Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
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Arizona782
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Diatribe
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Re: Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
D'accord, tant mieux alors
M'Alyce Cif'Itrad- Messages : 29
Date d'inscription : 13/03/2013
Re: Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
je devait aller au CNED cette année et au final ba j'ai rien fait u_u je croi que le faite d’être chez moi et ne pas avoir de " cadre " ma mi dans l’impossibilité de travailler donc en septembre direction saint-nazaire et le lycée expérimentale ( j'ai pris du temps pour réfléchir et je me suis dit que c'était la seul solution pour que j'ai un avenir fiable !
valerian- Messages : 5852
Date d'inscription : 31/03/2014
Age : 26
Localisation : nantes
Re: Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
Diatribe a écrit:Donc je commence pour l'année complète en même temps que les autres
C'est peut-être mieux ainsi, tu avanceras en même temps que les autres élèves (ça c'est positif pour les profs), mais à ton propre rythme.
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
Coucou,
Je réagis sur ton topic parce que ça me parle beaucoup. Et pour cause, j'ai vécu en partie la même chose.
J'ai fais 4 ans de CNED, de 16 à 20 ans. Je n'ai pas foutu grand chose pendant ces 4 années, j'étais beaucoup trop occupée à déprimée. (J'ai fait une longue dépression pendant cette époque, en plus de mes TOCs).
J'ai quand même obtenu mon BAC techno, avec des bonnes notes dans les matières littéraires où l'on peut facilement blablater et des notes médiocres dans les matières scientifiques, où on ne peut pas inventer des théorèmes. J'étais très déçue de l'avoir eu avec une moyenne de 10 tout pile, et en même je me disais "t'façon j'ai pas bossé, donc c'est pas un vrai échec".
Ensuite j'ai tenté 3 premières années de licence, où je me suis jamais sentie aussi nulle de ma vie. J'étais littéralement perdue, je ne comprenais rien et j'étais terrorisée. Faut dire que je n'avais pas choisie les filières les plus simples, ni les plus adaptés à mon BAC. J'étais perdue en maths, en biologie, en chimie et physique. Je n'avais aucune base dans ces matières (à part un niveau 3ème...). J'ai très vite paniqué et j'ai très vite arrêté. Résultat, ça fait 3 ans que je ne fous pas grand chose.
Et enfin, mon principal ennemi est l'échec. Je ne le supporte pas, je le déteste au plus haut point et ça me fait terriblement défaut. J'en souffre beaucoup. Et à chaque fois que j'ouvre un cahier je me dis "Et si je n'y arrive pas ? Et si je comprends pas ? Et si je bosse comme une dingue et qu'au final je suis récompensée par un échec ? Est ce que ça me ferait pas l'effet d'une grosse baffe dans ma tronche ? Et si j'étais pas faite pour ça ? ..." Et BAM impossible d'ouvrir mes cahier à cause de ce foutu échec qui me tétanise. Et plus j'attends avant de les ouvrir et de bosser plus je panique. J'accumule du retard, et ce retard m'effraie, le cercle vicieux.
Je pense que le CNED, c'est bien si on a une grosse volonté, si on est pas trop procrastinateur ou mieux, si on a des gens pour nous pousser derrière.
Du fait de ma phobie scolaire et de ma phobie sociale j'ai toujours pensé que le CNED serait la solution à tout mais j'ai souvent oublié qu'il n'y avait pas que ça qui me terrifiait et que le CNED ça implique de faire face à nous même, de confronter nos peurs et c'est pas simple non plus, surtout si on a pas grand monde derrière nous. Sans oublier que tout n'est pas intéressant dans les cours du CNED et quoi de plus chiant que de bosser sur un truc qui ne nous intéresse pas ? Comme toi, je n'ai jamais eu vraiment de méthodes de travail, je donnais beaucoup le moment venu et général ça payait. Mais on sait tous que ça ne fonctionne pas toujours et que c'est même souvent un piège.
Comme toi aussi, je flippe des oraux, étant phobique sociale, le dernier endroit où je voudrait me trouver c'est oral du BAC. J'essaie de me dire que ça ne dure pas longtemps et que ce n'est qu'une seule fois mais pas simple.
C'est drôle parce que je n'ai pas vraiment d'idées de quoi faire de ma vie (sinon à 23 ans, je serais déjà un peu plus loin ^^) mais si j'essaie de ne pas trop réfléchir et de penser aux jobs utopiques, je mettrai un peu les mêmes que les tiens : chercheuse, médecin, psychologue, archéologue,..
Mais la liste est longue aussi pour moi. J'ai pleins d'idées et aucune à la fois. Mes idées partent dans tous les sens, et ce n'est jamais fixes. D'ailleurs ces 3 dernières années ont bien montrées que je n'arrivais pas à choisir une et une seule voie. Dès que j'étais inscrite en L1, je me paniquais en me disant que c'était définitif et que je ne pourrai rien changer. C'est con comme mode de pensée.
Bon je vais m'arrêter là, surtout que je pense que mon message n'aura surement pas été très utile, je m'en excuse.
Enfin sache que je te souhaite bon courage dans tes projets et que je peux comprendre ce que tu ressens en ce moment. Je l'ai vécu aussi. J'espère que tu seras plus studieuse que moi
Je réagis sur ton topic parce que ça me parle beaucoup. Et pour cause, j'ai vécu en partie la même chose.
J'ai fais 4 ans de CNED, de 16 à 20 ans. Je n'ai pas foutu grand chose pendant ces 4 années, j'étais beaucoup trop occupée à déprimée. (J'ai fait une longue dépression pendant cette époque, en plus de mes TOCs).
J'ai quand même obtenu mon BAC techno, avec des bonnes notes dans les matières littéraires où l'on peut facilement blablater et des notes médiocres dans les matières scientifiques, où on ne peut pas inventer des théorèmes. J'étais très déçue de l'avoir eu avec une moyenne de 10 tout pile, et en même je me disais "t'façon j'ai pas bossé, donc c'est pas un vrai échec".
Ensuite j'ai tenté 3 premières années de licence, où je me suis jamais sentie aussi nulle de ma vie. J'étais littéralement perdue, je ne comprenais rien et j'étais terrorisée. Faut dire que je n'avais pas choisie les filières les plus simples, ni les plus adaptés à mon BAC. J'étais perdue en maths, en biologie, en chimie et physique. Je n'avais aucune base dans ces matières (à part un niveau 3ème...). J'ai très vite paniqué et j'ai très vite arrêté. Résultat, ça fait 3 ans que je ne fous pas grand chose.
Et enfin, mon principal ennemi est l'échec. Je ne le supporte pas, je le déteste au plus haut point et ça me fait terriblement défaut. J'en souffre beaucoup. Et à chaque fois que j'ouvre un cahier je me dis "Et si je n'y arrive pas ? Et si je comprends pas ? Et si je bosse comme une dingue et qu'au final je suis récompensée par un échec ? Est ce que ça me ferait pas l'effet d'une grosse baffe dans ma tronche ? Et si j'étais pas faite pour ça ? ..." Et BAM impossible d'ouvrir mes cahier à cause de ce foutu échec qui me tétanise. Et plus j'attends avant de les ouvrir et de bosser plus je panique. J'accumule du retard, et ce retard m'effraie, le cercle vicieux.
Je pense que le CNED, c'est bien si on a une grosse volonté, si on est pas trop procrastinateur ou mieux, si on a des gens pour nous pousser derrière.
Du fait de ma phobie scolaire et de ma phobie sociale j'ai toujours pensé que le CNED serait la solution à tout mais j'ai souvent oublié qu'il n'y avait pas que ça qui me terrifiait et que le CNED ça implique de faire face à nous même, de confronter nos peurs et c'est pas simple non plus, surtout si on a pas grand monde derrière nous. Sans oublier que tout n'est pas intéressant dans les cours du CNED et quoi de plus chiant que de bosser sur un truc qui ne nous intéresse pas ? Comme toi, je n'ai jamais eu vraiment de méthodes de travail, je donnais beaucoup le moment venu et général ça payait. Mais on sait tous que ça ne fonctionne pas toujours et que c'est même souvent un piège.
Comme toi aussi, je flippe des oraux, étant phobique sociale, le dernier endroit où je voudrait me trouver c'est oral du BAC. J'essaie de me dire que ça ne dure pas longtemps et que ce n'est qu'une seule fois mais pas simple.
C'est drôle parce que je n'ai pas vraiment d'idées de quoi faire de ma vie (sinon à 23 ans, je serais déjà un peu plus loin ^^) mais si j'essaie de ne pas trop réfléchir et de penser aux jobs utopiques, je mettrai un peu les mêmes que les tiens : chercheuse, médecin, psychologue, archéologue,..
Mais la liste est longue aussi pour moi. J'ai pleins d'idées et aucune à la fois. Mes idées partent dans tous les sens, et ce n'est jamais fixes. D'ailleurs ces 3 dernières années ont bien montrées que je n'arrivais pas à choisir une et une seule voie. Dès que j'étais inscrite en L1, je me paniquais en me disant que c'était définitif et que je ne pourrai rien changer. C'est con comme mode de pensée.
Bon je vais m'arrêter là, surtout que je pense que mon message n'aura surement pas été très utile, je m'en excuse.
Enfin sache que je te souhaite bon courage dans tes projets et que je peux comprendre ce que tu ressens en ce moment. Je l'ai vécu aussi. J'espère que tu seras plus studieuse que moi
Dernière édition par Caféine le Jeu 14 Déc 2017 - 20:04, édité 1 fois
Re: Le CNED est-il la solution adaptée à mon cas?
Merci pour ton témoignage Caféine
Au contraire, c'est rassurant de ne pas se sentir seule dans cette situation, et toujours enrichissant d'avoir vent des expériences des autres! Cela permet de trouver des pistes d’auto-analyse aussi
Je ressens la même chose que toi sur à peut près l'ensemble de tes dires; moi aussi j'ai l'impression de poursuivre mes études pour faire plaisir à ma famille... Et lors ce que j'ai tentée d'en discuter avec ma mère, elle l'a extrêmement mal pris (parce que je n'étais pas sure d'avoir la réelle envie de les faire et que c'était aussi pour qu'elle ne me le reproche plus, qu'elle soit satisfaite, etc.), même si ce n'est pas une bonne façon de procéder dans la vie (placer ses choix en fonction des attentes des autres) c'est plus fort que moi, j'ai tellement peur de les décevoir! Et cela approfondit un peu plus ma peur de l'échec...
J'ai également peur d'avoir perdue des notions (puisque jamais apprises ou remplacées par plus intéressants dans ma carte mémoire cérébrale ) mais je me demande surtout "à quoi tout cela servira-t-il, finalement?", que ferais-je de ces études, si brillantes pourraient-elles être (ou son contraire!)... Et là, c'est le trou noir.
Un trou noir qui se rempli d'idées à tout-va, certes, mais ces idées sont aspirées dans ce grand siphon sans même avoir pu décrocher l'honneur de me donner envie de les suivre sur le long terme. Et mes peurs/mon désintérêt pour les cours augmentent au fur et à mesure de la survenue de ces idées; Rien n'est assez intéressant, pourquoi faire des études s'il n'y a pas d'objectif final? Et puis, des études de quoi?
Bref, tout est à construire! Mais le temps passe si vite!
Au contraire, c'est rassurant de ne pas se sentir seule dans cette situation, et toujours enrichissant d'avoir vent des expériences des autres! Cela permet de trouver des pistes d’auto-analyse aussi
Je ressens la même chose que toi sur à peut près l'ensemble de tes dires; moi aussi j'ai l'impression de poursuivre mes études pour faire plaisir à ma famille... Et lors ce que j'ai tentée d'en discuter avec ma mère, elle l'a extrêmement mal pris (parce que je n'étais pas sure d'avoir la réelle envie de les faire et que c'était aussi pour qu'elle ne me le reproche plus, qu'elle soit satisfaite, etc.), même si ce n'est pas une bonne façon de procéder dans la vie (placer ses choix en fonction des attentes des autres) c'est plus fort que moi, j'ai tellement peur de les décevoir! Et cela approfondit un peu plus ma peur de l'échec...
J'ai également peur d'avoir perdue des notions (puisque jamais apprises ou remplacées par plus intéressants dans ma carte mémoire cérébrale ) mais je me demande surtout "à quoi tout cela servira-t-il, finalement?", que ferais-je de ces études, si brillantes pourraient-elles être (ou son contraire!)... Et là, c'est le trou noir.
Un trou noir qui se rempli d'idées à tout-va, certes, mais ces idées sont aspirées dans ce grand siphon sans même avoir pu décrocher l'honneur de me donner envie de les suivre sur le long terme. Et mes peurs/mon désintérêt pour les cours augmentent au fur et à mesure de la survenue de ces idées; Rien n'est assez intéressant, pourquoi faire des études s'il n'y a pas d'objectif final? Et puis, des études de quoi?
Bref, tout est à construire! Mais le temps passe si vite!
Diatribe- Messages : 1055
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