A l'Esperluette.

Paressons en toutes choses, hormis en aimant et en buvant, hormis en paressant.

LESSING

http://www.vicoacitillo.it/situazionismo/eloge.pdf?#page=1&zoom=auto,0,595

C'était inévitable et même si tu penses par toi même, on peut tout à fait concevoir que je ne t'ai découragé à aucun moment. Si j'ai décidé de jouer à ton p'ti jeu de haute volley ça n'a rien à voir avec toi figures-toi, au cas où t'aurais pas remarqué... Mais bon t'es belge c'est pas de ta faute...

Je n'ai pas à relier les bouts de gauche ou de droite, je suis ambidextre moi ! Non en ce moment, on n'apprend pas grand chose à part l'anniv de Kalimsha... Je comprends ta déception mais au risque de te surprendre, la pub et autres détournements en rapport ne m'ont jamais choqué eu égard à la gratuité de pouvoir se pointer sur un site et de l'utiliser librement en échanges, rencontres (ou autres kalimchoses si tu préfères). Je sais bien qu'internet est à la base gratuit au niveau du web et sur le principe de la liberté des échanges et expressions diverses. Mais au vu de ses fameuses dérives diverses à nombreuses reprises, tu m'accorderas le fait que la dérive n'est pas que mercantile, cette dernière pouvant peut-être s'avérer un moyen de financer les investissements du ZC ou les bénéfices des responsables (T'es patron et pas trop con je crois...).

Maintenant, je suis tout autant surpris si c'est vraiment le cas car force est de constater qu'intelligent ou pas, c'est le même tarif pour tout le monde... Aucun bénéficiaire qui n'assumerait donc encore une fois une impression de duperie. Donc si je vais jusqu'au bout de ton raisonnement, voila la belle conclusion merdique que je propose : Buru s'est fait dégagé car il voulait pas partager le pognon ou rentrer dans le jeu de la négociation lucrative... Ah qu'elle est belle la vie fantasmée du centre commercial ! Soyons sérieux 2 posts l'ami !

Si je bois avec toi ce soir ? Un coca-light donc pas d'alcool et côté balcon pour pas que tu m'enfumes avec tes sarcasmes desseins...

@Kalimsha : Pour ton anniversaire, je passerai te voir (Ma présence sera un kdo, yeah!) ce jour de tes 36 ou un autre plus en dispo (Pas ce week-end bien entendu). Je dois avouer que ça me manquait un peu ton "Comme tu y vas !" ou autre virtuelle déception. Donc @ bientôt pour fêter tes 36 ans !

space comment tu fais pour rédiger des messages avec toujours le même nombre de caractères +/- 2%? Franchement ça me dépasse. Chapeau.

Merci parano mais c'est pourtant plus simple qu'il n'y parait : il suffit de ne pas réfléchir du tout... Ou alors, comme je le disais lors d'une rencontre, "... ou réfléchir après si tu préfères.".

Cà re casse mes pieds, pfff...sarcasme épié.
Rimés ou non.
Acide tout çà. on recommence : un, produit deux, qui produisent trois;  qui produisent toutes choses.

Gimli a écrit:
Je sais quand même depuis hier que le principe de précaution à l'égard des personnes s'exerce prioritairement dans l'intérêt des marchands de thérapies, avant celui des souffrants.

Je vais pas te faire le coup des accords toltèques - ça a aussi tendance à me les briser le recours systématique à ces maximes de communication - mais là je suis assez désarçonné par ta lecture de la réponse que Luc t'as fait  

Mais c'est somme toute logique, je ne partageais pas non plus cette lecture "miviludienne" avec dessein.

La Patronne est bourrée, hips; et maintient que Gurdjieff est un escroc oeuvrant dans l'imaginaire des faibles désireux de puissance (temporelle, spirituelle).
L'ennéagamme existait bien avant lui, opportuniste, profiteur. De l'esbrouffe intelllectuelle. Enfin, il a bien vécu, p'tites nanas , bien à boire, circulez, rien à voir.

Diable, Space, tu tricotes un pull avec deux spaghetti, faut te détendre, on finira par faire un diapason avec la ficelle de ton string.

N'extrapole pas mes propos pour les montrer comme un délire parano.

Je pense simplement que certains sont sur ce site pour vendre leur camelote de thérapeute. Je pense simplement qu'aucun principe de précaution n'est pris pour tout ce qui est "alternatif", aussi farfelu que ce soit.

Sans plus bien que déjà tout ça.

Et pour ceux qui connaissent le son de ma voix, je continue à écrire sur le même ton que celui avec lequel je parle, courtois et posé.

Si je tricote un pull avec 2 sphaghetti, c'est que toi tu es déjà à poil...

Extrapole, extrapole... J'ten foutrais moi d'lextrpolation ! Je ne cherche rien à montrer et c'est moi qui aurait du t'inviter à cesser d'extrapoler mes propos comme tu le ferais depuis bien longtemps dans ce cas...

Oui ben au lieu de sentir quoi que ce soit, tu peux déjà arrêter de faire tous les procès d'intention qui t'arrangent. Et moi alors ? Ma camelote de thérapeuthe c'est de vendre des compliments anatomique à tout va pour coucher avec un max de zébrettes ? Non mais des fois !

Et puis avec toi, y'a de quoi tricoter autant de pulls qu'il y a de mauvaises coucheuses...

Courtois et posé ? Heureusement alors ! Qu'est-ce que ça doit être sinon à part la conspiration universelle...

spacepizza a écrit:
Oui ben au lieu de sentir quoi que ce soit, tu peux déjà arrêter de faire tous les procès d'intention qui t'arrangent. Et moi alors ? Ma camelote de thérapeuthe c'est de vendre des compliments anatomique à tout va pour coucher avec un max de zébrettes ? Non mais des fois !

Ah non, ça c'est la mienne.

En même temps, tu n'es pas à la bonne hauteur pour dire "T'as d'beaux yeux, tu sais!"

Une sorte de pays des cyclopes.

@Kalimsha : Y'a pas de bonne hauteur... Comme disait Coluche dans son sketch "la bonne hauteur c'est quand les 2 pieds touchent par terre !". Donc tu peux évaluer le point de vue du nain comme tu l'entends mais tu ne l'empêcheras jamais d'entendre ce qui aura été effectivement entendu. Notamment la possibilité d'emprunter les escaliers de chez l'hôte potentielle sur son 31, qu'elle fasse du 50 ou autre...

@Gimli : On peut être nain et intelligent figures-toi donc ne te décourages pas... Faut juste que tu changes ton fusil d'épaule avec non pas la copine mais la grande dame... Tiens, monte sur l'escalier et tu verras que tu seras à la bonne hauteur et doublement plus à tes aises que pour les autres tailles à se plier pour s'investir sur deux plans à la fois...

@KaGimliSha : Comme quoi, à défaut de hauteur suffisante, on peut toujours trouver des arguments !

spacepizza a écrit:

@Gimli : On peut être nain et intelligent figures-toi donc ne te décourages pas...

Tu crois ? Parce qu'on a quand même un plus petit cerveau dans notre petite tête, donc, je ne sais pas si c'est possible.

Tu me diras que c'est normal que je ne sache pas puisque j'ai un plus petit cerveau.

Je ne crois pas, c'est presqu'une certitude, du moins d'après cette photo vu que dans ces moments là, la dernière chose à faire est de réfléchir à la capacité de son cerveau ou de n'importe quoi d'autre.

La faim justifie les moyens alors l'intelligence peut venir d'elle-même c'est le seul revers positif concernant la taille modeste de tout ce que tu veux.

Non et puis je sais pas si c'est normal vu qu'ici comme ailleurs je n'utilise pas mon cerveau... Alors considères que je n'en n'ai pas et que dans le même temps ça ne m'arrête pas et ne m'empêche pas de me distriare ici.

Si Dessein ressemble à ça (ce qui m'étonnerait) alors je crois effectivement que t'as bien fait de faire une fixation plus élevée la concernant.

NB : Sans t'influencer et si tu ne sais pas, dis toi que dans ce cas, il y a bouffer et de la bonne bouffe. Et que dans le cas de petite toute maigrichonne et qui pairait pas de mine, y'a de la place dans ta bagnole, ton lit et partout ailleurs donc aussi un avantage dans ce cas. Ce sont les mecs trop grands qu'ont pas de bol, tu peux en être certain !

@gimli  merci, oui je termine la 5eme décade, mais c'est une décade toute neuve qui arrive,  je suis déjà pépère depuis longtemps, retraité ou presque... Je vais essayer de vivre les nouveautés de cette décade à donf. Je pense qu'il y aura des découvertes formidables, jouissives et sexuelles comme tu t'en doute. Peut-être même des géantes qui passeront par là... Et puis, ça va simplifier les bougies sur le gâteau, Une de SIX une de Zero; Tout bénéf.
Longue vie au pays des 6 clopes.

@Kalim, et avec une boite de haricot, tu fais chauffer quoi?

@space, question tu es tombé malade ?

Space only:

@la patronne du troquet
une ti ponch coco pour ce passage tendu.

@Harpo
sincère compassion pour toi. Ce n'est sans doute pas tous les jours facile de cohabiter avec les limites supérieures du QI pour qui tout ne doit être que sérieux et réflexion.

Semama, s'il te faut de l'aide pour ton programme de la prochaine décade, n'hésite pas à appeler.

Si la nature était bien faite, il nous pousserait une fourrure quand les arbres perdent leurs feuilles.

Odime la nature est bien faite, arrête simplement de t'épiler ! Sinon technique de l'oignon en hiver, ça marche.

Yes! J'ai trouvé la planche que je cherchais, c'est rare

@Odime : j'suis pas contre les femmes lisses car parfois tout-contre...

@Patate : moi je me découvre assez l'automne, un peu l'hiver et me couvre au printemps pour ne pas bronzer l'été. Ma nature me convient en effet (hormis la fatigue bien entendu)

@semama : faudra que je pense à te souhaiter cela à mon retour alors (Une décade quoi !). Sinon, si je suis malade alors ce serait de naissance... Avant de penser aux booster pour vivre à donf, sans faire de sentimentalisme pense aussi à ton coeur !

Essayez et vous verrez  

@ spizz : sors de ce corpora cavernosa !

@Patate : oui ma chère, l'année prochaine si tout va bien...

Un collègue, le rat-taupe nu

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J'vous fais partager pasque c'est mon premier ban temporaire. En plus il est justifié. Et encore en plus je l'ai fait lever avant la fin. J'en tire une fierté dérisoire mais existante.

  Viens donc, hè, ban âne.

Quelqu'un aurait-il l'obligeance de me chauffer? Je me les pèle un peu.

Alors, bananes flambées?

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Et hop, un chef d’œuvre impérissable.

L'abat nana se plie en qu'âtre pour l'hiver, yéti pas vrai?

Ca me fait penser à ce film, tiens :

Autant se le faire en entier :

Au chaud, c'est bien un vieux film  

"Si je buvais moins, je serais un autre homme, et j'y tiens pas!"

Aujourd’hui l’espace est splendide !
Sans mors, sans éperons, sans bride,
Partons à cheval sur le vin
Pour un ciel féerique et divin !

Comme deux anges que torture
Une implacable calenture,
Dans le bleu cristal du matin
Suivons le mirage lointain !

Mollement balancés sur l’aile
Du tourbillon intelligent,
Dans un délire parallèle,

Ma soeur, côte à côte nageant,
Nous fuirons sans repos ni trêves
Vers le paradis de mes rêves !

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.

Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.

Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.

Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?

Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.

Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;

Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.

Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi

En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.

PIERRE DE RONSARD

Une douce soirée.

Nous venons de passer une agréable soirée.
Un peu de musique et un bon dîner.
Nous nous embrassons, nos mains s'égarent,
Soudain, le désir surgit dans nos regards.

Nous nous enlaçons fougueusement.
Cherchant des failles dans nos vêtements.
Fiévreusement, nos bouches se joignent.
Je commence à sentir ton mât de cocagne.

Nous voici revenus dans la salle à manger.
La table est solide, bien que peu rangée.
Tu me soulèves du sol et me poses dessus.
J'aime cette folie, je ne suis pas déçue.

Te voilà qui te plante en moi, affamée de toi.
Tu commences ton va et vient, lançant mon émoi.
Je m'accroche, me déhanche, te voulant encore.
J'aime tant te sentir sur et en mon corps.

Nous changeons de décor, par terre dans le salon.
Le tapis est épais, on ne manque pas de place.
Te voilà qui rentre encore de tout ton long.
Cela est vraiment loin de me laisser de glace.

Au canapé d'accueillir, à son tour, notre passion.
Nous continuons cette chevauchée folle.
Nous haletons au rythme de nos cabrioles.
Je ressens bientôt le signe des premières somations.

L'un contre l'autre serrés, enserrés.
Je te sens gicler dans mes tréfonds.
Nous tombons tels des poupées de chiffon.
C'est décidément une bonne soirée.

Kalimsha.

Effectivement.

On me demande, par les rues,
Pourquoi je vais bayant aux grues,
Fumant mon cigare au soleil,
A quoi se passe ma jeunesse,
Et depuis trois ans de paresse
Ce qu’ont fait mes nuits sans sommeil.

Donne-moi tes lèvres, Julie ;
Les folles nuits qui t’ont pâlie
Ont séché leur corail luisant.
Parfume-les de ton haleine ;
Donne-les-moi, mon Africaine,
Tes belles lèvres de pur sang.

Mon imprimeur crie à tue-tête
Que sa machine est toujours prête,
Et que la mienne n’en peut mais.
D’honnêtes gens, qu’un club admire,
N’ont pas dédaigné de prédire
Que je n’en reviendrai jamais.

Julie, as-tu du vin d’Espagne ?
Hier, nous battions la campagne ;
Va donc voir s’il en reste encor.
Ta bouche est brûlante, Julie ;
Inventons donc quelque folie
Qui nous perde l’âme et le corps.

On dit que ma gourme me rentre,
Que je n’ai plus rien dans le ventre,
Que je suis vide à faire peur ;
Je crois, si j’en valais la peine,
Qu’on m’enverrait à Sainte-Hélène,
Avec un cancer dans le coeur.

Allons, Julie, il faut t’attendre
A me voir quelque jour en cendre,
Comme Hercule sur son rocher.
Puisque c’est par toi que j’expire,
Ouvre ta robe, Déjanire,
Que je monte sur mon bûcher.

Alfred de Musset