Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
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Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Ma réflexion de ce dimanche matin est un triste bilan sur ma propre ouverture humaine : lorsque je regarde en arrière, je constate que je n'ai jamais eu d'amitié réelle et durable.
Ayant été en décalage avec mon entourage toute ma vie, j'ai créé mes propres barrières invisibles et j'ai pris tellement de distance que je me suis habitué à ne pas m'intéresser aux autres en général. Je suppose que les signaux que j'envoie dissuadent les autres de me donner leur affection. Du coup, et c'est logique, les autres ne cherchent pas à "m'atteindre", surtout que j'ai été un bon toutou et que je suis bien rentré dans le moule pour donner l'image de quelqu'un qui a réussi à avoir une "situation" pro et familiale stable et confortable.
Par contre, j'ai croisé quelques Z dans ma vie, même si je ne savais pas mettre un mot sur le phénomène. C'est-à-dire que j'ai immédiatement repéré leur différence avec les autres, semblable à la mienne. Du coup j'ai eu au contraire très envie de faire leur connaissance et de passer du temps avec eux, ce qui était réciproque. Mais cela n'a duré à chaque fois que quelques années, et s'est toujours limité à des échanges intellectuels ou artistiques certes passionnants et enrichissants, mais je n'ai jamais vécu une véritable relation d'amitié au sens ou l'on se supporte dans les difficultés, ou l'on donne réellement de sa personne pour faire avancer l'autre. Et maintenant je n'ose pas reprendre contact, surtout qu'ils sont parvenus à des situations sociales assez élevées et médiatisées, me renvoyant à ma propre image de type "lambda".
Bref, j'ai l'impression que je passe à côté de quelque chose de formidable, mais même à l'éclairage de mes connaissances zébresques fraîchement acquises, il me semble très difficile de changer profondément sur ce point. Avez-vous des expériences à partager sur ce sujet ?
Ayant été en décalage avec mon entourage toute ma vie, j'ai créé mes propres barrières invisibles et j'ai pris tellement de distance que je me suis habitué à ne pas m'intéresser aux autres en général. Je suppose que les signaux que j'envoie dissuadent les autres de me donner leur affection. Du coup, et c'est logique, les autres ne cherchent pas à "m'atteindre", surtout que j'ai été un bon toutou et que je suis bien rentré dans le moule pour donner l'image de quelqu'un qui a réussi à avoir une "situation" pro et familiale stable et confortable.
Par contre, j'ai croisé quelques Z dans ma vie, même si je ne savais pas mettre un mot sur le phénomène. C'est-à-dire que j'ai immédiatement repéré leur différence avec les autres, semblable à la mienne. Du coup j'ai eu au contraire très envie de faire leur connaissance et de passer du temps avec eux, ce qui était réciproque. Mais cela n'a duré à chaque fois que quelques années, et s'est toujours limité à des échanges intellectuels ou artistiques certes passionnants et enrichissants, mais je n'ai jamais vécu une véritable relation d'amitié au sens ou l'on se supporte dans les difficultés, ou l'on donne réellement de sa personne pour faire avancer l'autre. Et maintenant je n'ose pas reprendre contact, surtout qu'ils sont parvenus à des situations sociales assez élevées et médiatisées, me renvoyant à ma propre image de type "lambda".
Bref, j'ai l'impression que je passe à côté de quelque chose de formidable, mais même à l'éclairage de mes connaissances zébresques fraîchement acquises, il me semble très difficile de changer profondément sur ce point. Avez-vous des expériences à partager sur ce sujet ?
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Ben.... j'ai des amis (la plupart zèbres) depuis quelques années pour certains mais on ne se voit que très, très peu. On se donne des nouvelles par mail, on se téléphone (hum... ILS me téléphonent sinon je ne le fais pas) et on se voit une à deux fois par an. C'est assez particulier comme conception de l'amitié je trouve et je me déçois sur ce point là....
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Bonjour Lolophora
Je suis très fatiguée
Mais deux éléments de ta réflexion trouvent un écho en moi :
- les zèbres que tu as rencontrés, et la durée de l'échange limitée à quelques années
- tu n'oses pas reprendre contact
Pour le premier, mon observation de ma relation avec tous ceux que j'ai connus dans ma longue vie m'amène à conclure que ceux avec qui j'ai réellement échangé sont des zèbres, et que le dialogue peut reprendre n'importe quand : ce sera comme si on reprenait la conversation de la veille
Pour le second, j'ai fait comme toi : tour d'horizon pour voir avec qui je me sens des affinités, avec qui je souhaite rétablir un contact, et conclusion ils sont trop bien pour moi. Mais je me suis lancée quand même (qui ne tente rien n'a rien) et j'ai été récompensée. De même qu'ils me plaisaient, eh bien je leur plaisais et ils ont été heureux que je les contacte.
Je crois qu'on peut se faire confiance : quand on SENT qu'il y a quelque chose, c'est réciproque. Faut pas croire que les autres ont plus d'amis parce qu'ils affichent une réussite sociale. On est tous très seuls, et eux aussi.
Je me suis crue incapable d'avoir des amis et en fait je vois que mes amis sont ceux pour lesquels je ressens de l'amitié. Et quand on donne de l'amitié on en reçoit en retour. Après c'est quoi l'amitié : c'est se téléphoner ou se mailer régulièrement ? Non, pour moi ça c'est rassurer mes parents. Mes amitiés se font avec des adultes qui comme moi ont leur vie affective, professionnelle ; le lien que j'ai avec eux inclut ces éléments sans jugement ou jalousie, et s'y ajoutent des échanges très riches parfois, ou de simples clins d'oeil qui disent je te comprends je t'accompagne
Au suivant !
Je suis très fatiguée
Mais deux éléments de ta réflexion trouvent un écho en moi :
- les zèbres que tu as rencontrés, et la durée de l'échange limitée à quelques années
- tu n'oses pas reprendre contact
Pour le premier, mon observation de ma relation avec tous ceux que j'ai connus dans ma longue vie m'amène à conclure que ceux avec qui j'ai réellement échangé sont des zèbres, et que le dialogue peut reprendre n'importe quand : ce sera comme si on reprenait la conversation de la veille
Pour le second, j'ai fait comme toi : tour d'horizon pour voir avec qui je me sens des affinités, avec qui je souhaite rétablir un contact, et conclusion ils sont trop bien pour moi. Mais je me suis lancée quand même (qui ne tente rien n'a rien) et j'ai été récompensée. De même qu'ils me plaisaient, eh bien je leur plaisais et ils ont été heureux que je les contacte.
Je crois qu'on peut se faire confiance : quand on SENT qu'il y a quelque chose, c'est réciproque. Faut pas croire que les autres ont plus d'amis parce qu'ils affichent une réussite sociale. On est tous très seuls, et eux aussi.
Je me suis crue incapable d'avoir des amis et en fait je vois que mes amis sont ceux pour lesquels je ressens de l'amitié. Et quand on donne de l'amitié on en reçoit en retour. Après c'est quoi l'amitié : c'est se téléphoner ou se mailer régulièrement ? Non, pour moi ça c'est rassurer mes parents. Mes amitiés se font avec des adultes qui comme moi ont leur vie affective, professionnelle ; le lien que j'ai avec eux inclut ces éléments sans jugement ou jalousie, et s'y ajoutent des échanges très riches parfois, ou de simples clins d'oeil qui disent je te comprends je t'accompagne
Au suivant !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
C'est intéressant ce sujet.
Je disais justement à quelqu'un d'ici que j'étais une très mauvaise amie (celle qui ne donne jamais de nouvelles) et que je ne "tenais pas sur la durée" en amitié (et rarement sur le reste aussi). Hormis quelques rares personnes qui comprennent que je "disparaisse" des mois, et avec qui, comme dit Ise, je peux reprendre une conversation comme si j'avais toujours été là (je les soupçonne d'être un peu zèbres aussi, peut-être est-ce en rapport?).
J'ai longtemps mis ce fait sur mes sautes d'humeur. Mais je crois qu'il n'y a pas que ça. Sauf que je n'ai toujours pas mis le doigt dessus: ennui, barrières, besoin de me retrouver avec moi-même et ne plus communiquer avec d'autres, parfois peur de déranger, déception de ne pas trouver des gens prêt à me donner autant que ce que je peux donner?
Finalement, je suis aussi triste de passer à côté de ces belles amitiés comme on en voit parfois, mais je reste assez persuadée que tout cela est de ma faute. Une récente conversation m'a fait comprendre qu'à chercher trop de choses chez une même personne, on ne peut qu'échouer. Il vaut plutôt mieux apprécier une caractéristique chez quelqu'un, et chercher ce qui nous manque chez les autres. Vaste programme, mais peut-être est-ce le secret pour tenir sur le long terme?
Je disais justement à quelqu'un d'ici que j'étais une très mauvaise amie (celle qui ne donne jamais de nouvelles) et que je ne "tenais pas sur la durée" en amitié (et rarement sur le reste aussi). Hormis quelques rares personnes qui comprennent que je "disparaisse" des mois, et avec qui, comme dit Ise, je peux reprendre une conversation comme si j'avais toujours été là (je les soupçonne d'être un peu zèbres aussi, peut-être est-ce en rapport?).
J'ai longtemps mis ce fait sur mes sautes d'humeur. Mais je crois qu'il n'y a pas que ça. Sauf que je n'ai toujours pas mis le doigt dessus: ennui, barrières, besoin de me retrouver avec moi-même et ne plus communiquer avec d'autres, parfois peur de déranger, déception de ne pas trouver des gens prêt à me donner autant que ce que je peux donner?
Finalement, je suis aussi triste de passer à côté de ces belles amitiés comme on en voit parfois, mais je reste assez persuadée que tout cela est de ma faute. Une récente conversation m'a fait comprendre qu'à chercher trop de choses chez une même personne, on ne peut qu'échouer. Il vaut plutôt mieux apprécier une caractéristique chez quelqu'un, et chercher ce qui nous manque chez les autres. Vaste programme, mais peut-être est-ce le secret pour tenir sur le long terme?
Avalyn- Messages : 166
Date d'inscription : 01/09/2013
Age : 44
Localisation : Lyon
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
La véritable amitié c'est pas voir une personne très souvent, partager un max de choses...
c'est plutôt ECHANGER vraiment et profondément avec des personnes qui sont (et avec qui on est) VRAI, sans peur du ridicule, du jugement... les choses sont simples, évidentes.
On peut ne pas se voir physiquement longtemps mais on pense à la personne et on sait qu'elle pense à nous aussi, même si le contact n'est pas forcément régulier. On sait que si il nous arrive une grosse tuile, la personne nous accueillera à bras ouvert, pour ce qui faudra (un toit, un café, une épaule, une oreille, tout ça à la fois)
Je pense que beaucoup d'amitiés sont malheureusement perdues par notre incapacité à ne pas se comparer, se juger soi même. Ce n'est pas eux qui pensent que tu as raté qqchose mais toi...
A partir de là si tu as toujours leurs numéros ou un moyen quelconque de les contacter, lance toi
Enfin ce n'est que mon avis...
Avalyn : je me retrouve bcp dans ce que tu dis, et je suis arrivée à la même conclusion. En fait tant qu'il y a un échange c'est que l'amitié est réelle, réciproque et intéressante pour les 2 parties. On est pas obligés de donner / partager les mêmes choses, l'essentiel étant d'arriver à un équilibre, ce qu'on ne trouve pas chez l'un on le trouvera ailleurs. Mais une seule personne ne peut pas, jamais nous satisfaire totalement.
Rechercher une personne qui satisferait tous nos critères/désirs/manques... est une quête impossible. c'est d'abord à nous de nous satisfaire, l'autre est un plus (non négligeable, même essentiel), mais ne doit pas être le garant de notre équilibre, la clé de notre bonheur... car elle est déjà dans notre poche.
c'est plutôt ECHANGER vraiment et profondément avec des personnes qui sont (et avec qui on est) VRAI, sans peur du ridicule, du jugement... les choses sont simples, évidentes.
On peut ne pas se voir physiquement longtemps mais on pense à la personne et on sait qu'elle pense à nous aussi, même si le contact n'est pas forcément régulier. On sait que si il nous arrive une grosse tuile, la personne nous accueillera à bras ouvert, pour ce qui faudra (un toit, un café, une épaule, une oreille, tout ça à la fois)
Je pense que beaucoup d'amitiés sont malheureusement perdues par notre incapacité à ne pas se comparer, se juger soi même. Ce n'est pas eux qui pensent que tu as raté qqchose mais toi...
A partir de là si tu as toujours leurs numéros ou un moyen quelconque de les contacter, lance toi
Enfin ce n'est que mon avis...
Avalyn : je me retrouve bcp dans ce que tu dis, et je suis arrivée à la même conclusion. En fait tant qu'il y a un échange c'est que l'amitié est réelle, réciproque et intéressante pour les 2 parties. On est pas obligés de donner / partager les mêmes choses, l'essentiel étant d'arriver à un équilibre, ce qu'on ne trouve pas chez l'un on le trouvera ailleurs. Mais une seule personne ne peut pas, jamais nous satisfaire totalement.
Rechercher une personne qui satisferait tous nos critères/désirs/manques... est une quête impossible. c'est d'abord à nous de nous satisfaire, l'autre est un plus (non négligeable, même essentiel), mais ne doit pas être le garant de notre équilibre, la clé de notre bonheur... car elle est déjà dans notre poche.
petitefadette- Messages : 102
Date d'inscription : 27/09/2013
Age : 43
Localisation : Isère
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Merci pour vos réponses, apparemment je ne suis pas un cas isolé...
Histoire de développer un peu, lorsque je suis confronté à une nouvelle personne, j'ai tendance à la catégoriser très rapidement de façon simpliste et tranchée :
1. Les gens vers qui j'ai envie d'aller parce que... je ne sais pas trop pourquoi en fait, c'est assez viscéral. Il y a quelque chose qui m'attire, je sens qu'il existe des choses que nous pouvons partager, qu'on peut se rapprocher ou se faire du bien mentalement.
2. Les gens vers qui je n'ai pas envie d'aller car il y a quelque chose en eux qui me dégoûte ou me repousse, ou encore ceux qui me font peur parce que je ressens qu'ils peuvent potentiellement me nuire, volontairement ou non.
Raisonner comme ça, c'est se couper de tout un tas de possibilités, mais c'est mon fonctionnement naturel. De plus je constate en l'écrivant que je ne fais que me projeter dans l'autre, sans penser à ce que je pourrais moi-même apporter aux autres, c'est fondamentalement égoïste en fait.
Pour finir, lorsque (et c'est très rare) je rencontre une personne avec laquelle je pense être + ou - sur la même longueur d'onde, j'ai tout de suite envie d'aller au fond des choses, de tout savoir d'elle jusqu'à ses pensées et expériences les plus intimes, en espérant pouvoir m'ouvrir à cette personne de la même façon. Mais cela n'arrive jamais, les relations humaines ne fonctionnent pas comme ça... Je me sens vraiment inadapté de ce point de vue-là.
Histoire de développer un peu, lorsque je suis confronté à une nouvelle personne, j'ai tendance à la catégoriser très rapidement de façon simpliste et tranchée :
1. Les gens vers qui j'ai envie d'aller parce que... je ne sais pas trop pourquoi en fait, c'est assez viscéral. Il y a quelque chose qui m'attire, je sens qu'il existe des choses que nous pouvons partager, qu'on peut se rapprocher ou se faire du bien mentalement.
2. Les gens vers qui je n'ai pas envie d'aller car il y a quelque chose en eux qui me dégoûte ou me repousse, ou encore ceux qui me font peur parce que je ressens qu'ils peuvent potentiellement me nuire, volontairement ou non.
Raisonner comme ça, c'est se couper de tout un tas de possibilités, mais c'est mon fonctionnement naturel. De plus je constate en l'écrivant que je ne fais que me projeter dans l'autre, sans penser à ce que je pourrais moi-même apporter aux autres, c'est fondamentalement égoïste en fait.
Pour finir, lorsque (et c'est très rare) je rencontre une personne avec laquelle je pense être + ou - sur la même longueur d'onde, j'ai tout de suite envie d'aller au fond des choses, de tout savoir d'elle jusqu'à ses pensées et expériences les plus intimes, en espérant pouvoir m'ouvrir à cette personne de la même façon. Mais cela n'arrive jamais, les relations humaines ne fonctionnent pas comme ça... Je me sens vraiment inadapté de ce point de vue-là.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Merdum, c'est très mon fonctionnement interne aussi, je suis assez intuitive, et heureusement (ou pas) je me trompe rarement sur les gens, du coup (maintenant que j'ai joué un peu avec mes 1eres impressions) je suis ma petite voix toute pourrite intérieure qui me dit si je peux ou pas, finalement, quand je la suis ça mène qqpart.
Donc mm si parfois je culpabilise de ne pas être - tranchée dans mes jugements (alors que je pense que fondamentalement on a tous qq chose de bien en nous, au - au départ. Paradoxe...) je finis par faire comme toi et culpabiliser aussi parfois de ne penser qu'à ma petite personne (en 1er lieu, le truc c'est que ça se complique après vu qu'une fois que j'ai donné ma confiance, je donne tout le reste avec ! D'où une grosse propension à la vampirisation par autrui si je ne fais pas attention au départ, le serpent qui se mord la queue...)
Aller au fond des choses aussi... 1ere discussion de + de 4 mots avec une femme que je croise régulièrement : on est allé au fond des choses en 15 min, d'un sujet à un autre on a fini par se dire qu'on ne changerait pas le monde après coup je me suis dit mais merde c'est quoi ton souci
je ne sais pas parler de la météo, de la mode ou de chépaquoi. Si ça n'a pas un minimum de corps ça ne m'intéresse pas, donc je n'en parle pas, pourtant c'est essentiel pour lier un 1er contact... Le faire j'y arrive de temps en temps, mais ça me demande un effort énorme pour trouver ce sujet de lancement.
vous êtes en train de me faire faire mon auto-psychanalyse du jour les gars (vous pouvez pas savoir comme ça me rassure de voir que je ne suis pas seule à fonctionner comme ça)
Donc mm si parfois je culpabilise de ne pas être - tranchée dans mes jugements (alors que je pense que fondamentalement on a tous qq chose de bien en nous, au - au départ. Paradoxe...) je finis par faire comme toi et culpabiliser aussi parfois de ne penser qu'à ma petite personne (en 1er lieu, le truc c'est que ça se complique après vu qu'une fois que j'ai donné ma confiance, je donne tout le reste avec ! D'où une grosse propension à la vampirisation par autrui si je ne fais pas attention au départ, le serpent qui se mord la queue...)
Aller au fond des choses aussi... 1ere discussion de + de 4 mots avec une femme que je croise régulièrement : on est allé au fond des choses en 15 min, d'un sujet à un autre on a fini par se dire qu'on ne changerait pas le monde après coup je me suis dit mais merde c'est quoi ton souci
je ne sais pas parler de la météo, de la mode ou de chépaquoi. Si ça n'a pas un minimum de corps ça ne m'intéresse pas, donc je n'en parle pas, pourtant c'est essentiel pour lier un 1er contact... Le faire j'y arrive de temps en temps, mais ça me demande un effort énorme pour trouver ce sujet de lancement.
vous êtes en train de me faire faire mon auto-psychanalyse du jour les gars (vous pouvez pas savoir comme ça me rassure de voir que je ne suis pas seule à fonctionner comme ça)
petitefadette- Messages : 102
Date d'inscription : 27/09/2013
Age : 43
Localisation : Isère
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Tiens, cette semaine même genre d'expérience : une femme collègue de boulot, que j'apprécie et que je trouve très intelligente et très drôle. Elle me branche sur un truc qui l'intrigue "hautement" en donnant un point de vue original.. je discute avec elle du sujet, 8 minutes passionnées (où je me suis dit "mais chic alors ! j'ai trouvé peut être une zèbre au boulot ??? en tout cas, elle est géniale !" et elle me rétorque "ouais mais bon.. c'est juste un avis comme ça, j'suis pas intéressée par tout ça"petitefadette a écrit: 1ere discussion de + de 4 mots avec une femme que je croise régulièrement : on est allé au fond des choses en 15 min, d'un sujet à un autre on a fini par se dire qu'on ne changerait pas le monde après coup je me suis dit mais merde c'est quoi ton souci
10mn chrono, fin de l'histoire.
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Bienvenue dans ma vie...la découverte de quelqu'un, et particulièrement de quelqu'un avec qui je sens un champ de possibilités énorme, me pousse invariablement vers cette envie de "pomper cette personne jusqu'au sang". De lui ouvrir le bide et le crâne et d'observer tout ce qu'il y a dedans, comprendre, et voir ce qui fait écho ou non avec moi, ce que ça peut m'apporter. Mais j'essaye quand même de faire attention, parce que les rares fois où c'est arrivé, ça a été violent: non seulement à vouloir tout ouvrir on peut tomber sur des choses qui peuvent nous griller les neurones et nous renvoyer à des choses dangereuses, mais surtout, une fois qu'on a tout ouvert, presque tout découvert: que reste-t-il? Il ne faut jamais que j'aie l'impression d'avoir fait le tour de quelqu'un, ou c'est la fuite assurée.Lophophora a écrit:
Pour finir, lorsque (et c'est très rare) je rencontre une personne avec laquelle je pense être + ou - sur la même longueur d'onde, j'ai tout de suite envie d'aller au fond des choses, de tout savoir d'elle jusqu'à ses pensées et expériences les plus intimes, en espérant pouvoir m'ouvrir à cette personne de la même façon. Mais cela n'arrive jamais, les relations humaines ne fonctionnent pas comme ça... Je me sens vraiment inadapté de ce point de vue-là.
Avalyn- Messages : 166
Date d'inscription : 01/09/2013
Age : 44
Localisation : Lyon
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Amitié... Peut-on précisément définir ce que c'est?
- Épanchement personnel d'intérêt discutable:
Il y a des personnes dont je me suis senti "proche", mais j'ai beaucoup de mal à les qualifier d'amis. Déjà, je ne sais pas définir ce mot. Ensuite, elles pourraient crever demain... ...ce serait dommage, un peu triste, tout au plus. (Je suppose que vous me confirmerez que ce n'est pas compatible avec la définition de l'amitié...)
Effectivement, comme certains d'entre vous, je ne donne pas de nouvelles. En réalité, je ne vois pas l'intérêt de contacter quelqu'un sans une raison particulière autre que "l'Amitié". Les connaissances dont je parle, je les ai connues à travers des projets, des activités communes, leur compagnie n'était pas déplaisante et les discussions étaient parfois intéressantes, mais je n'ai pas, ne souhaite pas, et ne vois aucune raison de conserver un lien lorsque nos chemins se séparent. Je peux présenter les choses du bon coté, et dire que j'ai de bonnes relations avec mes collègues. C'est déjà pas mal.
Bref, "l'amitié pour l'amitié" est pour moi un concept très étrange. Pourtant, c'est peut-être différent pour la relation sentimentale, qui me reste inconnue mais que je me représente comme quelque chose de souhaitable, même si j'ai l'impression que l'attrait de cet inconnu s'éteint d'année en année. Mais à quoi bon vouloir être logique sur ce type de sujets?
En toute honnêteté, j'ai bien trouvé quelques raisons. Pour me faire un réseau, par exemple. Mais j'ai l'impression que c'est beaucoup d'ennuis pour pas grand chose. Peut-être le regretterais-je au cours de ma carrière ou de ma vie personnelle, j'ai de toute façon, pour l'instant, beaucoup de mal à m'y mettre. Que rechercher exactement? L'acceptation par autrui, ce pourrait être une raison? Non. Je crois être vacciné, depuis l'adolescence, j'ai appris à vivre sans. Un besoin d'écoute? De soutien peut-être? C'est vrai. Mais ma famille, mes vrais proches, me suffisent. Là encore, je me demande si je ne vais pas le regretter, le jour ou la mort ou l'éloignement géographique me privera de ce refuge. Je me crois solide. Péché d'orgueil?
Mais dans un cas comme dans l'autre, je me sentirais incapable de feindre de l'intérêt, il me faudrait dire : "Tout ça me fait chier, je me fiche pas mal de toi, mais il faut que je te garde comme roue de secours professionnelle/affective". Qui oserait dire ça?
Je trouve ça terrible. J'ai justement l'impression que la part de mystère d'une personne est la ce qui la rend intéressante, ce qui la différencie d'un objet entièrement décrit, tel un animal observé par un zoologiste.Lophophora a écrit:Pour finir, lorsque (et c'est très rare) je rencontre une personne avec laquelle je pense être + ou - sur la même longueur d'onde, j'ai tout de suite envie d'aller au fond des choses, de tout savoir d'elle jusqu'à ses pensées et expériences les plus intimes, en espérant pouvoir m'ouvrir à cette personne de la même façon.
korppi- Messages : 341
Date d'inscription : 05/01/2013
Age : 35
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Coucou Lopho !
En effet, l'amitié, c'est compliqué... je pense aussi que tu peux recontacter ces gens sans crainte, en puisant bien au fond de ton désir "je voudrais te revoir", "ça me ferait plaisir", etc. Même les non-zèbres sont contents de voir réapparaître des gens du passé (j'ai testé pour toi). Par contre, il faut garder en tête que l'autre est libre, qu'il doit pouvoir réagir, ou non, librement. Ça n'empêche pas d'être plein d'espoir, ça empêche de bouffer totalement le mur en cas de déception.
Le désir d'aller, à fond, de se connaître etc., je crois qu'il vient pour partie d'un désir de se connaître soi : on cherche à se reconnaître en l'autre. Parfois, ça crée une rencontre, mais pas toujours. Moi, j'adore découvrir encore des choses des années après avoir fait connaissance et s'être "dépoilé" nos vies et nos idées en conscience. On ne fait jamais le tour, et c'est très bien comme ça. D'autant plus qu'un zèbre est tout le temps en train d'apprendre et d'évoluer par rapport à ce savoir.
Pour mon expérience, il me semble que les discussions ne suffisent pas à connaître l'autre, il faut faire des choses ensemble. Par exemple avec un ami J., vous marchons (nous marchons comme des brutes pour les gens, on en a fait l'expérience et j'ai culpabilisé : garder à l'esprit que tout le monde n'est pas une machine... ^^), ou nous visitons des expos, etc. On prend garde que ça nous intéresse tous les deux et ainsi, on construit une complicité autre, pas seulement intellectuelle, mais personnelle. C'est différent de la complicité bouillonnante des esprits et j'aime beaucoup ça, ça inscrit dans la durée, on crée une véritable histoire commune.
De son côté, il aime les jeux de société : il scelle d'autres amitiés ainsi (pas forcément avec des Z, loin de là), avec du temps, du jeu, des rires (et la victoire finale ^^). Il faut trouver un mode d'activité, quel qu'il soit, pour voir d'autres aspects de la personne, pour se voir vivre. C'est très émouvant, bien souvent. Et, d'ailleurs, ça délie des langues.
Je ne te connais pas, mais le peu que j'ai vu de toi me semble tout à fait capable de relation amicale, quitte à faire des erreurs, elles nous apprennent beaucoup et elles ne sont pas irréparables. Je me suis réconciliée il y a peu avec un ami, car je savais (il est Z) qu'il en aurait envie comme moi. Et d'ailleurs, il m'a écrit (bénit soit-il), qu'on croyait se connaître et qu'on s'était trompés. J'en ai convenu et on est repartis, pas comme en 14, mais tranquillous, sans forcer. Juste pour dire que les erreurs ne sont pas fatales : il faut apprendre à faire confiance.
Je te souhaite, étant touchée par la tristesse qui se dégage de ton topic, de trouver ces gens dont tu as "faim", ce ne pourra être qu'une bonne chose in fine. La bise !
En effet, l'amitié, c'est compliqué... je pense aussi que tu peux recontacter ces gens sans crainte, en puisant bien au fond de ton désir "je voudrais te revoir", "ça me ferait plaisir", etc. Même les non-zèbres sont contents de voir réapparaître des gens du passé (j'ai testé pour toi). Par contre, il faut garder en tête que l'autre est libre, qu'il doit pouvoir réagir, ou non, librement. Ça n'empêche pas d'être plein d'espoir, ça empêche de bouffer totalement le mur en cas de déception.
Le désir d'aller, à fond, de se connaître etc., je crois qu'il vient pour partie d'un désir de se connaître soi : on cherche à se reconnaître en l'autre. Parfois, ça crée une rencontre, mais pas toujours. Moi, j'adore découvrir encore des choses des années après avoir fait connaissance et s'être "dépoilé" nos vies et nos idées en conscience. On ne fait jamais le tour, et c'est très bien comme ça. D'autant plus qu'un zèbre est tout le temps en train d'apprendre et d'évoluer par rapport à ce savoir.
Pour mon expérience, il me semble que les discussions ne suffisent pas à connaître l'autre, il faut faire des choses ensemble. Par exemple avec un ami J., vous marchons (nous marchons comme des brutes pour les gens, on en a fait l'expérience et j'ai culpabilisé : garder à l'esprit que tout le monde n'est pas une machine... ^^), ou nous visitons des expos, etc. On prend garde que ça nous intéresse tous les deux et ainsi, on construit une complicité autre, pas seulement intellectuelle, mais personnelle. C'est différent de la complicité bouillonnante des esprits et j'aime beaucoup ça, ça inscrit dans la durée, on crée une véritable histoire commune.
De son côté, il aime les jeux de société : il scelle d'autres amitiés ainsi (pas forcément avec des Z, loin de là), avec du temps, du jeu, des rires (et la victoire finale ^^). Il faut trouver un mode d'activité, quel qu'il soit, pour voir d'autres aspects de la personne, pour se voir vivre. C'est très émouvant, bien souvent. Et, d'ailleurs, ça délie des langues.
Je ne te connais pas, mais le peu que j'ai vu de toi me semble tout à fait capable de relation amicale, quitte à faire des erreurs, elles nous apprennent beaucoup et elles ne sont pas irréparables. Je me suis réconciliée il y a peu avec un ami, car je savais (il est Z) qu'il en aurait envie comme moi. Et d'ailleurs, il m'a écrit (bénit soit-il), qu'on croyait se connaître et qu'on s'était trompés. J'en ai convenu et on est repartis, pas comme en 14, mais tranquillous, sans forcer. Juste pour dire que les erreurs ne sont pas fatales : il faut apprendre à faire confiance.
Je te souhaite, étant touchée par la tristesse qui se dégage de ton topic, de trouver ces gens dont tu as "faim", ce ne pourra être qu'une bonne chose in fine. La bise !
Cécile~- Messages : 237
Date d'inscription : 16/09/2010
Age : 50
Localisation : Toulouse
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
N'importe quelle personne lambda à qui tu parles sur internet (ou ailleurs, mais surtout internet), que tu ne connais ni d'Eve, ni d'Adam et que tu ne comptes pas revoir et que tu ne reverras jamais est donc un véritable ami.petitefadette a écrit:ECHANGER vraiment et profondément avec des personnes qui sont (et avec qui on est) VRAI, sans peur du ridicule, du jugement... les choses sont simples, évidentes.
C'est bizarre. Et triste. C'est une vision très égocentrique, je trouve.
Ca, par contre... Pour avoir ça, faut avoir quand même échangé pendant longtemps. Pose-toi sincèrement la question : qui suis-je prêt à accueillir chez moi, pendant 6 mois ? La liste est beaucoup plus courte que ce que tu crois. Elle est même peut-être vide. Mais si elle ne l'est pas, de quel genre de relations est-elle constituée ? Des personnes que tu vois 1 fois tous les 2 ans ? Ou celles que tu vois plus régulièrement ?petitefadette a écrit:On peut ne pas se voir physiquement longtemps mais on pense à la personne et on sait qu'elle pense à nous aussi, même si le contact n'est pas forcément régulier. On sait que si il nous arrive une grosse tuile, la personne nous accueillera à bras ouvert, pour ce qui faudra (un toit, un café, une épaule, une oreille, tout ça à la fois)
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Merci pour vos réponses.
Actuellement je suis plutôt dans une logique de recherche de "nouveaux amis", à la lumière de ma "nouvelle" personnalité, ou plutôt de la révélation de ma vraie personnalité longtemps occultée par une armure de faux-self en béton armé.
Néanmoins j'ai toujours une réflexion assez sombre sur l'amitié : je trouve qu'il y a un décalage énorme entre l'image dont bénéficie la "véritable amitié" dans l’inconscient collectif, allègrement entretenue et amplifiée par les films et autres fictions idéalistes, et ce que je constate quotidiennement dans mon entourage. Autour de moi je n'ai jamais vu d'amis sincères au point de pouvoir donner gratuitement une grande partie d'eux-mêmes. Je vois plutôt des amis qui ne sont liés que par leurs centres d'intérêts communs, quand ce n'est pas simplement leurs intérêts communs. Je veux dire que l'ami qui débarque pour la semaine en parcourant la moitié du pays pour consoler son "âme sœur", c'est juste dans les films, non ?... Ou alors je n'ai pas eu la chance d'évoluer dans un milieu qui m'a permis de côtoyer ce genre de manifestation d'affection sincère.
Avoir des amis, c'est un gage de réussite sociale ou personnelle, du coup il est logique d’entretenir ces amitiés ou de les enjoliver artificiellement, ce qui doit contribuer fortement à ce décalage dont je parlais plus haut.
Bref, j'ai une vision bien sombre de l'amitié. Peut-être est-elle nourrie par une grosse déception que j'ai eu avec un Z qui représentait beaucoup pour moi, lorsque je me suis rendu compte que ce n'était pas réciproque. Peut-être est-elle réaliste, je n'en sais rien.
Rassurez-vous, cela ne m'empêche pas d'être plutôt dans la moitié supérieure du curseur malheur/bonheur : j'ai une belle petite famille avec trois enfants magnifiques, cela n'a pas de prix et remplace tous les amis du monde.
Actuellement je suis plutôt dans une logique de recherche de "nouveaux amis", à la lumière de ma "nouvelle" personnalité, ou plutôt de la révélation de ma vraie personnalité longtemps occultée par une armure de faux-self en béton armé.
Néanmoins j'ai toujours une réflexion assez sombre sur l'amitié : je trouve qu'il y a un décalage énorme entre l'image dont bénéficie la "véritable amitié" dans l’inconscient collectif, allègrement entretenue et amplifiée par les films et autres fictions idéalistes, et ce que je constate quotidiennement dans mon entourage. Autour de moi je n'ai jamais vu d'amis sincères au point de pouvoir donner gratuitement une grande partie d'eux-mêmes. Je vois plutôt des amis qui ne sont liés que par leurs centres d'intérêts communs, quand ce n'est pas simplement leurs intérêts communs. Je veux dire que l'ami qui débarque pour la semaine en parcourant la moitié du pays pour consoler son "âme sœur", c'est juste dans les films, non ?... Ou alors je n'ai pas eu la chance d'évoluer dans un milieu qui m'a permis de côtoyer ce genre de manifestation d'affection sincère.
Avoir des amis, c'est un gage de réussite sociale ou personnelle, du coup il est logique d’entretenir ces amitiés ou de les enjoliver artificiellement, ce qui doit contribuer fortement à ce décalage dont je parlais plus haut.
Bref, j'ai une vision bien sombre de l'amitié. Peut-être est-elle nourrie par une grosse déception que j'ai eu avec un Z qui représentait beaucoup pour moi, lorsque je me suis rendu compte que ce n'était pas réciproque. Peut-être est-elle réaliste, je n'en sais rien.
Rassurez-vous, cela ne m'empêche pas d'être plutôt dans la moitié supérieure du curseur malheur/bonheur : j'ai une belle petite famille avec trois enfants magnifiques, cela n'a pas de prix et remplace tous les amis du monde.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Tu parles de ces amitiés-là ? http://www.paroles-musique.com/paroles-Benabar-Tu_Peux_Compter_Sur_Moi-lyrics,p21799
Sérieusement, avoir un ami qui traverse la moitié du pays pour te soutenir, ça existe, j'ai connu, mais il faut un enchaînement de circonstances favorables. Déjà qu'il puisse se le permettre, qu'il estime que la situation l'exige (oui, parce que bon, traverser la moitié du pays pour un petit chagrin qui passera de toute façon, c'est sûr que c'est rare), qu'il pourra être utile (beaucoup de personnes pensent ne pas pouvoir aider, je crois). Voire qu'il y trouve un intérêt personnel également (ça peut être aider un ami, mais ça peut aussi bien être du donnant-donnant parce qu'il a besoin de te voir également).
Bref, les films idéalisent tout ça et passent sous silence toutes les difficultés possibles, effectivement (la personne criblée de dettes qui ne peut pas se payer le prix du voyage, ni se permettre une absence du boulot), et mettent l'emphase sur le don de soi sans parler des conséquences du "sacrifice" (le terme est un peu fort).
Bref. Oui, j'ai connu un ami qui est venu passer une semaine chez moi quand j'allais mal il y a quelques années. Il pouvait se permettre le prix du billet, bossait depuis n'importe quelle connexion internet et avait également besoin de s'éloigner de sa femme (à la demande de celle-ci car il devenait insupportable ). Ca m'a fait vachement de bien à l'époque. Je l'ai également fait mais ce n'était pas amical vu qu'il s'agissait de ma copine et d'une relation à distance. Elle m'a appelé lors d'une crise d'angoisse un jour, j'ai immédiatement posé une journée et j'ai fait le trajet le soir en rentrant le surlendemain à l'aube. Ca lui a fait du bien sur le moment, et ses crises d'angoisse ont repris dès mon départ.
Bef, c'est pas comme dans les films, non, mais ça existe quand même.
Sérieusement, avoir un ami qui traverse la moitié du pays pour te soutenir, ça existe, j'ai connu, mais il faut un enchaînement de circonstances favorables. Déjà qu'il puisse se le permettre, qu'il estime que la situation l'exige (oui, parce que bon, traverser la moitié du pays pour un petit chagrin qui passera de toute façon, c'est sûr que c'est rare), qu'il pourra être utile (beaucoup de personnes pensent ne pas pouvoir aider, je crois). Voire qu'il y trouve un intérêt personnel également (ça peut être aider un ami, mais ça peut aussi bien être du donnant-donnant parce qu'il a besoin de te voir également).
Bref, les films idéalisent tout ça et passent sous silence toutes les difficultés possibles, effectivement (la personne criblée de dettes qui ne peut pas se payer le prix du voyage, ni se permettre une absence du boulot), et mettent l'emphase sur le don de soi sans parler des conséquences du "sacrifice" (le terme est un peu fort).
Bref. Oui, j'ai connu un ami qui est venu passer une semaine chez moi quand j'allais mal il y a quelques années. Il pouvait se permettre le prix du billet, bossait depuis n'importe quelle connexion internet et avait également besoin de s'éloigner de sa femme (à la demande de celle-ci car il devenait insupportable ). Ca m'a fait vachement de bien à l'époque. Je l'ai également fait mais ce n'était pas amical vu qu'il s'agissait de ma copine et d'une relation à distance. Elle m'a appelé lors d'une crise d'angoisse un jour, j'ai immédiatement posé une journée et j'ai fait le trajet le soir en rentrant le surlendemain à l'aube. Ca lui a fait du bien sur le moment, et ses crises d'angoisse ont repris dès mon départ.
Bef, c'est pas comme dans les films, non, mais ça existe quand même.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Je suis d'accord avec Ainaelin.
Techniquement je peux être amenée à traverser la france pour des proches, mais ça représente 7 heures de train (par trajet) et une jolie somme - donc il faut un motif un peu sérieux. Aussi parce que ça exige que pendant une semaine on mette sa vie (et d'autres proches) de côté.
Techniquement je peux être amenée à traverser la france pour des proches, mais ça représente 7 heures de train (par trajet) et une jolie somme - donc il faut un motif un peu sérieux. Aussi parce que ça exige que pendant une semaine on mette sa vie (et d'autres proches) de côté.
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
La vie est très dure mais ne te dévalorise surtout pas...
Je te dis pas que tu vas résoudre tes problèmes, les chances sont contre toi mais si c'est ce que tu veux, crois-en ça de toutes tes forces avec le temps tu trouveras mais même tes amitiés moins durables te paraitront moins problématiques
Je te dis pas que tu vas résoudre tes problèmes, les chances sont contre toi mais si c'est ce que tu veux, crois-en ça de toutes tes forces avec le temps tu trouveras mais même tes amitiés moins durables te paraitront moins problématiques
Henry Dejoy- Messages : 57
Date d'inscription : 01/10/2013
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
ça c'est un questionnement intéressant.
J'attends de voir ce que les relations que j'ai, ai eues, et aurai vont donner sur la durée.
Par contre, c'est très souvent moi qui reprends contact. Et désormais je le dis, et je l'explique: le sais-tu ? Je ressens très fortement le manque d'affection, j'ai très souvent tendance à attendre qu'on me dis "je m'intéresse à toi, oui je m'intéresse" et ai du mal à le dire. Mais une fois que c'est dit, je m'apparente à une sorte de mante-religieuse et je ne te lâche plus.
Et ensuite j'essaie de doser entre périodes "mante-religieuse" et périodes de repli entre je te laisse en paix-j'ai besoin de solitude et d'introspection-je n'ose pas j'ai peur de déranger.
En revanche je prends beaucoup de temps pour jauger ce que l'autre peut attendre de moi: qu'est ce qu'il me demande de donner réellement ? tout ? rien ? un peu entre les deux, c'est trop compliqué va falloir faire un effort ?
Je tâtonne ...
Peut être que ne pas avoir/donner de nouvelles ne me choque pas trop parce que mes parents sont comme ça. Ma mère n'a pas d'amies, ni de copines; et les amis de mon père c'est soit du tous les jours soit du 1 mail par an quoi.
Est ce que ça sert ce que je raconte ?? 0o
J'attends de voir ce que les relations que j'ai, ai eues, et aurai vont donner sur la durée.
Par contre, c'est très souvent moi qui reprends contact. Et désormais je le dis, et je l'explique: le sais-tu ? Je ressens très fortement le manque d'affection, j'ai très souvent tendance à attendre qu'on me dis "je m'intéresse à toi, oui je m'intéresse" et ai du mal à le dire. Mais une fois que c'est dit, je m'apparente à une sorte de mante-religieuse et je ne te lâche plus.
Et ensuite j'essaie de doser entre périodes "mante-religieuse" et périodes de repli entre je te laisse en paix-j'ai besoin de solitude et d'introspection-je n'ose pas j'ai peur de déranger.
En revanche je prends beaucoup de temps pour jauger ce que l'autre peut attendre de moi: qu'est ce qu'il me demande de donner réellement ? tout ? rien ? un peu entre les deux, c'est trop compliqué va falloir faire un effort ?
Je tâtonne ...
Peut être que ne pas avoir/donner de nouvelles ne me choque pas trop parce que mes parents sont comme ça. Ma mère n'a pas d'amies, ni de copines; et les amis de mon père c'est soit du tous les jours soit du 1 mail par an quoi.
Est ce que ça sert ce que je raconte ?? 0o
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Mary Poppins, tu me fais rire avec ça ! C'est pas grave, la prochaine sera la bonne !Mary Poppins a écrit:Tiens, cette semaine même genre d'expérience : une femme collègue de boulot, que j'apprécie et que je trouve très intelligente et très drôle. Elle me branche sur un truc qui l'intrigue "hautement" en donnant un point de vue original.. je discute avec elle du sujet, 8 minutes passionnées (où je me suis dit "mais chic alors ! j'ai trouvé peut être une zèbre au boulot ??? en tout cas, elle est géniale !" et elle me rétorque "ouais mais bon.. c'est juste un avis comme ça, j'suis pas intéressée par tout ça"
10mn chrono, fin de l'histoire.
:
Un gars rencontré récemment me dit : j'ai jamais vu ça, la première fois qu'on a parlé t'as lancé politique, urbanisme, relations internationales, relations humaines et sociales, projets .. c'est ce qui m'a intrigué ...
10 jours après, "oui, je vais prendre rdv pour passer les tests..."
sûr que c'en était un ! - perdu de vue depuis ... suffit pas d'être 2 curieux pour que ça tienne la distance ^^
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Et pas qu'en matière d'amitié d'ailleurs...Scécile a écrit:
Par contre, il faut garder en tête que l'autre est libre, qu'il doit pouvoir réagir, ou non, librement. Ça n'empêche pas d'être plein d'espoir, ça empêche de bouffer totalement le mur en cas de déception.
Je sais pas où poser cette question mais: c'est quoi la différence entre amitié et amour ?
comprends toujours pas ...
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Tiens, je n'avais pas lu cette anecdote. Se pourrait-il qu'elle ait conclu par cela par crainte générale (non dirigée contre toi, peut-être due à de mauvaises expériences de son passé) de remarques désobligeantes sur un sujet qui n'intéresse pas grand monde la plupart du temps ? Et que, même si tu semblais intéressée, elle ait cru à un moment que tu te désintéressais du sujet (par exemple si tu as regardé ta montre) ?Mary Poppins a écrit:Tiens, cette semaine même genre d'expérience : une femme collègue de boulot, que j'apprécie et que je trouve très intelligente et très drôle. Elle me branche sur un truc qui l'intrigue "hautement" en donnant un point de vue original.. je discute avec elle du sujet, 8 minutes passionnées (où je me suis dit "mais chic alors ! j'ai trouvé peut être une zèbre au boulot ??? en tout cas, elle est géniale !" et elle me rétorque "ouais mais bon.. c'est juste un avis comme ça, j'suis pas intéressée par tout ça"
10mn chrono, fin de l'histoire.
:
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Vous lire me conforte dans une certaine mesure sur le fait que la raison de mes "courtes" amitiés, provient en grande partie de mon côté zébré. Bon, j'avais déjà décortiqué le tout à l'extrême (rien de nouveau sous le soleil), mais avoir des échos extérieurs est toujours agréable.
Voici en vrac, le cheminement de mes réflexions, en espérant que ces réflexions seront d'une aide quelconque à quelqu'un.
Selon moi, une des particularités importantes du zèbre en général, c'est le fait que du fait de sa haute sensibilité, "stimulabilité", curiosité intellectuelle, etc... Il ne croît pas à la même vitesse que les autres. Sa croissance rapide n'est pas qu'intellectuelle, elle est émotive, affective, etc. De ce fait, sa personnalité est en constante mutation et ses besoins aussi. La mutation, tout le monde la vit, tous les individus sur cette terre, mais pour le zèbre, la courbe accélérée le positionne en décalage perpétuel avec les autres. Déjà, ce décalage est source de problèmes relationnels... Mais de surcroît, si on rencontre quelqu'un de synchronisé avec nous sur une période, cette synchronisation ne peut durer qu'un temps bref. Les amitiés et les relations en général, sont un des outils qui dessert cette mutation accélérée. Et comme la courbe n'est pas soudée l'un sur l'autre, quand la désynchronisation survient, la relation ne nourrit plus le besoin du zèbre, ni celle de l'autre personne et alors, la relation prend de la distance ou disparaît.
Deux paradoxes sont sous-jacents à cette réalité. Le premier est que le zèbre a un immense besoin d'être accompagné et ressent intensément la solitude... Mais que, emporté dans sa propre tempête, il lui est impossible d'entretenir sur le long terme une relation et en plus, ses mutations l'entraînent nécessairement par moment dans la solitude et l'introspection.
Le second est que du fait de sa transformation rapide, il a besoin de repères stables, constants pour ne pas se perdre complètement lui-même!
Pas facile de jongler avec tout ça!
En note finale: de la même façon qu'on idéalise l'amour sur la durée, comme quelqu'un chose de permanent et définitif, les amitiés n'ont pas la nécessité de durer 50 ans pour avoir été significatives ou faire de nous une bonne personne. Pourquoi ne pas accepter que le voyage lui-même est plus important que sa durée?
Voici en vrac, le cheminement de mes réflexions, en espérant que ces réflexions seront d'une aide quelconque à quelqu'un.
Selon moi, une des particularités importantes du zèbre en général, c'est le fait que du fait de sa haute sensibilité, "stimulabilité", curiosité intellectuelle, etc... Il ne croît pas à la même vitesse que les autres. Sa croissance rapide n'est pas qu'intellectuelle, elle est émotive, affective, etc. De ce fait, sa personnalité est en constante mutation et ses besoins aussi. La mutation, tout le monde la vit, tous les individus sur cette terre, mais pour le zèbre, la courbe accélérée le positionne en décalage perpétuel avec les autres. Déjà, ce décalage est source de problèmes relationnels... Mais de surcroît, si on rencontre quelqu'un de synchronisé avec nous sur une période, cette synchronisation ne peut durer qu'un temps bref. Les amitiés et les relations en général, sont un des outils qui dessert cette mutation accélérée. Et comme la courbe n'est pas soudée l'un sur l'autre, quand la désynchronisation survient, la relation ne nourrit plus le besoin du zèbre, ni celle de l'autre personne et alors, la relation prend de la distance ou disparaît.
Deux paradoxes sont sous-jacents à cette réalité. Le premier est que le zèbre a un immense besoin d'être accompagné et ressent intensément la solitude... Mais que, emporté dans sa propre tempête, il lui est impossible d'entretenir sur le long terme une relation et en plus, ses mutations l'entraînent nécessairement par moment dans la solitude et l'introspection.
Le second est que du fait de sa transformation rapide, il a besoin de repères stables, constants pour ne pas se perdre complètement lui-même!
Pas facile de jongler avec tout ça!
En note finale: de la même façon qu'on idéalise l'amour sur la durée, comme quelqu'un chose de permanent et définitif, les amitiés n'ont pas la nécessité de durer 50 ans pour avoir été significatives ou faire de nous une bonne personne. Pourquoi ne pas accepter que le voyage lui-même est plus important que sa durée?
Dernière édition par Exilium le Ven 1 Nov 2013 - 2:30, édité 1 fois
Exilium- Messages : 161
Date d'inscription : 13/10/2011
Age : 45
Localisation : Près de Montréal
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Ça me fait plaisir de lire ça... Je suis moi aussi convaincu qu'il s'agit d'un seul et unique sentiment, à des degrés différents.saltymbanque a écrit:Je sais pas où poser cette question mais: c'est quoi la différence entre amitié et amour ?
comprends toujours pas ...
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
@Lophophora:
Depuis 27 ans ou presque, j'essaie d'expliquer ma façon de penser ... c'est exactement ça !
Depuis 27 ans ou presque, j'essaie d'expliquer ma façon de penser ... c'est exactement ça !
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
C'est intéressant, et ça me parle..mais du coup dans ces cas là, l'autre personne ne ressent pas forcément le même décalage au même moment, et du coup risque de pâtir de l'arrêt de la relation/de l'élognement éventuel, qui se produit, non?Et comme la courbe n'est pas soudée l'un sur l'autre, quand la désynchronisation survient, la relation ne nourrit plus le besoin du zèbre, ni celle de l'autre personne et alors, la relation prend de la distance ou disparaît. a écrit:
Invité- Invité
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Quand j'étais plus jeune, disons avant 30 ans, j'étais extrêmement volage amoureusement et amicalement. Puis j'ai vécu des choses très dures, qui font qu'à ce moment là, le soutien que j'ai reçu ou donné a soudé des liens. C'est à partir de là que j'étends mon réseau d'entraide.
Je ne vais pas vous dire que pour connaître l'amitié, il faut en chi**, mais c'est le constat que je fais de ma vie passée. En même temps, quand quelqu'un ne voit pas les choses de la même façon que moi s'agissant de mes amitiés, il le comprend assez vite. Et je n'insiste pas.
Cela me rappelle un peu cette vieille pratique qui consistait à mélanger son sang, en se faisant volontairement une coupure au couteau. Ça peut faire peur
Du coup, je ne suis pas sûre que cette histoire de zèbre/non-zèbre ou de personnalité est suffisante pour expliquer le phénomène, car pour moi, on rencontre la personne au bon moment, on interagis avec elle dans de l'événementiel où on décide ou pas d'être acteurs d'une histoire.
Je ne vais pas vous dire que pour connaître l'amitié, il faut en chi**, mais c'est le constat que je fais de ma vie passée. En même temps, quand quelqu'un ne voit pas les choses de la même façon que moi s'agissant de mes amitiés, il le comprend assez vite. Et je n'insiste pas.
Cela me rappelle un peu cette vieille pratique qui consistait à mélanger son sang, en se faisant volontairement une coupure au couteau. Ça peut faire peur
Du coup, je ne suis pas sûre que cette histoire de zèbre/non-zèbre ou de personnalité est suffisante pour expliquer le phénomène, car pour moi, on rencontre la personne au bon moment, on interagis avec elle dans de l'événementiel où on décide ou pas d'être acteurs d'une histoire.
Lucilou Sauvage- Messages : 964
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 48
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
@lopho : où en es-tu ? étais-tu déjà à singapour quand tu as écrit ce message ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Hello,
Non je n'habitais pas encore à Singapour quand j'ai écris cela. De plus , entre temps j'ai rencontré d'autres Z (notamment grâce à ce forum) et certaines rencontres sont vraiment précieuses mais avec l'éloignement géographique et d'autres paramètres le "problème" reste entier.
En me relisant je me rend compte, toutefois, que j'ai tendance à me focaliser sur ceux d'entre mes amis d'enfance Z qui ont "réussi" (terme hautement discutable bien entendu) dans des domaines plutôt artistiques, alors qu'il y a eu d'autres aussi? C'est donc probablement, en partie, de la jalousie.
Non je n'habitais pas encore à Singapour quand j'ai écris cela. De plus , entre temps j'ai rencontré d'autres Z (notamment grâce à ce forum) et certaines rencontres sont vraiment précieuses mais avec l'éloignement géographique et d'autres paramètres le "problème" reste entier.
En me relisant je me rend compte, toutefois, que j'ai tendance à me focaliser sur ceux d'entre mes amis d'enfance Z qui ont "réussi" (terme hautement discutable bien entendu) dans des domaines plutôt artistiques, alors qu'il y a eu d'autres aussi? C'est donc probablement, en partie, de la jalousie.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Hello,
Et vous qui avez rencontré des Z avérés, la relations a-t-elle été plus simple, plus fluide ?
Et vous qui avez rencontré des Z avérés, la relations a-t-elle été plus simple, plus fluide ?
Zebrakin- Messages : 10
Date d'inscription : 21/08/2017
Age : 62
Localisation : GRENOBLE
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Zebrakin a écrit: Hello,
Et vous qui avez rencontré des Z avérés, la relations a-t-elle été plus simple, plus fluide ?
Oh oui, et aussi plus intense/intéressante.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Génial !
Et c'est une relation qui résiste au temps qui passe ?
Et c'est une relation qui résiste au temps qui passe ?
Zebrakin- Messages : 10
Date d'inscription : 21/08/2017
Age : 62
Localisation : GRENOBLE
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Je suis parti vivre à 12000 km de la France du coup je peux difficilement donner une réponse pertinente à la question... Mais je pense que c'est chez les Z comme partout : il y a des personnes avec lesquelles nous avons plus d'affinités que d'autres et l'amitié dépend beaucoup de cela.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Zèbres perdus de vue... incapable d'amitié ?
Très juste !
Zebrakin- Messages : 10
Date d'inscription : 21/08/2017
Age : 62
Localisation : GRENOBLE
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