Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Je plussoie, Harpo
Et d'ailleurs, quand on rejette avec véhémence/violence quelque chose, en général, c'est parce que ça fait écho, un écho qui perturbe et qui a tendance à titiller nos certitudes (on se rejoint d'ailleurs pour l'explication de cette véhémence "Une défense automatique du mental, un réflexe de survie face a l'intrusion." Je ne l'aurai pas dit en ces termes, mais je trouve ton explication très parlante).
J'ai envie de citer un Z scientifique (et qui n'a pas pu s'empêcher, malgré tous ses vaillants efforts d'ouverture et de non jugement, de me mettre dans la petite boite de "littéraire" -à contrebalancer avec "scientifique", hein ?-) dont la phrase est très juste et très poétique, pour rebondir sur le terme de certitude "bon nombre de personnes sont ignorantes de l'étendue de leur ignorance". Je crois qu'il est là le problème avec la psycho, ça peut rapidement renverser pas mal de certitudes, et comme ça nous touche personnellement, c'est d'autant pire. Après tout, si une théorie issue d'une science dite "exacte", par exemple, s'avère erronée, on va se dire "bah, c'est mieux comme ça. C'est vrai que l'autre ne répondait pas à tout" (je sais pas pourquoi, mais je pense à la couleur d'une bulle de savon que les modèles de physique sur la propagation de l'onde lumineuse n'arrivaient pas à expliquer... jusqu'à ce que quelqu'un trouve et renverse les théories en place), on intègrera alors cette théorie et on passera à autre chose.
Par contre, la psycho, c'est le contraire. ça nous touche, je pourrais même dire qu'on baigne dedans (et le recul est assez difficile à prendre). Je suis sûre qu'on doit retrouver la même véhémence/violence dans les théories bancales de sciences dites "exactes", il doit y avoir le camp de ceux qui ne peuvent concevoir que les théories mises en place changent et ceux qui essaient de démolir ces théories et en perdent leur élémentaire courtoisie face au déferlement des vagues.
Pour conclure, je dirai que pour éviter de trop souffrir, je préfère ne pas avoir de certitudes (au delà de ce qui est évident comme "j'ai des mains, des pieds"... -pour caricaturer-), ou alors d'en avoir une seule : "la certitude de savoir que mes certitudes peuvent s'effondrer"
Et d'ailleurs, quand on rejette avec véhémence/violence quelque chose, en général, c'est parce que ça fait écho, un écho qui perturbe et qui a tendance à titiller nos certitudes (on se rejoint d'ailleurs pour l'explication de cette véhémence "Une défense automatique du mental, un réflexe de survie face a l'intrusion." Je ne l'aurai pas dit en ces termes, mais je trouve ton explication très parlante).
J'ai envie de citer un Z scientifique (et qui n'a pas pu s'empêcher, malgré tous ses vaillants efforts d'ouverture et de non jugement, de me mettre dans la petite boite de "littéraire" -à contrebalancer avec "scientifique", hein ?-) dont la phrase est très juste et très poétique, pour rebondir sur le terme de certitude "bon nombre de personnes sont ignorantes de l'étendue de leur ignorance". Je crois qu'il est là le problème avec la psycho, ça peut rapidement renverser pas mal de certitudes, et comme ça nous touche personnellement, c'est d'autant pire. Après tout, si une théorie issue d'une science dite "exacte", par exemple, s'avère erronée, on va se dire "bah, c'est mieux comme ça. C'est vrai que l'autre ne répondait pas à tout" (je sais pas pourquoi, mais je pense à la couleur d'une bulle de savon que les modèles de physique sur la propagation de l'onde lumineuse n'arrivaient pas à expliquer... jusqu'à ce que quelqu'un trouve et renverse les théories en place), on intègrera alors cette théorie et on passera à autre chose.
Par contre, la psycho, c'est le contraire. ça nous touche, je pourrais même dire qu'on baigne dedans (et le recul est assez difficile à prendre). Je suis sûre qu'on doit retrouver la même véhémence/violence dans les théories bancales de sciences dites "exactes", il doit y avoir le camp de ceux qui ne peuvent concevoir que les théories mises en place changent et ceux qui essaient de démolir ces théories et en perdent leur élémentaire courtoisie face au déferlement des vagues.
Pour conclure, je dirai que pour éviter de trop souffrir, je préfère ne pas avoir de certitudes (au delà de ce qui est évident comme "j'ai des mains, des pieds"... -pour caricaturer-), ou alors d'en avoir une seule : "la certitude de savoir que mes certitudes peuvent s'effondrer"
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
La vie est une dynamique, les certitudes sont des freins à cette dynamique. On en a besoin pour avancer (sinon, on pourrait en conclure que le doute c'est la vie ), mais vu que le chemin est tout sauf linéaire...
Je rajouterai également que la psycho est une grille de lecture parmi tant d'autres. La philo, les lettres, la poésie, la biologie, l'art, les sciences... rien à rejeter de facto, autant d'ouvertures sur la connaissance.
Je rajouterai également que la psycho est une grille de lecture parmi tant d'autres. La philo, les lettres, la poésie, la biologie, l'art, les sciences... rien à rejeter de facto, autant d'ouvertures sur la connaissance.
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Et le problème auquel sont des plus en plus confrontés les chercheurs est qu'ils sont en train de se rendre compte qu'il n'étudient pas la ou une réalité, mais seulement l'information qu'elle nous renvoie. C'est particulièrement flagrant à l'échelle quantique. Le savoir est forcément dépendant du contexte. Il dépend de celui qui sait et de ce qui lui permet de capter l'information.Audace a écrit:Tout ça pour dire qu'il existe un savoir "universel" que les sciences tentent de trouver et de modéliser
Si on reste sur l'idée que le monde est ce qu'on en perçoit, je ne suis pas convaincu...Audace a écrit:nous vivons dans le même monde
Moi non plus, je n'ai pas réussi. J'exerce un profession qui fait envie, que j'apprécie parce qu'elle a de bons côtés (s'il n'y avait pas d'adultes dans les écoles, ça serait merveilleux...). Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, pour moi c'est un échec...Audace a écrit:@Boitachat, j'aurai bien aimé avoir un vrai métier, comme toi, mais je n'ai pas réussi dans cette entreprise.
Plutôt que de hasard, il faudrait parler de concours de circonstances... D'autant que l'existence même du hasard est discutable. Mais aucun doute quant au fait que l'inconscient doit avoir une bonne part de responsabilité
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@Harpo, je suis d'accord avec les certitudes. Elles sont un point d’appui pour comprendre le monde et prendre du recul avec lui. Il ne faut juste ne pas trop s'enfermer dedans.
Et, oui ! tout est bon à prendre quand il s'agit d'apprendre, justement^^
@Boitachat, ton com sur la science me rappelle mon premier cours de chimie sur l'atome (au collège) -ce qui n'apporte rien à la suite de mon com, en fait -. Les scientifiques ont voulu savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, ils ont dû le "figer" pour le "disséquer". Mais l'atome est atome quand il est en mouvement, le figer enlève sa raison d'être un atome... Il y a un non sens. D'ailleurs, en parlant de physique quantique, je m'étais superficiellement intéressée au sujet (je me sens obligée de préciser "superficiellement" même si ce que j'ai appris n'est pas superficiel...) et on m'avait dit quelque chose que j'avais eu du mal à comprendre, à savoir que pour se représenter certains concepts, il fallait considérer des postulats "faux".
Concernant mon commentaire "nous vivons dans le même monde" sous entendu "sur Terre" et donc sous-sous entendu, similaire en terme d'évolution (les différentes ères de la Terre, l'apparition de la vie pour arriver à l'Homme)
Concernant ton métier, j'aurai dû dire, avoir un métier, tout court. Le terme "vrai" fait référence au fait qu'être enseignant est un "beau métier" de mon point de vue. Autant tu te sens en échec de ce métier là (ce que je comprends maintenant que j'ai lu ta prez) autant pour moi, je me sens en échec de ne pas avoir été capable d'avoir un métier. Je ne suis pas écrivain car selon moi, on ne peut-être écrivain qu'à partir du moment où, 1 en est publié et 2 on peut en vivre, ce qui n'est ni l'un, ni l'autre pour moi.
On se rejoint sur la notion de hasard. On pourrait croire à du hasard, au prime abord car ça donne l'impression de nous tomber dessus, mais avec un peu de recul, on réalise que c'était prémédité ou qu'on "tendait" à vivre cela.
Et, oui ! tout est bon à prendre quand il s'agit d'apprendre, justement^^
@Boitachat, ton com sur la science me rappelle mon premier cours de chimie sur l'atome (au collège) -ce qui n'apporte rien à la suite de mon com, en fait -. Les scientifiques ont voulu savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, ils ont dû le "figer" pour le "disséquer". Mais l'atome est atome quand il est en mouvement, le figer enlève sa raison d'être un atome... Il y a un non sens. D'ailleurs, en parlant de physique quantique, je m'étais superficiellement intéressée au sujet (je me sens obligée de préciser "superficiellement" même si ce que j'ai appris n'est pas superficiel...) et on m'avait dit quelque chose que j'avais eu du mal à comprendre, à savoir que pour se représenter certains concepts, il fallait considérer des postulats "faux".
Concernant mon commentaire "nous vivons dans le même monde" sous entendu "sur Terre" et donc sous-sous entendu, similaire en terme d'évolution (les différentes ères de la Terre, l'apparition de la vie pour arriver à l'Homme)
Concernant ton métier, j'aurai dû dire, avoir un métier, tout court. Le terme "vrai" fait référence au fait qu'être enseignant est un "beau métier" de mon point de vue. Autant tu te sens en échec de ce métier là (ce que je comprends maintenant que j'ai lu ta prez) autant pour moi, je me sens en échec de ne pas avoir été capable d'avoir un métier. Je ne suis pas écrivain car selon moi, on ne peut-être écrivain qu'à partir du moment où, 1 en est publié et 2 on peut en vivre, ce qui n'est ni l'un, ni l'autre pour moi.
On se rejoint sur la notion de hasard. On pourrait croire à du hasard, au prime abord car ça donne l'impression de nous tomber dessus, mais avec un peu de recul, on réalise que c'était prémédité ou qu'on "tendait" à vivre cela.
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:15, édité 1 fois (Raison : ailleurs)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Ces histoires de sous-catégorie, c'est un jeu, ne te formalise pas trop Licorne à zébrures. C'est juste de la sociologie de comptoir de forum . Suffit de lire, et de voir la véhémence incroyable de pas mal de gens ici sur la question de la psy. Ça m'amuse de faire remonter quelques sous-catégories, et ce n'est vraiment pas difficile à faire. Disons que je fais un peu de provoc, gentiment. Surtout que là je réagissais surtout aux mots d'Audace hein.
Après, je poserai volontiers la question suivante : quand on est catalogué ainsi (et je n'aime pas du tout cela à titre personnel, je te rassure), n'est-ce pas justement parce que l'on est "étiquetable"? Et si je parlais de tendance, cela passerait mieux ?
Après, je poserai volontiers la question suivante : quand on est catalogué ainsi (et je n'aime pas du tout cela à titre personnel, je te rassure), n'est-ce pas justement parce que l'on est "étiquetable"? Et si je parlais de tendance, cela passerait mieux ?
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@Licorne. Comme tu insistes lourdement sur mon côté non téméraire, je suis allée voir plus en profondeur cette définition. Le plus drôle, c'est que la définition brute est vraie tout autant que l'ironie d'associer ce terme à l'audace (ou le courage, pour le versant ironique ) Oui, je n'agis pas souvent de manière inconsidérée et oui, je m’autocensure excessivement pour ne point offenser.
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
?
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:17, édité 1 fois (Raison : c'était pas ici)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Bah oui, même si je préfère la version grouchiste du self made man : "partir de rien, et arriver à rien, mais tout seul !"
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
)
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:18, édité 1 fois (Raison : superflu)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:19, édité 1 fois (Raison : a cote de la plaque)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
OMG, tu m'en fais perdre mon latin que je n'ai même pas étudié, en plus. Pinaise, associer autocritique et milieu gauchiste, pour moi qui n'aime pas la politique, en 1er ou 2nd degré ou 5eme, je n'arrive pas à voir le rapport, je nage dans la mouise ! Bravo, c'est du propre !
Pour le dicco, c'est drôle que tu dises ça, car je suis une feignasse du dicco mais, et particulièrement sur le net, je fais le -grand- effort de le sortir manière de faire les choses tout bien comme il faut (un peu comme quand j'ai répondu à l'un de tes posts tout bien comme il fallait, point par point, en faisant l'effort immense de te quoter, et tout ça pour quoi ? Hein ? Euh, j'imagine que c'est parce que j'en avais envie)
Pas mal pour l’anecdote du singe ;)Par contre, tu peux éditer tes posts plutôt que d'en faire qui se suivent (à moins que tu veuilles booster ton nombre de messages ? )
Pour le dicco, c'est drôle que tu dises ça, car je suis une feignasse du dicco mais, et particulièrement sur le net, je fais le -grand- effort de le sortir manière de faire les choses tout bien comme il faut (un peu comme quand j'ai répondu à l'un de tes posts tout bien comme il fallait, point par point, en faisant l'effort immense de te quoter, et tout ça pour quoi ? Hein ? Euh, j'imagine que c'est parce que j'en avais envie)
Pas mal pour l’anecdote du singe ;)Par contre, tu peux éditer tes posts plutôt que d'en faire qui se suivent (à moins que tu veuilles booster ton nombre de messages ? )
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
!
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:09, édité 2 fois (Raison : remords)
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@Audace
Je précise quand même que je parle du statut d'écrivain. Je n'ai rien contre le fait de se considérer comme écrivain à partir du moment où on est au clair avec le terme, pas juste parce qu'on a écrit deux ou trois phrases rigolotes avec plein de fautes dans un blog.
Voilà, tout est dit... Mais ça reste vrai à d'autres échelles, même si ce n'est pas aussi évident. Pour faire des sciences (dures, molles, liquides, sociales ou tout ce qu'on veut) on ne peut pas ne pas tenir compte du fait qu'on étudie avant tout de l'information Pour la comparaison avec le prof de chimie, je suis quand même un peu vexé... (mais j'ai pleuré toute la nuit et maintenant ça va mieux.)Les scientifiques ont voulu savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, ils ont dû le "figer" pour le "disséquer"
À cette échelle, je comprends mieux ce que tu voulais dire. Merci d'avoir précisé !
Concernant mon commentaire "nous vivons dans le même monde" sous entendu "sur Terre" et donc sous-sous entendu, similaire en terme d'évolution (les différentes ères de la Terre, l'apparition de la vie pour arriver à l'Homme)
Si la première condition peut suffire pour l'être vraiment, la seconde est en effet nécessaire pour en faire un métier.on ne peut-être écrivain qu'à partir du moment où, 1 en est publié et 2 on peut en vivre
Je précise quand même que je parle du statut d'écrivain. Je n'ai rien contre le fait de se considérer comme écrivain à partir du moment où on est au clair avec le terme, pas juste parce qu'on a écrit deux ou trois phrases rigolotes avec plein de fautes dans un blog.
Certains parlent de destin. Peut-être qu'on pourrait plutôt appeler ça "l'inconscient directeur"...on réalise que c'était prémédité ou qu'on "tendait" à vivre cela.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
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Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@Licorne, il est clair que tu aimes dire des choses sujettes à débats :lol!:Je ne rentrerai pas dans de jeu là pour cette fois car je compte consacrer le peu de temps qu'il m'est imparti aujourd'hui à une grande introspection/bilan/recul pour tenter d'apaiser la tempête de mes pensées suite à ma prise de conscience que mon impression de différence depuis fort longtemps trouvait peut-être une explication dans une certaine zébritude (en voilà une belle et longue phrase sans ponctuation, je ne me reconnais point )
@Boitachat, je ne te visais point pour la chimie, je pensais réellement à mon prof de chimie, au collège, homme passionné et de la très vieille école qui pensait que la restitution de la connaissance ne pouvait se faire qu'en par cœur, à la virgule près de son cours(véridique, une virgule oublié, 0,5 point en moins @_@). La méthode n'a pas été très concluante vue que je ne me souviens que de ça.
@Boitachat, je ne te visais point pour la chimie, je pensais réellement à mon prof de chimie, au collège, homme passionné et de la très vieille école qui pensait que la restitution de la connaissance ne pouvait se faire qu'en par cœur, à la virgule près de son cours(véridique, une virgule oublié, 0,5 point en moins @_@). La méthode n'a pas été très concluante vue que je ne me souviens que de ça.
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Merci de ta sollicitude^^ J'avance, j'avance et peut-être qu'à la fin, j'arriverai à voir le zèbre qui est en moi sans avoir besoin de passer un test. Ce qui est certain, c'est que j'ai décelé de façon nette, certaines zébrures et pas mal de blessures s'y associant.
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Et au-dessus du tigre, il y a Jean-Mickey !!Darth Tiger KΛLŤĤŲ a écrit:Et un jour tu découvriras qu'au dessus du zèbre, il y a le tigre !Audace a écrit:
@Darth Tiger KΛLŤĤŲ, merci de la précision. Dans la mesure où, à mon sens, je ne brille pas particulièrement, j'ai ce sentiment d'être une intruse et donc je prends bien soin de rester à ma place de simple mortelle (c'est à prendre au second degré, hein ?). J'espère que je me plairai ici et que j'apprendrai à me connaitre mieux et à vous connaître mieux aussi
Jean-Mickey THQI- Messages : 18
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : DANS TON CUL LOL
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
C'est beau ce que tu dis Jean-mi, ça me donne envie de pleurer. Et d'ailleurs, ta localisation est très belle aussi. Bienvenue sur le forum, puisses-tu t'y faire des amis qui te ressemblent -ou pas-
EDIT : Nop Licorne, j'ai sorti ça de mon petit cerveau. Alors bravo à moi à défaut de félicitations, donc :p
EDIT : Nop Licorne, j'ai sorti ça de mon petit cerveau. Alors bravo à moi à défaut de félicitations, donc :p
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Merci beaucoup !!! Jean-Mickey essaie de s'adapter au forum, c'est tout nouveau pour lui, mais Jean-Mickey sent qu'il va vivre de REELLES aventures humaines, tu vois ou quoi ? Fais gaffe.Audace a écrit:C'est beau ce que tu dis Jean-mi, ça me donne envie de pleurer. Et d'ailleurs, ta localisation est très belle aussi. Bienvenue sur le forum, puisses-tu t'y faire des amis qui te ressemblent -ou pas-
Jean-Mickey THQI- Messages : 18
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : DANS TON CUL LOL
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Jean-mi verra bien alors, comment il est accueilli sur le fofo, la patience est une vertu
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Audace a écrit:Jean-mi verra bien alors, comment il est accueilli sur le fofo, la patience est une vertu
Jean-Mickey THQI- Messages : 18
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : DANS TON CUL LOL
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Et je réalise que Jean-mi est un peu à pseudo multiple aussi, si j'en crois une certaine prez. Comme quoi, les apparences sont trompeuses (enfin, le nombre de messages ou la date d'inscription).
Puisses-tu déconner en ces lieux, alors
Puisses-tu déconner en ces lieux, alors
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
CIAO!
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Merci pour ces jolis pseudos, Licornes^^
Alors, bilan introspectif : pensées tourbillonnantes, certes, mais au moins, j'ai pu poser les choses. Car, arrêter sa pensée, ou du moins l'écrire, permet de mettre en mots ce que notre cerveau enfiévré n'est pas capable de faire (enfin, pas le mien en tout cas). Voici donc ma méthode qui m'a permise de réaliser que tout n'était pas qu'échec, que même si mes réussites ne rentraient pas dans le moule -dans ce que la société attendait de moi- elles n'en restaient pas moins des réussites à mes yeux.
Je crois que le plus difficile (pour moi, hein ?), c'est de faire ce que j'ai envie de faire sans culpabiliser de pouvoir le faire. Car ce que je veux faire ne correspond pas à ce que les "gens" font en général. Et bon sang, qu'est-ce que ça me prend la tête de ne pas avoir les mêmes aspirations que tout le monde ! Qu'est-ce que ça me prend la tête de me prendre la tête et du coup, de piétiner -ou le concept du sur-place-.
Quand on me pose la question, lors d'une première rencontre : Vous faites quoi dans la vie ? Je respire un bon coup avant de répondre une vérité détournée. J'omets systématiquement de parler de mon "travail" d'écriture. Il m'est arrivé de le dire, mais face à diverses réactions, je préfère garder le silence. Alors que pourtant, c'est cela qui m'anime, qui me donne le sentiment d'exister (je ne parle des enfants, du couple, de la famille ou des amis, je parle de faire une chose qui ne concerne que moi). Mais qu'il m'est difficile d'assumer cela, qu'il m'est difficile de garder le cap. On dirait qu'à la moindre adversité (souvent lié au jugement des autres), je m'effondre comme un château de carte, mettant en suspend mon beau projet. Au moindre doute, je n'arrive pas à avancer. C'est long, c'est désespéramment long.
Que je suis longue à suivre mon rêve, que je piétine à le suivre alors qu'il me suffirait tout simplement de l'accepter, de l'assumer et d'emmerder le monde (désolée pour la fin de ma phrase, mais je n'arrive pas à l'exprimer de façon "jolie").
Je ne sais toujours pas si je suis zèbre, ce que je sais, par contre, c'est que mes questionnements sur une éventuelle douance m'ont apportée plusieurs choses : commencer par me pardonner de ne pas avoir eu une réussite exemplaire comme celle qu'on attendait de moi au vue de mes "capacités" (la phrase que j'ai entendue toute mon enfance et adolescence était "elle a des capacités mais elle est trop feignante pour les utiliser" phrase au combien destructrice. Dès que je l'entendais, une angoisse me plombait le ventre et me laissait paralysée face à un gouffre sans nom, car la vérité, c'est que je ne comprenais pas cette phrase). Commencer par me pardonner d'avoir choisi le chemin chaotique et incertain de l'écriture comme projet professionnel.
Ah, se pardonner soi-même, c'est facile à dire, mais difficile à faire. Quand on a passé des années à se trouver lamentable d’inaction, difficile d'avoir l'impression qu'on vaut quelque chose et ce même si on a quand même réussi à obtenir des diplômes pour lesquels on a fourni un effort relatif.
Je réalise que je vaux quelque chose, que je ne suis pas en train de rêver ma vie, mais que je la vis. Je réalise que cela fait de nombreuses années que je me dénigre, que j'ai fini par donner raison aux autres, d'où l'impression que j'ai d'être prisonnière de moi même. Il est terrible de se sentir quelqu'un mais de ne rien voir concrètement qui pourrait nous le confirmer. Je pense que je me suis trompée, tout ce temps. Je cherchais une confirmation de ma "lumière" avec des critères majoritairement acceptés, d'où mon profond besoin de reconnaissance, mais je me trompais. Ma lumière n'est peut-être pas une lumière pour la plupart des gens. Pour la plupart des gens, elle est peut-être même inutile ou sans intérêt, alors comment pourraient-ils reconnaître ce qu'ils jugent sans intérêt ?
Voilà où j'en suis, donc. Je ne sais même pas si quelqu'un lira mes mots (et toujours le sentiment de faire les choses en vain...), mais j'espère que oui. Et j'espère aussi que ça fera écho chez quelqu'un. Car je pense que le plus difficile, c'est l'impression d'être seule à se démener contre ses démons.
Alors, bilan introspectif : pensées tourbillonnantes, certes, mais au moins, j'ai pu poser les choses. Car, arrêter sa pensée, ou du moins l'écrire, permet de mettre en mots ce que notre cerveau enfiévré n'est pas capable de faire (enfin, pas le mien en tout cas). Voici donc ma méthode qui m'a permise de réaliser que tout n'était pas qu'échec, que même si mes réussites ne rentraient pas dans le moule -dans ce que la société attendait de moi- elles n'en restaient pas moins des réussites à mes yeux.
Je crois que le plus difficile (pour moi, hein ?), c'est de faire ce que j'ai envie de faire sans culpabiliser de pouvoir le faire. Car ce que je veux faire ne correspond pas à ce que les "gens" font en général. Et bon sang, qu'est-ce que ça me prend la tête de ne pas avoir les mêmes aspirations que tout le monde ! Qu'est-ce que ça me prend la tête de me prendre la tête et du coup, de piétiner -ou le concept du sur-place-.
Quand on me pose la question, lors d'une première rencontre : Vous faites quoi dans la vie ? Je respire un bon coup avant de répondre une vérité détournée. J'omets systématiquement de parler de mon "travail" d'écriture. Il m'est arrivé de le dire, mais face à diverses réactions, je préfère garder le silence. Alors que pourtant, c'est cela qui m'anime, qui me donne le sentiment d'exister (je ne parle des enfants, du couple, de la famille ou des amis, je parle de faire une chose qui ne concerne que moi). Mais qu'il m'est difficile d'assumer cela, qu'il m'est difficile de garder le cap. On dirait qu'à la moindre adversité (souvent lié au jugement des autres), je m'effondre comme un château de carte, mettant en suspend mon beau projet. Au moindre doute, je n'arrive pas à avancer. C'est long, c'est désespéramment long.
Que je suis longue à suivre mon rêve, que je piétine à le suivre alors qu'il me suffirait tout simplement de l'accepter, de l'assumer et d'emmerder le monde (désolée pour la fin de ma phrase, mais je n'arrive pas à l'exprimer de façon "jolie").
Je ne sais toujours pas si je suis zèbre, ce que je sais, par contre, c'est que mes questionnements sur une éventuelle douance m'ont apportée plusieurs choses : commencer par me pardonner de ne pas avoir eu une réussite exemplaire comme celle qu'on attendait de moi au vue de mes "capacités" (la phrase que j'ai entendue toute mon enfance et adolescence était "elle a des capacités mais elle est trop feignante pour les utiliser" phrase au combien destructrice. Dès que je l'entendais, une angoisse me plombait le ventre et me laissait paralysée face à un gouffre sans nom, car la vérité, c'est que je ne comprenais pas cette phrase). Commencer par me pardonner d'avoir choisi le chemin chaotique et incertain de l'écriture comme projet professionnel.
Ah, se pardonner soi-même, c'est facile à dire, mais difficile à faire. Quand on a passé des années à se trouver lamentable d’inaction, difficile d'avoir l'impression qu'on vaut quelque chose et ce même si on a quand même réussi à obtenir des diplômes pour lesquels on a fourni un effort relatif.
Je réalise que je vaux quelque chose, que je ne suis pas en train de rêver ma vie, mais que je la vis. Je réalise que cela fait de nombreuses années que je me dénigre, que j'ai fini par donner raison aux autres, d'où l'impression que j'ai d'être prisonnière de moi même. Il est terrible de se sentir quelqu'un mais de ne rien voir concrètement qui pourrait nous le confirmer. Je pense que je me suis trompée, tout ce temps. Je cherchais une confirmation de ma "lumière" avec des critères majoritairement acceptés, d'où mon profond besoin de reconnaissance, mais je me trompais. Ma lumière n'est peut-être pas une lumière pour la plupart des gens. Pour la plupart des gens, elle est peut-être même inutile ou sans intérêt, alors comment pourraient-ils reconnaître ce qu'ils jugent sans intérêt ?
Voilà où j'en suis, donc. Je ne sais même pas si quelqu'un lira mes mots (et toujours le sentiment de faire les choses en vain...), mais j'espère que oui. Et j'espère aussi que ça fera écho chez quelqu'un. Car je pense que le plus difficile, c'est l'impression d'être seule à se démener contre ses démons.
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
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Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:12, édité 1 fois (Raison : aquoibon)
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Merci Licorne de tes encouragements^^ Et bonne nuit, tu en auras besoin avec les petits enfants (quoique, tout dépend si petits enfants petits ou grands, ou pas )
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:13, édité 1 fois (Raison : famille)
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Qwaaa...licorne à zébrures a écrit: Je bosse, moi, contrairement à tous ces feignasses du forum! CIAO!
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Carrémentlicorne à zébrures a écrit:Tu veux dire que tu en fais partie, mais que tu assumes?
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
)
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:06, édité 2 fois
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Bon les enfants, c'est pas un peu fini de flooder ma prez ? Allez jouer ailleurs
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
licorne à zébrures a écrit:
J'ai failli te remercier de m'encourager à te remercier ... mais je ne le ferai pas. Tu patienteras encore un peu? Je bosse, moi, contrairement à tous ces feignasses du forum! CIAO!
Et pour continuer dans les remerciements, je te remercie d'avoir voulu me remercier quand je t'ai remercié de m'encourager mais plus sérieusement, merci d'avoir commenté et soutenu mes épanchements, tu es bien le seul^^
Concernant ma famille, autant je suis très expansive concernant mon cheminement intérieur, autant je préfère rester discrète concernant ma vie familiale. Pas que je ne te fasse pas confiance, mais ce topic pouvant être lu par tout le monde y compris les visiteurs, je n'ai pas envie d'en parler ici. Bon, après, tout le monde se fiche bien de ma vie, mais bon, c'est comme ça
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
)
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:06, édité 1 fois
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Merci merci
Le mp ne me dérange pas, je te rassure tout de suite^^
Alors, pour continuer l'introspection, je suis dans une nouvelle phase : sentiment de décalage le retour, mais avec les zèbres cette fois. Je suis en train de lire le livre Monique de Kermadec et bon sang, que ce me livre me parle sans me parler, c'est assez frustrant! Comment dire, les questionnements, je les ai eu, mais il y a longtemps, j'ai laissé tomber certaines choses que je jugeais inutiles, comme le perfectionnisme, le replis sur moi, et autres. Je me suis toujours senti différente et j'ai accepté cette différence sans qu'elle soit un drame. C'est pas facile à vivre au quotidien car je ne peux jamais vraiment aller au fond des choses comme je voudrai, mais ce n'est pas grave, l'écriture m'aide à combler cette frustration. Du coup, je ne me retrouve plus dans les différents cas dont elle parle car ce n'est plus d’actualité pour moi. A la limite, la seule chose qui me parle et qui fait écho, c'est l'enfance. Il y a autre chose qui me parle aussi, c'est la lucidité. Mais ça aussi, je l'ai accepté.
Au jour d'aujourd'hui, je ne me sens pas zèbre, je pense que si je passe le test, ça me montrera un score au dessus de la norme, mais sans plus. J'ai lu que la douance ne voulait pas dire "être ouvert d'esprit" sous entendu, ce n'est pas ça que le test peut m'être en évidence, ni le fait d'être capable ou non de poser sur soi même et sur les autres un regard objectif. Ou la capacité de se remettre en question et d"inventer des stratégies pour évoluer, ou la capacité d'accepter facilement la réalité, quelle qu'elle soit. Et pourtant, ce sont ces choses là qui font de moi une personne à part, ces choses là qui sont, aux yeux de beaucoup, soit des absurdité, soit des gouffres d'incompréhension, soit sans intérêt. Si le QI montrait ce genre de chose, je pourrais dire que je suis surdouée, mais le QI ne calcule pas ça, donc je ne peux pas objectivement me ressentir surdouée. Mes aptitudes ne s'expriment pas en terme cognitifs, donc voilà, je me démarque des autres pour certaines choses, mais cela ne rentre pas dans le cadre de la douance.
Bref bref, on verra bien comment tout ça évolue car je n'ai pas lu complètement le livre...
Le mp ne me dérange pas, je te rassure tout de suite^^
Alors, pour continuer l'introspection, je suis dans une nouvelle phase : sentiment de décalage le retour, mais avec les zèbres cette fois. Je suis en train de lire le livre Monique de Kermadec et bon sang, que ce me livre me parle sans me parler, c'est assez frustrant! Comment dire, les questionnements, je les ai eu, mais il y a longtemps, j'ai laissé tomber certaines choses que je jugeais inutiles, comme le perfectionnisme, le replis sur moi, et autres. Je me suis toujours senti différente et j'ai accepté cette différence sans qu'elle soit un drame. C'est pas facile à vivre au quotidien car je ne peux jamais vraiment aller au fond des choses comme je voudrai, mais ce n'est pas grave, l'écriture m'aide à combler cette frustration. Du coup, je ne me retrouve plus dans les différents cas dont elle parle car ce n'est plus d’actualité pour moi. A la limite, la seule chose qui me parle et qui fait écho, c'est l'enfance. Il y a autre chose qui me parle aussi, c'est la lucidité. Mais ça aussi, je l'ai accepté.
Au jour d'aujourd'hui, je ne me sens pas zèbre, je pense que si je passe le test, ça me montrera un score au dessus de la norme, mais sans plus. J'ai lu que la douance ne voulait pas dire "être ouvert d'esprit" sous entendu, ce n'est pas ça que le test peut m'être en évidence, ni le fait d'être capable ou non de poser sur soi même et sur les autres un regard objectif. Ou la capacité de se remettre en question et d"inventer des stratégies pour évoluer, ou la capacité d'accepter facilement la réalité, quelle qu'elle soit. Et pourtant, ce sont ces choses là qui font de moi une personne à part, ces choses là qui sont, aux yeux de beaucoup, soit des absurdité, soit des gouffres d'incompréhension, soit sans intérêt. Si le QI montrait ce genre de chose, je pourrais dire que je suis surdouée, mais le QI ne calcule pas ça, donc je ne peux pas objectivement me ressentir surdouée. Mes aptitudes ne s'expriment pas en terme cognitifs, donc voilà, je me démarque des autres pour certaines choses, mais cela ne rentre pas dans le cadre de la douance.
Bref bref, on verra bien comment tout ça évolue car je n'ai pas lu complètement le livre...
Audace- Messages : 155
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
?
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:07, édité 1 fois
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Le test de QI donne un chiffre, et un décalage avec les autres, lié au constat statistique, une "appartenance" à 2,5 % de la population, ou plus, ou moins.. C'est surtout à mes yeux un "potentiel à"...
Ce que l'on est vraiment, sa capacité à être "centré", et son niveau de développement personnel, sa faculté à réfléchir sur soi, à prendre des décisions, à évoluer, c'est autre chose. On pourrait penser que les capacités cognitives, l'intelligence personnelle, sont des atouts pour mieux vivre, mais ce forum nous démontre souvent le contraire, ce fameux "trop intelligent pour être heureux".
Je pense de plus en plus que ce sentiment d'appartenance à un groupe "Z" est important pour beaucoup, comme une consolation, un pansement sur une plaie. Mais c'est tout autant une illusion. Là n'est pas l'essentiel.
L'essentiel serait plus proche de cela :
Ce que l'on est vraiment, sa capacité à être "centré", et son niveau de développement personnel, sa faculté à réfléchir sur soi, à prendre des décisions, à évoluer, c'est autre chose. On pourrait penser que les capacités cognitives, l'intelligence personnelle, sont des atouts pour mieux vivre, mais ce forum nous démontre souvent le contraire, ce fameux "trop intelligent pour être heureux".
Je pense de plus en plus que ce sentiment d'appartenance à un groupe "Z" est important pour beaucoup, comme une consolation, un pansement sur une plaie. Mais c'est tout autant une illusion. Là n'est pas l'essentiel.
L'essentiel serait plus proche de cela :
Audace a écrit:Je me suis toujours senti différente et j'ai accepté cette différence sans qu'elle soit un drame. C'est pas facile à vivre au quotidien car je ne peux jamais vraiment aller au fond des choses comme je voudrai, mais ce n'est pas grave, l'écriture m'aide à combler cette frustration.
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
+++++++Harpo a écrit:Je pense de plus en plus que ce sentiment d'appartenance à un groupe "Z" est important pour beaucoup, comme une consolation, un pansement sur une plaie. Mais c'est tout autant une illusion. Là n'est pas l'essentiel.
L'essentiel serait plus proche de cela :Audace a écrit:Je me suis toujours senti différente et j'ai accepté cette différence sans qu'elle soit un drame. C'est pas facile à vivre au quotidien car je ne peux jamais vraiment aller au fond des choses comme je voudrai, mais ce n'est pas grave, l'écriture m'aide à combler cette frustration.
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@ Licorne, non, pas à côté de la plaque. Dans ce que je lis (et comprends), c'est que tu te sens bien dans cette marginalisation, justement et que tu n'as pas envie de perdre ton temps à t'angoisser pour ta différence, j'ai bien compris ?
@ Harpo, oui, je réalise aussi que ce qui fait ma différence n'est pas à mettre dans la boite des capacités cognitives. Et je me dis que même si le test du QI décrétait que j'étais zèbre, je me demande s'il m'aiderait à avancer plus que je n'avance maintenant. Comment dire, la question d'un éventuelle douance a agit sur moi comme un électrochoc et m'a permise de comprendre beaucoup de choses sur moi même -c'est assez paradoxal en fait, d'un côté je ne me sens pas zèbre, mais de l'autre, les outils qu'on donne aux "zèbres" pour aller de l'avant et pour se comprendre fonctionnent très bien sur moi-...
Après, la notion d'appartenance à un groupe, je pense qu'elle est inhérente à l'espèce humaine, un besoin de se retrouver avec ceux qu'on estime comme nos semblables. Après, l'essentiel étant de ne pas être enfermé dans ce groupe, de pouvoir aller dans d'autres groupes. L'illusion dont tu parles, j’appellerai plutôt ça "un moyen d'accepter la réalité ou un moyen de faire avec la réalité" car si tu vas par là, tout n'est qu'illusion, donc tout est réalité (bon, ça part philosophique là, et comme c'est une pensée flash, désolée de ne pas en avoir plus d'arguments)
Ce que je comprends dans vos coms et dans ta double citation, Fabuliotte, c'est que l'important est de trouver le moyen (son moyen personnel) de faire avec notre ou nos différences, et de ne pas vouloir trop entrer dans un groupe qui, en définitive, n'en est peut-être pas un, ou qui ne répondra pas à la globalité de notre être, mais ne fera qu'en éclairer une partie...
@ Harpo, oui, je réalise aussi que ce qui fait ma différence n'est pas à mettre dans la boite des capacités cognitives. Et je me dis que même si le test du QI décrétait que j'étais zèbre, je me demande s'il m'aiderait à avancer plus que je n'avance maintenant. Comment dire, la question d'un éventuelle douance a agit sur moi comme un électrochoc et m'a permise de comprendre beaucoup de choses sur moi même -c'est assez paradoxal en fait, d'un côté je ne me sens pas zèbre, mais de l'autre, les outils qu'on donne aux "zèbres" pour aller de l'avant et pour se comprendre fonctionnent très bien sur moi-...
Après, la notion d'appartenance à un groupe, je pense qu'elle est inhérente à l'espèce humaine, un besoin de se retrouver avec ceux qu'on estime comme nos semblables. Après, l'essentiel étant de ne pas être enfermé dans ce groupe, de pouvoir aller dans d'autres groupes. L'illusion dont tu parles, j’appellerai plutôt ça "un moyen d'accepter la réalité ou un moyen de faire avec la réalité" car si tu vas par là, tout n'est qu'illusion, donc tout est réalité (bon, ça part philosophique là, et comme c'est une pensée flash, désolée de ne pas en avoir plus d'arguments)
Ce que je comprends dans vos coms et dans ta double citation, Fabuliotte, c'est que l'important est de trouver le moyen (son moyen personnel) de faire avec notre ou nos différences, et de ne pas vouloir trop entrer dans un groupe qui, en définitive, n'en est peut-être pas un, ou qui ne répondra pas à la globalité de notre être, mais ne fera qu'en éclairer une partie...
Audace- Messages : 155
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Tu as le même avatar que Lanza !
Donc bienvenue.
Pour le reste je vois bien que le problème sous-jacent n'est pas tant zèbre/non zèbre que l'émouvant effort d'identification, que zèbres COMME non-zèbres sont voués à faire, et au-delà de cela, un effort d'individuation, comme dirait C.G.Jung. Cet aspect prime sur la question de la zébritude, qui est en quelque sorte une particularité seconde. Je crois qu'un non-zèbre accompli est sans doute plus inspiré qu'un zèbre qui ne sait pas où -qui - il - en- est. Faire le jour sur soi-même, c'est le challenge. On fonctionne si mal avec un étranger au quotidien !
Les philosophes sont des blagueurs: qu'on songe au fameux "connais-toi toi-même" et aux abîmes de perpléxité que cela entraîne. lol.
Donc bienvenue.
Pour le reste je vois bien que le problème sous-jacent n'est pas tant zèbre/non zèbre que l'émouvant effort d'identification, que zèbres COMME non-zèbres sont voués à faire, et au-delà de cela, un effort d'individuation, comme dirait C.G.Jung. Cet aspect prime sur la question de la zébritude, qui est en quelque sorte une particularité seconde. Je crois qu'un non-zèbre accompli est sans doute plus inspiré qu'un zèbre qui ne sait pas où -qui - il - en- est. Faire le jour sur soi-même, c'est le challenge. On fonctionne si mal avec un étranger au quotidien !
Les philosophes sont des blagueurs: qu'on songe au fameux "connais-toi toi-même" et aux abîmes de perpléxité que cela entraîne. lol.
Dernière édition par Fata Morgana le Sam 24 Aoû 2013 - 16:03, édité 1 fois (Raison : oubli impardonnable d'une majuscule)
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@ Fata Morgana, merci de ton accueil^^
J'ai regardé le fameux Lanza et de celui que j'ai vu, son avatar était "vue sur mer"
Oui, ce que tu expliques me parle beaucoup et j'adore cette phrase "on fonctionne si mal avec un étranger au quotidien"
Et je te rejoins sur les philosophes, mais pas pour le terme blagueur, ça j'ai du mal car moi et l'humour, ça fait 4,7... par contre, la notion "abîmes de perplexité" me parle bien. Je dirais même qu'ils y nagent ... et nous avec
J'ai regardé le fameux Lanza et de celui que j'ai vu, son avatar était "vue sur mer"
Oui, ce que tu expliques me parle beaucoup et j'adore cette phrase "on fonctionne si mal avec un étranger au quotidien"
Et je te rejoins sur les philosophes, mais pas pour le terme blagueur, ça j'ai du mal car moi et l'humour, ça fait 4,7... par contre, la notion "abîmes de perplexité" me parle bien. Je dirais même qu'ils y nagent ... et nous avec
Audace- Messages : 155
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Je me trompe: tu te vois certaines zébrures, mais pas pour tout ? Une seule solution, le wapiti !
Plaisanterie mise à part, le surdon est un ensemble de caractéristiques. Jusque là et sous réserve de découvertes probables à venir, C'est quelque chose qui est comme de l'ordre du "syndrome". Il faut toute une série de ces particularités pour conclure à un probable surdon.
Peut-être as-tu lu cela, peut être que non : http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php#caracteristiques_et_problematiques
Outre cette problématique particulière, c'est bien la PAIX qui est recherchée avec cette connaissance de soi-même. Comment s'accepter quand on ne se connait pas ? Or il y a de nombreux témoignages ici même qui démontrent que la confirmation d'un surdon n'a pas suffit à apporter cette paix. Sauf dans mon cas, mais moi je suis si bizarre que ça ne compte pas !
Plaisanterie mise à part, le surdon est un ensemble de caractéristiques. Jusque là et sous réserve de découvertes probables à venir, C'est quelque chose qui est comme de l'ordre du "syndrome". Il faut toute une série de ces particularités pour conclure à un probable surdon.
Peut-être as-tu lu cela, peut être que non : http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php#caracteristiques_et_problematiques
Outre cette problématique particulière, c'est bien la PAIX qui est recherchée avec cette connaissance de soi-même. Comment s'accepter quand on ne se connait pas ? Or il y a de nombreux témoignages ici même qui démontrent que la confirmation d'un surdon n'a pas suffit à apporter cette paix. Sauf dans mon cas, mais moi je suis si bizarre que ça ne compte pas !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
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Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Moui... enfin les IRM et autres confirment quand même...Les surdoués ont effectivement un cerveau qui agit et réagit plus que les autres. Ça on peut le voir en direct. Pas de tabou: les surdoués sont effectivement plus intelligents que les autres. Maintenant, si on fait le compte des avantages et inconvénients et si l'on prend l'adaptation comme critère, les choses seront plus floues. Mais le surdon est reconnu comme un plus, plus vite, plus fin, et plus souple mental OBSERVABLES. Après se pose le problème de la noophtonie. Est-elle justifiée ? Je ne le pense pas. Ayant passé ma vie à buter sur des gens qui ne comprenaient rien de ce que je disais, je suis bien obligé de reconnaître que l'égalité n'existe pas. Est-ce "injuste" qu'un arbre porte des feuilles rouges, là où tant d'autres portent des feuilles vertes ? Non, c'est seulement un fait de nature. Nous avons quoi qu'il en soit les mêmes droits et les mêmes devoirs...Ce qui n'est pas "objectif" du tout.
Voir à ce sujet la vidéo du Pr Michel HABIB, Médecin neurologue ici: http://congresvirtuels.blogspot.fr/
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
@ Fata Morgana Allez, tant pis si tu fais de l'humour avec le wapiti et que je comprends sans comprendre, je vais répondre sérieusement. De ce que j'ai lu par-ci par-là, il serait plus juste de dire que je vois des ébauches de zébrures à des endroits et d'autres plutôt confirmées.
Je suis allée voir le lien que tu donnes et @_@ je me retrouve un peu dans tout ça
La théorie de l'Hyperstimulabilités, surexcitabilités de Dabrowski est très pertinente et m'intéresse beaucoup. Je la découvre juste et je me retrouve dans 90% de ce qu'il décrit comme les 5 formes d'hyperstimulabilité (hormis la forme psychomotrice qui se trouve être justement mon gros point faible) Et concernant les 5 niveaux du développement de la personalité, de ce que j'ai lu et compris, je pense en être au niveau 4 maintenant. J'ai passé en tout cas le 3 avec tous les bouleversement internes que le réglage de nos propres valeurs versus celles de la société ont pu déclancher.
Vraiment, je vais me documenter un peu plus sur ses théories, j'espère qu'elles sont bien traduites en français (contrairement à certaines de Freud !)
Concernant l'estime de soi et le scanneur, de ce que j'ai lu est compris, ce sont des choses que j'ai déjà isolées et sur lesquelles je travaille depuis un petit moment. Pour l'estime de soi, il y a encore du boulot, j'ai un gros déficit de confiance en moi, par contre, pour le scanner, je suis maintenant capable de me concentrer sur quelque chose et de m'y tenir, chose que je n'étais pas capable de faire il y a quelques années. Alors, oui, je reste envahie de choses que je veux faire tout le temps, mais je suis maintenant capable de rationaliser et de voir rapidement si oui ou non je vais avoir envie d'y mettre l'énergie. Après, le problème d'avoir du mal à aller au bout des choses, ah lala, c'est toute l'histoire de ma vie !
Concernant l'hypersensibilité, l'article rejoint fortement celui de Dabrowski et oui, je m'y reconnais beaucoup, et me suis reconnues dans beaucoup d'aspects (pour ne pas dire presque tous)
La procrastination, ah lala, toute l'histoire de ma vie -__-
Ton lien est très intéressant, merci de me l'avoir donné en tout cas, il m'ouvre un peu plus de perspective (surtout la théorie du développement de la personalité).
Ah, deux posts pendant que j'écris celui-ci...
Alors, pour continuer sur ce que tu dis, Fata Morgana, et sur le fait que les gens en te comprenaient pas. J'ai passé une grande partie de ma vie à ce que personnes ne me comprennent et du coup, j'ai fini par développer un "langage simple" afin de me faire comprendre de tout le monde (enfin, ceux que ça intéresse surtout, sinon ça n'a pas d'utilité). Et ça marche relativement bien. C'est pour ça que je n'aime pas m'exprimer avec des mots que j'estime "compliqués pour le plus grand nombre" car cela crée un fossé. J'ai l'habitude d'exprimer les choses simplement, en prenant toujours soin de ne pas y mettre des jugements de valeurs ou autres choses qui pourraient être prises comme des agressions. Je pense que les plus grande incompréhensions viennent d'un problème de langage et de communication et je pense aussi que tout le monde (à moins d'avoir de vraie défaillances neurologiques) est capable de comprendre même des choses complexes. Bon, là, je ne parle pas des maths pur et dur et hermétiques, mais de choses que l'on peut formaliser avec des mots, de choses que l'on peut se représenter.
@ Licorne, j'ai choisi le mot "drame" car avant d'en arriver à cette phrase, pour moi, cette différence était un drame ;)Maintenant, je n'en fais pas un drame, ce n'est pas toute une histoire, c'est mon histoire et je suis fière de ma différence même si j'aurai bien envie d'un peu de reconnaissance (et comment on la retrouve, celle-là !)
Pour ma phrase comportant le mot "objectivité, je vais la rectifier : ...ni le fait d'être capable ou non de poser sur soi même et sur les autres un regard que ma subjectivité d'être humain pensant juge objectif. Alors, dis-moi, ça te vas mieux comme ça ? Car quand j'utilise le mot objectivité avec le mot "je pense" inévitablemebnt, cela devient une subjectivité objective ou une objectivité subjective
Pas grave pour ton dernier com révolté, faut bien que ça sorte, hein ? Donc, oui, je suis obnubilée par ce test depuis que l'éventualité d'une douance m'ait effleurée. ça me turlupine cette question de chiffre, pour moi qui n'ait jamais brillé à l'école et dont la procrastination visait souvent la moyenne acceptable. Mais me connaissant, si ça continue encore et encore de me prendre la tête, je passerai ce fichu test pour qu'enfin s'arrête ce questionnement perpétuel et contre-productif, ou pas...
Je suis allée voir le lien que tu donnes et @_@ je me retrouve un peu dans tout ça
La théorie de l'Hyperstimulabilités, surexcitabilités de Dabrowski est très pertinente et m'intéresse beaucoup. Je la découvre juste et je me retrouve dans 90% de ce qu'il décrit comme les 5 formes d'hyperstimulabilité (hormis la forme psychomotrice qui se trouve être justement mon gros point faible) Et concernant les 5 niveaux du développement de la personalité, de ce que j'ai lu et compris, je pense en être au niveau 4 maintenant. J'ai passé en tout cas le 3 avec tous les bouleversement internes que le réglage de nos propres valeurs versus celles de la société ont pu déclancher.
Vraiment, je vais me documenter un peu plus sur ses théories, j'espère qu'elles sont bien traduites en français (contrairement à certaines de Freud !)
Concernant l'estime de soi et le scanneur, de ce que j'ai lu est compris, ce sont des choses que j'ai déjà isolées et sur lesquelles je travaille depuis un petit moment. Pour l'estime de soi, il y a encore du boulot, j'ai un gros déficit de confiance en moi, par contre, pour le scanner, je suis maintenant capable de me concentrer sur quelque chose et de m'y tenir, chose que je n'étais pas capable de faire il y a quelques années. Alors, oui, je reste envahie de choses que je veux faire tout le temps, mais je suis maintenant capable de rationaliser et de voir rapidement si oui ou non je vais avoir envie d'y mettre l'énergie. Après, le problème d'avoir du mal à aller au bout des choses, ah lala, c'est toute l'histoire de ma vie !
Concernant l'hypersensibilité, l'article rejoint fortement celui de Dabrowski et oui, je m'y reconnais beaucoup, et me suis reconnues dans beaucoup d'aspects (pour ne pas dire presque tous)
La procrastination, ah lala, toute l'histoire de ma vie -__-
Ton lien est très intéressant, merci de me l'avoir donné en tout cas, il m'ouvre un peu plus de perspective (surtout la théorie du développement de la personalité).
Ah, deux posts pendant que j'écris celui-ci...
Alors, pour continuer sur ce que tu dis, Fata Morgana, et sur le fait que les gens en te comprenaient pas. J'ai passé une grande partie de ma vie à ce que personnes ne me comprennent et du coup, j'ai fini par développer un "langage simple" afin de me faire comprendre de tout le monde (enfin, ceux que ça intéresse surtout, sinon ça n'a pas d'utilité). Et ça marche relativement bien. C'est pour ça que je n'aime pas m'exprimer avec des mots que j'estime "compliqués pour le plus grand nombre" car cela crée un fossé. J'ai l'habitude d'exprimer les choses simplement, en prenant toujours soin de ne pas y mettre des jugements de valeurs ou autres choses qui pourraient être prises comme des agressions. Je pense que les plus grande incompréhensions viennent d'un problème de langage et de communication et je pense aussi que tout le monde (à moins d'avoir de vraie défaillances neurologiques) est capable de comprendre même des choses complexes. Bon, là, je ne parle pas des maths pur et dur et hermétiques, mais de choses que l'on peut formaliser avec des mots, de choses que l'on peut se représenter.
@ Licorne, j'ai choisi le mot "drame" car avant d'en arriver à cette phrase, pour moi, cette différence était un drame ;)Maintenant, je n'en fais pas un drame, ce n'est pas toute une histoire, c'est mon histoire et je suis fière de ma différence même si j'aurai bien envie d'un peu de reconnaissance (et comment on la retrouve, celle-là !)
Pour ma phrase comportant le mot "objectivité, je vais la rectifier : ...ni le fait d'être capable ou non de poser sur soi même et sur les autres un regard que ma subjectivité d'être humain pensant juge objectif. Alors, dis-moi, ça te vas mieux comme ça ? Car quand j'utilise le mot objectivité avec le mot "je pense" inévitablemebnt, cela devient une subjectivité objective ou une objectivité subjective
Pas grave pour ton dernier com révolté, faut bien que ça sorte, hein ? Donc, oui, je suis obnubilée par ce test depuis que l'éventualité d'une douance m'ait effleurée. ça me turlupine cette question de chiffre, pour moi qui n'ait jamais brillé à l'école et dont la procrastination visait souvent la moyenne acceptable. Mais me connaissant, si ça continue encore et encore de me prendre la tête, je passerai ce fichu test pour qu'enfin s'arrête ce questionnement perpétuel et contre-productif, ou pas...
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
!
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 29 Aoû 2013 - 10:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zèbre ou non zèbre ? Zèbre, apparemment...
Fata, quand tu parles de wapiti en plaisantant, doit-on y lire une quelconque référence à Colonel Dupont, le chien de l'Herbe Rouge de Boris Vian ?
Sinon, tout en fait en accord avec tout ce que tu as écrit.
Audace, fais le test, tu en auras le cœur net. Il y a peu d'intérêt de rester dans une zone de confusion, surtout quand l'on va plutôt bien.
Quand je parle d'illusion groupale, je ne cause pas philo. Pour moi, le monde est bien réel, ainsi que ma vie. Pour résumer, disons que le groupe est pour moi un rituel de passage obligatoire pour arriver à l'individuation, a condition d'en sortir . Le truc, c'est de ne pas rester entre deux portes.
Sinon, tout en fait en accord avec tout ce que tu as écrit.
Audace, fais le test, tu en auras le cœur net. Il y a peu d'intérêt de rester dans une zone de confusion, surtout quand l'on va plutôt bien.
Quand je parle d'illusion groupale, je ne cause pas philo. Pour moi, le monde est bien réel, ainsi que ma vie. Pour résumer, disons que le groupe est pour moi un rituel de passage obligatoire pour arriver à l'individuation, a condition d'en sortir . Le truc, c'est de ne pas rester entre deux portes.
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