Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
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Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Hier soir, durant un repas fort intéressant et animé, je me passionne pour la discussion en argumentant et en exposant mon opinion, qui n'est effectivement que le produit de ma subjectivité...
Bref, alors que je me passionne pour le sujet en question, ma mère secoue la tête et me dit:" Tes idées sont bonnes, mais tu es trop théorique et passionné...Apprends à te taire et à écouter!" Oo 33 ans...
Pour la petite anecdote... ma mère, marquée par une dépression post-partum (appris cela cette année) à vu en moi, alors qu'elle me portait dans ses bras, après l'accouchement (par césarienne), une IMMENSE oreille... Simplement une oreille... pourrions-nous parler d'hallucination auditive? MDR...
Donc cette même mère, hier, me demande de me taire et d'écouter... alors que son unique fils n'a été là à peu près que pour cela....et durant les toute premières années de sa vie (cela s'appelle l'impuissance acquise)...et durant de nombreuses années qui ont suivi. Je l'ai écoutée donc...depuis longtemps et ai souvent entendu des choses qu'un enfant impuissant n'a pas à entendre... Or aujourd'hui j’accepte définitivement ce que j'appelle l'impuissance héritée... à savoir... je ne réparerai jamais ma mère... tant qu'elle se gargarisera de sa douleur soit disant unique (elle l'est formellement), tout en assénant que d'autres ont une vie bien plus dure... et qu'elle voit rouge si quelqu'un à le malheur de minimiser sa douleur alors qu'elle vient de dire elle-même qu’elle n'est pas si grave! Bon sens et cohérence...première leçon! Il n'y a là pas du tout de double contrainte ou d'injonction paradoxale... nan pas du tout!
Je crois que j'en arrive enfin à ce moment ou je dois admettre ma totale impuissance... totale... je ne peux absolument plus rien pour elle... sinon faire ce que j’ai fais aussi à l'époque... lui désobéir... désobéir en ceci que je ferai ce que je veux... et non pas ce que je ne veux pas...
Exemple de bons sens d'une personne se revendiquant ouverte, tolérante et soucieuse de la capacité de discernement de son propre fils... postulat de départ: sans l'aide financière et matérielle de mes parents, je ne serais pas ou j'en suis aujourd'hui... cela est acquis... par contre, et second postulat cette aide n'est aucunement garante, ni de l'échec ni de la réussite... la seule chose que je leur dois, c'est la chance d’avoir pu essayer de réussir ou échouer.... Rien de plus rien de moins. Je ne leur dois pas ma réussite ou mes échecs! Bref...
Ma mère donc, me tend une enveloppe avec de la thune dedans pour couvrir une part de la franchise des dégâts occasionnés par un gros con sur la bagnole de ma belle-mère. Je lui explique calmement que je ne veux pas de son argent... elle voit rouge et m'engueule en disant que j'exagère, extrapole et invente n0importe quoi et que je devrais me taire en gros... Je la regarde, je lui rappelle que notre "relation" va effectivement plus loin que la thune et que j'arrive parfaitement à m'en passer, et que ce dont j'ai vraiment besoin, c'est justement de me démerder seul... elle semble comprendre...et 2 heures plus tard me remet l'enveloppe dans les mains en me demandant d'arrêter mon cirque... Oo... Mais d'où croit-elle pouvoir décider à ma place? elle n'est que ma mère...pas moi! J'hallucine...
Bref, alors que je me passionne pour le sujet en question, ma mère secoue la tête et me dit:" Tes idées sont bonnes, mais tu es trop théorique et passionné...Apprends à te taire et à écouter!" Oo 33 ans...
Pour la petite anecdote... ma mère, marquée par une dépression post-partum (appris cela cette année) à vu en moi, alors qu'elle me portait dans ses bras, après l'accouchement (par césarienne), une IMMENSE oreille... Simplement une oreille... pourrions-nous parler d'hallucination auditive? MDR...
Donc cette même mère, hier, me demande de me taire et d'écouter... alors que son unique fils n'a été là à peu près que pour cela....et durant les toute premières années de sa vie (cela s'appelle l'impuissance acquise)...et durant de nombreuses années qui ont suivi. Je l'ai écoutée donc...depuis longtemps et ai souvent entendu des choses qu'un enfant impuissant n'a pas à entendre... Or aujourd'hui j’accepte définitivement ce que j'appelle l'impuissance héritée... à savoir... je ne réparerai jamais ma mère... tant qu'elle se gargarisera de sa douleur soit disant unique (elle l'est formellement), tout en assénant que d'autres ont une vie bien plus dure... et qu'elle voit rouge si quelqu'un à le malheur de minimiser sa douleur alors qu'elle vient de dire elle-même qu’elle n'est pas si grave! Bon sens et cohérence...première leçon! Il n'y a là pas du tout de double contrainte ou d'injonction paradoxale... nan pas du tout!
Je crois que j'en arrive enfin à ce moment ou je dois admettre ma totale impuissance... totale... je ne peux absolument plus rien pour elle... sinon faire ce que j’ai fais aussi à l'époque... lui désobéir... désobéir en ceci que je ferai ce que je veux... et non pas ce que je ne veux pas...
Exemple de bons sens d'une personne se revendiquant ouverte, tolérante et soucieuse de la capacité de discernement de son propre fils... postulat de départ: sans l'aide financière et matérielle de mes parents, je ne serais pas ou j'en suis aujourd'hui... cela est acquis... par contre, et second postulat cette aide n'est aucunement garante, ni de l'échec ni de la réussite... la seule chose que je leur dois, c'est la chance d’avoir pu essayer de réussir ou échouer.... Rien de plus rien de moins. Je ne leur dois pas ma réussite ou mes échecs! Bref...
Ma mère donc, me tend une enveloppe avec de la thune dedans pour couvrir une part de la franchise des dégâts occasionnés par un gros con sur la bagnole de ma belle-mère. Je lui explique calmement que je ne veux pas de son argent... elle voit rouge et m'engueule en disant que j'exagère, extrapole et invente n0importe quoi et que je devrais me taire en gros... Je la regarde, je lui rappelle que notre "relation" va effectivement plus loin que la thune et que j'arrive parfaitement à m'en passer, et que ce dont j'ai vraiment besoin, c'est justement de me démerder seul... elle semble comprendre...et 2 heures plus tard me remet l'enveloppe dans les mains en me demandant d'arrêter mon cirque... Oo... Mais d'où croit-elle pouvoir décider à ma place? elle n'est que ma mère...pas moi! J'hallucine...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Ben vlà, de nouveau, remise en abîme au travers de lectures et de réflexions, je me demande si je ne me suis pas trompé de "cible" en fait... si toute ma colère devait être reportée sur un objet et trouvais en ma génitrice la coupable idéale...
Petit historique afin de me rafraîchir la mémoire et du coup étayer mon déficit récurrent de bon sens apparaissant dès lors comme un principe de compulsion de la répétition... hautement dommageable pour toutes et tous...
Historique: mon père né en 1945 d'une femme assez autoritaire vraisemblablement... qui dénigre son mari constamment en le trouvant faible et petit travailleur... elle adule son fils... l’admire et le cajole. Sa fille aînée (ma tante) par contre, elle l'a place chez sa soeur... comme pour s'en débarrasser... jusqu'ici je n'ai jamais vraiment prêté attention à cela, mais je comprends maintenant l'horreur de ce geste... en fait ma grand-mère s'est débarrassée de sa fille car elle revoyait tout ce qu'elle détestait chez elle...sûrement... alors que son fils lui, pourrait être le mari qu'elle n'a jamais eu... Du coup, mon père développe très tôt une grande, trop grande sensibilité... encouragé par sa mère qui veut en faire un garçon modèle... comme tous les parents... il n'aime pas le foot, aime lire des livres et aime le cinéma... pourtant il va se passionner aussi pour l'artisanat et les métiers des pères... comme mythe fondateur de sa propre vie, père qu'il n'a d'ailleurs que peu connu en dehors du regard de sa mère et surtout idéalisé dans la forge ou il battait le fer... haï et exécré qu'il était par sa propre femme... parce qu'il fallait bien se marier... Oo
Se pourrait-il que mon père ait alors tellement intériorisé cette image de l'enfant adulé qu'il était en tant que petit garçon qu'il ne me gronde presque jamais... parce qu'il pensait que c'était comme ça qu'il fallait faire? Et qu'elle terreur aura du alors effectivement lui inspirer ma mère, qui n'avait d'ailleurs aucun soutien de son côté... toujours à s’engueuler à cause de moi...enfin je le croyais... je crois que je comprends mieux maintenant.... je n'ai été en fait que le catalyseur de toutes les terreurs de mon père, car j’étais l'objet des remontrances de ma mère... or gronder ce n'est pas ne pas aimer... c'est juste fixer des limites raisonnables et compréhensibles pour tout le monde.
Historique: ma mère, née en 1942, cadette de 2 soeurs et d'un frère... un père mort quand elle avait 4 ans. Une mère très pratiquante, catholique, forte au delà du raisonnable qui a trouvé en dieu sa voie de garage... Ma mère, elle n'obéit pas.. elle se révolte... elle veut quitter cette famille rigide ou ordre et morale se le dispute à la tendresse. Sans père, sans figure autoritaire patriarcale fondée, elle va mystifier les hommes souvent... une de ses chansons préférée d'ailleurs est :" Le Chant des Hommes".... qui dit en substance que le chant des hommes est plus beau que celui des femmes... En mariant mon père d'ailleurs, en 1975 elle transgresse un interdit moral extrême... elle marie un jurassien bernois... ceux contre qui en 1968 elle manifestait à Delémont pour la Fête du Peuple en féministe consacrée, lisant un texte rédigé par l'un de ses éminents amis... A ma naissance par césarienne, elle aura une hémorragie interne qui va la laisser proche du carreau...ensuite dépression port-partum aiguë... Et enfin, mon éducation, à bras le corps... Une mère que j'ai tellement repoussée dans ses derniers retranchement que je l'ai vue se cogner la tête contre les murs et plier des couvercles de casseroles plutôt que de me les foutre sur la gueule... Or, je ne vois là-dedans qu'incompréhension et violence... pourtant il en a été dit des choses... elle m'a en fait dit des choses que je ne pouvais pas comprendre alors... quand j'étais petit..., chose que je ne voulais pas entendre, mais à cet âge on ne peut qu'entendre alors et maintenant que je les comprends...il ne me reste presque plus assez de temps pour enfin lui montrer que j'ai compris...
Tout cela pour dire qu'entre un père qui m'a souvent demandé s'il était assez présent, une mère omniprésente, un couple qui se déchire autour de son unique fils, un père qui aurait voulu plus d'enfant, ce même père qui après 3 ans de retraite annonce une homosexualité larvée à ma mère... et moi, moi qui tente de ne prendre parti pour aucun des deux....par souci d'équité? peut-être, par terreur aussi, je le sais maintenant de perdre leur amour respectif... moi qui en 1989, alors qu'ils se mutilaient psychiquement en s'assénant une violence verbale peu commune autour de leur couple, dont je devais une fois de plus être le principal sujet de discussion, en 1989, âgé de neuf, après les avoir regardé se démonter l'un et l'autre durant 10 bonnes minutes (les chiffres sont factices, mais cela m'a semblé des heures à l'époque)...J'allais à cette date vociférer tant et plus qu'ils allaient finir par se taire et me regarder bouche bée... Je leur avait alors conseillé vivement de divorcer... mais il ne m'ont pas entendu... Persuadés qu'ils étaient de ne pas pouvoir vivre l'un sans l'autre, tant ils se vouaient soit-disant une admiration sans borne, tant ils pensaient que je ne survivrais pas à leur séparation...
Au delà du réel travail de mémoire se pose quand même la question de la vérité... qui peut bien être interobjectée et subjective tout le temps... n'en demeure pas moins qu'en plus d'être sujets...nous sommes objets, de nos parents d'abord, de nous mêmes ensuite, des autres enfin... et par là-même reconnaître simplement que notre objet a eu mal justement en devenant sujet... Que de gratitude devrais-je leur montrer de leur avoir désobéi alors, ultime effronterie... manque de respect absolu... comme si signifier intelligemment à quelqu'un son tort était un manque de respect... Que ne me suis-je fourvoyé plus souvent qu'à mon tour dans ces tentatives répétées de compréhension... Ais-je été aussi égoïste que je n'ai pas vu la vérité... Deux individus... en interrelation, faisant jaillir es facteurs émergents non anticipés au sein du système... Les rétroactions m'ont été cachées...trop longtemps, je me suis aveuglé trop fort pour ouvrir les yeux avant...
Deux parents désespérés...Dont le fils aura été l'ultime réparation pour les tords qu'ils pensaient avoir commis...
Je ne sais pas si j'aurai des enfants un jour...mais si cela devait être le cas, j'invoquerai alors toute ma puissance pour toujours tenter au moins de rester objectif sur mes exigences et ce que je m'impose avant d'exiger des autres...
Le plus drôle, c'est qu'il m'a été donné de désobéir à plusieurs reprises dans ma vie: à l’école, dans la famille , dans l'armée même... pourtant on m'a dit aussi souvent que j'étais quelqu'un de docile, de malléable et c'est aussi souvent l'impression que j'ai eue...
C'est drôle, d'un côté une mère qui me demandait sans cesse de faire mieux et de savoir ce que je voulais, et qui se révoltait dès que je disais non... De l'autre, un père en fait assez tyrannique envers ma mère qui ne souffrait aucune discussion vraisemblablement sur l'éducation, d'ailleurs fort aboutie, de sa femme sur son fils, qui ne supportait pas, à juste titre sûrement, l'alcoolisme et la violence verbale de sa femme...
Il ne me reste en fait que deux questions pour mes parents et je devrais en fait alors avoir réglé tout ce que j'avais à régler avec eux, avant de pouvoir définitivement abandonner la culpabilité que j'ai souvent eue à être là... car comment se sentir autre que coupable à 2 ans, 4 ans, 8 ans, 10 ans... lorsque les deux géniteurs entredéchirent, devant un fils unique, qui se demande s'il est bien certain que ce n'est pas lui le coupable, qui d'autre pourrait l'être puisqu'il est alors le seul sujet de dispute, ou tout du moins récurrent...
Je ne sais même pas si j'affabule complétement, tellement je suis en état de questionnement...malgré mon grand âge lol.... c'est hallucinant...
Je ne sais même pas si je ne m'invente pas des histoires... toujours ces doutes fondamentaux... il y a encore une semaine je voulais abdiquer l'amour de ma mère afin de me protéger de sa folie.... et aujourd'hui me voilà à nouveau à tenter de la comprendre...
Peut-être est-ce que je raconte n'importe quoi...mais aujourd'hui je veux poser ces questions:
- Depuis quand ma mère se saoule-t-elle la gueule... depuis ma naissance ou plus précisément depuis sa dépression post-partum, depuis son mariage, depuis?
- Depuis quand mon père à le sentiment de brider sa sexualité, depuis quand opère-t-il le déni absolu de lui, en en accusant sa propre femme, à défaut d'en accuser sa mère, alors que le véritable monstre est la normalité... le conformisme monstrueux auquel la nécessité historique les a fait se plier tout deux... par le mariage d'abord, par l’enfantement ensuite...par l'éducation enfin...
A la lumière de leur réponse, les derniers éléments devraient pouvoir se mettre en place... et je sens que j'ai besoin de savoir mes origines... de savoir enfin tout ce que l'on ne m'a pas dit, en me faisant croire que l'on me disait tout... Et d’où me vient-il ce sentiment lanscinant de préférer le mensonge total à la demi-vérité sortant de la bouche de quelqu'un qui prétend la dire... D’où cela me vient-il que je croie en l'objectivité sur moi-même et que je puisse aimer des gens, ou tout du moins croire aimer des gens qui ne m'aiment pas... car je pense comprendre pourquoi ils ne peuvent pas m'aimer....
Suis-je le seul? Je ne parle pas vraiment de douleur, de manière rapportée et contingente ou congruente oui, mais plutôt que la douleur, il est bien question de savoir si l'on peut la dépasser par un travail à la fois émotionnel et intellectuel évitant à tout jamais cette compulsion de répétition...
Qu'en pensez-vous?
Petit historique afin de me rafraîchir la mémoire et du coup étayer mon déficit récurrent de bon sens apparaissant dès lors comme un principe de compulsion de la répétition... hautement dommageable pour toutes et tous...
Historique: mon père né en 1945 d'une femme assez autoritaire vraisemblablement... qui dénigre son mari constamment en le trouvant faible et petit travailleur... elle adule son fils... l’admire et le cajole. Sa fille aînée (ma tante) par contre, elle l'a place chez sa soeur... comme pour s'en débarrasser... jusqu'ici je n'ai jamais vraiment prêté attention à cela, mais je comprends maintenant l'horreur de ce geste... en fait ma grand-mère s'est débarrassée de sa fille car elle revoyait tout ce qu'elle détestait chez elle...sûrement... alors que son fils lui, pourrait être le mari qu'elle n'a jamais eu... Du coup, mon père développe très tôt une grande, trop grande sensibilité... encouragé par sa mère qui veut en faire un garçon modèle... comme tous les parents... il n'aime pas le foot, aime lire des livres et aime le cinéma... pourtant il va se passionner aussi pour l'artisanat et les métiers des pères... comme mythe fondateur de sa propre vie, père qu'il n'a d'ailleurs que peu connu en dehors du regard de sa mère et surtout idéalisé dans la forge ou il battait le fer... haï et exécré qu'il était par sa propre femme... parce qu'il fallait bien se marier... Oo
Se pourrait-il que mon père ait alors tellement intériorisé cette image de l'enfant adulé qu'il était en tant que petit garçon qu'il ne me gronde presque jamais... parce qu'il pensait que c'était comme ça qu'il fallait faire? Et qu'elle terreur aura du alors effectivement lui inspirer ma mère, qui n'avait d'ailleurs aucun soutien de son côté... toujours à s’engueuler à cause de moi...enfin je le croyais... je crois que je comprends mieux maintenant.... je n'ai été en fait que le catalyseur de toutes les terreurs de mon père, car j’étais l'objet des remontrances de ma mère... or gronder ce n'est pas ne pas aimer... c'est juste fixer des limites raisonnables et compréhensibles pour tout le monde.
Historique: ma mère, née en 1942, cadette de 2 soeurs et d'un frère... un père mort quand elle avait 4 ans. Une mère très pratiquante, catholique, forte au delà du raisonnable qui a trouvé en dieu sa voie de garage... Ma mère, elle n'obéit pas.. elle se révolte... elle veut quitter cette famille rigide ou ordre et morale se le dispute à la tendresse. Sans père, sans figure autoritaire patriarcale fondée, elle va mystifier les hommes souvent... une de ses chansons préférée d'ailleurs est :" Le Chant des Hommes".... qui dit en substance que le chant des hommes est plus beau que celui des femmes... En mariant mon père d'ailleurs, en 1975 elle transgresse un interdit moral extrême... elle marie un jurassien bernois... ceux contre qui en 1968 elle manifestait à Delémont pour la Fête du Peuple en féministe consacrée, lisant un texte rédigé par l'un de ses éminents amis... A ma naissance par césarienne, elle aura une hémorragie interne qui va la laisser proche du carreau...ensuite dépression port-partum aiguë... Et enfin, mon éducation, à bras le corps... Une mère que j'ai tellement repoussée dans ses derniers retranchement que je l'ai vue se cogner la tête contre les murs et plier des couvercles de casseroles plutôt que de me les foutre sur la gueule... Or, je ne vois là-dedans qu'incompréhension et violence... pourtant il en a été dit des choses... elle m'a en fait dit des choses que je ne pouvais pas comprendre alors... quand j'étais petit..., chose que je ne voulais pas entendre, mais à cet âge on ne peut qu'entendre alors et maintenant que je les comprends...il ne me reste presque plus assez de temps pour enfin lui montrer que j'ai compris...
Tout cela pour dire qu'entre un père qui m'a souvent demandé s'il était assez présent, une mère omniprésente, un couple qui se déchire autour de son unique fils, un père qui aurait voulu plus d'enfant, ce même père qui après 3 ans de retraite annonce une homosexualité larvée à ma mère... et moi, moi qui tente de ne prendre parti pour aucun des deux....par souci d'équité? peut-être, par terreur aussi, je le sais maintenant de perdre leur amour respectif... moi qui en 1989, alors qu'ils se mutilaient psychiquement en s'assénant une violence verbale peu commune autour de leur couple, dont je devais une fois de plus être le principal sujet de discussion, en 1989, âgé de neuf, après les avoir regardé se démonter l'un et l'autre durant 10 bonnes minutes (les chiffres sont factices, mais cela m'a semblé des heures à l'époque)...J'allais à cette date vociférer tant et plus qu'ils allaient finir par se taire et me regarder bouche bée... Je leur avait alors conseillé vivement de divorcer... mais il ne m'ont pas entendu... Persuadés qu'ils étaient de ne pas pouvoir vivre l'un sans l'autre, tant ils se vouaient soit-disant une admiration sans borne, tant ils pensaient que je ne survivrais pas à leur séparation...
Au delà du réel travail de mémoire se pose quand même la question de la vérité... qui peut bien être interobjectée et subjective tout le temps... n'en demeure pas moins qu'en plus d'être sujets...nous sommes objets, de nos parents d'abord, de nous mêmes ensuite, des autres enfin... et par là-même reconnaître simplement que notre objet a eu mal justement en devenant sujet... Que de gratitude devrais-je leur montrer de leur avoir désobéi alors, ultime effronterie... manque de respect absolu... comme si signifier intelligemment à quelqu'un son tort était un manque de respect... Que ne me suis-je fourvoyé plus souvent qu'à mon tour dans ces tentatives répétées de compréhension... Ais-je été aussi égoïste que je n'ai pas vu la vérité... Deux individus... en interrelation, faisant jaillir es facteurs émergents non anticipés au sein du système... Les rétroactions m'ont été cachées...trop longtemps, je me suis aveuglé trop fort pour ouvrir les yeux avant...
Deux parents désespérés...Dont le fils aura été l'ultime réparation pour les tords qu'ils pensaient avoir commis...
Je ne sais pas si j'aurai des enfants un jour...mais si cela devait être le cas, j'invoquerai alors toute ma puissance pour toujours tenter au moins de rester objectif sur mes exigences et ce que je m'impose avant d'exiger des autres...
Le plus drôle, c'est qu'il m'a été donné de désobéir à plusieurs reprises dans ma vie: à l’école, dans la famille , dans l'armée même... pourtant on m'a dit aussi souvent que j'étais quelqu'un de docile, de malléable et c'est aussi souvent l'impression que j'ai eue...
C'est drôle, d'un côté une mère qui me demandait sans cesse de faire mieux et de savoir ce que je voulais, et qui se révoltait dès que je disais non... De l'autre, un père en fait assez tyrannique envers ma mère qui ne souffrait aucune discussion vraisemblablement sur l'éducation, d'ailleurs fort aboutie, de sa femme sur son fils, qui ne supportait pas, à juste titre sûrement, l'alcoolisme et la violence verbale de sa femme...
Il ne me reste en fait que deux questions pour mes parents et je devrais en fait alors avoir réglé tout ce que j'avais à régler avec eux, avant de pouvoir définitivement abandonner la culpabilité que j'ai souvent eue à être là... car comment se sentir autre que coupable à 2 ans, 4 ans, 8 ans, 10 ans... lorsque les deux géniteurs entredéchirent, devant un fils unique, qui se demande s'il est bien certain que ce n'est pas lui le coupable, qui d'autre pourrait l'être puisqu'il est alors le seul sujet de dispute, ou tout du moins récurrent...
Je ne sais même pas si j'affabule complétement, tellement je suis en état de questionnement...malgré mon grand âge lol.... c'est hallucinant...
Je ne sais même pas si je ne m'invente pas des histoires... toujours ces doutes fondamentaux... il y a encore une semaine je voulais abdiquer l'amour de ma mère afin de me protéger de sa folie.... et aujourd'hui me voilà à nouveau à tenter de la comprendre...
Peut-être est-ce que je raconte n'importe quoi...mais aujourd'hui je veux poser ces questions:
- Depuis quand ma mère se saoule-t-elle la gueule... depuis ma naissance ou plus précisément depuis sa dépression post-partum, depuis son mariage, depuis?
- Depuis quand mon père à le sentiment de brider sa sexualité, depuis quand opère-t-il le déni absolu de lui, en en accusant sa propre femme, à défaut d'en accuser sa mère, alors que le véritable monstre est la normalité... le conformisme monstrueux auquel la nécessité historique les a fait se plier tout deux... par le mariage d'abord, par l’enfantement ensuite...par l'éducation enfin...
A la lumière de leur réponse, les derniers éléments devraient pouvoir se mettre en place... et je sens que j'ai besoin de savoir mes origines... de savoir enfin tout ce que l'on ne m'a pas dit, en me faisant croire que l'on me disait tout... Et d’où me vient-il ce sentiment lanscinant de préférer le mensonge total à la demi-vérité sortant de la bouche de quelqu'un qui prétend la dire... D’où cela me vient-il que je croie en l'objectivité sur moi-même et que je puisse aimer des gens, ou tout du moins croire aimer des gens qui ne m'aiment pas... car je pense comprendre pourquoi ils ne peuvent pas m'aimer....
Suis-je le seul? Je ne parle pas vraiment de douleur, de manière rapportée et contingente ou congruente oui, mais plutôt que la douleur, il est bien question de savoir si l'on peut la dépasser par un travail à la fois émotionnel et intellectuel évitant à tout jamais cette compulsion de répétition...
Qu'en pensez-vous?
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Coucou Aethos,
J'en pense qu'il y a matière à travailler tout cela avec un bon psy, si tu le souhaites.
Ce travail pourrait également t'aider à faire des choix amoureux qui te conviennent mieux.
Bon courage à toi, et bon cheminement.
(Et je rejoins Siamois : prendre de la distance avec ta mère me semble nécessaire.
Pour le livre proposé par Dessein : je l'ai trouvé juste, bien que fort déprimant... Mais bon, y'a de quoi quand on regarde enfin la réalité en face !)
J'en pense qu'il y a matière à travailler tout cela avec un bon psy, si tu le souhaites.
Ce travail pourrait également t'aider à faire des choix amoureux qui te conviennent mieux.
Bon courage à toi, et bon cheminement.
(Et je rejoins Siamois : prendre de la distance avec ta mère me semble nécessaire.
Pour le livre proposé par Dessein : je l'ai trouvé juste, bien que fort déprimant... Mais bon, y'a de quoi quand on regarde enfin la réalité en face !)
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Non, tu n'es pas le seul... pour ma part, intellectualiser et tenter de comprendre l'autre, et même arriver à comprendre pourquoi il ne m'aime pas, m'a "permis" d'accepter l'inacceptable. Non pas qu'on "doive" m'aimer, mais si on ne m'aime pas désormais.. je me casse (de la discussion, de la relation). Je veux des personnes qui m'aiment dans mon entourage, comme moi je les aime (j'ai arrêté d'aimer à sens unique).Aethos a écrit:D’où cela me vient-il que je croie en l'objectivité sur moi-même et que je puisse aimer des gens, ou tout du moins croire aimer des gens qui ne m'aiment pas... car je pense comprendre pourquoi ils ne peuvent pas m'aimer....
Suis-je le seul?
Je ne veux plus perdre mon temps à tenter d'aimer/apprécier des personnes pour qui je suis insupportable.
Un vrai travail sur toi ne t'empêchera pas d'en souffrir, surtout au début... mais bon, il te permettra surtout de t'aimer TOI, et de t'aimer suffisamment pour envoyer à la benne ceux dont tu peux te débarrasser sans peine, et de supporter les autres sans être atteint par leurs propres dysfonctionnements.
Invité- Invité
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
J'ai essayé de soigner mes parents, ou d'aider mon père, d'amoindrir ce que ma mère lui faisait, et puis lui et moi on avait chacun nos griefs à son encontre (de maman). Cela a duré quelques années, puis j'ai quitté la maison, et j'ai continué à essayer de guérir ma maman qui a aussi d'autres problèmes de santé.
Je m'y suis épuisé et j'y ai perdu la vie. C'est un passé encore présent et difficile à vivre au quotidien.
Alors si tu n'es pas super bien formé je ne sais pas ce que tu peux faire, à part comme moi te tuer, donc évite car ce n'est pas super comme expérience.
Que pensent tes parents de la psychologie en général ? Ont-ils lu quelques livres ?
Je m'y suis épuisé et j'y ai perdu la vie. C'est un passé encore présent et difficile à vivre au quotidien.
Alors si tu n'es pas super bien formé je ne sais pas ce que tu peux faire, à part comme moi te tuer, donc évite car ce n'est pas super comme expérience.
Que pensent tes parents de la psychologie en général ? Ont-ils lu quelques livres ?
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
C'est assez drôle, eu de très longues discussions avec ma mère, et il semble en effet que je n'ai pas su avant la comprendre vraiment en fait, tout traumatisé que j'étais par ma faille narcissique... par contre il ressort de cette discussion qu'il y a effectivement un lourd déni autour de leur propre éducation et de leur propre enfance, qui me fait accepter enfin que je n'y peux absolument rien... et ma mère a adopté hier, en face de moi, tous les comportements de défense psychiques possibles, en passant de l’idéalisation de son père qu'elle n'a pas connu à l'idéalisation d'une mère forte, très forte et respectée.... bref...c'était assez édifiant de voir comment, sur la base de quelques lectures, on arrive à distinguer des choses un poil mieux quand même sans que ce sois toujours complétement vrai s'entend, mais tout de même plus approchant de la réalité.
Et hier pour la première fois, enfin devrais-je dire, cette mère qui a tellement eu peur, je crois, que je sois malade, m'a enfin dit: tout le monde est unique mais c'est vrai que ta pensée est si particulière... tu n'es définitivement pas comme tout le monde... et j'ai pu lui dire le prix que cela m'avait couté alors de tenter de me conformer... d'essayer d'être si interchangeable que je passais d'un groupe à l'autre sans jamais avoir aucune identité propre...en caricaturant un peu, puisque je savais que je n'étais pas comme ces gens que je fréquentais ;-)
Bref, cela fait du bien...
Mais ce qui ressort en fait réellement de notre discussion est qu'effectivement mon père à vu en ma mère, au-delà d'une femme admirable, un alibi à sa normalité (homosexualité refoulée a priori) et ma mère a vu un moyen de quitter sa famille et un homme qu'elle n'avait po eu à la maison... enfin pas seulement mais cela est constitutif de leur relation... y a pas mal de déni de soi la dedans et je ne voudrais pas être à leur place c'est clair... ;-) Et je sais maintenant aussi que je dois accepter mon impuissance héritée concernant leurs choix de vie... bref... vers un mieux surement pour moi en tous cas!
Et non, je ne crois pas que mes parents aient lu sur la psychologie... mais ils se leurrent trop en croyant qu'ils ont activé leur seul libre arbitre, cela est évident ;-)
Et hier pour la première fois, enfin devrais-je dire, cette mère qui a tellement eu peur, je crois, que je sois malade, m'a enfin dit: tout le monde est unique mais c'est vrai que ta pensée est si particulière... tu n'es définitivement pas comme tout le monde... et j'ai pu lui dire le prix que cela m'avait couté alors de tenter de me conformer... d'essayer d'être si interchangeable que je passais d'un groupe à l'autre sans jamais avoir aucune identité propre...en caricaturant un peu, puisque je savais que je n'étais pas comme ces gens que je fréquentais ;-)
Bref, cela fait du bien...
Mais ce qui ressort en fait réellement de notre discussion est qu'effectivement mon père à vu en ma mère, au-delà d'une femme admirable, un alibi à sa normalité (homosexualité refoulée a priori) et ma mère a vu un moyen de quitter sa famille et un homme qu'elle n'avait po eu à la maison... enfin pas seulement mais cela est constitutif de leur relation... y a pas mal de déni de soi la dedans et je ne voudrais pas être à leur place c'est clair... ;-) Et je sais maintenant aussi que je dois accepter mon impuissance héritée concernant leurs choix de vie... bref... vers un mieux surement pour moi en tous cas!
Et non, je ne crois pas que mes parents aient lu sur la psychologie... mais ils se leurrent trop en croyant qu'ils ont activé leur seul libre arbitre, cela est évident ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Personnellement, j'ai fait le deuil de mes parents, bien qu'ils ne soient pas morts.
Nos relations sont espacées et courtoises, sans plus.
Nos relations sont espacées et courtoises, sans plus.
Invité- Invité
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Bonjour Aethos,
Quel témoignage poignant.
Il m'a fallu... 5 ans au bas mot pour arriver à une relation "saine" avec mes parents. J'ai "démarré" bien plus tard que toi ! Aujourd'hui j'ai de l'affection pour eux même si je n'accepte pas certains de leurs "défauts", et j'ai compris qu'eux seuls peuvent changer, s'ils le souhaitent !
Pendant près de 40 ans j'ai tout fait pour correspondre à ce qu'ils voulaient que je sois, rejetant la faute de tous mes échecs sur moi-même.
Le début du questionnement a été physique : dans un sale état j'ai essayé d'être à l'écoute de mon corps. Il m'a fait reconnaître les personnes qui m'étaient néfastes. Je les ai mises de côté, sorties de ma vie pendant 2 voire 3 ans.
Constatant que je n'étais pas plus heureuse, je suis revenue poser des questions. Elles n'ont pas plu, j'ai eu un mur constitué de mes deux parents face à moi. Ce sont eux qui ont refusé le dialogue cette fois. Deux ans.
Pendant 1 an reprise de contact en douceur, tel hebdomadaire avec mon père, restau mensuel avec ma mère. Aux deux je disais "je vois cela qui me fait tel effet qu'en penses-tu ?". J'ai eu droit à la crise de larmes, à la fugue, à la petite colère, au raccrochage au nez (exactement le titre du bouquin proposé par dessein !) et je me sentais de plus en plus adulte.
Voilà. Je crois que tu es en plein dedans, et j'ai juste envie de te dire que oui on en sort oui on y arrive oui ça fait du bien oui ça aide pour le reste de nous-mêmes
Quel témoignage poignant.
Il m'a fallu... 5 ans au bas mot pour arriver à une relation "saine" avec mes parents. J'ai "démarré" bien plus tard que toi ! Aujourd'hui j'ai de l'affection pour eux même si je n'accepte pas certains de leurs "défauts", et j'ai compris qu'eux seuls peuvent changer, s'ils le souhaitent !
Pendant près de 40 ans j'ai tout fait pour correspondre à ce qu'ils voulaient que je sois, rejetant la faute de tous mes échecs sur moi-même.
Le début du questionnement a été physique : dans un sale état j'ai essayé d'être à l'écoute de mon corps. Il m'a fait reconnaître les personnes qui m'étaient néfastes. Je les ai mises de côté, sorties de ma vie pendant 2 voire 3 ans.
Constatant que je n'étais pas plus heureuse, je suis revenue poser des questions. Elles n'ont pas plu, j'ai eu un mur constitué de mes deux parents face à moi. Ce sont eux qui ont refusé le dialogue cette fois. Deux ans.
Pendant 1 an reprise de contact en douceur, tel hebdomadaire avec mon père, restau mensuel avec ma mère. Aux deux je disais "je vois cela qui me fait tel effet qu'en penses-tu ?". J'ai eu droit à la crise de larmes, à la fugue, à la petite colère, au raccrochage au nez (exactement le titre du bouquin proposé par dessein !) et je me sentais de plus en plus adulte.
Voilà. Je crois que tu es en plein dedans, et j'ai juste envie de te dire que oui on en sort oui on y arrive oui ça fait du bien oui ça aide pour le reste de nous-mêmes
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Petit cours de bon sens et de cohérence par ma mère...à 33 ans...
Ce forum est définitivement et souvent le lieu de témoignages poignants...
Encore une fois, je ne peux que remercier la lecture de ces témoignages et leurs auteurs... Mais ne nous leurrons pas :-) ce n'est pas notre genre...
Concernant la psy j'y travaille... ;-) et elle est très bien... Mais cette dernière discussion avec ma mère m'a définitivement permis d’accepter que je ne les réparerai pas... ce sont à eux de le faire, s'ils le veulent et le peuvent.. moi je vais faire ce que je peux de mon côté...pour moi... car à leur image, je suis légitime, du simple fait de cette existence que je n'avais pas demandée... ;-)
Bref, devenir un peu meilleur que moi-même sûrement... ;-)
IL est important de voir et de moins regarder... et lorsque l'on voit, alors seulement la liberté frappe à notre porte... et les choix que nous ferons, même s’ils demeurent le savant produits de ce que l'on a fait de nous et de ce que nous sommes devenus, tendront alors à ne plus réduire le réel, mais bien à l'ouvrir ce champs des possibles...
Merci à vous toutes et tous, qui vous posez des questions, qui commettez des erreurs, qui tenter de voir plus loin que vous même, même si vous vous retournez en vous parfois, merci d'être là simplement... car alors, si toutes et tous avaient cela... le monde irait mieux sûrement... le monde irait mieux...et nous irions moins mal... peut-être. Mais ce monde, dans lequel nous sommes venus, dont nous faisons partie... nous le changeons tous les jour, à notre échelle, à l'image de nos opinions, de nos consciences...
Merci simplement de donner de la matière grise à ma matière blanche...
Encore une fois, je ne peux que remercier la lecture de ces témoignages et leurs auteurs... Mais ne nous leurrons pas :-) ce n'est pas notre genre...
Concernant la psy j'y travaille... ;-) et elle est très bien... Mais cette dernière discussion avec ma mère m'a définitivement permis d’accepter que je ne les réparerai pas... ce sont à eux de le faire, s'ils le veulent et le peuvent.. moi je vais faire ce que je peux de mon côté...pour moi... car à leur image, je suis légitime, du simple fait de cette existence que je n'avais pas demandée... ;-)
Bref, devenir un peu meilleur que moi-même sûrement... ;-)
IL est important de voir et de moins regarder... et lorsque l'on voit, alors seulement la liberté frappe à notre porte... et les choix que nous ferons, même s’ils demeurent le savant produits de ce que l'on a fait de nous et de ce que nous sommes devenus, tendront alors à ne plus réduire le réel, mais bien à l'ouvrir ce champs des possibles...
Merci à vous toutes et tous, qui vous posez des questions, qui commettez des erreurs, qui tenter de voir plus loin que vous même, même si vous vous retournez en vous parfois, merci d'être là simplement... car alors, si toutes et tous avaient cela... le monde irait mieux sûrement... le monde irait mieux...et nous irions moins mal... peut-être. Mais ce monde, dans lequel nous sommes venus, dont nous faisons partie... nous le changeons tous les jour, à notre échelle, à l'image de nos opinions, de nos consciences...
Merci simplement de donner de la matière grise à ma matière blanche...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
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