Zébritude et boulimie.
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
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Re: Zébritude et boulimie.
Tu sais Isis, moi aussi, les personnes que je rencontre m'attirent rarement... ça me pose beaucoup questions... Et toi, ça te pose question aussi ?ISIS75 a écrit:@carpediem : tu peux lire Si on me touche, je n'existe plus. Je ne ferai pas de commentaire dans ce topic, ne l'ayant pas terminé.
Sinon, pour ma part, pas (trop) de souci si le mec est bien élevé... Enfin, je pense que ça devrait mieux se passer si la personne m'attire vraiment (ce qui est rare, sauf contexte particulier). J'ai passé beaucoup de temps à croire que des gens me plaisaient alors que c'était en partie mon hyperempathie qui s'exprimait et comme les dégoûts ou l'attirance s'entretient (des gens ont crû que je les appréciais plus que ce n'était le cas à cause de mon hyperempathie).
Le fait que des gens aient cru qu'ils te plaisaient à cause de ton hyperempathie me parle aussi. Cela m'est arrivé de nombreuses fois... D'autant que je m'entends bien plus facilement avec le sexe opposé.
Le livre que tu me recommandes a l'air sympathique mais pourquoi un livre sur l'autisme, une raison particulière ? Tu peux répondre par MP si tu veux.
Pas de soucis ! Je n'ai peut-être pas été assez claire aussi.Pouniapod a écrit:CarpeDiem : Oui, je vois que j'ai un peu répondu à côté de la plaque...
Je vais peut-être éditer mon post alors
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Zébritude et boulimie.
ce n'est pas un livre qui parle que de l'autisme...
eh bien, déjà, je pense que j'ai de grandes exigences intellectuelles et d'éducation (dans le sens, politesse, ouverture d'esprit), de moralité aussi (et aussi, un minimum de propreté corporelle : j'aime bien les gens qui portent des déo, qui se lavent une fois par jour, qui vont chez le dentiste, qui évitent de porter des tshirts avec de grosses tâches...).
Ensuite, je vois très facilement les défauts des gens en général... et aussi, leur manière de fonctionner...
Enfin, je préfère les gens qui ont les mêmes hobbies que moi (j'ai remarqué que les gens qui avaient les mêmes hobbies que moi ont aussi très souvent les mêmes valeurs que moi) et pas de trop gros défauts (pas psychotiques, pas borderlines, pas hypersensibles, pas passifs ou trop agressifs/stressés/menteurs/manipulateurs, j'aurais voulu aussi ajouter radin mais je classe plutôt la générosité dans mes critères de moralité...). J'ai fini par en rencontrer, mais un peu tard... Avant ça, j'en avais rencontré un de très bien selon mes critères de l'époque qui sont un peu les mêmes que j'ai maintenant sauf que je n'avais pas encore mis "hypersensible" dans la liste) mais il me disait souvent qu'il était mélancolique. C'était qqn d'hypersensible qui avait trop besoin de reconnaissance. Je le trouvais un peu trop compliqué, je ne sais même pas s'il était vraiment mélancolique... Une fois, je lui ai dit qu'il devait avoir un spleen (dépression existentielle) car il était surdoué. Il ne m'a jamais répondu. De toutes façons, il n'a jamais consulté (enfin, après qu'on ait eu cette conversation. Enfin, je pense. Il ne m'a rien dit en tout cas, et on en a jamais reparlé. Et moi, je ressentais trop ses émotions (positives comme négatives). Après, j'ai toujours été très décalée dans la vie, je m'en sortirai sûrement une fois de plus avec une pirouette, mais si ma vie était à refaire, y'a des choses que je changerai, quand même...
eh bien, déjà, je pense que j'ai de grandes exigences intellectuelles et d'éducation (dans le sens, politesse, ouverture d'esprit), de moralité aussi (et aussi, un minimum de propreté corporelle : j'aime bien les gens qui portent des déo, qui se lavent une fois par jour, qui vont chez le dentiste, qui évitent de porter des tshirts avec de grosses tâches...).
Ensuite, je vois très facilement les défauts des gens en général... et aussi, leur manière de fonctionner...
Enfin, je préfère les gens qui ont les mêmes hobbies que moi (j'ai remarqué que les gens qui avaient les mêmes hobbies que moi ont aussi très souvent les mêmes valeurs que moi) et pas de trop gros défauts (pas psychotiques, pas borderlines, pas hypersensibles, pas passifs ou trop agressifs/stressés/menteurs/manipulateurs, j'aurais voulu aussi ajouter radin mais je classe plutôt la générosité dans mes critères de moralité...). J'ai fini par en rencontrer, mais un peu tard... Avant ça, j'en avais rencontré un de très bien selon mes critères de l'époque qui sont un peu les mêmes que j'ai maintenant sauf que je n'avais pas encore mis "hypersensible" dans la liste) mais il me disait souvent qu'il était mélancolique. C'était qqn d'hypersensible qui avait trop besoin de reconnaissance. Je le trouvais un peu trop compliqué, je ne sais même pas s'il était vraiment mélancolique... Une fois, je lui ai dit qu'il devait avoir un spleen (dépression existentielle) car il était surdoué. Il ne m'a jamais répondu. De toutes façons, il n'a jamais consulté (enfin, après qu'on ait eu cette conversation. Enfin, je pense. Il ne m'a rien dit en tout cas, et on en a jamais reparlé. Et moi, je ressentais trop ses émotions (positives comme négatives). Après, j'ai toujours été très décalée dans la vie, je m'en sortirai sûrement une fois de plus avec une pirouette, mais si ma vie était à refaire, y'a des choses que je changerai, quand même...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Zébritude et boulimie.
Je suis soulagée que vous exprimiez votre expérience par rapport aux relations.
Pour ma part je n'ai jamais eu de copain autre qu'une amourette pendant mes années primaire / collège. Au début je me suis dit que j'étais tout simplement incapable de séduire qui que ce soit, à cause de mon physique ou à cause de ma personnalité (quand je ne suis pas à l'aise j'ai tendance à avoir l'air très introvertie, fermée et pas à l'aise alors que ce n'est pas le cas sinon). Puis au bout d'un moment j'ai commencé à constater qu'en fait, même si je séduisais, le problème resterait très important, car je n'arrive pas moi-même à être séduite.
Et même si un garçon me plaît, je n'arrive pas à imaginer que ce soit possible d'être amoureuse. Parfois ça me fait culpabiliser, ça me donne l'impression soit d'être trop différente intérieurement pour que ça colle avec quelqu'un, soit de ne pas être assez ouverte d'esprit, soit d'être trop centrée sur moi, mes problèmes ou mes passions, pour vraiment m'attacher à quelqu'un (pourtant je n'ai pas l'impression d'être égoïste, c'est curieux).
C'est étrange...
Bon et du coup si un garçon me plaît (ce qui est donc très rare), je ne sais pas séduire oups
Mais je pense aussi que les troubles alimentaires peuvent être liés à ces problèmes-là, manque affectif ou complexes, comme un phénomène de compensation, c'est possible.
Par rapport à la nourriture, je suis en train de faire un test, j'ai changé de stratégie en m'autorisant à manger ce que j'avais envie de manger (puisque de toute façon, même quand je ne m'autorise pas, je crise et le résultat est le même, sauf qu'en plus je suis obsédée par la nourriture et mes craquages). L'intérêt : que l'alimentation ne soit plus compulsive, déjà. Que les obsessions soient remplacées par une forme d'habitude et donc penser un peu moins souvent à la nourriture. Reprendre l'habitude de me poser la question "est-ce que j'en ai vraiment envie là maintenant ?", et si c'est oui, j'en prends. Parfois aussi, je ne me pose pas la question, et j'achète du pain (parce que mes crises se portent surtout sur le pain en fait), de façon presque automatique, avant d'avoir le temps de me demander si j'en ai envie. Automatiser un peu plus pour chasser la compulsion. Je m'autorise à manger plus de fruits aussi, sans compter sans arrêt les calories de chaque aliment.
Je vais ensuite, dans quelques jours, utiliser d'autres petites techniques qui m'ont été inspirées par la thérapie brève. Et quand je me sentirai mieux et que tout ça se sera stabilisé, je pense que j'arriverai plus facilement à réduire les quantités.
Le résultat après 3 jours (oui, c'est encore peu pour juger de l'efficacité de la chose), c'est que je me sens un peu plus apaisée. Alors j'ai grossi un peu, c'est sûr, mais j'ai fini par l'accepter et considérer ça comme une étape intermédiaire. J'arrête de vouloir absolument maigrir le plus rapidement possible, et je regarde le moins possible dans le miroir en attendant. Je ne pense pas à la nourriture toute la journée parce que je sais que je pourrai me faire plaisir si j'en ai envie, et sans culpabiliser. Ca pourrait commencer à chasser une partie des pensées dysfonctionnantes liées à la nourriture, peut-être que le fait de savoir que je peux manger quand je veux m'aidera à en avoir moins envie.
A voir, je vous tiendrai au courant et vous dirai si cette méthode s'avère efficace !
Pour ma part je n'ai jamais eu de copain autre qu'une amourette pendant mes années primaire / collège. Au début je me suis dit que j'étais tout simplement incapable de séduire qui que ce soit, à cause de mon physique ou à cause de ma personnalité (quand je ne suis pas à l'aise j'ai tendance à avoir l'air très introvertie, fermée et pas à l'aise alors que ce n'est pas le cas sinon). Puis au bout d'un moment j'ai commencé à constater qu'en fait, même si je séduisais, le problème resterait très important, car je n'arrive pas moi-même à être séduite.
Et même si un garçon me plaît, je n'arrive pas à imaginer que ce soit possible d'être amoureuse. Parfois ça me fait culpabiliser, ça me donne l'impression soit d'être trop différente intérieurement pour que ça colle avec quelqu'un, soit de ne pas être assez ouverte d'esprit, soit d'être trop centrée sur moi, mes problèmes ou mes passions, pour vraiment m'attacher à quelqu'un (pourtant je n'ai pas l'impression d'être égoïste, c'est curieux).
C'est étrange...
Bon et du coup si un garçon me plaît (ce qui est donc très rare), je ne sais pas séduire oups
Mais je pense aussi que les troubles alimentaires peuvent être liés à ces problèmes-là, manque affectif ou complexes, comme un phénomène de compensation, c'est possible.
Par rapport à la nourriture, je suis en train de faire un test, j'ai changé de stratégie en m'autorisant à manger ce que j'avais envie de manger (puisque de toute façon, même quand je ne m'autorise pas, je crise et le résultat est le même, sauf qu'en plus je suis obsédée par la nourriture et mes craquages). L'intérêt : que l'alimentation ne soit plus compulsive, déjà. Que les obsessions soient remplacées par une forme d'habitude et donc penser un peu moins souvent à la nourriture. Reprendre l'habitude de me poser la question "est-ce que j'en ai vraiment envie là maintenant ?", et si c'est oui, j'en prends. Parfois aussi, je ne me pose pas la question, et j'achète du pain (parce que mes crises se portent surtout sur le pain en fait), de façon presque automatique, avant d'avoir le temps de me demander si j'en ai envie. Automatiser un peu plus pour chasser la compulsion. Je m'autorise à manger plus de fruits aussi, sans compter sans arrêt les calories de chaque aliment.
Je vais ensuite, dans quelques jours, utiliser d'autres petites techniques qui m'ont été inspirées par la thérapie brève. Et quand je me sentirai mieux et que tout ça se sera stabilisé, je pense que j'arriverai plus facilement à réduire les quantités.
Le résultat après 3 jours (oui, c'est encore peu pour juger de l'efficacité de la chose), c'est que je me sens un peu plus apaisée. Alors j'ai grossi un peu, c'est sûr, mais j'ai fini par l'accepter et considérer ça comme une étape intermédiaire. J'arrête de vouloir absolument maigrir le plus rapidement possible, et je regarde le moins possible dans le miroir en attendant. Je ne pense pas à la nourriture toute la journée parce que je sais que je pourrai me faire plaisir si j'en ai envie, et sans culpabiliser. Ca pourrait commencer à chasser une partie des pensées dysfonctionnantes liées à la nourriture, peut-être que le fait de savoir que je peux manger quand je veux m'aidera à en avoir moins envie.
A voir, je vous tiendrai au courant et vous dirai si cette méthode s'avère efficace !
mango-woman- Messages : 172
Date d'inscription : 11/01/2017
Re: Zébritude et boulimie.
Merci pour ton partage aussi . Je peux te demander si tu es vraiment en surpoids ?
Je te conseille aussi de lire Si on me touche. Il ne me semble pas que l'héroïne soit boulimique (ni anorexique) mais c'est un livre qui aborde pas mal de choses de la vie.
Je te conseille aussi de lire Si on me touche. Il ne me semble pas que l'héroïne soit boulimique (ni anorexique) mais c'est un livre qui aborde pas mal de choses de la vie.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Zébritude et boulimie.
Non je ne suis pas en surpoids, mon cas n'est pas le plus grave que l'on puisse trouver en termes de troubles alimentaires, même si je garde la peur que ça s'aggrave. Malheureusement il ne me convient pas pour autant : depuis que je suis arrivée à Paris en 2015 j'ai pris autour de 7 kilos, ce n'est pas une prise de poids énorme, mais ça a suffi à faire disparaître ma confiance en moi : c'est incroyable comme ça peut changer "l'identité" du visage, ça me donne l'impression de ne plus être la même personne.
Merci pour ton conseil de lecture ! Qu'est-ce qui te plaît dans ce livre ?
Je vois que c'est le témoignage d'une femme autiste, j'en ai lu plusieurs (Joseph Schovanec, Hugo Horiot...), je trouve ça très intéressant.
Merci pour ton conseil de lecture ! Qu'est-ce qui te plaît dans ce livre ?
Je vois que c'est le témoignage d'une femme autiste, j'en ai lu plusieurs (Joseph Schovanec, Hugo Horiot...), je trouve ça très intéressant.
mango-woman- Messages : 172
Date d'inscription : 11/01/2017
Re: Zébritude et boulimie.
le stress, sans doute ?
ce qui m'a plu c'est que c'est différent des autres livres autobiographiques écrits par des autistes...
Sinon j'ai survolé Je suis né un jour bleu et j'ai lu Ma vie d'autiste. J'aime beaucoup en général les écrits d'autistes surdoués... En tout cas, j'ai beaucoup aimé Tammet, Schovanec, Grandin et Williams... Sur les forums, je ne sais pas, ce n'est pas pareil... Il y a en a que j'aime, d'autres moins (je n'aime pas quand c'est trop séquentiel et écrire des romans (c'est à dire avoir besoin d'écrire 50 lignes alors qu'on pourrait résumer sa pensée en 2, ne veut pas dire pour moi que l'on est surdoué...).
PS : en y repensant, Tammet, Schovanec et Grandin sont THQI...
ce qui m'a plu c'est que c'est différent des autres livres autobiographiques écrits par des autistes...
Sinon j'ai survolé Je suis né un jour bleu et j'ai lu Ma vie d'autiste. J'aime beaucoup en général les écrits d'autistes surdoués... En tout cas, j'ai beaucoup aimé Tammet, Schovanec, Grandin et Williams... Sur les forums, je ne sais pas, ce n'est pas pareil... Il y a en a que j'aime, d'autres moins (je n'aime pas quand c'est trop séquentiel et écrire des romans (c'est à dire avoir besoin d'écrire 50 lignes alors qu'on pourrait résumer sa pensée en 2, ne veut pas dire pour moi que l'on est surdoué...).
PS : en y repensant, Tammet, Schovanec et Grandin sont THQI...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Zébritude et boulimie.
Le problème des zèbres c'est qu'il faut se lancer pour avoir envie, jusqu'a être passionnée, on passe trop de temps à réfléchir sur ce qu'on a envie de faire....j'en connais un rayon! Trouver un autre doudou que la nourriture est vraiment une super idée...à condition de se lancer!
ptitlaine- Messages : 7
Date d'inscription : 25/09/2017
Age : 51
Localisation : Nantes
Re: Zébritude et boulimie.
Bonjour,
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de venir se plaindre ici de ses pathologies, mais puisque je commençais à raconter cet épisode sur la tchatbox, pourquoi pas ranger le propos dans un topic dédié...donc voilà, je rejoins le topic boulimie, par souci de communication effective.
Les symptômes vont être, l'absence d'envie de cuisiner, l'abandon au remplissage, la répétition des doses et des aliments, le manque de soin dans la préparation.
Dans la consommation, il n'y a pas de recherche de plaisir par l'art de la table : manger prostré, dans un coin, assis ou pas à table, et renverser de la nourriture par terre pour ensuite la prendre aux doigts.
Sans doute il y a un blocage quelque part qui ne s'arrange pas.
Aussi, à table, quand on m'invite à venir manger et que les gens ne me parlent pas, j'ai tendance à ne pas savourer, à remplir, à re-remplir, juste pour manifester que cela m'énerve qu'on ne me fait pas la conversation.
C'est rassurant dans le sens où, tu fais quoi aujourd'hui, je mange.
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de venir se plaindre ici de ses pathologies, mais puisque je commençais à raconter cet épisode sur la tchatbox, pourquoi pas ranger le propos dans un topic dédié...donc voilà, je rejoins le topic boulimie, par souci de communication effective.
Les symptômes vont être, l'absence d'envie de cuisiner, l'abandon au remplissage, la répétition des doses et des aliments, le manque de soin dans la préparation.
Dans la consommation, il n'y a pas de recherche de plaisir par l'art de la table : manger prostré, dans un coin, assis ou pas à table, et renverser de la nourriture par terre pour ensuite la prendre aux doigts.
Sans doute il y a un blocage quelque part qui ne s'arrange pas.
Aussi, à table, quand on m'invite à venir manger et que les gens ne me parlent pas, j'ai tendance à ne pas savourer, à remplir, à re-remplir, juste pour manifester que cela m'énerve qu'on ne me fait pas la conversation.
C'est rassurant dans le sens où, tu fais quoi aujourd'hui, je mange.
Re: Zébritude et boulimie.
Hello hello!
Je vais être légèrement hors sujet pendant un bref instant mais je reviens d'un rdv avec une neuropsychologue.
J'ai passé le test WAIS il y a 6 ans et je voulais reparler de tout ça (c'est une autre psy pour le coup, que j'ai vue). Et il y a peut-être (est-ce qu'on saura un jour?) un HP ( de type profil complexe, pas laminaire). Mais au final, cela a été peu abordé... puisque la neuropsy a tout de suite tilté sur autre chose (et si le diagnostic n'est pas finalisé et de toute façon, il n'est pas question de passer de tests en CRA, je n'en ressens pas le besoin, pas pour le moment en tout cas): pour elle, je suis asperger!
Je m'étais bien posée la question il y a quelques années mais comme beaucoup, j'ai quand même à l'esprit un espèce de stéréotype de l'asperger... Donc, je suis vite passée à autre chose (même si j'y revenais de temps à autre).
Bref, pour le coup, je suis un peu estomaquée... lol!
Mais bref, je viens aujourd'hui pour suivre mes fils habituels et je vois que, comme "par hasard" (y a-t-il vraiment de hasards?), vous évoquez le syndrome Asperger!
Bref, la question se pose peut-être également pour vous... D'autant que les troubles alimentaires font partie de la description du syndrome Asperger... Et comme les livres sur le syndrome Asperger vous plaisent vraiment...
Perso, on a fait un état des lieux détaillé avec la neuropsy et j'avais, je ne sais pas, 96-97% de choses qui collaient au du syndrome Asperger! Je n'aurais jamais cru! Même si c'est vrai que j'avais déjà fait un test (celui où le résultat donne une espèce de toile d'araignée) et j'avais explosé les scores (sans comprendre pourquoi haha)!
Bref, ça peut être à explorer...
Peut-être que la boulimie vient d'un réel dysfonctionnement neuropsychologique et de toute façon, les Asperger sont très anxieux, et l'anxiété, ça favorise l'émergence de ce genre de troubles...
"Le problème des zèbres c'est qu'il faut se lancer pour avoir envie, jusqu'a être passionnée, on passe trop de temps à réfléchir sur ce qu'on a envie de faire....j'en connais un rayon! Trouver un autre doudou que la nourriture est vraiment une super idée...à condition de se lancer!"
=> Ah complètement!
Je vais être légèrement hors sujet pendant un bref instant mais je reviens d'un rdv avec une neuropsychologue.
J'ai passé le test WAIS il y a 6 ans et je voulais reparler de tout ça (c'est une autre psy pour le coup, que j'ai vue). Et il y a peut-être (est-ce qu'on saura un jour?) un HP ( de type profil complexe, pas laminaire). Mais au final, cela a été peu abordé... puisque la neuropsy a tout de suite tilté sur autre chose (et si le diagnostic n'est pas finalisé et de toute façon, il n'est pas question de passer de tests en CRA, je n'en ressens pas le besoin, pas pour le moment en tout cas): pour elle, je suis asperger!
Je m'étais bien posée la question il y a quelques années mais comme beaucoup, j'ai quand même à l'esprit un espèce de stéréotype de l'asperger... Donc, je suis vite passée à autre chose (même si j'y revenais de temps à autre).
Bref, pour le coup, je suis un peu estomaquée... lol!
Mais bref, je viens aujourd'hui pour suivre mes fils habituels et je vois que, comme "par hasard" (y a-t-il vraiment de hasards?), vous évoquez le syndrome Asperger!
Bref, la question se pose peut-être également pour vous... D'autant que les troubles alimentaires font partie de la description du syndrome Asperger... Et comme les livres sur le syndrome Asperger vous plaisent vraiment...
Perso, on a fait un état des lieux détaillé avec la neuropsy et j'avais, je ne sais pas, 96-97% de choses qui collaient au du syndrome Asperger! Je n'aurais jamais cru! Même si c'est vrai que j'avais déjà fait un test (celui où le résultat donne une espèce de toile d'araignée) et j'avais explosé les scores (sans comprendre pourquoi haha)!
Bref, ça peut être à explorer...
Peut-être que la boulimie vient d'un réel dysfonctionnement neuropsychologique et de toute façon, les Asperger sont très anxieux, et l'anxiété, ça favorise l'émergence de ce genre de troubles...
"Le problème des zèbres c'est qu'il faut se lancer pour avoir envie, jusqu'a être passionnée, on passe trop de temps à réfléchir sur ce qu'on a envie de faire....j'en connais un rayon! Trouver un autre doudou que la nourriture est vraiment une super idée...à condition de se lancer!"
=> Ah complètement!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Zébritude et boulimie.
Alors, que devenez-vous?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Zébritude et boulimie.
Je boulotte aussi.
Des fois, je bouffe tout ce qui passe entre 23h et 2h du matin... Ça doit faire cinq jours de suite que ça dure... C'est un comportement qui revenait exceptionnellement, là ça redevient un peu trop extrême.
Je mets ça en lien avec mon alexithymie et une saturation du système 2 (si je reste longtemps avec des gens, cela me conduit à une sorte de surmenage). Le lien avec l'alexithymie, c'est que si je savais en temps et en heure ce que je ressens, je n'aurais sûrement pas autant de comportements compulsifs : je relâcherais la pression en la détectant dès qu'elle se présente au lieu de rester impassible comme "un vieux chêne empli de sagesse" pour céder plus tard de façon incontrôlée.
Je tilte seulement maintenant le titre... J'ai vu boulimie et pas zébritude. J'en déduis que ça pourrait aller plus mal.
Des fois, je bouffe tout ce qui passe entre 23h et 2h du matin... Ça doit faire cinq jours de suite que ça dure... C'est un comportement qui revenait exceptionnellement, là ça redevient un peu trop extrême.
Je mets ça en lien avec mon alexithymie et une saturation du système 2 (si je reste longtemps avec des gens, cela me conduit à une sorte de surmenage). Le lien avec l'alexithymie, c'est que si je savais en temps et en heure ce que je ressens, je n'aurais sûrement pas autant de comportements compulsifs : je relâcherais la pression en la détectant dès qu'elle se présente au lieu de rester impassible comme "un vieux chêne empli de sagesse" pour céder plus tard de façon incontrôlée.
Je tilte seulement maintenant le titre... J'ai vu boulimie et pas zébritude. J'en déduis que ça pourrait aller plus mal.
infp- Messages : 173
Date d'inscription : 23/01/2021
Re: Zébritude et boulimie.
infp, je comprends... Je suis aussi en difficulté lorsqu'il s'agit d'identifier mes émotions ou celles des autres.
C'est vrai que ça doit influer...
Après, je sais pas vous mais j'ai vraiment l'impression que c'est quelque chose de chimique, qu'on y peut rien...
Je suis flexitarienne (quasi vegan- je ne mange rien d'animal chez moi) depuis 6 mois et pour une raison quelconque, ma boulimie a totalement disparu pendant les 2-3 premiers mois de mon changement alimentaire (je n'ai jamais connu ça par le passé)... Puis, c'est revenu là... comme avant.
Bizarre bizarre...
Je pense de plus en plus que c'est lié au microbiote intestinal qui, lui-même, influence la quantité et diversité en neurotransmetteurs...
C'est vrai que ça doit influer...
Après, je sais pas vous mais j'ai vraiment l'impression que c'est quelque chose de chimique, qu'on y peut rien...
Je suis flexitarienne (quasi vegan- je ne mange rien d'animal chez moi) depuis 6 mois et pour une raison quelconque, ma boulimie a totalement disparu pendant les 2-3 premiers mois de mon changement alimentaire (je n'ai jamais connu ça par le passé)... Puis, c'est revenu là... comme avant.
Bizarre bizarre...
Je pense de plus en plus que c'est lié au microbiote intestinal qui, lui-même, influence la quantité et diversité en neurotransmetteurs...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Zébritude et boulimie.
Salut,CarpeDiem a écrit:infp, je comprends... Je suis aussi en difficulté lorsqu'il s'agit d'identifier mes émotions ou celles des autres.
C'est vrai que ça doit influer...
Après, je sais pas vous mais j'ai vraiment l'impression que c'est quelque chose de chimique, qu'on y peut rien...
Je suis flexitarienne (quasi vegan- je ne mange rien d'animal chez moi) depuis 6 mois et pour une raison quelconque, ma boulimie a totalement disparu pendant les 2-3 premiers mois de mon changement alimentaire (je n'ai jamais connu ça par le passé)... Puis, c'est revenu là... comme avant.
Bizarre bizarre...
Je pense de plus en plus que c'est lié au microbiote intestinal qui, lui-même, influence la quantité et diversité en neurotransmetteurs...
Je crois que j'ai un peu avancé dans ma façon de comprendre ce souci.
J'ai lu plusieurs livres qui parlent de la volonté, et ce que j'y ai appris (ou revu, plutôt) me semble correspondre à mon propre cas.
Grosso modo, on a tous un réservoir de volonté en début de journée, et plus on avance dans la journée, plus on l'entame. Ce qu'explique une youtubeuse avec des cuillères :
- vidéo:
Quand on n'a plus de réserve, on a épuisé sa volonté, son ego. Dans le livre système 1/système 2, il est fait allusion à des expériences qui montrent que solliciter le système 2 est coûteux en glucose, et que quand on en arrive à un épuisement de l'ego, entre autres conséquences, on a envie de sucre, et on cède à certains comportements compulsifs (on n'est plus autant en mesure de contrôler ses impulsions) : on achète sans compter, on mange de grandes quantités, on agit sans réfléchir, on ne surveille plus si bien son langage, etc.
Invité- Invité
Re: Zébritude et boulimie.
C'est un peu HS ce que je vais dire.. Vous zêtes prévenus.
Je suis boulimique par périodes, mais j'également* une sorte de méthode pour garder la forme.
Je ne suis pas fortiche en sport, et comme Hercule Poirot, je n'aime pas trop transpirer. Eh bien, je marche et je fais des exercices de musculations qui me plaisent et de la façon qui me plaît (évidemment, je ne fais pas des bizarreries qui pourraient me blesser). Comme j'ai des TOCs, mincir, c'est comme envoyer mes TOCs en première ligne en mission commando (il n'y a peut-être pas de lignes en "mission commando"... vous l'aurez compris, je ne suis pas gendarme (j'ai failli)), je mets en place des routines et j'applique plein de principes tout bêtes.
Même si ça ne me dérange pas de sauter des repas, quand je veux mincir, j'essaie de ne pas le faire n'importe comment pour ne pas ressembler à un mec libéré des camps (ou pas libéré).
Édition :
*lapsus élisif laissé tel quel [ndlr]
Je suis boulimique par périodes, mais j'également* une sorte de méthode pour garder la forme.
Je ne suis pas fortiche en sport, et comme Hercule Poirot, je n'aime pas trop transpirer. Eh bien, je marche et je fais des exercices de musculations qui me plaisent et de la façon qui me plaît (évidemment, je ne fais pas des bizarreries qui pourraient me blesser). Comme j'ai des TOCs, mincir, c'est comme envoyer mes TOCs en première ligne en mission commando (il n'y a peut-être pas de lignes en "mission commando"... vous l'aurez compris, je ne suis pas gendarme (j'ai failli)), je mets en place des routines et j'applique plein de principes tout bêtes.
Même si ça ne me dérange pas de sauter des repas, quand je veux mincir, j'essaie de ne pas le faire n'importe comment pour ne pas ressembler à un mec libéré des camps (ou pas libéré).
Édition :
*lapsus élisif laissé tel quel [ndlr]
Invité- Invité
Re: Zébritude et boulimie.
Intéressant 35ecn et compliqué... entre la volonté et le côté mécanique de notre corps...
Pour le sport, je ne te trouve pas HS et je trouve ça très intéressant! Les moments où j'ai perdu le plus facilement du poids, c'est quand je me concentrais sur le côté "prendre soin de moi": en mangeant équilibré et en faisant pas mal de sport. Et tout ça au-delà de toute considération de régime, juste pour prendre soin de moi... Moins de pression pour perdre du coup puisque ce n'était pas le but recherché.
Et de manière générale, si j'ai un IS (intérêt spécifique), je suis focus dessus et j'oublie le reste (la bouffe passe clairement au second plan voire même n'existe plus).
Pour le sport, je ne te trouve pas HS et je trouve ça très intéressant! Les moments où j'ai perdu le plus facilement du poids, c'est quand je me concentrais sur le côté "prendre soin de moi": en mangeant équilibré et en faisant pas mal de sport. Et tout ça au-delà de toute considération de régime, juste pour prendre soin de moi... Moins de pression pour perdre du coup puisque ce n'était pas le but recherché.
Et de manière générale, si j'ai un IS (intérêt spécifique), je suis focus dessus et j'oublie le reste (la bouffe passe clairement au second plan voire même n'existe plus).
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
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