Phrases assassines
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Re: Phrases assassines
"Je t'haine" ?
Tiens, ça me rappelle un moment délicieux (arrivé à quelqu'un d'autre que ouam)...
Contexte : compagnon qui hurle ; compagnonne qui attend que ça passe puis quitte (enfin) la pièce ;
compagnon qui court à sa suite et la retient par l'épaule en laissant échapper : "Mais ma chérie, je m'aime !"
Il a bien tenté de se rattraper mais c'était trop tard !
Tiens, ça me rappelle un moment délicieux (arrivé à quelqu'un d'autre que ouam)...
Contexte : compagnon qui hurle ; compagnonne qui attend que ça passe puis quitte (enfin) la pièce ;
compagnon qui court à sa suite et la retient par l'épaule en laissant échapper : "Mais ma chérie, je m'aime !"
Il a bien tenté de se rattraper mais c'était trop tard !
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Re: Phrases assassines
MDR... génialissime... c'est tellement beau que c'en est vrai et inversement
@Shakespeare... Je comprends bien, ma logorrhée était à vocation cathartique , très personnellement sûrement... mais j'ai vraiment bien aimé ta formulation, d’où ma longue tirade...
Il est vrai que très tôt je me suis dit que l'on ne pouvait ressentir de haine que face à l'amour... perdu, détruit, abandonné, disparu... Et que lorsque l'on réalise qu'il n'a jamais été le notre strictement parlant et que donc je ne peux être dépossédé de ce que je ne possède pas... on ne ressent plus de haine.
EN fait, pour moi, dire à quelqu'un qu'on l'aime... c'est:
- lui dire que l'on espère participer à son bonheur, lui donner envie d'être heureux...
- que "je" sait que "tu" es...
- que "je" a envie "d'appartenir" à l'autre... comprenons être l'objet de son amour...
- que "tu" est et que "je" est aussi...que "je" suis...
Ces phrases assassines pour revenir au sujet initial du poste... l'horreur est bien souvent leur légitimité subjective comme nous l'avons relevé... ce qui est plus étonnant c'est leur déconnexion total avec leur objet... l'autre... tout ce qui n'est pas moi qui dit des atrocités pareilles... et c'est bien l'effet expurgatoire qui est recherché là-dedans...la mise à distance du sujet et de son propre objet, l'image qu'il a de lui-même...
Or, objectivement, aucune violence, d'aucune forme n'est légitime... Elle se doit de passer par le filtre de l'altérité... Or comprendre la violence de l'autre, c'est dépasser l'objet de notre amour pour aller vers le sujet de l'autre, tenter de comprendre quel rapport il entretient à son propre objet, sa propre image en quelque sorte. Dire ensuite que l'on a tenté de le comprendre, mais que cela n'empêche en rien que l'on puisse ne pas être d'accord avec cela... voilà le lien, que l'on choisit alors de perpétuer ou de rompre, mais nous avons toutes et tous cette liberté.
Aucune défense n'est légitime si elle n'est le produit d'une réaction à une attaque objective, sur le moment et dans le lieu... Sinon elle n'est que la compulsion d'angoisse irrationnelle passée et ancrée dans l'histoire de l'individu. Le "si vis pacem para bellum" en est la cristallisation symbolique qui nous a fait croire que la guerre était dans la nature humaine... ce n'est pas la guerre qui est dans la nature humaine, mais sa survie simplement... or on a tôt fait de considérer l'autre comme une menace, tout paniqué que nous sommes à l'idée de perdre la vie, à ,l'idée de nos démons... Mais combien de fois nous sommes nous défendus de choses qui ne s'étaient pas produites maintenant...mais bien avant... serait-ce cela l'apprentissage? Je préfère l'ignorance alors... car me protéger de mon passé je ne peux pas...
@Shakespeare... Je comprends bien, ma logorrhée était à vocation cathartique , très personnellement sûrement... mais j'ai vraiment bien aimé ta formulation, d’où ma longue tirade...
Il est vrai que très tôt je me suis dit que l'on ne pouvait ressentir de haine que face à l'amour... perdu, détruit, abandonné, disparu... Et que lorsque l'on réalise qu'il n'a jamais été le notre strictement parlant et que donc je ne peux être dépossédé de ce que je ne possède pas... on ne ressent plus de haine.
EN fait, pour moi, dire à quelqu'un qu'on l'aime... c'est:
- lui dire que l'on espère participer à son bonheur, lui donner envie d'être heureux...
- que "je" sait que "tu" es...
- que "je" a envie "d'appartenir" à l'autre... comprenons être l'objet de son amour...
- que "tu" est et que "je" est aussi...que "je" suis...
Ces phrases assassines pour revenir au sujet initial du poste... l'horreur est bien souvent leur légitimité subjective comme nous l'avons relevé... ce qui est plus étonnant c'est leur déconnexion total avec leur objet... l'autre... tout ce qui n'est pas moi qui dit des atrocités pareilles... et c'est bien l'effet expurgatoire qui est recherché là-dedans...la mise à distance du sujet et de son propre objet, l'image qu'il a de lui-même...
Or, objectivement, aucune violence, d'aucune forme n'est légitime... Elle se doit de passer par le filtre de l'altérité... Or comprendre la violence de l'autre, c'est dépasser l'objet de notre amour pour aller vers le sujet de l'autre, tenter de comprendre quel rapport il entretient à son propre objet, sa propre image en quelque sorte. Dire ensuite que l'on a tenté de le comprendre, mais que cela n'empêche en rien que l'on puisse ne pas être d'accord avec cela... voilà le lien, que l'on choisit alors de perpétuer ou de rompre, mais nous avons toutes et tous cette liberté.
Aucune défense n'est légitime si elle n'est le produit d'une réaction à une attaque objective, sur le moment et dans le lieu... Sinon elle n'est que la compulsion d'angoisse irrationnelle passée et ancrée dans l'histoire de l'individu. Le "si vis pacem para bellum" en est la cristallisation symbolique qui nous a fait croire que la guerre était dans la nature humaine... ce n'est pas la guerre qui est dans la nature humaine, mais sa survie simplement... or on a tôt fait de considérer l'autre comme une menace, tout paniqué que nous sommes à l'idée de perdre la vie, à ,l'idée de nos démons... Mais combien de fois nous sommes nous défendus de choses qui ne s'étaient pas produites maintenant...mais bien avant... serait-ce cela l'apprentissage? Je préfère l'ignorance alors... car me protéger de mon passé je ne peux pas...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Phrases assassines
Mimozzz :"Le silence assassine aussi"
Basilice : "Mais Ma Chérie, je m'aime"
Shakespeare : "Je t'aime"
Encre Sombre : "Tu t'es faite renvoyer"
J'aime. Pour moi ces quatre extraits résument le sujet.
Le silence est assassin
La parole est assassine, à la fois quand elle dit la vérité, quand elle ne dit pas a vérité par erreur, volontaire ou non du locuteur.
Je me sens assassinée par
C'est ça en fait.
Notre hypersensibilité. Pour survivre apprendre à laisser passer tout cela au-dessus de notre tête
Il m'est arrivé de vouloir faire comprendre à l'autre ce qu'il me faisait subir.
Exemple 1 : repas de famille, le maître de céans sert du vin à ma belle-soeur, à sa femme, à ses fils, à moi. Je le croise dans la maison plus tard et lui demande de se comporter comme un homme bien élevé, commencer par sa femme, puis par ordre d'âge décroissant chez les femmes et finir par les garçons. Il n'en fait rien.
Exemple 2 : repas de famille, on parle d'Italie, un des hommes présents raconte la Côte Amalfitaine, au nord de Naples... J'interviens pour dire qu'elle se trouve au sud de Naples. Il répète bien fort Non elle est au nord. Je me tais, réfléchis, interviens à nouveau "Désolée mais je souhaite préciser que je maintiens ma position de tout à l'heure : la côte Amalfitaine est bien au SUD de Naples". Enorme silence.
Dans le premier cas on voit que la personne n'a pas souhaité tenir compte de ma demande. Combien comme celui-là, à qui on pourrait dévoiler combien leur comportement nous heurte, et qui continueraient ? Alors à quoi bon le leur dire, ou leur demander quoi que ce soit ? Pour les pires, ils vont recommencer voire faire pire, connaissant ton point faible. Pour les meilleurs ils ne vont même pas comprendre ce que tu leur dis, te comprendre. Ils sont comme ça et on ne peut les changer.
Dans le deuxième cas on voit que j'ai réagi à la tentative de l'autre de m'écraser comme une mouche. L'occasion était trop bonne : il se trompait. Le problème est que cette personne a toujours ce comportement consistant à parler fort pour imposer son point de vue, et que personne ne le contredit. Pour une fois il a été écrabouillé, mais je doute que cela ait été apprécié. Par lui : confirmation que je suis la bête à abattre ! Pour les autres : cela ne les gêne pas, ils l'acceptent comme il est, et ne se sentent pas "assassinés" par son comportement.
Au bout du compte je confirme qu'il nous faut apprendre à ne pas nous sentir attaqués.
Basilice : "Mais Ma Chérie, je m'aime"
Shakespeare : "Je t'aime"
Encre Sombre : "Tu t'es faite renvoyer"
J'aime. Pour moi ces quatre extraits résument le sujet.
Le silence est assassin
La parole est assassine, à la fois quand elle dit la vérité, quand elle ne dit pas a vérité par erreur, volontaire ou non du locuteur.
Je me sens assassinée par
C'est ça en fait.
Notre hypersensibilité. Pour survivre apprendre à laisser passer tout cela au-dessus de notre tête
Il m'est arrivé de vouloir faire comprendre à l'autre ce qu'il me faisait subir.
Exemple 1 : repas de famille, le maître de céans sert du vin à ma belle-soeur, à sa femme, à ses fils, à moi. Je le croise dans la maison plus tard et lui demande de se comporter comme un homme bien élevé, commencer par sa femme, puis par ordre d'âge décroissant chez les femmes et finir par les garçons. Il n'en fait rien.
Exemple 2 : repas de famille, on parle d'Italie, un des hommes présents raconte la Côte Amalfitaine, au nord de Naples... J'interviens pour dire qu'elle se trouve au sud de Naples. Il répète bien fort Non elle est au nord. Je me tais, réfléchis, interviens à nouveau "Désolée mais je souhaite préciser que je maintiens ma position de tout à l'heure : la côte Amalfitaine est bien au SUD de Naples". Enorme silence.
Dans le premier cas on voit que la personne n'a pas souhaité tenir compte de ma demande. Combien comme celui-là, à qui on pourrait dévoiler combien leur comportement nous heurte, et qui continueraient ? Alors à quoi bon le leur dire, ou leur demander quoi que ce soit ? Pour les pires, ils vont recommencer voire faire pire, connaissant ton point faible. Pour les meilleurs ils ne vont même pas comprendre ce que tu leur dis, te comprendre. Ils sont comme ça et on ne peut les changer.
Dans le deuxième cas on voit que j'ai réagi à la tentative de l'autre de m'écraser comme une mouche. L'occasion était trop bonne : il se trompait. Le problème est que cette personne a toujours ce comportement consistant à parler fort pour imposer son point de vue, et que personne ne le contredit. Pour une fois il a été écrabouillé, mais je doute que cela ait été apprécié. Par lui : confirmation que je suis la bête à abattre ! Pour les autres : cela ne les gêne pas, ils l'acceptent comme il est, et ne se sentent pas "assassinés" par son comportement.
Au bout du compte je confirme qu'il nous faut apprendre à ne pas nous sentir attaqués.
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Phrases assassines
J'aime bien. Mais quand tu t'es construit (ou plutôt inconstruit, bref) dans un climat d'insécurité permanente, à l'intérieur et à l'extérieur du cadre familial, et que tu découvres "ce que tu es" aux deux tiers de ta vie (hypothèse optimiste) malgré ça, que tu imagines ce que tu aurais pu être si... etc etc.Ise a écrit:
Au bout du compte je confirme qu'il nous faut apprendre à ne pas nous sentir attaqués.
Re: Phrases assassines
@Pro : j'ai appris l'an dernier que je suis zèbre, et tout ce que tu dis là : "Mais quand tu t'es construit (ou plutôt inconstruit, bref) dans un climat d'insécurité permanente, à l'intérieur et à l'extérieur du cadre familial, et que tu découvres "ce que tu es" aux deux tiers de ta vie (hypothèse optimiste) malgré ça, que tu imagines ce que tu aurais pu être si... etc etc.", c'est exactement mes propres pensées. Je pense tout comme toi, et je pense aussi ce que j'ai écrit : que l'on ne meurt pas d'une phrase de l'autre, on meurt de ce qu'on ressent et de ce qu'on en fait... Il nous en faut du courage. Mais quand on arrive à ne pas se sentir visé ne serait-ce qu'une fois, qu'est-ce qu'on apprécie la vie !
Exemple encore : organisation d'une cousinade par ma sister et une de mes cousines. Moi agoraphobe donc hésitant jusqu'au bout mais y allant. Un de mes frères tellement "spécial" qu'il n'y va pas et personne ne lui dit rien. L'autre de mes frères se trompe dans les dates et annonce qu'il ne peut venir.
Réaction de ma soeur : pleurs, appel à mes parents, qui font du chantage à mon frère pour qu'il change ses plans et y aille.
Ma soeur me raconte sa version pour que je sois de son côté
Mes parents ne me disent rien, je ne leur dis rien
Mon frère très secret se confie pour la première fois de notre vie et me raconte sa déception, sur ma soeur, sur mes parents, son sentiment d'injustice.
J'en ai été malade pendant 15 jours. Mais j'ai réussi à rester en dehors de tout cela. J'ai eu envie de dire à chacun ses 4 vérités : ma soeur tu es minable toujours besoin de pleurer auprès de te parents à plus de 40 ans ; mes parents vous êtes minables toujours à la défendre elle au détriment des 3 autres ; mon frère tu es - non, pas minable. Mon frère, tu m'as parlé, mais ce n'est pas à moi qu'il te faut dire ça, plutôt aux principaux intéressés...
Total je n'ai rien dit à personne. Je suis contente d'avoir survécu à cette tension. Je crains de n'avoir pas été très claire, désolée Pro, tellement prise à nouveau à l'évocation de cette histoire... L'idée c'était qu'il nous faut NOUS protéger NOUS-MEMES
Exemple encore : organisation d'une cousinade par ma sister et une de mes cousines. Moi agoraphobe donc hésitant jusqu'au bout mais y allant. Un de mes frères tellement "spécial" qu'il n'y va pas et personne ne lui dit rien. L'autre de mes frères se trompe dans les dates et annonce qu'il ne peut venir.
Réaction de ma soeur : pleurs, appel à mes parents, qui font du chantage à mon frère pour qu'il change ses plans et y aille.
Ma soeur me raconte sa version pour que je sois de son côté
Mes parents ne me disent rien, je ne leur dis rien
Mon frère très secret se confie pour la première fois de notre vie et me raconte sa déception, sur ma soeur, sur mes parents, son sentiment d'injustice.
J'en ai été malade pendant 15 jours. Mais j'ai réussi à rester en dehors de tout cela. J'ai eu envie de dire à chacun ses 4 vérités : ma soeur tu es minable toujours besoin de pleurer auprès de te parents à plus de 40 ans ; mes parents vous êtes minables toujours à la défendre elle au détriment des 3 autres ; mon frère tu es - non, pas minable. Mon frère, tu m'as parlé, mais ce n'est pas à moi qu'il te faut dire ça, plutôt aux principaux intéressés...
Total je n'ai rien dit à personne. Je suis contente d'avoir survécu à cette tension. Je crains de n'avoir pas été très claire, désolée Pro, tellement prise à nouveau à l'évocation de cette histoire... L'idée c'était qu'il nous faut NOUS protéger NOUS-MEMES
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Phrases assassines
Merci Ise, j'ai tout lu et tout compris (j'ai pas eu un score d'enfer en verbal pour rien ). J'aime bien ta dernière phrase.
Je comprends à présent qu'on vit tous dans notre tête, qu'on s'est construit une simulation du monde et qu'on passe une partie de notre temps à traiter ce que nos sens nous transmettent une fois passés les filtres que l'on a élaborés au long de sa vie.
Maintenant je passe l'aspirateur devant ma porte (soyons modernes, et puis il faut faire tourner les centrales nucléaires).
J'ai développé une sorte de paranoïa, très vivace dans mes jeunes années, qui a tendance à s'estomper avec le temps, comme tout le reste d'ailleurs...Ise a écrit:@Pro : j'ai appris l'an dernier que je suis zèbre, et tout ce que tu dis là : "Mais quand tu t'es construit (ou plutôt inconstruit, bref) dans un climat d'insécurité permanente, à l'intérieur et à l'extérieur du cadre familial, et que tu découvres "ce que tu es" aux deux tiers de ta vie (hypothèse optimiste) malgré ça, que tu imagines ce que tu aurais pu être si... etc etc.", c'est exactement mes propres pensées. Je pense tout comme toi, et je pense aussi ce que j'ai écrit : que l'on ne meurt pas d'une phrase de l'autre, on meurt de ce qu'on ressent et de ce qu'on en fait... Il nous en faut du courage. Mais quand on arrive à ne pas se sentir visé ne serait-ce qu'une fois, qu'est-ce qu'on apprécie la vie !
Je comprends à présent qu'on vit tous dans notre tête, qu'on s'est construit une simulation du monde et qu'on passe une partie de notre temps à traiter ce que nos sens nous transmettent une fois passés les filtres que l'on a élaborés au long de sa vie.
J'ai longtemps vécu ce que j'appelle le "syndrome de Jésus Christ", cette manie de me croire responsable (et coupable) de tout ce qui arrive. C'est très égocentrique d'ailleurs...Ise a écrit:J'en ai été malade pendant 15 jours. Mais j'ai réussi à rester en dehors de tout cela. J'ai eu envie de dire à chacun ses 4 vérités : ma soeur tu es minable toujours besoin de pleurer auprès de te parents à plus de 40 ans ; mes parents vous êtes minables toujours à la défendre elle au détriment des 3 autres ; mon frère tu es - non, pas minable. Mon frère, tu m'as parlé, mais ce n'est pas à moi qu'il te faut dire ça, plutôt aux principaux intéressés...
Total je n'ai rien dit à personne. Je suis contente d'avoir survécu à cette tension. Je crains de n'avoir pas été très claire, désolée Pro, tellement prise à nouveau à l'évocation de cette histoire... L'idée c'était qu'il nous faut NOUS protéger NOUS-MEMES
Maintenant je passe l'aspirateur devant ma porte (soyons modernes, et puis il faut faire tourner les centrales nucléaires).
- Mon grain de sel:
- Et puis la Côte Amalfitaine, c'est à l'est de Naples. Je suis formel.
Re: Phrases assassines
Sud et un peu Est, on ne va pas se battre !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Phrases assassines
Mince, j'ai raté mon coup, la prochaine fois je vérifierai avant d'écrire une grosse c...ie.Ise a écrit: Sud et un peu Est, on ne va pas se battre !
Re: Phrases assassines
"Je comprends à présent qu'on vit tous dans notre tête, qu'on s'est construit une simulation du monde et qu'on passe une partie de notre temps à traiter ce que nos sens nous transmettent une fois passés les filtres que l'on a élaborés au long de sa vie."
Ca alors, depuis 2 voire 3 jours je pense justement aux filtres...
Apparemment toi, moi, nous avons des filtres communs : on a pris beaucoup de comportements d'autres personnes pour des attaques, et on a monté un mur pour y résister. En discutant avec mon mari je lui faisais part de mon incompréhension face à certains agissements pas sympathiques du tout. Lui m'affirmait que chacun affiche un comportement "pour plaire". Je lui répondais que certains s'y prennent de telle façon qu'au contraire ils ne plaisent pas du tout ! Il m'a alors parlé de filtres...
J'essaie de voir ce vieux c..., qui affirme le plus fort possible pour que personne n'ose s'opposer à lui, comme quelqu'un qui a mis un filtre... OK OK il aurait souffert de se faire écraser étant petit ? OK OK mais alors il est très bête puisqu'il n'a pas avancé et essayé de faire tomber ce filtre pour être lui-même...
Conclusion il n'est peut-être pas "très bête" mais il l'est plus que les zèbres ! Faut pas qu'il passe les tests !!!
Tiens au fait tu sais quoi ? Le même, oui le même vieux c... m'a dit l'autre jour "les surdoués j'y crois pas. Les QI oui tout ça mais les surdoués non". J'ai répondu "Toujours aussi aimable !"
C'était pas une superbe phrase assassine ça ?
Ca alors, depuis 2 voire 3 jours je pense justement aux filtres...
Apparemment toi, moi, nous avons des filtres communs : on a pris beaucoup de comportements d'autres personnes pour des attaques, et on a monté un mur pour y résister. En discutant avec mon mari je lui faisais part de mon incompréhension face à certains agissements pas sympathiques du tout. Lui m'affirmait que chacun affiche un comportement "pour plaire". Je lui répondais que certains s'y prennent de telle façon qu'au contraire ils ne plaisent pas du tout ! Il m'a alors parlé de filtres...
J'essaie de voir ce vieux c..., qui affirme le plus fort possible pour que personne n'ose s'opposer à lui, comme quelqu'un qui a mis un filtre... OK OK il aurait souffert de se faire écraser étant petit ? OK OK mais alors il est très bête puisqu'il n'a pas avancé et essayé de faire tomber ce filtre pour être lui-même...
Conclusion il n'est peut-être pas "très bête" mais il l'est plus que les zèbres ! Faut pas qu'il passe les tests !!!
Tiens au fait tu sais quoi ? Le même, oui le même vieux c... m'a dit l'autre jour "les surdoués j'y crois pas. Les QI oui tout ça mais les surdoués non". J'ai répondu "Toujours aussi aimable !"
C'était pas une superbe phrase assassine ça ?
- Ton grain de sel:
- était une phrase assassine ! Mais je survis tu vois...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Phrases assassines
- MGDS:
- Mon grain de sel était supposé être une grosse c...ie. , une affirmation complètement fausse.
D'ailleurs je n'ai pas encore vérifié.
A côté de mes pompes cette semaine. J'ai failli provoquer un accident en rentrant chez moi, j'ai pilé et fait crisser les pneus, ce qui ne m'arrive jamais, je conduis à l'anticipation et à l'inertie...
Re: Phrases assassines
- MGDS à moi:
- Prends soin de toi, ne va pas assassiner les gens pour de vrai !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Phrases assassines
Mon copain m'a sorti une phrase potentiellement assassine : " Le jour où je te quitterai je ne veux pas me souvenir de toi comme d'une tox "
Ca m'a retourné les tripes et permi de réaliser l'image que je renvoyais. C'était ultra violent, mais rempli d'amour comme pensée d'un côté. On a réussi à désamorcer le conflit après heureusement
J'ai de la chance d'avoir un zèbre pour copain qui pèse autant ses propos que moi et qui sait parler
Ca m'a retourné les tripes et permi de réaliser l'image que je renvoyais. C'était ultra violent, mais rempli d'amour comme pensée d'un côté. On a réussi à désamorcer le conflit après heureusement
J'ai de la chance d'avoir un zèbre pour copain qui pèse autant ses propos que moi et qui sait parler
Mimozzz- Messages : 132
Date d'inscription : 17/06/2013
Re: Phrases assassines
ma mère " si seulement je pouvais t'aimer"
" tu sais que tu n'étais pas désirée ? "
" avec ton sale caractère de fouteuse de merde tu finiras vieille fille"
... blablablablabla
" tu sais que tu n'étais pas désirée ? "
" avec ton sale caractère de fouteuse de merde tu finiras vieille fille"
... blablablablabla
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
bah quoi ? c'est pas très gentil gentil tu trouves... et encore je dis pas tout :-p mais y'a pire je te jure ! et puis je m'en suis remise à peu près.
Disons, que je m'en sors pas mal du tout avec ce que j'ai vécu !
Disons, que je m'en sors pas mal du tout avec ce que j'ai vécu !
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
les phrases, c'est assassin, mais certains gestes s'ancrent encore plus que les phrases. Et il y a des gestes que je ne peux plus supporter. Par exemple qu'on me touche la joue.
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
Quand nous le sommes vraiment il est inutile de se voiler la face.Au bout du compte je confirme qu'il nous faut apprendre à ne pas nous sentir attaqués.
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
peut-être que ce qu'elle voulait dire c'est qu'il ne faut pas le prendre pour soi, la phrase assassine ne te concerne pas, elle parle de la personne qui la profère (moi ça m'arrange !)
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
Humm, comme ça me parle tout ça!
egg², je suis écoeurée...
Moi aussi, j'y ai eu le droit:
* " Tu n'étais pas prévu" avec gros sourire et gros éclats de rire, pas pour marquer l'humour, non, mais par pur contentement. Et comme je répondais "pff" (juste pour que ma mère me rassure), elle m'a fait tout un topo pour bien expliquer que, non, c'était pas une blague. J'avais 13-14 ans, on était en vacances... joyeuses vacances!
* Moi aussi, j'ai eu les "tu penses trop!", "T'es bien compliquée", piapiapia...
* Les qualificatifs que mes parents me portent ne sont quasi que négatifs: sauvage, têtue/bornée, caractérielle, chieuse...
Et tout plein d'autres choses... par-ci par-là et à côté de ça, ça joue les parents parfaits.
Au final, je ne comprends pas et j'avoue que ma capacité de compréhension est limitée tellement je suis en colère.
Je suis très sensible (comme beaucoup ici^^) et ils en ont joué et en jouent encore.
Mon père est aussi hypersensible mais ça ne l'a jamais dérangé, visiblement, de me traiter ainsi.
Je le soupçonne de me faire vivre tout ça comme il l'a vécu lui-même, comme si, j'allais bien finir par devenir moins sensible...
Quant à ma mère, j'ai parfois l'impression (souvent même) qu'elle m'en veut, qu'elle veut me faire payer quelque chose.
egg², je suis écoeurée...
Moi aussi, j'y ai eu le droit:
* " Tu n'étais pas prévu" avec gros sourire et gros éclats de rire, pas pour marquer l'humour, non, mais par pur contentement. Et comme je répondais "pff" (juste pour que ma mère me rassure), elle m'a fait tout un topo pour bien expliquer que, non, c'était pas une blague. J'avais 13-14 ans, on était en vacances... joyeuses vacances!
* Moi aussi, j'ai eu les "tu penses trop!", "T'es bien compliquée", piapiapia...
* Les qualificatifs que mes parents me portent ne sont quasi que négatifs: sauvage, têtue/bornée, caractérielle, chieuse...
Et tout plein d'autres choses... par-ci par-là et à côté de ça, ça joue les parents parfaits.
Au final, je ne comprends pas et j'avoue que ma capacité de compréhension est limitée tellement je suis en colère.
Je suis très sensible (comme beaucoup ici^^) et ils en ont joué et en jouent encore.
Mon père est aussi hypersensible mais ça ne l'a jamais dérangé, visiblement, de me traiter ainsi.
Je le soupçonne de me faire vivre tout ça comme il l'a vécu lui-même, comme si, j'allais bien finir par devenir moins sensible...
Quant à ma mère, j'ai parfois l'impression (souvent même) qu'elle m'en veut, qu'elle veut me faire payer quelque chose.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Phrases assassines
et bien moi j'ai choisi (sur plusieurs conseils de spécialistes qui m'ont assurée que non, ce n'est pas moi le problème ! ) la fuite.
Je n'ai plus aucun contact avec mes parents ni téléphonique, ni rien et de toutes façons mon père se fout de ce qui peut m'arriver et ma mère ne se soucie d'autrui que dans la mesure où elle peut le faire chier, donc aucun regret, ils ne me manquent vraiment pas ! c'est assez dur d'évacuer le passé, sans en rajouter tous les jours et faire des piqures de rappel, donc depuis que je ne les vois plus je vais beaucoup mieux, meme si c'est pas encore la joie.
De toutes façons pendant environ 6 ans, j'avais tenté le dialogue (mouahahahaha ! tu parles ! quand tu t'adresses à un mur tu te fatigues pour rien, c'en est pathétique, ils m'ont vraiment fait pitié, j'avoue que j'ai vraiment du mal à croire que des gens comme ça font des enfants ! et pourtant j'en suis la preuve vivante ! ils ont chacun un doctorat... pas cons pourtant... comme quoi l'intelligence, ça fait vraiment pas tout et les tarés intelligents, c'est super nuisible parceque tout le monde leur fait confiance (et oui les parents modèles ! :-))))
Ce qui m'effraie, depuis que j'en parle, c'est le nombre de personnes qui ont vécu la même chose !
Et après on te bassine avec des "faut aimer ses parents" (ben non désolée, 2 connards comme ça, c'est bon j'ai donné tout ce que j'avais, là j'ai plus rien !) " faut pardonner à ses parents"
Quand on me demande, je dis qu'ils sont morts, ça évite bien des questions. Parceque les regard d'autrui sur quelqu'un qui est en froid avec ses parents est très désapprobateur... "pas bien, vilaine fille" (bande de cons, je vous souhaite de vous réincarner à ma place, tiens). Et le suicide chez l'enfant, ça existe, et oui, et je trouve ça parfaitement normal de vouloir mourir quand on a des parents odieux ! le contraire serait étonnant !
Bref, tout ça pour dire: au lieu d'endurer des cons, barrez-vous, vous serez bien mieux seul !!!
Ce que ta mère veut te faire payer, c'est une de ses fautes à elle. Inutile de te demander ce que tu as fait. C'est son problème. Les conneries c'est eux qui les ont faites, toi t'étais pas là, alors s'ils sont trop cons pour assumer leurs erreurs et bien ils ne te méritent pas c'est tout ! Et toi t'as ta vie à vivre, fais pas comme moi, perds pas ton temps !
Et ceux qui te diront "oui mais quand meme, il faut faire preuve de copréhension, eux aussi ils ont souffert..." et bien ceux là, ils ne savent même pas de quoi ils parlent parceque de toutes façons, tu ne pourras meme pas leur raconter tout ce que tu as vécu, parceque dès que tu ouvres la bouche pour raconter ces horreurs et bien on te fait taire !
Voilà
Bonne journée quand même.
Je n'ai plus aucun contact avec mes parents ni téléphonique, ni rien et de toutes façons mon père se fout de ce qui peut m'arriver et ma mère ne se soucie d'autrui que dans la mesure où elle peut le faire chier, donc aucun regret, ils ne me manquent vraiment pas ! c'est assez dur d'évacuer le passé, sans en rajouter tous les jours et faire des piqures de rappel, donc depuis que je ne les vois plus je vais beaucoup mieux, meme si c'est pas encore la joie.
De toutes façons pendant environ 6 ans, j'avais tenté le dialogue (mouahahahaha ! tu parles ! quand tu t'adresses à un mur tu te fatigues pour rien, c'en est pathétique, ils m'ont vraiment fait pitié, j'avoue que j'ai vraiment du mal à croire que des gens comme ça font des enfants ! et pourtant j'en suis la preuve vivante ! ils ont chacun un doctorat... pas cons pourtant... comme quoi l'intelligence, ça fait vraiment pas tout et les tarés intelligents, c'est super nuisible parceque tout le monde leur fait confiance (et oui les parents modèles ! :-))))
Ce qui m'effraie, depuis que j'en parle, c'est le nombre de personnes qui ont vécu la même chose !
Et après on te bassine avec des "faut aimer ses parents" (ben non désolée, 2 connards comme ça, c'est bon j'ai donné tout ce que j'avais, là j'ai plus rien !) " faut pardonner à ses parents"
Quand on me demande, je dis qu'ils sont morts, ça évite bien des questions. Parceque les regard d'autrui sur quelqu'un qui est en froid avec ses parents est très désapprobateur... "pas bien, vilaine fille" (bande de cons, je vous souhaite de vous réincarner à ma place, tiens). Et le suicide chez l'enfant, ça existe, et oui, et je trouve ça parfaitement normal de vouloir mourir quand on a des parents odieux ! le contraire serait étonnant !
Bref, tout ça pour dire: au lieu d'endurer des cons, barrez-vous, vous serez bien mieux seul !!!
Ce que ta mère veut te faire payer, c'est une de ses fautes à elle. Inutile de te demander ce que tu as fait. C'est son problème. Les conneries c'est eux qui les ont faites, toi t'étais pas là, alors s'ils sont trop cons pour assumer leurs erreurs et bien ils ne te méritent pas c'est tout ! Et toi t'as ta vie à vivre, fais pas comme moi, perds pas ton temps !
Et ceux qui te diront "oui mais quand meme, il faut faire preuve de copréhension, eux aussi ils ont souffert..." et bien ceux là, ils ne savent même pas de quoi ils parlent parceque de toutes façons, tu ne pourras meme pas leur raconter tout ce que tu as vécu, parceque dès que tu ouvres la bouche pour raconter ces horreurs et bien on te fait taire !
Voilà
Bonne journée quand même.
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
https://www.dailymotion.com/video/x5w58i_deux-jours-a-tuer-albert-dupontel_news
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
OU ! La vache. Petite insomnie, je tombe sur cette vidéo.
Ce film est un de mes films préféré de Dupontel, mais remis dans le contexte de ce fil je trouve que ça fait un drole d'effet.
Dans ce contexte justement je trouve que cela fait ressortir le fait que les phrases assassines que l'on peut entendre reflètent un problème non pas chez soi mais chez la personne qui sort une horreur pareille.
Mais se pose aussi le problème de savoir si l'on veut savoir pourquoi ces phrases ont été dites, ou non.
Dans le contexte du film, une fois que l'on connais le pourquoi on peut se dire que ces petites joyeusetés ont été dites dans un soucis de protéger, un geste d'amour, déplacé certe, sans doute mal exprimé mais tout de même.
Je ne pense pas que la plupart des gens qui sortent des phrases assassines à tour de bras soient dans cette situation. Par contre je pense que la plupart des gens se permettent ce genre de tirades parce que reproduire un schéna que l'on sait mauvais (même inconsciement) est beaucoup plus simple que de chercher à sortir d'un cercle vicieux qui bien qu'étant à mon avis un douloureux rappel à son propre passé, représente la voie de la facilité.
La plupart des gens que j'ai connus qui étaient prolixes en matières de gentillesses se contentaient de reproduire le schéma qu'ils avaient eux-même vécus enfant. La voie de la facilité. La plupart étaient capables de parler calmement de leur enfance, ou d'un quelconque problème qu'ils auraient vécus, mais quand le même genre de situation se présente à nouveau, mais ou ils ne sont plus dans le rôle qu'ils connaissent, et bien la c'est la cata.
Mon ex a vécu les tirades assassines avec tout son entourage étant gamine (et même encore récement), et condamnait fermement ce genre de comportement. Mais devant une situation qui l'angoissait car elle ne savait pas comment gérer, et bien on aurait dit un moulin à horreurs. Pour la simple raison (à mon avis) qu'elle se retrouvait à devoir gérer une situation sans savoir comment. Apprendre à réagir correctement aurait signifié une grande introspection difficile et douloureuse. Réagir en suivant le modèle familliale, en comptant sur la capacité de pardon de l'entourage c'est douloureux aussi mais beaucoup plus facile et rapide.
C'est en tout cas ce que j'en ai déduis après avoir cotoyé sa famille un certain temps.
Après je pense qu'une petite proportion de gens sortent des saloperies juste parce qu'ils sont angoissés et ne savent pas comment réagir. Mais à la différence de l'exemple précédent (oui j'en ai trouvé une) dans cette situation ce n'est pas une facilité dans la reproduction d'un comportement souvent vécu ou observé, mais juste une preuve du sentiment d'impuissance que ressent la personne qui cherche juste à provoquer une réaction pour comprendre la situation.
C'est plus ou moins ma façon de voir les choses, quand je prends le temps de réfléchir aux contextes dans lesquels on a pu me sortir des gentillesses. Longtemps j'ai cherché à me persuader qu'il fallait que je comprenne le pourquoi, pour ensuite accepter et enfin pardonner. Je me suis pourris la vie à éssayer de me prendre pour Gandhi pendant des années. Maintenant je me dit que moi, des phrases assassines j'éssaie de ne pas en sortir (je fait vraiment mon maximum pour ne pas faire soufrir mon interlocuteur) donc je ne vois pas pourquoi moi je me prendrais la tête pour ensuite en prendre plein la tronche. Quand je subit une phrase méchante (que se soit volontaire ou non), je montre clairement que je suis bléssé, de différentes manières selon la situation. Si la personne montre de la culpabilité, que je vois que la phrase n'était pas voulue, je passe l'éponge (mais faut vraiment que l'autre montre de la culpabilité, pas un simple "oups désolé").
Si l'interlocuteur blessant ne montre pas de culpabilité, je pars du principe que c'est un con. Et j'ai tendance à ne pas me préoccuper de ce que disent les cons, surtout quand ça me concerne. ET si possible je coupe les ponts comme ça plus de soucis.
Je ne peux que conseiller (vu que je me permet de donner un conseil qui vaut ce qu'il vaut) de commencer par décider si l'on veut comprendre (puis accepter et peut-être pardoner) les phrases assassines et les gens qui les sortent ou si l'on veut juste arréter de s'en prendre plein la tronche. J'ai tenter la première, je me suis rangé à la seconde depuis peu. Du coup je ne culpabilise plus de ne pas réussir à comprendre les méchancetés des gens et je me sens beaucoup plus tranquille.
En tout cas bon courage à tous, vos témoignages sont édifiants et ne parlent pas en faveur du genre humain au sens large je trouve.
Bien a vous et bonne nuit.
Ce film est un de mes films préféré de Dupontel, mais remis dans le contexte de ce fil je trouve que ça fait un drole d'effet.
Dans ce contexte justement je trouve que cela fait ressortir le fait que les phrases assassines que l'on peut entendre reflètent un problème non pas chez soi mais chez la personne qui sort une horreur pareille.
Mais se pose aussi le problème de savoir si l'on veut savoir pourquoi ces phrases ont été dites, ou non.
Dans le contexte du film, une fois que l'on connais le pourquoi on peut se dire que ces petites joyeusetés ont été dites dans un soucis de protéger, un geste d'amour, déplacé certe, sans doute mal exprimé mais tout de même.
Je ne pense pas que la plupart des gens qui sortent des phrases assassines à tour de bras soient dans cette situation. Par contre je pense que la plupart des gens se permettent ce genre de tirades parce que reproduire un schéna que l'on sait mauvais (même inconsciement) est beaucoup plus simple que de chercher à sortir d'un cercle vicieux qui bien qu'étant à mon avis un douloureux rappel à son propre passé, représente la voie de la facilité.
La plupart des gens que j'ai connus qui étaient prolixes en matières de gentillesses se contentaient de reproduire le schéma qu'ils avaient eux-même vécus enfant. La voie de la facilité. La plupart étaient capables de parler calmement de leur enfance, ou d'un quelconque problème qu'ils auraient vécus, mais quand le même genre de situation se présente à nouveau, mais ou ils ne sont plus dans le rôle qu'ils connaissent, et bien la c'est la cata.
Mon ex a vécu les tirades assassines avec tout son entourage étant gamine (et même encore récement), et condamnait fermement ce genre de comportement. Mais devant une situation qui l'angoissait car elle ne savait pas comment gérer, et bien on aurait dit un moulin à horreurs. Pour la simple raison (à mon avis) qu'elle se retrouvait à devoir gérer une situation sans savoir comment. Apprendre à réagir correctement aurait signifié une grande introspection difficile et douloureuse. Réagir en suivant le modèle familliale, en comptant sur la capacité de pardon de l'entourage c'est douloureux aussi mais beaucoup plus facile et rapide.
C'est en tout cas ce que j'en ai déduis après avoir cotoyé sa famille un certain temps.
Après je pense qu'une petite proportion de gens sortent des saloperies juste parce qu'ils sont angoissés et ne savent pas comment réagir. Mais à la différence de l'exemple précédent (oui j'en ai trouvé une) dans cette situation ce n'est pas une facilité dans la reproduction d'un comportement souvent vécu ou observé, mais juste une preuve du sentiment d'impuissance que ressent la personne qui cherche juste à provoquer une réaction pour comprendre la situation.
C'est plus ou moins ma façon de voir les choses, quand je prends le temps de réfléchir aux contextes dans lesquels on a pu me sortir des gentillesses. Longtemps j'ai cherché à me persuader qu'il fallait que je comprenne le pourquoi, pour ensuite accepter et enfin pardonner. Je me suis pourris la vie à éssayer de me prendre pour Gandhi pendant des années. Maintenant je me dit que moi, des phrases assassines j'éssaie de ne pas en sortir (je fait vraiment mon maximum pour ne pas faire soufrir mon interlocuteur) donc je ne vois pas pourquoi moi je me prendrais la tête pour ensuite en prendre plein la tronche. Quand je subit une phrase méchante (que se soit volontaire ou non), je montre clairement que je suis bléssé, de différentes manières selon la situation. Si la personne montre de la culpabilité, que je vois que la phrase n'était pas voulue, je passe l'éponge (mais faut vraiment que l'autre montre de la culpabilité, pas un simple "oups désolé").
Si l'interlocuteur blessant ne montre pas de culpabilité, je pars du principe que c'est un con. Et j'ai tendance à ne pas me préoccuper de ce que disent les cons, surtout quand ça me concerne. ET si possible je coupe les ponts comme ça plus de soucis.
Je ne peux que conseiller (vu que je me permet de donner un conseil qui vaut ce qu'il vaut) de commencer par décider si l'on veut comprendre (puis accepter et peut-être pardoner) les phrases assassines et les gens qui les sortent ou si l'on veut juste arréter de s'en prendre plein la tronche. J'ai tenter la première, je me suis rangé à la seconde depuis peu. Du coup je ne culpabilise plus de ne pas réussir à comprendre les méchancetés des gens et je me sens beaucoup plus tranquille.
En tout cas bon courage à tous, vos témoignages sont édifiants et ne parlent pas en faveur du genre humain au sens large je trouve.
Bien a vous et bonne nuit.
shannow- Messages : 39
Date d'inscription : 05/09/2013
Age : 34
Localisation : Pays des vaches et des pommes et du calandos
Re: Phrases assassines
@Shann: J'aime bien ta formulation et ton approche...
Néanmoins, que ce soit par "compulsion de répétition" ou par angoisse d'impuissance, le fait est que la dimension assassine de gestes ou de propos peut être comprise. L'autre, dans son mouvement de violence est parfaitement et simplement compréhensible...
Et j'ai souvent voulu comprendre les autres, comme j'essayais de me comprendre moi-même... Comme toi je me suis senti investi d'une responsabilité importante... "comment faire comme si on a pas vu, pas pris pas compris"... alors que l'on a vu, pris et compris...l'autre...
D’où vient-il que des individus sensés, adultes, enfants, avocats, médecins, peintres, agriculteurs...puissent dire "tu fais chier... tu as raison... parce qu'on a mis le doigts précisément sur l'origine du geste, du propos du comportement alors qu'eux-mêmes l'ignoraient par confort ou tranquillité...plus souvent par ignorance d'eux-mêmes...
Je ne prétends pas connaître les autres mieux qu'eux, je dis juste que l'on m'a trop souvent donné raison sur mon approche de l'autre et de moi-même, jusque dans les faits, pour me leurrer sur un inconscient que j'ai aussi appris à brider par nécessité vitale d'abord...et oui, museler l'inconscient c'est aussi un moyen de survie...
Je ne sais pas si j'attends de l'autre de la culpabilité, c'est un truc dont j'essaie de me débarrasser moi-même, non j'attends de la compréhension de sa part quant au fait que je puisse être blessé et j'explique comme toi... L'autre avait sûrement toute la légitimité de faire ce qu'il a fait pour lui, comme nous, mais cela est une erreur pour l'autre... pour soi... et cela fait mal...cela peut détruire en fonction de l'ampleur de la violence et des gestes... (crimes passionnels)... par contre rien rien rien ne justifie que l'on fasse semblant d'ignorer ce que l'on sait et la bienveillance à l’égard de l'autre est le seul salut... même dans l'abandon ou la rupture... simplement parce que l'on a enfin compris comment est l'autre et pourquoi aussi.... c'est tout, prendre ses clics et ses clacs et se barrer... peut-être c'est bien et cela évite aussi la légitime défense qui est aussi violente souvent que l'attaque tant elle devrait être proportionnée.
Moi ca me rassure sur le genre humain de savoir que des gens ne sont pas rassurés sur lui ;-)
Néanmoins, que ce soit par "compulsion de répétition" ou par angoisse d'impuissance, le fait est que la dimension assassine de gestes ou de propos peut être comprise. L'autre, dans son mouvement de violence est parfaitement et simplement compréhensible...
Et j'ai souvent voulu comprendre les autres, comme j'essayais de me comprendre moi-même... Comme toi je me suis senti investi d'une responsabilité importante... "comment faire comme si on a pas vu, pas pris pas compris"... alors que l'on a vu, pris et compris...l'autre...
D’où vient-il que des individus sensés, adultes, enfants, avocats, médecins, peintres, agriculteurs...puissent dire "tu fais chier... tu as raison... parce qu'on a mis le doigts précisément sur l'origine du geste, du propos du comportement alors qu'eux-mêmes l'ignoraient par confort ou tranquillité...plus souvent par ignorance d'eux-mêmes...
Je ne prétends pas connaître les autres mieux qu'eux, je dis juste que l'on m'a trop souvent donné raison sur mon approche de l'autre et de moi-même, jusque dans les faits, pour me leurrer sur un inconscient que j'ai aussi appris à brider par nécessité vitale d'abord...et oui, museler l'inconscient c'est aussi un moyen de survie...
Je ne sais pas si j'attends de l'autre de la culpabilité, c'est un truc dont j'essaie de me débarrasser moi-même, non j'attends de la compréhension de sa part quant au fait que je puisse être blessé et j'explique comme toi... L'autre avait sûrement toute la légitimité de faire ce qu'il a fait pour lui, comme nous, mais cela est une erreur pour l'autre... pour soi... et cela fait mal...cela peut détruire en fonction de l'ampleur de la violence et des gestes... (crimes passionnels)... par contre rien rien rien ne justifie que l'on fasse semblant d'ignorer ce que l'on sait et la bienveillance à l’égard de l'autre est le seul salut... même dans l'abandon ou la rupture... simplement parce que l'on a enfin compris comment est l'autre et pourquoi aussi.... c'est tout, prendre ses clics et ses clacs et se barrer... peut-être c'est bien et cela évite aussi la légitime défense qui est aussi violente souvent que l'attaque tant elle devrait être proportionnée.
Moi ca me rassure sur le genre humain de savoir que des gens ne sont pas rassurés sur lui ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
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Localisation : Suisse - Nyon
Re: Phrases assassines
-
Dernière édition par Aileen le Dim 4 Mai 2014 - 18:36, édité 1 fois (Raison : -)
Aileen- Messages : 6
Date d'inscription : 02/02/2012
Localisation : Gallifrey
Re: Phrases assassines
ah là là Ise, ton anecdote nous renvoie tous face à cette méchanceté gratuite des normo-pensants qui sont tellement dérangés par notre différence. pour eux, la norme, c'est le confort de la pensée et le confort c'est sacré. nous les dérangeons tellement, nous remettons le sacré en question et ils voient bien qu'on ne le fait même pas exprès, c'est pire !!!! j'ai déjà obligé mon gamin de 6 ans à ne plus jamais dire "oh mais que je suis bête !", expression banale mais qu'il avait déjà attrapé à 6 ans car les zèbres sont souvent en manque de confiance en eux, primo parce que c'est ainsi, deuxio parce que l'environnement agressif des normo-pensants renforce ce besoin d'auto-dénigrement. on s'excuse d'exister en somme. la reflexion de ta mère signifie en fait "pour une fois que tu reconnais à quel point je te trouve insupportable depuis que tu es née, je ne t'ai jamais comprise et si c'est du à ton intelligence supérieure à la moyenne, à MA moyenne, alors moi je trouve ça bête car ça t'empêche d'être normale et c'est une insulte à mes gènes". La mère de mon mari disait "t'es tellement intelligent que ça te rend bête" c'était déjà un poil mieux. ce que j'ai pensé à propos de ta mère en lisant ton anecdote ? "la salope !!!!!! profiter du lien affectif pour se venger, c'est bas". mais si nous réagissons aussi passionément à ce que tu décris presque tous ici, c'est parce que nous avons trop besoin d'amour. ceux qui ont la chance de ppouvoir analyser comme en laboratoire SUR LE MOMENT souffrent moins.
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Phrases assassines
Je plussoie ce que tu écris sur le manque de confiance en eux-mêmes des zèbres. L'ignorance de ce qu'est la zébritude peut nous amener à avoir honte d'être qui nous sommes: c'est terriblement déstabilisant et déstructurant .
Lorsque tu écris que nous avons trop besoin d'amour, j'ajouterais "aux yeux des normopensants". Ceci nous rend l'amour plus difficilement accessible.
Lorsque tu écris que nous avons trop besoin d'amour, j'ajouterais "aux yeux des normopensants". Ceci nous rend l'amour plus difficilement accessible.
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Phrases assassines
Coucou, c'est pas vraiment une phrase assassine dans mon cas mais une situation similaire.
Question préliminaire: Vous savez ce qu'est un oxymore?
Il y a deux semaines au boulot, un bonhomme a vaguement présenté un projet qui s'appelle oxymore. Toute l'équipe se posait la question de savoir ce qu'est un oxymore, " ah mais oui les cours de collège, c'est en français, mais c'est trop loin [...] rires stupides".
Moi silencieux, j'ai pris la parole et moi, seul matelot du service, 10 ans de moins que le reste de l'équipe et zèbre (donc bizarre, inutile, jeune, sous m.... bref) je leur ai expliqué ce que c'était: " Ah oui c'est vrai merci Florian!".
Et à la fin de la réunion, un enfoiré est allé sur wikipédia et m'a contredit (à tord il a vendu un truc semi vrai).
Cette sensation de décalage et de supériorité intellectuelle (mais d'infériorité sociale), de voir que l'équipe est composée de neuneus plats et peu ouverts d'esprit et le mec qui cherche à te casser. Bah je m'en fous ce sont de tristes sires moi je suis mieux que Zlatan et Chuck Norris, je suis Florian, jeune, et je les emmerde.
Question préliminaire: Vous savez ce qu'est un oxymore?
Il y a deux semaines au boulot, un bonhomme a vaguement présenté un projet qui s'appelle oxymore. Toute l'équipe se posait la question de savoir ce qu'est un oxymore, " ah mais oui les cours de collège, c'est en français, mais c'est trop loin [...] rires stupides".
Moi silencieux, j'ai pris la parole et moi, seul matelot du service, 10 ans de moins que le reste de l'équipe et zèbre (donc bizarre, inutile, jeune, sous m.... bref) je leur ai expliqué ce que c'était: " Ah oui c'est vrai merci Florian!".
Et à la fin de la réunion, un enfoiré est allé sur wikipédia et m'a contredit (à tord il a vendu un truc semi vrai).
Cette sensation de décalage et de supériorité intellectuelle (mais d'infériorité sociale), de voir que l'équipe est composée de neuneus plats et peu ouverts d'esprit et le mec qui cherche à te casser. Bah je m'en fous ce sont de tristes sires moi je suis mieux que Zlatan et Chuck Norris, je suis Florian, jeune, et je les emmerde.
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Phrases assassines
oiseau-libre a écrit: je suis Florian, jeune, et je les emmerde.
Tu as parfaitement raison! Zlatan 'em all! Ainsi, ils seront tous occis, morts
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Phrases assassines
De toutes façons la grand mère m'avais dit que tu ferais rien de ta vie ! (ma mère)
Bé quoi !? t'es explosé! ça te regarde ! ( par ma mère en furie)
Tu sais, j'ai vraiment peur que tu deviennes fou (ma mère avec une voix compatissante)
Le pire c'est quand elle me dit des trucs hardcore et que 1 à 3 minutes après, elle me dit que c'est moi qui délire ....
Et ainsi de suite depuis 41 ans maintenant ...
Bé quoi !? t'es explosé! ça te regarde ! ( par ma mère en furie)
Tu sais, j'ai vraiment peur que tu deviennes fou (ma mère avec une voix compatissante)
Le pire c'est quand elle me dit des trucs hardcore et que 1 à 3 minutes après, elle me dit que c'est moi qui délire ....
Et ainsi de suite depuis 41 ans maintenant ...
Cedpa- Messages : 78
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Phrases assassines
Une chose que je m'entend souvent dire au sein du cocon familiale : Il faudrait te mettre à la rue pour que tu apprennes la vie. Ou encore le plus que fameux, du moins pour moi : surdoué ça n'existe pas, ça a était inventé par les psy pour qu'ils se fassent de l'argent.
Aristippe- Messages : 105
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Phrases assassines
@cedpa et Aristippe :
Hou comme c'est laid d'être jaloux ! C'est des jaloux !!!! Mais je connais le modèle, alors extirpez-vous. Si vous ne pouvez le faire seuls, faites-vous exfiltrer par de bonnes âmes.
Moi ça fait au moins deux ans que je n'ai pas laissé à ma mère ne serait-ce que l'occasion de me dire autre chose que Allô, ça va oui ça va, salut. ça + zc, je revis. exit le no-self. Non mais !
Hou comme c'est laid d'être jaloux ! C'est des jaloux !!!! Mais je connais le modèle, alors extirpez-vous. Si vous ne pouvez le faire seuls, faites-vous exfiltrer par de bonnes âmes.
Moi ça fait au moins deux ans que je n'ai pas laissé à ma mère ne serait-ce que l'occasion de me dire autre chose que Allô, ça va oui ça va, salut. ça + zc, je revis. exit le no-self. Non mais !
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Phrases assassines
C'est pas beau, la jalousie , mais elle est à l'origine de biens des commentaires désobligeants à notre encontre.
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Phrases assassines
Ce n'est pas de la jalousie en ce qui me concerne, mais plutôt du mépris.
Aristippe- Messages : 105
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Phrases assassines
Les méprisants et autres cons-stipés du bulbe qui refusent de nous comprendre, j'ai bien envie de les encambronner
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Phrases assassines
mépriser son fils, c'est se mépriser soi-même. ne tolère pas que qui que ce soit te manque de respect, car tu es une belle âme.
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Phrases assassines
Il ne faut pas que ce mépris t'empêche de vivre ta vie et de mettre à profit les ressources de ton âme! Zebravalia a raison, les mebres de ta famille qui te mérisent, se méprisent eux-mêmes.
Tiens bon
Tiens bon
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: Phrases assassines
Pour ma part c'est décidé, je met de l'espace avec LA maman . Oui je crois que ça va être survol et plus aucun détail. Je vois bien sa souffrance, coupé de son coté HPE, elle s'est transformée en glace à l'extérieur tellement qu'elle a peur de l'intérieur... Et elle est certaine que c'est le bon mode de fonctionnement qu'elle m'a transmis et dont je me défais avec l'acceptation de ma zèbritude ....
Cedpa- Messages : 78
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Phrases assassines
Une "amie/petite copine" à qui j'ai expliqué récemment mes interrogations sur les surdoués et le fait que j'en fasse peut-être parti m'a répondu à une phrase en langage courant voire soutenu :
"En langage non surdoué ça donne quoi ?!"
Plus tard je lui ai expliqué que j'avais pris ça assez mal, à cause de ma mère qui me rabâchait sans cesse quand j'étais enfant que j'étais comme elle, qu'on avait aucun ami parce qu'on est plus intelligent que les autres et qu'il n'y a que des cons ici. (mon dieu, quelle éducation j'ai eu... Je suis fier d'être ce que je suis devenu, seul )
Elle a finalement compris que sa phrase m'avait fait énormément de mal et s'est excusée.
Ou sinon, m'a mère à mes neufs ans qui, vexée que la psy m'ait diagnostiqué un 126 de QI, me sort :
"Non mais t'a pas 126, tu dois avoir 124, comme moi, t'es pas plus intelligent que moi..."
(Cf : Elle s'était rajoutée 4 points pour je ne sais quelle raison... Quitte à dénigrer son fils, elle pouvait me faire tomber à 120, c'est du pareil au même ! xD)
"En langage non surdoué ça donne quoi ?!"
Plus tard je lui ai expliqué que j'avais pris ça assez mal, à cause de ma mère qui me rabâchait sans cesse quand j'étais enfant que j'étais comme elle, qu'on avait aucun ami parce qu'on est plus intelligent que les autres et qu'il n'y a que des cons ici. (mon dieu, quelle éducation j'ai eu... Je suis fier d'être ce que je suis devenu, seul )
Elle a finalement compris que sa phrase m'avait fait énormément de mal et s'est excusée.
Ou sinon, m'a mère à mes neufs ans qui, vexée que la psy m'ait diagnostiqué un 126 de QI, me sort :
"Non mais t'a pas 126, tu dois avoir 124, comme moi, t'es pas plus intelligent que moi..."
(Cf : Elle s'était rajoutée 4 points pour je ne sais quelle raison... Quitte à dénigrer son fils, elle pouvait me faire tomber à 120, c'est du pareil au même ! xD)
Dernière édition par L4nge le Dim 20 Avr 2014 - 21:14, édité 1 fois
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Phrases assassines
Ma sœur, pendant que je regardais le site de L'ANPEIP :
"Non mais de toutes façons, t'es pas surdouée !"
Alors que je commençais juste à prendre confiance en moi justement grâce à ça...
"Non mais de toutes façons, t'es pas surdouée !"
Alors que je commençais juste à prendre confiance en moi justement grâce à ça...
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Phrases assassines
Moi la pire chose qu'on m'a dite, c'est "on ne sera jamais amis".
Et la deuxième pire chose, c'est "non, t'auras pas mon gâteau".
Dans le premier cas, je lui ai montré qu'il se trompait.
Et dans le deuxième j'ai appris à pâtisser.
Il y a une solution à tout, finalement.
Et la deuxième pire chose, c'est "non, t'auras pas mon gâteau".
Dans le premier cas, je lui ai montré qu'il se trompait.
Et dans le deuxième j'ai appris à pâtisser.
Il y a une solution à tout, finalement.
Re: Phrases assassines
Un truc qui m'a agacé. Une nana avec qui on avait échangé plein de sms après s'être rencontré à une soirée (processus de séduction). A la quatrième rencontre.
Oui. mais là elle avait raison. Parce-que avoir un QI de 160 ça veut pas dire être surdoué. Faut arrêter de donner aux mots un sens qu'ils n'ont pas.
Anonyme a écrit:Plus je regardes tes filles, moins j'ai envie d'avoir d'enfants
Liloumoi a écrit:
"Non mais de toutes façons, t'es pas surdouée !"
Oui. mais là elle avait raison. Parce-que avoir un QI de 160 ça veut pas dire être surdoué. Faut arrêter de donner aux mots un sens qu'ils n'ont pas.
Dernière édition par stauk le Lun 21 Avr 2014 - 11:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
Ben quoi, c'est normal : on n'est pas programmés pour aimer les enfants des autres.
Re: Phrases assassines
Augustine a écrit:Ben quoi, c'est normal : on n'est pas programmés pour aimer les enfants des autres.
Ogres qui voulez plaire, ne mangez pas les enfants, dont vous aimez la mère.
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
stauk a écrit:avoir un QI de 160 ça veut pas dire être surdoué. Faut arrêter de donner aux mots un sens qu'ils n'ont pas.
Ah parce que toi tu le définis comment, le mot "surdoué"? Et cette définition, tu la bases sur quoi d'autre que ta propre opininon?
Faut arrêter de donner aux mots le sens qui nous arrange.
Je veux bien qu'il y ait matière à discussion, mais toi tu en fais carrément une phrase assassine. Heureusement tu as posté sur le bon topic.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Phrases assassines
Mowa a écrit:
Ah parce que toi tu le définis comment, le mot "surdoué"?
Je le défini ainsi : "une personne davantage douée que. + référence arbitraire"
Avec de la chance, le conflit entre nous deux .. si si , ne nie pas ... je sens bien qu'on est pas totalement en phase, va porter sur la partie "référence arbitraire". Tu vas vouloir y mettre "que les deux pourcent les mieux doué de la population". Et moi peut être "que les cent individus" les plus doués au monde.Mowa a écrit:
Et cette définition, tu la bases sur quoi d'autre que ta propre opininon?
Comment nous départager ?
Je te propose la démarche suivante :
1) demander aux français quelles capacités ils attribueraient spontanément à un surdoué.
2) identifier dans les films bien diffusés, les caractéristiques associées aux surdoués.
3) Essayer d'évaluer raisonnablement quel pourcentage de la population mondiale est effectivement dotée de ces capacités.
Mowa a écrit:
Faut arrêter de donner aux mots le sens qui nous arrange.
... oui. Il faut.
Mowa a écrit:
Je veux bien qu'il y ait matière à discussion, mais toi tu en fais carrément une phrase assassine.
Juste pour être clair, je sais bien que toi tu es surdoué. C'est pour les autre que je m'inquiète. Pour moi par exemple, qui vit très mal ce terme assassin.
Invité- Invité
Re: Phrases assassines
stauk a écrit:
Comment nous départager ?
Je te propose la démarche suivante :
1) demander aux français quelles capacités ils attribueraient spontanément à un surdoué.
2) identifier dans les films bien diffusés, les caractéristiques associées aux surdoués.
3) Essayer d'évaluer raisonnablement quel pourcentage de la population mondiale est effectivement dotée de ces capacités.
Et en quel honneur il reviendrait au quidam français de définir ce qui, oui ou non, fait un surdoué dans la population du reste du monde? A moins que tu ne préfères laisser ce soin aux producteurs hollywoodiens... Dans un cas comme dans l'autre, tu me permettras de douter de la validité des critères retenus encore plus qu'on ne pourrait raisonnablement le faire d'un WAIS.
stauk a écrit:
Juste pour être clair, je sais bien que toi tu es surdoué. C'est pour les autre que je m'inquiète. Pour moi par exemple, qui vit très mal ce terme assassin.
Ha ben désolée que ça t'ait blessé. Balancer comme ça qu'il ne suffit pas d'avoir 160 de QI pour être surdoué, c'est aussi blesser un nombre considérable de personnes qui sont ici précisément parce qu'elles se posent des questions - dont notamment des testés pas convaincus, et des pas testés qui flippent. Pas la peine donc de t'ériger en juge de ce qu'elles sont (ou pas) sans disposer d'arguments sérieux pour remettre en cause les critères de définition actuels les plus courants.
Et donc avec tout ça je suis curieuse: du coup selon quels critères se trouve-t-il que tu sois d'accord pour considérer que je suis, moi, bel et bien surdouée?
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Phrases assassines
Perso, j'ai surement un QI en dessous de la moyenne de ce forum, ce qui déjà me met mal à l'aise. Pour autant, après lecture de bons nombres d'articles que ce soit sur ce forum, dans plusieurs livres, sur internet, dans des articles de magazines, etc... Je me sens surdoué, ou du moins, comme la définition globale qu'on en fait.
Je ne le suis peut-être pas, malheureusement. J'espère beaucoup l'être, ça répondrait à tellement de mes interrogations. Mais si après un test, on me dit que je ne le suis pas, que serais-je ? Différent des gens non surdoués, pas assez intelligent pour être surdoué... Je repartirais dans le flou...
Le seul test que j'ai fait à l'âge de neuf ou dix ans, dans des conditions franchement pas favorables m'ont donné 126, j'espère vraiment avoir plus...
Mais du coup, avec un QI en dessous des conditions minimum, si je me sens si surdoué que ça, si similaire à vous... Peut-on dire de moi que je le suis ?!
Bref, pour repartir sur l'idée de base du sujet :
Moi : Il n'y avait que moi, mon petit frère et ma sœur, à l'incinération de mon père. Juste après, le mec en costard est venu demander qui était la personne la plus proche...
Mon ex : (Elle me coupe) Personne !!!
Moi : Bha si... Mon ptit frère l'a jamais connu, ma sœur ce n'était pas son père, moi je discutais un peu avec lui vers la fin, sur Facebook et par texto...
Mon ex : (elle me coupe encore) Pfffff !!! Tu lui parlais même plus !!!
(La goutte d'eau qui a fait déborder le vase dans notre couple ^^)
Je ne le suis peut-être pas, malheureusement. J'espère beaucoup l'être, ça répondrait à tellement de mes interrogations. Mais si après un test, on me dit que je ne le suis pas, que serais-je ? Différent des gens non surdoués, pas assez intelligent pour être surdoué... Je repartirais dans le flou...
Le seul test que j'ai fait à l'âge de neuf ou dix ans, dans des conditions franchement pas favorables m'ont donné 126, j'espère vraiment avoir plus...
Mais du coup, avec un QI en dessous des conditions minimum, si je me sens si surdoué que ça, si similaire à vous... Peut-on dire de moi que je le suis ?!
Bref, pour repartir sur l'idée de base du sujet :
Moi : Il n'y avait que moi, mon petit frère et ma sœur, à l'incinération de mon père. Juste après, le mec en costard est venu demander qui était la personne la plus proche...
Mon ex : (Elle me coupe) Personne !!!
Moi : Bha si... Mon ptit frère l'a jamais connu, ma sœur ce n'était pas son père, moi je discutais un peu avec lui vers la fin, sur Facebook et par texto...
Mon ex : (elle me coupe encore) Pfffff !!! Tu lui parlais même plus !!!
(La goutte d'eau qui a fait déborder le vase dans notre couple ^^)
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Phrases assassines
Mowa a écrit:
Et donc avec tout ça je suis curieuse: du coup selon quels critères se trouve-t-il que tu sois d'accord pour considérer que je suis, moi, bel et bien surdouée?
Surdoué c'est comme Zèbre. L'important c'est de porter une étiquette qui nous convienne. Si tu te sens surdouée. Si cette étiquette te correspond. Alors porte là fièrement. Moi elle me fait gerber. Elle me pourrit l'existence. Je suis content de mon score au QI. Je suis content de mon parcours, et de mes idées folles, de ma tendance imbécile à faire des théories. Je suis fier d'avoir l'ambition de faire des discours cohérents, et pourquoi pas au détour d'une formule logique chantée comme un cantique approcher un jour la notion de vérité. Y a un truc dont je ne veux pas, c'est me croire surdoué, quand il me semble bien évident que je ne le suis pas.
Pourquoi est ce que l'avis des français m'intéresse en la matière, pour poser ma propre définition du mot "surdoué" ? Plutot que l'avis de cette minorité que sont les douanço-sensible ? Et bien parce-que ce qui fait la définition, ce sont ceux qui l'utilisent. Ceux qui en ressentent le sens. Ici les français. Mais aussi les douanço-sensible bien sûr. Le mot surdoué a donc deux sens. Le tient. Le sens compris admis et utilisé par ces individus qui t'intéressent. Et l'autre. Celui des français. Les deux concepts peuvent être superposables ou antagonistes.
Mon pari est qu'il sont antagonistes. Et je trouve lourd d'être un surdoué devant un français moyen. Même si je serais peut être fier d'en être un, un jour dans un autre contexte. Un contexte où ce mot recouvrirait quelques qualités que j'aurais la chance de posséder, et dont il me serait agréable d'être content qu'elles me soient reconnues.
L4nge a écrit:
Mais du coup, avec un QI en dessous des conditions minimum, si je me sens si surdoué que ça, si similaire à vous... Peut-on dire de moi que je le suis ?!
On peut dire que tu l'es. On peut également dire que tu ne l'es pas.
Moi j'ai envie de te dire : Tu es surdoué L4nge. C'est un fait. Maintenant va en paix, et fait le bien autour de toi.
Pour un argumentaire plus construit, tu as été mesuré à 126. J'ai lu quelque part que c'est précis à plus ou moins dix points. Tu dois donc lire ça comme "mesuré entre 126 et 136". Si on fait une hypotèse d'équiprobabilité, ça nous donne quoi ? Un peu plus d'une chance sur deux d'être au dessus de 130. Donc tu es peut être surdoué. Ce qui est sans doute la meilleure des réponses ! Cela étant, même si cette réponse est exacte. Même si tu corrèles à ce point fortement surdoué et QI. Les éléments mesurés par le QI ne sont sans doute pas représentatifs de toute la subtilité et la complexité de nos intelligences. Aussi je t'invite à continuer ta quête de ce qui te rend unique. Ces qualités ces sensibilités qui sont chez toi bien développées, et parfois si peu chez les autres. Capacités peut-être si active et performantes, que tu risques bien de passer toute ta vie à coté.
Invité- Invité
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