Méthode, astuces pour les tables de multiplication
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Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Bonjour,
Ma fille est en CE1.
Elle a du mal dans les maths, butte sur l'apprentissage des dizaines : en ce moment, 80 fait de la résistance.
Les tables de multiplication arrivent à grands pas.
J'aimerais avoir vos expériences pour l'aider, si mon soupçon se confirme, à apprendre ces fichues tables, que j'ai moi-même eu tant de mal à apprendre.
Merci d'avance !
Ma fille est en CE1.
Elle a du mal dans les maths, butte sur l'apprentissage des dizaines : en ce moment, 80 fait de la résistance.
Les tables de multiplication arrivent à grands pas.
J'aimerais avoir vos expériences pour l'aider, si mon soupçon se confirme, à apprendre ces fichues tables, que j'ai moi-même eu tant de mal à apprendre.
Merci d'avance !
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Bonjour,
As-tu essayé de lui apprendre les tables de multiplications grâce aux jeux de cartes qui sont conçus pour ?
Tu peux aussi le faire avec un jeu de cartes classiques, mais les enfants ont souvent tendance à vouloir bifurquer sur d'autres jeux avec...
J'ai justement écrit un article à ce sujet sur mon blog, donc si tu veux y jeter un coup d'œil, c'est : www.atoutzebre.fr
Bon courage !
As-tu essayé de lui apprendre les tables de multiplications grâce aux jeux de cartes qui sont conçus pour ?
Tu peux aussi le faire avec un jeu de cartes classiques, mais les enfants ont souvent tendance à vouloir bifurquer sur d'autres jeux avec...
J'ai justement écrit un article à ce sujet sur mon blog, donc si tu veux y jeter un coup d'œil, c'est : www.atoutzebre.fr
Bon courage !
cocy- Messages : 11
Date d'inscription : 05/09/2013
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Qu’appelles tu buter sur les dizaines ?
Sinon si je devais donner un conseil pour les tables sous forme d'à priori, ce serait de ne pas se presser sur le par cœur.
Hors dyscalculie, je suppose qu'un surdoué peut largement se débrouiller grâce à quelques points de repère et du calcul mental. Faut juste vérifier en temps et en heure que les stratégies ne restent pas trop basiques.
C'est à mon avis plus enrichissant, et en calculant ses tables "à la demande" on a largement assez de 4 ans pour finir par les connaître par cœur.
Pour être plus clair j'ai volontairement "contredit"* les consignes données en classe pour aider l'enfant à prendre conscience sereinement et sans complexes de la façon dont fonctionne la mémoire en combinaison avec la réflexion, et non en substitution ou de façon déconnectée. En gros y'a le temps.
*entre guillemets car les enseignants sont souvent tolérants surtout si le résultat est exact !
Sinon si je devais donner un conseil pour les tables sous forme d'à priori, ce serait de ne pas se presser sur le par cœur.
Hors dyscalculie, je suppose qu'un surdoué peut largement se débrouiller grâce à quelques points de repère et du calcul mental. Faut juste vérifier en temps et en heure que les stratégies ne restent pas trop basiques.
C'est à mon avis plus enrichissant, et en calculant ses tables "à la demande" on a largement assez de 4 ans pour finir par les connaître par cœur.
Pour être plus clair j'ai volontairement "contredit"* les consignes données en classe pour aider l'enfant à prendre conscience sereinement et sans complexes de la façon dont fonctionne la mémoire en combinaison avec la réflexion, et non en substitution ou de façon déconnectée. En gros y'a le temps.
*entre guillemets car les enseignants sont souvent tolérants surtout si le résultat est exact !
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Les chanter (psalmodier) plutôt que les direchrys a écrit: J'aimerais avoir vos expériences pour l'aider, si mon soupçon se confirme, à apprendre ces fichues tables, que j'ai moi-même eu tant de mal à apprendre
Et, surtout, en faire un jeu plutôt qu'une catastrophe...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
https://www.youtube.com/watch?v=OgcF3QWO6Uk une methode alternative qui vaut ce qui vaut (on adore ou on aime pas en général)
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
@ Cocy, merci je vais essayer les tables avec ce jeu de cartes.
@The buru : j'ai adoré cette méthode alternative !
@Megalopin : apprendre en chantant / psalmodiant, ça a été ma technique, mais ça a été rude quand même ... mauvais souvenirs.
@Qwerty : elle a eu du mal à apprendre à compter de 10 en 10 jusqu'à 100 (10-20-30, etc). Le 80 et le 90 ont fait de la résistance. Maintenant, c'est rentré grâce à un truc de mon mari qu'elle a trouvé logique, et là, je me rends compte que c'est vraiment à chacun ça logique : 80 : le dessin du huit, la courbe du haut ressemble au début de la forme du 2, donc qd elle butte sur 80, elle pense à 2, puis à 20 donc vingt donc quatre-vingt ....
et pour le 90 la barre du 9 ressemble au dix donc quatre-vingt dix ...
Comprend qui peut !
@The buru : j'ai adoré cette méthode alternative !
@Megalopin : apprendre en chantant / psalmodiant, ça a été ma technique, mais ça a été rude quand même ... mauvais souvenirs.
@Qwerty : elle a eu du mal à apprendre à compter de 10 en 10 jusqu'à 100 (10-20-30, etc). Le 80 et le 90 ont fait de la résistance. Maintenant, c'est rentré grâce à un truc de mon mari qu'elle a trouvé logique, et là, je me rends compte que c'est vraiment à chacun ça logique : 80 : le dessin du huit, la courbe du haut ressemble au début de la forme du 2, donc qd elle butte sur 80, elle pense à 2, puis à 20 donc vingt donc quatre-vingt ....
et pour le 90 la barre du 9 ressemble au dix donc quatre-vingt dix ...
Comprend qui peut !
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Surprenant ce blocage sur les dizaines et encore + les moyens pour les mémoriser !
Quel âge a-t-elle ? Plus jeune que ses camarades ?...
Et si vous accrochez dans sa chambre les dizaines et/ou les tables de multiplications, ca pourrait peut-être l'aider...
Nous, on l'a fait sur choses qu'ils retenaient + difficilement et au final on les surprenait souvent à s'entrainer seuls dessus, quand ils avaient un moment...
The Buru, ta vidéo avec la démonstration des multiplications est super, je vais essayer ca en famille, pour s'amuser !
Quel âge a-t-elle ? Plus jeune que ses camarades ?...
Et si vous accrochez dans sa chambre les dizaines et/ou les tables de multiplications, ca pourrait peut-être l'aider...
Nous, on l'a fait sur choses qu'ils retenaient + difficilement et au final on les surprenait souvent à s'entrainer seuls dessus, quand ils avaient un moment...
The Buru, ta vidéo avec la démonstration des multiplications est super, je vais essayer ca en famille, pour s'amuser !
cocy- Messages : 11
Date d'inscription : 05/09/2013
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Pour les dizaines, si l'on disait, comme les gens civilisés, septante, octante et nonante, ce serait sans doute plus simple pour les enfants.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Il me semble que c'est assez courant chez les enfants, je crois qu'on peut imaginer un peu la difficulté de compréhension des dizaines en essayant de compter dans une autre base.chrys a écrit:Bonjour,
Ma fille est en CE1.
Elle a du mal dans les maths, butte sur l'apprentissage des dizaines : en ce moment, 80 fait de la résistance.
Les tables de multiplication arrivent à grands pas.
J'aimerais avoir vos expériences pour l'aider, si mon soupçon se confirme, à apprendre ces fichues tables, que j'ai moi-même eu tant de mal à apprendre.
Merci d'avance !
Le plus sage serait peut être de laisser faire son prof, sauf s'il vous a dit qu'il y avait un problème et que vous deviez travailler ça avec votre enfant.
Sinon il est toujours possible de consulter ce type de sites:
w.mathematiquesfaciles.com/cours_maths/exercices-sur-les-dizaines-ce1
w.ecoledecrevette.fr/vers-la-multiplication-a44824892
Cependant, l'enfant est supposé avoir terminé sa journée en sortant de l'école. Et il me semble que les tables de multiplication arrivent plus tard dans l'année de ce1, ce n'est pas dans le 3e trimestre? Avant ça ils doivent apprendre la technique de la multiplication il me semble.
azerty123- Messages : 107
Date d'inscription : 13/09/2013
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
octante, nonante... à la belge... lol
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
J'ai trouvé ça sur les techniques d'apprentissage et la progression:
ww.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/multiplication_technique/index.php?num=881&PHPSESSID=1e19339cf8fbe533eba57c72d569fd18
ww.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/multiplication_technique/index.php?num=881&PHPSESSID=1e19339cf8fbe533eba57c72d569fd18
azerty123- Messages : 107
Date d'inscription : 13/09/2013
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Il y a une autre solution : ne pas apprendre par cœur.
Les additions, mentalement, c'est tout aussi rapide, surtout pour une petite précoce (en comparaison des autres bien sûr).
Pourquoi se conformer à une méthode quand une autre est tout aussi efficace et mentalement plus agréable à réaliser ?
Les additions, mentalement, c'est tout aussi rapide, surtout pour une petite précoce (en comparaison des autres bien sûr).
Pourquoi se conformer à une méthode quand une autre est tout aussi efficace et mentalement plus agréable à réaliser ?
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
J'aime assez les octante et nonante. C'est tellement plus logique !
Je suis aussi partisane de laisser du temps libre après l'école, même si les devoirs sont parfois lourds, même en CE1 ...
Je prends les devant, peut être que les tables passeront comme une lettre à la poste.
Je vais tout de même acheter ce jeu de carte que je trouve très sympa ... et ça m'aidera moi aussi à réviser !
Je suis aussi partisane de laisser du temps libre après l'école, même si les devoirs sont parfois lourds, même en CE1 ...
Je prends les devant, peut être que les tables passeront comme une lettre à la poste.
Je vais tout de même acheter ce jeu de carte que je trouve très sympa ... et ça m'aidera moi aussi à réviser !
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Passez par les additions. Lorsque elle aura compris que 3x3 c'et 3+3+3 et 4x2 c'est 2+2+2+2, elle fera le rapprochement dans sa tête et ça viendra tout seul...
Minou Tan- Messages : 163
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 68
Localisation : Périgord
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Merci pour vos tuyaux
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
adcvh a écrit:octante, nonante... à la belge... lol
Tiens c'est marrant, je bosse avec des Suisses régulièrement et eux ils disent "huitante".
D'ailleurs, leur façon de faire est beaucoup plus logique que la notre.
LeDim- Messages : 16
Date d'inscription : 02/03/2014
Localisation : Brest
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Les Suisses disent huitante... et les Belges disent quatre-vingts... Je ne sais pas où octante est utilisé.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Le mot octante était employé en Suisse romande, on le rencontre encore dans quelques vieux écrits. De nos jours il a été complètement supplanté par le mot huitante. Huitante est employé surtout dans le Vaud, le Valais et Fribourg y compris dans les services officiels, les autres cantons préfèrent employer quatre-vingt(s). En dehors de ces trois cantons romands où il est en usage, huitante s'emploie également dans le Val d'Aoste.
Octante et huitante ne sont pas du tout employés en Belgique. Il faut quand même signaler que le mot ûtante existe dans la langue wallonne de la région de Malmédy, quoique pratiquement hors d'usage ; la forme yûtante est employée dans le patois de la région d'Argenteau mais également pratiquement hors d'usage.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Deux systèmes de numération
Le français se distingue parmi les langues indoeuropéennes et surtout les langues néo-latines par un double système de
compte :
— une base décimale pour les dizaines jusqu'à 69 ; ensuite compte décimal intégral dans des provinces périphériques (canton de Vaud notamment, Savoie) ou partiel (Belgique, Lorraine, Midi) ;
— une base vigésimale pour les dizaines de 70 à 99 en français standard.
Le français pourtant n'est pas une langue isolée, d'autres langues ont aussi un compte par vingt en Europe comme le danois (mais non les autres langues scandinaves ou germaniques), le basque (langue isolée pré-indoeuropéenne), le breton, le gaélique (langues celtiques).
Voir ici une page de comparaisons entre les langues à compte vigésimal.
Origines du système vigésimal en français
Trois hypothèses ont été émises. Elles ne sont pas en concurrence, elles peuvent fort bien se compléter.
1. Une origine pré-indoeuropéenne
Cette hypothèse repose sur le fait que des populations installées antérieurement aux Celtes, puis aux Latins, auraient influencé leur manière de compter. Deux langues non indoeuropéenne dans le domaine européen, le basque (langue isolée) et le géorgien (langue caucasienne), utilisent aussi un système de compte par vingt :
géorgien
30 otsdaati (20 = otsi, da = et, ati = 10)
40 ormotsi (2 = or)
50 ormotsaati (40 et 10)
60 samotsi (3 = sami)
70 samotsitaati
80 otkhmotsi (quatre = othki)
90 otkhomotsitaati
basque
30 hogoi ta hamar (20 = hogoi, eta = et, hamar = 10)
40 berrogoi
50 berrogoi ta hamar
60 hirur hogoi (hiru = 3)
70 hirur hogoi ta hamar
80 laurogoi (4 = lau)
90 laurogoi ta hamar
Cette hypothèse d'une origine non indoeuropéenne permettrait d'expliquer deux faits :
a) Des populations celtiques et donc indoeuropéennes auraient subi cette influence dans le domaine de la Gaule continentale. Cela se traduirait par la présence du compte vigésimal en breton et en gaélique, peut-être en gaulois, mais cela n'explique pas l'absence partielle de compte vigésimal en gallois (30 et 40 sont vigésimaux, mais non les suivants).
b) La population danoise aurait aussi subi cette influence d'un substrat dans les îles de la Baltique. Toutefois, cette population danoise aurait été isolée des autres peuples germaniques pourtant proches.
L'idée d'une diffusion du compte vigésimal à partir de la Gascogne – territoire occupé par les ancêtres des Basques – se heurte à trop d'obstacles : le Midi ne compte plus économiquement, culturellement et politiquement depuis la croisade des Albigeois, or si le compte vigésimal date de l'ancien français, il ne commence à devenir hégémonique qu'à partir du français classique. Le gascon présente toutefois une place de résistance face à l'occitan (quate vints contre ueitanta en gascon, vuetanto en occitan). La diffusion de quatre-vingts parisien a pu être plus facile dans cette région.
Enfin, cette idée d'un substrat pré-celtique qui se serait finalement imposé n'explique pas du tout le fait que les lieux occupés anciennement par les Ligures (en gros la Provence, les Alpes et la côte italienne du Nord) sont justement les endroits où la forme latine en dix persiste le plus, mais peut-être est-ce par une autre forme de conservatisme ?
Une population pré-indoeuropéenne comme les Étrusques comptait par dix comme les Latins. Voir ici une page sur les nombres étrusques.
2. Une origine celtique
C'est une fable qui continue de courir... Il faut malgré tout remarquer que cette histoire ne repose que sur un seul témoignage d'un auteur latin écrivant en latin à propos de Gaulois indéterminés et fort vagues, le tout sans citer un terme gaulois. Les Gaulois comptaient par vingt, assure-t-on depuis et sur quelles preuves ? De quels Gaulois parle-t-on ? Ceux de la Gaule chevelue ? de la Province ? de la Germanie ou de la Belgique ? de la Gaule cisalpine ? de la Grande-Bretagne ? Non... Des Gaulois ensemble, tous confondus et mélangés, comme s'il n'y avait pas eu plusieurs dialectes, plusieurs usages concurrents ! Cependant, ces Gaulois étaient aussi présents en Italie depuis l'époque républicaine et ils avaient fait sentir leur influence dans la prononciation ou le lexique du latin. Si ces Gaulois depuis longtemps romanisés avaient employé un compte vigésimal, cela aurait été rapporté plus souvent et plus longuement. Il faut admettre qu'il y avait des Gaulois divers et que certains comptaient par vingt, d'autres par dix.
Voir ici une page de comparaison entre les nombres gaulois et les nombres celtiques, latins.
On en revient au fait que les langues celtiques se divisent ainsi :
— gaélique : compte entier par vingt ;
— britonnique : compte entier par vingt pour le breton, compte partiel et concurrentiel par vingt pour le gallois ;
— celtique continental ou gaulois : mystère...
On ne possède pour le gaulois comme attestations de nombres de dizaines que vingt et trente. Or le nombre trente est formé sur une base décimale et non vigésimale. Cela permet de penser que la numération par vingt n'étaient pas aussi générale et répandue chez les Gaulois qu'on le croit trop souvent !
Il existe d'autres raisons de réfuter le substrat gaulois. Les zones de résistance à la diffusion des nombres en base vingt se trouvent sur le pourtour est et sud-est de la France, d'une ligne qui va de Perpignan à Dunkerque en dessinant un arc de cercle : elles correspondent en gros à la Gaule belgique (Belgique, Lorraine, Argonne, Ardennes) et à des régions fortement germanisées, à l'Helvétie (Suisse, Savoie) zone de conservatisme, et à la Province plus anciennement romanisée, plus généralement de toute l'Occitanie. Trois influences ont pu jouer en faveur du compte décimal :
— présence et contact de populations germaniques aux frontières du Nord-Est ;
— habitat rural, dispersé, en zone montagneuse, à l'écart des voies de communication, et donc retard face aux formes nouvelles ou conservatisme par rapport à la forme reçue antérieurement ;
— romanisation précoce, échanges constants avec l'Italie.
Enfin, si ces Gaulois avaient été aussi influents qu'on l'admet bien vite, comment se fait-il que l'on ne trouve aucun compte vigésimal en anglais alors que cette langue a été imposée à des populations celtes ? Et cela malgré une autre influence, celle des Danois présents en Angleterre à date ancienne ? Pourquoi n'y a-t-il eu aucune résistance dans l'Angleterre alors que tout concourait à la base vingt (présence celte, colonisation danoise, proximité des Angles, Jutes et Saxons avec les Danes dans leur région d'origine) ? Il faut admettre que tous les Celtes ne comptaient pas par vingt ou que ces fameux Celtes n'étaient pas si celtes que cela, qu'ils étaient minoritaires dans des régions déjà peuplées, que les Bretons, les Irlandais et les Écossais sont peut-être les moins celtes des peuples gaulois...
3. Une origine normande
L'hypothèse danoise me paraît plus solide : le véhicule aurait été les fleuves (Loire, Seine, Marne, Somme) sur la base du commerce avec la Normandie. Les Vikings d'origine danoise ont pu importer cet usage, puis l'avoir oublié lorsqu'ils sont passés en Angleterre. Une quantité de quatre-vingts ne s'emploie guère dans une ferme, mais sur un marché ou dans une armée... Cela peut avoir alors croisé un emploi du compte par vingt en gallo-romain, hérité lui-même d'une forme héritée localement des populations pré-celtiques. Les trois influences ensemble se sont renforcées, mais l'état des lieux a été différent en Grande-Bretagne sans doute parce que les Normands qui envahirent la Grande-Bretagne étaient déjà totalement francisés et donc avaient déjà ré-adopté le compte par dix contrairement à leurs aïeuls qui comptaient par vingt. Les Normands ont abandonné en moins d'un siècle leur langue danoise, mais ils ont pu laisser entretemps des traces de leur passage en France alors qu'en Angleterre ils auront une influence différente du fait de leur francisation.
Cependant, vu les courants de circulation des biens le long de la Seine, il faut considérer que les Normands ont pu exercer une influence majeure, mais en se servant d'un substrat antérieur. Les Gaulois ne comptaient pas tous par vingt, mais certains d'entre eux si ou bien ceux-ci utilisaient deux systèmes à la fois, ils avaient pris le système vigésimal à une population précédente ; les Romains ont réintroduit un système décimal indo-européen qui avait résisté aux frontières de l'Empire ; en l'absence du latin, des habitudes pré-indo-européennes se sont réinstallées en Gascogne et en Bretagne, l'implantation des Normands au Xe s. a permis de diffuser une forme à partir du bassin de la Seine. Mais ils ne sont sûrement pas plus à l'origine de ce mode de calcul que les Gaulois.
Histoire d'une disparition
On peut attribuer à Vaugelas la mort de septante, octante, nonante :
'Septante', n'est François, qu'en un certain lieu où il est consacré, qui est quand on dit la 'traduction des Septante' ou les 'Septante Interpretes', ou simplement 'les Septante', qui n'est qu'une mesme chose. Hors delà il faut toujours dire soixante-dix, tout de mesme que l'on dit 'quatre-vingts', & non pas 'octante', & 'quatre-vingts-dix' & non pas 'nonante'. Vaugelas (Claude Favre de), Remarques sur la langue françoise.
Mais on peut constater encore dans l'usage parisien au XVIIe s. une concurrence des deux comptes. Chez Molière, Frosine dans l'Avaredit à Harpagon en le flattant sur sa longévité : « Par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts. », acte II, scène 5). Et le même Molière écrit dans le Bourgeois gentilhomme (acte III, scène 4) : « Quatre mille trois cent septante-neuf livres douze sous huit deniers à votre marchand. »
Bossuet, Voltaire emploient encore septante et nonante. De Voltaire :
[M. de Villars] vient quelquefois dîner à Ferney ; mais, tant que j'aurai mes neiges, je n'irai point chez
lui.... observez qu'il n'a que soixante ans, et que j'en ai bientôt septante, quoi qu'on die.
Il [Fleury] porta le sceptre des rois, Et le garda jusqu'à nonante [ans].
Pourtant, le même Voltaire employait aussi quatre-vingt-dix :
Il est fort égal de mourir sur un échafaud ou sur une paillasse, pourvu que ce soit à quatre-vingt-dix ans.
Dans la Bible de Sacy, précédemment, on a ainsi septante :
Je ne vous dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. (Évangile selon saint Mathieu).
Et un compte par vingt :
Le temps de l'homme ne sera plus que de six vingts ans. (Genèse).
Six vingts est attesté chez Boileau, Racine, La Bruyère, Fénelon... Toutefois, ce genre de compte semble archaïque à cette époque et l'usage du compte par vingt selon Vaugelas témoigne plutôt d'un conservatisme et d'un recul que d'une extension moderniste. En abandonnant les nombres au delà de la centaine, le compte par vingt pouvait survivre. Ce n'est donc pas tout à fait l'usage parisien et bourgeois qui aurait gagné, mais plutôt cet usage qui aurait préféré perdre une partie de son système afin de survivre.
Quant à l'existence du compte par vingt, elle est ancienne. On la trouve dans les lois de Guillaume (VII vinz) au XIe s. Elle demeure aussi en français par le souvenir de l'hôpital des Quinze-Vingts (ou trois cents lits) fondé par Saint-Louis, ce qui nous ramène au XIIIe s. On n'a pas affaire à une forme qui se serait diffusée seulement à partir de Paris, mais à une forme qui est issue de l'Ouest et qui s'est implantée ensuite à Paris avant de gagner le reste de la France d'abord par les centres urbains grâce à l'influence parisienne.
Aujourd'hui, les formes septante et nonante sont encore acceptées en Suisse et en Belgique, elles passent à tort pour des helvétismes et des belgicismes. Ces formes survivent de manière marginale chez les personnes âgées dans des provinces de l'Est (Savoie, Provence, Lorraine, Franche-Comté). La forme octante (présente en Lorraine chez mes parents) est une réfection sur le latin, le wallon connaissait encore au XIXe s. ûttante, le savoisien oitante. La forme huitante n'est attestée que dans le canton de Vaud. C'est bien par 80 que le mal est venu... La forme néo-latine semblait trop complexe et savante, les formes dialectales ont été éliminées parce que dialectales. Nonante quoique populaire a suivi car il était mal rattaché à son étymon. Quant au Québec, il ignore totalement ces formes parce que son français s'est d'abord forgé à partir des parlers de l'Ouest et qu'il a subi dans son enseignement l'influence des prêtres réactionnaires des congrégations après la loi de séparation de l'Église et de l'État qui a conduit à leur expulsion.
Il convient de noter que Belges ou Suisses sont obligés d'écrire Quatrevingt-treize pour le roman de Victor Hugo.
Tentative de conclusion
Les formes de soixante-dix ou de septante cristallisent des positions fort tranchées et idéologiques. Cela révèle :
— Le complexe périphérique. Un Belge ou un Suisse se saisit du compte régulier pour déclarer que les Français de France ne sont pas du tout logiques, mais il a envie d'en découdre avec ceux qui le prennent de haut.
— Le tropisme hyper-régional. Tel Suisse ou tel Belge déclarera que cela ne se dit pas dans son canton ou dans sa commune, mais qu'à côté, c'est différent. Et l'on finit par dire qu'à la cuisine on dit septante, mais dans la salle à manger ce sera soixante-dix.
— La celtomanie galopante. Puisque les Bretons comptent par vingt, c'est donc gaulois ! C'est donc un héritage plus que français que l'on doit vénérer même si ce n'est pas tout à fait gaulois ou français...
— Les accusations contre Paris qui aurait imposé de manière jacobino-colbertiste cette forme à la province laquelle aurait seule conservé le pur héritage latin !
— Le nostalgisme. On se souvient que ses parents ont employé les formes régulières lorsque l'on passait des vacances à la campagne et on regrette le bon vieux temps.
Le français se distingue parmi les langues indoeuropéennes et surtout les langues néo-latines par un double système de
compte :
— une base décimale pour les dizaines jusqu'à 69 ; ensuite compte décimal intégral dans des provinces périphériques (canton de Vaud notamment, Savoie) ou partiel (Belgique, Lorraine, Midi) ;
— une base vigésimale pour les dizaines de 70 à 99 en français standard.
Le français pourtant n'est pas une langue isolée, d'autres langues ont aussi un compte par vingt en Europe comme le danois (mais non les autres langues scandinaves ou germaniques), le basque (langue isolée pré-indoeuropéenne), le breton, le gaélique (langues celtiques).
Voir ici une page de comparaisons entre les langues à compte vigésimal.
Origines du système vigésimal en français
Trois hypothèses ont été émises. Elles ne sont pas en concurrence, elles peuvent fort bien se compléter.
1. Une origine pré-indoeuropéenne
Cette hypothèse repose sur le fait que des populations installées antérieurement aux Celtes, puis aux Latins, auraient influencé leur manière de compter. Deux langues non indoeuropéenne dans le domaine européen, le basque (langue isolée) et le géorgien (langue caucasienne), utilisent aussi un système de compte par vingt :
géorgien
30 otsdaati (20 = otsi, da = et, ati = 10)
40 ormotsi (2 = or)
50 ormotsaati (40 et 10)
60 samotsi (3 = sami)
70 samotsitaati
80 otkhmotsi (quatre = othki)
90 otkhomotsitaati
basque
30 hogoi ta hamar (20 = hogoi, eta = et, hamar = 10)
40 berrogoi
50 berrogoi ta hamar
60 hirur hogoi (hiru = 3)
70 hirur hogoi ta hamar
80 laurogoi (4 = lau)
90 laurogoi ta hamar
Cette hypothèse d'une origine non indoeuropéenne permettrait d'expliquer deux faits :
a) Des populations celtiques et donc indoeuropéennes auraient subi cette influence dans le domaine de la Gaule continentale. Cela se traduirait par la présence du compte vigésimal en breton et en gaélique, peut-être en gaulois, mais cela n'explique pas l'absence partielle de compte vigésimal en gallois (30 et 40 sont vigésimaux, mais non les suivants).
b) La population danoise aurait aussi subi cette influence d'un substrat dans les îles de la Baltique. Toutefois, cette population danoise aurait été isolée des autres peuples germaniques pourtant proches.
L'idée d'une diffusion du compte vigésimal à partir de la Gascogne – territoire occupé par les ancêtres des Basques – se heurte à trop d'obstacles : le Midi ne compte plus économiquement, culturellement et politiquement depuis la croisade des Albigeois, or si le compte vigésimal date de l'ancien français, il ne commence à devenir hégémonique qu'à partir du français classique. Le gascon présente toutefois une place de résistance face à l'occitan (quate vints contre ueitanta en gascon, vuetanto en occitan). La diffusion de quatre-vingts parisien a pu être plus facile dans cette région.
Enfin, cette idée d'un substrat pré-celtique qui se serait finalement imposé n'explique pas du tout le fait que les lieux occupés anciennement par les Ligures (en gros la Provence, les Alpes et la côte italienne du Nord) sont justement les endroits où la forme latine en dix persiste le plus, mais peut-être est-ce par une autre forme de conservatisme ?
Une population pré-indoeuropéenne comme les Étrusques comptait par dix comme les Latins. Voir ici une page sur les nombres étrusques.
2. Une origine celtique
C'est une fable qui continue de courir... Il faut malgré tout remarquer que cette histoire ne repose que sur un seul témoignage d'un auteur latin écrivant en latin à propos de Gaulois indéterminés et fort vagues, le tout sans citer un terme gaulois. Les Gaulois comptaient par vingt, assure-t-on depuis et sur quelles preuves ? De quels Gaulois parle-t-on ? Ceux de la Gaule chevelue ? de la Province ? de la Germanie ou de la Belgique ? de la Gaule cisalpine ? de la Grande-Bretagne ? Non... Des Gaulois ensemble, tous confondus et mélangés, comme s'il n'y avait pas eu plusieurs dialectes, plusieurs usages concurrents ! Cependant, ces Gaulois étaient aussi présents en Italie depuis l'époque républicaine et ils avaient fait sentir leur influence dans la prononciation ou le lexique du latin. Si ces Gaulois depuis longtemps romanisés avaient employé un compte vigésimal, cela aurait été rapporté plus souvent et plus longuement. Il faut admettre qu'il y avait des Gaulois divers et que certains comptaient par vingt, d'autres par dix.
Voir ici une page de comparaison entre les nombres gaulois et les nombres celtiques, latins.
On en revient au fait que les langues celtiques se divisent ainsi :
— gaélique : compte entier par vingt ;
— britonnique : compte entier par vingt pour le breton, compte partiel et concurrentiel par vingt pour le gallois ;
— celtique continental ou gaulois : mystère...
On ne possède pour le gaulois comme attestations de nombres de dizaines que vingt et trente. Or le nombre trente est formé sur une base décimale et non vigésimale. Cela permet de penser que la numération par vingt n'étaient pas aussi générale et répandue chez les Gaulois qu'on le croit trop souvent !
Il existe d'autres raisons de réfuter le substrat gaulois. Les zones de résistance à la diffusion des nombres en base vingt se trouvent sur le pourtour est et sud-est de la France, d'une ligne qui va de Perpignan à Dunkerque en dessinant un arc de cercle : elles correspondent en gros à la Gaule belgique (Belgique, Lorraine, Argonne, Ardennes) et à des régions fortement germanisées, à l'Helvétie (Suisse, Savoie) zone de conservatisme, et à la Province plus anciennement romanisée, plus généralement de toute l'Occitanie. Trois influences ont pu jouer en faveur du compte décimal :
— présence et contact de populations germaniques aux frontières du Nord-Est ;
— habitat rural, dispersé, en zone montagneuse, à l'écart des voies de communication, et donc retard face aux formes nouvelles ou conservatisme par rapport à la forme reçue antérieurement ;
— romanisation précoce, échanges constants avec l'Italie.
Enfin, si ces Gaulois avaient été aussi influents qu'on l'admet bien vite, comment se fait-il que l'on ne trouve aucun compte vigésimal en anglais alors que cette langue a été imposée à des populations celtes ? Et cela malgré une autre influence, celle des Danois présents en Angleterre à date ancienne ? Pourquoi n'y a-t-il eu aucune résistance dans l'Angleterre alors que tout concourait à la base vingt (présence celte, colonisation danoise, proximité des Angles, Jutes et Saxons avec les Danes dans leur région d'origine) ? Il faut admettre que tous les Celtes ne comptaient pas par vingt ou que ces fameux Celtes n'étaient pas si celtes que cela, qu'ils étaient minoritaires dans des régions déjà peuplées, que les Bretons, les Irlandais et les Écossais sont peut-être les moins celtes des peuples gaulois...
3. Une origine normande
L'hypothèse danoise me paraît plus solide : le véhicule aurait été les fleuves (Loire, Seine, Marne, Somme) sur la base du commerce avec la Normandie. Les Vikings d'origine danoise ont pu importer cet usage, puis l'avoir oublié lorsqu'ils sont passés en Angleterre. Une quantité de quatre-vingts ne s'emploie guère dans une ferme, mais sur un marché ou dans une armée... Cela peut avoir alors croisé un emploi du compte par vingt en gallo-romain, hérité lui-même d'une forme héritée localement des populations pré-celtiques. Les trois influences ensemble se sont renforcées, mais l'état des lieux a été différent en Grande-Bretagne sans doute parce que les Normands qui envahirent la Grande-Bretagne étaient déjà totalement francisés et donc avaient déjà ré-adopté le compte par dix contrairement à leurs aïeuls qui comptaient par vingt. Les Normands ont abandonné en moins d'un siècle leur langue danoise, mais ils ont pu laisser entretemps des traces de leur passage en France alors qu'en Angleterre ils auront une influence différente du fait de leur francisation.
Cependant, vu les courants de circulation des biens le long de la Seine, il faut considérer que les Normands ont pu exercer une influence majeure, mais en se servant d'un substrat antérieur. Les Gaulois ne comptaient pas tous par vingt, mais certains d'entre eux si ou bien ceux-ci utilisaient deux systèmes à la fois, ils avaient pris le système vigésimal à une population précédente ; les Romains ont réintroduit un système décimal indo-européen qui avait résisté aux frontières de l'Empire ; en l'absence du latin, des habitudes pré-indo-européennes se sont réinstallées en Gascogne et en Bretagne, l'implantation des Normands au Xe s. a permis de diffuser une forme à partir du bassin de la Seine. Mais ils ne sont sûrement pas plus à l'origine de ce mode de calcul que les Gaulois.
Histoire d'une disparition
On peut attribuer à Vaugelas la mort de septante, octante, nonante :
'Septante', n'est François, qu'en un certain lieu où il est consacré, qui est quand on dit la 'traduction des Septante' ou les 'Septante Interpretes', ou simplement 'les Septante', qui n'est qu'une mesme chose. Hors delà il faut toujours dire soixante-dix, tout de mesme que l'on dit 'quatre-vingts', & non pas 'octante', & 'quatre-vingts-dix' & non pas 'nonante'. Vaugelas (Claude Favre de), Remarques sur la langue françoise.
Mais on peut constater encore dans l'usage parisien au XVIIe s. une concurrence des deux comptes. Chez Molière, Frosine dans l'Avaredit à Harpagon en le flattant sur sa longévité : « Par ma foi, je disais cent ans, mais vous passerez les six-vingts. », acte II, scène 5). Et le même Molière écrit dans le Bourgeois gentilhomme (acte III, scène 4) : « Quatre mille trois cent septante-neuf livres douze sous huit deniers à votre marchand. »
Bossuet, Voltaire emploient encore septante et nonante. De Voltaire :
[M. de Villars] vient quelquefois dîner à Ferney ; mais, tant que j'aurai mes neiges, je n'irai point chez
lui.... observez qu'il n'a que soixante ans, et que j'en ai bientôt septante, quoi qu'on die.
Il [Fleury] porta le sceptre des rois, Et le garda jusqu'à nonante [ans].
Pourtant, le même Voltaire employait aussi quatre-vingt-dix :
Il est fort égal de mourir sur un échafaud ou sur une paillasse, pourvu que ce soit à quatre-vingt-dix ans.
Dans la Bible de Sacy, précédemment, on a ainsi septante :
Je ne vous dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. (Évangile selon saint Mathieu).
Et un compte par vingt :
Le temps de l'homme ne sera plus que de six vingts ans. (Genèse).
Six vingts est attesté chez Boileau, Racine, La Bruyère, Fénelon... Toutefois, ce genre de compte semble archaïque à cette époque et l'usage du compte par vingt selon Vaugelas témoigne plutôt d'un conservatisme et d'un recul que d'une extension moderniste. En abandonnant les nombres au delà de la centaine, le compte par vingt pouvait survivre. Ce n'est donc pas tout à fait l'usage parisien et bourgeois qui aurait gagné, mais plutôt cet usage qui aurait préféré perdre une partie de son système afin de survivre.
Quant à l'existence du compte par vingt, elle est ancienne. On la trouve dans les lois de Guillaume (VII vinz) au XIe s. Elle demeure aussi en français par le souvenir de l'hôpital des Quinze-Vingts (ou trois cents lits) fondé par Saint-Louis, ce qui nous ramène au XIIIe s. On n'a pas affaire à une forme qui se serait diffusée seulement à partir de Paris, mais à une forme qui est issue de l'Ouest et qui s'est implantée ensuite à Paris avant de gagner le reste de la France d'abord par les centres urbains grâce à l'influence parisienne.
Aujourd'hui, les formes septante et nonante sont encore acceptées en Suisse et en Belgique, elles passent à tort pour des helvétismes et des belgicismes. Ces formes survivent de manière marginale chez les personnes âgées dans des provinces de l'Est (Savoie, Provence, Lorraine, Franche-Comté). La forme octante (présente en Lorraine chez mes parents) est une réfection sur le latin, le wallon connaissait encore au XIXe s. ûttante, le savoisien oitante. La forme huitante n'est attestée que dans le canton de Vaud. C'est bien par 80 que le mal est venu... La forme néo-latine semblait trop complexe et savante, les formes dialectales ont été éliminées parce que dialectales. Nonante quoique populaire a suivi car il était mal rattaché à son étymon. Quant au Québec, il ignore totalement ces formes parce que son français s'est d'abord forgé à partir des parlers de l'Ouest et qu'il a subi dans son enseignement l'influence des prêtres réactionnaires des congrégations après la loi de séparation de l'Église et de l'État qui a conduit à leur expulsion.
Il convient de noter que Belges ou Suisses sont obligés d'écrire Quatrevingt-treize pour le roman de Victor Hugo.
Tentative de conclusion
Les formes de soixante-dix ou de septante cristallisent des positions fort tranchées et idéologiques. Cela révèle :
— Le complexe périphérique. Un Belge ou un Suisse se saisit du compte régulier pour déclarer que les Français de France ne sont pas du tout logiques, mais il a envie d'en découdre avec ceux qui le prennent de haut.
— Le tropisme hyper-régional. Tel Suisse ou tel Belge déclarera que cela ne se dit pas dans son canton ou dans sa commune, mais qu'à côté, c'est différent. Et l'on finit par dire qu'à la cuisine on dit septante, mais dans la salle à manger ce sera soixante-dix.
— La celtomanie galopante. Puisque les Bretons comptent par vingt, c'est donc gaulois ! C'est donc un héritage plus que français que l'on doit vénérer même si ce n'est pas tout à fait gaulois ou français...
— Les accusations contre Paris qui aurait imposé de manière jacobino-colbertiste cette forme à la province laquelle aurait seule conservé le pur héritage latin !
— Le nostalgisme. On se souvient que ses parents ont employé les formes régulières lorsque l'on passait des vacances à la campagne et on regrette le bon vieux temps.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Sans oublier Wedgeport, en Nouvelle Ecosse...
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Table de neuf: tricherie amusante en lecture directe. Autrement dit, comptage sur les doigts.
Je pose les mains à plat et numérote mes doigt de gauche à droite, de un à 10,
Multiplier par un :
je plie le doigt un ( auriculaire gauche )
Le nombre de doigts à gauche de ce doigt donne les dizaines . zero doigt
Le nombre de doigts à droite de ce doigt donne les unités. neuf doigts
donc 1 X 9 = 0 dizaine et 9 unités = 9
Multiplier par deux
Je plie le doigt deux ( annulaire gauche )
Le nombre de doigts à gauche de ce doigt donne les dizaines . un doigt = 10
Le nombre de doigts à droite de ce doigt donne les unités. huit doigts
donc 2 X 9 = 1 dizaine et 8 unites ( si ça a pas changé )
Multiplier par 3
je plie le doigt trois ( majeure gauche )
etc etc.
C'est ma gamine qui m'a appris la méthode, avec un grand sourire en prime.
Je pose les mains à plat et numérote mes doigt de gauche à droite, de un à 10,
Multiplier par un :
je plie le doigt un ( auriculaire gauche )
Le nombre de doigts à gauche de ce doigt donne les dizaines . zero doigt
Le nombre de doigts à droite de ce doigt donne les unités. neuf doigts
donc 1 X 9 = 0 dizaine et 9 unités = 9
Multiplier par deux
Je plie le doigt deux ( annulaire gauche )
Le nombre de doigts à gauche de ce doigt donne les dizaines . un doigt = 10
Le nombre de doigts à droite de ce doigt donne les unités. huit doigts
donc 2 X 9 = 1 dizaine et 8 unites ( si ça a pas changé )
Multiplier par 3
je plie le doigt trois ( majeure gauche )
etc etc.
C'est ma gamine qui m'a appris la méthode, avec un grand sourire en prime.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Le mieux c'est d'apprendre à décomposer en nombre premiers.
1=1
2=2
3=3
4=2*2
5=5
6=3*2
7=7
8=2*2*2
9=3*3
10=5*2
Il est donc suffisant d'apprendre les tables 2 3 5 7.
Tu peux donc écrire les nombres de 0 à 100 en composition de facteurs premiers, et simplement les apprendre. (ou apprendre à les retrouver en utilisant des additions).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_facteurs_premiers
Si on suppose que tu maîtrises parfaitement les additions, les multiplications par deux ne sont que le fait d'additionner la valeur à elle même, et par trois de l'additionner trois fois à elle même. La table de 5 est pratique à connaître, car elle est très facile à retenir, et aussi elle correspond à ce qui est nécessaire pour savoir lire l'heure sur une horloge. Il reste donc la table de multiplication par 7. En particulier 7*7= 49.
7*6 = 7*7(49 donc) - 7
7*6= 6*6 + 6
C'est pratique aussi de connaître les carrés, de toute façon ça sert longtemps
0 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100
Pour les apprendre, on peut remarquer qu'il existe une règle simple pour reconstruire la séquence.
on effet, on remarque aisément que 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 (suite arithmétique où on ajoute 2 à au nombre précédent pour obtenir le suivant) permet de reconstruire la séquence des carrés
0+1=1 1+3=4 4+5=9 9+7=16 16+0=25 ... etc
Par ailleurs cela permet éventuellement de faire le lien plus tard avec les dérivées et les intégrales, ce qui est toujours bien sympa. (A ceci prêt qu'il faut attendre genre 10 ans, mais bon)
1=1
2=2
3=3
4=2*2
5=5
6=3*2
7=7
8=2*2*2
9=3*3
10=5*2
Il est donc suffisant d'apprendre les tables 2 3 5 7.
Tu peux donc écrire les nombres de 0 à 100 en composition de facteurs premiers, et simplement les apprendre. (ou apprendre à les retrouver en utilisant des additions).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_facteurs_premiers
Si on suppose que tu maîtrises parfaitement les additions, les multiplications par deux ne sont que le fait d'additionner la valeur à elle même, et par trois de l'additionner trois fois à elle même. La table de 5 est pratique à connaître, car elle est très facile à retenir, et aussi elle correspond à ce qui est nécessaire pour savoir lire l'heure sur une horloge. Il reste donc la table de multiplication par 7. En particulier 7*7= 49.
7*6 = 7*7(49 donc) - 7
7*6= 6*6 + 6
C'est pratique aussi de connaître les carrés, de toute façon ça sert longtemps
0 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100
Pour les apprendre, on peut remarquer qu'il existe une règle simple pour reconstruire la séquence.
on effet, on remarque aisément que 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 (suite arithmétique où on ajoute 2 à au nombre précédent pour obtenir le suivant) permet de reconstruire la séquence des carrés
0+1=1 1+3=4 4+5=9 9+7=16 16+0=25 ... etc
Par ailleurs cela permet éventuellement de faire le lien plus tard avec les dérivées et les intégrales, ce qui est toujours bien sympa. (A ceci prêt qu'il faut attendre genre 10 ans, mais bon)
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Je ne connaissais pas la "tricherie" de la table de 9.
Je connaissais, en écrivant :
1*9 = 09
2*9 = 18
3*9 = 27
4*9 = 36
d'pour la dizaine, on augmente de 0 à 9 et pour les unités, on décroit de 9 à 0
Après avoir acheté des jeux de cartes, qui ont fait "flop", je tente la méthode "multimalin" qui passe par de l'association mentale : un chiffre = 1 personnage. La multiplication est une histoire. Pour le moment, ça marche pas mal !
Je connaissais, en écrivant :
1*9 = 09
2*9 = 18
3*9 = 27
4*9 = 36
d'pour la dizaine, on augmente de 0 à 9 et pour les unités, on décroit de 9 à 0
Après avoir acheté des jeux de cartes, qui ont fait "flop", je tente la méthode "multimalin" qui passe par de l'association mentale : un chiffre = 1 personnage. La multiplication est une histoire. Pour le moment, ça marche pas mal !
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Merci pour l'histoire.
Quand je faisais de l'alphabétisation auprès d'adultes étrangers, je leur apprenais quelques nombres ainsi.
Exemple:
soixante dix = soixante (et) dix = 60+10
Quatre vingt = quatre (fois) vingt = 4 X 20
Quatre vingt dix = quatre (fois) vingt (et) dix = 4 X 20 + 10
Quand je faisais de l'alphabétisation auprès d'adultes étrangers, je leur apprenais quelques nombres ainsi.
Exemple:
soixante dix = soixante (et) dix = 60+10
Quatre vingt = quatre (fois) vingt = 4 X 20
Quatre vingt dix = quatre (fois) vingt (et) dix = 4 X 20 + 10
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Salut Chris,
je suis mathématicien, et j'ai de bons résultats ainsi : Il faut absolument cesser de faire apprendre les maths aux enfants. Les maths se comprennent, c’est mieux ainsi.
Pour les multiplications, je rejoins un message qui a été posté, mais je vais un peu plus loin :
On connait la table de 1 et 2 ainsi que celle de 10 (pas dans le cas de ton enfant, mais ça viendra vite)
On peut donc déduire la table de 3, 4 et 5 très simplement (2+1, 2x2 et 10/2), on peut retrouver les tables de 9 et 8 (10-1 et 10-2) et seule la table de 7 pose un léger problème, mais 7 est toujours multiplié par autre chose que l’on connait, on peut donc retomber sur nos pattes et la seule multiplication a apprendre est … 7x7.
Ex : 8x7=7x8=7x(10-2)=70-14=56 ça va beaucoup plus vite que du par cœur et on est sûr de ne pas se tromper !
On remarque que par cette méthode, les tables de 11 et 12 sont assez simples à connaitre, mais plus avant un peu toutes les tables.
Courage !
Pierre
je suis mathématicien, et j'ai de bons résultats ainsi : Il faut absolument cesser de faire apprendre les maths aux enfants. Les maths se comprennent, c’est mieux ainsi.
Pour les multiplications, je rejoins un message qui a été posté, mais je vais un peu plus loin :
On connait la table de 1 et 2 ainsi que celle de 10 (pas dans le cas de ton enfant, mais ça viendra vite)
On peut donc déduire la table de 3, 4 et 5 très simplement (2+1, 2x2 et 10/2), on peut retrouver les tables de 9 et 8 (10-1 et 10-2) et seule la table de 7 pose un léger problème, mais 7 est toujours multiplié par autre chose que l’on connait, on peut donc retomber sur nos pattes et la seule multiplication a apprendre est … 7x7.
Ex : 8x7=7x8=7x(10-2)=70-14=56 ça va beaucoup plus vite que du par cœur et on est sûr de ne pas se tromper !
On remarque que par cette méthode, les tables de 11 et 12 sont assez simples à connaitre, mais plus avant un peu toutes les tables.
Courage !
Pierre
pierrôt- Messages : 181
Date d'inscription : 18/12/2014
Age : 54
Localisation : Pyrénées Orientales
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Pour mes enfants, je compte procéder ainsi :
- Leur faire faire un bon nombre d'additions du type 3+3+3+3 ;
- Leur faire construire eux-mêmes les tables en question ;
- Découvrir ou redécouvrir avec eux des propriétés de ces tables ;
- Expliquer l'utilité pour les grands nombres de la distributivité de la multiplication par rapport à l'addition (et la soustraction) ;
- Faire faire des calcul impliquant des multiplications plus ou moins difficiles sur les entiers ;
- Montrer que j'ai mémorisé les tables jusqu'à 10 ;
- Ne pas demander de les mémoriser.
- Leur faire faire un bon nombre d'additions du type 3+3+3+3 ;
- Leur faire construire eux-mêmes les tables en question ;
- Découvrir ou redécouvrir avec eux des propriétés de ces tables ;
- Expliquer l'utilité pour les grands nombres de la distributivité de la multiplication par rapport à l'addition (et la soustraction) ;
- Faire faire des calcul impliquant des multiplications plus ou moins difficiles sur les entiers ;
- Montrer que j'ai mémorisé les tables jusqu'à 10 ;
- Ne pas demander de les mémoriser.
Et encore, quand on a fait remarqué que a² = (a-1)(a+1) + 1, ce qui est évident avec la table sous les yeux, sans même connaître l'identité remarquable a² - b² = (a+b)(a-b), on trouve vite 7x7 = 6x8 + 1 = 49.pierrôt a écrit:seule la table de 7 pose un léger problème, mais 7 est toujours multiplié par autre chose que l’on connait, on peut donc retomber sur nos pattes et la seule multiplication a apprendre est … 7x7.
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
CyrilTHQI a écrit:Pour mes enfants, je compte procéder ainsi :
- Leur faire faire un bon nombre d'additions du type 3+3+3+3 ;
- Leur faire construire eux-mêmes les tables en question ;
- Découvrir ou redécouvrir avec eux des propriétés de ces tables ;
- Expliquer l'utilité pour les grands nombres de la distributivité de la multiplication par rapport à l'addition (et la soustraction) ;
- Faire faire des calcul impliquant des multiplications plus ou moins difficiles sur les entiers ;
- Montrer que j'ai mémorisé les tables jusqu'à 10 ;
- Ne pas demander de les mémoriser.
Vos enfants ont de la chance, ce n'est pas ma mère quasiment illettré qui m'aurait aidé, même au niveau primaire.
Pretanama- Messages : 780
Date d'inscription : 11/07/2014
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Bonjour
Pour apprendre les maths à un petit zèbre, ici, nous avons utilisé la méthode cuisenaire.
Mon zèbre refusait toute approche mathématiques.
En revanche, le jour où il a manipulé les baguettes, ce fut royal
Pour apprendre les maths à un petit zèbre, ici, nous avons utilisé la méthode cuisenaire.
Mon zèbre refusait toute approche mathématiques.
En revanche, le jour où il a manipulé les baguettes, ce fut royal
Floranna14- Messages : 46
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
A partir de quel âge ?Floranna14 a écrit:Bonjour
Pour apprendre les maths à un petit zèbre, ici, nous avons utilisé la méthode cuisenaire.
Mon zèbre refusait toute approche mathématiques.
En revanche, le jour où il a manipulé les baguettes, ce fut royal
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Je lui demanderais combien font 2+3.
S'il me répond 5, je lui demanderais de prouver que c'est la seule solution possible.
S'il me répond 5, je lui demanderais de prouver que c'est la seule solution possible.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Je comprenais bien l'intérêt des additions (oui, ça permet de savoir que si j'ai x francs, si j'achète pour x francs de bonbons et pour x francs de jouet, il m'en reste encore donc je peux acheter; oui, les francs, ça remonte) donc je n'ai pas eu de soucis avec.
Les multiplications pour moi, ce sont des additions à grande échelle. J'ai essayé l'apprentissage par cœur, je sais qu'au début, je faisais les additions de tête rapidement et j'ai fini par connaître les opérations que je rencontrais le plus souvent.
9 x 7= 63 pour moi, ce n'est pas logique, je fais rapidement 7 x 10 -7 dans ma tête.
Pareil, si je connais par cœur 6x3 = 18 ou 7 x 3= 21 parce que je me sers souvent de cette opération, 8 x 3, c'est 21 + 3= 24.
La table de 9, je l'ai comprise et apprise le jour où j'ai posé toutes les opérations à partir de 10 et 1 de la table sur mon cahier. C'est comme ça que j'ai compris que la savoir par cœur serait utile car on rencontre souvent des multiplications par 9, je gagnerais du temps à la savoir.
Les multiplications pour moi, ce sont des additions à grande échelle. J'ai essayé l'apprentissage par cœur, je sais qu'au début, je faisais les additions de tête rapidement et j'ai fini par connaître les opérations que je rencontrais le plus souvent.
9 x 7= 63 pour moi, ce n'est pas logique, je fais rapidement 7 x 10 -7 dans ma tête.
Pareil, si je connais par cœur 6x3 = 18 ou 7 x 3= 21 parce que je me sers souvent de cette opération, 8 x 3, c'est 21 + 3= 24.
La table de 9, je l'ai comprise et apprise le jour où j'ai posé toutes les opérations à partir de 10 et 1 de la table sur mon cahier. C'est comme ça que j'ai compris que la savoir par cœur serait utile car on rencontre souvent des multiplications par 9, je gagnerais du temps à la savoir.
Invité- Invité
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Cyril THQI a écrit:A partir de quel âge ?Floranna14 a écrit:Bonjour
Pour apprendre les maths à un petit zèbre, ici, nous avons utilisé la méthode cuisenaire.
Mon zèbre refusait toute approche mathématiques.
En revanche, le jour où il a manipulé les baguettes, ce fut royal
CP
Vous trouverez sur le site didacto
Floranna14- Messages : 46
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: Méthode, astuces pour les tables de multiplication
Cyril THQI je vous ai envoyé un message privé
Floranna14- Messages : 46
Date d'inscription : 13/06/2015
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