Oublier son ex ou retenter?

Bonjour à tous,

Voici la grande question qui me taraude ces temps. Je me rends compte que j'aime toujours mon ex-copine et ce même si elle a eu un écart de conduite qui m'a poussé à la quitter suite à cet aveu.

Nous avons vécu un grand amour, du moins c'est la fille que j'ai le plus aimée.

Après 6 mois de rupture et en pleine reconstruction, j'ai retenté l'expérience avec elle qui s'est soldée par un échec et j'ai pris la décision d'arrêter car trop d'inconnues dans ma vie (en divorce, pensions, enfants, finances, etc.). Là, mon divorce va être prononcé d'ici très peu et j'ai envie de retenter l'expérience, ce que je lui ai avoué il y a peu.

La question que je me pose est... suis-je toujours amoureux d'elle (je me sens bien quand je l'imagine dans mes bras) ou alors est-ce autre chose (une des seule non zèbre qui sache réellement qui je suis).

Et vous? Arrivez-vous à oublier rapidement une personne que vous avez aimée?

Je me sens mort de tous sentiments envers d'autres fille, juste des pulsions de bas instincts, mais faut-il en passer par là pour éventuellement trouver qqun d'autre, sachant que je suis pas dragueur invétéré, ça risque d'être compliqué... Bref, la situation est compliquée et me semble assez difficile à résoudre... peut-être vos expériences pourront m'aider, ce que je souhaite!!!

Si ma maigre expérience personnelle peut t'être utile.
Il y a vingt ans je me suis retrouvé dans le même cas de figure. Impossible de faire vraiment le deuil d'une relation passionnelle, plus aucun regard pour d'autres femmes, ce sentiment d'avoir perdu à tout jamais un trésor inestimable, d'avoir entamé une chute irrémédiable; franchement, depuis j'ai la certitude de ne pas être d'une nature suicidaire car dans le cas contraire je n'aurais jamais survécu à cela.
J'ai réorganisé ma vie, seul, sans essayer de combler ce vide en me jetant à la tête de n'importe qui ou même par n'importe quelle activité, j'étais pourtant jeune et n'aurais pas manqué d’opportunité. Beaucoup de lecture, quelques sorties et surtout conversation avec les deux amis qui me restais encore (je lui ai abandonné les autres).
Et il s'est passé une chose assez incroyable, je me suis un jour rendu compte que je ne pensais plus à elle et que je me suffisais à moi même; j'étais bien et surtout lucide, j'ai pris conscience, pas qu'intellectuellement ce qui était déjà fait depuis longtemps mais dans ma chaire, de tout ce que ma passion pouvait avoir de narcissique.
Un an plus tard j'ai rencontré la femme avec laquelle je vis encore aujourd'hui; je n'avais pas besoin d'elle et elle non plus, mais juste, pour paraphraser Montaigne, parce que c'était elle, parce que c'était moi.

Alors je sais que si tu es dans l'état d'esprit que tu décris mes mots doivent sonner un peu creux, mais essaye d'y penser, parfois en pleine traversée du désert on tombe sur un oasis, il paraît même que le jardin d'Eden y est planqué quelque part...
En tout cas le conseil que je te donne, accepte l'épreuve, recentre toi sur l'essentiel; tes passions d'avant elle (force toi un peu au début si nécessaire), les quelques amis qui te sont vraiment chers, réapprend à vivre avec toi même et à t'aimer sans le miroir du regard de l'autre et tu verras que cela réserve quelques surprises.

À 22 ans, mon expérience est ultra maigre. Merci david50 de ce partage. Ça fait renaître l'espoir que la vie ne s'arrête pas, que la perle rare est rare mais pas unique.
Je voulais à la base commenter par la lecture du titre... Ce à quoi je serait tenté de répondre que l'on a tendance à trop nous acharner. Comme le dis david50, on a l'impression d'être dévasté, de "perdre à jamais un trésor inestimable". Mais en s'acharnant, peut être qu'on s'en éloigne encore plus... Notre attitude peut devenir repoussante.

Il faut rester optimiste, et bien relire ce commentaire plein de bon sens et d'espoir de David

Ce que dit David50 est très juste. Et puis, pour ce que ça vaut, il est clair que la rupture, pour un zèbre, c'est encore plus déchirant...
Je dirais que si tu te poses ces questions c'est que probablement tu as déjà la réponse en toi. Ce qui peut paraître un peu niais mais pourtant très efficace, c'est d'essayer d'examiner les causes de ton attachement à cette relation. Pas en mode "cogitations ++" mais juste observer. Pour le moment ta relation avec elle a plutôt été source de souffrance, si je lis à travers les lignes. C'est le moment crucial où on devrait tous se demander "pourquoi ?". Pourquoi on est si attachés à notre souffrance, en quelque sorte.
J'ai traversé un divorce, moi aussi. Je sais à quel point on peut se sentir désarçonné, seul, voire déconstuit. Forcément pas le bon timing pour débuter quelque chose... Et pourtant angoisses d'abandon, tout ça... nous reviennent en pleine figure et c'est très tentant de chercher à se rassurer auprès de quelqu'un d'autre.
(Ré)apprendre à vivre avec soi-même... je pense que c'est vraiment le meilleur conseil qu'on puisse te donner. Moi c'est ce que je fais en ce moment, avec plus ou moins de succès en fonction des périodes, mais je te promets que c'est bénéfique.

J'ai que 18 ans, une seule vraie histoire. Oublie là, je crois pas que ça puisse remarcher un jour. T'es amoureux des souvenirs que t'as avec elle, pas d'elle. Empêche toi d'y retourner, tu vas te faire souffrir. Perso j'avais encore le choix de retourner vers elle et c'est ça qui a fait que j'ai eu du mal à l'oublier, quand elle était pas là, elle me manquais, mais quand elle était la, je pouvais pas, je savais que ça allais foirer de nouveau. Je suis retourné avec, je l'ai quitté 2 jours après, la raison m'avais dit stop. N'ai pas peur de la rupture, du manque affectif, du manque sexuel. On s'y habitue, on apprend à vivre seul et on se sent grandi et plus indépendant