La Vie, L'Amour, La Mort
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
La Vie, L'Amour, La Mort ... on trouve bien tout ça dans le Tango, et ça m'amène donc à cette collaboration mémorable:
Jean Guidoni sur un texte de Pierre Philippe mis en musique par Astor Piazzolla
Jean Guidoni sur un texte de Pierre Philippe mis en musique par Astor Piazzolla
- Lames - Jean Guidoni - Album "Crimes Passionels" (1982):
- (à venir les paroles )
Woban- Messages : 1863
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
bon je dis ca je dis rien mais j'ai quand meme bien l'impression que l'amour est le pont entre la vie et la mort... le liant, l'addition, le but. bref c'est une trinité assez gagnante.
Invité- Invité
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Éternelle question de l'homme.
À force de tourner la question sous toutes ces formes, un jour on aura la réponse
La mort, l’amour, la vie
J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m’a semblé plus vive que le sang
Je voulais désunir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie
Tout effacer qu’il n’y ait rien ni vire ni buée
Ni rien devant ni rien derrière rien entier
J’avais éliminé le glaçon des mains jointes
J’avais éliminé l’hivernale ossature
Du voeu de vivre qui s’annule
Tu es venue le feu s’est alors ranimé
L’ombre a cédé le froid d’en bas s’est étoilé
Et la terre s’est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J’avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J’avançais je gagnais de l’espace et du temps
J’allais vers toi j’allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l’espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l’aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j’adorais l’amour comme à mes premiers jours.
Les champs sont labourés les usines rayonnent
Et le blé fait son nid dans une houle énorme
La moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien n’est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La forêt donne aux arbres la sécurité
Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.
Les hommes sont faits pour s’entendre
Pour se comprendre pour s’aimer
Ont des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui réinventeront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.
Paul Eluard
À force de tourner la question sous toutes ces formes, un jour on aura la réponse
La mort, l’amour, la vie
J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m’a semblé plus vive que le sang
Je voulais désunir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie
Tout effacer qu’il n’y ait rien ni vire ni buée
Ni rien devant ni rien derrière rien entier
J’avais éliminé le glaçon des mains jointes
J’avais éliminé l’hivernale ossature
Du voeu de vivre qui s’annule
Tu es venue le feu s’est alors ranimé
L’ombre a cédé le froid d’en bas s’est étoilé
Et la terre s’est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J’avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J’avançais je gagnais de l’espace et du temps
J’allais vers toi j’allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l’espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l’aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j’adorais l’amour comme à mes premiers jours.
Les champs sont labourés les usines rayonnent
Et le blé fait son nid dans une houle énorme
La moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien n’est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La forêt donne aux arbres la sécurité
Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.
Les hommes sont faits pour s’entendre
Pour se comprendre pour s’aimer
Ont des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui réinventeront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.
Paul Eluard
sylveno- Messages : 3360
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Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Quand l'amour n'est plus qu'un fil qui se tend à rompre entre la vie et la mort (en reprenant un peu ton image Patate, involontairement ou inconsciemment )
- Plus le cœur à ça - Madmoiselle K (2006):
Je voudrais arrêter là me faire une raison
Me dire enfin voilà c'est fini
Ce pont entre nous deux
C'était beau et joyeux
J'avais tant de désir
Mais pour deux
Refrain :
Bien sur j'ai peur du vide
D'être seule
Dans les moments rudes
Sans personne
Qui m'aime
Je t'aime encore parfois
Mais j'ai plus l'coeur à ça
Je veux pas couper les ponts
Juste m'en éloigner
Faut bien que les gens puissent traverser
Et comme ça on pourrait encore
Si tu veux bien
Se croiser
Refrain
J'voudrais retrouver les mots
Qui t'filaient des frissons dans l'dos
Un peu de volupté serait pas de trop
Et comme ça on pourrait faire comme si de rien n'était
Refrain
Je t'aime encore parfois
Mais j'ai plus l'coeur à ça
l'coeur qui bat
Woban- Messages : 1863
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Age : 56
Localisation : pAca
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Quels rapports y a-t-il entre la mort et la vie ?
Y a-t-il une division entre la vie et la mort ? Pourquoi considérons-nous la mort comme un état séparé de la vie ? Pourquoi avons-nous peur de la mort ? Et pourquoi tant de livres ont-ils été écrits sur elle ? Pourquoi y a-t-il une ligne de démarcation entre la vie et la mort ? Et cette séparation est-elle réelle ou simplement arbitraire, une fabrication de l'esprit ?
Lorsque nous parlons de la vie, nous entendons un processus de continuité en lequel il y a identification. Moi et ma maison, moi et ma femme, moi et mon compte en banque, moi et mon expérience. C'est ce que nous appelons la vie, n'est-ce pas ? Vivre est un processus de continuité dans la mémoire, conscient mais aussi inconscient, avec ses luttes, querelles, incidents, expériences, etc. Tout cela est ce que nous appelons la vie et nous pensons à la mort comme à son opposé. Ayant créé cet opposé, nous le redoutons et commençons à rechercher la relation entre la vie et la mort Si nous parvenons à jeter entre l'une et l'autre le pont de nos explications, la croyance en une continuité, en un au-delà, nous sommes satisfaits. Nous croyons à la réincarnation ou à une autre forme de la continuité de la pensée, et ensuite nous essayons d'établir le rapport entre le connu et l'inconnu, entre te passé et le futur. C'est bien cela que nous faisons, n'est-ce pas, lorsque nous posons des questions sur tes relations entre la vie et la mort Nous voulons savoir comment jeter un pont entre le " vivre " et le " finir ". C'est là notre désir fondamental.
Pouvons-nous connaître la " fin ", qui est la mort, pendant que nous vivons ? Je veux dire que si nous pouvions savoir, pendant que nous vivons, ce qu'est la mort, nous n'aurions pas de problèmes. C'est parce que nous ne pouvons pas entrer en contact avec l'inconnu pendant que nous vivons, que nous en avons peur. Notre lutte consiste à établir un rapport entre nous-mêmes qui sommes le résultat du connu, et l'inconnu que nous appelons mort. Peut-il y avoir une relation entre le passé et quelque chose que l'esprit ne peut pas concevoir et que nous appelons mort ? Pourquoi séparons-nous les deux ? N'est-ce point parce que notre esprit ne fonctionne que dans le champ du connu, dans le champ du continu ? L'on ne se connaît soi-même qu'en tant que penseur, qu'en tant qu'acteur ayant certains souvenirs de misères, de plaisirs, d'amour, d'affections, d'expériences de toutes sortes ; l'on ne se connaît qu'en tant qu'être continu, sans quoi Ton n'aurait aucun souvenir de soi-même "étant" quoi que ce soit. Or, lorsque ce " quoi que ce soit " considère sa fin - que nous appelons mort - surgit en nous la peur de l'inconnu, donc le désir d'englober l'inconnu dans le connu, de donner une continuité au connu. Je veux dire que nous ne voulons pas connaître une vie incluant la mort, mais nous voulons nous persuader qu'un moyen existe de durer indéfiniment. Nous ne voulons pas connaître la vie et la mort, mais nous voulons apprendre à durer sans fin.
Ce qui continue n'a pas de renouveau. Il ne peut rien avoir de neuf, rien de créatif en ce qui continue. Cela semble bien évident. Au contraire, sitôt que s'arrête la continuité, ce qui est toujours neuf devient possible. C'est notre fin que nous redoutons. Nous ne voyons pas que le renouveau créateur et inconnu ne peut se produire qu'en cette fin du " quoi que ce soit " que nous croyons être. Le report quotidien de nos expériences, de nos souvenirs et de nos infortunes, bref tout ce qui vieillit en s'accumulant, doit mourir chaque jour pour que le renouveau puisse être. C'est chaque jour que nous devons mourir. Le neuf ne peut pas être là où est une continuité - le neuf étant le créatif, l'inconnu, l'éternel, Dieu si vous voulez. La personne, l'entité continue qui est à la recherche de l'inconnu, du réel, de l'éternel, ne le trouvera jamais, parce qu'elle ne trouvera que ce qu'elle projette hors d'elle-même, et ce qu'elle projette n'est pas le réel. Ce n'est que lorsque nous finissons, lorsque nous mourons que le réel peut être connu ; et celui qui cherche une relation entre la vie et la mort, un pont entre le continu et ce qu'il s'imagine exister au-delà, vit dans un monde fictif, irréel, qui est une projection de lui-même.
Et est-il possible, pendant que l'on vit, de mourir, c'est-à-dire de parvenir à sa fin, de n'être rien du tout ? Est-il possible, en vivant dans ce monde où tout " devient " de plus en plus (ou " devient " de moins en moins) où tout est un processus d'escalades, de réussites, de succès, est-il possible, dans un tel inonde, de connaître la mort ? Est-il possible d'achever chaque souvenir ? (Il ne s'agit pas des souvenirs des faits : de l'adresse de votre domicile, etc.) Est-il possible de mettre fin à chaque attachement intérieur, à une sécurité psychologique, à tous les souvenirs que nous avons accumulés, emmagasinés, et où nous puisons notre sécurité et notre bonheur ? Est-il possible de mettre fin à tout cela, ce qui veut dire mourir chaque jour pour qu'un renouveau puisse avoir lieu demain ? Ce n'est qu'alors que l'on connaît la mort pendant que l'on vit Ce n'est qu'en cette mort, en cette fin, en cet arrêt de la continuité, qu'est le renouveau, la création de ce qui est éternel.
Y a-t-il une division entre la vie et la mort ? Pourquoi considérons-nous la mort comme un état séparé de la vie ? Pourquoi avons-nous peur de la mort ? Et pourquoi tant de livres ont-ils été écrits sur elle ? Pourquoi y a-t-il une ligne de démarcation entre la vie et la mort ? Et cette séparation est-elle réelle ou simplement arbitraire, une fabrication de l'esprit ?
Lorsque nous parlons de la vie, nous entendons un processus de continuité en lequel il y a identification. Moi et ma maison, moi et ma femme, moi et mon compte en banque, moi et mon expérience. C'est ce que nous appelons la vie, n'est-ce pas ? Vivre est un processus de continuité dans la mémoire, conscient mais aussi inconscient, avec ses luttes, querelles, incidents, expériences, etc. Tout cela est ce que nous appelons la vie et nous pensons à la mort comme à son opposé. Ayant créé cet opposé, nous le redoutons et commençons à rechercher la relation entre la vie et la mort Si nous parvenons à jeter entre l'une et l'autre le pont de nos explications, la croyance en une continuité, en un au-delà, nous sommes satisfaits. Nous croyons à la réincarnation ou à une autre forme de la continuité de la pensée, et ensuite nous essayons d'établir le rapport entre le connu et l'inconnu, entre te passé et le futur. C'est bien cela que nous faisons, n'est-ce pas, lorsque nous posons des questions sur tes relations entre la vie et la mort Nous voulons savoir comment jeter un pont entre le " vivre " et le " finir ". C'est là notre désir fondamental.
Pouvons-nous connaître la " fin ", qui est la mort, pendant que nous vivons ? Je veux dire que si nous pouvions savoir, pendant que nous vivons, ce qu'est la mort, nous n'aurions pas de problèmes. C'est parce que nous ne pouvons pas entrer en contact avec l'inconnu pendant que nous vivons, que nous en avons peur. Notre lutte consiste à établir un rapport entre nous-mêmes qui sommes le résultat du connu, et l'inconnu que nous appelons mort. Peut-il y avoir une relation entre le passé et quelque chose que l'esprit ne peut pas concevoir et que nous appelons mort ? Pourquoi séparons-nous les deux ? N'est-ce point parce que notre esprit ne fonctionne que dans le champ du connu, dans le champ du continu ? L'on ne se connaît soi-même qu'en tant que penseur, qu'en tant qu'acteur ayant certains souvenirs de misères, de plaisirs, d'amour, d'affections, d'expériences de toutes sortes ; l'on ne se connaît qu'en tant qu'être continu, sans quoi Ton n'aurait aucun souvenir de soi-même "étant" quoi que ce soit. Or, lorsque ce " quoi que ce soit " considère sa fin - que nous appelons mort - surgit en nous la peur de l'inconnu, donc le désir d'englober l'inconnu dans le connu, de donner une continuité au connu. Je veux dire que nous ne voulons pas connaître une vie incluant la mort, mais nous voulons nous persuader qu'un moyen existe de durer indéfiniment. Nous ne voulons pas connaître la vie et la mort, mais nous voulons apprendre à durer sans fin.
Ce qui continue n'a pas de renouveau. Il ne peut rien avoir de neuf, rien de créatif en ce qui continue. Cela semble bien évident. Au contraire, sitôt que s'arrête la continuité, ce qui est toujours neuf devient possible. C'est notre fin que nous redoutons. Nous ne voyons pas que le renouveau créateur et inconnu ne peut se produire qu'en cette fin du " quoi que ce soit " que nous croyons être. Le report quotidien de nos expériences, de nos souvenirs et de nos infortunes, bref tout ce qui vieillit en s'accumulant, doit mourir chaque jour pour que le renouveau puisse être. C'est chaque jour que nous devons mourir. Le neuf ne peut pas être là où est une continuité - le neuf étant le créatif, l'inconnu, l'éternel, Dieu si vous voulez. La personne, l'entité continue qui est à la recherche de l'inconnu, du réel, de l'éternel, ne le trouvera jamais, parce qu'elle ne trouvera que ce qu'elle projette hors d'elle-même, et ce qu'elle projette n'est pas le réel. Ce n'est que lorsque nous finissons, lorsque nous mourons que le réel peut être connu ; et celui qui cherche une relation entre la vie et la mort, un pont entre le continu et ce qu'il s'imagine exister au-delà, vit dans un monde fictif, irréel, qui est une projection de lui-même.
Et est-il possible, pendant que l'on vit, de mourir, c'est-à-dire de parvenir à sa fin, de n'être rien du tout ? Est-il possible, en vivant dans ce monde où tout " devient " de plus en plus (ou " devient " de moins en moins) où tout est un processus d'escalades, de réussites, de succès, est-il possible, dans un tel inonde, de connaître la mort ? Est-il possible d'achever chaque souvenir ? (Il ne s'agit pas des souvenirs des faits : de l'adresse de votre domicile, etc.) Est-il possible de mettre fin à chaque attachement intérieur, à une sécurité psychologique, à tous les souvenirs que nous avons accumulés, emmagasinés, et où nous puisons notre sécurité et notre bonheur ? Est-il possible de mettre fin à tout cela, ce qui veut dire mourir chaque jour pour qu'un renouveau puisse avoir lieu demain ? Ce n'est qu'alors que l'on connaît la mort pendant que l'on vit Ce n'est qu'en cette mort, en cette fin, en cet arrêt de la continuité, qu'est le renouveau, la création de ce qui est éternel.
Sol œil- Messages : 619
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Une ville aussi on l'aime, on y vit, on la fuit si elle se meurt ...
- Je suis une ville - Dominique A (1999):
Je suis une ville dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore mais ça se rétrécit
Il reste celui-là qui ne se voit pas ailleurs
Celui-là qui s'y voit mais à qui ça fait peur
Et celle-là qui ne sait plus, qui est trop abrutie
Qui ne sait pas où elle est ou qui se croit partie
Je suis une ville où l'on ne voit même plus
Qu'un tel n'est pas au mieux, lui qu'on a toujours vu
Avec les joues bien bleues, avec les yeux rougis
Ou avec le teint gris, mais bon, avec l'air d'être en vie
Un jour il est foutu et peu comprennent alors
Que la mort a frappé quelqu'un de déjà mort
Je suis une ville de chantiers ajournés
De fêtes nationales, de peu de volonté
De fraises qui prolifèrent le nez bien dans le verre
De retrouvailles pénibles car sur un pied de guerre
De visites écourtées ou dont on désespère
Je suis une ville couchée la bouche de travers
Parce qu'il y fait trop froid, parce que c'est trop petit
Beaucoup vont s'en aller car beaucoup sont partis
Il en revient parfois qui n'ont pas tous compris
Ce qui les ramène là et les attend ici
Ils ne demandent qu'à dire combien ils sont heureux
D'être là à nouveau, qu'on les y aide un peu
Qu'ils ne comptent pas sur moi pour les en remercier
On ne remercie pas ceux qui vous ont quittés
Qui reviennent par dépit et ne le savent même pas
Ils ne savent rien de rien et pourtant ils sont là
Et je suis encore fière et plutôt dépérir
Que de tout pardonner, que de les accueillir
Je suis une ville dont beaucoup sont partis
Enfin pas tous encore mais ça se rétrécit
Et je suis bien marquée, d'ailleurs je ne vis plus
Que sur ce capital, mes rides bien en vue
Mais mes poches sont vides et ma tête est ailleurs
Je suis une ville foutue qui ne sait plus lire l'heure
Qui a oublié l'heure
Qui ne sait plus lire l'heure
Qui a oublié l'heure
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Quelle aventure !
- La superbe - Benjamin Biolay (2009):
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un conifère,
D'un silence inédit,
D'une seule partie de jambe en l'air,
Le soleil est assis,du mauvais coté de la mer, quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un abri bus,
Ne reste pas ici, On entend
Sonner l'angélus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un engrenage,
D'un verre de Campari,
du bon vouloir de l'équipage,
Paris est si petit quand on le regagne
à la nage,quelle aventure, quelle aventure..
(Refrain)
On flâne, On flaire,
On flaire la flamme singulière..
On gagne,on perd
On perd la gagne, La Superbe...
On Reste Dieu Merci à la merci
de l'amour crasse,
D'un simple démenti,
D'une mauvaise vie,
D'une mauvaise passe
Le silence est aussi pesant,
qu'un porte avion qui passe,
quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un sacrifice,
D'une mort à redit,
D'un préjugé né d'un préjudice,
Le soleil s'enfuit,
comme un savon soudain qui glisse,
quelle aventure, quelle aventure..
(Refrain)
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un nimbutal,
Du plafond décrépit,
Qu'on observe à l'horizontal,
Le soleil est parti,
la neige tombe sur les dalles,
quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un lampadaire,
D'une douleur endormie,
D'un chaste spleen un soir d'hiver,
La Vieillesse ennemie,
Reste la seule pierre angulaire
quelle aventure, quelle aventure..
(Refrain)
On Reste Dieu Merci à la merci
d'une étincelle,
Quelque pars à Paris,
Au fin fond du bar d'un hôtel,
Dès la prochaine vie,
Je rêve de se rester fidèle,
quelle aventure, quelle aventure..
La Superbe, La Superbe, La Superbe
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
sans vie, pas d'amour ni de mort
sans amour, pas de vie ni de mort
sans mort, ? ? ?
sans amour, pas de vie ni de mort
sans mort, ? ? ?
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Sans mort plus de vie possible (sur terre, car surpopulation) et donc advient la haine et la guerre, pas l'amour, ou alors plus de procréation et donc quid de l'amour physique ?
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- Sorry Angel - Serge Gainsbourg (1984):
[Refrain] :
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
C'est moi qui t'est suicidée
Mon amour
Je n'en valais pas la peine
Tu sais
Sans moi tu as décidé
Un beau jour
Décidé que tu t'en allais
[Refrain]
Le compte avait commencé
A rebours
Etait-ce vertige déveine
Qui sait
Un voyage un aller seul
Au long court
D'où l'on ne revient jamais
[Refrain]
Moi j'aurais tout essayé
Mon amour
C'était vraiment pas la peine
Je sais
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- La main au cœur - Daniel darc (2004):
En m’asseyant sur la boue
J’ai prié
En me mettant à genoux
J’ai pleuré
Je porte la main à mon cœur mais
Je ne sais plus de quel côté il est
Tout mène à tout
Et rien ne mène nulle part
Regard dans le vide
Fasciné de déjà m’y voir
Je porte la main à mon cœur mais
Je ne sais plus de quel côté il erre
J’ai entendu une voix autrefois
"Tiens ton âme en enfer et jamais plus
Ne désespère"
Je porte la main à mon cœur mais
Je ne sais plus de quel côté il haïssait
En m’asseyant sur la boue
J’ai prié
En me mettant à genoux
J’ai pleuré
Tout mène à tout
Et rien ne mène nulle part
Regard dans le vide
Fasciné de déjà m’y voir
J’ai entendu une voix autrefois
"Tiens ton âme en enfer et jamais plus
Ne désespère"
Quelles drôles de vies que nos vies
Suspendues à celles des femmes
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
The Remains of a Memory, Adam Martinakis
- Spoiler:
- The Cold Song - King Arthur.
Paroles John Dryden et musique Henry Purcell.
What power art thou,
Who from below,
Hast made me rise,
Unwillingly and slow,
From beds of everlasting snow
See'st thou not how stiff,
And wondrous old,
Far unfit to bear the bitter cold.
I can scarcely move,
Or draw my breath,
I can scarcely move,
Or draw my breath.
Let me, let me,
Let me, let me,
Freeze again...
Let me, let me,
Freeze again to death.
Invité- Invité
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Merci pour ces posts Nelsem
(Ne les efface surtout pas, ils sont à leur juste place ici !)
(Ne les efface surtout pas, ils sont à leur juste place ici !)
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Coucou Woban
Pas très gai pour un dimanche matin ensoleillé mais c'est si bon d'écouter Mano Solo après tout n'est ce que pas ?
Pas très gai pour un dimanche matin ensoleillé mais c'est si bon d'écouter Mano Solo après tout n'est ce que pas ?
Invité- Invité
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Non non, ça va ... il fait bien nuageux à cette heure chez moi
(Sympa ta nouvelle illus' en guise d'avatar P@isette)
- Spoiler:
Même qu'il a re-neigé un peu plus haut ... mais ça va se lever dans la journée ... forcément ... faut y croire
(Sympa ta nouvelle illus' en guise d'avatar P@isette)
Woban- Messages : 1863
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Localisation : pAca
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- mon avatar :
- illustration de Marija Tiurina.
Je suis une grande fan d'elle. C'est décalé à souhait ^^
Invité- Invité
Woban- Messages : 1863
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Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- Ohne Dich - Rammstein (2003):
Ich werde in die Tannen gehen,
Dahin wo ich sie zuletzt gesehen
Doch der Abend wirft ein Tuch aufs Land
Und auf die Wege hinterm Waldesrand
Und der Wald er steht so schwarz und leer
Weh mir oh weh
Und die Vögel singen nicht mehr
[Refrain] :
Ohne dich kann ich nicht sein
Ohne dich
Mit dir bin ich auch allein
Ohne dich
Ohne dich zähl ich die Stunden
Ohne dich
Mit dir stehen die Sekunden
Lohnen nicht
Auf den Ästen in den Gräben
Ist es nun Still und ohne Leben
Und das Atmen fällt mir ach so schwer
Weh mir oh weh
Und die Vögel singen nicht mehr
[Refrain]
Und das Atmen fällt mir ach so schwer
Weh mir oh weh
Und die Vögel singen nicht mehr
[Refrain]
--------------------------
(traduction en français)
--------------------------
{Sans toi}
Je vais aller dans la forêt de sapins
Là bas où je l'ai vue pour la dernière fois
Pourtant le soir lance un drap sur le pays
Et sur les chemins derrière le bord de la forêt
Et la forêt est si noire et si vide
Pauvre de moi !
Et les oiseaux ne chantent plus
Refrain
Sans toi je ne peux pas être
Sans toi
Avec toi je suis aussi seul
Sans toi
Sans toi je compte les heures
Sans toi
Avec toi les secondes s'arrêtent
Ça n'en vaut pas la peine
Sur les branches dans les fossés
Est-ce à présent si silencieux, sans vie ?
Et j'ai du mal à respirer
Pauvre de moi !
Et le oiseaux ne chantent plus
Refrain
Sans toi je ne peux pas être
Sans toi
Avec toi je suis aussi seul
Sans toi
Sans toi je compte les heures
Sans toi
Avec toi les secondes s'arrêtent
Ça n'en vaut pas la peine
{Traduction réalisée par la cacahuete}
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Brigitte Fontaine et Areski Belkacem
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Si beau dit comme ça, mais j'ai perdu le nord
- Par l'ouest - Dominique A (2006):
L'amour viendra par l'ouest
Comme un cri cherche une bouche
Il nous ramassera
En bordure de déroute
Nous offrira un lit
En défera les draps
Puis nous regardera
Ouvrir nos bras au doute.
L'amour viendra par l'ouest
Nous mettra sur écoutes
Il fera les cent pas
Nous l'entendrons marcher
Nous n'oserons pas bouger
Puis nous habituerons
Un jour on apprendra
Qu'il a déménagé.
L'amour fuira par l'est
Et sur ses pas lancés
Nous le rattraperons
Lui paierons le loyer
Puis la conscience tranquille
Nous irons nous coucher
A l'étage au-dessus
Nous l'entendrons marcher.
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
La vie aussi, encore, un peu
Lien du clip qui se fait rare
Lien du clip qui se fait rare
- Jig of Life - Kate Bush (1985):
Hello, old lady.
I know your face well.
I know it well.
She says,
"Ooh-na-na-na-na-na-na-na-na!
I'll be sitting in your mirror.
Now is the place where the crossroads meet.
Will you look into the future?
"Never, never say goodbye
To my part of your life.
No, no, no, no, no!
Oh, oh, oh,
"Let me live!"
She said.
"C'mon and let me live, girl!"
She said,
"C'mon and let me live, girl!"
("C'mon and let me live!")
"This moment in time,"
(She said.)
It doesn't belong to you,"
(She said,)
It belongs to me,
"And to your little boy and to your little girl,
And the one hand clapping:
Where on your palm is my little line,
When you're written in mine
As an old memory?
Ooh, na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-na-
"Never, never say goodbye
To my part of your life.
Oh no, no, no, no, no!
Never, never, never!
Never, never let me go!"
She said,
"C'mon and let me live, girl!'
("C'mon and let me live!")
She said,
"C'mon and let me live, girl!"
("C'mon and let me live!")
I put this
moment..............................................here.
I put this moment.........................here.
I put this moment--
"Over here!
"Over here!
Can't you see where memories are kept bright?
Tripping on the water like a laughing girl.
Time in her eyes is spawning past life,
One with the ocean and the woman unfurled,
Holding all the love that waits for you here.
Catch us now for I am your future.
A kiss on the wind and we'll make the land.
Come over here to where When lingers,
Waiting in this empty world,
Waiting for Then, when the lifespray cools.
For Now does ride in on the curl of the wave,
And you will dance with me in the sunlit pools.
We are of the going water and the gone.
We are of water in the holy land of water
And all that's to come runs in
With the thrust on the strand."
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- Mon Chevalier - Emilie Simon (2011):
I wrote some songs,
they're all for you
There's nothing else
that I can do
Too late to pray,
too soon to see
your eyes again,
my sweet Franky
I call the ghost
into my hands,
a tender ghost
that I can trust
You took my soul
away with you,
the night you went,
you gave me yours
Et je regarde
pendant des heures
tous ces nuages
Je vois des fleurs
des trains des arbres
Mais même là
au fond du ciel,
je n'te vois pas
Alors je prie,
Dieu me pardonne,
sans croire en lui
Je prie pour l'homme
qui m'aimait tant,
que j'aimerai toute ma vie,
mon chevalier
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- Les Charognards - Renaud (1977):
Il y a beaucoup de monde
Dans la rue Pierre Charon
Il est 2 heures du mat'
Le braquage a foiré
J'ai une balle dans le ventre
Une autre dans le poumon
J'ai vécu à Sarcelles
J'crève aux Champs Elysés
Je vois la France entière du fond de mes ténèbres
Les charognards sont là la mort ne vient pas seule
J'ai la connerie humaine comme oraison funèbre
Le regard des curieux comme unique linceul
« C'est bien fait pour ta gueule
Tu n'es qu'un p'tit salaud
On n'portera pas le deuil
C'est bien fait pour ta peau »
Le boulanger du coin a quitté ses fourneaux
Pour s'en venir cracher sur mon corps déja froid
Il dit « J'suis pas raciste mais quand même les bicots
Chaque fois qu'y a un sale coups ben y faut qu'y z'en soient »
« Moi Monsieur j'vous signale que j'ai fait l'Indo-Chine »
Dit un ancien para à quelques arrivistes
Ces mecs c'est d'la racaille c'est pire que les vietmines
Faut les descendre d'abord et discuter ensuite
« C'est bien fait pour ta gueule
Tu n'es qu'un p'tit salaud
On n'portera pas le deuil
C'est bien fait pour ta peau »
Les zonards qui sont là vont s'faire lincher sûrement
Si y continuent à dire que les flics assassinent
Qu'on est un être humain même si on est truand
Et que ma mise à mort n'a rien de légitime
« Et s'ils prenaient ta mère comme otage ou ton frère »
Dit un père bérêt basque à un jeune blouson de cuir
« Et si c'était ton fils qu'était couché par terre
Le nez dans sa misère » répond le jeune pour finir
« C'est bien fait pour ta gueule
Tu n'es qu'un p'tit salaud
On n'portera pas le deuil
C'est bien fait pour ta peau »
Et Monsieur blanc cassis continue son délire
Convaincu que déja mon âme est chez le diable
Que ma mort fût trop douce que je méritais pire
J'espère bien qu'en Enfer je r'trouverai ces minables
Je n'suis pas un héros j'ai eu c'que j'méritais
Je ne suis pas à plaindre j'ai presque de la chance
Quand je pense à mon pote qui lui n'est que blessé
Y va finir ses jours à l'ombre d'une potence
« C'est bien fait pour sa gueule
Ce n'est qu'un p'tit salaud
On n'portera pas le deuil
C'est bien fait pour sa peau »
Elle n'a pas 17 ans cette fille qui pleure
En pensant qu'à ses pieds il y a un homme mort
Qu'il soit flic ou truand elle s'en fout sa pudeur
Comme ses quelques larmes me réchauffent le corps
Il y a beaucoup de monde
Dans la rue Pierre Charon
Il est 2 heures du mat'
Mon sang coule au ruisseau
C'est le sang d'un voyou qui révait de millions
J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau
J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau
Woban- Messages : 1863
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Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
L'amour est fort comme la mort dit l'Ancien Testament...
Strobé (ex-Virya)- Messages : 1129
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Veau : j'aime beaucoup cette chanson. merci de me la remettre en mémoire...
je me permets d'imaginer une suite avec Pauline !
je me permets d'imaginer une suite avec Pauline !
Invité- Invité
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Une bien belle forme de résistance à l'inéluctable
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Ou peut-être dit comme cela ?
- We'll Float - PJ Harvey (2000):
We wanted to find love
We wanted success
Until nothing was enough
Until my middle name was excess
And somehow I lost touch
When you went out of sight
When you got lost into the city
Got lost into the night
I was in need of help
Heading to black out
'Til someone told me run on in honey
Before somebody blows your goddam' brains out
You shop-lifted as a child
I had a model's smile
You carried all my hopes
Until something broke inside
But now we float
Take life as it comes
So will we die of shock?
Die without a trial
Die on Good Friday
While holding each other tight
This is kind of about you
This is kind of about me
We just kind of lost our way
But we were looking to be free
But one day we'll float
Take life as it comes
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
- Gino - Art Mengo (1997):
On s'est quitté copains où je ne savais plus
Si mourir dans ta main ou te serrer la rue
La scène était mélo, je croyais qu'on jouait
Moi je faisais Gino, et toi tu t'en allais
Elles me feront plus mal dans deux millions d'années
Ces deux petites larmes que je t'ai vu verser
J'aurais du réagir te dire que je t'aimais
T'empêcher de partir, j'ai préféré frimer
Et ce dernier baiser que je ne t'ai pas donné
Finira par sécher comme une fleur coupée
Elles me feront plus mal dans deux millions d'années
Ces deux petites larmes que je t'ai vu verser
On s'est quitté copains où je ne savais plus
Si mourir dans ta main ou te serrer la rue
La scène était mélo, je croyais qu'on jouait
Moi je faisais Gino, et toi tu t'en allais
Elles me feront plus mal dans deux millions d'années
Ces deux petites larmes que je t'ai vu verser
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
(En regardant le film "Essential Killing" sur Arte )
Woban- Messages : 1863
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Tiens, moi qui lit peu de mangas, un excellent (existe aussi un ou deux films, et un anime - bien sûr - que je n'ai pas vu)
Plus sur Wikipédia à propos de Death Note
L'ambiance n'est pas très éloignée de celle de "Monster" que j'ai pu découvrir sur France 4 cet été (rediffusion intensive mais récréative, on dira )
Plus sur Wikipédia à propos de Death Note
L'ambiance n'est pas très éloignée de celle de "Monster" que j'ai pu découvrir sur France 4 cet été (rediffusion intensive mais récréative, on dira )
Woban- Messages : 1863
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Woban- Messages : 1863
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Woban- Messages : 1863
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Lenna swallow- Messages : 37
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
En parlant de clairvoyance ... allez hop, une autre chanson !
- Pyramid Song - Radiohead (2001):
I jumped in the river and what did I see?
Black-eyed angels swam with me
A moon full of stars and astral cars
All the things I used to see
All my lovers were there with me
All my past and futures
And we all went to heaven in a little row boat
There was nothing to fear and nothing to doubt
I jumped into the river
Black-eyed angels swam with me
A moon full of stars and astral cars
And all the things I used to see
All my lovers were there with me
All my past and futures
And we all went to heaven in a little row boat
There was nothing to fear and nothing to doubt
There was nothing to fear and nothing to doubt
There was nothing to fear and nothing to doubt
Woban- Messages : 1863
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Lenna swallow- Messages : 37
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Age : 65
Localisation : epicentre
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
automne, cheveux mouillés & café chaud
unbeldi- Messages : 335
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
La mort est un sujet passionnant, j'adorerais échanger la dessus ; basiquement mon point de vue est quelle que soit ta vie, riche en émotions ou en matériel, pauvre, difficile, heureuse, malheureuse, etc. à la fin tu meurs comme tout le monde.
Nous sommes tous égaux devant la mort.
Certains prolongent la vie au delà de la mort par des croyances, paradis tout ça et je m'interroge...
Si on vit après la mort, à quoi sert la mort ? certains pensent que c'est une étape vers un plus grand niveau de conscience.
Mais c'est pas aussi simple, sinon suffit de se foutre en l'air dèrechef pour délocker l'étape d'après...
Donc seuls les méritant peuvent aller plus loin... sinon néant, enfer, etc. et encore qui dit enfer, dit vit après la mort... restons sur néant.
Donc il y a des juges ou passeurs vers le monde d'après...
Donc il y a des règles, donc il y a un bien et un mal...
Autant de religion que de définitions du bien et du mal... laquelle à raison ?
Peut être plusieurs mondes après la mort, plusieurs passeurs, vers le paradis des chrétiens, des musulmans, etc.
In fine, il y aurait des sociétés d'âmes dans l'au delà constituées d'esprits triés sur le volet, ou pas triées suivant les règles du passeur...
Donc des problèmes sociétaux, des histoires d'amours, des conflits d'ego, etc.
Sauf que.... NON ! toutes les représentations des paradis sont des mondes idéalisés dans lesquels règnent joie et bonheur inconditionnels...
Ce qui est en contradiction dure avec une vie sociétale faite d'échanges, de progrès de la pensée, de théories, de théorèmes, de raisons et de torts...
En conclusion, si le paradis existe, IL N'Y EXISTE AUCUN LIBRE ARBITRE (j'ai écris en capital pour que ça ce vois mieux, mais je ne crie pas^^ et ne mord pas non plus^^)
Pas de libre arbitre, pas de conscience, pas d'âme.
Voilà mon idée sur la vie après la mort : bullshit.
Allons plus loin, la mort est éternelle, tu ne ressens rien, il ne s'y passe rien, c'est le néant : c'est donc très proche d'un état de béatitude infini et éternel (thèse selon laquelle les extrêmes se rejoignent et ne font qu'un)
Bref, dans ces conditions, la vie ne sert à rien si l'on considère l'humain comme l'unité.
Mais si l'on considère le vivant comme l'unité, alors la mort est une nécessité, elle équilibre l'utilisation des ressources, stabilise la démographie, rend possible l'évolution biologique mais aussi l'évolution sociétale générationnelle et d'une manière générale l'adaptation de l'espèce à l'évolution de son environnement.
A un niveau intermédiaire, celui de la famille, nos enfants sont la continuité de notre vie ; l'ascendance et la descendance sont un fil qui ne souffre pas de disposer d'un temps limité, le fil peut s'arrêter et une branche s'éteindre mais rien n'est écrit à l'avance, nous avons chacun la possibilité de maximiser les chances de survie de notre espèce, en agissant dans l'intérêt général, en transmettant notre savoir. Virtuellement nous sommes tous frères, membres d'un seul peuple à travers les âges ; nous sommes tous à la fois mortel par notre statut d'individu, et immortel par notre statut de peuple.
ma psy m'a dit qu'elle voudrait pas être dans ma tête^^
Nous sommes tous égaux devant la mort.
Certains prolongent la vie au delà de la mort par des croyances, paradis tout ça et je m'interroge...
Si on vit après la mort, à quoi sert la mort ? certains pensent que c'est une étape vers un plus grand niveau de conscience.
Mais c'est pas aussi simple, sinon suffit de se foutre en l'air dèrechef pour délocker l'étape d'après...
Donc seuls les méritant peuvent aller plus loin... sinon néant, enfer, etc. et encore qui dit enfer, dit vit après la mort... restons sur néant.
Donc il y a des juges ou passeurs vers le monde d'après...
Donc il y a des règles, donc il y a un bien et un mal...
Autant de religion que de définitions du bien et du mal... laquelle à raison ?
Peut être plusieurs mondes après la mort, plusieurs passeurs, vers le paradis des chrétiens, des musulmans, etc.
In fine, il y aurait des sociétés d'âmes dans l'au delà constituées d'esprits triés sur le volet, ou pas triées suivant les règles du passeur...
Donc des problèmes sociétaux, des histoires d'amours, des conflits d'ego, etc.
Sauf que.... NON ! toutes les représentations des paradis sont des mondes idéalisés dans lesquels règnent joie et bonheur inconditionnels...
Ce qui est en contradiction dure avec une vie sociétale faite d'échanges, de progrès de la pensée, de théories, de théorèmes, de raisons et de torts...
En conclusion, si le paradis existe, IL N'Y EXISTE AUCUN LIBRE ARBITRE (j'ai écris en capital pour que ça ce vois mieux, mais je ne crie pas^^ et ne mord pas non plus^^)
Pas de libre arbitre, pas de conscience, pas d'âme.
Voilà mon idée sur la vie après la mort : bullshit.
Allons plus loin, la mort est éternelle, tu ne ressens rien, il ne s'y passe rien, c'est le néant : c'est donc très proche d'un état de béatitude infini et éternel (thèse selon laquelle les extrêmes se rejoignent et ne font qu'un)
Bref, dans ces conditions, la vie ne sert à rien si l'on considère l'humain comme l'unité.
Mais si l'on considère le vivant comme l'unité, alors la mort est une nécessité, elle équilibre l'utilisation des ressources, stabilise la démographie, rend possible l'évolution biologique mais aussi l'évolution sociétale générationnelle et d'une manière générale l'adaptation de l'espèce à l'évolution de son environnement.
A un niveau intermédiaire, celui de la famille, nos enfants sont la continuité de notre vie ; l'ascendance et la descendance sont un fil qui ne souffre pas de disposer d'un temps limité, le fil peut s'arrêter et une branche s'éteindre mais rien n'est écrit à l'avance, nous avons chacun la possibilité de maximiser les chances de survie de notre espèce, en agissant dans l'intérêt général, en transmettant notre savoir. Virtuellement nous sommes tous frères, membres d'un seul peuple à travers les âges ; nous sommes tous à la fois mortel par notre statut d'individu, et immortel par notre statut de peuple.
ma psy m'a dit qu'elle voudrait pas être dans ma tête^^
Dernière édition par Labarum le Lun 16 Fév 2015 - 8:29, édité 1 fois
Labarum- Messages : 94
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Re: La Vie, L'Amour, La Mort
La vie c'est naître à sa mort et l'amour le mirage d'un oasis au cœur du désert.
Autant ce que la vie nous donne elle nous l'enlève. De quoi peut-on s'interroger alors, quand même l'amour existerait-il, ne serait-il pas seulement qu'éphémère? que seul le souvenir subsiste comme un adorable regret.
Autant ce que la vie nous donne elle nous l'enlève. De quoi peut-on s'interroger alors, quand même l'amour existerait-il, ne serait-il pas seulement qu'éphémère? que seul le souvenir subsiste comme un adorable regret.
oyans- Messages : 2733
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Age : 50
Re: La Vie, L'Amour, La Mort
Woban a écrit:Et vu que pour moi tout passe (souvent) par des chansons:
Invité- Invité
mypseudo- Messages : 537
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mypseudo- Messages : 537
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