La confiance
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La confiance
La confiance
Je ne sais pas si vous êtes confrontés à ce problème. Mais je suppose qu'il concerne nombre d'entres vous et que c'est peut-être UN DES NOEUDS de nos difficultés relationnelles.
J'ai le sentiment, que dirais-je, la certitude depuis enfant, que je ne peux faire confiance à personne. Je dis personne. Du plus loin que je me souviennes, ce n'est que trahison.
Mon plus beau souvenir en ce domaine : mon père me disant de lui montrer ma bouche (j'avais une dent qui bougeait). Le ton est brusque, l'injonction est patente, au vue de la puissance physique moult fois démontrée, je m'exécute.... présupposant... présupposant quelque chose. L'obéissance étant de rigueur afin de satisfaire la curiosité paternelle (tiens cela me rappelle la fois où on s'était arrêter pour regarder un accidenté de la route... on a pris le temps je peux vous le dire...)
Donc, la confiance... vous aurez compris que je n'ai pas trop confiance en mon papa (je ne développe pas).
La dent, il arracha (alors qu'elle était à moi, je précise)
Est-ce la prescience, autrement dit la faculté de connaître l'avenir, le sentiment, l'intuition qui pourrait altérer la qualité de la confiance (quoiqu'en ce qui me concerne il n'y pas de degré dans la confiance. Elle est intacte ou n'est pas).
Pouvons nous faire confiance. C'est-à-dire complètement, de se remettre à la qualité d'une personne, comme nombre de nos amis ou nos conjoints ont pu se remettre à nous ? Rappelez-vous ces nombreuses soirées à discuter avec des potes, les soutenant dans leurs histoires de couples, leur indiquant la bonne démarche à suivre pour se repositionner dans leur travail...etc...etc...
Pouvons nous aimer. Sans se faire....
Et oui je vous le dis. Faut-il écouter nos angoisses lorsque des signaux se font entendre. Sont-ils le signe d'éléments formels et actuels, ou la réminiscence de trahisons tragédiennes (ça c'est quand XX s'est octroyé le droit de frôler de ses désirs hystériques mon beau placide aux yeux d'azur, je lui aurais bien cassé la g... à celle-là).
Non je vous le dis...(donc je le dis pas)
La confiance EST amour.
Je ne sais pas si vous êtes confrontés à ce problème. Mais je suppose qu'il concerne nombre d'entres vous et que c'est peut-être UN DES NOEUDS de nos difficultés relationnelles.
J'ai le sentiment, que dirais-je, la certitude depuis enfant, que je ne peux faire confiance à personne. Je dis personne. Du plus loin que je me souviennes, ce n'est que trahison.
Mon plus beau souvenir en ce domaine : mon père me disant de lui montrer ma bouche (j'avais une dent qui bougeait). Le ton est brusque, l'injonction est patente, au vue de la puissance physique moult fois démontrée, je m'exécute.... présupposant... présupposant quelque chose. L'obéissance étant de rigueur afin de satisfaire la curiosité paternelle (tiens cela me rappelle la fois où on s'était arrêter pour regarder un accidenté de la route... on a pris le temps je peux vous le dire...)
Donc, la confiance... vous aurez compris que je n'ai pas trop confiance en mon papa (je ne développe pas).
La dent, il arracha (alors qu'elle était à moi, je précise)
Est-ce la prescience, autrement dit la faculté de connaître l'avenir, le sentiment, l'intuition qui pourrait altérer la qualité de la confiance (quoiqu'en ce qui me concerne il n'y pas de degré dans la confiance. Elle est intacte ou n'est pas).
Pouvons nous faire confiance. C'est-à-dire complètement, de se remettre à la qualité d'une personne, comme nombre de nos amis ou nos conjoints ont pu se remettre à nous ? Rappelez-vous ces nombreuses soirées à discuter avec des potes, les soutenant dans leurs histoires de couples, leur indiquant la bonne démarche à suivre pour se repositionner dans leur travail...etc...etc...
Pouvons nous aimer. Sans se faire....
Et oui je vous le dis. Faut-il écouter nos angoisses lorsque des signaux se font entendre. Sont-ils le signe d'éléments formels et actuels, ou la réminiscence de trahisons tragédiennes (ça c'est quand XX s'est octroyé le droit de frôler de ses désirs hystériques mon beau placide aux yeux d'azur, je lui aurais bien cassé la g... à celle-là).
Non je vous le dis...(donc je le dis pas)
La confiance EST amour.
Invité- Invité
Re: La confiance
Amusante (jaune) cette référence au père sur ce sujet , je m'explique :
"ne faire confiance en personne" c'est l'un des premiers dogme qu'il a voulu m'inculquer -avec l'histoire d'Abraham entre autre , , ,-
résultat , ma contradiction systématique (de naissance) m'a donc persuadé de "faire confiance" à priori et quoiqu'il en coûte !
Je ne regrette pas ce choix , sans naïveté , car c'est comme cela que je me sens le mieux ! Et basta '
"ne faire confiance en personne" c'est l'un des premiers dogme qu'il a voulu m'inculquer -avec l'histoire d'Abraham entre autre , , ,-
résultat , ma contradiction systématique (de naissance) m'a donc persuadé de "faire confiance" à priori et quoiqu'il en coûte !
Je ne regrette pas ce choix , sans naïveté , car c'est comme cela que je me sens le mieux ! Et basta '
Re: La confiance
ASPERGE a écrit: Faut-il écouter nos angoisses lorsque des signaux se font entendre. Sont-ils le signe d'éléments formels et actuels, ou la réminiscence de trahisons tragédiennes (ça c'est quand XX s'est octroyé le droit de frôler de ses désirs hystériques mon beau placide aux yeux d'azur, je lui aurais bien cassé la g... à celle-là).
La sal.... eté
Hum... oui, la confiance EST amour. Mais confiance en ton beau placide (pour résister), et confiance aussi en XX pour continuer à essayer de te le piquer !
Invité- Invité
Re: La confiance
Petite, vers l' âge de 5 ans ma mère m'a menti lorsqu'elle m'a déposer chez la nourrice pour partir en vacances avec mon père .
elle m'a menti et dit qu'elle reviendrait très vite et j'ai lu dans ses yeux la peine qu'elle avait de me laisser là . je n'ai plus réussi a lui faire confiance jusqu'à mon adolescence ou suite a une dispute elle m'a raconté son histoire et que le mensonge pour elle c'était une manière de me protéger . pour moi le mensonge brise la confiance que je donne . pourtant quand je suis amoureuse
je dis une chose puis son contraire pour faire plaisir ou m'adapter a l'autre ....
j'angoisse parfois a tors car j'imagine le pire et oublie de vivre l'instant présent
je ne suis pas Z mais j'avais envie de donner mon avis
elle m'a menti et dit qu'elle reviendrait très vite et j'ai lu dans ses yeux la peine qu'elle avait de me laisser là . je n'ai plus réussi a lui faire confiance jusqu'à mon adolescence ou suite a une dispute elle m'a raconté son histoire et que le mensonge pour elle c'était une manière de me protéger . pour moi le mensonge brise la confiance que je donne . pourtant quand je suis amoureuse
je dis une chose puis son contraire pour faire plaisir ou m'adapter a l'autre ....
j'angoisse parfois a tors car j'imagine le pire et oublie de vivre l'instant présent
je ne suis pas Z mais j'avais envie de donner mon avis
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: La confiance
Comment se sentir en confiance et en sécurité dans un monde ou tout dit une chose et son contraire?
Cela se retrouve partout, dans la pub, dans la communication entre les personnes, tout est faussé.
Il est très rare de trouver des personnes intègres.
Connaissez-vous les recherches menées par Bateson sur ce qu'il appelle la "Double contrainte" ou "Double lien"?: Une double contrainte désigne l'ensemble de deux injonctions qui s'opposent mutuellement, augmentées d'une troisième contrainte qui empêche l'individu de sortir de cette situation.
Dans la communication, le langage paradoxal peut contenir deux demandes qui s'opposent comme:"Soyez spontanés!" ou "Sois un grand mon petit" ou un panneau autoroutier indiquant "Ignorez ce panneau"
Dans ce genre de situation, si de telles injonctions sont répétées maintes et maintes fois, surtout si c'est vis-à-vis d'une personne dépendante et vulnérable, les répercussions peuvent être catastrophiques. Ca peut finir par rendre la personne psychotique, voir carrément catatonique.
Car dans ce genre de situation, la capacité de réflexion est menée au plus haut point, et il est impossible d'émettre une contestation quant au grotesque de la situation. Il est peut-être possible de "tricher" pendant un temps, mais la seule issue est de se retirer de tout ce scénario en rompant certains liens, ce qui est impossible quand on est dépendant et vulnérable.
Cela se retrouve partout, dans la pub, dans la communication entre les personnes, tout est faussé.
Il est très rare de trouver des personnes intègres.
Connaissez-vous les recherches menées par Bateson sur ce qu'il appelle la "Double contrainte" ou "Double lien"?: Une double contrainte désigne l'ensemble de deux injonctions qui s'opposent mutuellement, augmentées d'une troisième contrainte qui empêche l'individu de sortir de cette situation.
Dans la communication, le langage paradoxal peut contenir deux demandes qui s'opposent comme:"Soyez spontanés!" ou "Sois un grand mon petit" ou un panneau autoroutier indiquant "Ignorez ce panneau"
Dans ce genre de situation, si de telles injonctions sont répétées maintes et maintes fois, surtout si c'est vis-à-vis d'une personne dépendante et vulnérable, les répercussions peuvent être catastrophiques. Ca peut finir par rendre la personne psychotique, voir carrément catatonique.
Car dans ce genre de situation, la capacité de réflexion est menée au plus haut point, et il est impossible d'émettre une contestation quant au grotesque de la situation. Il est peut-être possible de "tricher" pendant un temps, mais la seule issue est de se retirer de tout ce scénario en rompant certains liens, ce qui est impossible quand on est dépendant et vulnérable.
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: La confiance
Et vous savez comment je me représente la confiance ? comme un écran immense, quelque chose qui aurait une forme parallélépipédique.
Mais plus précisément une surface infini, dans lequel on aurait tracé un parallélepipède imaginaire, pour la saisir un peu.
La confiance n'est pas le parallélépipède, elle est l'infini.
Mais plus précisément une surface infini, dans lequel on aurait tracé un parallélepipède imaginaire, pour la saisir un peu.
La confiance n'est pas le parallélépipède, elle est l'infini.
Invité- Invité
Re: La confiance
virginie39 a écrit:
Connaissez-vous les recherches menées par Bateson sur ce qu'il appelle la "Double contrainte" ou "Double lien"?: Une double contrainte désigne l'ensemble de deux injonctions qui s'opposent mutuellement, augmentées d'une troisième contrainte qui empêche l'individu de sortir de cette situation.
Dans la communication, le langage paradoxal peut contenir deux demandes qui s'opposent comme:"Soyez spontanés!" ou "Sois un grand mon petit" ou un panneau autoroutier indiquant "Ignorez ce panneau"
J'ai eu droit à la double contrainte de la part d'un camarade de collège un peu (beaucoup) sadique, ça a eu de gravec répercution sur ma capacité à faire confience. Aujourd'hui, j'arrive mieux à me protéger mais j'aimerais bien avoir des clés pour réapprendre à faire confience. Puisque effectivement, la confiance est amour, c'est vrai. Aujourd'hui, j'ai un mal fou à faire confiance à un partenaire, j'ai toujours peur qu'il s'attaque à mon jardin secret qui vaste. Je ne sais pas si vous aussi vous avez l'impression d'avoir un jardin secret important, une partie de vous-même vaste que vous ne dévoilez qu'aux personnes qui vous sont très proche.
lelilaan- Messages : 30
Date d'inscription : 07/01/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: La confiance
J'ai l'habitude de faire confiance a priori, non pas que j'estime nécessairement que l'autre le mérite, mais plutôt que je souhaite donner une chance à une relation de confiance de s'établir. Et j'estime que faire confiance contribue à rendre digne de confiance. Je change de comportement si j'apprends que l'autre n'est pas loyal avec moi. Globalement, j'estime le bilan positif. J'ai également remarqué que les autres me font facilement confiance. Est-ce lié à cette attitude ? Je l'ignore.
Re: La confiance
Je fais comme toi Cyril : confiance à priori. Mais si j'ai un clignotant qui s'allume quelque part, je m'efforce maintenant de l'écouter et de mettre une petite distance au cas où (car malheureusement ne pas l'avoir fait m'a coûté très cher).
Invité- Invité
Re: La confiance
Je fais pareil, confiance a priori.
Au travail, par exemple quand j'ai travaillé avec des adolescents "difficiles", j'ai bien vu la différence de relation que cela induisait entre ceux qui faisaient comme ça ou ceux qui mettaient à l'épreuve d'abord. Après, ils apprennent vite que si ils en abusent, je sers la vis férocement.
Au travail, par exemple quand j'ai travaillé avec des adolescents "difficiles", j'ai bien vu la différence de relation que cela induisait entre ceux qui faisaient comme ça ou ceux qui mettaient à l'épreuve d'abord. Après, ils apprennent vite que si ils en abusent, je sers la vis férocement.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: La confiance
Est-ce la prescience, autrement dit la faculté de connaître l'avenir, le sentiment, l'intuition qui pourrait altérer la qualité de la confiance (quoiqu'en ce qui me concerne il n'y pas de degré dans la confiance. Elle est intacte ou n'est pas).
Bonsoir. Pour ma part, j'ai des degrés dans la confiance.
Pouvons nous faire confiance. Non.
C'est-à-dire complètement, de se remettre à la qualité d'une personne, comme nombre de nos amis ou nos conjoints ont pu se remettre à nous ? Rappelez-vous ces nombreuses soirées à discuter avec des potes, les soutenant dans leurs histoires de couples, leur indiquant la bonne démarche à suivre pour se repositionner dans leur travail...etc...etc... J'ai confiance dans mes proches (triés sur le volet, que ce soit dans le couple, la famille, les amis). Même la famille peut être complètement destructrice. Ainsi j'accorde ma confiance très difficilement, j'observe d'abord énormément, je me livre petit à petit, et au moindre signe que je repère (tentative de mensonge, de manipulation, de jalousie, de problèmes psychos, etc.) j'arrête ma confiance. Soit définitivement, soit avec encore quelques chances. La vie est trop courte, peu de gens changent, et il y a beaucoup de gens sur terre dignes de confiance que je serai mieux disposé à rencontrer.
Pouvons nous aimer. Sans se faire.... Si tu livres ta confiance à 100% à une personne, tu prends un risque. Je répète dans mon couple que je ne lui fais confiance qu'à 99,9% et que je ne changerai pas d'avis. Ainsi je ne serai pas surpris d'une infidélité, de coups bas, etc. On ne peut jamais vraiment connaître une personne à 100% ni prédire l'avenir.
Et oui je vous le dis. Faut-il écouter nos angoisses lorsque des signaux se font entendre. Sont-ils le signe d'éléments formels et actuels, ou la réminiscence de trahisons tragédiennes (ça c'est quand XX s'est octroyé le droit de frôler de ses désirs hystériques mon beau placide aux yeux d'azur, je lui aurais bien cassé la g... à celle-là).
Certainement un peu des deux. Je donne une petite confiance par principe, puis après elle se garde, grandit, se perd, bref elle évolue, tout comme ce que la personne démontre. Tout ceci est mon avis personnel. Depuis que j'ai arrêté de faire confiance à tout le monde, j'ai enlevé pas mal de problèmes dans ma vie. Et dans toutes les catégories (boulot, amour, famille, amitiés).
Bonsoir. Pour ma part, j'ai des degrés dans la confiance.
Pouvons nous faire confiance. Non.
C'est-à-dire complètement, de se remettre à la qualité d'une personne, comme nombre de nos amis ou nos conjoints ont pu se remettre à nous ? Rappelez-vous ces nombreuses soirées à discuter avec des potes, les soutenant dans leurs histoires de couples, leur indiquant la bonne démarche à suivre pour se repositionner dans leur travail...etc...etc... J'ai confiance dans mes proches (triés sur le volet, que ce soit dans le couple, la famille, les amis). Même la famille peut être complètement destructrice. Ainsi j'accorde ma confiance très difficilement, j'observe d'abord énormément, je me livre petit à petit, et au moindre signe que je repère (tentative de mensonge, de manipulation, de jalousie, de problèmes psychos, etc.) j'arrête ma confiance. Soit définitivement, soit avec encore quelques chances. La vie est trop courte, peu de gens changent, et il y a beaucoup de gens sur terre dignes de confiance que je serai mieux disposé à rencontrer.
Pouvons nous aimer. Sans se faire.... Si tu livres ta confiance à 100% à une personne, tu prends un risque. Je répète dans mon couple que je ne lui fais confiance qu'à 99,9% et que je ne changerai pas d'avis. Ainsi je ne serai pas surpris d'une infidélité, de coups bas, etc. On ne peut jamais vraiment connaître une personne à 100% ni prédire l'avenir.
Et oui je vous le dis. Faut-il écouter nos angoisses lorsque des signaux se font entendre. Sont-ils le signe d'éléments formels et actuels, ou la réminiscence de trahisons tragédiennes (ça c'est quand XX s'est octroyé le droit de frôler de ses désirs hystériques mon beau placide aux yeux d'azur, je lui aurais bien cassé la g... à celle-là).
Certainement un peu des deux. Je donne une petite confiance par principe, puis après elle se garde, grandit, se perd, bref elle évolue, tout comme ce que la personne démontre. Tout ceci est mon avis personnel. Depuis que j'ai arrêté de faire confiance à tout le monde, j'ai enlevé pas mal de problèmes dans ma vie. Et dans toutes les catégories (boulot, amour, famille, amitiés).
Invité- Invité
Re: La confiance
J'ai tendance à donner ma confiance sans réserve, mais pour qu'elle dure, ça se mérite. Mais soyons clair, nous ne pouvons pas modéliser la façon dont n'importe qui réagira. Des déceptions ? Certainement. Une trahison ? Faut-il encore que la personne le fasse intentionnellement ou répétitivement. N'étant pas parfais moi-même, je ne vois pas comment je pourrais le reprocher aux autres.
Dans ma famille, tout le monde attend quelque chose des autres qu'il n'obtiendra jamais, pouvant souvent mener au manque de confiance, que ce soit envers l'autre et même soi-même. Chacun attend une qualité de réponse irréprochable, selon ses propres critères. Et je l'ai vu déjà combien de fois autour de moi, cette attente d'un mot ou d'une attitude qui brise la confiance en soi. Alors j'en ai conclu que si pour être aimé il faut commencer par s'aimer soi-même, alors il en va de même avec la confiance.
Quand au risque ... est-ce qu'une aventure serait intéressante si elle ne comportait pas une part de risque ? Souhaitez-vous vivre une vie rangée avec tout parfaitement à sa place, sans aucun changement ni surprise ? Que penseriez-vous d'un père qui dise à son fils "je reconnais que tu es différent et suis fier de tes choix, enfin à 99.9% évidemment". Pour mon compte j'ai eu de la chance, il n'y a pas mis de pourcentage.
Dans ma famille, tout le monde attend quelque chose des autres qu'il n'obtiendra jamais, pouvant souvent mener au manque de confiance, que ce soit envers l'autre et même soi-même. Chacun attend une qualité de réponse irréprochable, selon ses propres critères. Et je l'ai vu déjà combien de fois autour de moi, cette attente d'un mot ou d'une attitude qui brise la confiance en soi. Alors j'en ai conclu que si pour être aimé il faut commencer par s'aimer soi-même, alors il en va de même avec la confiance.
Quand au risque ... est-ce qu'une aventure serait intéressante si elle ne comportait pas une part de risque ? Souhaitez-vous vivre une vie rangée avec tout parfaitement à sa place, sans aucun changement ni surprise ? Que penseriez-vous d'un père qui dise à son fils "je reconnais que tu es différent et suis fier de tes choix, enfin à 99.9% évidemment". Pour mon compte j'ai eu de la chance, il n'y a pas mis de pourcentage.
jice- Messages : 6
Date d'inscription : 03/08/2013
Re: La confiance
La confiance
Mais en quoi, en qui. Tout n'est que relation et représentation mentale. On ne peut se débattre que dans un système d'images et de représentation mentales. Du moins c'est ce que je pense aujourd'hui. Mais comment sont construites ces images mentales.
Sur l'expérience et le souvenir ? Sont-elles modifiables ? De quelle manière restent elles actives ou se réactivent ?
Une représentation mentale peut-elle être vrai ?
Mais en quoi, en qui. Tout n'est que relation et représentation mentale. On ne peut se débattre que dans un système d'images et de représentation mentales. Du moins c'est ce que je pense aujourd'hui. Mais comment sont construites ces images mentales.
Sur l'expérience et le souvenir ? Sont-elles modifiables ? De quelle manière restent elles actives ou se réactivent ?
Une représentation mentale peut-elle être vrai ?
Invité- Invité
Re: La confiance
Une relation, donc.
Je pense plutôt que cela part de soi, se donne, mais avec prudence parfois.
Je pense plutôt que cela part de soi, se donne, mais avec prudence parfois.
Invité- Invité
Re: La confiance
Hello à tous . Faire confiance pour ma part est devenu quelque chose de presque impossible car j'ai souvent été trahie (par mes parents en premier) et par d'autres personnes par la suite. D'une naïveté extrême, j'ai fait confiance à presque tout le monde jusqu'au jour où je me suis aperçue que cela me coûtait très cher. De ce fait, en ce moment, je suis plus dans une attitude de méfiance vis à vis de la personne que j'ai en face de moi et donne ma confiance à doses homéopathiques.
Mais je me suis aussi rendue compte que mes attentes par rapport à mon entourage étaient très élevées et que je voulais que tout ce monde se montre intègre et honnête comme moi je me montrais... J'ai donc décidé de tenter d'avoir moins d'attentes, d'accepter que la définition que j'avais de l'intégrité était différente pour les autres. Etre trop méfiance peut aussi nous amener à être dans une situation de parano et ce n'est pas positif non plus. C'est pour cela que je suis d'accord avec jice sur le fait que pour être aimé il faut commencer à s'aimer soi-même et que la confiance c'est pareil et que la prise de risque en vaut la peine quelquefois.... Peut-être que la définition de l'intégrité que l'on a doit être nuancée et que nous pourrions être moins déçus si nos exigences étaient moins hautes. Le secret réside sûrement dans la nuance mais je sais que pour ma part j'ai encore beaucoup à apprendre pour éviter de tout donner ou rien du tout à une personne, ou d'attendre tout ou rien....
Mais je me suis aussi rendue compte que mes attentes par rapport à mon entourage étaient très élevées et que je voulais que tout ce monde se montre intègre et honnête comme moi je me montrais... J'ai donc décidé de tenter d'avoir moins d'attentes, d'accepter que la définition que j'avais de l'intégrité était différente pour les autres. Etre trop méfiance peut aussi nous amener à être dans une situation de parano et ce n'est pas positif non plus. C'est pour cela que je suis d'accord avec jice sur le fait que pour être aimé il faut commencer à s'aimer soi-même et que la confiance c'est pareil et que la prise de risque en vaut la peine quelquefois.... Peut-être que la définition de l'intégrité que l'on a doit être nuancée et que nous pourrions être moins déçus si nos exigences étaient moins hautes. Le secret réside sûrement dans la nuance mais je sais que pour ma part j'ai encore beaucoup à apprendre pour éviter de tout donner ou rien du tout à une personne, ou d'attendre tout ou rien....
Sweetangel- Messages : 73
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 36
Localisation : Suisse
Re: La confiance
En fait je pense que ce n'est pas la confiance qui est en cause, dans nos rapports avec autrui. La confiance est intacte.
Mais la méfiance.
Larousse " Etat d'esprit de quelqu'un qui se tient sur ses gardes face à quelqu'un d'autre ou à propos de quelque chose".
La méfiance nous tient compagnie... Elle est peut-être une aide aussi. Elle fait fonction de sentinelle...
Mais la méfiance.
Larousse " Etat d'esprit de quelqu'un qui se tient sur ses gardes face à quelqu'un d'autre ou à propos de quelque chose".
La méfiance nous tient compagnie... Elle est peut-être une aide aussi. Elle fait fonction de sentinelle...
Invité- Invité
Re: La confiance
C'est ce que je voulais dire en parlant de "contrat moral" : je te rencontre, j'ai des signaux émanant de toi qui me font penser pouvoir te faire confiance, donc = contrat moral (il est d'usage que si je te fais confiance, tu ne la trahiras pas). Pré-requis : tu connais les usages en matière de confiance et tu les respectes.ASPERGE a écrit:Une relation, donc.
Je pense plutôt que cela part de soi, se donne, mais avec prudence parfois.
De fait, le contrat moral est unilatéral en l'occurrence mais repose sur le pré-requis social (dont je pense que tu le connais et le respecte, ce qui est une projection de ma part).
C'est bien une relation.
Quels sont les signaux qui m'ont fait penser que je peux te faire confiance ? c'est là où c'est très moyen, je trouve.... le sourire franc, les yeux rieurs, la franchise et l'honnêteté, la loyauté, etc... mais comme ça se donne souvent très vite ça se réduit souvent à : le sourire franc et les yeux rieurs. Dont sont pourvus tous les psychopathes
Invité- Invité
Re: La confiance
La relation... l'espace entre deux personnes... les liens qui les unissent...mais l'espace est de nature à être rempli chez l'être humain, par des paroles, des actes, des fantasmes ...
Invité- Invité
Re: La confiance
C'est là que se situe le problème.ASPERGE a écrit:La relation... l'espace entre deux personnes... les liens qui les unissent...mais l'espace est de nature à être rempli chez l'être humain, par des paroles, des actes, des fantasmes ...
Et puis, même les paroles et les actes peuvent changer au fil du temps. Donner sa confiance ad vitam aeternam est impossible car demain... que peut-il se passer dans sa vie qui va tout changer ?
Invité- Invité
Re: La confiance
Unilatéral, mais dépendant aussi du positionnement de l'autre.Mary Poppins a écrit:De fait, le contrat moral est unilatéral en l'occurrence mais repose sur le pré-requis social (dont je pense que tu le connais et le respecte, ce qui est une projection de ma part).
C'est bien une relation.
Invité- Invité
Re: La confiance
La confiance... En voila un mystere pour moi.
Je suis mefiante, envers et contre tous. Par exemple, ma chambre est toujours fermee, des que je rentre dans une piece, je verouille. Si je suis seule chez moi, je verouille la Porte d'entree.
Quand j'aime, j'aime pleinement et pourtant je n'ai pas confiance. Ce qui fait que je ne suis jamais surprise d'un mauvais coup. J'ai mon jardin secret, mon espace vitale qu'il ne faut pas y toucher. J'ignore si cela remonte d'un traumatisme quelconque quand j'etais gosse.
Je n'ai pas confiance et pourtant j'aime.
Donc je ne pense pas que Confiance EST Amour.
Je suis mefiante, envers et contre tous. Par exemple, ma chambre est toujours fermee, des que je rentre dans une piece, je verouille. Si je suis seule chez moi, je verouille la Porte d'entree.
Quand j'aime, j'aime pleinement et pourtant je n'ai pas confiance. Ce qui fait que je ne suis jamais surprise d'un mauvais coup. J'ai mon jardin secret, mon espace vitale qu'il ne faut pas y toucher. J'ignore si cela remonte d'un traumatisme quelconque quand j'etais gosse.
Je n'ai pas confiance et pourtant j'aime.
Donc je ne pense pas que Confiance EST Amour.
Re: La confiance
salut
perso j'ai encore du mal a tj m'écouter (a la suite de mon faut self ) et je devrais m'écouter ,suis confiant s'est progressif , ca fais peur aussi d'avoir tj ou presque raison lol .
je sais pas vous , mais, moi je suis un gentil j'aime rendre service c'est comme ca!, mais helas certains savent pas apprécier et je peut me faire avoir . A mon bénéfice je savais qu'une histoire actuelle allait prendre un mauvais virage , je savais , benéfice jai pas trop souffert car j'ai anticiper émotionnellement , jai eu raison sur toute la ligne! .... arff que les gens sont fourbent parfois c'est dégeux !... alor confiance en l'autres non mais en sois oui d'abort , condition siné quanon pour écouter son fort intérieur . .
pour répondre une intérrogation lu ici, le manque de confiance peut être devenue systémique , un vécu malencontreux sévis et fausses les perceptions réelle je pense ,un parasitage de nos entennes.
a+
perso j'ai encore du mal a tj m'écouter (a la suite de mon faut self ) et je devrais m'écouter ,suis confiant s'est progressif , ca fais peur aussi d'avoir tj ou presque raison lol .
je sais pas vous , mais, moi je suis un gentil j'aime rendre service c'est comme ca!, mais helas certains savent pas apprécier et je peut me faire avoir . A mon bénéfice je savais qu'une histoire actuelle allait prendre un mauvais virage , je savais , benéfice jai pas trop souffert car j'ai anticiper émotionnellement , jai eu raison sur toute la ligne! .... arff que les gens sont fourbent parfois c'est dégeux !... alor confiance en l'autres non mais en sois oui d'abort , condition siné quanon pour écouter son fort intérieur . .
pour répondre une intérrogation lu ici, le manque de confiance peut être devenue systémique , un vécu malencontreux sévis et fausses les perceptions réelle je pense ,un parasitage de nos entennes.
a+
Invité- Invité
Re: La confiance
Bidouille <3 Tu as su dire ce que je voulais exprimer.
Est-ce qu'il y en a beaucoup qui jouent ce jeu là?
J'ai lu ta présentation... travail de maître... énorme... je suis émue, et pleine de respect pour bidouille.
Bidouille mérite le respect.
Est-ce qu'il y en a beaucoup qui jouent ce jeu là?
J'ai lu ta présentation... travail de maître... énorme... je suis émue, et pleine de respect pour bidouille.
Bidouille mérite le respect.
Vendetta- Messages : 202
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: La confiance
Jean-Mickey THQI pense aussi que Bidouille mérite le respect.PatateFroide a écrit:Bidouille mérite le respect.
Ceci est la position officielle de Jean-Mickey THQI au sujet de Bidouille.
Jean-Mickey THQI- Messages : 18
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : DANS TON CUL LOL
Re: La confiance
coucou
heuu ... merci vous deux bo tu sais patate froide , je fais de mon mieux , et encore crois moi j'estime que les autres sont bien plus fort que moi lol .
cela a tendance a m'énnervé d'ailleurs qu'ils se croient plus fort que moi , donc la tu vois je consens et prend malin plaisir a m'affirmer , et ben temps mieux ,car de toute façon j'ai tendance a déranger ,donc voila .... je suis cool mais je montre plus se que j'ai dans le ventre ....on me regarde avec des grand yeux ..dou sort tu ceci ou cela ..... j'existe je suis un rebelle et tout les jours ses jouts d'orgueil magace ..que dois je faire ? ,surajouté une couche d'orgeuil ? nnaaannnn ... que leurs dire je suis un surdoué ? pffff ya pas mieux pour passer pour un con ; donc voila les gens j'en n'est un peut besoin mais un court laps de temps je suis anti conformiste savent t'ils qui ils sont eux ? :affraid:donc la moral et leçons qu'ils se les gardent ! je fais pas confiance aux conformiste qu'ils sont ,ensuite j'oscille entre associabilité et sociabilité .
dis moi a qu'elle n° de pages as tu trouvé ma présentation ?
heuu ... merci vous deux bo tu sais patate froide , je fais de mon mieux , et encore crois moi j'estime que les autres sont bien plus fort que moi lol .
cela a tendance a m'énnervé d'ailleurs qu'ils se croient plus fort que moi , donc la tu vois je consens et prend malin plaisir a m'affirmer , et ben temps mieux ,car de toute façon j'ai tendance a déranger ,donc voila .... je suis cool mais je montre plus se que j'ai dans le ventre ....on me regarde avec des grand yeux ..dou sort tu ceci ou cela ..... j'existe je suis un rebelle et tout les jours ses jouts d'orgueil magace ..que dois je faire ? ,surajouté une couche d'orgeuil ? nnaaannnn ... que leurs dire je suis un surdoué ? pffff ya pas mieux pour passer pour un con ; donc voila les gens j'en n'est un peut besoin mais un court laps de temps je suis anti conformiste savent t'ils qui ils sont eux ? :affraid:donc la moral et leçons qu'ils se les gardent ! je fais pas confiance aux conformiste qu'ils sont ,ensuite j'oscille entre associabilité et sociabilité .
dis moi a qu'elle n° de pages as tu trouvé ma présentation ?
Invité- Invité
Re: La confiance
zebrascrossing.net/t9135-je-me-presente-a-vous#356598
ici pour la présentation
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Vendetta- Messages : 202
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: La confiance
salut spacepizza , c'est un bonne idée de comblé son temps, surtout lorsque le sommeil tard par exemple .
bravo pour ta synthése du topic , aussi vois tu j'ai pris l'habitude effectivement de sibler mes actes de donnations , je donne sans attendre en retour forcément ......... par contre j'aime pas une chose, l'ingratitude ,être reconnaissant c'est un minimum je pense ,et ca fais du bien au coeur .Le dommage colatérale serais de tomber dans l'extréme ..a dire je donne plus du tout ..c'est facile tout comme le mal est facile et le bien ou la construction positive est dure a acquérire , c'est une des lois de l"univers .... ton chateau d'un boulet de canon vole en éclat! en une seconde, alors que des milliards d'autres sont néccéssaires pour construire.
bien a toi space.....
bravo pour ta synthése du topic , aussi vois tu j'ai pris l'habitude effectivement de sibler mes actes de donnations , je donne sans attendre en retour forcément ......... par contre j'aime pas une chose, l'ingratitude ,être reconnaissant c'est un minimum je pense ,et ca fais du bien au coeur .Le dommage colatérale serais de tomber dans l'extréme ..a dire je donne plus du tout ..c'est facile tout comme le mal est facile et le bien ou la construction positive est dure a acquérire , c'est une des lois de l"univers .... ton chateau d'un boulet de canon vole en éclat! en une seconde, alors que des milliards d'autres sont néccéssaires pour construire.
bien a toi space.....
Invité- Invité
Re: La confiance
Merci pour ton post Spacepizza.
Il y a des éléments qui m'ont fait réfléchir et qui m'ont vraiment parlé :
Il y a des éléments qui m'ont fait réfléchir et qui m'ont vraiment parlé :
Juste comme précision, l'anecdote relative à XX et le beau placide est ancienne.spacepizza a écrit:Par contre tu as raison quand même en ce sens que toi seule est la responsable de l'exploitation de ton corps et que cela aurait été convenable de te demander ton avis...
Car pour moi, on ne mérite pas confiance, on accorde sa confiance. Par exemple, tu peux avoir toutes les qualités, aptitudes ou compétences dans un domaine, si personne ne t'accorde confiance, tu ne seras pas reconnue de fait ou (et) de coeur.
Dans l'absolu, on ne peut pas au sens strict du terme faire confiance à quiconque car il arrivera bien un moment où on sera déçu par un désaccord ou un conflit.
Puis-je l'aimer en toute confiance sans que cela ne nuise justement à mon amour par rapport à d'autres aspects (de ma relation, de mon épanouissement perso, de celui de l'être aimé, de mon entourage, de ma vie en général).
Tout n'est pas que représentation mentale et relation, heureusement. Pour moi une représentation mentale est forcément vrai pour soi si on pense sincèrement. Par contre pas forcément objective, distante ou réelle
Invité- Invité
Re: La confiance
Exactement Bon week-end à toi Et à vous tous aussi!spacepizza a écrit:Tout à fait Ailem à condition de pouvoir contrôler en toute confiance. Bon week-end !
Invité- Invité
Re: La confiance
Je n'accorde pas ma confiance facilement, je ne l'accorde pas à n'importe qui, je l'accorde rarement sans aucune réserve... mais je l'accorde parce que de mon côté j'espère la mériter. Le rapport ne vous paraît peut-être pas évident et pourtant c'est une question de cohérence. Si je dis "il ne faut faire confiance à personne", ça signifie entre autres "il ne faut pas ME faire confiance" -- et ça me défriserait qu'on pense ça de moi. Et symétriquement, si je dis (et je le fais) "on peut ME faire confiance", ça signifie, dans l'absolu, "on peut faire confiance à quelqu'un" -- donc moi aussi j'espère en profiter.
Mais quelqu'un, ce n'est pas n'importe qui...
Mais quelqu'un, ce n'est pas n'importe qui...
Re: La confiance
Il suffit d'un épisode violent de confiance trahie et retournée en torture pour que la confiance a priori que l'homme a en son semblable s'effondre, et pour longtemps - sinon pour la vie.
Le tortionnaire a eu pour lui la raison du plus fort, d'autant plus qu'en général, il n'y a eu aucune autorité pour le désavouer, et puis, dans notre société éprise de puissance, celui qui fait appel à la justice est souvent regardé comme un lâche, un morveux qui n'a pas été capable de se défendre seul ou de souffrir en silence. A l'école, le petit de la classe tabassé par les plus grands et qui se plaint à la maîtresse n'est-il pas ostracisé, méprisé ? (Bien heureux quand la maîtresse ne l'abandonne pas à son sort en lui rétorquant qu'elle n'aime pas les rapporteurs...) Bref, la raison du tortionnaire est la meilleure, puisqu'il a brisé sa victime. Celle-ci n'a plus qu'à se dire que c'est elle, en fin de compte, la coupable. Elle trouvera d'ailleurs pléthore de croquantes, croquants, et gens bien intentionnés pour lui expliquer d'un ton docte qu'elle l'avait cherché, sinon il ne se serait rien passé.
"Mon semblable peut donc m'agresser et me torturer à tout moment, sans que je voie rien venir. Et il a raison. Il n'a aucune raison de se priver, même. Cela va donc recommencer."
Allez-y, recollez ces morceaux-là. Moi, je ne sais pas faire.
Le tortionnaire a eu pour lui la raison du plus fort, d'autant plus qu'en général, il n'y a eu aucune autorité pour le désavouer, et puis, dans notre société éprise de puissance, celui qui fait appel à la justice est souvent regardé comme un lâche, un morveux qui n'a pas été capable de se défendre seul ou de souffrir en silence. A l'école, le petit de la classe tabassé par les plus grands et qui se plaint à la maîtresse n'est-il pas ostracisé, méprisé ? (Bien heureux quand la maîtresse ne l'abandonne pas à son sort en lui rétorquant qu'elle n'aime pas les rapporteurs...) Bref, la raison du tortionnaire est la meilleure, puisqu'il a brisé sa victime. Celle-ci n'a plus qu'à se dire que c'est elle, en fin de compte, la coupable. Elle trouvera d'ailleurs pléthore de croquantes, croquants, et gens bien intentionnés pour lui expliquer d'un ton docte qu'elle l'avait cherché, sinon il ne se serait rien passé.
"Mon semblable peut donc m'agresser et me torturer à tout moment, sans que je voie rien venir. Et il a raison. Il n'a aucune raison de se priver, même. Cela va donc recommencer."
Allez-y, recollez ces morceaux-là. Moi, je ne sais pas faire.
Invité- Invité
Re: La confiance
Je pense qu'il est nécessaire de faire la part des choses.
Je te donne ma confiance, et je te fais confiance sont à mes yeux deux choses complètement différentes.
Je te donne ma confiance, et je te fais confiance sont à mes yeux deux choses complètement différentes.
Invité- Invité
Re: La confiance
J'accorde ma confiance a priori, dans le sens où je ne pense pas a priori que je vais me faire avoir, ou être mal traitée, ou trahie. Si une personne se comporte mal, manque de respect, cherche à m'utiliser, j'adapte ma réponse en fonction ; qui en général revient à limiter les interactions au strict minimum, ou à ne plus en avoir du tout.
J'ai l'impression que derrière l'idée de confiance, il y a celle de s'ouvrir, d'ouvrir son jardin secret, de partager ce qui ressort de l'intimité. Il faut être en confiance pour le faire, mais ce n'est pas une garantie, on peut se tromper. J'ai longtemps eu du mal à m'ouvrir passé le degré des relations formelles, ou pré-amicales. Puis je l'ai fait, de plus en plus, à des amis dont je connais le profond respect de l'autre. Il m'est arrivé aussi de me tromper. Et de m'apercevoir que l'autre n'était pas en capacité de respecter et de prendre soin de ce qui lui était confié. Que ce qui avait été confié avait pu être mal interprété, utilisé, déformé, que ça n'avait que peu à voir avec moi, mais bien plus avec les projections d'autrui. Et que je n'en mourais pas de honte ; même, que ça m'est égal, au fond. Ce qu'on dit de moi, si ça n'est pas moi, m'importe peu. Et même, ces épisodes, douloureux sur le moment, m'ont servi à travailler sur la honte qui m'a longtemps tenaillée et très mal guidée. J'ai acquis plus de confiance en moi.
J'ai l'impression que derrière l'idée de confiance, il y a celle de s'ouvrir, d'ouvrir son jardin secret, de partager ce qui ressort de l'intimité. Il faut être en confiance pour le faire, mais ce n'est pas une garantie, on peut se tromper. J'ai longtemps eu du mal à m'ouvrir passé le degré des relations formelles, ou pré-amicales. Puis je l'ai fait, de plus en plus, à des amis dont je connais le profond respect de l'autre. Il m'est arrivé aussi de me tromper. Et de m'apercevoir que l'autre n'était pas en capacité de respecter et de prendre soin de ce qui lui était confié. Que ce qui avait été confié avait pu être mal interprété, utilisé, déformé, que ça n'avait que peu à voir avec moi, mais bien plus avec les projections d'autrui. Et que je n'en mourais pas de honte ; même, que ça m'est égal, au fond. Ce qu'on dit de moi, si ça n'est pas moi, m'importe peu. Et même, ces épisodes, douloureux sur le moment, m'ont servi à travailler sur la honte qui m'a longtemps tenaillée et très mal guidée. J'ai acquis plus de confiance en moi.
Invité- Invité
Re: La confiance
spacepizza: ce n'est pas la reproduction de l'événement à l'identique qui est anticipée avec angoisse mais la survenue d'événements similaires. L'assimilation générale de l'autre, connu ou inconnu, à quelqu'un qui peut tout à coup passer à l'attaque, d'une manière, pour nous, imprévisible, et la seule certitude étant que si elle le fait, elle aura raison, nous l'aurons bien mérité.
Si tu lis "Par-delà le crime et le châtiment" de Jean Améry tu verras aussi que le temps ne cicatrise pas automatiquement cette plaie. Il est vrai que la sienne était du genre profonde, mais cela n'incite pas à l'optimisme. Pour ma part, constatant avec terreur et honte que, malgré un épisode traumatique bien moindre, je ressens qualitativement la même chose, j'en conclus surtout que le temps n'est pas la panacée et qu'il y a sûrement autre chose à entreprendre.
Le lien avec la confiance en soi est évident. D'une part, le manque de confiance en soi nourrit le sentiment qu'on ne peut comprendre les autres et donc, qu'on peut déclencher des réactions agressives sans le vouloir; et naturellement il se nourrit des quiproquos sociaux, tragiques ou non. D'autre part, il est également à l'oeuvre pour alimenter l'idée que nous, victime, avons mérité notre sort.
Si tu lis "Par-delà le crime et le châtiment" de Jean Améry tu verras aussi que le temps ne cicatrise pas automatiquement cette plaie. Il est vrai que la sienne était du genre profonde, mais cela n'incite pas à l'optimisme. Pour ma part, constatant avec terreur et honte que, malgré un épisode traumatique bien moindre, je ressens qualitativement la même chose, j'en conclus surtout que le temps n'est pas la panacée et qu'il y a sûrement autre chose à entreprendre.
Le lien avec la confiance en soi est évident. D'une part, le manque de confiance en soi nourrit le sentiment qu'on ne peut comprendre les autres et donc, qu'on peut déclencher des réactions agressives sans le vouloir; et naturellement il se nourrit des quiproquos sociaux, tragiques ou non. D'autre part, il est également à l'oeuvre pour alimenter l'idée que nous, victime, avons mérité notre sort.
Invité- Invité
Re: La confiance
C'est tout le problème du traumatisme. Pourquoi les victimes de viol se sentent-elles coupables ? Il n'y a pas que des motifs liés au regard social (elle n'avait qu'à ne pas provoquer, etc.) C'est en nous je crois. Pour tout ce qui nous arrive, c'est comme si nous avions pu, comme si nous avions dû éviter.j'en conclus surtout que le temps n'est pas la panacée et qu'il y a sûrement autre chose à entreprendre.
Certes le temps apaise généralement l'angoisse de la survenue d'événements similaires. Mais en effet je pense que ce n'est pas suffisant, dans la mesure où ces événements, survenant à nouveau, peuvent réactiver l'angoisse.
Je crois qu'il faut prendre de la distance rapidement (d'où le bénéfice sans doute de l'accompagnement psychologique dans les cas graves), se regarder soi-même en situation comme un individu parmi d'autres, et l'agresseur de même. La vie est aussi faite de petites et de grandes violences. Le comprendre, c'est d'une certaine façon solder le passé, en le rangeant dans une case, et se considérer soi-même comme de nouveau libre, en projet, comme on a pu l'être, naïf de tout traumatisme. Cet état de sérénité quant à ce qui peut se produire, d'ataraxie, est sans doute constitutif de ce qu'on appelle la confiance en soi.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: La confiance
Ce n'est pas la seule raison. Jean Améry a été torturé par la Gestapo. Il ne pouvait pas l'éviter, et il ne met pas en avant cette question-là. Je pense qu'elle ne survient que dans les cas où elle a une pertinence concrète, mais par-dessus tout le reste. La motivation profonde qu'il avance pour le sentiment de culpabilité, ou du moins le sentiment que l'agresseur était dans son bon droit, est le fait que rien n'a pu - ne peut - s'opposer à la force brutale, et que celle-ci, en s'exerçant, crée son propre droit. (Ultima ratio, toussa.) Il a raison parce qu'il est le plus fort. Moi, je suis faible, je n'ai pas pu m'opposer à lui. Que puis-je lui objecter ?C'est tout le problème du traumatisme. Pourquoi les victimes de viol se sentent-elles coupables ? Il n'y a pas que des motifs liés au regard social (elle n'avait qu'à ne pas provoquer, etc.) C'est en nous je crois. Pour tout ce qui nous arrive, c'est comme si nous avions pu, comme si nous avions dû éviter.
Et c'est là qu'on a un traumatisme profond et durable; car l'agression n'est pas un événement isolé, ponctuel, aléatoire: il crée, en quelque sorte, sa jurisprudence. Aux yeux de la victime, c'est une nouvelle loi qui entre en vigueur, et le reste : "Tu seras torturé, car quiconque peut te l'imposer par la force est ipso facto dans son droit". On peut mettre à distance un événement passé; mais l'état de fait qui est créé ici est durable, permanent. Se replacer en situation d'être "naïf de tout traumatisme" est impensable, car c'est - dans le schéma mental où se débat la victime - une prise de risque inouïe, irresponsable. Les lois du monde ont été changées, toutes les violences subies seront, désormais, interprétées selon ces nouvelles lois, et ce changement inclut l'anéantissement de la confiance. Pour restaurer cette dernière, il faut par conséquent abroger la loi sinistre, casser la jurisprudence, désavouer le tortionnaire, désavouer le droit du plus fort. D'ici là, chaque nouvelle violence renforce le schéma. Ce n'est pas un passé à solder, mais un présent à changer.
Invité- Invité
Re: La confiance
Brillant. Intello, mais brillant. Bravo.Fusainposteur a écrit:La motivation profonde qu'il avance pour le sentiment de culpabilité, ou du moins le sentiment que l'agresseur était dans son bon droit, est le fait que rien n'a pu - ne peut - s'opposer à la force brutale, et que celle-ci, en s'exerçant, crée son propre droit. (Ultima ratio, toussa.) Il a raison parce qu'il est le plus fort. Moi, je suis faible, je n'ai pas pu m'opposer à lui. Que puis-je lui objecter ?
(...)
Pour restaurer (la confiance), il faut par conséquent abroger la loi sinistre, casser la jurisprudence, désavouer le tortionnaire, désavouer le droit du plus fort. D'ici là, chaque nouvelle violence renforce le schéma. Ce n'est pas un passé à solder, mais un présent à changer.
(si quelqu'un connaît le smiley "je tire mon chapeau"... c'est celui que j'aurais voulu mettre)
En plus, je pense que ça se transpose très bien à la violence économique, et que ça aide à comprendre le monde pourri dans lequel on vit.
Re: La confiance
L'impression que j'ai est que la question de la confiance dépend entièrement de notre conception du Monde et de la façon dont nous nous y plaçons. Je suis moi et le monde (séparation entre l'intérieur et l'extérieur), je suis et je reconnais en l'autre son existence (j'accepte le je dans le tu), je suis avec les autres, y compris les lois qui régissent les interactions sociales. Dans le premier cas, j'aurais du mal à accorder ma confiance, mais je pourrais cependant trouver dans la confiance que j'ai en moi cette capacité de l'accorder. Dans le deuxième cas, j'accorderais ma confiance si l'autre reconnaît comme je le fais moi même avec lui mon existence. Dans le troisième cas, je remettrai cette confiance dans "la loi, les règles". Le tout multiplié à l'infini par l'ensemble des combinaisons possibles entre le "je", le "tu" et le "il".Fusainposteur a écrit:On peut mettre à distance un événement passé; mais l'état de fait qui est créé ici est durable, permanent. Se replacer en situation d'être "naïf de tout traumatisme" est impensable, car c'est - dans le schéma mental où se débat la victime - une prise de risque inouïe, irresponsable. Les lois du monde ont été changées, toutes les violences subies seront, désormais, interprétées selon ces nouvelles lois, et ce changement inclut l'anéantissement de la confiance. Pour restaurer cette dernière, il faut par conséquent abroger la loi sinistre, casser la jurisprudence, désavouer le tortionnaire, désavouer le droit du plus fort. D'ici là, chaque nouvelle violence renforce le schéma. Ce n'est pas un passé à solder, mais un présent à changer.
A ce titre là, un traumatisme entraînant un changement radical de sa vision du Monde ne peut qu'entraîner confusion et perte de confiance. Je rajouterai au présent à changer la possibilité d'un futur a imaginer.
La question de la confiance se superpose egalement avec celle que l'on s'accorde soi même, ou plus exactement la conscience que l'on a de la confiance que les autres peuvent nous accorder. Aussi le fait que le seul mode de relation à peu près efficient dans le domaine des relations humaines me semble être le mode du "donnant/donnant", à relativiser avec tous les enjeux de pouvoir qui régissent ces relations humaines.
Ps : pour Petitagore (avec lequel je m'associe dans l'hommage) :
Re: La confiance
Cette situation semble être le mode par défaut de l'être humain, sans quoi la vie sociale est difficile; car lorsque deux inconnus sont face à face, il faut bien que l'un d'eux fasse le premier cas. Autrement, ils pourront rester indéfiniment face à face à tenter vainement de s'apprivoiser, de chercher à décrypter si l'autre est dans les dispositions requises pour communiquer. Bien sûr, l'information que l'on peut collecter sur l'autre avant d'ouvrir le dialogue est prise en compte aussi.Dans le deuxième cas, j'accorderais ma confiance si l'autre reconnaît comme je le fais moi même avec lui mon existence.
Le premier cas me semble requérir une confiance en soi considérable, car il faut, en quelque sorte, faire confiance pour deux: pour soi, et pour le monde. Quant au troisième, c'est un pis-aller (très courant néanmoins) si par "la loi, les règles" on entend : une loi extérieure à nous deux mais que l'autre, logiquement, ne devrait pas plus oser transgresser que moi. Si on entend par là les us et coutumes, on retombe peu ou prou dans le cas numéro deux: on doit logiquement s'attendre à ce que dans la rue, un interlocuteur soit "urbain", même s'il n'y a pas de flic pour le surveiller. Et si on estime le monde régi par la loi du plus fort, c'est encore une autre situation, car c'est la balance des forces entre les deux énergumènes en présence qui fait la loi.
Le traumatisme place dans cette dernière situation. On se résigne à constater que les interactions sont régies par des règles où nous sommes du mauvais côté du bâton.
Et là, c'est le drame !...Aussi le fait que le seul mode de relation à peu près efficient dans le domaine des relations humaines me semble être le mode du "donnant/donnant", à relativiser avec tous les enjeux de pouvoir qui régissent ces relations humaines.
Je préciserais l'idée du donnant-donnant par la nécessaire prise en compte de l'autre, non seulement comme un isolé, mais comme représentant d'un ou du corps social. D'un point de vue donnant-donnant, je n'ai aucun intérêt à essayer de renseigner un touriste allemand dans une rue de Rocamadour, car il est improbable que je retombe sur lui si un jour je me paume dans les rues de Hambourg. Mais si nous sommes nombreux à dépanner le Teuton en perdition, alors nous augmentons nos chances de bénéficier un jour d'une main secourable outre-Rhin, et ainsi de suite de loin en loin (Le lion et le rat). C'est une évidence, mais de plus en plus oubliée, chacun préférant se dégager de toute approche collective en croyant défendre ses intérêts personnels.
Invité- Invité
Re: La confiance
est-ce une obligation d'avoir confiance ?
je n'ai ni confiance en moi, ni en ma famille, ni en mes amis, jamais je n'ai confiance à 100% en quelqu'un.
Et je ne vois pas ce qu'il y a de si mal que cela.
(ps, je n'ai pas lu tout le fil de la discussion ! je mets juste mon avis perso !)
je n'ai ni confiance en moi, ni en ma famille, ni en mes amis, jamais je n'ai confiance à 100% en quelqu'un.
Et je ne vois pas ce qu'il y a de si mal que cela.
(ps, je n'ai pas lu tout le fil de la discussion ! je mets juste mon avis perso !)
Invité- Invité
Re: La confiance
Je n'aime pas l'idée de donnant/donnant. Je ne crois pas que le pouvoir régisse toutes les relations humaines, bien que je sache très bien où il intervient et pourquoi.
Rendre service à quelqu'un qu'on ne connaît pas, ça n'apporte rien de l'ordre de l'intérêt ou du pouvoir. Hier, un jeune homme m'a demandé si je pouvais envoyer un SMS pour lui, il avait perdu son portable, il était surpris de ma facilité à accepter. Je me suis vue lui tendre le mien, de portable, en me disant "tiens, je lui tends mon portable". D'ailleurs, il a préféré que j'envoie le SMS moi-même, ne sachant pas trop comment le bidule fonctionnait. Il était content, j'étais contente de lui rendre service, et j'ai reçu un bonjour de quelqu'un que je ne connais pas non plus. Je peux très bien imaginer le pire, et ne pas en tenir compte sur la foi de mon intuition. Ce qui ne veut pas dire que si quelque chose me semble bizarre ou clocher, je vais passer outre ; je redeviens prudente.
Je me surprends des fois à ne pas obéir à ce qui serait la plus élémentaire prudence, si je devais croire que le monde n'est que violence, mensonge, et tromperie. Et j'aurais pu y croire, si j'étais restée sur quelques mauvaises expériences qui auraient pu très mal tourner (et dont je me suis sortie car je sais que le pire existe, et que dans ces cas-là, il faut réfléchir et agir pour se sortir des mauvais pas avant toute autre considération).
La confiance n'est pas obligatoire, ne pas faire confiance n'est pas un défaut. Mais je trouve que ne pas se méfier de tout, tout le temps, ni de tout le monde, ça allège pas mal le quotidien. Ce qui ne veut pas dire être naïf, ni tout dire, ni tout donner. C'est vraiment pour moi une question de personnes, et de circonstances. Je choisis ce que je veux dire, ce que je veux partager, il n'y a aucune obligation.
La culpabilité de la victime, ou la honte de s'être trompé, de ne pas avoir été le plus malin, le plus fort, ça se sont des fléaux. Ce sont des réactions normales, mais le plus difficile est de sortir de ces sentiments ; et malheureusement, la peur de se faire avoir vient aussi de cette idée que si on est malin, et fort, on ne se fait pas avoir. Si on se fait avoir, si on est agressé sans pouvoir se défendre, on est faible, con, donc l'autre, le soi-disant plus fort a le droit de tout se permettre.
Et cette si cette idée est pas mal véhiculée, elle sous-entend aussi que les seule valeurs sont la force et la capacité à flouer l'autre, et qu'en plus ce serait le summum de l'humour. Pure vanité, bêtise insondable.
Rendre service à quelqu'un qu'on ne connaît pas, ça n'apporte rien de l'ordre de l'intérêt ou du pouvoir. Hier, un jeune homme m'a demandé si je pouvais envoyer un SMS pour lui, il avait perdu son portable, il était surpris de ma facilité à accepter. Je me suis vue lui tendre le mien, de portable, en me disant "tiens, je lui tends mon portable". D'ailleurs, il a préféré que j'envoie le SMS moi-même, ne sachant pas trop comment le bidule fonctionnait. Il était content, j'étais contente de lui rendre service, et j'ai reçu un bonjour de quelqu'un que je ne connais pas non plus. Je peux très bien imaginer le pire, et ne pas en tenir compte sur la foi de mon intuition. Ce qui ne veut pas dire que si quelque chose me semble bizarre ou clocher, je vais passer outre ; je redeviens prudente.
Je me surprends des fois à ne pas obéir à ce qui serait la plus élémentaire prudence, si je devais croire que le monde n'est que violence, mensonge, et tromperie. Et j'aurais pu y croire, si j'étais restée sur quelques mauvaises expériences qui auraient pu très mal tourner (et dont je me suis sortie car je sais que le pire existe, et que dans ces cas-là, il faut réfléchir et agir pour se sortir des mauvais pas avant toute autre considération).
La confiance n'est pas obligatoire, ne pas faire confiance n'est pas un défaut. Mais je trouve que ne pas se méfier de tout, tout le temps, ni de tout le monde, ça allège pas mal le quotidien. Ce qui ne veut pas dire être naïf, ni tout dire, ni tout donner. C'est vraiment pour moi une question de personnes, et de circonstances. Je choisis ce que je veux dire, ce que je veux partager, il n'y a aucune obligation.
La culpabilité de la victime, ou la honte de s'être trompé, de ne pas avoir été le plus malin, le plus fort, ça se sont des fléaux. Ce sont des réactions normales, mais le plus difficile est de sortir de ces sentiments ; et malheureusement, la peur de se faire avoir vient aussi de cette idée que si on est malin, et fort, on ne se fait pas avoir. Si on se fait avoir, si on est agressé sans pouvoir se défendre, on est faible, con, donc l'autre, le soi-disant plus fort a le droit de tout se permettre.
Et cette si cette idée est pas mal véhiculée, elle sous-entend aussi que les seule valeurs sont la force et la capacité à flouer l'autre, et qu'en plus ce serait le summum de l'humour. Pure vanité, bêtise insondable.
Invité- Invité
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