Comment vivez vous la fête que les autres font
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Comment vivez vous la fête que les autres font
Pour un anniversaire, pour un Mariage, pour toutes réjouissances inscrites au calendrier, je ne trouve pas le bouton "joyeux".
Il m'est impossible de me laisser aller. Je suis heureux de voir les autres se lâcher, mais je reste en retrait, souriant bien sûr, mais ne participant pas. Même à deux grammes du matin,j'ai toujours un balai en moi.
Et vous, comment vivez vous ces moments?
Les recherchez vous?
Arrivez vous à être là?
Il m'est impossible de me laisser aller. Je suis heureux de voir les autres se lâcher, mais je reste en retrait, souriant bien sûr, mais ne participant pas. Même à deux grammes du matin,j'ai toujours un balai en moi.
Et vous, comment vivez vous ces moments?
Les recherchez vous?
Arrivez vous à être là?
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
J'ai 18 ans et je fais exactement la même chose, sauf que tu passes pour un asocial et un complexé à notre age si tu fais pas comme tout le monde. Je les regarde faire les cons, des fois j'aimerais les rejoindre, mais trop tard, j'ai pas suivi le délire depuis le début. Ca dépend des gens aussi, y'a des gens avec qui j'ai envie de me lacher et de déconner, et quelques verres suffisent à me libérer. Mais quand ça veut pas je pourrais boire 1 bouteille ou 2 sans broncher, mon mental garde le contrôle.
C'est ces soirées où je me retrouvais seul qui m'ont fait me couper des gens, le regard de 40 personnes sur toi quand tu restes assis à rien faire ça perturbe, et s'imaginer tout ce qu'ils peuvent se dire de toi c'est trop dur à supporter. Du coup j'ai évité les grosses soirées, puis les plus petites, j'ai fini par plus voir personne. Je sais pas ce qui me paralyse dans ces moments mais ça devient impossible pour moi de faire quoi que ce soit, je rentre dans mes pensées, qui deviennent paranoiaque, négatives.
Au début des vacances je me suis forcé à aller à toutes les soirées où j'était invité, j'avais pris l'habitude de les refuser. J'ai fait 2-3 attaques de panique au début, puis petit à petit j'ai su gérer le truc et j'en souffre beaucoup moins. Ca reste encore assez difficile et c'est pas les meilleurs moments que je passe, mais je sais que quand ça allais bien ces dans ces moments ou je m'amusais le plus. Alors je réapprends.
C'est ces soirées où je me retrouvais seul qui m'ont fait me couper des gens, le regard de 40 personnes sur toi quand tu restes assis à rien faire ça perturbe, et s'imaginer tout ce qu'ils peuvent se dire de toi c'est trop dur à supporter. Du coup j'ai évité les grosses soirées, puis les plus petites, j'ai fini par plus voir personne. Je sais pas ce qui me paralyse dans ces moments mais ça devient impossible pour moi de faire quoi que ce soit, je rentre dans mes pensées, qui deviennent paranoiaque, négatives.
Au début des vacances je me suis forcé à aller à toutes les soirées où j'était invité, j'avais pris l'habitude de les refuser. J'ai fait 2-3 attaques de panique au début, puis petit à petit j'ai su gérer le truc et j'en souffre beaucoup moins. Ca reste encore assez difficile et c'est pas les meilleurs moments que je passe, mais je sais que quand ça allais bien ces dans ces moments ou je m'amusais le plus. Alors je réapprends.
Zeppo- Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2013
Age : 29
Localisation : Montcuq
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Il fut une époque où étudiant à l'étranger, je me laissais aller à participer à des soirées festives chaque semaine.
La boisson m'assommait, diminuait ma réflexion mais je ne parvins pas à "communier" avec les autres, même pendant les fêtes chez des amis , bien que la plupart du temps je ne me sentais pas malheureux.
C'est comme si j'étais exclu, contre mon envie, d'être avec eux.
Au bout d'un moment, c'est un sentiment de détachement qui m'envahissait, que certains prenaient pour un mal-être en me demandant "Ca va ?" , ce à quoi je répondais positivement.
La boisson m'assommait, diminuait ma réflexion mais je ne parvins pas à "communier" avec les autres, même pendant les fêtes chez des amis , bien que la plupart du temps je ne me sentais pas malheureux.
C'est comme si j'étais exclu, contre mon envie, d'être avec eux.
Au bout d'un moment, c'est un sentiment de détachement qui m'envahissait, que certains prenaient pour un mal-être en me demandant "Ca va ?" , ce à quoi je répondais positivement.
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Tu sais quoi yack ? Peut-être que les autres ne communiaient pas non plus mais ne le savaient pas ?
Sans compter que l'ivresse n'est sans doute pas le meilleur moyen de communier...
J'ai horreur des fêtes. Je n'y suis qu'un crapeau égaré dans un container d'allumettes. je n'ai rien à y faire, rien à y dire. Assis là méditant je ne vois que des stéréotypes d'aliénation et de désespoir rentré chez les gens, qui rient pour cacher qu'ils pleurent. Non seulement je ne me sens pas à ma place, mais je ne veux pas y être. Les autres non plus, mais ils ne le savent pas.
Sans compter que l'ivresse n'est sans doute pas le meilleur moyen de communier...
J'ai horreur des fêtes. Je n'y suis qu'un crapeau égaré dans un container d'allumettes. je n'ai rien à y faire, rien à y dire. Assis là méditant je ne vois que des stéréotypes d'aliénation et de désespoir rentré chez les gens, qui rient pour cacher qu'ils pleurent. Non seulement je ne me sens pas à ma place, mais je ne veux pas y être. Les autres non plus, mais ils ne le savent pas.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Il y a 10 ans c'eût été une épreuve mais je serai allé au feu. Aujourd'hui je me limite à sortir avec des amis proches, et j'appréhende moins le regard des autres, l'âge y joue aussi.
Mais il est très difficile de ne pas éteindre son cerveau pendant longtemps.
Je préfère le mot célébration. Quand il y a eu une action positive, une victoire, menée et partagée avec d'autres, un sentiment
d'accomplissement, selon moi c'est ça être en fête.
Mais il est très difficile de ne pas éteindre son cerveau pendant longtemps.
Je préfère le mot célébration. Quand il y a eu une action positive, une victoire, menée et partagée avec d'autres, un sentiment
d'accomplissement, selon moi c'est ça être en fête.
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Quant à l'ivresse, elle ne m'a jamais autorisé que des brèves de comptoir.
J'adhère complètement à la définition de Yack Je préfère le mot célébration. Quand il y a eu une action positive, une victoire, menée et partagée avec d'autres, un sentiment d'accomplissement, selon moi c'est ça être en fête.
Dans les pseudo fêtes , ces réjouissances sur ordre, je suis un peu en voyeur, dans la salle, pas sur la scène. A bien y regarder, je ne suis pas le seul, mais ceux qui comptent le savent.
Zeppo, si des gens compte vraiment pour toi, ne peux tu pas leur dire que tu aimes, mais que tu ne sais pas?
J'aime la musique que je choisi, mais je ne sais pas composer.
J'adhère complètement à la définition de Yack Je préfère le mot célébration. Quand il y a eu une action positive, une victoire, menée et partagée avec d'autres, un sentiment d'accomplissement, selon moi c'est ça être en fête.
Dans les pseudo fêtes , ces réjouissances sur ordre, je suis un peu en voyeur, dans la salle, pas sur la scène. A bien y regarder, je ne suis pas le seul, mais ceux qui comptent le savent.
Zeppo, si des gens compte vraiment pour toi, ne peux tu pas leur dire que tu aimes, mais que tu ne sais pas?
J'aime la musique que je choisi, mais je ne sais pas composer.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Pour ma part, lorsqu'il y a une fête de famille, j'essaie d'y aller en général. Pour vois les quelques personnes que j'apprécie, causer avec elles, refaire le monde jusqu'à pas d'heure... il arrive aussi que je m'isole dans un coin avec ma guitare, et quelques personnes intéressées me rejoignent... disons que j'essaie de créer une mini fête au sein de la grande fête, pour en profiter moi aussi ! Je suis restée trop longtemps en spectatrice, depuis quelque temps j'ai décidé de vivre à fond, et ça fait du bien !
Marquise45- Messages : 120
Date d'inscription : 15/07/2013
Age : 48
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Tout est dit.Fata Morgana a écrit:Tu sais quoi yack ? Peut-être que les autres ne communiaient pas non plus mais ne le savaient pas ?
Sans compter que l'ivresse n'est sans doute pas le meilleur moyen de communier...
J'ai horreur des fêtes. Je n'y suis qu'un crapeau égaré dans un container d'allumettes. je n'ai rien à y faire, rien à y dire. Assis là méditant je ne vois que des stéréotypes d'aliénation et de désespoir rentré chez les gens, qui rient pour cacher qu'ils pleurent. Non seulement je ne me sens pas à ma place, mais je ne veux pas y être. Les autres non plus, mais ils ne le savent pas.
Le pire : 11 ans de fête des voisins. A la 12e...
Quelle 12e ?
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je ne sais pas me "m'amuser" non plus. L'alcool ne fait rien, il m'endort, ce qui est pire.
Je supporte mal le bruit aussi. La musique seule ça irait, mais c'est le mélange de voix, de musique, de bruits divers qui est difficilement supportable. J'ai toujours trouvé incroyable de mettre de la musique forte dans un rassemblement ou les gens discutent...
Ça me va encore, mais ce qui m'embête c'est lorsque l'hôte le remarque, se sent vaguement responsable, et essaye de me proposer des trucs "tu veux pas regarder les photos de machin?", "quelque chose ne va pas?" ou engage volontairement la conversation sur des vanités avec moi (ce qui va fatalement provoquer des silences gênants).Zeppo a écrit:le regard de 40 personnes sur toi quand tu restes assis à rien faire ça perturbe, et s'imaginer tout ce qu'ils peuvent se dire de toi c'est trop dur à supporter
Je supporte mal le bruit aussi. La musique seule ça irait, mais c'est le mélange de voix, de musique, de bruits divers qui est difficilement supportable. J'ai toujours trouvé incroyable de mettre de la musique forte dans un rassemblement ou les gens discutent...
korppi- Messages : 341
Date d'inscription : 05/01/2013
Age : 35
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
J'arrive difficilement à me lâcher en soirées... Il m'est arrivé une ou deux fois (vraiment une ou deux fois, c'est pas une façon de parler) de m'amuser. Mais sinon, le reste du temps, j'y allais parce qu'on me disait que ce serait amusant, mais j'en doutais beaucoup, et effectivement, j'arrivais pas à m'amuser, toujours en train de trop analyser, essayer de comprendre les «codes»... Siroter un verre pendant une heure, franchement j'ai jamais compris. L'alcool, j'ai jamais compris, je bois pour étancher ma soif (donc de l'eau), c'est pas un plaisir pour moi (en plus j'aime pas l'alcool, ça aide pas). Tout le monde a l'air tellement... éclaté, vraiment, c'est comme s'ils ne formaient plus qu'une masse qui pense de la même manière, agit de la même manière, il n'y a plus d'individu, il faut juste faire comme tout le monde, et pendant ce temps, moi, je suis enfermée dans ma tête et j'observe tout ça comme une extraterrestre qui n'a aucune notion de la normalité de l'être humain qui fait la fête.
Avec des amis et de la famille proche c'est un peu mieux. Mais en famille, je déplore les sujets de conversation foireux qui reviennent toujours au même. Une fois, je l'ai même dit :«Vous parlez toujours de la même chose! Le travail, la météo, les problèmes de santé... On peut pas faire différent pour une fois!?» Mais non, personne n'avait envie de faire différent, alors, maintenant dans les réunions de famille, je vais jouer avec mes cousins qui ont 8 et 10 ans! Je trouve que ce qu'ils ont à raconter est parfois plus intéressant... en tout cas jusqu'à ce qu'ils vieillissent. Et puis je papillonne entre les gens pour faire acte de présence, j'écoute un peu, quand ça me soûle je pars, je vais faire autre chose, écouter quelqu'un d'autre, aider à préparer la bouffe. Bref, je me tiens occupée dans la mesure du possible.
Avec des amis et de la famille proche c'est un peu mieux. Mais en famille, je déplore les sujets de conversation foireux qui reviennent toujours au même. Une fois, je l'ai même dit :«Vous parlez toujours de la même chose! Le travail, la météo, les problèmes de santé... On peut pas faire différent pour une fois!?» Mais non, personne n'avait envie de faire différent, alors, maintenant dans les réunions de famille, je vais jouer avec mes cousins qui ont 8 et 10 ans! Je trouve que ce qu'ils ont à raconter est parfois plus intéressant... en tout cas jusqu'à ce qu'ils vieillissent. Et puis je papillonne entre les gens pour faire acte de présence, j'écoute un peu, quand ça me soûle je pars, je vais faire autre chose, écouter quelqu'un d'autre, aider à préparer la bouffe. Bref, je me tiens occupée dans la mesure du possible.
abou- Messages : 125
Date d'inscription : 22/06/2013
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Réponse de ma mère quand je dis que je veux pas y aller:
Tu passes pour un hors la loi. Habille toi et dans la voiture. Et que ça saute!
Bien sur j'y vais toujours avec elle car si elle n'y va pas elle peut pas me forcer.
Sinon je préfère les soirées en famille ou entres amis au restau.
Mais la n'est pas le débat, je m'isole dans ces genres d'endroit et je ne souris que pour les photos. (Ouais à mon âge tu passes pour pas cool si tu souris pas en photo). Il peut y arriver que je rencontre un mec charmant et que j'entame une conversation et jusqu'à date, je n'ai jamais été satisfaite (des conversations hein!).
La dernière fois j'ai essayé avec le vin, Ben tout ce que j'ai obtenu c'était des vers dédié à la lune et le rire d'un photographe en voyant combien je pouvais être cultivée quand j'étais saoule et la forte migraine après.
Tu passes pour un hors la loi. Habille toi et dans la voiture. Et que ça saute!
Bien sur j'y vais toujours avec elle car si elle n'y va pas elle peut pas me forcer.
Sinon je préfère les soirées en famille ou entres amis au restau.
Mais la n'est pas le débat, je m'isole dans ces genres d'endroit et je ne souris que pour les photos. (Ouais à mon âge tu passes pour pas cool si tu souris pas en photo). Il peut y arriver que je rencontre un mec charmant et que j'entame une conversation et jusqu'à date, je n'ai jamais été satisfaite (des conversations hein!).
La dernière fois j'ai essayé avec le vin, Ben tout ce que j'ai obtenu c'était des vers dédié à la lune et le rire d'un photographe en voyant combien je pouvais être cultivée quand j'étais saoule et la forte migraine après.
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
hum, je ne suis pas sûr d'aimer les fêtes...
J'ai 17ans et je n'ai participé qu'à une seule fête (soirée avec des amis j’entends) qui a était organisé par un ami très proche.
Au début, on dit "salut" puis quelque tête que je connaissais sont venue me parler, me demandait où j'en était, ce que j'avais fait durant quelques années sans se voir. Après il y a la boisson et la bouffe mais je suis resté passif jusque-là. A noter que mon ami a insisté pour que je goute un peu à tous les cocktails de la soirée pour me "libérais" mais voilà après une partie de jeu de cartes et un énorme fou rire incontrôlable je n'ai pas pu me réintégrer dans un groupe pour discuter car je me sentais très gênais par ce fou rire... au final j'ai passé le reste de la soirée dans le garage avec les quelques musiciens qui jouaient en impro.
Au final le meilleur moment aura été le chemin du retour à la maison (10min à pied vers 2h du mat' dans la neige).
Pour ce qui ai des repas de familles, je ne les aimes pas du tout, déjà parce que je ne suis pas très famille et après parce que les discussions reviennent toujours au même comme le dit Abou.
Bref, sinon je ne consomme jamais d'alcool seul et même en groupe je ne prends que ce que je ne connais pas encore pour découvrir de nouvelles saveurs.
J'ai 17ans et je n'ai participé qu'à une seule fête (soirée avec des amis j’entends) qui a était organisé par un ami très proche.
Au début, on dit "salut" puis quelque tête que je connaissais sont venue me parler, me demandait où j'en était, ce que j'avais fait durant quelques années sans se voir. Après il y a la boisson et la bouffe mais je suis resté passif jusque-là. A noter que mon ami a insisté pour que je goute un peu à tous les cocktails de la soirée pour me "libérais" mais voilà après une partie de jeu de cartes et un énorme fou rire incontrôlable je n'ai pas pu me réintégrer dans un groupe pour discuter car je me sentais très gênais par ce fou rire... au final j'ai passé le reste de la soirée dans le garage avec les quelques musiciens qui jouaient en impro.
Au final le meilleur moment aura été le chemin du retour à la maison (10min à pied vers 2h du mat' dans la neige).
Pour ce qui ai des repas de familles, je ne les aimes pas du tout, déjà parce que je ne suis pas très famille et après parce que les discussions reviennent toujours au même comme le dit Abou.
Bref, sinon je ne consomme jamais d'alcool seul et même en groupe je ne prends que ce que je ne connais pas encore pour découvrir de nouvelles saveurs.
Tosse- Messages : 705
Date d'inscription : 20/11/2012
Age : 28
Localisation : Rennes
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Aah, enfin je trouve ce sujet ! J'y ai pensé il n'y a pas si longtemps alors merci de poster cela
Les fêtes en famille, lorsque c'est la mienne je la vis plutot bien : ils me connaissent, et j'ai moins à m'embarasser des codes sociaux, je peux agir en général a peu près comme je le souhaite.
En revanche, les fêtes avec des gens de mon âge a 5 ans près environs, c'est une catastrophe. Je me sens mal a l'aise, j'ai envie de m'en aller (comme je n'ai pas le permis je dépend des autres c'est encore pire). En général lorsque je vais a des fêtes, c'est pour faire plaisir à mon copain, et je peux parler individuellement avec certaines personnes mais je me lasse vite en général, ou alors c'est l'autre personne que je n'intéresse pas. Les gens boivent.
Beaucoup. Sans réel plaisir, et abîme leur corps. Je suis un peu comme Tosse, j'aime découvrir des cocktails ou vins, et en savourer, point. Les gens dansent toujours sur les mêmes chansons ridicules (même si a la première écoute elles ne me dérangent pas, mais a chaque fete...) et je trouve ça ridicule, je ne m'y inclue pas et je ne prend pas de plaisir a danser comme ça. Je serai plus heureuse a les regarder faire et s'amuser que de le faire moi-même. Mais les conventions sociales sont la et on ne me laisse pas vraiment tranquille, et on me force a faire ça ^^ le pire c'est que ça me rend super triste parce que je me dis que j'aimerai bien faire illusion moi aussi, mais ça ne passe pas. En plus comme je ne m'amuse pas plus que ça je me dis que je pourrais être en train de faire quelque chose de plus constructif et que je perd mon temps et que ça m'énerve parce que la vie passe tellement vite, on ne devrait pas perdre son temps de la sorte etc.
Pb également : je suis seule dans la grande ville ou je suis, n'ayant pas trop d'ami (du coup ^^) et ma famille vivant a 900km de moi! Et lorsque mon copain sort avec ses amis mâles (^^) tout va bien, je m'occupe de mon côté, mais s'il allait a ce genre de fête seul je serai mal en point, je me sentirai délaissée, parce qu'au fond je crois qu'il y a une part de moi qui espère toujours parvenir à comprendre un jour les autres et a m'y adapter, et a chaque fête je me dit : "peut être que cette fois..." Pour avoir envie de déguerpir au bout d'une demi-heure. De plus le bruit et les mouvements me donnent très souvent des migraines, et je ne parle pas des effluves d'alcool et de jus de fruits...
Bref désolée pour la biographie indigeste que je vous sert ^^
Je précise que j'ignore si je suis Zèbre !
Bisous a ceux qui m'ont lue ! (Et aux autres aussi, aller moi aussi je lis en diagonale)
Les fêtes en famille, lorsque c'est la mienne je la vis plutot bien : ils me connaissent, et j'ai moins à m'embarasser des codes sociaux, je peux agir en général a peu près comme je le souhaite.
En revanche, les fêtes avec des gens de mon âge a 5 ans près environs, c'est une catastrophe. Je me sens mal a l'aise, j'ai envie de m'en aller (comme je n'ai pas le permis je dépend des autres c'est encore pire). En général lorsque je vais a des fêtes, c'est pour faire plaisir à mon copain, et je peux parler individuellement avec certaines personnes mais je me lasse vite en général, ou alors c'est l'autre personne que je n'intéresse pas. Les gens boivent.
Beaucoup. Sans réel plaisir, et abîme leur corps. Je suis un peu comme Tosse, j'aime découvrir des cocktails ou vins, et en savourer, point. Les gens dansent toujours sur les mêmes chansons ridicules (même si a la première écoute elles ne me dérangent pas, mais a chaque fete...) et je trouve ça ridicule, je ne m'y inclue pas et je ne prend pas de plaisir a danser comme ça. Je serai plus heureuse a les regarder faire et s'amuser que de le faire moi-même. Mais les conventions sociales sont la et on ne me laisse pas vraiment tranquille, et on me force a faire ça ^^ le pire c'est que ça me rend super triste parce que je me dis que j'aimerai bien faire illusion moi aussi, mais ça ne passe pas. En plus comme je ne m'amuse pas plus que ça je me dis que je pourrais être en train de faire quelque chose de plus constructif et que je perd mon temps et que ça m'énerve parce que la vie passe tellement vite, on ne devrait pas perdre son temps de la sorte etc.
Pb également : je suis seule dans la grande ville ou je suis, n'ayant pas trop d'ami (du coup ^^) et ma famille vivant a 900km de moi! Et lorsque mon copain sort avec ses amis mâles (^^) tout va bien, je m'occupe de mon côté, mais s'il allait a ce genre de fête seul je serai mal en point, je me sentirai délaissée, parce qu'au fond je crois qu'il y a une part de moi qui espère toujours parvenir à comprendre un jour les autres et a m'y adapter, et a chaque fête je me dit : "peut être que cette fois..." Pour avoir envie de déguerpir au bout d'une demi-heure. De plus le bruit et les mouvements me donnent très souvent des migraines, et je ne parle pas des effluves d'alcool et de jus de fruits...
Bref désolée pour la biographie indigeste que je vous sert ^^
Je précise que j'ignore si je suis Zèbre !
Bisous a ceux qui m'ont lue ! (Et aux autres aussi, aller moi aussi je lis en diagonale)
-Wa-- Messages : 255
Date d'inscription : 26/06/2013
Localisation : Sur Wakah Chan.
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Merci à vous tous, vous dites si bien, que ma normalité ici n'a rien à rajouter.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
En fait, c'est une question difficile car selon le type de fête/réunion et l'age, je n'ai pas réagi pareil. Ado (14-19), j'allais aux fêtes avec mes copains pour danser et en boite de nuit. Mais j'avais aussi des copains plus vieux avec qui je passais mes soirées à discuter. En vieillissant, ce que je préfère, ce sont les soirées jeux ou les bonnes bouffes+DVD ou papotage intensif (je parle pas du bavardage futile). Toujours en petit comité car dès qu'il y a plus de 5/6 personnes, je me sens mal. Il y a 15 jours, on m'a invité à un marché nocturne. Il y a des grandes tablées, on achète à manger dans des stands et vers 19h30, ils mettent la musique pour danser sur la piste de danse. Je ne connaissais personne sauf ceux qui m'avaient invité. La dame a passé une partie de la soirée à danser. Moi j'avais tout sauf envie d'y aller malgré leur insistance. Je me suis d'abord beaucoup ennuyer. Puis j'ai décidé de me rapprocher de la bande de gars qui parlaient entre eux. Quand j'ai réussi à entendre (la musique forte me rend assez malade), j'ai passé une super soirée. L'un des types étaient un américain pilote vétéran du vietnam et parlait de son expérience. Ca m'a fait du bien de parler anglais et le sujet était génial. Il a sauvé ma soirée que je trouvais horrible et très stressante.
En famille, c'est différent car on a toujours fait des débats sans fin et enflammés. Et j'ai une petite famille (1 oncle et tante, 2 cousines, 1 soeur, des parents et grands meres). Je m'ennuie jamais.
En famille, c'est différent car on a toujours fait des débats sans fin et enflammés. Et j'ai une petite famille (1 oncle et tante, 2 cousines, 1 soeur, des parents et grands meres). Je m'ennuie jamais.
Purple Brain- Messages : 177
Date d'inscription : 27/08/2013
Age : 48
Localisation : Sud Ouest
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Il faudrait qu'on organise une fête entre nous, où nous aurions loisir toute la soirée de discuter de la haine de la fête qu'il y a en nous
Ces sentiments, je les connais bien, et dans un sens les choses seraient de plus en plus insupportables si je n'avais pas pris le parti, il y a peu, de considérer qu'il est par essence impossible d'éprouver un minimum de plaisir dans la plupart de ces occasions. Cette position extrême est rassurante, et comme elle se révèle souvent un peu pessimiste, je ressors du jeu social relativement peu déçu. Ne rions pas, c'est presque la définition d'une bonne soirée.
Bien sûr je généralise un peu. J'apprécie par exemple les moments de détente en petit comité, même si je stresse, que je m'évade au sens propre ou figuré (cf. témoignage d'abou).
Par ailleurs j'ai vécu ces derniers temps des moments extrêmement agréables dans des réunions Z.
Donc tout n'est pas perdu.
Je pense que le sujet des "soirées" mérite réflexion. D'abord je pense que c'est un marqueur Z de la plus grande efficacité.
En quelques lignes, la "soirée" est le paroxysme de l'activité sociale dans le monde majoritaire dont, bon, disons-le, il se peut que ce soit possible que potentiellement on ne fasse pas partie.
Qu'est-ce qui se joue là-dedans ? Eh bien si on y réfléchit, il s'y joue tout. Je pense que je pourrais presque écrire un livre là-dessus.
La soirée porte la promesse de l'échange et du bien-être. Or elle est cauchemar pour beaucoup d'entre nous. Elle nous engonce, nous rend aigri, mal à l'aise. Rien ne saurait ôter le balai dont parle élégamment licorneau plus haut.
Pourquoi ? Parce que tout ce qui fait la différence entre Z-non Z (je suis obligé de simplifier, systématiser, essentialiser, merci de votre compréhension) se met en scène dans ce spectacle qui est une pièce tragi-comique : nous voilà entouré de mille personnes qui déploient des interactions qui deviennent aussi réelles que les petits-fours, et nous voilà obligés de les avaler un à un à s'étouffer. La musique fait saigner nos oreilles, elle parasite le contact, elle est preuve que rien n'est possible : sans musique les choses ne deviendraient-elles pas supportables pour nous mais insupportables pour les autres ?
Tout nous renvoie à la difficulté d'aller vers l'autre. Conversations ineptes auxquelles nous sommes obligés de participer du moins d'assister. Victoire du plus petit dénominateur commun. Frustration d'avoir sous les yeux la potentialité d'un moment riche et drôle, et de s'écraser sur la réalité.
Tout nous renvoie aux barrières entre les milieux sociaux, les profils, les opinions politiques.
Antennes dressées, qui ne détectent que le vide, la banalité, ou encore le malaise des autres.
Mémoire des faits et gestes, des paroles, qui se reproduisent d'un moment à l'autre, d'une soirée à l'autre, ce sont des cordes qui se tressent et qui nous enserrent le cou. Il devient tangible que nous sommes là mais pas là, que nous ne pouvons pas être dans l'échange, que nous ne comprenons pas ces gens et qu'ils ne nous comprennent pas.
Impossibilité d'être dans la chaleur. Trop de bruits, de monde, de parasitages. Faux self en action, protection. Ambiance Goldorak, avec le petit Actarus bien caché dans son robot, mais forcément c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine si on se mettait à être réel.
Notre gaucherie, notre désespoir, nous exposent aux quolibets, aux soupçons. Tout cela nous fore.
Ne percevoir que la lenteur.
Irruption d'un sentiment de mépris qui nous désole mais nous console.
Pire encore, le repas silencieux où ce sont bêtises et inepties qui servent les plats. Où on perçoit la solitude de l'un, les tentatives de l'autre pour élever les échanges, rendre les choses plus originales, mais non mon pote, c'est la plus grande gueule qui choisit, c'est le plus petit dénominateur commun qui commande.
Etc., j'arrête là.
Solutions possibles, mais bon, ça me vient comme ça, il faut creuser :
- Trier, tamiser, limiter au maximum les occasion de souffrir. Si on est obligé, picorer, aller d'un endroit à l'autre. Trouver les autres malheureux dans le désert, et boire ensemble un verre d'eau réconfortant.
- Et aussi, bien choisir les convives si c'est nous qui invitons. Par exemple éviter l'hétérogénéité, ça réduit le risque de tensions, mais bon, c'est triste d'écrire ça, non ?
- Faire faire quelque chose aux gens (jeux, etc.). Mais souvent ils ne veulent pas, ils préfèrent ne rien faire (j'exagère mais ça fait du bien, j'ai eu une montée d'angoisse en racontant tout ça).
- Aller aux soirées Z ?
Bon voilà, c'était un peu improvisé, mais sincère.
Ces sentiments, je les connais bien, et dans un sens les choses seraient de plus en plus insupportables si je n'avais pas pris le parti, il y a peu, de considérer qu'il est par essence impossible d'éprouver un minimum de plaisir dans la plupart de ces occasions. Cette position extrême est rassurante, et comme elle se révèle souvent un peu pessimiste, je ressors du jeu social relativement peu déçu. Ne rions pas, c'est presque la définition d'une bonne soirée.
Bien sûr je généralise un peu. J'apprécie par exemple les moments de détente en petit comité, même si je stresse, que je m'évade au sens propre ou figuré (cf. témoignage d'abou).
Par ailleurs j'ai vécu ces derniers temps des moments extrêmement agréables dans des réunions Z.
Donc tout n'est pas perdu.
Je pense que le sujet des "soirées" mérite réflexion. D'abord je pense que c'est un marqueur Z de la plus grande efficacité.
En quelques lignes, la "soirée" est le paroxysme de l'activité sociale dans le monde majoritaire dont, bon, disons-le, il se peut que ce soit possible que potentiellement on ne fasse pas partie.
Qu'est-ce qui se joue là-dedans ? Eh bien si on y réfléchit, il s'y joue tout. Je pense que je pourrais presque écrire un livre là-dessus.
La soirée porte la promesse de l'échange et du bien-être. Or elle est cauchemar pour beaucoup d'entre nous. Elle nous engonce, nous rend aigri, mal à l'aise. Rien ne saurait ôter le balai dont parle élégamment licorneau plus haut.
Pourquoi ? Parce que tout ce qui fait la différence entre Z-non Z (je suis obligé de simplifier, systématiser, essentialiser, merci de votre compréhension) se met en scène dans ce spectacle qui est une pièce tragi-comique : nous voilà entouré de mille personnes qui déploient des interactions qui deviennent aussi réelles que les petits-fours, et nous voilà obligés de les avaler un à un à s'étouffer. La musique fait saigner nos oreilles, elle parasite le contact, elle est preuve que rien n'est possible : sans musique les choses ne deviendraient-elles pas supportables pour nous mais insupportables pour les autres ?
Tout nous renvoie à la difficulté d'aller vers l'autre. Conversations ineptes auxquelles nous sommes obligés de participer du moins d'assister. Victoire du plus petit dénominateur commun. Frustration d'avoir sous les yeux la potentialité d'un moment riche et drôle, et de s'écraser sur la réalité.
Tout nous renvoie aux barrières entre les milieux sociaux, les profils, les opinions politiques.
Antennes dressées, qui ne détectent que le vide, la banalité, ou encore le malaise des autres.
Mémoire des faits et gestes, des paroles, qui se reproduisent d'un moment à l'autre, d'une soirée à l'autre, ce sont des cordes qui se tressent et qui nous enserrent le cou. Il devient tangible que nous sommes là mais pas là, que nous ne pouvons pas être dans l'échange, que nous ne comprenons pas ces gens et qu'ils ne nous comprennent pas.
Impossibilité d'être dans la chaleur. Trop de bruits, de monde, de parasitages. Faux self en action, protection. Ambiance Goldorak, avec le petit Actarus bien caché dans son robot, mais forcément c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine si on se mettait à être réel.
Notre gaucherie, notre désespoir, nous exposent aux quolibets, aux soupçons. Tout cela nous fore.
Ne percevoir que la lenteur.
Irruption d'un sentiment de mépris qui nous désole mais nous console.
Pire encore, le repas silencieux où ce sont bêtises et inepties qui servent les plats. Où on perçoit la solitude de l'un, les tentatives de l'autre pour élever les échanges, rendre les choses plus originales, mais non mon pote, c'est la plus grande gueule qui choisit, c'est le plus petit dénominateur commun qui commande.
Etc., j'arrête là.
Solutions possibles, mais bon, ça me vient comme ça, il faut creuser :
- Trier, tamiser, limiter au maximum les occasion de souffrir. Si on est obligé, picorer, aller d'un endroit à l'autre. Trouver les autres malheureux dans le désert, et boire ensemble un verre d'eau réconfortant.
- Et aussi, bien choisir les convives si c'est nous qui invitons. Par exemple éviter l'hétérogénéité, ça réduit le risque de tensions, mais bon, c'est triste d'écrire ça, non ?
- Faire faire quelque chose aux gens (jeux, etc.). Mais souvent ils ne veulent pas, ils préfèrent ne rien faire (j'exagère mais ça fait du bien, j'ai eu une montée d'angoisse en racontant tout ça).
- Aller aux soirées Z ?
Bon voilà, c'était un peu improvisé, mais sincère.
Dernière édition par igabiva le Sam 31 Aoû 2013 - 9:31, édité 1 fois (Raison : Eh, je suis pas Victor Hgo. Donc des fois je me relis, et je vois un truc à refaire. D'ailleurs je suis sûr que Victor Hugo il le faisait aussi.)
igabiva- Messages : 341
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Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je pense qu'il y deux sortes de fêtes.
Les fêtes "sociales" destinées à resserrer les liens, se retrouver entre soi, partager les mêmes communes valeurs culturelles. Ce sont les parcours obligés, enterrements de vie de garçon, enterrement de vie de jeune fille (je suis d'ailleurs très étonnée de la vitesse à laquelle ce pendant de la précitée est devenue un must), les mariages, parfois les anniversaires. C'est hyper-codé. Le fond du fond n'est pas l'amusement, d'ailleurs combien de gens y vont non pas pour s'amuser, mais par obligation, pour faire plaisir, pour marquer leur appartenance au groupe ? Mais comme on ne peut pas dire que ces fêtes ont cette fonction, on prétend s'y amuser. Et même, on s'y amuse vraiment. Il m'est arrivé d'aller à des mariages de couples que j'aimais beaucoup, il y avait plein d'amis, un monde fou, et c'était très émouvant, et drôle. Bien que très codé socialement, mais ça faisait partie du truc, et puis bon, moi je m'en fiche des codes, alors les regarder à l'oeuvre, c'est intéressant.
Mais quand on s'attache plus à la compréhension, au fond, qu'on ne pige pas l'intérêt et la nécessité de tous ces codes parce qu'on n'a pas la notion de groupe social ancrée en nous, effectivement, c'est difficile d'être présent et avec les autres.
Il y a aussi les fêtes affectives. Celles où on se retrouve parce qu'on a envie d'être ensemble. Celles où le plaisir d'être ensemble prime sur les codes. Ce sont celles où les liens affectifs priment sur les liens sociaux. Celles où les décalés le sont moins si ce sont des décalés qui invitent d'autres décalés.
Ce qui est compliqué c'est que les deux types peuvent coexister à des degrés plus ou moins forts.
Je me retrouve absolument dans vos posts, moi, plus jeune. Qu'est-ce que j'ai pu m'emmerder, être à côté, mal à l'aise...
Je ne suis pas toujours, encore maintenant, "dans l'ambiance". Rarement, en fait. Mais je souris beaucoup. Je traverse la soirée avec un regard intéressé, je fais ma décalée qui observe et s'intéresse, et il arrive que j'ai une chouette conversation avec quelqu'un. Parfois, il y a un autre décalé, ça crée un lien. Je connaissais un décalé systématique, qui allait aux fêtes, et restait toujours un peu sur le côté. Quand je ne m'amusais pas avec les autres, je papotais avec lui, on faisait les commentaires. Mais si je m'ennuie trop, que rien ne fait déclic, je rentre chez moi.
Les fêtes "sociales" destinées à resserrer les liens, se retrouver entre soi, partager les mêmes communes valeurs culturelles. Ce sont les parcours obligés, enterrements de vie de garçon, enterrement de vie de jeune fille (je suis d'ailleurs très étonnée de la vitesse à laquelle ce pendant de la précitée est devenue un must), les mariages, parfois les anniversaires. C'est hyper-codé. Le fond du fond n'est pas l'amusement, d'ailleurs combien de gens y vont non pas pour s'amuser, mais par obligation, pour faire plaisir, pour marquer leur appartenance au groupe ? Mais comme on ne peut pas dire que ces fêtes ont cette fonction, on prétend s'y amuser. Et même, on s'y amuse vraiment. Il m'est arrivé d'aller à des mariages de couples que j'aimais beaucoup, il y avait plein d'amis, un monde fou, et c'était très émouvant, et drôle. Bien que très codé socialement, mais ça faisait partie du truc, et puis bon, moi je m'en fiche des codes, alors les regarder à l'oeuvre, c'est intéressant.
Mais quand on s'attache plus à la compréhension, au fond, qu'on ne pige pas l'intérêt et la nécessité de tous ces codes parce qu'on n'a pas la notion de groupe social ancrée en nous, effectivement, c'est difficile d'être présent et avec les autres.
Il y a aussi les fêtes affectives. Celles où on se retrouve parce qu'on a envie d'être ensemble. Celles où le plaisir d'être ensemble prime sur les codes. Ce sont celles où les liens affectifs priment sur les liens sociaux. Celles où les décalés le sont moins si ce sont des décalés qui invitent d'autres décalés.
Ce qui est compliqué c'est que les deux types peuvent coexister à des degrés plus ou moins forts.
Je me retrouve absolument dans vos posts, moi, plus jeune. Qu'est-ce que j'ai pu m'emmerder, être à côté, mal à l'aise...
Je ne suis pas toujours, encore maintenant, "dans l'ambiance". Rarement, en fait. Mais je souris beaucoup. Je traverse la soirée avec un regard intéressé, je fais ma décalée qui observe et s'intéresse, et il arrive que j'ai une chouette conversation avec quelqu'un. Parfois, il y a un autre décalé, ça crée un lien. Je connaissais un décalé systématique, qui allait aux fêtes, et restait toujours un peu sur le côté. Quand je ne m'amusais pas avec les autres, je papotais avec lui, on faisait les commentaires. Mais si je m'ennuie trop, que rien ne fait déclic, je rentre chez moi.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Encore une fois, la corne m'en tombe.
Cogitum cogitum.
Je dois avoir l'air idiot devant l'écran.
Cogitum cogitum.
Je dois avoir l'air idiot devant l'écran.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
C'est exactement ça. J'envie les gens qui sont à l'aise dans ce genre de cas alors que moi je n'ai qu'une envie : fuir. Heureusement que maintenant j'ai une conjointe zébre qui est mal aux mêmes moments que moi, comme ça on part ensemble. Mais avant, mon ex mari non zébre était très bien lui avec ses copains "débiles" (dont le plus grand jeu était "le dernier qui vomi car il a trop bu a perdu affligeant). Il était comme un coq en pate alors que moi je m'enfonçais dans la déprime. Ces copains m'ont toujours rejeté car "je n'étais pas comme eux et je savais pas faire la fête". On m'appelait "casse trip" car par ex, je ne voulais pas qu'ils jouent à la roulette russe avec les feux tricolores (vous savez, griller les feux en pleine nuit à toute vitesse pour voir s'ils ont un accident ou pas).igabiva a écrit: En quelques lignes, la "soirée" est le paroxysme de l'activité sociale dans le monde majoritaire dont, bon, disons-le, il se peut que ce soit possible que potentiellement on ne fasse pas partie. (...) Pourquoi ? Parce que tout ce qui fait la différence entre Z-non Z (je suis obligé de simplifier, systématiser, essentialiser, merci de votre compréhension) se met en scène dans ce spectacle qui est une pièce tragi-comique : nous voilà entouré de mille personnes qui déploient des interactions qui deviennent aussi réelles que les petits-fours, et nous voilà obligés de les avaler un à un à s'étouffer. La musique fait saigner nos oreilles, elle parasite le contact, elle est preuve que rien n'est possible : sans musique les choses ne deviendraient-elles pas supportables pour nous mais insupportables pour les autres ?
Tout nous renvoie à la difficulté d'aller vers l'autre. Conversations ineptes auxquelles nous sommes obligés de participer du moins d'assister.
Le pire de ce que tu décris, je l'ai vécu dans les "cocktails mondains". Ma vie a fait que j'ai dû assister à ces mascarades à une époque et c'était à vomir Un cauchemar pour moi.
>< tu mets les mots sur ce que je ressens. Un éléphant dans un magasin de porcelaine. J'ai toujours l'impression de faire des gaffes. De sortir LE truc qu'il ne fallait pas.igabiva a écrit:Impossibilité d'être dans la chaleur. Trop de bruits, de monde, de parasitages. Faux self en action, protection. Ambiance Goldorak, avec le petit Actarus bien caché dans son robot, mais forcément c'est l'éléphant dans le magasin de porcelaine si on se mettait à être réel. Notre gaucherie, notre désespoir, nous exposent aux quolibets, aux soupçons. Tout cela nous fore.
Dernière édition par Purple Brain le Sam 31 Aoû 2013 - 12:08, édité 1 fois (Raison : Fautes -_-)
Purple Brain- Messages : 177
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Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Purple Brain : c'est exactement ça. C'est un tel soulagement de savoir que je ne suis pas la seule !
Il m'est arrivée d'avoir des conversations intéressante pendant des soirées notamment avec une jeune femme venant de commencer sa profession de psychologue, on avait bien parlé, c'était sympa mais c'est de courte durée en général. La phrase d'un "pote" de la dernière fête ou je suis allée : "allez, ce soir, je vomis !" Et sur ce il a commencé a boire de la vodka ... J'ai envie de les tarter. Bon ce monsieur la est aussi gentil et il avait tendance au bout d'un moment a me laisser tranquille quand je ne participais pas trop cela dit ! J'ai un peu de mal avec les jeux au début, j'ai peut de louper quelque chose et de faire perdre mon equipe et de gaver la soirée, ou de me rendre ridicule, mais c'est vrai que je préfère ça aux danses stupides et répétitives, toujours les mêmes, qu'ils dansent comme si c'était la première fois... Je le vis mal comme vous tous parle que j'aimerai prendre du plaisir a faire ça, après tout ils ont tous l'air tellement jovial ! Alors comme j'aime le cinéma j'essaye d'enrayer sur le sujet, ou les jeux vidéos, et ça marche un temps, c'est déjà ça !
Mais j'ai des montées de stress rien qu'en y repensant. Je me sens ridicule marche qu'au fond je me dis : " ce n'est qu'une fête, y a pas mort d'homme, quelques heures et puis c'est fini!" Mais quelque chose m'angoisse au final, m'oppesse et je n'arrive pas a me détendre. Je pense que c'est du aurait que chaque fête me renvoi une sorte d'échec a la figure, ainsi que ma (si elle existe vraiment) différence, l'incompréhension des autres mélangée à la mienne... Bref tout un monde ^^
Il m'est arrivée d'avoir des conversations intéressante pendant des soirées notamment avec une jeune femme venant de commencer sa profession de psychologue, on avait bien parlé, c'était sympa mais c'est de courte durée en général. La phrase d'un "pote" de la dernière fête ou je suis allée : "allez, ce soir, je vomis !" Et sur ce il a commencé a boire de la vodka ... J'ai envie de les tarter. Bon ce monsieur la est aussi gentil et il avait tendance au bout d'un moment a me laisser tranquille quand je ne participais pas trop cela dit ! J'ai un peu de mal avec les jeux au début, j'ai peut de louper quelque chose et de faire perdre mon equipe et de gaver la soirée, ou de me rendre ridicule, mais c'est vrai que je préfère ça aux danses stupides et répétitives, toujours les mêmes, qu'ils dansent comme si c'était la première fois... Je le vis mal comme vous tous parle que j'aimerai prendre du plaisir a faire ça, après tout ils ont tous l'air tellement jovial ! Alors comme j'aime le cinéma j'essaye d'enrayer sur le sujet, ou les jeux vidéos, et ça marche un temps, c'est déjà ça !
Mais j'ai des montées de stress rien qu'en y repensant. Je me sens ridicule marche qu'au fond je me dis : " ce n'est qu'une fête, y a pas mort d'homme, quelques heures et puis c'est fini!" Mais quelque chose m'angoisse au final, m'oppesse et je n'arrive pas a me détendre. Je pense que c'est du aurait que chaque fête me renvoi une sorte d'échec a la figure, ainsi que ma (si elle existe vraiment) différence, l'incompréhension des autres mélangée à la mienne... Bref tout un monde ^^
-Wa-- Messages : 255
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Localisation : Sur Wakah Chan.
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
J'ai lu un topic hier qui parlait de "comment reconnaitre un zébre d'un non zébre". Ca me rappelle (en rapport avec ce que tu dis sur le fait d'essayer d'accrocher une conversation) une formation faite il y a 4 ans. 3 jours. Le 1er midi, tout le monde voulait aller manger dans un restau dehors. Moi je préférais manger au self sur place et j'avais pas accroché avec eux. Tant pis si je mange seule. Et là je vois derrière moi un des mecs du cours, que j'avais remarqué car il parlait peu mais ses questions étaient très percutantes. Il m'a dit préférer comme moi manger à part. Donc on a mangé ensemble et en 2mn on s'est mis à refaire le monde et à avoir des conversations passionnées. J'étais aux anges. Jubilation total. C'est tellement rare ce genre de rencontre. On ne se quittait plus. Mon prof m'a dit "on vous aurait marié". Alors que ni l'un ni l'autre on n'avait d'attirance physique. Le 3eme jour il me sort qu'il est surdoué. Ba voilà, y a pas de secret.
Purple Brain- Messages : 177
Date d'inscription : 27/08/2013
Age : 48
Localisation : Sud Ouest
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
@Purple Rain : y a pas de secret
La date n'est jamais annoncée, personne n'y est convié, mais on se retrouve entouré d'un petit comité que le hasard a choisi. Le lendemain assuré d'insouciance rassure, et certaines circonstances facilitent. Une poignée de fois dans ma vie, la fête s'est invitée. C'est trop rare, mais si intense.
La date n'est jamais annoncée, personne n'y est convié, mais on se retrouve entouré d'un petit comité que le hasard a choisi. Le lendemain assuré d'insouciance rassure, et certaines circonstances facilitent. Une poignée de fois dans ma vie, la fête s'est invitée. C'est trop rare, mais si intense.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je suis beaucoup sortie, j'ai fait beaucoup de fêtes/soirées, depuis la classe de 3e. Et jamais pendant les dix ans qui ont suivi ces premières expériences, je ne me suis "amusée". Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir cherché/essayé.
J'ai dû faire toutes les soirées en tous genre, avec tout un tas de gens différents, dans des lieux divers et variés. Forcément, puisque je cherchais à comprendre, je devais bien essayer.
Mais rien à faire. Combien de fois ai-je tenter d'expliquer aux gens "Quand tu me dis "Lâche toi!" pour moi, ça n'a aucun sens ! Lâchez quoi ??? Je n'ai pas l'impression d'avoir quelque chose à "lâcher"!" Et la même que pour d'autres, même à trois gramme, j'étais toujours la même. Pire encore, plus les soirées étaient naze, et plus j'étais lucide, malgré l'alcool.
Jusqu'au jour ou... J'ai rencontré les bonnes personnes, et avec lesquelles les fêtes n'étaient plus les mêmes. Ou plutôt, ma manière de les vivres a commencer à changer... Je commençais à m'amuser. Vraiment. L'alcool commençait à provoquer chez moi un état d’euphorie que je ne connaissais pas. (sans alcool l'a fête est plus folle, mon trou de balle)
Et puis probablement le fait aussi que j'arrivais à ne plus être une control freak permanente.
Et autre chose. J'ai remarqué que l'alcool en soirée (uniquement), donc dans un contexte festif, me rendait "normale", c'est à dire que les milliards de questions passent en stand by, et que j'agis de manière très spontanée : je dis ce qui me passe par la tête, et la manière dont cela sera perçut m'importe peu. J'ai appris à devenir libre d'une certaine manière. Non pas par l'alcool. Je ne fais aucunement l'apologie de la boisson. Je pense simplement que ces effets récents sont la cristallisation d'autres changement internes, inhérent à ma personne.
Mais bref, cela n'empêche pas que, de manière générale, dans 97% des cas, les soirées sont à chier, et que je sais d'avance la plus part du temps, qu'elles le seront. Sauf si, par hasard, sur les quarante personnes présentent, il y en a UNE avec laquelle, ça sera différent, il y aura un truc normal, bref, ça va matcher.
Alors finalement, rien que pour ça, rien que pour cette infime possibilité que ça se passe, j'y vais quand même. Parce que c'est comme ça que petit à petit, j'ai fini par rencontrer des personnes formidables, qui me confortent dans l'idée que je suis quelqu'un de bien. Voilà quoi. Ca vaut le coup. Et ca à qd mm été un parcours du combattant.
Je commence à partir dans tous les sens, je ne sais même plus d'ou j'étais partie.
Sorry si ça devient brouillon
J'ai dû faire toutes les soirées en tous genre, avec tout un tas de gens différents, dans des lieux divers et variés. Forcément, puisque je cherchais à comprendre, je devais bien essayer.
Mais rien à faire. Combien de fois ai-je tenter d'expliquer aux gens "Quand tu me dis "Lâche toi!" pour moi, ça n'a aucun sens ! Lâchez quoi ??? Je n'ai pas l'impression d'avoir quelque chose à "lâcher"!" Et la même que pour d'autres, même à trois gramme, j'étais toujours la même. Pire encore, plus les soirées étaient naze, et plus j'étais lucide, malgré l'alcool.
Jusqu'au jour ou... J'ai rencontré les bonnes personnes, et avec lesquelles les fêtes n'étaient plus les mêmes. Ou plutôt, ma manière de les vivres a commencer à changer... Je commençais à m'amuser. Vraiment. L'alcool commençait à provoquer chez moi un état d’euphorie que je ne connaissais pas. (sans alcool l'a fête est plus folle, mon trou de balle)
Et puis probablement le fait aussi que j'arrivais à ne plus être une control freak permanente.
Et autre chose. J'ai remarqué que l'alcool en soirée (uniquement), donc dans un contexte festif, me rendait "normale", c'est à dire que les milliards de questions passent en stand by, et que j'agis de manière très spontanée : je dis ce qui me passe par la tête, et la manière dont cela sera perçut m'importe peu. J'ai appris à devenir libre d'une certaine manière. Non pas par l'alcool. Je ne fais aucunement l'apologie de la boisson. Je pense simplement que ces effets récents sont la cristallisation d'autres changement internes, inhérent à ma personne.
Mais bref, cela n'empêche pas que, de manière générale, dans 97% des cas, les soirées sont à chier, et que je sais d'avance la plus part du temps, qu'elles le seront. Sauf si, par hasard, sur les quarante personnes présentent, il y en a UNE avec laquelle, ça sera différent, il y aura un truc normal, bref, ça va matcher.
Alors finalement, rien que pour ça, rien que pour cette infime possibilité que ça se passe, j'y vais quand même. Parce que c'est comme ça que petit à petit, j'ai fini par rencontrer des personnes formidables, qui me confortent dans l'idée que je suis quelqu'un de bien. Voilà quoi. Ca vaut le coup. Et ca à qd mm été un parcours du combattant.
Je commence à partir dans tous les sens, je ne sais même plus d'ou j'étais partie.
Sorry si ça devient brouillon
amystick- Messages : 19
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 38
Localisation : charenton le pont
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Tu n'es pas brouillon, tu dis comme ça te vient.
Tu changes, tu découvres ton mode d'emploi, et tu te confortes, voilà qui est prometteur.
C'est bien rassurant de me savoir comme vous, et le lâche toi, je l'ai entendu aussi.
Merci de vous être raconté ici, d'autre s'en rassureront, peu être en racontant aussi.
Tu changes, tu découvres ton mode d'emploi, et tu te confortes, voilà qui est prometteur.
C'est bien rassurant de me savoir comme vous, et le lâche toi, je l'ai entendu aussi.
Merci de vous être raconté ici, d'autre s'en rassureront, peu être en racontant aussi.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je ne sais pas faire la fête, me mêler au groupe,être joyeuse sur commande, "m'éclater", je reste à l'extérieur, ou alors en moi-même, et je finis par m'éclipser sous un prétexte ou un autre...mais ça c'est quand je n'ai vraiment pas trouvé d'excuses pour refuser une invitation à ce genre de soirée!
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Comme vous tous, je m'emmerde dans la plupart des "fêtes" ou je vais. Le bruit et/ou la musique m'empêchent d'avoir des discussions confortables avec les autres. Quand discussions il peut y avoir. Je ne supporte plus le passage en revue des professions de chacun. D'ailleurs je mens souvent sur la mienne, pour éviter d'entendre pour la dixmillionnième fois les mêmes clichés ou assertions, auxquels je n'ai absolument pas envie de répondre, parce que c'est la fête, hein, pas le moment ou je vais monter sur ma boite à savon et leur faire une conférence. Mais parfois, je suis agréablement surprise, on me pose des questions "intelligentes" et je suis ravie d'y répondre, mais c'est tellement rare que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Alors je suis prof, point barre, et si point pas barre, prof d'anglais et ça, on a rien à dire dessus, a part me sortir des phrases en anglais, ce qui est irrésistiblement pas drôle...
Sinon l'alcool et ce qui se fume en se roulant: OK, je suis pour la liberté de chacun à altérer sa conscience, mais le souci c'est que déjà qu'on est pas trop en phase à la base, cela n'arrange rien. Les soirées biture, je les fuis. J'adore l'alcool, pour son bon goût et sa variété, mais si c'est pour me joindre à la chorale des joyeux crétins qui rigolent pour un rien ou au contraire qui pleurent sur l'épaule des autres, no thanks, pour moi, ce sera avec modération.
En revanche, j'aime les fêtes un peu plus posées, ou nous sommes pas très nombreux. Des chouettes discussions, des moments de réels échanges ou j'apprends autant que je donne. Dans les "autres fêtes", j'en peux plus de finir les phrases dans ma tête dès que l'autre a à peine ouvert la bouche et ras le bol de devoir brider ma curiosité parce que mes questions, ben ouais, elles sont provocantes et elles poussent les gens dans leurs retranchements. Et pourtant non, j'ai juste assez de respect pour mes interlocuteurs pour ne pas faire semblant de les comprendre, donc je pose des questions pour qu'ils clarifient certains points. Mais, euh, arrête de faire ton intello... OK, j'arrête tout court alors.
Bref, pourtant pour mon entourage, je suis quelqu'un qui aime s'amuser et qui aime faire la fête... Oui, en effet, parce que j'ai l'impression que ces fêtes sont des passages obligés pour après voir certains de mes amis en cercles plus restreints. Que si tu ne viens pas à la grand messe ou tout le monde est là, on t'oubliera pour la prochaine raclette à l'appart... Mais dans les "grandes" fêtes, je ne lâche pas ma montre du regard, j'écoute plus que je ne parle, j'use de nombreux stratagèmes dilatoires, et surtout, j'investis la cuisine pour m'y rendre utile et avoir des petites discussions avec la maîtresse de maison et ses quelques serviteurs (et peut être d'autres Z exilés eux aussi?)...
En tout cas, tout ce que j'écris là, je n'ai pu le dire qu'a très peu de mes amis, car a chaque fois ils se sentaient visés alors que c'est moi qui ne fonctionne pas comme eux, pas l'inverse, mais c'est dans ces situations "festives" que cela se voit le plus...
Sinon l'alcool et ce qui se fume en se roulant: OK, je suis pour la liberté de chacun à altérer sa conscience, mais le souci c'est que déjà qu'on est pas trop en phase à la base, cela n'arrange rien. Les soirées biture, je les fuis. J'adore l'alcool, pour son bon goût et sa variété, mais si c'est pour me joindre à la chorale des joyeux crétins qui rigolent pour un rien ou au contraire qui pleurent sur l'épaule des autres, no thanks, pour moi, ce sera avec modération.
En revanche, j'aime les fêtes un peu plus posées, ou nous sommes pas très nombreux. Des chouettes discussions, des moments de réels échanges ou j'apprends autant que je donne. Dans les "autres fêtes", j'en peux plus de finir les phrases dans ma tête dès que l'autre a à peine ouvert la bouche et ras le bol de devoir brider ma curiosité parce que mes questions, ben ouais, elles sont provocantes et elles poussent les gens dans leurs retranchements. Et pourtant non, j'ai juste assez de respect pour mes interlocuteurs pour ne pas faire semblant de les comprendre, donc je pose des questions pour qu'ils clarifient certains points. Mais, euh, arrête de faire ton intello... OK, j'arrête tout court alors.
Bref, pourtant pour mon entourage, je suis quelqu'un qui aime s'amuser et qui aime faire la fête... Oui, en effet, parce que j'ai l'impression que ces fêtes sont des passages obligés pour après voir certains de mes amis en cercles plus restreints. Que si tu ne viens pas à la grand messe ou tout le monde est là, on t'oubliera pour la prochaine raclette à l'appart... Mais dans les "grandes" fêtes, je ne lâche pas ma montre du regard, j'écoute plus que je ne parle, j'use de nombreux stratagèmes dilatoires, et surtout, j'investis la cuisine pour m'y rendre utile et avoir des petites discussions avec la maîtresse de maison et ses quelques serviteurs (et peut être d'autres Z exilés eux aussi?)...
En tout cas, tout ce que j'écris là, je n'ai pu le dire qu'a très peu de mes amis, car a chaque fois ils se sentaient visés alors que c'est moi qui ne fonctionne pas comme eux, pas l'inverse, mais c'est dans ces situations "festives" que cela se voit le plus...
Rainbow Zebra- Messages : 81
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 52
Localisation : Paris
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Moi c'est marrant...mias je pense que c'est en partie liée à mes "adaptations" sociales, et le fait aussi que j'ai grandi dans un milieu social en effervescence perpétuelles ou les amis de mes parents venaient faire la "fête" à la maison plusieurs fois par semaine...
Du coup très vite et par imitation sûrement j'ai su organiser et mettre les gens à l'aise... et la fête était là ou je me trouvais... par contre, il est vrai que toujours j'avais la caboche en feu et que je pouvais m'isoler très rapidement au milieu du tintamarre... par contre toujours aimé danser et chanter et boire et rire... mais sans jamais arrêter de penser...j'ai d'ailleurs souvent ri de moi-même dans ces moments...mais ca...ca c'était avant la découverte de ma particularité..particularité que j'ai toujours, toujours très très bien cachée...puisqu'elle n'était d'ailleurs pas si difficilement taisable... power inside ;-)
Mais vient ce moment ou l'on se sent en décalage complet... toujours... ou l'on réalise que l'on ne rit pas pour les mêmes choses avec les gens... en fait, eux qui croient, tous noyés qu'ils sont dans le moment, que celui-ce sera éternel et qui cuve leur lucidité retrouvée au petit matin, alors que la notre ne nous a jamais....jamais quittée...et qui si elle avait du le faire...cela aurait été synonyme d'overdose ou de mort cérébrale...
Du coup très vite et par imitation sûrement j'ai su organiser et mettre les gens à l'aise... et la fête était là ou je me trouvais... par contre, il est vrai que toujours j'avais la caboche en feu et que je pouvais m'isoler très rapidement au milieu du tintamarre... par contre toujours aimé danser et chanter et boire et rire... mais sans jamais arrêter de penser...j'ai d'ailleurs souvent ri de moi-même dans ces moments...mais ca...ca c'était avant la découverte de ma particularité..particularité que j'ai toujours, toujours très très bien cachée...puisqu'elle n'était d'ailleurs pas si difficilement taisable... power inside ;-)
Mais vient ce moment ou l'on se sent en décalage complet... toujours... ou l'on réalise que l'on ne rit pas pour les mêmes choses avec les gens... en fait, eux qui croient, tous noyés qu'ils sont dans le moment, que celui-ce sera éternel et qui cuve leur lucidité retrouvée au petit matin, alors que la notre ne nous a jamais....jamais quittée...et qui si elle avait du le faire...cela aurait été synonyme d'overdose ou de mort cérébrale...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Ma dernière "fête" est un anniversaire avec environ 80 personnes. J'y suis allée car c'est une amie. Ben..... comme d'hab, j'en suis partie la première. Et encore, j'ai tenu jusqu'au gâteau + 15mn (minimum syndical pour un anniv'). Et le lendemain, je suis partie le matin sans rester jusqu'au "repas de midi avec tout le monde". J'étais en overdose... Je suis partie avec un mal de crâne monumental, des nausées.. heureusement qu'on était deux (zèbres) sinon j'aurais même pas pu conduire tellement j'étais mal (et c'est même pas la gueule de bois car je n'ai pas bu).
Je viens de décider ce matin avec ma fille que pour mon "super anniversaire de mes 50 ans qu'on se doit de fêter" l'année prochaine, je ne ferai pas de super fiesta mais je partirai avec ma fille, mon beau-fils et le petit quelque part. Je préfère investir dans un long we à 4 où on profitera de nous et de l'endroit ! Yapluka trouver un coin sympa
Je viens de décider ce matin avec ma fille que pour mon "super anniversaire de mes 50 ans qu'on se doit de fêter" l'année prochaine, je ne ferai pas de super fiesta mais je partirai avec ma fille, mon beau-fils et le petit quelque part. Je préfère investir dans un long we à 4 où on profitera de nous et de l'endroit ! Yapluka trouver un coin sympa
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je suis en général "extérieur" à la fête, j'observe, je prends un verre pour trouver une contenance, à l'écart...
il arrive qu'on vienne me chercher et parfois, là, ça se passe mieux, ça veut dire que je suis le bienvenu...
il arrive qu'on vienne me chercher et parfois, là, ça se passe mieux, ça veut dire que je suis le bienvenu...
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je dois dire que si je n'avais pas été accompagnée, je m'y serais sentie très très seule... j'aurais pu discuter un peu avec certaines connaissances, danser un peu aussi car j'aime ça mais bon.. ça ne serait pas allé très loin. L'année dernière, j'ai fini par passer la soirée à discuter avec deux couples de retraités ! (mais tellement gentils que j'ai passé un agréable moment en leur compagnie)
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Ne sachant pas, ou n'ayant rien à lâcher, et toujours en décalage, on cherche à s'éclipser, on cherche un prétexte pour ne pas être là. (je reprends vos maux)
L'alcool et l’excitation augmentent la consommation de tabac, mais même sans alcool et sans excitation aucune, je me retrouve plus souvent qu'à mon tour à l'extérieur, pour fumer.
Je crois que le bien être se trouve, comme je l'ai lu, dans la non acceptation à une invitation. Même si je doit passer pour incorrecte dans mon attitude, au moins est elle en accord avec ce que je suis, ce que je pense. Marre de négocier avec moi même pour faire plaisir. Ceux qui comptent et pour qui je comptent savent recevoir de l'amour dans un regard ou un sourire, une petite attention, si minime soit elle, bien plus que dans une figuration.
Assez bizarrement, lors d'une vraie fête, spontanée, entre amis, de celles qui ne se programment pas. Lors d'une vraie fête donc, j'ai trouvé une vaine recherche de joie chez tous ces gens qui sortent, parce-que c'est la date. J'étais encore une fois en décalage, mais les rôles étaient inversés, et comme toujours, amplifiés par le trop qui nous colle aux sabots.
L'alcool et l’excitation augmentent la consommation de tabac, mais même sans alcool et sans excitation aucune, je me retrouve plus souvent qu'à mon tour à l'extérieur, pour fumer.
Je crois que le bien être se trouve, comme je l'ai lu, dans la non acceptation à une invitation. Même si je doit passer pour incorrecte dans mon attitude, au moins est elle en accord avec ce que je suis, ce que je pense. Marre de négocier avec moi même pour faire plaisir. Ceux qui comptent et pour qui je comptent savent recevoir de l'amour dans un regard ou un sourire, une petite attention, si minime soit elle, bien plus que dans une figuration.
Assez bizarrement, lors d'une vraie fête, spontanée, entre amis, de celles qui ne se programment pas. Lors d'une vraie fête donc, j'ai trouvé une vaine recherche de joie chez tous ces gens qui sortent, parce-que c'est la date. J'étais encore une fois en décalage, mais les rôles étaient inversés, et comme toujours, amplifiés par le trop qui nous colle aux sabots.
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Ajoutons que le roi de la fête, c'est souvent celui (ou celle) qui gueule le plus, celui qui apostrophe, qui ratiboise.
igabiva- Messages : 341
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Eh bien je constate que je n'ai rien à rajouter et me sens, du coup, plus légère....
Après toutes ces fêtes, tout ce monde, ce marathon inepte de fin d'année, ça fait du bien.
Du bien de se sentir moins décalée, de savoir que d'autres zèbres, aux mêmes moments moments ont affronté, en voulant faire une blague dans une de ces réunions , semblable air de commisération....
Toutes ces bouches qui mastiquent, ces conversations dans tous les sens, ce brouhaha constant dans lequel on cherche vainement une conversation à laquelle se raccrocher.....ce sourire niait qu'on s'est plaqué et que les autres regardent d'un air suspicieux...
L'envie de disparaitre sous la table, d'aller retrouver un bon bouquin dans une ambiance tamisée et CALME, en pyjama qui serait plus confortable que ce qu'on a tenté de mettre même si, visiblement ce n'est pas ce que les gens qualifient de tenue de soirée ce que vous sentez bien aux regards en coin jetés aux docs que vous avez gardé avec votre robe année 60...on a le droit de ne pas souhaiter, en plus, martyriser ses arpions....
Bref à tous ceux qui ont affronté les "fêtes" de fin d'année et ont survécu je souhaite une belle année 2014.
De belles rencontres, imprévues et le don d'invisibilité pour le reste
Après toutes ces fêtes, tout ce monde, ce marathon inepte de fin d'année, ça fait du bien.
Du bien de se sentir moins décalée, de savoir que d'autres zèbres, aux mêmes moments moments ont affronté, en voulant faire une blague dans une de ces réunions , semblable air de commisération....
Toutes ces bouches qui mastiquent, ces conversations dans tous les sens, ce brouhaha constant dans lequel on cherche vainement une conversation à laquelle se raccrocher.....ce sourire niait qu'on s'est plaqué et que les autres regardent d'un air suspicieux...
L'envie de disparaitre sous la table, d'aller retrouver un bon bouquin dans une ambiance tamisée et CALME, en pyjama qui serait plus confortable que ce qu'on a tenté de mettre même si, visiblement ce n'est pas ce que les gens qualifient de tenue de soirée ce que vous sentez bien aux regards en coin jetés aux docs que vous avez gardé avec votre robe année 60...on a le droit de ne pas souhaiter, en plus, martyriser ses arpions....
Bref à tous ceux qui ont affronté les "fêtes" de fin d'année et ont survécu je souhaite une belle année 2014.
De belles rencontres, imprévues et le don d'invisibilité pour le reste
pandorine- Messages : 79
Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 57
Localisation : Le Chaffal
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Merci à toi Licorneau
pandorine- Messages : 79
Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 57
Localisation : Le Chaffal
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Tout à fait d'accord avec Fata lorsqu'il dit qu'il ne voit là que des gens qui rient pour cacher qu'ils pleurent...
Très jeune j'ai remarqué cela, les gens se plaignant de leur vie globalement et n'attendant qu'une chose: le week-end, pour s'alcooliser ( quand ce n'est pas l'apéritif, bien poussé parfois, au quotidien ).
Au départ, j'avais des difficultés à comprendre que les gens puissent ingurgiter une boisson qu'ils savent potentiellement dangereuse et qui les met dans un état qui n'est plus naturelle.
Personnellement, j'ai jamais eu besoin d'alcool pour "faire la fête" ( ce que j'entend par faire la fête se définit par sourire voire rire, lâcher prise et déconnecter un minimum ma caboche avec des gens que j'apprécie et que je connais ) par contre j'ai beaucoup de mal avec les gens "normaux" et leur façon de faire la fête c'est sûrement dû à certains états d'inconnus ou pas que j'ai vu "perdre le contrôle" de leur mots ou comportements sans même faire allusion à de la violence.
Et puis bien souvent, je ne trouve pas d'intérêt à faire la fête, trouver de faux prétextes pour s'alcooliser ( parce qu'il faut bien l'admettre tout de même, qui fait la fête sans alcool ? Personne, ou presque. ) je trouve ça hypocrite, si encore les discussions étaient intéressantes, avaient du sens ou apportaient une avancée sur quoique ce soit, mais même pas...
Il existe sûrement des gens qui savent faire la fête autrement mais je n'en ai pas rencontré. Et puis je développerai bien ce que je sais se cacher derrière ce concept mais je n'ai pas envie d'être rabat-joie.
Quoiqu'il en soit, je ne fête pas Noel et autres fêtes de base religieuse ou pas, mon anniversaire non plus depuis plus de 10ans et je ne vois pas où est le problème, c'en est un pour les membres de ma famille mais qu'importe je ne vais pas me forcer sur ça pour faire plaisir à autrui.
Si "faire la fête" rime avec plaisir de se retrouver avec des gens qu'on aime et sans artifice, alors je dis oui, autrement je laisse ma place ou je fais une des choses que je fais le mieux: observer...
Très jeune j'ai remarqué cela, les gens se plaignant de leur vie globalement et n'attendant qu'une chose: le week-end, pour s'alcooliser ( quand ce n'est pas l'apéritif, bien poussé parfois, au quotidien ).
Au départ, j'avais des difficultés à comprendre que les gens puissent ingurgiter une boisson qu'ils savent potentiellement dangereuse et qui les met dans un état qui n'est plus naturelle.
Personnellement, j'ai jamais eu besoin d'alcool pour "faire la fête" ( ce que j'entend par faire la fête se définit par sourire voire rire, lâcher prise et déconnecter un minimum ma caboche avec des gens que j'apprécie et que je connais ) par contre j'ai beaucoup de mal avec les gens "normaux" et leur façon de faire la fête c'est sûrement dû à certains états d'inconnus ou pas que j'ai vu "perdre le contrôle" de leur mots ou comportements sans même faire allusion à de la violence.
Et puis bien souvent, je ne trouve pas d'intérêt à faire la fête, trouver de faux prétextes pour s'alcooliser ( parce qu'il faut bien l'admettre tout de même, qui fait la fête sans alcool ? Personne, ou presque. ) je trouve ça hypocrite, si encore les discussions étaient intéressantes, avaient du sens ou apportaient une avancée sur quoique ce soit, mais même pas...
Il existe sûrement des gens qui savent faire la fête autrement mais je n'en ai pas rencontré. Et puis je développerai bien ce que je sais se cacher derrière ce concept mais je n'ai pas envie d'être rabat-joie.
Quoiqu'il en soit, je ne fête pas Noel et autres fêtes de base religieuse ou pas, mon anniversaire non plus depuis plus de 10ans et je ne vois pas où est le problème, c'en est un pour les membres de ma famille mais qu'importe je ne vais pas me forcer sur ça pour faire plaisir à autrui.
Si "faire la fête" rime avec plaisir de se retrouver avec des gens qu'on aime et sans artifice, alors je dis oui, autrement je laisse ma place ou je fais une des choses que je fais le mieux: observer...
8dePool- Messages : 73
Date d'inscription : 08/04/2016
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Je réponds à la question de départ : pareil, je ne trouve pas le bouton "youhou, c'est la fête et je raconte des banalités !!!" je ne sais pas faire du tout, j'observe 10' puis je m'ennuie et là je compte les minutes puis les heures....
Je crois que c'est la première fois de ma vie (28 années) que je lis que d'autres personnes ressentent cela aussi (et des jeunes et moins jeunes j'imagine ?)... quel soulagement !
Et les fêtes de zèbres ?
Je crois que c'est la première fois de ma vie (28 années) que je lis que d'autres personnes ressentent cela aussi (et des jeunes et moins jeunes j'imagine ?)... quel soulagement !
Et les fêtes de zèbres ?
Clarilka- Messages : 35
Date d'inscription : 01/07/2016
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Et les fêtes de zèbres ?
Je suis allée à quelques sorties de zèbres (on peut appeler ça des fêtes ? 15 personnes dans un bar avec alcool et musique, ça répond aux critères ?).
Je ne trouve pas cela très différent finalement. On dit des banalités aussi, mais pas forcément les mêmes, les délires sont différents, mais ça reste du délire quand même, beaucoup de conversations plutôt légères.
A une des IRL parisiennes que j'ai faite, on s'est amusé à parler en alexandrins pendant quelques minutes. Ca fait vraiment Nerd, dit comme ça, mais c'était assez fun.
Ou encore, lors du Breiz Deiz, assis en cercle sur la pelouse avec bières et guitares, à chantonner de vieilles chansons populaires (l'occasion de se rendre compte qu'on connait beaucoup de chansons, mais lorsqu'on a pas les paroles, ça donne des choses plutôt interessantes).
Il y a comme ailleurs des jeux de séduction, des personnes qui se découvrent, certains qui s'entendent mieux avec d'autre.
L'avantage, c'est que ça part dans tous les sens, et les sujets s'enchainent vite, donc quand un truc ne t'interesse pas, ça ne dure pas très longtemps avant de pouvoir sauter à nouveau dans la conversation.
Les premières fois, c'est assez fatiguant, mais moi j'appelle ça de la bonne fatigue, la tête qui fourmille d'idées ...
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
i kissed my girlMily a écrit:Ou encore, lors du Breiz Deiz, assis en cercle sur la pelouse avec bières et guitares, à chantonner de vieilles chansons populaires
by the faaaact'ry wall
dirty old tooown
dirty old tooooown
(je peux tenir 4 heures comme ça)
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Oui, je vois :-) et puis tu ne filtres plus (ou moins) et ne te ralentis plus (ou moins) :-)
Clarilka- Messages : 35
Date d'inscription : 01/07/2016
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Dernière édition par Pouchkine le Mar 3 Jan 2017 - 22:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Très sensible aussi ici !
Clarilka- Messages : 35
Date d'inscription : 01/07/2016
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
on en revient à la question : "peut-on faire la fête en étant lucide?"
J'avoue que j'ai toujours eu besoin d'alcool pour ça parce qu'il faut que je perde un peu de raison...
J'avoue que j'ai toujours eu besoin d'alcool pour ça parce qu'il faut que je perde un peu de raison...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
nikoku74 a écrit:on en revient à la question : "peut-on faire la fête en étant lucide?"
J'avoue que j'ai toujours eu besoin d'alcool pour ça parce qu'il faut que je perde un peu de raison...
Tout pareil.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
J'aime faire la fête, j'aime m'alcooliser et aller en boite danser.
Par contre, c'est vrai que je suis jamais à fond comme certains peuvent l'être.
J'ai l'impression que c'est un mélange entre manque de laisser aller, et en même temps le fait que toute cette fête n'occupe pas suffisamment mon esprit. Même en buvant, je reste finalement assez lucide et maître de moi-même.
Mais honnêtement, la plus grosse barrière, c'est le laisser aller. Je le voie bien depuis que je me suis laissé aller à danser.
D'ailleurs, ce manque de laisser aller n'est-il pas quotidien et entravant même en dehors des fêtes?
L'ambiance de fête ou les gens se lâchent nous rappelle juste notre incapacité à débrancher et à se laisser aller.
Pour ce qui est de la joie, je crois que pour la ressentir, il faut que notre cerveau travaille, qu'il est matière à processer, des idées à manger.
Sans ça, il reste en rythme de croisière morne et aucune émotion ne peut en ressortir.
Par contre, c'est vrai que je suis jamais à fond comme certains peuvent l'être.
J'ai l'impression que c'est un mélange entre manque de laisser aller, et en même temps le fait que toute cette fête n'occupe pas suffisamment mon esprit. Même en buvant, je reste finalement assez lucide et maître de moi-même.
Mais honnêtement, la plus grosse barrière, c'est le laisser aller. Je le voie bien depuis que je me suis laissé aller à danser.
D'ailleurs, ce manque de laisser aller n'est-il pas quotidien et entravant même en dehors des fêtes?
L'ambiance de fête ou les gens se lâchent nous rappelle juste notre incapacité à débrancher et à se laisser aller.
Pour ce qui est de la joie, je crois que pour la ressentir, il faut que notre cerveau travaille, qu'il est matière à processer, des idées à manger.
Sans ça, il reste en rythme de croisière morne et aucune émotion ne peut en ressortir.
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: Comment vivez vous la fête que les autres font
Etrangement (non je rigole), je me reconnais dans tout ce que vous dites:
La sensation de détachement ou de ne pas être à sa place,
L'impression de perdre son temps alors que l'on pourrait faire quelque chose de plus productif,
L'endormissement que provoque l'alcool mais sa nécessité pour lâcher un peu prise...
Brrr peut-être qu'on devrait faire une soirée tous ensemble j'aimerais bien voir ce que ça donnerait ahah?
Non sinon les seules choses qui peuvent m'amuser sont les jeux de société ou la musique que j'apprécie; là j'arrive à m'amuser un minimum.
La sensation de détachement ou de ne pas être à sa place,
L'impression de perdre son temps alors que l'on pourrait faire quelque chose de plus productif,
L'endormissement que provoque l'alcool mais sa nécessité pour lâcher un peu prise...
Brrr peut-être qu'on devrait faire une soirée tous ensemble j'aimerais bien voir ce que ça donnerait ahah?
Non sinon les seules choses qui peuvent m'amuser sont les jeux de société ou la musique que j'apprécie; là j'arrive à m'amuser un minimum.
Malaff- Messages : 12
Date d'inscription : 07/06/2016
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