pas là depuis le 10 juillet

Sérénité, enfin.
Je me tais et je laisse chacun faire son chemin. Et je parle fleur bleue :p
Et en avant !!! Vivement les vacances, de l'air, du plaisir, du bonheur, des gens sympas et du boulot ! Normal quoi

Oh que je l'aime cette vie normale
Celle dans laquelle on fait cuire 20 minutes un moelleux au chocolat dans le four et on s'aperçoit quand il devient d'un coup tout sec que c'était en mode micro ondes ...

andouille de four qui fait four et micro ondes...

et je vous souhaite à tous de bonnes fêtes

(oui oui oui je suis en vacances de mon cerveau ^^ )

et je me remets à écrire, écrire les moments de bonheur, les moments de bonheur moindre, parler de ce que j'ai vécu.
à tantôt !

tip tap tip tap tip tap
dans l'attente d'aller se faire un resto

ou comment ne pas finir l'année sur les rotules, ce boulot pourrait presque commencer à me plaire

ce qui signifie, 15 jours de vacances tranquilous, que du plaisir, un réveillon dans tous les cas super chouette, ouverture à gauche attention !
ah non, ça vient dos !!! aiiiiiiiiiiiiie, touchée ...

et reprise pénarde comment c'est possible d'aller aussi bien quand tout autour est en chamboulement ?
ptêt bien de se projeter dans un machin différent ...

*is eating kittles*

saltymbanque a écrit:comment c'est possible d'aller aussi bien quand tout autour est en chamboulement ?

Je me pose la même question, c'est le bordel tout autour de moi, et j'ai tout va bien dans le meilleure des mondes... l'approche des vacances peut-être

ça fait plus de 3 semaines, c'est trop long pour n'être dû qu'aux fêtes ... et je ne suis pas malade !!!

bah moi, çà fait environ deux semaines, je sais pas si c'est du au fait de redormir des nuits complètes.

I'll never know...

dit-il à 1h40 du matin ... bonne nuit ^^

Hey
yeah that's me

https://www.youtube.com/watch?v=xwC7Ig5xKmU

je fais remonter mon ptit fil, et jvais vous faire moi ^^ (ça m'économisera un journal)

Projection de moments sympathiques en moments sympathiques, les moments professionnels sont mis de côté, tout seul, sans que je n'y puisse grand chose. Enfin pas maintenant.

SPELEO --> check
Plage --> check
Barbecue --> check
Rafting --> pas check

Lire --> recheck
Ecrire --> recheck

boulot --> check
vivre pénard et heureuse --> check
voir des gens biens --> check
Faire la paix avec ses parents --> check
Faire des folies de son corps --> check

La Beauté

Beauté est convulsive ou bien elle n’est point
Le bleu est la passion ; la candeur est en rouge
Vert de la perte, de la mort, de l’incertain
Mélange des symboles, l’arc-en-ciel bouge

Coïncidence incroyable mouvement fixe
Parfait parallélisme des corps qui s’attirent
Une accélération soudaine idée fixe
Objectif figé moyen objet de désir

Joliesse des comportements contre puissance
De l’instant achevé qui toujours recommence
Et se termine encore, et à nouveau repart
Electrique membrane saccadée de l’art

Physique de l’envie, de l’être statistique
Chimie du discours qui intervient chimérique
Atome source de l’émanation de sens
Molécule infime suffoque d’insolence

Ballade du duel

Détournement de fonds public
Chant entonné depuis ma douche
Duel intérieur truc qui pique
Manière de mise en bouche
Venez à moi, fier mirmidon
Allons, Dieu, bon sang, accouche !
Que l’on parle sous Cupidon
De sentiments, et qu’on le mouche !

A la fin de l’envoi, je touche.

Pâle copie de Cyrano
De Bergerac, fier Scaramouche
J’assemble deux, trois, quatre mots,
Une ballade de ma bouche
Costume mis, épée au poing,
Ce matin, j’ai quitté ma couche ;
Me suis vite mis(e) en chemin,
Défendre l’honneur de ma souche,

A la fin de l’envoi, je touche.

Toi ! Te voilà, me faisant face !
Tu ne dis rien, j’ai fait mouche.
Mon port altier, d’un coup, te glace ;
On entend que volent les mouches
Hier, la guitare à la main,
Vieux gitan, minable manouche ;
Mais, aujourd’hui, je te fais mien
Prépare-toi ! Homme farouche,

A la fin de l’envoi, je touche.

Prends peur ! Respecte l’adversaire
Qui veut retirer à la louche
Le sang, par litres, qui, parterre,
Souillera l’honneur de ta souche.
A peine un mouvement, un pas,
Je veux te dire, j’ouvre bouche,
Que tu recules, tu t’en vas,
Tu esquives, tu bottes en touche.

A la fin de l’envoi, je touche.

Cyrano écrit son combat ;
Je lutte d’abord et puis couche
Sur papier ici et là
L’aigreur retenue dans ma bouche
Goût sucré, salé, doux, acide,
Va, vient sur mes papilles, touche
La sensibilité livide
De qui avance, suit sa mouche

A la fin de l’envoi, je touche.

Tout doucement j’écris ces vers
En repensant à l’escarmouche
De l’auteur, du propriétaire
D’une belle idée qui me touche
D’une manière un peu bancale
Entre premiers jets et retouches
Les mots s’alignent, se décalent
Mais aucun d’entre eux n’ouvre bouche.

A la fin de l’envoi, je touche.

Tu me demandes sans aisance
Tu t’interroges sur mes mouches
Elles sont signe d’élégance
Et non d’une maladie louche
Si tu écoutais, laissais dire,
Au lieu que sur un point tu louches
Tu comprendrais, tu pourrais rire,
Elle a vécu Sainte-Nitouche.

A la fin de l’envoi, je touche.

Défends-toi donc piètre épéiste
Cesse de faire fine bouche
Pourtant tu sembles sur la piste
Tu approches, tu t’effarouches
Attaque un peu ! Pense à mes vers !
Où est ta botte ? ah oui, en touche !
Moi j’ai la botte de Nevers
C’est grâce à elle que j’accouche,

A la fin de l’envoi, je touche.

http://www.larose.fr/saison/spectacle/in_motion.htm --> prochain pestacle