Hier soir, agressé devant chez moi.
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Hier soir, agressé devant chez moi.
Sans raison, évidemment. Juste un cassos éméché qui repartait de chez ses amis (mes voisins).
Le plus pénible dans l'histoire ce ne sont pas les blessures physiques. Ni le sentiment d'insécurité vis à vis de l'avenir de ma rue (qui se dégrade depuis que mes voisins ont emménagés).
Le plus pénible, c'est d'avoir été confronté à la bêtise. Remarque, ça arrive très souvent que je sois confronté à des trucs que je trouve vraiment bêtes. Mais là, c'est quand même un tout autre niveau.
Le plus pénible dans l'histoire ce ne sont pas les blessures physiques. Ni le sentiment d'insécurité vis à vis de l'avenir de ma rue (qui se dégrade depuis que mes voisins ont emménagés).
Le plus pénible, c'est d'avoir été confronté à la bêtise. Remarque, ça arrive très souvent que je sois confronté à des trucs que je trouve vraiment bêtes. Mais là, c'est quand même un tout autre niveau.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Ce que tu dis à propos de la bêtise me rappelle cette citation très connue d'Einstein : "Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude". Prends soi de soin !
Nomadguy- Messages : 18
Date d'inscription : 16/07/2011
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Je comprens adcvh, ce sentiment d'impuissance de l'évidence devant l'absurdité de la folie...Cette rage mue de ne pouvoir être en fait dans le réel , dans ce qui est (l'évidence encore) parce que quelqu'un est dans un rapport aveuglé avec lui-même et tout le reste. C'est une sensation que je déteste, de ne pouvoir faire entendre raison, de ne pouvoir invoquer l'évidence en face d'une brute qui s'aliène tout en voulant tout se soumettre...
Je suis de tout cœur avec toi et comprends, Ô combien, ce que tu éprouves ! Courage.
Je suis de tout cœur avec toi et comprends, Ô combien, ce que tu éprouves ! Courage.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Je ne sais pas quoi dire d'autre, si ce n'est que comme Fata Morgana, je suis de tout coeur avec toi.
Invité- Invité
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
j'ai vécu ça il y a 22 ans, le plus difficile a été pour moi le sentiment d'impunité et d'injustice, le mieux est de porter plainte pour rétablir le sentiment de justice, ne pas laisser passer, ne pas banaliser, ne pas laisser l'inacceptable gagner du terrain, prendre conscience qu'on est une victime et que ce n'est pas une preuve de faiblesse.
De tout cœur avec toi.
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Invité- Invité
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
J'ai immédiatement été au commissariat, t'inquiète pas.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Quel que soit le sens que l'on donne à la bêtise, on peut dire qu'être bête est corrélé avec le fait d'être agressif.
Le rapport de causalité le plus couramment invoqué est celui d'un manque d'éducation. Dans une confrontation de deux personnes, c'est souvent le fait de ne pas avoir acquis les codes sociaux permettant d'exprimer ce qui est ressenti dans une telle situation qui est source de violence. Même chez une personne éméchée, on peut penser qu'un certain conditionnement social resterait prégnant.
C'est donc la question des valeurs inculquées par la société qui est en cause, me semble-t-il.
Cela rejoint ce que j'ai entendu ce matin à la radio. En effet, pour l'invité de la matinale de France Culture, François Miquet Marty, sociologue et président d'un institut d’études et de conseils en opinion, « la crise actuelle est d’abord une crise des valeurs de la société. »
Le rapport de causalité le plus couramment invoqué est celui d'un manque d'éducation. Dans une confrontation de deux personnes, c'est souvent le fait de ne pas avoir acquis les codes sociaux permettant d'exprimer ce qui est ressenti dans une telle situation qui est source de violence. Même chez une personne éméchée, on peut penser qu'un certain conditionnement social resterait prégnant.
C'est donc la question des valeurs inculquées par la société qui est en cause, me semble-t-il.
Cela rejoint ce que j'ai entendu ce matin à la radio. En effet, pour l'invité de la matinale de France Culture, François Miquet Marty, sociologue et président d'un institut d’études et de conseils en opinion, « la crise actuelle est d’abord une crise des valeurs de la société. »
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Ca fait plaisir de lire ça. J'y pensais justement ce matin.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
crise des valeurs et surtout valeurs scandaleuses mises en avant par les instances politiques/culturelles basées sur l’agressivité, la domination physique au détriment de l'humanisme, de la fraternité...les repères de cette société sont au final bien peu séduisantsPieyre a écrit:Quel que soit le sens que l'on donne à la bêtise, on peut dire qu'être bête est corrélé avec le fait d'être agressif.
Le rapport de causalité le plus couramment invoqué est celui d'un manque d'éducation. Dans une confrontation de deux personnes, c'est souvent le fait de ne pas avoir acquis les codes sociaux permettant d'exprimer ce qui est ressenti dans une telle situation qui est source de violence. Même chez une personne éméchée, on peut penser qu'un certain conditionnement social resterait prégnant.
C'est donc la question des valeurs inculquées par la société qui est en cause, me semble-t-il.
Cela rejoint ce que j'ai entendu ce matin à la radio. En effet, pour l'invité de la matinale de France Culture, François Miquet Marty, sociologue et président d'un institut d’études et de conseils en opinion, « la crise actuelle est d’abord une crise des valeurs de la société. »
Invité- Invité
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
C'est-à-dire qu'on ne peut pas à la fois se scandaliser de la crise de valeurs et de l'autre plaider sans arrêt pour la disparition des cadres, réputés "rigides", voire "totalitaires", revendiquer de "suivre son propre chemin en toutes circonstances", etc.
Cette dernière doctrine ne peut, en réalité, fonctionner que parmi des humains qui, tacitement, partagent un cadre commun qui se manifeste par le respect de l'autre comme un autre soi-même. Un cadre qui est très profondément ancré, suffisamment pour qu'on ne le jette pas aux orties dès qu'on y a le moindre intérêt individuel (sinon, on est le modèle d'agresseur le plus dangereux: totalement imprévisible, incohérent, se reniant d'heure en heure selon ce qu'il aura perçu comme son avantage). Un cadre qu'on a tendance à vouloir résumer en une poignée de slogans choc, voire un slogan unique ("ne fais pas à autrui ce que, etc") - éventuellement emballé du label "sagesse orientale" - dans le but de le rendre minimaliste et donc léger (et légitime) mais qui, pour être efficace, est beaucoup plus élaboré que ça.
Seulement, à tout balayer en décrétant chacun libre de définir sa vérité, ses valeurs, sa loi, et - en toute cohérence - en survalorisant l'individu, on aboutit, fort logiquement, à un grand nombre d'individus qui redéfinissent une échelle de valeurs entièrement centrée sur eux-mêmes: ils sont l'origine, le but et le moyen, et tout ne peut avoir de sens que par rapport à eux-mêmes. De sorte qu'ils se permettent tout, avec le sentiment d'être parfaitement légitimes (par le passé, celui qui enfreignait les règles avait conscience de commettre un acte transgressif, sauf qu'il s'en foutait. Aujourd'hui, plus du tout.)
C'est ainsi et c'était fort prévisible: quand on clame "Libre à chacun de faire ce qu'il veut, à condition de ne pas faire de mal à l'autre", la majorité ne retient que le début, et le reste tombe. Ce début, en effet, implique de se placer au centre; la suite de la sentence se trouve alors vidée de sens; on n'a même plus conscience, ni de la négliger ni de l'enfreindre, puisque Je suis Tout, l'autre n'est rien, donc, je ne peux pas lui faire de mal.
Nous avons fait semblant de croire que la bienveillance allait de soi chez l'homme libre et qu'il suffisait donc de proclamer la liberté de valeurs absolue pour ne plus avoir aucun problème.
Et ben non.
Cette dernière doctrine ne peut, en réalité, fonctionner que parmi des humains qui, tacitement, partagent un cadre commun qui se manifeste par le respect de l'autre comme un autre soi-même. Un cadre qui est très profondément ancré, suffisamment pour qu'on ne le jette pas aux orties dès qu'on y a le moindre intérêt individuel (sinon, on est le modèle d'agresseur le plus dangereux: totalement imprévisible, incohérent, se reniant d'heure en heure selon ce qu'il aura perçu comme son avantage). Un cadre qu'on a tendance à vouloir résumer en une poignée de slogans choc, voire un slogan unique ("ne fais pas à autrui ce que, etc") - éventuellement emballé du label "sagesse orientale" - dans le but de le rendre minimaliste et donc léger (et légitime) mais qui, pour être efficace, est beaucoup plus élaboré que ça.
Seulement, à tout balayer en décrétant chacun libre de définir sa vérité, ses valeurs, sa loi, et - en toute cohérence - en survalorisant l'individu, on aboutit, fort logiquement, à un grand nombre d'individus qui redéfinissent une échelle de valeurs entièrement centrée sur eux-mêmes: ils sont l'origine, le but et le moyen, et tout ne peut avoir de sens que par rapport à eux-mêmes. De sorte qu'ils se permettent tout, avec le sentiment d'être parfaitement légitimes (par le passé, celui qui enfreignait les règles avait conscience de commettre un acte transgressif, sauf qu'il s'en foutait. Aujourd'hui, plus du tout.)
C'est ainsi et c'était fort prévisible: quand on clame "Libre à chacun de faire ce qu'il veut, à condition de ne pas faire de mal à l'autre", la majorité ne retient que le début, et le reste tombe. Ce début, en effet, implique de se placer au centre; la suite de la sentence se trouve alors vidée de sens; on n'a même plus conscience, ni de la négliger ni de l'enfreindre, puisque Je suis Tout, l'autre n'est rien, donc, je ne peux pas lui faire de mal.
Nous avons fait semblant de croire que la bienveillance allait de soi chez l'homme libre et qu'il suffisait donc de proclamer la liberté de valeurs absolue pour ne plus avoir aucun problème.
Et ben non.
Invité- Invité
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
adcvh a écrit:(...) qui repartait de chez ses amis (mes voisins).
(...) le sentiment d'insécurité vis à vis de l'avenir de ma rue (qui se dégrade depuis que mes voisins ont emménagés)
Le plus pénible, c'est d'avoir été confronté à la bêtise (...)
Tu as bien fait. Ça ouvrira un dossier car "les cons, ça ose tout. C'est même à ça etc..."adcvh a écrit:J'ai immédiatement été au commissariat, ne t'inquiète pas
Courage. Tiens-nous au courant.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Pieyre a écrit:Quel que soit le sens que l'on donne à la bêtise, on peut dire qu'être bête est corrélé avec le fait d'être agressif.
Le rapport de causalité le plus couramment invoqué est celui d'un manque d'éducation. Dans une confrontation de deux personnes, c'est souvent le fait de ne pas avoir acquis les codes sociaux permettant d'exprimer ce qui est ressenti dans une telle situation qui est source de violence. Même chez une personne éméchée, on peut penser qu'un certain conditionnement social resterait prégnant.
C'est donc la question des valeurs inculquées par la société qui est en cause, me semble-t-il.
Cela rejoint ce que j'ai entendu ce matin à la radio. En effet, pour l'invité de la matinale de France Culture, François Miquet Marty, sociologue et président d'un institut d’études et de conseils en opinion, « la crise actuelle est d’abord une crise des valeurs de la société. »
Triste constatpomme-cannelle a écrit:crise des valeurs et surtout valeurs scandaleuses mises en avant par les instances politiques/culturelles basées sur l’agressivité, la domination physique au détriment de l'humanisme, de la fraternité...les repères de cette société sont au final bien peu séduisants Mad
Courage adcvh
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Pas top le moral ce soir.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
En lien avec ton aggression ?
Salut, je passe par hasard sur ton sujet.
Tout ce qui est violence m'est étranger ... j'ai été conditionné pour ne pas avoir le droit à la violence, ne serait ce que pour me défendre.
Mais assez parlé de moi.
à lire le sujet, je me dis que tu as bien vite escamoté le traumatisme pour intellectualiser sur la bêtise.
peut être que tu as besoin de parler de cette aggression. avec un psy, peut être ?
Tout ce qui est violence m'est étranger ... j'ai été conditionné pour ne pas avoir le droit à la violence, ne serait ce que pour me défendre.
Mais assez parlé de moi.
est ce que ton mal être est lié à ton aggression ? sentiment d'insécurité ?adcvh a écrit:
Le plus pénible dans l'histoire ce ne sont pas les blessures physiques. Ni le sentiment d'insécurité vis à vis de l'avenir de ma rue (qui se dégrade depuis que mes voisins ont emménagés).
à lire le sujet, je me dis que tu as bien vite escamoté le traumatisme pour intellectualiser sur la bêtise.
peut être que tu as besoin de parler de cette aggression. avec un psy, peut être ?
imram- Messages : 101
Date d'inscription : 24/06/2013
Age : 55
Localisation : Rivendell
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Je découvre ce fil, et si tu ne t'y étais pas exprimé si récemment je n'y aurais sans doute même pas répondu, non par manque de solidarité mais pour ne pas t'empêcher de "passer à autre chose" (entre parenthèses, quand tu auras décidé de passer à autre chose, pense à arrêter de surveiller le sujet ou les merveilles de l'informatique te le rappelleront au moment où tu t'y attendras le moins, ce qui pour un souvenir traumatisant... n'est pas top, justement).adcvh a écrit:Pas top le moral ce soir.
Tu as donc un souvenir traumatisant qui ne passe tellement pas que tu préfères continuer de l'évoquer. C'est très compréhensible. Est-ce que ça t'aiderait à l'exorciser qu'on te dise qu'on t'écoute si tu le décris en détail (ce n'est pas de la curiosité malsaine, hein, c'est une marque d'intérêt)? Qu'on se mette à te raconter les souvenirs du même genre qu'on peut avoir, et le temps qu'on a mis à s'en défaire (pas sûr que ça soit une bonne idée)? Qu'on te cite des raisons tout à fait inverses de retrouver ta foi en l'humanité (c'est plutôt le genre de stratégie que j'aurais tendance à préconiser, mais ça revient un peu à supposer le problème résolu, j'en suis bien conscient).
Bon, ben voilà. Si j'étais à ta place, j'aimerais bien qu'on me donne un coup de main, c'est pour ça que j'essaye... Mais c'est difficile de trouver la bonne stratégie sans voir tes yeux pour s'assurer qu'on ne met pas totalement à côté de la plaque.
Le remède de bonne femme le moins foireux que j'utilise en pareil cas est d'écouter de la musique classique; ça fait du bien sur le moment et parfois un peu au-delà. Ça aide en tout cas (enfin, moi, ça m'aide) à me re-convaincre que l'humanité est aussi capable du meilleur.
Solidarité zébresque, en tout cas: je comprends très bien à quel point un souvenir traumatisant peut interminablement polluer l'esprit, et amener à se dire cinquante fois par jour "mais putain merde, ça va, quoi! j'y ai assez pensé, fait chier, passons à autre chose!" -- avec une totale inefficacité.
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Ça va mieux ce matin ?adcvh a écrit:Pas top le moral ce soir.
Eomer- Messages : 112
Date d'inscription : 11/07/2013
Localisation : Île de France
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Même aventure que toi dans la nuit de jeudi à vendredi.
Et des jeunes ont mis le feu dans le jardin de ma mère...voisins pour éteindre, pompiers, police.
Il y a des jours comme ça, des sortes de tests de tes convictions.
Et des jeunes ont mis le feu dans le jardin de ma mère...voisins pour éteindre, pompiers, police.
Il y a des jours comme ça, des sortes de tests de tes convictions.
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
... Qui est le responsable, réellement là dedans ?...
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
de tout cœur !
chercher UN responsable
https://www.zebrascrossing.net/t8382-the-super-presentation-de-la-mort-qui-tue-avec-une-entropie-de-shannon-1#319478
à part déménager , , ,
chercher UN responsable
https://www.zebrascrossing.net/t8382-the-super-presentation-de-la-mort-qui-tue-avec-une-entropie-de-shannon-1#319478
à part déménager , , ,
Re: Hier soir, agressé devant chez moi.
Le calendrier, le calendrier c'est tout
La nouvelle lune, le nouvel an juif, ce n'est pas un jour ordinaire dans l'année.
A chacun de choisir ce qu'il fait à ce moment, comme il veut.
Ce samedi (de vendredi soir à samedi soir en réalité) yom kippour
La nouvelle lune, le nouvel an juif, ce n'est pas un jour ordinaire dans l'année.
A chacun de choisir ce qu'il fait à ce moment, comme il veut.
Ce samedi (de vendredi soir à samedi soir en réalité) yom kippour
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