Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
+9
Christelle
cesarine
Petitagore
struuffette
Carla de Miltraize VI
Deedee
Ise
Eomer
colargolle
13 participants
Page 1 sur 1
Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Ces derniers jours ça n'allait pas.
Du tout.
Je suis allée chercher une ordonnance chez le chiatre, je n'ai pas acheté les médocs, je n'avais pas envie de prendre de médocs.
J'ai quand-même acheté les médocs, je ne les ai pas pris.
Je n'avais pas envie de prendre des médocs. Ce n'est pas la solution, ça ne peut pas être la solution, ça n'a pas de sens.
Pourquoi mon cerveau, qui est tellement performant, n'est-il pas capable de faire le même job que ces médocs ?
Ho, Polo, toi qui es si fort, ne pourrais-tu pas faire les choses bien ? Bosser correctement. Du boulot fin et soigné comme tu aimes bien. En interne. Pourquoi n'est-tu capable d'agir que sur des choses qui me sont extérieures ? Et moi je ne compte pas ???
J'ai fait un deal avec mon cerveau. Je lui ai donné comme mission de gérer le truc. Je lui ai dit "moi je ne comprends rien, je ne vois rien, je ne sais pas comment il faut faire. Toi tu sais tout faire, tu sais parfaitement où agir pour faire marcher la machine. Alors tu vas bosser, mon gars. Tu vas faire ton boulot. Tu vas arrêter de me pourrir la vie par paresse. Mon programme d'aujourd'hui, c'est ci et ça. A toi de jouer."
C'était bizarre. Quand je me suis dit ça, je marchais dans la rue, j'allais m'inscrire à mes cours de musique, et à chaque pas je me disais "bah, pff, pas le courage, tant pis, j'y vais pas, de toutes façons je n'aurai pas le temps de bosser cette année, gngngngngng".
J'ai parlé à mon cerveau, et subitement les pfff et les gnnn n'étaient plus là. Je me sentais marcher vers un truc qui me tient très à coeur, c'était bien. Il n'y avait rien d'autre, juste moi qui marchais vers ce que j'aime.
Ca m'a fait penser à la méditation de pleine conscience, avec la différence que c'était produit par une sorte d'ordre naturel, pas un effort mental.
Depuis, ça va correct, l'angoisse qui me pétrifiait mardi n'est plus là.
Je me dis que je vais continuer cette expérience, c'est peut-être super efficace...
C'est vrai, quoi, on a des machines de guerres intégrées qui sont capables de mettre le monde entier en ordre et on n'est pas fichu de ranger notre chambre à coucher... ça colle pas...
Ca vous inspire ?
Du tout.
Je suis allée chercher une ordonnance chez le chiatre, je n'ai pas acheté les médocs, je n'avais pas envie de prendre de médocs.
J'ai quand-même acheté les médocs, je ne les ai pas pris.
Je n'avais pas envie de prendre des médocs. Ce n'est pas la solution, ça ne peut pas être la solution, ça n'a pas de sens.
Pourquoi mon cerveau, qui est tellement performant, n'est-il pas capable de faire le même job que ces médocs ?
Ho, Polo, toi qui es si fort, ne pourrais-tu pas faire les choses bien ? Bosser correctement. Du boulot fin et soigné comme tu aimes bien. En interne. Pourquoi n'est-tu capable d'agir que sur des choses qui me sont extérieures ? Et moi je ne compte pas ???
J'ai fait un deal avec mon cerveau. Je lui ai donné comme mission de gérer le truc. Je lui ai dit "moi je ne comprends rien, je ne vois rien, je ne sais pas comment il faut faire. Toi tu sais tout faire, tu sais parfaitement où agir pour faire marcher la machine. Alors tu vas bosser, mon gars. Tu vas faire ton boulot. Tu vas arrêter de me pourrir la vie par paresse. Mon programme d'aujourd'hui, c'est ci et ça. A toi de jouer."
C'était bizarre. Quand je me suis dit ça, je marchais dans la rue, j'allais m'inscrire à mes cours de musique, et à chaque pas je me disais "bah, pff, pas le courage, tant pis, j'y vais pas, de toutes façons je n'aurai pas le temps de bosser cette année, gngngngngng".
J'ai parlé à mon cerveau, et subitement les pfff et les gnnn n'étaient plus là. Je me sentais marcher vers un truc qui me tient très à coeur, c'était bien. Il n'y avait rien d'autre, juste moi qui marchais vers ce que j'aime.
Ca m'a fait penser à la méditation de pleine conscience, avec la différence que c'était produit par une sorte d'ordre naturel, pas un effort mental.
Depuis, ça va correct, l'angoisse qui me pétrifiait mardi n'est plus là.
Je me dis que je vais continuer cette expérience, c'est peut-être super efficace...
C'est vrai, quoi, on a des machines de guerres intégrées qui sont capables de mettre le monde entier en ordre et on n'est pas fichu de ranger notre chambre à coucher... ça colle pas...
Ca vous inspire ?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Ça me parle, des fois on a besoin d'être notre propre mère, notamment pour lutter contre l'angoisse. On se rassure, on met les choses à plat, on injecte de la logique et tout va mieux.
Invité- Invité
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Sur un voilier, quand il y a du vent, si je choque tout, les voiles flottent et claquent au vent, les bouts fouettent en l'air dangereusement. Le bateau tangue n'importe comment, la barre tire dans tous les sens.
Il faut border les voiles pour y mettre de l'ordre, et alors on prend le vent. Si je borde trop, bien sûr, je n'avance plus non plus, il faut doser, regarder bouger les fanons. Et prendre son cap en douceur, sans perdre le vent.
Aurais-tu bordé tes voiles ?
Il faut border les voiles pour y mettre de l'ordre, et alors on prend le vent. Si je borde trop, bien sûr, je n'avance plus non plus, il faut doser, regarder bouger les fanons. Et prendre son cap en douceur, sans perdre le vent.
Aurais-tu bordé tes voiles ?
- Et les médocs...:
- sont-ils ton moteur hors bord, qui sent mauvais et que tu te refuses à utiliser ?
- Spoiler:
- Oui, c'était bien l'été, vive la Bretagne !
Eomer- Messages : 112
Date d'inscription : 11/07/2013
Localisation : Île de France
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'adore Pfffff et gngngngngn !!!
Je pratique et je conseille aussi cette méthode. J'appelle ça "me botter les f..."
Je pratique aussi le "j'attends que ça vienne".
Avec les deux je viens à bout de pas mal de choses.
Mais je prends aussi des médocs depuis un peu plus d'1 an quand j'ai été au plus mal. Ca vaut le coup quand il s'agit de sauver une vie ! Toutefois je ne perds pas de vue que je veux rester maître de moi-même alors même les médocs je les diminue ; la psychiatre me suit dans ce sens puisqu'elle ne me fait aucun reproche quand je lui dis que je suis passée à moitié doses, et que j'en ai supprimé un.
Il y a aussi l'aide psychologique.
Avec toutes ces méthodes on a de quoi surmonter les obstacles...
Dans tout ça c'est nous qui décidons, et en effet notre cerveau est une sorte d'interlocuteur à qui nous pouvons demander "là tu le fais tout seul ou tu t'en sens pas cap' ?" Et quand on rencontre une difficulté de trop grande envergure, eh bien il faut savoir le reconnaître, et comme à un enfant, lui apporter une aide. Haut QI ou pas, parfois c'est trop dur. Mais pour les petits tracas quotidiens se titiller un peu est très positif : on en ressort grandi car on s'en est sorti tout seul. Ca redonne du punch pour les prochaines étapes
Je pratique et je conseille aussi cette méthode. J'appelle ça "me botter les f..."
Je pratique aussi le "j'attends que ça vienne".
Avec les deux je viens à bout de pas mal de choses.
Mais je prends aussi des médocs depuis un peu plus d'1 an quand j'ai été au plus mal. Ca vaut le coup quand il s'agit de sauver une vie ! Toutefois je ne perds pas de vue que je veux rester maître de moi-même alors même les médocs je les diminue ; la psychiatre me suit dans ce sens puisqu'elle ne me fait aucun reproche quand je lui dis que je suis passée à moitié doses, et que j'en ai supprimé un.
Il y a aussi l'aide psychologique.
Avec toutes ces méthodes on a de quoi surmonter les obstacles...
Dans tout ça c'est nous qui décidons, et en effet notre cerveau est une sorte d'interlocuteur à qui nous pouvons demander "là tu le fais tout seul ou tu t'en sens pas cap' ?" Et quand on rencontre une difficulté de trop grande envergure, eh bien il faut savoir le reconnaître, et comme à un enfant, lui apporter une aide. Haut QI ou pas, parfois c'est trop dur. Mais pour les petits tracas quotidiens se titiller un peu est très positif : on en ressort grandi car on s'en est sorti tout seul. Ca redonne du punch pour les prochaines étapes
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Merci Colargolle pour le partage, je sens que ça va me servir bientôt.
J'ai entamé la recherche d'un nouveau poste, envoyé un CV et je suis convoquée pour un entretien devant le jury. Et ? ben, je commence à me dire que bon... finalement.. je suis pas sûre.. et puis, je suis "bien" là où je suis non ? (non !) En plus, il va y avoir d'autres personnes certainement plus compétentes que moi.. blablabla.
Faut que je me motive et je vais essayer ta méthode
(j'avais essayé pour retrouver les titres/synopsis/auteurs de tous les livres que j'avais aimé en me disant qu'il devait m'en sortir au moins un sur le trajet pour aller bosser, ben ça a marché ! parfois, 3 par 3).
J'ai entamé la recherche d'un nouveau poste, envoyé un CV et je suis convoquée pour un entretien devant le jury. Et ? ben, je commence à me dire que bon... finalement.. je suis pas sûre.. et puis, je suis "bien" là où je suis non ? (non !) En plus, il va y avoir d'autres personnes certainement plus compétentes que moi.. blablabla.
Faut que je me motive et je vais essayer ta méthode
(j'avais essayé pour retrouver les titres/synopsis/auteurs de tous les livres que j'avais aimé en me disant qu'il devait m'en sortir au moins un sur le trajet pour aller bosser, ben ça a marché ! parfois, 3 par 3).
Invité- Invité
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'adore ton fil Colargolle. C'est vrai cela a l'air facile et efficace. J'espère que nos cerveaux serons aussi dociles que le tien.
Dernière édition par ASPERGE le Jeu 12 Sep 2013 - 21:56, édité 1 fois (Raison : le s du tien est passé sur le cile)
Invité- Invité
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Oui, je suis d'accord, ça a l'air un peu trop facile pour être une technique fiable C'est certainement le fameux coup de chance du débutant. Les prochaines fois, Polo va peut-être bien nous faire silence radio et je serai contente d'avoir acheté les médocs... (grumpf)ASPERGE a écrit:C'est vrai cela a l'air facile et efficace. J'espère que nos cerveaux serons aussi dociles que le tien.
[ise] Et pour moi c'est en fait très différent de "se botter les fesses". Il s'agit ici, au contraire, lâcher quelque chose. Lâcher le désir de prendre les choses en charge. Accepter que je suis dépassée par moi-même et "laisser agir la nature". Une sorte de retour aux phénomènes naturels. Désocialiser mon fonctionnement. Dévolontéiser. Précisément le contraire de "se botter les fesses", finalement, il me semble.
Laisser bosser les spécialistes.
Ca me rappelle un peu mes tendances à vouloir tout faire moi-même parce que je ne fais pas confiance aux autres. Sauf que parfois les autres sont bien plus compétents que moi. Et là, j'ai un peu la même impression : comme si je voulais bosser à la place de mon cerveau, alors qu'il est 100 fois plus performant que moi.
(bon, ne montrez pas cette page à mon chiatre, hein, c'est plus du prozac qu'il va me prescrire, ce sont des antipsychotiques...)
[Eomer] Floc floc : he he, l'image fonctionne pas mal, dis donc ! Même si je n'ai pas l'impression d'avoir agi. Mais c'est effectivement la sensation que les choses se retendent sur ce qu'elles sont, que le grand déglinguedis de bouts et de voile qui font tanguer la machine disparaît.
c'est marrant ce que tu dis, car le lendemain, en y réfléchissant, ça m'a rappelé quand ma mère s'asseyait sur mon lit et me coachait pour ranger ma chambre. "Bon, alors ce truc. C'est quoi ? Ca a une place ? Bon, alors tu le mets à sa place". "Non? alors tu le poses là, on verra après comment on organise les choses qui n'ont pas encore de place."Cr4G a écrit:Ça me parle, des fois on a besoin d'être notre propre mère, notamment pour lutter contre l'angoisse. On se rassure, on met les choses à plat, on injecte de la logique et tout va mieux.
Mary Poppins, ma moman te dirait "bon, ton idée pourrie, là, elle se range où ? Bon, alors tu la mets dans la poubelle, on la descendra tout à l'heure"
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'adore !colargolle a écrit:on a des machines de guerres intégrées qui sont capables de mettre le monde entier en ordre et on n'est pas fichu de ranger notre chambre à coucher... ça colle pas...
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'ai arrêté les médicaments il y a un an, en 28 ans, j'ai commencé à 16 ans, en bonne dépressive chronique, j'ai pris toutes sortes de molécules en anti-dépresseurs (euh... entre aggravation, déclenchement de phases limites maniaques, confusion mentale et accès de rages destructrices, on peut dire que c'est pas probant comme effet curatif sur moi) anxiolytiques (efficaces mais mauvais pour la mémoire) somnifères et récemment, suite au diagnostique, finalement faux de bipolarité, des neuroleptiques qui ont failli me rendre dingue et chauve ce qui a déclenché la réflexion : si les manifestations des effets secondaires me rendent malade de stress, ça pose questions. J'ai une vision holistique de la santé, je pense que corps et esprit sont étroitement liés et que l'un influence l'autre.
Après avoir lu TIPEH? et une plongée dans la découverte des particularités des HP (psycho-éducation), j'ai constaté que mes dépressions, ben c’était normal donc déculpabilisation, de plus j'avais une image de moi tellement pourrie que ça n'arrangeait pas mon moral, mais ça aussi c'est commun dans les témoignages ici, déculpabilisation.
Je dirais que la déculpabilisation m'a désinhibée des limites que je me posais, j'ai repris confiance en moi petit à petit , et en ma "fooorce touuute puissante" et me suis dit que je devais me servir de cet outil formidable qu'est mon cerveau pour aller mieux sans risquer d'effets secondaires morbides. Oui mais comment?
J'entretiens un dialogue intérieur déculpabilisant, et bienveillant, je m'applique à être la plus sincère possible avec moi et aussi je pratique la méditation de pleine conscience (j'ai failli écrire pleine confiance... ), l’auto-hypnose et la luminothérapie. j'ai arrêté de fumer aussi en même temps et me suis autorisée à faire des choses que j'aimais, pour lesquelles j'avais oublié que j'étais douée...
Je vais mieux car mes périodes de détestation de moi sont de plus en plus courtes et rares! LOrsqu'une déprime pointe son nez, je me dis ça passera comme à chaque fois, et ça dure moins longtemps. J'ai lâché prise sur les malheurs du monde si je ne peux agir directement dessus, je fais ma part avec mes moyens, je ne peux pas porter tous les malheurs du monde sur mon dos, d'ailleurs à qui ça sert que je me rende malade? Pas à moi en tout cas!
J'ai l'impression que les effets des molécules chimiques avaient déséquilibrer mon cerveau. Ou bien je deviens moi grâce à l'observation de ce que je suis, mes réactions... etc. et ne suis plus dans le jugement sévère enfin si mais je travaille dessus, je relativise, donc ça a beaucoup moins d'impact négatif.
Au bout d'un an c'est très positif mais ça n'a pas été facile, je renforce ma confiance en moi, j'ai mis en place un cercle vertueux encore fragile mais prometteur, ce n'est pas la zen attitude à longueur de temps non plus, je n'arrête pas de travailler sur moi, mais ça remplace le travail de sape des pensées négatives, j'ai échangé mes pensées noires par des pensées de forces, capacités, confiance, espoir et bienveillance.
Ça fait un moment que je n'ai pas eu envie de mourir !
Après avoir lu TIPEH? et une plongée dans la découverte des particularités des HP (psycho-éducation), j'ai constaté que mes dépressions, ben c’était normal donc déculpabilisation, de plus j'avais une image de moi tellement pourrie que ça n'arrangeait pas mon moral, mais ça aussi c'est commun dans les témoignages ici, déculpabilisation.
Je dirais que la déculpabilisation m'a désinhibée des limites que je me posais, j'ai repris confiance en moi petit à petit , et en ma "fooorce touuute puissante" et me suis dit que je devais me servir de cet outil formidable qu'est mon cerveau pour aller mieux sans risquer d'effets secondaires morbides. Oui mais comment?
J'entretiens un dialogue intérieur déculpabilisant, et bienveillant, je m'applique à être la plus sincère possible avec moi et aussi je pratique la méditation de pleine conscience (j'ai failli écrire pleine confiance... ), l’auto-hypnose et la luminothérapie. j'ai arrêté de fumer aussi en même temps et me suis autorisée à faire des choses que j'aimais, pour lesquelles j'avais oublié que j'étais douée...
Je vais mieux car mes périodes de détestation de moi sont de plus en plus courtes et rares! LOrsqu'une déprime pointe son nez, je me dis ça passera comme à chaque fois, et ça dure moins longtemps. J'ai lâché prise sur les malheurs du monde si je ne peux agir directement dessus, je fais ma part avec mes moyens, je ne peux pas porter tous les malheurs du monde sur mon dos, d'ailleurs à qui ça sert que je me rende malade? Pas à moi en tout cas!
J'ai l'impression que les effets des molécules chimiques avaient déséquilibrer mon cerveau. Ou bien je deviens moi grâce à l'observation de ce que je suis, mes réactions... etc. et ne suis plus dans le jugement sévère enfin si mais je travaille dessus, je relativise, donc ça a beaucoup moins d'impact négatif.
Au bout d'un an c'est très positif mais ça n'a pas été facile, je renforce ma confiance en moi, j'ai mis en place un cercle vertueux encore fragile mais prometteur, ce n'est pas la zen attitude à longueur de temps non plus, je n'arrête pas de travailler sur moi, mais ça remplace le travail de sape des pensées négatives, j'ai échangé mes pensées noires par des pensées de forces, capacités, confiance, espoir et bienveillance.
Ça fait un moment que je n'ai pas eu envie de mourir !
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Carla de Miltraize a écrit:Ça fait un moment que je n'ai pas eu envie de mourir !
Eomer- Messages : 112
Date d'inscription : 11/07/2013
Localisation : Île de France
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Oh, tous vos messages me parlent, ça vibre en moi comme un tsunami (sauf le coup des voiles car je n'ai pas encore trouvé de l'intérêt). Donc mes états d'âme sont liés à tout en fait.
J'ai toujours voulu être télépathe, peut-être que j'arriverai finalement a former mon cerveau a le faire et ça finirai comme dans "La Belle au bois dormant" ou tous les balais et serpillières s'activent tout seuls
Tiens-nous au courant de la suite colargolle
J'ai toujours voulu être télépathe, peut-être que j'arriverai finalement a former mon cerveau a le faire et ça finirai comme dans "La Belle au bois dormant" ou tous les balais et serpillières s'activent tout seuls
Tiens-nous au courant de la suite colargolle
struuffette- Messages : 22
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
C'est une jolie façon de le dire. Moi, j'ai le sentiment d'avoir fait comme ça toute ma vie (j'ai 53 ans): dans ma tête, mon moi intello, rationnel, passe son temps à parler à mon moi sensible, timide, timoré, coléreux, en l'appelant "Ducon" (mais c'est toujours dit sur un ton très affectueux, ça ne me vexe pas). Tu peux continuer comme ça, colargolle: ça marche en effet assez bien, même à long terme.colargolle a écrit:J'ai fait un deal avec mon cerveau. Je lui ai donné comme mission de gérer le truc. Je lui ai dit "moi je ne comprends rien, je ne vois rien, je ne sais pas comment il faut faire. Toi tu sais tout faire, tu sais parfaitement où agir pour faire marcher la machine. Alors tu vas bosser, mon gars. Tu vas faire ton boulot. Tu vas arrêter de me pourrir la vie par paresse. Mon programme d'aujourd'hui, c'est ci et ça. A toi de jouer."
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Eomer a écrit:Carla de Miltraize a écrit:Ça fait un moment que je n'ai pas eu envie de mourir !
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Ah, merci Petitagore, car je commençais déjà me dire que ça n'allait pas être si simple à faire... Mais si ça marche, alors ça vaut l'effort. Parce qu'en fait, et finalement, après le coup de chance du débutant, ça me demande un peu d'effort quand-même !
Pas des efforts pour faire marcher la machine, mais l'effort d'y croire.
Bon, en même temps, tout en écrivant ça je me dis : "bah ça ne mange pas trop de pain de croire à quelque chose de neuf..."
Faudrait que reste neuf toute la vie.
Ou alors que ça marche.
Donc merci Petitagore.
Pas des efforts pour faire marcher la machine, mais l'effort d'y croire.
Bon, en même temps, tout en écrivant ça je me dis : "bah ça ne mange pas trop de pain de croire à quelque chose de neuf..."
Faudrait que reste neuf toute la vie.
Ou alors que ça marche.
Donc merci Petitagore.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Bonjour !
Tout d'abord je plussoie Petitagore "ça marche en effet assez bien, même à long terme"
Ensuite j'envoie une grosse bise à Carla, bravo pour le travail, et merci de le partager... C'est un si bel exemple
Enfin je répète mon post, mais différemment car il n'était visiblement pas clair : j'ai aligné 4 formes de motivation (botter les fesses, attendre que ça vienne, médicaments, psy). Je pense que nous parlons de la même chose et que tu réunis botter les fesses et attendre que ça vienne en un seul mot : DEAL. En effet dans deal il y a la partie je m'adresse à mon cerveau et je lui lance un défi (botter les fesses), et aussi l'attente pour voir comment il réagit (super contente quand il s'est décidé à faire le boulot demandé !)... Voilà, et j'insiste, c'est vrai que ça marche vraiment, tu peux y croire !
Tout d'abord je plussoie Petitagore "ça marche en effet assez bien, même à long terme"
Ensuite j'envoie une grosse bise à Carla, bravo pour le travail, et merci de le partager... C'est un si bel exemple
Enfin je répète mon post, mais différemment car il n'était visiblement pas clair : j'ai aligné 4 formes de motivation (botter les fesses, attendre que ça vienne, médicaments, psy). Je pense que nous parlons de la même chose et que tu réunis botter les fesses et attendre que ça vienne en un seul mot : DEAL. En effet dans deal il y a la partie je m'adresse à mon cerveau et je lui lance un défi (botter les fesses), et aussi l'attente pour voir comment il réagit (super contente quand il s'est décidé à faire le boulot demandé !)... Voilà, et j'insiste, c'est vrai que ça marche vraiment, tu peux y croire !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Cela fait 8 ans que je suis suivie pour anxio-dépression, après la naissance de ma première fille, la carapace à pété... et j'ai dégouliné, et ça a continué... Bref après une vie très difficile pendant presque 8 ans, j'ai commencé à soigner les effets secondaires, les somatisations, je suis allée voir un chiropracteur, qui soigne les bobos que ton cerveau déséquilibré refile à ton corps. Un, ça fait du bien de soigné le corps, quand on n'a plus physiquement mal de nos pbs psy, et bien ça aide... Et puis j'ai trouvé quelqu'un, étrange, quand je dis certaines choses que PERSONNE ne comprends, il me répond, bien sur...
ZUT, flute crotte...
Et cela arrive une fois, deux fois, 3 et tu te dis c'est pas normal...UNE personne qui dans toute ma vie comprends ce que je dis...
Notre cerveau est une machine magique, arrêtons de la brider, moi je m'interdis bcp de choses qui ne sont pas "socialement acceptable", parce que je suis une mère et que je dois être responsable, et bien merde, mes enfants ont aussi un père et si je pense que si je dois partir au bout du monde pour être seule pendant 1 semaine, qu'est ce qui m'empêche? si je veux sortir dans les bars écouter de la musique et rentrer éméchée à la maison, qu'est ce qui m'empêche!!! cela ne fera pas de moi une mauvaise mère, juste une mère en phase avec elle même, qui sait rentrer dans le moule et jouer mon rôle de mère sans pour autant oublier QUI je suis. Depuis, les anti-dépresseurs baissent... Je ris, je vis enfin après tant de temps, tout cela parce qu'on m'a demandé Mais qu'est ce qui t'empêche de faire ce que tu veux à par toi même et l'idée de ce que les autres penseront de toi... Mais je ne suis pas les autres, et eux sont ils heureux??? Ecouter ce que son coeur veut, et jouer sur les 2 tableaux permets de vivre et non plus de survivre.
ZUT, flute crotte...
Et cela arrive une fois, deux fois, 3 et tu te dis c'est pas normal...UNE personne qui dans toute ma vie comprends ce que je dis...
Notre cerveau est une machine magique, arrêtons de la brider, moi je m'interdis bcp de choses qui ne sont pas "socialement acceptable", parce que je suis une mère et que je dois être responsable, et bien merde, mes enfants ont aussi un père et si je pense que si je dois partir au bout du monde pour être seule pendant 1 semaine, qu'est ce qui m'empêche? si je veux sortir dans les bars écouter de la musique et rentrer éméchée à la maison, qu'est ce qui m'empêche!!! cela ne fera pas de moi une mauvaise mère, juste une mère en phase avec elle même, qui sait rentrer dans le moule et jouer mon rôle de mère sans pour autant oublier QUI je suis. Depuis, les anti-dépresseurs baissent... Je ris, je vis enfin après tant de temps, tout cela parce qu'on m'a demandé Mais qu'est ce qui t'empêche de faire ce que tu veux à par toi même et l'idée de ce que les autres penseront de toi... Mais je ne suis pas les autres, et eux sont ils heureux??? Ecouter ce que son coeur veut, et jouer sur les 2 tableaux permets de vivre et non plus de survivre.
cesarine- Messages : 472
Date d'inscription : 28/09/2013
Age : 51
Localisation : Lyon
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'ai appliqué une méthode semblable récemment : un peu le même contexte, j'étais allée voir le médecin pour prescription d'anti-dépresseurs, car je venais de voir un signal rouge écarlate. En sortant, je les ai achetés mais me suis mise en observation qq jours : "j'attends de voir comment ça va dans tant de jours, je sens que je suis en train de prendre le dessus". J'ai pris le dessus, je n'ai pas eu besoin d'AD ...
Deux mois et demi après, je viens de comprendre que je m'étais construit une barrière de sauvegarde qui m'a protégée mais qui ne me donnait pas accès à une partie de ma personnalité... barrière qui vient de se fissurer ... ça m'a fait bizarre parce que j'avais pas eu conscience de la mise en place de cette protection, d'où une mini crise quand elle a fini par me gêner.
Ce que je raconte doit avoir l'air un peu hors du sujet, cependant, mon cerveau a fait le lien ... pourquoi ?
Probablement parce qu'en faisant cette barrière, il a dit "ok, je gère" mais il a géré à sa manière en obstruant ce qui était dangereux pour moi à ce moment là, mais qui a quand même fini par remonter et qu'il a finalement quand même fallu gérer (plus en douceur, il est vrai).
Là je me dis qu'il y a peut être un enseignement à tirer : le cerveau a ce fonctionnement qui fait qu'il va mettre dans l'ombre... ce qui ne veut pas dire que tout disparaîtra ...
Deux mois et demi après, je viens de comprendre que je m'étais construit une barrière de sauvegarde qui m'a protégée mais qui ne me donnait pas accès à une partie de ma personnalité... barrière qui vient de se fissurer ... ça m'a fait bizarre parce que j'avais pas eu conscience de la mise en place de cette protection, d'où une mini crise quand elle a fini par me gêner.
Ce que je raconte doit avoir l'air un peu hors du sujet, cependant, mon cerveau a fait le lien ... pourquoi ?
Probablement parce qu'en faisant cette barrière, il a dit "ok, je gère" mais il a géré à sa manière en obstruant ce qui était dangereux pour moi à ce moment là, mais qui a quand même fini par remonter et qu'il a finalement quand même fallu gérer (plus en douceur, il est vrai).
Là je me dis qu'il y a peut être un enseignement à tirer : le cerveau a ce fonctionnement qui fait qu'il va mettre dans l'ombre... ce qui ne veut pas dire que tout disparaîtra ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Très bon sujet qui ne peut qu'intéresser le "déprimé chronique" que je suis.
Je pense que cela se retrouve, au moins en partie, dans d'autres approches, comme la "pleine conscience". Je pense également que toutes les méthodes sérieuses (celles qui peuvent être corrélées aux résultats des neurosciences) détiennent une partie de la solution.
Quoi qu'il en soit, j'ai mis en application et pu constater que ça marche.
Cela me fait penser à un livre : L'intelligence du stress, de Jacques Fradin. Entre autres "trucs" proposés par ce livre passionnant et foisonnant, il y a ceci (je reprends la terminologie de l'auteur) : changer de mode mental, en l'occurrence commuter du mode automatique au mode préfrontal. En clair, en cas de blues par exemple, faire un effort conscient qui sollicite les capacités supérieures. Cela occupe la conscience, détourne de l'origine du stress et est récompensé, car la nature est bien faite, et nous éprouvons du plaisir quand nous faisons fonctionner notre cerveau.colargolle a écrit:
C'était bizarre. Quand je me suis dit ça, je marchais dans la rue, j'allais m'inscrire à mes cours de musique, et à chaque pas je me disais "bah, pff, pas le courage, tant pis, j'y vais pas, de toutes façons je n'aurai pas le temps de bosser cette année, gngngngngng".
J'ai parlé à mon cerveau, et subitement les pfff et les gnnn n'étaient plus là. Je me sentais marcher vers un truc qui me tient très à coeur, c'était bien. Il n'y avait rien d'autre, juste moi qui marchais vers ce que j'aime.
Ca m'a fait penser à la méditation de pleine conscience, avec la différence que c'était produit par une sorte d'ordre naturel, pas un effort mental.
Je pense que cela se retrouve, au moins en partie, dans d'autres approches, comme la "pleine conscience". Je pense également que toutes les méthodes sérieuses (celles qui peuvent être corrélées aux résultats des neurosciences) détiennent une partie de la solution.
Quoi qu'il en soit, j'ai mis en application et pu constater que ça marche.
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
C'est une technique (réelle) efficace en fait. Ca s'appelle le dialogue interieur, on se parle, on s'écoute (nous et les millairds de voix qui ont leur mot à dire) et au final, c'est le Moi qui tranche.Petitagore a écrit:C'est une jolie façon de le dire. Moi, j'ai le sentiment d'avoir fait comme ça toute ma vie (j'ai 53 ans): dans ma tête, mon moi intello, rationnel, passe son temps à parler à mon moi sensible, timide, timoré, coléreux, en l'appelant "Ducon" (mais c'est toujours dit sur un ton très affectueux, ça ne me vexe pas). Tu peux continuer comme ça, colargolle: ça marche en effet assez bien, même à long terme.colargolle a écrit:J'ai fait un deal avec mon cerveau. Je lui ai donné comme mission de gérer le truc. Je lui ai dit "moi je ne comprends rien, je ne vois rien, je ne sais pas comment il faut faire. Toi tu sais tout faire, tu sais parfaitement où agir pour faire marcher la machine. Alors tu vas bosser, mon gars. Tu vas faire ton boulot. Tu vas arrêter de me pourrir la vie par paresse. Mon programme d'aujourd'hui, c'est ci et ça. A toi de jouer."
Invité- Invité
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Coucou Colargolle, contente de te lire. (et les autres aussi!)
J'ai découvert depuis peu la méditation en pleine conscience, (la distanciation du bavardage mental, les ondes alphas, la magie de l'instant présent et tout ça)
Et de fil en aiguille j'ai trouvé la psychocybernétique (maxwell Maltz)
Et je pense sincèrement avoir toucher là un truc super.
Qu'on pourrait appeler faire un deal avec notre cerveau...
J'ai découvert depuis peu la méditation en pleine conscience, (la distanciation du bavardage mental, les ondes alphas, la magie de l'instant présent et tout ça)
Et de fil en aiguille j'ai trouvé la psychocybernétique (maxwell Maltz)
Et je pense sincèrement avoir toucher là un truc super.
Qu'on pourrait appeler faire un deal avec notre cerveau...
Lafilaba31- Messages : 50
Date d'inscription : 17/05/2013
Age : 47
Localisation : Tlz
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
De ce que j'ai compris de ce genre de problème, c'est qu'en fait, ça se mort la queue si je puis dire : ça ne vas pas parce le cerveau ressasse des idées et nous tentons de supprimer le problème en ressassant encore plus d'idées... La seule vraie solution, c'est celle que tu as trouvé : laisser tomber en se disant que ce n'est pas avec le mental que le problème se résout. Il se résout alors de lui même.Mon programme d'aujourd'hui, c'est ci et ça. A toi de jouer.
Et donc, je pense qu'on ne parvient justement pas à ce genre d'état par un "effort mental" mais plutôt avec "plus aucun effort mental".que c'était produit par une sorte d'ordre naturel, pas un effort mental.
Ceci étant, c'est très difficile à faire.
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
C'est rigolo, à lire tout le monde on dirait qu'on fait tous la même chose, sauf qu'on le raconte de façon complètement différente.j0hn a écrit: laisser tomber en se disant que ce n'est pas avec le mental que le problème se résout. Il se résout alors de lui même.
J'ai vraiment l'impression, de "faire confiance à mon cerveau", pas de laisser tomber.
Laisser tomber ça m'est complètement impossible. Je ne peux pas laisser tomber, tout cela est trop important.
Mais faire confiance et déléguer, ça me devient possible.
J'ai toujours eu beaucoup de mal à laisser les autres faire les choses à ma place. C'est toujours mieux quand je le fais (ouai je sais, c'est pas très glorieux comme point de vue, mais je me soigne )
Et aujourd'hui je me dis "ha ha ha, magnifique, je n'ai tellement confiance en personne que même moi, je ne me fais pas confiance!"
Bon, en réalité, ça doit plutôt être le contraire : c'est parce que je ne me fais pas confiance que je n'ai pas confiance dans les autres.
Et du coup, là, j'ai l'impression d'accepter une self-confiance, et que ça change tout.
Ca continue de marcher, le mécanisme. Quand je sens que je perds pieds, hop j'appelle mon copain cerveau et je lui refile le bébé. Lui, il est content, parce que sinon il est au chômage et il s'emmerde. Du coup ça lui donne de l'eau à son moulin. En plus il est super doué pour plein de trucs, du coup il gère vachement mieux que moi. Je gagne du temps, les résultats sont meilleurs, et tout le monde est content.
La schizophrénie nous sauvera...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Ca a l'air super ta méthode, je vais la tester !
En revanche, j'ai appris à me méfier des choses "trop importantes"... de toutes celles que j'ai accompli jusqu'ici, aucune ne l'était vraiment, finalement...tout cela est trop important.
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
oué, très d'accord avec la notion d'importance. Mais cet accord reste très intellectuel, et au fond de moi je n'arrive pas à me détacher de ces importances.
Alors en attendant de pouvoir l'accepter, je ruse avec mon copain cerveau
Alors en attendant de pouvoir l'accepter, je ruse avec mon copain cerveau
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
J'ai un peu de mal avec la notion de séparation : je donne ça à mon cerveau, mais je vois où tu veux en venir globalement.
J'ai une approche un petit peu différente dans laquelle je méta-observe (avec moi dedans) la foule environnante en ne voyant les gens que comme des primates facilement manipulables et prévisibles sur lesquels je pourrais appliquer toutes sortes de modèles mathématiques-psychosociaux.
Ca revient un petit peu à "donner du boulot au cerveau" même si, c'est la confiance de mon Moi que j'ai l'impression de toucher par cet exercice. Au delà du simple travail complexe du cerveaux (et donc du lobe préfrontal si on se situe dans la pensée abstraite-complexe-méta) c'est aussi le sens de ce travail qui me touche.
J'ai une approche un petit peu différente dans laquelle je méta-observe (avec moi dedans) la foule environnante en ne voyant les gens que comme des primates facilement manipulables et prévisibles sur lesquels je pourrais appliquer toutes sortes de modèles mathématiques-psychosociaux.
Ca revient un petit peu à "donner du boulot au cerveau" même si, c'est la confiance de mon Moi que j'ai l'impression de toucher par cet exercice. Au delà du simple travail complexe du cerveaux (et donc du lobe préfrontal si on se situe dans la pensée abstraite-complexe-méta) c'est aussi le sens de ce travail qui me touche.
Re: Expérience : et si on passait un deal avec notre cerveau ?
Et oui, ça me fait exactement pareil ( même si je fais le malin en postant des messages "intellectuels" sur ce forum ).Collargolle a écrit:Mais cet accord reste très intellectuel, et au fond de moi je n'arrive pas à me détacher de ces importances.
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
Sujets similaires
» LORIENT - IRLs de NOVEMBRE 2018 - Vendredi 09 et samedi 24
» Le pouvoir extraordinaire du cerveau ....
» Comment calmer notre cerveau ?
» Quel avenir pour notre cerveau ?
» Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
» Le pouvoir extraordinaire du cerveau ....
» Comment calmer notre cerveau ?
» Quel avenir pour notre cerveau ?
» Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum