Voyage voyage...

Suite à un voyage d'étude, dans l'obligation d'être avec un tas de personne que j'évite, j'ai essayé de m'adapter (sourire, prendre l'initiative pour créer des conversations qui me convenaient.)
Malgré le consentement de mes camarades, j'ai pas pu m'empêcher d'avoir ce sentiment de puiser mes ressources et commencer à ressentir une haine profonde envers les autres.
Les sujets abordaient étaient en lien avec la sexualité (J'étais entouré de nana ). Mon adaptation a des limites et j'ai pas réussi à me rapprocher des autres loups.

Tout ça m'a amené à penser que, même si on m'accorde le crédit, l'encouragement pour continuer mon monologue. Le lendemain, dans la nuit, dans le sommeil, les sujets que j'avais développé n'avait aucune importance. On retombait dans une indifférence des sujets que j'avais abordé le jour auparavant (par contre le positif, c'est que j'avais ce coup-ci, pas mal de crédit auprès de l'agente féminine) mais à quoi bon...? si tout ce que j'avais dis n'avais aucune importance et il n'y avait pas d'évolution des personnes qui m'entouraient...

La tristesse m'envahit de manière violente , le sentiment que ce que j'avais acquis la veille (la séduction) n'avait plus aucune importance et mon désespoir serait 10x plus grand.
Vient ensuite le dégout, la haine envers l'autre et donc la haine envers moi-même.

Suis-je dans l'obligation de ne jamais me contenter de ce que j'ai?

Suis-je dans l'obligation de m'enfermer dans ma solitude?

Si quelqu’un arrive à décrypter un peu mon hiéroglyphe, (parce que j'écris comme une merde et qu'écrire une seul ligne me paraît avoir aucun sens.)
Merci à celui qui à l'oeil averti de bien vouloir m'accorder de son temps par un message qui me ferait, j'en suis certain un grand bien.

J'ajoute que si je devais me relire, je ne posterais rien du tout

Parce que dès le départ elles ne te convenaient pas, alors ce sur le coup tu as voulu en retirer quelque chose, tu l'as eu, mais vu que les prémisses étaient déjà bancales ça te laisse un goût amer dans la bouche.


Jeudi dernier : Je devais rencontrer une nana. Je la vois, je lui parle... Pendant toutes la conversation je me dis qu'elle me plaisait pas, trop vulgaire, dents qui ressemblent à Bagdad, et je voulais partir. Mais bon ça aurait été impoli, alors je reste. Et au fur à mesure que le temps passait, je me suis mis à la séduire, mais sans enjeux, juste pour le jeu... Et au finalement, on se bécotait comme des amoureux.

Le soir même, j'arrive chez moi, je m'assois à mon rebord de fenêtre à regarder les étoiles et en pensant à cette exquise soirée, et je me suis dis ces mots : Tout ceci est vain, je ne veux plus la revoir, faut que je termine mon bouquin (de 600 pages j'en étais à 200, je l'ai fini pendant la nuit...). Tout ceci pourquoi ? Parce que dès le début j'ai vu qu'elle n'avait aucune espèce d'importance à mes yeux, même pour une bonne baise, alors que sur le coup elle m'aurait dit qu'on allait à l’hôtel je n'aurais sûrement pas dit non. La bonne nouvelle, c'est que ça m'a permis de me concentrer sur ce qui était important à mes yeux.