de façon irrémédiable, sans espoir, sans nuance.
La vérité : c'Est la restauration psychique de la personne.Dans un premier temps l'enjeu n'est pas tant la vérité que la restauration psychique de la personne
j'entend bien...Il y a juste un tout petit reste de la notion...Mais tout pitit heinJ'ai pas dit qu'il fallait conduire le désigné "coupable" en place de Grève pour parachever l'oeuvre thérapeutique non plus, n'exagérons rien.
Pinaise, je comprend pas ta deuxième phrase, ca me fait bugger (et donc ca m’intéresse !)
La rancune naît du souvenir des offenses passées et du besoin de réparation. Si on ne phagocyte pas la personne dans ses attitudes passées alors comment nourrir de la rancune ?
C'est ca, à chacun d'entres nous de voir comment il se comporte face aux paillassons vivants...On passe de la morale à l'éthique...Et je ne trouve pas ca facile tous les jours personnellement (mais j'avance à pas de géant )Je pense que tout le monde a plus ou moins conscience de cela. N'empêche que l'on peut toujours trouver regrettable que celui qui se prend pour un paillasson donne implicitement aux gens la permission de s'essuyer les pieds dessus. Comme s'il fallait absolument user de cette permission. Mais ce n'est pas pragmatique comme point de vue, effectivement.
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Luna Lunedda a écrit:
Question subsidiaire: c'est normal que des prototypes du genre parviennent à se planquer dans les professions du médical, paramédical et social ? Autant dire que c'est un peu l'angoisse quand on y pense. Un peu comme ça.
Ta question subsidiaire est une question principale. J'ai eut un véritable choc culturel lorsque j'ai commencé à travailler à l'hôpital. Je parle d'un véritable choc. Traumatisant tellement cela allait à l'encontre du respect humain. J'ai vu de près ce qu'est la perversion a tous les étages de la hiérarchie. Les dégâts sont majeurs sur les professionnels et les patients.
Alors comment tenir à distance ce type de personnalité ? C'est très difficile lorsque c'est dans une organisation. C'est très difficile pour moi.
Mais ce que j'observe autour de moi, c'est que certaines personnes s'en protègent un peu mieux. Je remarque qu'elles enveloppent un peu (beaucoup) ces personnes de douceur.
- Elles sourient
- Parlent gentiment
- Et savent se tenir à distance
Ce que je pense, c'est : QUI MANIPULE, EST MANIPULé
L'agression déclenchent l'agressivité de ces personnes. Et une fois déclenchée c'est difficile de ne pas les laisser entrer dans la faille.
Je pense que ces personnalités sont fragiles sur le plan narcissique. C'est pour cela que la moindre faille chez l'autre les déstabilisent. Le sourire les leurre, en tout cas pour un certain nombre.
Dernière édition par ASPERGE le Lun 22 Juil 2013 - 0:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Techniques de survie en milieu hostile
Oui...D'ou la bétise de chercher des "responsables" voir des "salauds"...Ce que je pense, c'est : QUI MANIPULE, EST MANIPULé
Ce sont des systemes que l'on traite, les relations entres les individus, les dynamiques sociales...
Les gens ont tendances à sur estimer ce qui relève des gens par rapport à ce qui relève des situations...
je te souhaite bien du courage en tous cas...
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
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