Dépression et impression de vacuité intellectuelle
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
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Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Bonjour à tous !
Récemment arrivé sur ce forum (retourné en fait, je l'avais découvert il y a quelques années, mais je ne m'étais pas créé de compte), je ne me suis pas encore présenté. Mais je vais le faire bientôt, j'avais juste vraiment envie d'avoir votre avis sur ma situation.
Élément relativement important tout de même, je ne suis pas zébrotesté.
J'avoue ne pas avoir vraiment su où placer ce sujet, et c'est un peu avec espoir (bien égoïste ) que je le place dans les "pathologies zébresques classiques", parce que j'ai eu un mal fou à trouver un témoignage semblable.
Voilà ma situation : je vais voir un psychiatre depuis quelques semaines, et celui-ci m'a diagnostiqué une dépression larvée. Je suis allé le voir notamment à cause de cette sensation de vacuité intellectuelle, que je définirais comme une absence quasi-totale de pensée consciente. 90% d'inconscient.
J'ai lu dans JSF (que je ne possède malheureusement pas, je l'ai consulté à la librairie) que les zèbres pouvaient bloquer leur pensée pour éviter la souffrance qu'elle véhicule, et tomber en dépression centrée autour de ce vide (que ça aiderait si j'avais le livre à côté de moi, je n'ai même pas la référence à vous donner. ). La description me correspondait bien (elle évoque notamment le "Je ne sais pas" redondant et c'est devenu un running-gag avec mon copain tellement je l'emploie pour les questions un peu personnelles ou de réflexion (parce que je ne sais vraiment pas y répondre, pas parce que je n'arrive pas à synthétiser ma pensée ).
JSF dit aussi que ça s'accompagne d'un blocage des émotions, ce qui est totalement mon cas aussi.
Cette situation est source de frustration, d'échecs pour certaines matières scolaires (ex. : français, philo : sur une dissertation de 4h, je passe 2-3h à ne rien faire, à avoir mon attention fixée sur tel objet m'entourant (sans penser véritablement justement, je regarde juste des trucs en faisant semblant d'être plongé dans une réflexion alors que j'en suis incapable ) et la dernière heure je ponds quelque chose de mauvais, qui ne mène un peu nulle part, pas complètement nul non plus mais sur lequel je n'ai pas vraiment travaillé consciemment. (En gros les idées de base sont généralement bonnes mais la structure du travail est catastrophique (pas d'exemples, peu d'arguments) et ça n'amène pas une conclusion utile, je tourne un peu en rond.) Frustration parce que j'entends parfois des amis dire des énormités, j'en suis conscient, mais je ne peux pas y répondre. Je ne peux que rarement dire mon avis sur quoi que ce soit. D'où un mutisme assez fort IRL, un peu moins IVL (blocage issu de l'angoisse ? Pourtant je ne la ressens pas vraiment.).
Bref, je ne sais pas si j'ai tout dit, j'oublie vite aussi donc c'est pas pratique pour exposer clairement une situation, je penserai certainement à d'autres choses plus tard (récurrent chez moi : penser à la réponse à une question/une réplique/un contre-argument 2h après la discussion ).
Désolé si je me répète, par ailleurs.
Voilà, merci d'avance pour vos témoignages et remarques ! Je n'ose pas vraiment parler de ça à mon psychiatre, un peu peur du "péché d'hybris" à vrai dire...
EDIT : je n'ose pas présenter le problème sous l'angle d'une éventuelle zébritude à mon psychiatre, mais je lui en ai déjà parlé un peu en soi.
Récemment arrivé sur ce forum (retourné en fait, je l'avais découvert il y a quelques années, mais je ne m'étais pas créé de compte), je ne me suis pas encore présenté. Mais je vais le faire bientôt, j'avais juste vraiment envie d'avoir votre avis sur ma situation.
Élément relativement important tout de même, je ne suis pas zébrotesté.
J'avoue ne pas avoir vraiment su où placer ce sujet, et c'est un peu avec espoir (bien égoïste ) que je le place dans les "pathologies zébresques classiques", parce que j'ai eu un mal fou à trouver un témoignage semblable.
Voilà ma situation : je vais voir un psychiatre depuis quelques semaines, et celui-ci m'a diagnostiqué une dépression larvée. Je suis allé le voir notamment à cause de cette sensation de vacuité intellectuelle, que je définirais comme une absence quasi-totale de pensée consciente. 90% d'inconscient.
J'ai lu dans JSF (que je ne possède malheureusement pas, je l'ai consulté à la librairie) que les zèbres pouvaient bloquer leur pensée pour éviter la souffrance qu'elle véhicule, et tomber en dépression centrée autour de ce vide (que ça aiderait si j'avais le livre à côté de moi, je n'ai même pas la référence à vous donner. ). La description me correspondait bien (elle évoque notamment le "Je ne sais pas" redondant et c'est devenu un running-gag avec mon copain tellement je l'emploie pour les questions un peu personnelles ou de réflexion (parce que je ne sais vraiment pas y répondre, pas parce que je n'arrive pas à synthétiser ma pensée ).
JSF dit aussi que ça s'accompagne d'un blocage des émotions, ce qui est totalement mon cas aussi.
Cette situation est source de frustration, d'échecs pour certaines matières scolaires (ex. : français, philo : sur une dissertation de 4h, je passe 2-3h à ne rien faire, à avoir mon attention fixée sur tel objet m'entourant (sans penser véritablement justement, je regarde juste des trucs en faisant semblant d'être plongé dans une réflexion alors que j'en suis incapable ) et la dernière heure je ponds quelque chose de mauvais, qui ne mène un peu nulle part, pas complètement nul non plus mais sur lequel je n'ai pas vraiment travaillé consciemment. (En gros les idées de base sont généralement bonnes mais la structure du travail est catastrophique (pas d'exemples, peu d'arguments) et ça n'amène pas une conclusion utile, je tourne un peu en rond.) Frustration parce que j'entends parfois des amis dire des énormités, j'en suis conscient, mais je ne peux pas y répondre. Je ne peux que rarement dire mon avis sur quoi que ce soit. D'où un mutisme assez fort IRL, un peu moins IVL (blocage issu de l'angoisse ? Pourtant je ne la ressens pas vraiment.).
Bref, je ne sais pas si j'ai tout dit, j'oublie vite aussi donc c'est pas pratique pour exposer clairement une situation, je penserai certainement à d'autres choses plus tard (récurrent chez moi : penser à la réponse à une question/une réplique/un contre-argument 2h après la discussion ).
Désolé si je me répète, par ailleurs.
Voilà, merci d'avance pour vos témoignages et remarques ! Je n'ose pas vraiment parler de ça à mon psychiatre, un peu peur du "péché d'hybris" à vrai dire...
EDIT : je n'ose pas présenter le problème sous l'angle d'une éventuelle zébritude à mon psychiatre, mais je lui en ai déjà parlé un peu en soi.
Roknar- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 29
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Bonsoir Roknar - et bienvenue -
je passais en coup de vent avant d'aller me poser dans mon lit, mais je tenais à répondre à ton message, car j'ai le même problème - par contre, pas zébrotestée non plus, alors je ne sais pas si ça t'avance beaucoup... sans compter que je n'ai pas la solution, la cherchant à tâtons depuis pas mal de temps, avec des phases de ''plus'', ''moins'' se succédant -
Bref, pardon de cette réponse qui n'en est pas une, mais you're not alooone, c'était le message du dimanche soir
à un prochain post plus développé
je passais en coup de vent avant d'aller me poser dans mon lit, mais je tenais à répondre à ton message, car j'ai le même problème - par contre, pas zébrotestée non plus, alors je ne sais pas si ça t'avance beaucoup... sans compter que je n'ai pas la solution, la cherchant à tâtons depuis pas mal de temps, avec des phases de ''plus'', ''moins'' se succédant -
Bref, pardon de cette réponse qui n'en est pas une, mais you're not alooone, c'était le message du dimanche soir
à un prochain post plus développé
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Merci beaucoup pour ton témoignage, ça me fait vraiment chaud au coeur de trouver des gens comme moi.
Pour une prochaine fois :
Depuis combien de temps plus précisément ? Qu'as-tu déjà tenté/quelles hypothèses as-tu déjà formulées sur l'origine de ce problème ? En as-tu parlé à un psy ?
Pour ma part, je ne sais justement plus vraiment quand c'est apparu (à vrai dire, je ne sais pas si j'ai jamais pensé autrement, je n'arrive pas à me souvenir), mais ça dure depuis plusieurs années en tout cas, avec, il me semble, une aggravation depuis 1 ou 2 ans. J'ai imaginé pas mal de choses, pensant que j'avais peut-être une autre forme de pensée (je me suis donc tourné vers l'autisme de haut niveau), me tournant aussi vers la schizophrénie (désorganisation de la pensée), mais force a été de constater que ça ne tenait jamais vraiment debout...
Je n'ai pas encore longuement évoqué le sujet avec mon psy, à vrai dire je n'ai pas l'impression qu'il savait vraiment à quoi s'en tenir, il a été très laconique ("On va voir comment ça évolue" (= en marge de la guérison de la dépression)). Je vais lui en reparler mais il m'a semblé assez perplexe. Il pensait même qu'il "devait se passer pas mal de chose dans ma tête". Oh the irony.
Pour une prochaine fois :
Depuis combien de temps plus précisément ? Qu'as-tu déjà tenté/quelles hypothèses as-tu déjà formulées sur l'origine de ce problème ? En as-tu parlé à un psy ?
Pour ma part, je ne sais justement plus vraiment quand c'est apparu (à vrai dire, je ne sais pas si j'ai jamais pensé autrement, je n'arrive pas à me souvenir), mais ça dure depuis plusieurs années en tout cas, avec, il me semble, une aggravation depuis 1 ou 2 ans. J'ai imaginé pas mal de choses, pensant que j'avais peut-être une autre forme de pensée (je me suis donc tourné vers l'autisme de haut niveau), me tournant aussi vers la schizophrénie (désorganisation de la pensée), mais force a été de constater que ça ne tenait jamais vraiment debout...
Je n'ai pas encore longuement évoqué le sujet avec mon psy, à vrai dire je n'ai pas l'impression qu'il savait vraiment à quoi s'en tenir, il a été très laconique ("On va voir comment ça évolue" (= en marge de la guérison de la dépression)). Je vais lui en reparler mais il m'a semblé assez perplexe. Il pensait même qu'il "devait se passer pas mal de chose dans ma tête". Oh the irony.
Roknar- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 29
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Bienvenue Rocknar,
Quand le vent est trop fort, une éolienne se met en drapeau de manière à opposer la plus faible résistance possible au vent mais du coup, elle ne produit plus de courant
C'est de cette manière que j'ai expliqué mon fonctionnement à mon psy avant d'imaginer être HP, zèbre ou autre. Je ne suis pas testé non plus mais je pense que c'est une caractéristique fréquente des surdoués de la prise de tête. Je disjoncte souvent comme si qqn avait appuyé sur le bouton stand-by de mon cerveau. Le plus douloureux c'est qu'avec les personnes qui me sont proches, y compris ma fille, les émotions disparaissent également. J'ai pas encore de solution, des pistes éventuellement, mais à priori tu t'es pas trompé de forum
J'ai également relevé ceci dans ton message :
https://www.zebrascrossing.net/t11020-le-cauchemar-de-la-procrastination?highlight=procrastination
Quand le vent est trop fort, une éolienne se met en drapeau de manière à opposer la plus faible résistance possible au vent mais du coup, elle ne produit plus de courant
C'est de cette manière que j'ai expliqué mon fonctionnement à mon psy avant d'imaginer être HP, zèbre ou autre. Je ne suis pas testé non plus mais je pense que c'est une caractéristique fréquente des surdoués de la prise de tête. Je disjoncte souvent comme si qqn avait appuyé sur le bouton stand-by de mon cerveau. Le plus douloureux c'est qu'avec les personnes qui me sont proches, y compris ma fille, les émotions disparaissent également. J'ai pas encore de solution, des pistes éventuellement, mais à priori tu t'es pas trompé de forum
J'ai également relevé ceci dans ton message :
Je te suggère de jeter un œil ici, ça m'asur une dissertation de 4h, je passe 2-3h à ne rien faire
https://www.zebrascrossing.net/t11020-le-cauchemar-de-la-procrastination?highlight=procrastination
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Merci aqua !
J'aime bien ta métaphore, mais elle me pose problème. Comme je l'ai dit, je ne me rappelle même plus si j'ai déjà eu une véritable pensée consciente, durablement. Alors peut-être que la bise souffle perpétuellement chez moi, qu'il s'agit d'un super blocage de la mort, et qu'un jour, guéri, je retrouverai une pensée riche et vive... mais j'en doute passablement. Combien de temps durent ces phases de stand-by chez toi ?
Merci pour le topic sur la procrastination, il m'est effectivement utile.
J'aime bien ta métaphore, mais elle me pose problème. Comme je l'ai dit, je ne me rappelle même plus si j'ai déjà eu une véritable pensée consciente, durablement. Alors peut-être que la bise souffle perpétuellement chez moi, qu'il s'agit d'un super blocage de la mort, et qu'un jour, guéri, je retrouverai une pensée riche et vive... mais j'en doute passablement. Combien de temps durent ces phases de stand-by chez toi ?
Merci pour le topic sur la procrastination, il m'est effectivement utile.
Roknar- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 29
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
C'est très variable, je ne crois pas que ce soit utile de préciser. Tout le monde vit ce genre de moment (les yeux dans le vague, insensible aux stimuli extérieurs). A ce que j'ai pu lire c'est une stratégie du cerveau pour se reposer et c'est normal. En cas de dépression la pression est plus intense et les durées de déconnections peuvent être beaucoup mais alors beaucoup plus longues. Les zèbres étant a priori des excités des synapses, il est cohérent de penser qu'ils souffrent plus de ce genre d'affection que les autres.Roknar a écrit: peut-être que la bise souffle perpétuellement chez moi, qu'il s'agit d'un super blocage de la mort, et qu'un jour, guéri, je retrouverai une pensée riche et vive... mais j'en doute passablement. Combien de temps durent ces phases de stand-by chez toi ?
Bref, en te lisant je remarque bien que tu réfléchis quand même pas trop mal
Tu as l'impression de ne pas utiliser ton potentiel à 100%, c'est courant par ici. en fait personne ne l'utilise à 100% mais nous sommes les seuls à nous en offusquer
Donc super blocage de la mort... take it easy
Travailler sérieusement sur la question (psy, ZC, etc. ) c'est hautement souhaitable.
J'espère que ça pourra t'aider, bon courage et à bientôt.
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Ca fait 10 ans que je suis Psy et je n'ai jamais rencontré de dépressif et comme dirait mon mentor en thérapie "en 50 ans de metier je n'ai rencontré que 3 ou 4 vrais dépressifs."Voilà ma situation : je vais voir un psychiatre depuis quelques semaines, et celui-ci m'a diagnostiqué une dépression larvée.
Alors une dépression larvé...A part produire un biais d’étiquetage...Non je voit pas
Ca peut etre une méthode pour ne pas penser à certaines choses, tu as aussi des gens qui vivent comme ca toute leur vie.Je suis allé le voir notamment à cause de cette sensation de vacuité intellectuelle, que je définirais comme une absence quasi-totale de pensée consciente. 90% d'inconscient.
En fait quand je te relis j'ai du mal à comprendre la question : quelle est t'elle?
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
EDIT : Désolé aqua, j'avais lu ton message hier soir mais j'étais trop fatigué pour répondre, et j'ai oublié ce matin.
Merci, ta réponse me rassérène un peu. Et je compte entamer une vraie thérapie avec mon psy maintenant que la phase de bilan est terminée, alors j'ai bon espoir (par contre il m'a dit lui même que ce serait "ambitieux" tant pour lui que pour moi ).
Je suis aussi très passif, je ne réalise rien, mais à un point extrême. J'ai énormément de velléités. Certes j'ai lu que c'était une caractéristique de beaucoup de zèbres, mais après avoir discuté avec un certain nombre d'entre-eux qui se plaignaient de ne rien réaliser jusqu'au bout etc, j'ai tout de même constaté qu'ils faisaient finalement pas mal de choses, contrairement à moi. Je n'ai vraiment plus aucune persévérance pour quoi que ce soit. Ça me rappelle ce topic.
Voilà, je ne sais pas si ça éclaire ta lanterne. Aussi, je me demande si la définition était fondamentale pour lui, puisqu'au final il m'a conseillé une thérapie de paroles uniquement (sans tests quelconque, ou médocs), mais bref je sais pas.
Merci, ta réponse me rassérène un peu. Et je compte entamer une vraie thérapie avec mon psy maintenant que la phase de bilan est terminée, alors j'ai bon espoir (par contre il m'a dit lui même que ce serait "ambitieux" tant pour lui que pour moi ).
En gros ce qu'il qualifiait de dépression larvée, c'est une dépression très peu ostentatoire, qui peut éventuellement se sentir mais c'est tout. Je suis extrêmement indifférent à mon environnement et à ce qui m'arrive. Sans entrer dans les détails, j'ai perdu un parent très proche récemment, et ça ne m'a apparemment (pour moi aussi) pas affecté. Idem il y a quelques années. Et plus généralement, je n'arrive pas à vraiment m'impliquer dans quoi que ce soit, je peux passer outre énormément de choses, tout ça parce qu'au final je ressens quasi-rien.the buru a écrit:Ca fait 10 ans que je suis Psy et je n'ai jamais rencontré de dépressif et comme dirait mon mentor en thérapie "en 50 ans de metier je n'ai rencontré que 3 ou 4 vrais dépressifs."
Alors une dépression larvé...A part produire un biais d’étiquetage...Non je voit pas
Je suis aussi très passif, je ne réalise rien, mais à un point extrême. J'ai énormément de velléités. Certes j'ai lu que c'était une caractéristique de beaucoup de zèbres, mais après avoir discuté avec un certain nombre d'entre-eux qui se plaignaient de ne rien réaliser jusqu'au bout etc, j'ai tout de même constaté qu'ils faisaient finalement pas mal de choses, contrairement à moi. Je n'ai vraiment plus aucune persévérance pour quoi que ce soit. Ça me rappelle ce topic.
Voilà, je ne sais pas si ça éclaire ta lanterne. Aussi, je me demande si la définition était fondamentale pour lui, puisqu'au final il m'a conseillé une thérapie de paroles uniquement (sans tests quelconque, ou médocs), mais bref je sais pas.
D'accord, donc ça rejoindrait un peu ce que dit JSF... D'autant que j'ai pas mal de peine à accéder à mes souvenirs.the buru a écrit:Ca peut etre une méthode pour ne pas penser à certaines choses, tu as aussi des gens qui vivent comme ca toute leur vie.
Je recherchais des témoignages et des suggestions sur comment m'en sortir, donc "Cela concerne/a-t-il concerné vous ou une connaissance, comment vous en êtes-vous sortis, en avez-vous défini l'origine ?" je crois.the buru a écrit:En fait quand je te relis j'ai du mal à comprendre la question : quelle est t'elle?
Dernière édition par Roknar le Lun 14 Oct 2013 - 12:07, édité 1 fois
Roknar- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 29
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Confronte toi à toi même... C'est à dire en te disant la vérité, à t'accepter toi et tes pensées plus ou moins saugrenues (en fait c'est en se mentant qu'on a des pensées saugrenues).
Ca va te donner d'autres problèmes (comme le fait que tu ne trouveras non plus de la vacuité chez toi, mais chez les autres, surtout à ton âge...) mais au moins tu te sentiras effectivement dans le monde.... j'oserais même dire: à ta place.
Ca va te donner d'autres problèmes (comme le fait que tu ne trouveras non plus de la vacuité chez toi, mais chez les autres, surtout à ton âge...) mais au moins tu te sentiras effectivement dans le monde.... j'oserais même dire: à ta place.
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
J'ai connu ça aussi, et c'était au décès de mon père (j'étais âgée de 16 ans). Je crois que c'était pour moi une protection mise en place pour éviter d'être confronté à ce qu'on n'accepte pas, ce qui dépasse l'entendement (pour l'annonce du décès de mon frère, je voyais le chirurgien parler mais je n'entendais pas ses mots, ceux des autres oui par contre !! ça dépassait mon "entendement", je ne pouvais pas entendre la nouvelle que j'avais déjà comprise : il n'était plus là).Roknar a écrit:Je suis extrêmement indifférent à mon environnement et à ce qui m'arrive. Sans entrer dans les détails, j'ai perdu un parent très proche récemment, et ça ne m'a apparemment (pour moi aussi) pas affecté. Idem il y a quelques années.
"Peut-être" que ce que tu décris, que tu vis, est une forme d'auto-protection... mais c'est à voir avec ton psy qui, seul, peut t'orienter et t'aider car il est ton thérapeute.
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
slt Roknar, personnellement j'ai les même problème que toi depuis déjà 8 ans. Je vais mieux depuis notamment grâce a des rencontre entre hp,mais les émotions et ma pensée ne sont pas revenu.
Si tu trouvent des solution je suis preneur, je me demandais si il était possible que ce soit "le syndrome de l'albatros" ou autrement dit le syndrome d’inhibition intellectuel.
Et pour infos je suis zébrotesté.
Si tu trouvent des solution je suis preneur, je me demandais si il était possible que ce soit "le syndrome de l'albatros" ou autrement dit le syndrome d’inhibition intellectuel.
Et pour infos je suis zébrotesté.
cronos1030- Messages : 148
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Merci à tous pour vos réponses !
J'ai revu mon psy aujourd'hui et lui ai reparlé de tout ça. Il va me prendre un rendez-vous à la policlinique de psychiatrie du centre hospitalier universitaire de ma région. J'aurai quelques entretiens préalables avant de décider quels tests me faire passer. Selon lui, les plus utiles seraient des tests de personnalité type Rorschach, mais il est aussi probable que me soit proposé un test de QI...
Ils ont généralement une liste d'attente assez conséquente mais je vous tiendrai au courant des résultats et des propositions de thérapie qui en découlent. Cela pourrait visiblement en aider certains.
cronos1030, tu as été zébrotesté avant ces 8 ans ?
J'ai revu mon psy aujourd'hui et lui ai reparlé de tout ça. Il va me prendre un rendez-vous à la policlinique de psychiatrie du centre hospitalier universitaire de ma région. J'aurai quelques entretiens préalables avant de décider quels tests me faire passer. Selon lui, les plus utiles seraient des tests de personnalité type Rorschach, mais il est aussi probable que me soit proposé un test de QI...
Ils ont généralement une liste d'attente assez conséquente mais je vous tiendrai au courant des résultats et des propositions de thérapie qui en découlent. Cela pourrait visiblement en aider certains.
cronos1030, tu as été zébrotesté avant ces 8 ans ?
Roknar- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 29
Localisation : Lausanne, Suisse
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
non y'a quelque mois j'ai 22ans aujourd'hui et j'ai été chez un spécialiste celui-ci m'a dit qu'il avait reconnu directement en moi une pensée en arborescence et que la structure des cote était celle d'un hp mais le test en lui même je l'est raté pour cause de mauvaise estime de moi et manque de confiance en moi.Je le repasserai quand j' irais mieux.
cronos1030- Messages : 148
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Salut Roknar et à tous ceux qui ont répondu à ce post,
Je me sens assez concernée par ce que tu écris.
Après une longue période intellectuellement intense pendant mes études, depuis que je les ai arrêtées, je traverse une période que, comme toi, je qualifierais de vacuité intellectuelle et de blocage des émotions. Les deux sont en effet très liées et le sont par la souffrance que penser et ressentir génèrent chez ceux qui, zébrés ou non (au passage, je ne suis pas testée), n'arrivent pas à fermer le robinet une fois qu'il est ouvert. Penser, c'est déjà une façon de rationaliser ses émotions. Mais lorsque les émotions sont trop fortes et/ou que les pensées prennent le contrôle et ne sont plus cadrables, alors le mental se met en mode survie et disjoncte. C'est une stratégie de défense qui fait que, pour ma part, je suis souvent "absente", "ailleurs", "dans ma bulle", que je manque de concentration mentale comme physique ; j'en suis souvent consciente, des fois pas et l'extérieur se charge de me le faire savoir, et je ne vois pas encore comment en sortir. J'ai aussi cherché plusieurs causes : dépression, bipolarité, schizophrénie, trouble de l'attention (cela dit sur ce dernier point, il y a des choses intéressantes à lire) et je commence à envisager que, peut-être, j'ai un mode de fonctionnement qui n'est pas pathologique, même s'il a pu être chevauché par une dépression qui m'a fait confondre les deux. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, mais qu'un discernement est nécessaire entre ce qui relève, dans ce que je comprends être de l'inhibition intellectuelle et émotive, de souffrances liées à ton histoire, ta construction, etc. et ce qui relève d'un fonctionnement non pathologique mais qui t'est peut-être encore inconnu. C'est là que j'en suis, en tous cas.
Et au passage, si tu étais réellement indifférent à ton environnement, tu ne remarquerais pas ton indifférence, qui du coup ne te poserait pas question... donc, tu ne l'es pas réellement ;-)
Je me sens assez concernée par ce que tu écris.
Après une longue période intellectuellement intense pendant mes études, depuis que je les ai arrêtées, je traverse une période que, comme toi, je qualifierais de vacuité intellectuelle et de blocage des émotions. Les deux sont en effet très liées et le sont par la souffrance que penser et ressentir génèrent chez ceux qui, zébrés ou non (au passage, je ne suis pas testée), n'arrivent pas à fermer le robinet une fois qu'il est ouvert. Penser, c'est déjà une façon de rationaliser ses émotions. Mais lorsque les émotions sont trop fortes et/ou que les pensées prennent le contrôle et ne sont plus cadrables, alors le mental se met en mode survie et disjoncte. C'est une stratégie de défense qui fait que, pour ma part, je suis souvent "absente", "ailleurs", "dans ma bulle", que je manque de concentration mentale comme physique ; j'en suis souvent consciente, des fois pas et l'extérieur se charge de me le faire savoir, et je ne vois pas encore comment en sortir. J'ai aussi cherché plusieurs causes : dépression, bipolarité, schizophrénie, trouble de l'attention (cela dit sur ce dernier point, il y a des choses intéressantes à lire) et je commence à envisager que, peut-être, j'ai un mode de fonctionnement qui n'est pas pathologique, même s'il a pu être chevauché par une dépression qui m'a fait confondre les deux. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, mais qu'un discernement est nécessaire entre ce qui relève, dans ce que je comprends être de l'inhibition intellectuelle et émotive, de souffrances liées à ton histoire, ta construction, etc. et ce qui relève d'un fonctionnement non pathologique mais qui t'est peut-être encore inconnu. C'est là que j'en suis, en tous cas.
Et au passage, si tu étais réellement indifférent à ton environnement, tu ne remarquerais pas ton indifférence, qui du coup ne te poserait pas question... donc, tu ne l'es pas réellement ;-)
AliceInWonderland- Messages : 60
Date d'inscription : 19/10/2013
Age : 45
Localisation : Paris
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
AliceInWonderland a écrit: je commence à envisager que, peut-être, j'ai un mode de fonctionnement qui n'est pas pathologique, même s'il a pu être chevauché par une dépression qui m'a fait confondre les deux. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème, mais qu'un discernement est nécessaire entre ce qui relève, dans ce que je comprends être de l'inhibition intellectuelle et émotive, de souffrances liées à ton histoire, ta construction, etc. et ce qui relève d'un fonctionnement non pathologique mais qui t'est peut-être encore inconnu.
Je valide !
Je suis également concernée par ce sujet, enfin c'est un peu compliqué. J'ai l'impression d'être inhibé intellectuellement lorsque je suis avec d'autres personnes et qu'il faut réfléchir trouver des idées etc. C'est une réelle sensation de vide intellectuel très frustrant et je me torture l'esprit à faire fonctionner une machine qui semble être sur OFF. Par ailleurs, quand je suis seule, je peux réfléchir, comprendre et analyser plein de choses sur des sujets divers et variés.
Côté concentration, mémoire, ect ... j'ai également cette sensation de "sabrage" alors qu'il y a quelques années j'étais une vraie machine à enregistrer !
La cognition est une faculté fluctuante, étroitement reliée à notre état psychique donc oui on peut superposer des mouvements pathologiques et non-pathologiques. Un travail sur soi est donc intéressant pour tenter de comprendre !
Par exemple en métapsychologie, certains auteurs pensent que les personnes qui oublient tout, sont des personnes qui refoulent dans l'inconscient constamment donc de manière pathologique, non seulement tout ce qui est pathogène mais du même coup, tout ce qui ne l'est pas.
Unknown.- Messages : 35
Date d'inscription : 24/11/2013
Localisation : Région Centre
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Je suis dans le même cas, voici mon analyse:
Je n'en peux plus d'être un homme. Je n'en peux plus d'entendre cette voix à l'intérieur de moi même allant à l'encontre de celles que j'entends en dehors de moi même. Je n'en peux plus de me tenir debout. D'être digne. Alors je m'abrutis. Consciemment, j'essaie de retourner à l'état animal, de passer le plus de temps à 4 pattes, dans mon lit. De devenir une bête. Un âne. J'ai envie de crier IHAAAAN.
Le problème, c'est que ça ne marche pas. Je ne peux pas abrutir tout à fait cette satanée voix. Quoi que je fasse, il restera toujours en moi ce putin de résidu d'humanité.
Alors voila, maintenant, j'essaie de remonter parmi les hommes. J'étais dans une cave. Je m'y étais enchainé volontairement. Là, j'en suis sorti. Désormais, en face de moi, j'ai un immense labyrinthe. C'est celui de Thésée. Il y a un minotaure à l'intérieur. On me demande de le tuer. Je ne veux pas. J'en ai marre d'obéir aux voix du dehors, même si c'est celle d'un Roi. Plus que tout, j'ai envie de dire à ce Roi d'aller se faire foutre; mais je suis trop faible pour ça. Il me faut des armes. Ma voix me dit de me les construire. Je n'en ai même pas envie.
[Je crois que dans mon enfance, j'ai tellement souffert de la puissance démesurée de mon père, que j'en suis venu à culpabiliser de manifester une quelconque puissance, comme si ce faisant je voulais innocenter mon père.]
Il n'y a aucune femme dans mon labyrinthe. Thésée avait Ariane. Où est mon Ariane ? Mon désir est sans objet. Mais quand bien même j'aurais un fil a déroulé, il n'est même pas sûr que j'ai la force de me baisser pour le ramasser. Au fond, je suis toujours un âne, je ne peux avancer que par la force du bâton ou l'attrait de la carotte.
Je n'en peux plus d'être un homme. Je n'en peux plus d'entendre cette voix à l'intérieur de moi même allant à l'encontre de celles que j'entends en dehors de moi même. Je n'en peux plus de me tenir debout. D'être digne. Alors je m'abrutis. Consciemment, j'essaie de retourner à l'état animal, de passer le plus de temps à 4 pattes, dans mon lit. De devenir une bête. Un âne. J'ai envie de crier IHAAAAN.
Le problème, c'est que ça ne marche pas. Je ne peux pas abrutir tout à fait cette satanée voix. Quoi que je fasse, il restera toujours en moi ce putin de résidu d'humanité.
Alors voila, maintenant, j'essaie de remonter parmi les hommes. J'étais dans une cave. Je m'y étais enchainé volontairement. Là, j'en suis sorti. Désormais, en face de moi, j'ai un immense labyrinthe. C'est celui de Thésée. Il y a un minotaure à l'intérieur. On me demande de le tuer. Je ne veux pas. J'en ai marre d'obéir aux voix du dehors, même si c'est celle d'un Roi. Plus que tout, j'ai envie de dire à ce Roi d'aller se faire foutre; mais je suis trop faible pour ça. Il me faut des armes. Ma voix me dit de me les construire. Je n'en ai même pas envie.
[Je crois que dans mon enfance, j'ai tellement souffert de la puissance démesurée de mon père, que j'en suis venu à culpabiliser de manifester une quelconque puissance, comme si ce faisant je voulais innocenter mon père.]
Il n'y a aucune femme dans mon labyrinthe. Thésée avait Ariane. Où est mon Ariane ? Mon désir est sans objet. Mais quand bien même j'aurais un fil a déroulé, il n'est même pas sûr que j'ai la force de me baisser pour le ramasser. Au fond, je suis toujours un âne, je ne peux avancer que par la force du bâton ou l'attrait de la carotte.
cotcot- Messages : 21
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
La dépression serait une fatigue d'être soi ? Ou une fatigue de se devenir soi ? Comme un rejet de la responsabilité de sa propre vie, une soif de s'abandonner au Diktat de la société, afin qu'elle puisse nous guider.
La dépression serait alors la fatigue du voyageur, las de marcher sans atteindre son but. Une sorte de découragement métaphysique là où la société a abandonné l'individu à son sort, et à sa vision du bonheur.
La dépression serait alors la fatigue du voyageur, las de marcher sans atteindre son but. Une sorte de découragement métaphysique là où la société a abandonné l'individu à son sort, et à sa vision du bonheur.
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
En fait, c'est une culpabilité de ne pas être à la hauteur.... Ouai, c'est ça. De ne pas être à la hauteur.
On est libre, et pourtant on fait toujours autant de la merde. Et personne à l'horizon pour rejeter la faute.
On est libre, et pourtant on fait toujours autant de la merde. Et personne à l'horizon pour rejeter la faute.
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
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Dernière édition par Nayru le Mer 27 Mai 2015 - 15:38, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Voici une vidéo qui explique une autre théorie sur la dépression que celle connue qui n'implique que le cerveau...
Si cette piste peut servir à certains/es
Si cette piste peut servir à certains/es
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
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Dernière édition par Alizarine le Lun 1 Mai 2017 - 13:06, édité 1 fois
Alizarine- Messages : 114
Date d'inscription : 19/10/2014
Localisation : Sous l'oeil des barbares.
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Hey Roknar. Merci pour tes commentaires, j'ai presque exactement le même problème que toi, sauf que dans mon cas, cette situation ces retourner pendant toute ma scolarité, jusqu'a cette année, en mathématiques ( dut aussi a un autre problème plus personnelle qui ne faciliter pas les choses).
J'ai u un blocage avec les chiffres du CE1 jusqu'a ma 2nd, je ne pouvais faire un seul calcul juste. Parfois c'était par peur de trouver la bonne réponse, parfois c'était de ne pas la trouver. Mes aussi, car lorsque je lisais un calcul ou tous simplement un chiffres, les nombres ce mélanger dans mon esprit, parce que ce dernier aller trop vite.
Il m'es arriver a plusieurs reprise d'avoir la solution, mes elle apparaissait si rapidement dans mon esprit que j'avais à peine le temps de la visualiser qu'elle disparaissez instantanément. Et je suis en ce jour en dépression.
J'ai u un blocage avec les chiffres du CE1 jusqu'a ma 2nd, je ne pouvais faire un seul calcul juste. Parfois c'était par peur de trouver la bonne réponse, parfois c'était de ne pas la trouver. Mes aussi, car lorsque je lisais un calcul ou tous simplement un chiffres, les nombres ce mélanger dans mon esprit, parce que ce dernier aller trop vite.
Il m'es arriver a plusieurs reprise d'avoir la solution, mes elle apparaissait si rapidement dans mon esprit que j'avais à peine le temps de la visualiser qu'elle disparaissez instantanément. Et je suis en ce jour en dépression.
sara1704- Messages : 18
Date d'inscription : 13/04/2014
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Seule Contre Tous a écrit:Bonjour Roknar!
Pourtant, CE VIDE. Je ne fais rien de mes journées libres. Je reste dans mon canapé, je ne pense à rien, je joue à des jeux débiles, je regarde beaucoup de films et de séries mais je ne suis pas productive. Et ça ne m'angoisse plus vraiment. Oui, je gâche mon potentiel, oui je suis sûrement capable de faire des choses...mais m'infliger cette pression, je n'en veux pas.
Quant à mes pensées...tout comme toi, elles sont "souterraines". Mais j'ai fini par comprendre que c'était simplement mon cerveau qui était en mode économie. Je sais qu'il se passe des choses là-dessous, plein de choses! Et parfois, alors que je ne m'y attends pas, un petite bulle éclate, et m'aide à passer des caps.
Je n'ai pas vraiment d'explication ni de solution. La question à se poser c'est: pourquoi est-ce cela te gêne, pourquoi cette frustration? As-tu quelque chose à prouver? Pourquoi ne pas simplement accepter de ne pas pouvoir être performant tout le temps? La clé de la sérénité à ce sujet est certainement ne pas se mettre la pression et encore moins de laisser les autres nous la mettre parce qu'on ne fonctionne pas de la même manière.
Je suis comme toi et comme toi, je ne fais rien de mes journees libres portant je ne me sens plus coupable et je n'ai meme pas l'impression de gacher ou de perdre du temps. J'ai bcp de vacances, 3 mois l'ete, la a mi juillet je commence vraiment a me faire "chier" mais bon, il me reste encore 1 bon mois.
Avant quand mon conjoint m'appelait quand il etait au boulot et me demandait "tu fais quoi", j'inventais des choses, maintenant je dis, "je fais rien, je suis sur le canape", " ou je me reveille j'ai fais la sieste", ce a quoi il repond tu as la belle vie, "oui et alors". C'est parce ce que physiquement je ne fais rien qu'intellectuellement je ne fais rien.
J'avais un memoire de recherche a faire, mon conjoint le savait et tous les soirs il me demandait si j'avais commence. Au debut je disais non, et il me disait que j'allais etre en retard, ca m enervais. Alors un soir il rentre t me demande si j'ai commence, et je lui ai repondu que j'etais en phase d'intellectualisation et que ca pouvait durer un certain temps.
Mdr, du coup il n'a plus jamais rien dit, le pire c'est que c'est vrai, je n'ai pas besoin d'ecrire, tout est la haut mais ca demande quand meme bcp de temps pour tout bien organiser, structurer, confronter. Des que c'est bon, la redaction est aisee.
Donc allongee sur mon canape, faisant mine de ne rien faire, j'intellectualise !!!!!!!!!
Ahlalaaaaa, ca me fait mourir de rire, et je ne culpabilise plus.
Apres tout quand il rentre, le menage est fait, le repassage aussi et le repas en cours de fabrication. De quoi je me mele !!
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Bonjour à tous !
Je n'ai pas tout lu (honte à moi :/)
Mais je voulais absolument témoigner la dessus :
J'ai été comme ca pendant 7 ou 8 ans a partir de la 5eme (collège).
Je ne sais pas ce qui m'en a fait sortir désolé. Mais Je remarque que ca correspond au moment ou mon meilleur pote a fait de gros efforts pour m'aider. (aussi le moment ou lui a dégringolé xD)
Et maintenant c'est l'inverse c'est moi qui l'épaule au max mais ses problèmes sont plus nombreux et profond je pense que les miens.
Je n'ai pas tout lu (honte à moi :/)
Mais je voulais absolument témoigner la dessus :
Roknar a écrit:
Je suis extrêmement indifférent à mon environnement et à ce qui m'arrive. Sans entrer dans les détails, j'ai perdu un parent très proche récemment, et ça ne m'a apparemment (pour moi aussi) pas affecté. Idem il y a quelques années. Et plus généralement, je n'arrive pas à vraiment m'impliquer dans quoi que ce soit, je peux passer outre énormément de choses, tout ça parce qu'au final je ressens quasi-rien.
J'ai été comme ca pendant 7 ou 8 ans a partir de la 5eme (collège).
Je ne sais pas ce qui m'en a fait sortir désolé. Mais Je remarque que ca correspond au moment ou mon meilleur pote a fait de gros efforts pour m'aider. (aussi le moment ou lui a dégringolé xD)
Et maintenant c'est l'inverse c'est moi qui l'épaule au max mais ses problèmes sont plus nombreux et profond je pense que les miens.
Traockl- Messages : 1870
Date d'inscription : 06/10/2013
Age : 38
Localisation : Paris
Re: Dépression et impression de vacuité intellectuelle
Salur Roknar, je me reconnais dans pas mal de tes symptômes.
Bref, je suis même presque convaincu de la vanité de mon message.
A plus !
C'est la raison pour laquelle je me suis inscrit (auto-diagnostic), sachant que pour qu'il y ai parole il faut rencontrer des gens. A mon stade du moins, où l'écrit est un pratique de longue date qui ne compense plus la suppression (retrait), sociale dans mon cas.Roknar a écrit:au final il m'a conseillé une thérapie de paroles uniquement
Bref, je suis même presque convaincu de la vanité de mon message.
A plus !
node- Messages : 81
Date d'inscription : 24/01/2016
Age : 47
Localisation : Paris
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