Faut-il parler de ses rayures?
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Faut-il parler de ses rayures?
Bonjour à tous,
J'aimerais avoir votre avis et/où vos expériences. Ça fait 3 ans environ que j'ai été diagnostiqué (pas testée, pas encore trouvé le courage) et je n'en ai parlé qu'à une seule personne. Je trouve ça pesant et j'aurais parfois envie d'en parler avec les gens proches qui m'entourent en me disant que je serais peut-être mieux comprise mais en même temps ça me fait peur.
Qu'en pensez-vous? Vos amis sont-ils au courant? Faut-il garder cela pour soi de peur d'être jugé, regardé différemment voire même rejeté?
J'aimerais avoir votre avis et/où vos expériences. Ça fait 3 ans environ que j'ai été diagnostiqué (pas testée, pas encore trouvé le courage) et je n'en ai parlé qu'à une seule personne. Je trouve ça pesant et j'aurais parfois envie d'en parler avec les gens proches qui m'entourent en me disant que je serais peut-être mieux comprise mais en même temps ça me fait peur.
Qu'en pensez-vous? Vos amis sont-ils au courant? Faut-il garder cela pour soi de peur d'être jugé, regardé différemment voire même rejeté?
fraisedesbois- Messages : 22
Date d'inscription : 08/10/2010
Age : 46
Localisation : Draguignan
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Ben... au vu du flop généralisé que ça a fait pour certains que je connais (dont moi).. ça ne sert à rien du tout. Si ce n'est à te rendre encore plus compte du gouffre qui nous sépare.
Tiens, pour rire un peu, voici ma dernière tentative (avec une amie) que j'avais postée chez Hazuki :
J'ai mon amie au téléphone, on discute et je lui explique ce qui s'est passé depuis mars dernier (découverte de ma zébritude, test, mal être, forum de zèbres, rencontres zèbres, et psy qui connaît la douance).
Ce qu'elle me répond :
- ah tu es surdouée ? ok... ben je vois parce que mon neveu l'est, il a raté toutes ses études et raté sa vie amoureuse ! ça vaut pas l'coup d'être surdouée, moi je préfère pas l'être, c'est clair !!
- si je comprends bien : tu cherches à te regrouper avec les surdoués, entre vous, et ne plus voir les cons que nous sommes ?
- mais un psy... c'est pour les dingues ! T'es pas dingue enfin !! tu es surdouée et tu comprends pas que ta psy, elle sert à rien et qu'elle te prend ton fric pour rigoler et partir en vacances avec ? Ou alors tu sais pas quoi faire de ton argent, c'est ça ?
Hum... comment dire .... ?
Voilà... du coup, on va dire que j'arrête là
Tiens, pour rire un peu, voici ma dernière tentative (avec une amie) que j'avais postée chez Hazuki :
J'ai mon amie au téléphone, on discute et je lui explique ce qui s'est passé depuis mars dernier (découverte de ma zébritude, test, mal être, forum de zèbres, rencontres zèbres, et psy qui connaît la douance).
Ce qu'elle me répond :
- ah tu es surdouée ? ok... ben je vois parce que mon neveu l'est, il a raté toutes ses études et raté sa vie amoureuse ! ça vaut pas l'coup d'être surdouée, moi je préfère pas l'être, c'est clair !!
- si je comprends bien : tu cherches à te regrouper avec les surdoués, entre vous, et ne plus voir les cons que nous sommes ?
- mais un psy... c'est pour les dingues ! T'es pas dingue enfin !! tu es surdouée et tu comprends pas que ta psy, elle sert à rien et qu'elle te prend ton fric pour rigoler et partir en vacances avec ? Ou alors tu sais pas quoi faire de ton argent, c'est ça ?
Hum... comment dire .... ?
Voilà... du coup, on va dire que j'arrête là
Invité- Invité
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Personnellement j'en ai parlé à quelques uns de mes proches, mais je me suis rendu compte que c'était plus par envie de me justifier, de pouvoir dire "Vous voyez, je ne suis pas folle après tout!".
Les réactions à l'"annonce" vont de l'indifférence/la non compréhension à l'approbation. Je n'ai heureusement pas encore eu de réaction négative, mais je pense que c'est parce que j'ai choisi très soigneusement les 3-4 personnes à qui j'en ai parlé.
Mais je ne pense pas évoquer le sujet avec d'autres. J'ai l'impression que cela n'apporte rien. Si la discussion se porte naturellement là-dessus, alors peut-être. Mais je me rends compte que que je le dise ou pas ne change pas grand chose à ma relation avec les autres ni à ma relation avec moi-même.
Les réactions à l'"annonce" vont de l'indifférence/la non compréhension à l'approbation. Je n'ai heureusement pas encore eu de réaction négative, mais je pense que c'est parce que j'ai choisi très soigneusement les 3-4 personnes à qui j'en ai parlé.
Mais je ne pense pas évoquer le sujet avec d'autres. J'ai l'impression que cela n'apporte rien. Si la discussion se porte naturellement là-dessus, alors peut-être. Mais je me rends compte que que je le dise ou pas ne change pas grand chose à ma relation avec les autres ni à ma relation avec moi-même.
Bobslug- Messages : 18
Date d'inscription : 27/08/2013
Age : 34
Re: Faut-il parler de ses rayures?
J'en ai parlé à quatre personnes avec pour résultat, quatre réactions différentes.
Quand j'ai découvert que je l'étais (du pur hasard), j'ai tout de suite fait le rapprochement avec ma meilleure amie. Et comme je savais qu'elle était en souffrance, et qu'il me semblait plus qu'évident que cette souffrance était liée à ses rayures, je me suis senti obligé de lui en parler. Quand je lui ai expliqué que je l'étais, et ce que ça voulait dire, sa réaction a ressemblé à quelque chose comme « Mec, t'étais à peu près le seul à ne pas savoir que tu es surdoué ! » (ça a pris un peu de temps pour qu'elle se rende à l'évidence qu'elle aussi était concernée).
Fort de ce succès, j'ai voulu en parler à mon plus vieil ami. Mauvaise pioche. Peut-être que je n'ai pas choisi les bons mots, ou que j'ai fait preuve de maladresse, ou que c'était lui qui n'était pas prêt à l'entendre, mais il est resté totalement indifférent (« Bah c'est bien, qu'est-ce que tu veux que je te dise... »).
Après, il y a eu mon instructeur en arts martiaux (un proche, qui a toujours été là dans les moments où j'allais mal). Avec lui, ça a été la fête de l'incompréhension. Il n'a pas cherché à comprendre ce que j'essayais de lui dire, a changé de sujet immédiatement, et m'a envoyé bouler quand j'ai essayé de remettre ça sur le tapis. Je pense qu'il a ressenti le mot surdoué comme une attaque envers lui. J'ai essayé de lui expliquer que j'étais plus que, lui a compris qu'il était moins que moi. Sur le moment, il n'a rien trouvé de mieux à me lancer que « Moi aussi je suis intelligent. ».
Enfin, ça a été le tour de mon associé, à qui je l'ai balancé sans prendre de gants après qu'il m'ait saoulé pendant un quart d'heure pour que je lui explique les causes de mes insomnies, et pourquoi je refusais de prendre des somnifères alors que je dormais à peine 4 heures tous les trois jours. J'ai grave bloqué quand, du tac-au-tac, il m'a répondu « Sérieux, toi aussi t'es zèbre ? ».
Je ne veux pas aborder ce sujet avec le reste de mes proches, même si je serai probablement obligé de le faire un jour.
Je sais que si j'en parle à ma mère, elle se sentira coupable (de ne pas avoir pu m'aider, de ne jamais avoir remarqué à quel point j'allais mal, et plein d'autres choses encore). Si j'en parle à mon père... Non, inenvisageable. Lui et moi n'avons jamais échangé un mot qui ne soit en rapport avec la pêche, la météo, ou le cinéma. La cadette de mes sœurs et le cadet de mes frères se sentiront exclus, et « moins que ».
L’aînée de mes sœurs, ses deux (très jeunes) fils, ainsi que l'aîné de mes frères le sont. Je sème des petits cailloux de temps en temps, pour les mettre sur la piste sans les brusquer. Peut-être qu'un jour je serai forcé de leur dire les choses clairement, mais pour l'instant, je reste tiraillé entre la peur de me dévoiler, et celle qu'il leur arrive de mauvaises choses parce que je ne les aurai pas prévenus à temps.
Quand j'ai découvert que je l'étais (du pur hasard), j'ai tout de suite fait le rapprochement avec ma meilleure amie. Et comme je savais qu'elle était en souffrance, et qu'il me semblait plus qu'évident que cette souffrance était liée à ses rayures, je me suis senti obligé de lui en parler. Quand je lui ai expliqué que je l'étais, et ce que ça voulait dire, sa réaction a ressemblé à quelque chose comme « Mec, t'étais à peu près le seul à ne pas savoir que tu es surdoué ! » (ça a pris un peu de temps pour qu'elle se rende à l'évidence qu'elle aussi était concernée).
Fort de ce succès, j'ai voulu en parler à mon plus vieil ami. Mauvaise pioche. Peut-être que je n'ai pas choisi les bons mots, ou que j'ai fait preuve de maladresse, ou que c'était lui qui n'était pas prêt à l'entendre, mais il est resté totalement indifférent (« Bah c'est bien, qu'est-ce que tu veux que je te dise... »).
Après, il y a eu mon instructeur en arts martiaux (un proche, qui a toujours été là dans les moments où j'allais mal). Avec lui, ça a été la fête de l'incompréhension. Il n'a pas cherché à comprendre ce que j'essayais de lui dire, a changé de sujet immédiatement, et m'a envoyé bouler quand j'ai essayé de remettre ça sur le tapis. Je pense qu'il a ressenti le mot surdoué comme une attaque envers lui. J'ai essayé de lui expliquer que j'étais plus que, lui a compris qu'il était moins que moi. Sur le moment, il n'a rien trouvé de mieux à me lancer que « Moi aussi je suis intelligent. ».
Enfin, ça a été le tour de mon associé, à qui je l'ai balancé sans prendre de gants après qu'il m'ait saoulé pendant un quart d'heure pour que je lui explique les causes de mes insomnies, et pourquoi je refusais de prendre des somnifères alors que je dormais à peine 4 heures tous les trois jours. J'ai grave bloqué quand, du tac-au-tac, il m'a répondu « Sérieux, toi aussi t'es zèbre ? ».
Je ne veux pas aborder ce sujet avec le reste de mes proches, même si je serai probablement obligé de le faire un jour.
Je sais que si j'en parle à ma mère, elle se sentira coupable (de ne pas avoir pu m'aider, de ne jamais avoir remarqué à quel point j'allais mal, et plein d'autres choses encore). Si j'en parle à mon père... Non, inenvisageable. Lui et moi n'avons jamais échangé un mot qui ne soit en rapport avec la pêche, la météo, ou le cinéma. La cadette de mes sœurs et le cadet de mes frères se sentiront exclus, et « moins que ».
L’aînée de mes sœurs, ses deux (très jeunes) fils, ainsi que l'aîné de mes frères le sont. Je sème des petits cailloux de temps en temps, pour les mettre sur la piste sans les brusquer. Peut-être qu'un jour je serai forcé de leur dire les choses clairement, mais pour l'instant, je reste tiraillé entre la peur de me dévoiler, et celle qu'il leur arrive de mauvaises choses parce que je ne les aurai pas prévenus à temps.
Wayne- Messages : 268
Date d'inscription : 26/05/2012
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Non, il ne faut pas.
Allez, aux très, très, très proches, et encore.
Entre mon expérience, celle de Madame, de quelques autres, et ce que j'ai pu lire ici, je crois pouvoir affirmer qu'une réaction positive, à moins que la personne ne soit elle-même surdouée et consciente de l'être, est encore plus rare qu'un but de l'équipe de France de Didier Deschamps. En revanche, les réactions agressives, malveillantes, méprisantes, haineuses, ou juste d'indifférence blessante ou de "gné" stupides, qui sont la grande majorité, sont si destructrices que je pense vraiment inutile de prendre le risque.
Allez, aux très, très, très proches, et encore.
Entre mon expérience, celle de Madame, de quelques autres, et ce que j'ai pu lire ici, je crois pouvoir affirmer qu'une réaction positive, à moins que la personne ne soit elle-même surdouée et consciente de l'être, est encore plus rare qu'un but de l'équipe de France de Didier Deschamps. En revanche, les réactions agressives, malveillantes, méprisantes, haineuses, ou juste d'indifférence blessante ou de "gné" stupides, qui sont la grande majorité, sont si destructrices que je pense vraiment inutile de prendre le risque.
Invité- Invité
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Oh misère... (oui, à peu près tout ça )Mary Poppins a écrit:
Ce qu'elle me répond :
- ah tu es surdouée ? ok... ben je vois parce que mon neveu l'est, il a raté toutes ses études et raté sa vie amoureuse ! ça vaut pas l'coup d'être surdouée, moi je préfère pas l'être, c'est clair !!
- si je comprends bien : tu cherches à te regrouper avec les surdoués, entre vous, et ne plus voir les cons que nous sommes ?
- mais un psy... c'est pour les dingues ! T'es pas dingue enfin !! tu es surdouée et tu comprends pas que ta psy, elle sert à rien et qu'elle te prend ton fric pour rigoler et partir en vacances avec ? Ou alors tu sais pas quoi faire de ton argent, c'est ça ?
Lilou- Messages : 598
Date d'inscription : 25/07/2009
Age : 44
Localisation : Ailleurs
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Bah...dire aux autres qu'ils ont probablement un QI inférieur, et que cela les empêcherait de vous comprendre, parce que vous êtes plus sensibles, plus gentils, plus intelligents etc... non parce que la même chose passerait sans doute difficilement ici, nop?
Vendetta- Messages : 202
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
salut! je pense qu'il faut parler de ses zebrures pour qu'on nous accepte dans notre diferences, il faut que les autres comprene que nous avons un fonctionement diferent pour qu'ils nous reconforte. le probleme cest que certain en profite pour abuser de notre faiblesse, comme les PN, il faut eviter de se faire dominer. Jen ai baver par le passe et jai eu recour a la violence physique et moral, cest triste den arriver la, mais parfois on a malheureusement pas le choix. La peur permet souvent dentretenir les amities, cest mon point de vue de la vie.
Coyote- Messages : 117
Date d'inscription : 06/09/2013
Localisation : Paris
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Merci pour vos réponses qui ont confirmé ce que je pensais...
A plusieurs reprises, lors de discussions diverses et variées l'occasion m'a été donné de pouvoir dévier le sujet vers la douance, l'histoire de tâter le terrain, j'ai toujours eu l'impression que soit les gens n'y comprenaient rien, soit ils se sentaient en danger.
A l'époque où je venais de faire tester mon fils, comme il ne s'agissait pas de moi il m'était plus facile d'en parler et j'en avais besoin mais au final les réactions étaient toujours hostiles. Sans être réellement verbalisé les attitudes étaient du genre "mais pour qui elle se prend celle-là, son fils n'est pas plus intelligent que le mien".
Je trouve ça vraiment pesant! Ne pas pouvoir en parler, de ne pas pouvoir mettre de mots sur le pourquoi on me trouve bizarre, compliquée et bien d'autres qualificatifs... Déjà que le syndrome de l'imposteur est bien vivace au quotidien...
A plusieurs reprises, lors de discussions diverses et variées l'occasion m'a été donné de pouvoir dévier le sujet vers la douance, l'histoire de tâter le terrain, j'ai toujours eu l'impression que soit les gens n'y comprenaient rien, soit ils se sentaient en danger.
A l'époque où je venais de faire tester mon fils, comme il ne s'agissait pas de moi il m'était plus facile d'en parler et j'en avais besoin mais au final les réactions étaient toujours hostiles. Sans être réellement verbalisé les attitudes étaient du genre "mais pour qui elle se prend celle-là, son fils n'est pas plus intelligent que le mien".
Je trouve ça vraiment pesant! Ne pas pouvoir en parler, de ne pas pouvoir mettre de mots sur le pourquoi on me trouve bizarre, compliquée et bien d'autres qualificatifs... Déjà que le syndrome de l'imposteur est bien vivace au quotidien...
fraisedesbois- Messages : 22
Date d'inscription : 08/10/2010
Age : 46
Localisation : Draguignan
Re: Faut-il parler de ses rayures?
"Si ce n'est à te rendre encore plus compte du gouffre qui nous sépare." pinaise, j'l'ai vu le gouffre le moment où j'ai su pour mon pote zèbre... c'est que après que je me suis remise de mes émotions que je me suis dit qu'après tout, il est pareil que les autres, n'a pas 2nez sur le visage ou 3yeux, bon bref, j'ai cogité sur la réaction que j'ai eu à l'instant où j'ai appris ça...
Wayne : Le dernier il est épic avec le "Sérieux, toi aussi t'es zèbre ?" !!!!
Sinon : ouiiiiii il faut le dire !!! Tout le monde s'aime, on est tous égaux, on se fait tous des câlins c'est le pays des bisounouuuuuuurs !!!! Non sérieux, c'est la merde et c'est dommage...
Wayne : Le dernier il est épic avec le "Sérieux, toi aussi t'es zèbre ?" !!!!
Sinon : ouiiiiii il faut le dire !!! Tout le monde s'aime, on est tous égaux, on se fait tous des câlins c'est le pays des bisounouuuuuuurs !!!! Non sérieux, c'est la merde et c'est dommage...
Bouclette- Messages : 65
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
@fraisedesbois
Tu peux aussi assumer d'être "bizarre", ça revient au même, sauf que tu ne tentes pas de justifier ça socialement par une "supériorité", mais juste en acceptant d'être perçue comme étant différente.
D'ailleurs ce n'est même pas dit qu'ils jugent cette différence comme étant négative si tu ne cherches pas à te fondre dans un moule pré-établi.
Imposteur de quoi?
Tu peux aussi assumer d'être "bizarre", ça revient au même, sauf que tu ne tentes pas de justifier ça socialement par une "supériorité", mais juste en acceptant d'être perçue comme étant différente.
D'ailleurs ce n'est même pas dit qu'ils jugent cette différence comme étant négative si tu ne cherches pas à te fondre dans un moule pré-établi.
Imposteur de quoi?
Vendetta- Messages : 202
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Et de toute facon, de quoi avoir peur quand on a rien a se reprocher??
Coyote- Messages : 117
Date d'inscription : 06/09/2013
Localisation : Paris
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Et bizarre en quoi, surtout... jamais réussis à comprendre ça ?
Bouclette- Messages : 65
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Je l'ai dit à une copine, qui m'a répondu "de toutes façons j'ai toujours su que t'avais un grain "
2 de mes ex s'en sont rendus compte tous seuls. Ca n'a pas changé grand chose.
Sinon les autres, je sais pas, j'ai jamais osé le dire, mais ça c'est rapport avec mon histoire perso (ma mère s'est servie de ça pour me faire trimer: vaisselle, ménage, garder mes frere et soeur, faire le secrétariat de mon père et d'autres trucs... donc du coup je suis un peu parano je me dis que ça ne peut que se retourner contre moi...)
2 de mes ex s'en sont rendus compte tous seuls. Ca n'a pas changé grand chose.
Sinon les autres, je sais pas, j'ai jamais osé le dire, mais ça c'est rapport avec mon histoire perso (ma mère s'est servie de ça pour me faire trimer: vaisselle, ménage, garder mes frere et soeur, faire le secrétariat de mon père et d'autres trucs... donc du coup je suis un peu parano je me dis que ça ne peut que se retourner contre moi...)
Invité- Invité
Re: Faut-il parler de ses rayures?
@pervers narcissique,
En effet, je tente de me fondre dans le moule pour moins me sentir seule, c'est presque pire...
Et imposteur car j'ai sans cesse la sensation de jouer un rôle; quand je m'ennuie mais fait mine de m'éclater, quand je participe à des discussions qui m'apparaissent comme futiles, sans intérêt et que je me retiens de bailler, etc...
J'assume mon statut de "bizarre", néanmoins je passe mon temps à être diplomate, conciliante, compréhensive, à l'écoute et je reste frustrée que personne ne soit en mesure de se comporter de la même façon avec moi.
En effet, je tente de me fondre dans le moule pour moins me sentir seule, c'est presque pire...
Et imposteur car j'ai sans cesse la sensation de jouer un rôle; quand je m'ennuie mais fait mine de m'éclater, quand je participe à des discussions qui m'apparaissent comme futiles, sans intérêt et que je me retiens de bailler, etc...
J'assume mon statut de "bizarre", néanmoins je passe mon temps à être diplomate, conciliante, compréhensive, à l'écoute et je reste frustrée que personne ne soit en mesure de se comporter de la même façon avec moi.
fraisedesbois- Messages : 22
Date d'inscription : 08/10/2010
Age : 46
Localisation : Draguignan
non faut pas se jeter à l'eau bêtement
je pense que non, que des déboires MAIS
penser à soi et venir ici ou sites et rencontres avec pareils ET
être disponible pour ceux qui s'ignorent et nous parle de leur souffrance, les consoler, les rassurer et les guider jusqu'ici ou autres sites idem, où ils peuvent se sentir "en famille" et se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls.
penser à soi et venir ici ou sites et rencontres avec pareils ET
être disponible pour ceux qui s'ignorent et nous parle de leur souffrance, les consoler, les rassurer et les guider jusqu'ici ou autres sites idem, où ils peuvent se sentir "en famille" et se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls.
femmehonnete- Messages : 1
Date d'inscription : 06/09/2013
Age : 67
Localisation : tarn
Re: Faut-il parler de ses rayures?
@fraisedesbois
J'imagine bien que ça doit être pire, c'est le meilleur moyen de t'isoler, parce que pour le coup ce n'est pas "toi" qui est en interraction avec les autres (c'est un peu étrange dit comme ça).
Si tu tentes de te caser dans des normes qui ne sont pas les tiennes, ce n'est pas toi qui sera appréciée ou détestée, par contre ça te fera peut être jouir d'une bonne image sociale. Mais bon... l'image ce n'est sans doute pas ce qui compte le plus.
Pour les discussions, avec internet tu as moyen de te satisfaire un peu, tu peux discuter sur tous les sujets, et ça peu même te permettre de rencontrer des personnes avec qui tu auras plus d'affinités, donc pas la peine de faire semblant, de jouer un rôle, la toile est grande.
Et sinon, pour ce qui est de prendre sur toi (être conciliante etc), si tu sens que ça t'épuise, à mon avis c'est que quelque chose bug. Ca ne doit pas aller que dans un sens, alors soit tu peux réussir à exprimer tes besoins, soit tu dois trouver des personnes plus à même d'avoir une relation "équilibrée" (ou un mix des deux, je ne sais pas).
Après ça vaut ce que ça vaut, je suis loin d'être une experte en relations sociales, mais ce serait quand même dommage de t'épuiser juste pour paraître quelque chose (en étant toujours seule) alors que tu peux vraisemblablement avoir des relations plus épanouissantes.
Pour ça tu n'as pas besoin de prouver aux autres que tu as une supériorité sur ce domaine (à moins que tu sois dans une relation de confiance, sans trop de tensions), à la limite tu vas les blesser dans leur égo, et recevoir de la violence en retour (car c'est tout de même un peu violent de dire aux autres "je suis plus intelligent" quelque part).
Et en fait j'ai tendance à penser que quelqu'un qui assume ses spécificités, ses excentricités, de façon "naturelle" ça en jette pas mal en général
J'imagine bien que ça doit être pire, c'est le meilleur moyen de t'isoler, parce que pour le coup ce n'est pas "toi" qui est en interraction avec les autres (c'est un peu étrange dit comme ça).
Si tu tentes de te caser dans des normes qui ne sont pas les tiennes, ce n'est pas toi qui sera appréciée ou détestée, par contre ça te fera peut être jouir d'une bonne image sociale. Mais bon... l'image ce n'est sans doute pas ce qui compte le plus.
Pour les discussions, avec internet tu as moyen de te satisfaire un peu, tu peux discuter sur tous les sujets, et ça peu même te permettre de rencontrer des personnes avec qui tu auras plus d'affinités, donc pas la peine de faire semblant, de jouer un rôle, la toile est grande.
Et sinon, pour ce qui est de prendre sur toi (être conciliante etc), si tu sens que ça t'épuise, à mon avis c'est que quelque chose bug. Ca ne doit pas aller que dans un sens, alors soit tu peux réussir à exprimer tes besoins, soit tu dois trouver des personnes plus à même d'avoir une relation "équilibrée" (ou un mix des deux, je ne sais pas).
Après ça vaut ce que ça vaut, je suis loin d'être une experte en relations sociales, mais ce serait quand même dommage de t'épuiser juste pour paraître quelque chose (en étant toujours seule) alors que tu peux vraisemblablement avoir des relations plus épanouissantes.
Pour ça tu n'as pas besoin de prouver aux autres que tu as une supériorité sur ce domaine (à moins que tu sois dans une relation de confiance, sans trop de tensions), à la limite tu vas les blesser dans leur égo, et recevoir de la violence en retour (car c'est tout de même un peu violent de dire aux autres "je suis plus intelligent" quelque part).
Et en fait j'ai tendance à penser que quelqu'un qui assume ses spécificités, ses excentricités, de façon "naturelle" ça en jette pas mal en général
Vendetta- Messages : 202
Date d'inscription : 17/08/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
En fait, tu peux en parler... Convenablement.
Plutôt que de dire "je suis surdoué", qui en fait n'est juste qu'une classification de psys et peut-être une "mode", tu peux dire des choses plus concrètes.
Etre surdoué, c'est un concept très très abstrait. La preuve est ce forum. Si chacun d'entre-nous ici est vraiment surdoué, alors la variété des individus montre bien que, peut-être est-on en "marge" de la majorité, mais dire que nous sommes "sembables" et que être surdoué revêt donc un concept précis et concret me parait être un raccourci très hasardeux.
Donc plutôt que de parler de ça, tu devrais peut-être parler directement des "effets" de ton état. A savoir parler de tes idées, de tes ressentis... En gardant à l'esprit que si on ne te comprend pas très vite, c'est pas si grave. Personne n'a exactement le même background, normal qu'il faille du temps pour se comprendre.
Quant aux gens qui te sont insupportables par leur comportement... Il y a ceux dont tu n'as rien à foutre et que tu préfères certainement ne pas fréquenter : ne les fréquentes pas. Et il y a peut-être certains de tes proches ou amis qui parfois ont des comportements qui t'énervent. En fait, c'est comme ça pour tout le monde. On ne peut pas être d'accord en permanence avec tout le monde. Là tu as le choix de leur donner ton opinion, mais il faut garder à l'esprit qu'il s'agit là de leur vie et que tu dois respecter ça.
Plutôt que de dire "je suis surdoué", qui en fait n'est juste qu'une classification de psys et peut-être une "mode", tu peux dire des choses plus concrètes.
Etre surdoué, c'est un concept très très abstrait. La preuve est ce forum. Si chacun d'entre-nous ici est vraiment surdoué, alors la variété des individus montre bien que, peut-être est-on en "marge" de la majorité, mais dire que nous sommes "sembables" et que être surdoué revêt donc un concept précis et concret me parait être un raccourci très hasardeux.
Donc plutôt que de parler de ça, tu devrais peut-être parler directement des "effets" de ton état. A savoir parler de tes idées, de tes ressentis... En gardant à l'esprit que si on ne te comprend pas très vite, c'est pas si grave. Personne n'a exactement le même background, normal qu'il faille du temps pour se comprendre.
Quant aux gens qui te sont insupportables par leur comportement... Il y a ceux dont tu n'as rien à foutre et que tu préfères certainement ne pas fréquenter : ne les fréquentes pas. Et il y a peut-être certains de tes proches ou amis qui parfois ont des comportements qui t'énervent. En fait, c'est comme ça pour tout le monde. On ne peut pas être d'accord en permanence avec tout le monde. Là tu as le choix de leur donner ton opinion, mais il faut garder à l'esprit qu'il s'agit là de leur vie et que tu dois respecter ça.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Perso, j'ai juste abordé le sujet avec 2/3 personnes en leur donnant une description, sans leur dire de quoi il s'agissait.
j'ai pas forcement l'impression d'avoir ete compris. mais je trouve que c'est un bon compromis.
Et si un jour une personne fait le lien entre ma description et hqi, c'est qu'elle est deja au courant...
j'ai pas forcement l'impression d'avoir ete compris. mais je trouve que c'est un bon compromis.
Et si un jour une personne fait le lien entre ma description et hqi, c'est qu'elle est deja au courant...
Zigzag- Messages : 60
Date d'inscription : 20/04/2013
Re: Faut-il parler de ses rayures?
@ adcvh, Je suis entièrement d'accord avec toi, c'est d'ailleurs de cette façon que je me comporte, malheureusement quand on aborde des "symptômes" sans les placer dans un concept les gens n'y sont pas réceptifs, tout le monde à besoin de classer, de mettre dans des cases sinon ça apparaît encore plus abstrait que le concept en lui-même...
@Perverse narcissique, Je trouve ça dommage que la douance puisse être perçue systématiquement comme une supériorité car, dans mon cas, je n'ai rien fait dans ma vie d'extraordinaire qui puisse me placer à ce rang. Oui j'ai des capacités mais inexploitées donc à quoi bon, pour le moment je tente d'avancer sur le chemin de la découverte pour y remédier. Je suis juste différente comme tout un chacun mais cette différence est tabou. Le problème est que, comme l'expliquait Wayne dans une de ses expériences, ce n'est pas d'être à proprement parlé supérieur mais surtout que la plupart du temps les gens la perçoivent comme une infériorité d'eux même...
Néanmoins, ça ne me dérange pas d'être toujours conciliante, empathique, etc... (j'ai fait mon deuil depuis quelques temps! ) J'ai cette aptitude et j'aime en faire profiter, je suis passionnée par les sciences humaines, la psychanalyse plus exactement, j'adore avoir la capacité de comprendre, de cerner rapidement une personne, une situation. Ma frustration vient du fait que j'aimerai bien rencontrer quelqu'un comme moi ( C'est un petit peu présomptueux!) Bien sûr, il y a ZC mais ça reste virtuel, bien sûr, il y a ma psy mais elle je la paye!
@Perverse narcissique, Je trouve ça dommage que la douance puisse être perçue systématiquement comme une supériorité car, dans mon cas, je n'ai rien fait dans ma vie d'extraordinaire qui puisse me placer à ce rang. Oui j'ai des capacités mais inexploitées donc à quoi bon, pour le moment je tente d'avancer sur le chemin de la découverte pour y remédier. Je suis juste différente comme tout un chacun mais cette différence est tabou. Le problème est que, comme l'expliquait Wayne dans une de ses expériences, ce n'est pas d'être à proprement parlé supérieur mais surtout que la plupart du temps les gens la perçoivent comme une infériorité d'eux même...
Néanmoins, ça ne me dérange pas d'être toujours conciliante, empathique, etc... (j'ai fait mon deuil depuis quelques temps! ) J'ai cette aptitude et j'aime en faire profiter, je suis passionnée par les sciences humaines, la psychanalyse plus exactement, j'adore avoir la capacité de comprendre, de cerner rapidement une personne, une situation. Ma frustration vient du fait que j'aimerai bien rencontrer quelqu'un comme moi ( C'est un petit peu présomptueux!) Bien sûr, il y a ZC mais ça reste virtuel, bien sûr, il y a ma psy mais elle je la paye!
fraisedesbois- Messages : 22
Date d'inscription : 08/10/2010
Age : 46
Localisation : Draguignan
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Bonsoir à tous,
Pour éviter de créer un doublon, je relance ce sujet, tout d'abord pour vous faire part de mon expérience d'aujourd'hui, d'autre part pour avoir des conseils sur la façon d'en parler.
Je vis en colocation avec un mec, surement mon meilleur ami, ou une simple connaissance. En fait je n'en sais rien, je ne le cerne plus. Nous avions d'énormes délires ensemble et là, c'est le calme plat.
Cet après-midi, je lui ai parlé de mes découvertes, mon envie de passer un test, le fait que je sois sur le forum, que j'ai lus mes livres, etc...
Sa réaction était assez étrange. Il est pourtant très intelligent, surement plus que moi, mais là, j'avais l'impression qu'il ne comprenait rien de ce que je disais.
La seule chose que j'ai compris de son discours pour le moins condescendant, dénigrant ma découverte, c'est que je ne dois pas utiliser le fait d'être possiblement surdoué comme une excuse à mes problèmes.
Ce que je lui ai répondu bien entendu, est que je ne me suis absolument jamais déresponsabilisé, que ce n'était pas le but de ma démarche, mais que la conscience de soi et la connaissance de ce que l'on est, de savoir que l'on est pas seul, aide à se comprendre et à s'améliorer, à vivre mieux.
Il m'a répondu que ça ne servait à rien que je fasse un test, que mes problèmes psychologique que j'ai décelés, qu'ils soient liés ou non à la surdouance, je les ai décelés. Donc que la réponse au test n'était pas utile pour poursuivre ma quête d'amélioration de moi même et d'acceptation.
C'est un raisonnement juste, tout à fait logique. Mais absolument déplacée, inutile, inappropriée.
Lorsque même, je lui expliquais sommairement ce qui me permettais de me sentir surdoué, avec des mots simples, il me disait que ces critères sont adaptables à tout type de personne et que ça ne veut rien dire.
J'ai trouvé sa réaction assez sévère, assez agressive. Et surtout, même si son raisonnement n'est pas mauvais, pourquoi me dire ça ?! Le but de la conversation n'était pas du tout là. Je voulais simplement lui faire partager ma découverte qui me tiens à cœur...
Pour éviter de créer un doublon, je relance ce sujet, tout d'abord pour vous faire part de mon expérience d'aujourd'hui, d'autre part pour avoir des conseils sur la façon d'en parler.
Je vis en colocation avec un mec, surement mon meilleur ami, ou une simple connaissance. En fait je n'en sais rien, je ne le cerne plus. Nous avions d'énormes délires ensemble et là, c'est le calme plat.
Cet après-midi, je lui ai parlé de mes découvertes, mon envie de passer un test, le fait que je sois sur le forum, que j'ai lus mes livres, etc...
Sa réaction était assez étrange. Il est pourtant très intelligent, surement plus que moi, mais là, j'avais l'impression qu'il ne comprenait rien de ce que je disais.
La seule chose que j'ai compris de son discours pour le moins condescendant, dénigrant ma découverte, c'est que je ne dois pas utiliser le fait d'être possiblement surdoué comme une excuse à mes problèmes.
Ce que je lui ai répondu bien entendu, est que je ne me suis absolument jamais déresponsabilisé, que ce n'était pas le but de ma démarche, mais que la conscience de soi et la connaissance de ce que l'on est, de savoir que l'on est pas seul, aide à se comprendre et à s'améliorer, à vivre mieux.
Il m'a répondu que ça ne servait à rien que je fasse un test, que mes problèmes psychologique que j'ai décelés, qu'ils soient liés ou non à la surdouance, je les ai décelés. Donc que la réponse au test n'était pas utile pour poursuivre ma quête d'amélioration de moi même et d'acceptation.
C'est un raisonnement juste, tout à fait logique. Mais absolument déplacée, inutile, inappropriée.
Lorsque même, je lui expliquais sommairement ce qui me permettais de me sentir surdoué, avec des mots simples, il me disait que ces critères sont adaptables à tout type de personne et que ça ne veut rien dire.
J'ai trouvé sa réaction assez sévère, assez agressive. Et surtout, même si son raisonnement n'est pas mauvais, pourquoi me dire ça ?! Le but de la conversation n'était pas du tout là. Je voulais simplement lui faire partager ma découverte qui me tiens à cœur...
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Tu attendais un soutien, une confortation. Je comprends assez bien le point de vue de ton coloc.
Ces tests sont sympa:
ww.nicologic.fr/?cat=9
ww.mensa-france.org/fr/page/test-pr%C3%A9liminaire
iqtest.dk/main.swf
(il faut ajouter un w au début des deux premières adresses, j'ai pas le droit de poster des liens)
Ces tests sont sympa:
ww.nicologic.fr/?cat=9
ww.mensa-france.org/fr/page/test-pr%C3%A9liminaire
iqtest.dk/main.swf
(il faut ajouter un w au début des deux premières adresses, j'ai pas le droit de poster des liens)
Invité- Invité
Re: Faut-il parler de ses rayures?
"il me disait que ces critères sont adaptables à tout type de personne et que ça ne veut rien dire. "
Oui, c'est ce que j'ai pensé en lisant JSF , mais ma psy (c'est elle qui me l'a proposé de le lire) m'a dit que pas du tout, elle a bien développé et à peu près convaincue. Donc je ne sais pas si je suis HQI (il faut que je passe le test pour en être certaine) mais les ressentis correspondent à une réalité. Peut-être que lui aussi est un zèbre qui s'ignore, et qu'il pense comme je le faisais il y a peu que les personnes de son entourage sont comme lui, donc qu'il est "normal"... et toi aussi.
Oui, c'est ce que j'ai pensé en lisant JSF , mais ma psy (c'est elle qui me l'a proposé de le lire) m'a dit que pas du tout, elle a bien développé et à peu près convaincue. Donc je ne sais pas si je suis HQI (il faut que je passe le test pour en être certaine) mais les ressentis correspondent à une réalité. Peut-être que lui aussi est un zèbre qui s'ignore, et qu'il pense comme je le faisais il y a peu que les personnes de son entourage sont comme lui, donc qu'il est "normal"... et toi aussi.
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Plurebati a écrit:"il me disait que ces critères sont adaptables à tout type de personne et que ça ne veut rien dire. "
Oui, c'est ce que j'ai pensé en lisant JSF , mais ma psy (c'est elle qui me l'a proposé de le lire) m'a dit que pas du tout, elle a bien développé et à peu près convaincue. Donc je ne sais pas si je suis HQI (il faut que je passe le test pour en être certaine) mais les ressentis correspondent à une réalité. Peut-être que lui aussi est un zèbre qui s'ignore, et qu'il pense comme je le faisais il y a peu que les personnes de son entourage sont comme lui, donc qu'il est "normal"... et toi aussi.
Pour lui, je ne sais pas du tout. C'est ce que j'ai longtemps pensé, le considérant comme foncièrement supérieur à moi sur beaucoup d'aspect, et puis il m'avait dit avoir 142 de QI.
Maintenant, après avoir vécu près d'un an avec lui, je n'ai relevé que très peu de signe d'un aspect zèbre. Alors qu'avec ma meilleure amie, en une soirée, j'étais persuadé qu'elle était comme moi, avec lui, en un an je ne vois rien.
Il est très bien intégré dans plusieurs groupes sociaux, n'a jamais eu aucun problème scolaire, m'a soutenu pouvoir très aisément "arrêter de penser", faire le vide. Il ne comprend même pas quand je lui dit que ça m'est impossible. Je lui ai parlé de la pensée en arborescence, tout ça... A part une excellente mémoire, je n'ai rien vu d'autre en lui. Et des raisonnements plus que logiques, mais toujours expliqués de manière simple, sans "âme" si je puis dire, sans complexité.
Je me suis dis que c'était peut-être ça, un zèbre heureux et épanoui, mais il a eu une vie presque aussi compliquée que la mienne, si ce n'est plus.
Alors je me dis que soit s'en est pas un, soit il a réussi là où j'ai échoué, aller bien malgré une vie des plus misérables. Bien entendu, je ne peux prendre comme exemple que mon propre cas, et je n'ai pas la prétention d'avoir la faculté de repérer un HP. Je ne suis pas psychologue, même si les zèbres ont toujours cette proportion élevé à être empathique, à comprendre, analyser, etc... Mais je n'ai fait aucune étude dans ce domaine, je ne me risquerais jamais à faire autre chose que des hypothèses.
Donc soit il est très intelligent mais n'a aucune zèbrure, soit elles sont vraiment très bien cachées et malgré mes explications sur le sujet avec mes nombreux exemples, il ne s'en rend pas compte lui-même. (ce qui m'étonnerait un peu, mais je n'en sais rien.)
Je reste modeste sur le sujet, je n'aime pas me prononcer. Je ne fais donc que des suppositions.
Merci également Pom pour les liens. Par contre, ta réponse manquait un peu d'argumentaire pour être compris plus en profondeur. ^^
Cela ne me dérange pas, si tu ne veux pas argumenter. Mais si ça te tente, je serais content de lire ton avis sur la question. Comprendre l'avis de mon coloc peut signifier, au sens propre, le comprendre, ce que je fais aussi. Mais il peut aussi vouloir dire, être de son avis, ce qui est totalement différent.
Avais-je tort de vouloir du soutien et d'être conforter par la personne la plus proche de moi actuellement ?
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
C'est un pari, c'est du quitte ou double.
Je considère que les amis complets n'existent pas.
Il en faut un pour chaque choses.
Il ne ressent pas ce que tu ressens.
T'écouter lui faire part de ta sensibilité est peut être un rôle qu'il n'a pas envie de jouer.
Je considère que les amis complets n'existent pas.
Il en faut un pour chaque choses.
Il ne ressent pas ce que tu ressens.
T'écouter lui faire part de ta sensibilité est peut être un rôle qu'il n'a pas envie de jouer.
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Bibo a écrit:C'est un pari, c'est du quitte ou double.
Je considère que les amis complets n'existent pas.
Il en faut un pour chaque choses.
Il ne ressent pas ce que tu ressens.
T'écouter lui faire part de ta sensibilité est peut être un rôle qu'il n'a pas envie de jouer.
Oui, c'est surement ça. Mais je ne comprends pas vraiment ce raisonnement. Lorsque quelqu'un veut s'amuser, discuter de tout et de rien, je suis là. Si cette personne veut ensuite me faire part de quelque chose de plus intime, de sa sensibilité, pourquoi ne pas être là ? Soit on est complètement là pour quelqu'un, soit on ne l'est pas du tout.
Enfin, je ne dis pas que ça doit être la vision de chacun, seulement que j'ai du mal à la comprendre en son sens le plus profond. Je n'arrive pas à me mettre dans cette position, à sa place. Ça me parait soit illogique, soit égoïste.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
L4nge a écrit:
Si cette personne veut ensuite me faire part de quelque chose de plus intime, de sa sensibilité, pourquoi ne pas être là ? Soit on est complètement là pour quelqu'un, soit on ne l'est pas du tout.
Notre identité est aussi culturelle.
Un homme qui se livre ça heurte le rôle prédéfinit.
A partir de là, toute une conversation peut être orientée vers le rejet de cette même conversation.
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Bonsoir à tous,
je ne sais pas s'il faut le dire... et je ne sais pas L4nge, pour ton coloc, à quoi est due sa réaction.
J'en ai parlé à deux personnes autour de moi.
Ma collègue de travail depuis à peine 8 mois : tout simplement parce que la découverte affectait mon travail, qu'on est 2 dans le bureau/la boîte et que j'en avais besoin. C'était un trop lourd "secret".
Elle n'a pas mal réagi. Elle a écouté. Elle a posé des questions. Elle n'était pas surprise ni en colère ni quoi que ce soit.
En fait, je ne lui ai pas dit pour qu'elle soit au courant. Je lui ai dit parce que vraiment je n'en pouvais plus de ne pas en parler à mes proches (amis, bien sûr - la famille est au courant).
Une amie que je connais depuis moins d'un an mais à qui je me confie bcp : elle m'a parlé du fils d'un de ses amis qui, venant juste d'apprendre les nombres, s'est mis à ne plus dormir pendant des nuits entières car il cherchait à savoir quel était le dernier nombre !!!
Et en fait, dans le discussion, j'ai fait le lien. Je l'ai dit à deux personnes en qui j'ai confiance et que je sais compréhensives. Mais en fait, je l'ai dit à deux personnes qui ont des traits similaires, surtout.
Alors je leur ai dit, plus tard : "moi, je n'en sais rien, mais je me pose la question et pose-te la à ton tour : pourquoi je te l'ai dit à toi ? Ce n'est peut-être pas anodin..."
Et au final, je suis persuadée que ma collègue l'est aussi! C'est devenu un jeu entre nous lorsqu'elle a un comportement ou une réflexion de Z, je lui en fais la remarque et elle me dit "mais non, arrête, c'est pas ça..."
Bref, pour en revenir à ton coloc, en fait, c'est mon frère qui m'a dit en premier qu'il avait fait les tests et qu'il était Z. J'avais des doutes sur mon cas mais je ne voulais surtout pas me prendre pour qqun d'autre. "Surdouée ? N'importe quoi!" Et en fait, lorsqu'il me décrivait tous les traits d'un Z, je me retrouvais (forcément) dans certains mais pas du tout dans d'autres.
Par exemple, lorsqu'il m'a dit qu'en entrant dans une pièce, il pouvait savoir d'un coup d’œil, qui était avec/contre lui, qui était déprimé, énervé, joyeux, triste, etc. je ne me retrouvais pas du tout là-dedans et c'est en lisant un bouquin sur l'hypersensibilité que j'ai compris ce que ça voulait dire. En fait, moi je trouvais ça totalement normal !
ALors peut-être que ton coloc effectivement trouve ces comportements que tu lui décris totalement normaux et qu'il n'a pas conscience que la plupart "des autres" ne calcule pas comme ça.
Faut peut-être lui laisser du temps et revenir sur la discussion un peu plus tard...
Je n'ai pas de conseils à donner mais je sais que je ne le dirai pas à certaines personnes qui me sont très très proches parce qu'elles ne comprendraient simplement pas et surtout leur regard sur moi et notre relation changeraient. Et franchement, c'est déjà assez compliqué comme ça alors, faut l'accepter et c'est pas facile. Tout le monde n'est sans doute pas "capable" (je ne sais pas si le mot est bien choisi) de l'encaisser.
je ne sais pas s'il faut le dire... et je ne sais pas L4nge, pour ton coloc, à quoi est due sa réaction.
J'en ai parlé à deux personnes autour de moi.
Ma collègue de travail depuis à peine 8 mois : tout simplement parce que la découverte affectait mon travail, qu'on est 2 dans le bureau/la boîte et que j'en avais besoin. C'était un trop lourd "secret".
Elle n'a pas mal réagi. Elle a écouté. Elle a posé des questions. Elle n'était pas surprise ni en colère ni quoi que ce soit.
En fait, je ne lui ai pas dit pour qu'elle soit au courant. Je lui ai dit parce que vraiment je n'en pouvais plus de ne pas en parler à mes proches (amis, bien sûr - la famille est au courant).
Une amie que je connais depuis moins d'un an mais à qui je me confie bcp : elle m'a parlé du fils d'un de ses amis qui, venant juste d'apprendre les nombres, s'est mis à ne plus dormir pendant des nuits entières car il cherchait à savoir quel était le dernier nombre !!!
Et en fait, dans le discussion, j'ai fait le lien. Je l'ai dit à deux personnes en qui j'ai confiance et que je sais compréhensives. Mais en fait, je l'ai dit à deux personnes qui ont des traits similaires, surtout.
Alors je leur ai dit, plus tard : "moi, je n'en sais rien, mais je me pose la question et pose-te la à ton tour : pourquoi je te l'ai dit à toi ? Ce n'est peut-être pas anodin..."
Et au final, je suis persuadée que ma collègue l'est aussi! C'est devenu un jeu entre nous lorsqu'elle a un comportement ou une réflexion de Z, je lui en fais la remarque et elle me dit "mais non, arrête, c'est pas ça..."
Bref, pour en revenir à ton coloc, en fait, c'est mon frère qui m'a dit en premier qu'il avait fait les tests et qu'il était Z. J'avais des doutes sur mon cas mais je ne voulais surtout pas me prendre pour qqun d'autre. "Surdouée ? N'importe quoi!" Et en fait, lorsqu'il me décrivait tous les traits d'un Z, je me retrouvais (forcément) dans certains mais pas du tout dans d'autres.
Par exemple, lorsqu'il m'a dit qu'en entrant dans une pièce, il pouvait savoir d'un coup d’œil, qui était avec/contre lui, qui était déprimé, énervé, joyeux, triste, etc. je ne me retrouvais pas du tout là-dedans et c'est en lisant un bouquin sur l'hypersensibilité que j'ai compris ce que ça voulait dire. En fait, moi je trouvais ça totalement normal !
ALors peut-être que ton coloc effectivement trouve ces comportements que tu lui décris totalement normaux et qu'il n'a pas conscience que la plupart "des autres" ne calcule pas comme ça.
Faut peut-être lui laisser du temps et revenir sur la discussion un peu plus tard...
Je n'ai pas de conseils à donner mais je sais que je ne le dirai pas à certaines personnes qui me sont très très proches parce qu'elles ne comprendraient simplement pas et surtout leur regard sur moi et notre relation changeraient. Et franchement, c'est déjà assez compliqué comme ça alors, faut l'accepter et c'est pas facile. Tout le monde n'est sans doute pas "capable" (je ne sais pas si le mot est bien choisi) de l'encaisser.
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
Re: Faut-il parler de ses rayures?
L4nge
Ton coloc a eu plus ou moins la meme réaction que mon meillleur ami !! Qui a tout de meme ete jusqu'a me dire " les histoire de QI c'est comme l'horoscope, c'est des âneries pour des gens crédules. " Ah bien merci. Je pense vraiment qu'il es zebre aussi et que c'est la qu'est le problème, car admettre que je le suis serais admettre qu'il l'est aussi et donc remettre beaucoup de choses en questions finalement. J'ai lâché l'affaire avec lui il regarderas si ça l'interesse. C'est la chance d'avoir un groupe d'amies très soudées depuis 6 ans maintenant et elles tout a fait compris ( on a même décelé une zebrette en plus dans le groupe )
Donc je pense qu'on peut en parler mais il faut faire attention a qui et comment en fait. Personne dans ma famille le sais alors que mes plus proches amies oui .
Ton coloc a eu plus ou moins la meme réaction que mon meillleur ami !! Qui a tout de meme ete jusqu'a me dire " les histoire de QI c'est comme l'horoscope, c'est des âneries pour des gens crédules. " Ah bien merci. Je pense vraiment qu'il es zebre aussi et que c'est la qu'est le problème, car admettre que je le suis serais admettre qu'il l'est aussi et donc remettre beaucoup de choses en questions finalement. J'ai lâché l'affaire avec lui il regarderas si ça l'interesse. C'est la chance d'avoir un groupe d'amies très soudées depuis 6 ans maintenant et elles tout a fait compris ( on a même décelé une zebrette en plus dans le groupe )
Donc je pense qu'on peut en parler mais il faut faire attention a qui et comment en fait. Personne dans ma famille le sais alors que mes plus proches amies oui .
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Moi je l'ai écris sur ma boite aux lettres !
"L4nge, vraiment très haut potentiel/Sursursurdoué/TTTHQI/Grand zèbre/TTTBM et son colocataire.
Pas de Pub s'il vous plait. (Ou mettez tout dans la boîte aux lettres d'à côté.)"
Plus sérieusement, j'ai rediscuté avec lui. Bon d'une part, il s'avère qu'il n'aime, en effet, pas trop parler de ça. Ou du moins, j'ai juste l'impression qu'il s'en fou de ce que je pense. C'est plutôt du genre "Oui, oui, je t'écoute." (mais je regarde la route et jte réponds pas.)
Mais cependant, une fois que son euphorie du "Tu avais raison" que je lui ai sorti soit passée, on en a reparlé et il a compris que je ne me déresponsabiliserais jamais en disant que c'est parce que je suis un zèbre. Du coup, j'ai également compris que c'était l'un des problèmes de communication sur ce sujet. Et on en a rediscuté un peu ensuite, et même rigolé là-dessus.
M'enfin, ça reste un sujet que je n'aborderais plus avec lui, cela est stérile.
Par contre toi, tu as la chance que tes amies t'écoutent et le prennent bien.
Ton meilleur ami se penchera peut-être un jour là-dessus, laisse lui le temps.
Oui, je pense qu'il faut n'en parler qu'aux personnes qui sont vraiment capables d'entendre ça et de t'écouter. En l'absence de personne à sont écoute, vaut mieux rien dire. C'est pourquoi je préfère clairement fermer ma gueule !
"L4nge, vraiment très haut potentiel/Sursursurdoué/TTTHQI/Grand zèbre/TTTBM et son colocataire.
Pas de Pub s'il vous plait. (Ou mettez tout dans la boîte aux lettres d'à côté.)"
Plus sérieusement, j'ai rediscuté avec lui. Bon d'une part, il s'avère qu'il n'aime, en effet, pas trop parler de ça. Ou du moins, j'ai juste l'impression qu'il s'en fou de ce que je pense. C'est plutôt du genre "Oui, oui, je t'écoute." (mais je regarde la route et jte réponds pas.)
Mais cependant, une fois que son euphorie du "Tu avais raison" que je lui ai sorti soit passée, on en a reparlé et il a compris que je ne me déresponsabiliserais jamais en disant que c'est parce que je suis un zèbre. Du coup, j'ai également compris que c'était l'un des problèmes de communication sur ce sujet. Et on en a rediscuté un peu ensuite, et même rigolé là-dessus.
M'enfin, ça reste un sujet que je n'aborderais plus avec lui, cela est stérile.
Par contre toi, tu as la chance que tes amies t'écoutent et le prennent bien.
Ton meilleur ami se penchera peut-être un jour là-dessus, laisse lui le temps.
Oui, je pense qu'il faut n'en parler qu'aux personnes qui sont vraiment capables d'entendre ça et de t'écouter. En l'absence de personne à sont écoute, vaut mieux rien dire. C'est pourquoi je préfère clairement fermer ma gueule !
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
C'est ça, puis d'un coté le forum aide en ça aussi!
Ici il y a toujours quelqu'un a l'ecoute et qui comprend sans qu'on ai forcement besoin de se justifier
Ici il y a toujours quelqu'un a l'ecoute et qui comprend sans qu'on ai forcement besoin de se justifier
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Oui, exactement.
Ici, pas besoin d'expliquer quoi que ce soit, les gens comprennent puisque quand tu auras fini ta phrase, ils te diront "Moi aussi ! ".
Ici, pas besoin d'expliquer quoi que ce soit, les gens comprennent puisque quand tu auras fini ta phrase, ils te diront "Moi aussi ! ".
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
l4nge a écrit:Par contre toi, tu as la chance que tes amies t'écoutent et le prennent bien.
s'il ne comprenne pas se ne son pas des ami(e)s mais juste des "pote(e)s"
la différence ? s'est la confiance que tu place en eux ! les ami(e) tu le leurs dit pas les pote !!!
les rayure je n'en parle qu'avec les personne en qui j'ai confiance ( ouaii sa fait très peux et alors ? ^^ )
valerian- Messages : 5852
Date d'inscription : 31/03/2014
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Localisation : nantes
Re: Faut-il parler de ses rayures?
valerian a écrit:l4nge a écrit:Par contre toi, tu as la chance que tes amies t'écoutent et le prennent bien.
s'il ne comprenne pas se ne son pas des ami(e)s mais juste des "pote(e)s"
la différence ? s'est la confiance que tu place en eux ! les ami(e) tu le leurs dit pas les pote !!!
les rayure je n'en parle qu'avec les personne en qui j'ai confiance ( ouaii sa fait très peux et alors ? ^^ )
Faut avoir des amis pour en parler aux amis Val !
Je le sais bien que ce ne sont pas des amis.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
"les personne qui se trouve autour de toi son des ami(e) que tu na pas encore découvert !!
et des ami(e) tu en a même si tu en a peux tu en a toujours !
et des ami(e) tu en a même si tu en a peux tu en a toujours !
valerian- Messages : 5852
Date d'inscription : 31/03/2014
Age : 26
Localisation : nantes
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Val, certaines vérités ne sont réelles que dans la tête que des personnes qui les citent.
Tout le monde me répète "Tu as forcément des amis."
Val, je n'ai pas d'amis, je pense être le mieux placé pour avancer ça. Je t'assure.
Je ne peux même pas dire que j'ai des "potes".
Tout le monde me répète "Tu as forcément des amis."
Val, je n'ai pas d'amis, je pense être le mieux placé pour avancer ça. Je t'assure.
Je ne peux même pas dire que j'ai des "potes".
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
et nous alors ....
valerian- Messages : 5852
Date d'inscription : 31/03/2014
Age : 26
Localisation : nantes
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Ahah val'
Je pense qu'il es logique que l4nge ne pense pas aux gens d'ici quand il parles d'amis, c'est recent et l'amitié se construit et se consolide avec le temps et la presence
Je pense qu'il es logique que l4nge ne pense pas aux gens d'ici quand il parles d'amis, c'est recent et l'amitié se construit et se consolide avec le temps et la presence
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Coyote a écrit:
salut! je pense qu'il faut parler de ses zebrures pour qu'on nous accepte dans notre diferences, il faut que les autres comprene que nous avons un fonctionement diferent pour qu'ils nous reconforte. le probleme cest que certain en profite pour abuser de notre faiblesse, comme les PN, il faut eviter de se faire dominer. Jen ai baver par le passe et jai eu recour a la violence physique et moral, cest triste den arriver la, mais parfois on a malheureusement pas le choix. La peur permet souvent dentretenir les amities, cest mon point de vue de la vie.
Je suis daccord y faut bien taillé les amitié, et même en ratiboisé certaine, ou les mettre au noir pour que ça pousse moins vite.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
Heaven a écrit:Ahah val'
Je pense qu'il es logique que l4nge ne pense pas aux gens d'ici quand il parles d'amis, c'est recent et l'amitié se construit et se consolide avec le temps et la presence
Heaven a bien résumé.
L'ange- Messages : 2710
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
maiiis heuu ...
bon bin alors je te boude l4nge
( ou pas x)
bon bin alors je te boude l4nge
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valerian- Messages : 5852
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
L4nge a écrit:
J'ai trouvé sa réaction assez sévère, assez agressive. Et surtout, même si son raisonnement n'est pas mauvais, pourquoi me dire ça ?! Le but de la conversation n'était pas du tout là. Je voulais simplement lui faire partager ma découverte qui me tiens à cœur...
Il essayait de t'aider. Soit tu l'entends, sois tu acceptes les conséquences. Ces histoires de Zébre, c'est un point de vue un peu sectaire. Ca ne regarde que ceux qui y croient. Intelligents ou non. C'est comme de dire à quelqu'un que tu as découvert que les anges existent, et que tu leur parles régulièrement. Y croire (au point d'essayer de partager ça avec des gens qui ont les pieds sur terre) c'est se fermer beaucoup de portes. Par ailleurs les Zèbres n'ont pas une intelligence qui les distingue vraiment . La majorité des gens intelligents choisissent de ne pas croire aux anges. Ou aux Zèbres. Et prennent parfois avec condescendence le proselytisme.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
Bobslug a écrit:Personnellement j'en ai parlé à quelques uns de mes proches, mais je me suis rendu compte que c'était plus par envie de me justifier, de pouvoir dire "Vous voyez, je ne suis pas folle après tout!".
Les réactions à l'"annonce" vont de l'indifférence/la non compréhension à l'approbation. Je n'ai heureusement pas encore eu de réaction négative, mais je pense que c'est parce que j'ai choisi très soigneusement les 3-4 personnes à qui j'en ai parlé.
Mais je ne pense pas évoquer le sujet avec d'autres. J'ai l'impression que cela n'apporte rien. Si la discussion se porte naturellement là-dessus, alors peut-être. Mais je me rends compte que que je le dise ou pas ne change pas grand chose à ma relation avec les autres ni à ma relation avec moi-même.
Idem! Et une fois que ça été dévoilé (conjoint, parents, unique frère et 2 amies) fini, je n'en ai plus parlé (ou presque, quelques allusions rapides dans la conversation)
C'est vrai pour moi aussi, je l'ai plus fait par envie de me justifier; autant envers moi-même qu'envers les autres... en ce moment je me force pour ne plus ressentir le besoin de rendre des comptes à la Terre entière!
Je ne suis pas encore suffisamment en paix avec moi-même. C'est difficile, je le vis comme des marées, assez rythmées: des périodes où j'aurais envie de le crier (au boulot surtout) et d'autres où je le vis très bien et en fait 'bon usage'. De plus, faut dire que je ne me sens pas une 'vraie' puisque pour certaines situations je deviens complètement cruche...
Bonne chance!
Segva- Messages : 345
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
stauk a écrit:L4nge a écrit:
J'ai trouvé sa réaction assez sévère, assez agressive. Et surtout, même si son raisonnement n'est pas mauvais, pourquoi me dire ça ?! Le but de la conversation n'était pas du tout là. Je voulais simplement lui faire partager ma découverte qui me tiens à cœur...
Il essayait de t'aider. Soit tu l'entends, sois tu acceptes les conséquences. Ces histoires de Zébre, c'est un point de vue un peu sectaire. Ca ne regarde que ceux qui y croient. Intelligents ou non. C'est comme de dire à quelqu'un que tu as découvert que les anges existent, et que tu leur parles régulièrement. Y croire (au point d'essayer de partager ça avec des gens qui ont les pieds sur terre) c'est se fermer beaucoup de portes. Par ailleurs les Zèbres n'ont pas une intelligence qui les distingue vraiment . La majorité des gens intelligents choisissent de ne pas croire aux anges. Ou aux Zèbres. Et prennent parfois avec condescendence le proselytisme.
Ouais m'enfin, les surdoués c'est quelque chose de bien plus terre à terre que les anges hein ?!
De plus, je sais qu'il essayait de m'aider, mais ce n'était certainement pas la meilleure façon de le faire.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Localisation : Reims
Re: Faut-il parler de ses rayures?
Je tape l'incruste.. Zébro-testée, essayant d'en parler à mon chéri qui vient d'arriver dans ma vie, je me rends compte que, malgré son intelligence supérieure, ben.. c'est pas facile. C'est un sujet que je ne peux qu'aborder en parlant de mes difficultés mais pas de mon intelligence (attention, j'en fais pas un plat, je l'ai juste évoquée et vu sa réaction épidermique, j'ai arrêté net). Tout au mieux, veut-il bien reconnaître une hypersensibilité mais en la stigmatisant (lorsque je lui parle de son fils par exemple qui pourrait bien l'être) en disant en gros que si c'est pour aller chez un psy, vaut mieux pas l'être. Certes. J'aurais aimé plus d'acceptation de sa part (puisque de celle des autres, c'est même pas la peine). Je me suis ouverte à lui pensant être acceptée avec mes spécificités, ben non. Je trouve ses réactions assez "violentes" (c'est peut-être mon intolérance aux conflits) et je suis déçue.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
Dis toi qu'il doit trouver ton obsession particulièrement violente et inquiétante également.Kaori Makimura a écrit: Je trouve ses réactions assez "violentes" (c'est peut-être mon intolérance aux conflits) et je suis déçue.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
Pourquoi parles-tu d'"obsession" ? J'ai bien précisé que j'en avais parlé et que je l'avais juste évoqué une fois, c'est peu pour que tu qualifies ça d'obsession. Parler de soi est un minimum dans une relation il me semble.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
Kaori Makimura a écrit:Pourquoi parles-tu d'"obsession" ? J'ai bien précisé que j'en avais parlé et que je l'avais juste évoqué une fois, c'est peu pour que tu qualifies ça d'obsession. Parler de soi est un minimum dans une relation il me semble.
J'utilise ici le terme obsessions en me mettant du point d'une personne qui ne comprend pourquoi ce concept de "zébritude" est si important pour toi. C'est une obsession, puisque je ne comprends pas. Et que tu es choqués que je ne comprenne pas. J'ai utilisé le terme d'ange, car il est aisé de considéré quelqu'un qui a vu un ange, comme quelqu'un qui s'obstine dans l'erreur. Obsession est peut être un peu fort. Ce n'est pas parce-qu'on a vu un ange, qu'on va nécessairement se mettre à lire tout ce qu'on trouve sur le sujet. Ni qu'on va se sentir obligé d'expliquer ce qu'il en est à ceux qu'on aime. Alors tu as raison, ce n'est pas une obsessions.
Juste une illusion de l'esprit peut être. Une illusion qui pour toi est si réelle, que tu ne peux douter de ce que tu sais être vrai. Mais pour lui, c'est un ange, et les anges ça n'existe pas. Il peut t'écouter. Par amour, patiemment. Mais il est aussi en droit de se demander ce que cache, le fait de croire que tu vois des anges, chaque jour. (Cette explication ne fonctionne bien évidemment, que si on est persuadé que voir un ange, est le signe de tout, sauf de leur existence. Ce qui n'est pas vraiment mon cas).
Voilà, j'espère que c'est un peu plus clair. Bonne chance en tout cas.
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Re: Faut-il parler de ses rayures?
J'ai découvert ma zebritude la semaine dernière, merci pou vos posts ici...je serai prudent
boule de suif- Messages : 21
Date d'inscription : 12/05/2014
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