Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
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Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
Salut à tous
Je suis nouveau sur le forum et nouveau dans la découverte de ce qu'est la zébritude, alors évidemment, je suis un gouffre sans fin de questionnement et de recul sur moi même etc ...
Je voulais commencer par évoquer ce sujet qui me parle tout particulièrement et qui est selon moi très relatif aux "zèbres" : nos réactions face aux contraintes. Je voudrais vous faire part (rapidement) de mon expérience, mais aussi avoir vos avis et vos expériences la dessus.
Pour ma part, je vis assez mal les contraintes. Lorsque je dois faire quelque chose, que je suis obligé de le faire (par contrainte évidemment, lorsque l'on est "pas prêt" ou qu'on a "pas spécialement envie", l'envie étant quelque chose que je qualifierai ni plus ni moins de moteur chez moi), et bien cela prend une proportion négative au niveau de mon affect (pour dire ce truc au milieu de ma poitrine) pour le moins assez disproportionné ... Je sais, cela est du au principal problème qui est sans hésitation mon principal problème, le non-relativisme, le non lâcher-prise. Et je sais qu'il faut que je fasse un gros travail là dessus, mais c'est vraiment pas simple .
Pour expliquer rapidement ce qui se passe dans ma tête, c'est comme ci les contraintes (celles de la vie de tout les jours par exemple), m’empêchaient de vivre "tranquillement", comme ci ce petit truc pas très important pouvais me pourrir un bon moment. Clairement, ce qui se passe (dans le sens figuré comme très propre parfois), c'est que dans ma tête, il y a ces petites cases à cocher, et chaque case correspondant à une chose qu'il faut que je "règle". Si toutes les cases ne sont pas cochés, alors ça peux aller d'une grosse gène, à un empêchement de prendre du plaisir à faire quoi que ce soit.
Peut être est ce une certaine forme de perfectionnisme ? Je n'en sais rien, mais je vous assure, quand je vois ces gens qui ont des tonnes d'obligations, de choses à régler, et tout cela sans la moindre gène ou inquiétude, je me dis mais comment ils font ??
Bref, c'était pour vous faire part de mon expérience. J’espère en tout cas que ça vous parle, j’espère que vous me comprenez, et merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire
Je suis nouveau sur le forum et nouveau dans la découverte de ce qu'est la zébritude, alors évidemment, je suis un gouffre sans fin de questionnement et de recul sur moi même etc ...
Je voulais commencer par évoquer ce sujet qui me parle tout particulièrement et qui est selon moi très relatif aux "zèbres" : nos réactions face aux contraintes. Je voudrais vous faire part (rapidement) de mon expérience, mais aussi avoir vos avis et vos expériences la dessus.
Pour ma part, je vis assez mal les contraintes. Lorsque je dois faire quelque chose, que je suis obligé de le faire (par contrainte évidemment, lorsque l'on est "pas prêt" ou qu'on a "pas spécialement envie", l'envie étant quelque chose que je qualifierai ni plus ni moins de moteur chez moi), et bien cela prend une proportion négative au niveau de mon affect (pour dire ce truc au milieu de ma poitrine) pour le moins assez disproportionné ... Je sais, cela est du au principal problème qui est sans hésitation mon principal problème, le non-relativisme, le non lâcher-prise. Et je sais qu'il faut que je fasse un gros travail là dessus, mais c'est vraiment pas simple .
Pour expliquer rapidement ce qui se passe dans ma tête, c'est comme ci les contraintes (celles de la vie de tout les jours par exemple), m’empêchaient de vivre "tranquillement", comme ci ce petit truc pas très important pouvais me pourrir un bon moment. Clairement, ce qui se passe (dans le sens figuré comme très propre parfois), c'est que dans ma tête, il y a ces petites cases à cocher, et chaque case correspondant à une chose qu'il faut que je "règle". Si toutes les cases ne sont pas cochés, alors ça peux aller d'une grosse gène, à un empêchement de prendre du plaisir à faire quoi que ce soit.
Peut être est ce une certaine forme de perfectionnisme ? Je n'en sais rien, mais je vous assure, quand je vois ces gens qui ont des tonnes d'obligations, de choses à régler, et tout cela sans la moindre gène ou inquiétude, je me dis mais comment ils font ??
Bref, c'était pour vous faire part de mon expérience. J’espère en tout cas que ça vous parle, j’espère que vous me comprenez, et merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire
Aïlan- Messages : 25
Date d'inscription : 01/03/2016
Age : 31
Localisation : Rouen
Re: Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
Ce que tu décris me parle tout particulièrement. Avoir l'envie reliée au câble d'accélérateur et la contrainte au câble de frein...
Je pense qu'il y a en effet un manque de relativisation vis à vis de l'obligation à remplir. Il s'agit parfois de tâches foutrement bénignes, mais le fait de s'y projeter à répétition et éventuellement de les repousser, et de se souvenir qu'il faudra pourtant bien y passer chaque fois qu'on y repense (avec la petite pointe d'adrénaline qui va bien), finit par grossir petit à petit le trait, prend d'importantes proportions émotionnelles et peut pourrir une partie de la journée tant que ladite chose n'est pas effectuée... Et lorsque tout ça valse avec la procrastination, c'est une perte de temps et d'énergie délirante qui s'auto entretient...
Je n'ai pas découvert tellement de solutions, à part parfois de m'y jeter "sans réfléchir" pour ne pas trop y songer, ou alors de regarder de manière plus objective ladite chose afin de mieux entrevoir les aspects positifs et la petitesse des aspects négatifs (lorsque c'est possible), mais l'affect étant mauvais conseiller ça n'est pas encore une démarche parfaite.
Je voudrais au moins pouvoir trouver un équilibre entre le "tout à l'envie" et le "rien à la contrainte"...Le problème, là dedans, c'est qu'à chaque victoire autant qu'à chaque échec, le même schéma recommence avec une nouvelle contrainte (ou ce qui est considéré comme tel). Même après avoir vaincu vaillamment la procrastination ou la boule au ventre un jour donné, tout recommence le lendemain ou à la contrainte suivante. Et s'il y a certes du progrès petit à petit, l'apprentissage de la relativisation semble tout de même terriblement long...
Et si l'on ne peut choisir le moment de la contrainte (ce qui correspond mieux à ton message je crois), le fait d'y penser va effectivement chez moi aussi me pourrir perpétuellement l'instant présent tant que la fameuse case dont tu parles n'est pas cochée.
Le plus énervant là dedans étant qu'il s'agit très souvent de choses somme toute franchement bénignes.
Je pense qu'il y a en effet un manque de relativisation vis à vis de l'obligation à remplir. Il s'agit parfois de tâches foutrement bénignes, mais le fait de s'y projeter à répétition et éventuellement de les repousser, et de se souvenir qu'il faudra pourtant bien y passer chaque fois qu'on y repense (avec la petite pointe d'adrénaline qui va bien), finit par grossir petit à petit le trait, prend d'importantes proportions émotionnelles et peut pourrir une partie de la journée tant que ladite chose n'est pas effectuée... Et lorsque tout ça valse avec la procrastination, c'est une perte de temps et d'énergie délirante qui s'auto entretient...
Je n'ai pas découvert tellement de solutions, à part parfois de m'y jeter "sans réfléchir" pour ne pas trop y songer, ou alors de regarder de manière plus objective ladite chose afin de mieux entrevoir les aspects positifs et la petitesse des aspects négatifs (lorsque c'est possible), mais l'affect étant mauvais conseiller ça n'est pas encore une démarche parfaite.
Je voudrais au moins pouvoir trouver un équilibre entre le "tout à l'envie" et le "rien à la contrainte"...Le problème, là dedans, c'est qu'à chaque victoire autant qu'à chaque échec, le même schéma recommence avec une nouvelle contrainte (ou ce qui est considéré comme tel). Même après avoir vaincu vaillamment la procrastination ou la boule au ventre un jour donné, tout recommence le lendemain ou à la contrainte suivante. Et s'il y a certes du progrès petit à petit, l'apprentissage de la relativisation semble tout de même terriblement long...
Et si l'on ne peut choisir le moment de la contrainte (ce qui correspond mieux à ton message je crois), le fait d'y penser va effectivement chez moi aussi me pourrir perpétuellement l'instant présent tant que la fameuse case dont tu parles n'est pas cochée.
Le plus énervant là dedans étant qu'il s'agit très souvent de choses somme toute franchement bénignes.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
Merci Corsaire pour ce partage
Effectivement oui, cette non relativisation, valsant avec la procrastination ... Et moi j'ajouterai également la culpabilité. Ce sentiment, qui est un des pires sentiments qui puisse exister je trouve, qui sans cesse te dis clairement que c'est de ta faute, que tu n'a pas de "force mentale", que tu n'est même pas capable de gérer un petit problème de la vie quotidienne ... Alors tout cela mélangé, il est claire que ça complique les choses.
Je comprend bien ce que tu dis par cet "équilibre". Je pense que notre problème, c'est que justement lorsque qu'il y a une "victoire" sur une chose qu'on avait a faite, au fond de nous cela fait comme ci une chose "unique" était réglé et restera toujours réglé (c'est assez difficile à expliquer...). En fait on ressent cela comme ci on était complètement naïf et qu'on se disait que maintenant c'est fini, on ne ressentira plus cela. Mais comme tu le dis, le lendemain arrive et les autres contraintes qui vont avec, et là, on se re-sent mal, gêné, ... etc.
Mais le pire c'est que non, on est pas complètement naïf, puisque intellectuellement, on le sait très bien qu'on sera de nouveau confronté à une contrainte, et en réfléchissant bien on peux même déjà se projeter l'état dans lequel tel ou tel chose pourrait nous mettre. Heureusement, on ne le fait pas, on évite du moins et on a tendance à se voiler la face. D'où aussi le fait je pense que des fois (pour ma part en tout cas), on a tendance à se "laisser vivre" et à bloquer complètement nos pensées de projections. Cela nous emmène du coup parfois et souvent dans le déni et, automatiquement, la procrastination (du coup on peut être qualifié de personne "ne se prenant pas en main" par exemple).
Bref, c'était un peu dur à suivre, j’espère que tu/vous me comprendrez ^^
Effectivement oui, cette non relativisation, valsant avec la procrastination ... Et moi j'ajouterai également la culpabilité. Ce sentiment, qui est un des pires sentiments qui puisse exister je trouve, qui sans cesse te dis clairement que c'est de ta faute, que tu n'a pas de "force mentale", que tu n'est même pas capable de gérer un petit problème de la vie quotidienne ... Alors tout cela mélangé, il est claire que ça complique les choses.
Je comprend bien ce que tu dis par cet "équilibre". Je pense que notre problème, c'est que justement lorsque qu'il y a une "victoire" sur une chose qu'on avait a faite, au fond de nous cela fait comme ci une chose "unique" était réglé et restera toujours réglé (c'est assez difficile à expliquer...). En fait on ressent cela comme ci on était complètement naïf et qu'on se disait que maintenant c'est fini, on ne ressentira plus cela. Mais comme tu le dis, le lendemain arrive et les autres contraintes qui vont avec, et là, on se re-sent mal, gêné, ... etc.
Mais le pire c'est que non, on est pas complètement naïf, puisque intellectuellement, on le sait très bien qu'on sera de nouveau confronté à une contrainte, et en réfléchissant bien on peux même déjà se projeter l'état dans lequel tel ou tel chose pourrait nous mettre. Heureusement, on ne le fait pas, on évite du moins et on a tendance à se voiler la face. D'où aussi le fait je pense que des fois (pour ma part en tout cas), on a tendance à se "laisser vivre" et à bloquer complètement nos pensées de projections. Cela nous emmène du coup parfois et souvent dans le déni et, automatiquement, la procrastination (du coup on peut être qualifié de personne "ne se prenant pas en main" par exemple).
Bref, c'était un peu dur à suivre, j’espère que tu/vous me comprendrez ^^
Aïlan- Messages : 25
Date d'inscription : 01/03/2016
Age : 31
Localisation : Rouen
Re: Ces petites cases à cocher dans notre cerveau ... Les contraintes
Je te comprends parfaitement ! Tu décris parfaitement les choses avec ton image de la "pseudo-naïveté".
Et tu as raison pour la culpabilité, c'est la moitié du problème émotionnel, mais j'avais omis de la citer.
Et tu as raison pour la culpabilité, c'est la moitié du problème émotionnel, mais j'avais omis de la citer.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
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