Ressentir de la fierté, se valoriser ?
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sandymaly
Sneglia
chewie_noiret
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Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Bonjour à tous,
Tout d'abord bonne année à toute personne qui lira ce post.
Depuis quelques mois, je traverse une dépression. Pour m'en sortir, j'ai commencé à m'analyser. Parmi mes (nombreuses) difficultés, je ne parviens pas à ressentir un sentiment de fierté ou à me valoriser suite à des compliments ou bien un constat que je fais en toute objectivité. Pour m'expliquer, je vais prendre plusieurs exemples:
- une amie à moi (zèbre également et extrêmement franche et directe) m'a dit que j'étais "extrêmement intelligent et lucide". Au lieu de ressentir du plaisir, j'ai ressenti une certaine gêne;
- mes instructeurs des "Arts Martiaux Historiques Européens" me font savoir séparément qu'en tant que nouvel élève, je sors clairement du lot (dans le sens où je progresse très vite). Je ne parviens pas à me sentir fier de telles affirmations (répétées pourtant plusieurs fois par différentes personnes qui sont très franches);
- Ces deux dernières semaines ont été sources d'émotions intenses à cause d'une solitude subie en cette période de fêtes. Au lieu de m'y complaire comme je l'aurais fait il y a deux mois, j'ai combattu afin de ne pas être submergé par ces ressentis violents. Je vois que je fais des efforts par rapport au début de ma crise existentielle, je le réalise, mais je n'éprouve rien, aucune émotion positive, parce que c'est "normal";
J'ai l'impression que ces émotions sont dues à une certaine forme de perfectionnisme qui consiste à définir ce qui bien (dans le sens de réussis) comme normal et ce qui est proche de la perfection comme bien. De plus, je doute énormément ("est-ce qu'ils disent cela pour me faire plaisir ?", "pourquoi je ne le vois pas alors qu'autrui le voit ?", etc.), ce qui m'empêche de prendre tout compliment ou pensée intérieure comme "valide".
En revanche, dès lors qu'on me parle de critiques dévalorisantes, je les prends pour argent comptant et ça me fait souffrir. C'est un problème dans le sens où j'essaie d'acquérir de l'estime de moi. Or, si je ne parviens à apprécier des petites victoires mais que mes "défaites", comment je pourrais acquérir cette estime ? J'essaie souvent d'avoir une approche plus objective, plus logique, pour valider si oui ou non j'ai fait des progrès, si les compliments que l'on me fait sont sincères ou non. Mais ça reste superficiel, sans émotion. Cette part logique en moi est comme un observateur qui reste en retrait, qui ne veut pas se mêler avec mes émotions.
Et je voudrais savoir si vous avez des idées à me proposer pour ressentir de la fierté, me valoriser, non par une certaine logique froide mais réellement le sentir, en prendre conscience jusqu'au profond de mon esprit.
Merci d'avance de vos réponses.
Tout d'abord bonne année à toute personne qui lira ce post.
Depuis quelques mois, je traverse une dépression. Pour m'en sortir, j'ai commencé à m'analyser. Parmi mes (nombreuses) difficultés, je ne parviens pas à ressentir un sentiment de fierté ou à me valoriser suite à des compliments ou bien un constat que je fais en toute objectivité. Pour m'expliquer, je vais prendre plusieurs exemples:
- une amie à moi (zèbre également et extrêmement franche et directe) m'a dit que j'étais "extrêmement intelligent et lucide". Au lieu de ressentir du plaisir, j'ai ressenti une certaine gêne;
- mes instructeurs des "Arts Martiaux Historiques Européens" me font savoir séparément qu'en tant que nouvel élève, je sors clairement du lot (dans le sens où je progresse très vite). Je ne parviens pas à me sentir fier de telles affirmations (répétées pourtant plusieurs fois par différentes personnes qui sont très franches);
- Ces deux dernières semaines ont été sources d'émotions intenses à cause d'une solitude subie en cette période de fêtes. Au lieu de m'y complaire comme je l'aurais fait il y a deux mois, j'ai combattu afin de ne pas être submergé par ces ressentis violents. Je vois que je fais des efforts par rapport au début de ma crise existentielle, je le réalise, mais je n'éprouve rien, aucune émotion positive, parce que c'est "normal";
J'ai l'impression que ces émotions sont dues à une certaine forme de perfectionnisme qui consiste à définir ce qui bien (dans le sens de réussis) comme normal et ce qui est proche de la perfection comme bien. De plus, je doute énormément ("est-ce qu'ils disent cela pour me faire plaisir ?", "pourquoi je ne le vois pas alors qu'autrui le voit ?", etc.), ce qui m'empêche de prendre tout compliment ou pensée intérieure comme "valide".
En revanche, dès lors qu'on me parle de critiques dévalorisantes, je les prends pour argent comptant et ça me fait souffrir. C'est un problème dans le sens où j'essaie d'acquérir de l'estime de moi. Or, si je ne parviens à apprécier des petites victoires mais que mes "défaites", comment je pourrais acquérir cette estime ? J'essaie souvent d'avoir une approche plus objective, plus logique, pour valider si oui ou non j'ai fait des progrès, si les compliments que l'on me fait sont sincères ou non. Mais ça reste superficiel, sans émotion. Cette part logique en moi est comme un observateur qui reste en retrait, qui ne veut pas se mêler avec mes émotions.
Et je voudrais savoir si vous avez des idées à me proposer pour ressentir de la fierté, me valoriser, non par une certaine logique froide mais réellement le sentir, en prendre conscience jusqu'au profond de mon esprit.
Merci d'avance de vos réponses.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Dernière édition par Sneglia le Dim 25 Mai 2014 - 1:07, édité 1 fois
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Merci pour ta réponse Sneglia.
A cela s'ajoute un mode de pensée intense (je passe mon temps à anticiper des réactions suite à mes actes/paroles, souvent réactions pessimistes), qui conjugué à des angoisses et inquiétudes (peur d'échouer, d'être rejeté, d'être ignoré, etc.), ne me permet pas d'avoir de certitudes sur un sujet quelqu'il soit.
C'est ce que j'essaie de faire. Néanmoins, je suis égocentrique (j'essaie de ne plus l'être) et de fait, ne parvient à lâcher mes points de vue pour observer objectivement ceux d'autrui. Je "vois" que les autres ont des échelles de valeurs moins restrictives, mais je ne parviens pas à "sentir" que cela serait le mieux pour moi. Désolé, j'ai du mal à trouver mes mots.Sneglia a écrit:donc une échelle de valeurs que toi, ton vécu, ta perception de ton environnement ont construit. Pour décaler ton échelle de valeurs "vers le bas", peut-être pourrais-tu essayer de comparer objectivement ce que tu fais avec ce que les autres font, et faire une moyenne. Observer l'échelle de valeurs d'autres personnes.
Mes doutes viennent notamment des "croyances" que ma famille m'a imposée, avec des critiques répétées voir le harcèlement moral que ma mère m'a fait subir. Par exemple, ma soeur et moi avons eu droit plusieurs fois à des répliques du genre "encore un peu et je me fous en l'air à cause de vous". Autre exemple, dès qu'elle faisait une erreur, elle nous rejetait la faute. La part logique en moi savait que ce qu'elle nous disait était faux mais comme je suis hyperémotif/hypersensible, je prenais tout dans la gueule et j'intériorisais mes ressentis.Sneglia a écrit:doutes : sais-tu d'où te viennent ces doutes? Ton vécu? Ton éducation? Savoir d'où viennent ces doutes ne les effacent pas par magie, mais peut t'aider à les combattre.
A cela s'ajoute un mode de pensée intense (je passe mon temps à anticiper des réactions suite à mes actes/paroles, souvent réactions pessimistes), qui conjugué à des angoisses et inquiétudes (peur d'échouer, d'être rejeté, d'être ignoré, etc.), ne me permet pas d'avoir de certitudes sur un sujet quelqu'il soit.
C'est là le hic. Je vois les progrès accomplis. Mais je ne ressens aucune émotion associée et c'est ça mon problème.Sneglia a écrit:Aussi quelque chose qui peut t'aider: au lieu de regarder ce que tu es, regarde d'où tu es partie et ce que tu es devenue. Voir les progrès. Comme par exemple que tu as combattu tes idées noires durant les fêtes au lieu de t'y complaire comme tu l'aurais fait avant.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
un peu le même parcours et les même ressentis
des lectures m'ont bien aidées (entre autres barefoot doctor, don miguel ruiz, osho.....)
apprendre à laisser aller les émotions....(l'évacuation des émotions "négatives" accumulées c'est assez....trash )....et me dire que si j'étais capable de ressentir aussi puissamment des émotions "négatives"....j'en étais tout autant capable dans l'autre sens (bon, c'est pas encore au point, mais ça commence a viendre)
se mettre dans le crane que ça prend du temps (perso, si ça marche pas "tout de suite"...enfin, dans la semaine, ça m'énerve en fait, ça demande un certain "entrainement" et "habituation" )
la pensée positive, encore et toujours
C'est là le hic. Je vois les progrès accomplis. Mais je ne ressens aucune émotion associée et c'est ça mon problème
ton "mais", il est de trop ...."je vois les progrès accomplis" et arrêter le neuronne à ce niveau là (pas facile facile)
des lectures m'ont bien aidées (entre autres barefoot doctor, don miguel ruiz, osho.....)
apprendre à laisser aller les émotions....(l'évacuation des émotions "négatives" accumulées c'est assez....trash )....et me dire que si j'étais capable de ressentir aussi puissamment des émotions "négatives"....j'en étais tout autant capable dans l'autre sens (bon, c'est pas encore au point, mais ça commence a viendre)
se mettre dans le crane que ça prend du temps (perso, si ça marche pas "tout de suite"...enfin, dans la semaine, ça m'énerve en fait, ça demande un certain "entrainement" et "habituation" )
la pensée positive, encore et toujours
C'est là le hic. Je vois les progrès accomplis. Mais je ne ressens aucune émotion associée et c'est ça mon problème
ton "mais", il est de trop ...."je vois les progrès accomplis" et arrêter le neuronne à ce niveau là (pas facile facile)
sandymaly- Messages : 129
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Merci de vos réponses à tous les deux. En cumulant avec d'autres topics où j'ai exposé d'autres problèmes, j'ai un ensemble de conseils que je pense judicieux d'appliquer pour résoudre (en partie) mes problèmes. Malgré tout, pour une raison que je ne parviens pas à saisir, je ne parviens jamais à les mettre en place. J'ai un blocage de ce côté là. Je comprends ces conseils, je les accepte mais une part de moi est tellement réfractaire de les appliquer que je tourne en rond. Je n'ai pas de déclic du style "mais oui, ça pourrait m'aider". Les conseils que l'on me donne, si judicieux soient-ils, restent des mots. Peut-être est-ce lié à mon égocentrisme ?
Du coup, des conseils comme "arrêter le neuronne", ça ne passe pas.
Du coup, des conseils comme "arrêter le neuronne", ça ne passe pas.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
ah nan, mais c'était pas un conseil, mais un "idéal"
note que j'ai le même soucis de "mettre en pratique".....
"c'est une bonne idée, je valide bien le concept et suis d'accord mais......"
de fait, ça fait un peu plus d'un an que j'y "travaille"......et je commence à voir les "résultats"
d'abord, j'ai beaucoup lu....entre l'ésotérique, le spirituel, le développement de soi, le bien être, la psycho et même les romans, j'ai retrouvé en "fond" la même chose, mais les différentes formes utilisées pour "expliquer" ce fond m'ont aider à mieux les intégrer....à défaut d'avoir trouver la THE recette miracle
j'ai essayé....en vrac, la méditation, le qi gong, les soins énergétiques, l'alimentation (enfin bon, ça, ça c'est arrêter au stade de la pensée ), les affirmations, la visualitation, la "prière", la pensée positive, le travail sur moi....
avec des hauts, des bas, des blocages, des erreurs....des moments de "là, faut que je lache tout", je m'enferme dans l'attente du résultat (qui ne se pointe pas assez vite à mon gout)....de "j'y arrive pas"....
le tout a coup d'une semaine max (je tiens pas plus longtemps, constance n'a jamais été ma copine ), même quand "ça marche"
n'attend pas ce déclic essaye, prend le comme un jeu, n'attend pas de résultat....
note que j'ai le même soucis de "mettre en pratique".....
"c'est une bonne idée, je valide bien le concept et suis d'accord mais......"
de fait, ça fait un peu plus d'un an que j'y "travaille"......et je commence à voir les "résultats"
d'abord, j'ai beaucoup lu....entre l'ésotérique, le spirituel, le développement de soi, le bien être, la psycho et même les romans, j'ai retrouvé en "fond" la même chose, mais les différentes formes utilisées pour "expliquer" ce fond m'ont aider à mieux les intégrer....à défaut d'avoir trouver la THE recette miracle
j'ai essayé....en vrac, la méditation, le qi gong, les soins énergétiques, l'alimentation (enfin bon, ça, ça c'est arrêter au stade de la pensée ), les affirmations, la visualitation, la "prière", la pensée positive, le travail sur moi....
avec des hauts, des bas, des blocages, des erreurs....des moments de "là, faut que je lache tout", je m'enferme dans l'attente du résultat (qui ne se pointe pas assez vite à mon gout)....de "j'y arrive pas"....
le tout a coup d'une semaine max (je tiens pas plus longtemps, constance n'a jamais été ma copine ), même quand "ça marche"
n'attend pas ce déclic essaye, prend le comme un jeu, n'attend pas de résultat....
sandymaly- Messages : 129
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Héhé, l'éternelle décalage entre théorie et pratique
(comme je l'ai écrit dans mon premier message, je suis loin d'être un modèle là-dessus.... )
Comme le dit Sandymaly, c'est un long travail, on n'y parvient pas en 3 jours.
Déjà, tu en es conscient et tu as envie que cela change. L'air de rien, ça compte.
Et pour la suite: lis, parle, demande des conseils, des avis, continue à t'observer, à travailler sur toi, à pratiquer des exercices de pensée positive, etc.
Apprendre à marcher a pris du temps, n'avait rien de normal quand crapahuter à 4 pattes était si naturel, des chutes, se relever,... pour au final faire de la marche quelque chose de naturel (et de bien appréciable!). Développer un autre regard sur soi-même est un parcours assez semblable. Mais tu sens bien au fond de toi que parvenir à ce changement te serait positif et en vaut la peine.
PS:
Tu évoques l'égocentrisme (et sembles considérer cela comme un défaut).
Peut-être ce fil pourrait-il t'intéresser:
https://www.zebrascrossing.net/t13851-egocentrisme-et-culpabilite
(comme je l'ai écrit dans mon premier message, je suis loin d'être un modèle là-dessus.... )
Comme le dit Sandymaly, c'est un long travail, on n'y parvient pas en 3 jours.
Déjà, tu en es conscient et tu as envie que cela change. L'air de rien, ça compte.
Et pour la suite: lis, parle, demande des conseils, des avis, continue à t'observer, à travailler sur toi, à pratiquer des exercices de pensée positive, etc.
Apprendre à marcher a pris du temps, n'avait rien de normal quand crapahuter à 4 pattes était si naturel, des chutes, se relever,... pour au final faire de la marche quelque chose de naturel (et de bien appréciable!). Développer un autre regard sur soi-même est un parcours assez semblable. Mais tu sens bien au fond de toi que parvenir à ce changement te serait positif et en vaut la peine.
PS:
Tu évoques l'égocentrisme (et sembles considérer cela comme un défaut).
Peut-être ce fil pourrait-il t'intéresser:
https://www.zebrascrossing.net/t13851-egocentrisme-et-culpabilite
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Que vaut la fierté de soi très exactement ?
C'est avoir de la fierté sur ce qu'on a pas choisi.... On ne choisit pas d'être. Au minimum. La fierté de soi peut être donc vu comme la satisfaction d'être soi. Pourquoi pas ?
On peut aussi considérer qu'être fier de soi, c'est ressentir la gloire d'être soi. Or la gloire c'est l'idée que nos actions puissent être louées par d'autre. C'est à dire que cela serait un sentiment qui est déterminé par ce qu'on pense être louable par l'autre.
Mais l'autre il est bien gentil, mais il n'est pas moi. Et être supérieur à l'autre par mes actes apportent peu de chose au final. La valeur que l'autre m'accord lui appartient à lui.
Que vaut un grand pianiste en face d'un grand physicien. Si le physicien n'est pas mélomane, il se dira que l'autre ne vaut rien. Et inversement si le pianiste en a que faire de la physique.
Et la fierté de soi en tant que gloire de soi ne tient plus debout. Ni l'un ni l'autre ne sera loué et les deux se déprécieront. Alors que les deux dans leur domaine sont grands.
Alors que la satisfaction de soi. Ou le contentement de soi, c'est autre chose. C'est la satisfaction d'être, d'autant plus que je ne le choisis pas. Alors si je ne le choisis pas d'être, plus de raison de m'emmerder à savoir ce que pense le physicien ou le musicien. Eux ils n'y peuvent rien, et moi non plus. Ils peuvent bien me dévaloriser parce que je m'y connais ni en musique ni en physique... Qu'est ce que ça peut me faire ? J'arrive à plier ma langue sur la longueur hein, déjà, est ce que je les emmerde à en faire autant ? Ben non, lls font ce qu'ils veulent.
Je suis content de ce que je suis. On est plus dans l'estime, c'est à dire un baromètre.. Mais la satisfaction d'être en vie.
C'est avoir de la fierté sur ce qu'on a pas choisi.... On ne choisit pas d'être. Au minimum. La fierté de soi peut être donc vu comme la satisfaction d'être soi. Pourquoi pas ?
On peut aussi considérer qu'être fier de soi, c'est ressentir la gloire d'être soi. Or la gloire c'est l'idée que nos actions puissent être louées par d'autre. C'est à dire que cela serait un sentiment qui est déterminé par ce qu'on pense être louable par l'autre.
Mais l'autre il est bien gentil, mais il n'est pas moi. Et être supérieur à l'autre par mes actes apportent peu de chose au final. La valeur que l'autre m'accord lui appartient à lui.
Que vaut un grand pianiste en face d'un grand physicien. Si le physicien n'est pas mélomane, il se dira que l'autre ne vaut rien. Et inversement si le pianiste en a que faire de la physique.
Et la fierté de soi en tant que gloire de soi ne tient plus debout. Ni l'un ni l'autre ne sera loué et les deux se déprécieront. Alors que les deux dans leur domaine sont grands.
Alors que la satisfaction de soi. Ou le contentement de soi, c'est autre chose. C'est la satisfaction d'être, d'autant plus que je ne le choisis pas. Alors si je ne le choisis pas d'être, plus de raison de m'emmerder à savoir ce que pense le physicien ou le musicien. Eux ils n'y peuvent rien, et moi non plus. Ils peuvent bien me dévaloriser parce que je m'y connais ni en musique ni en physique... Qu'est ce que ça peut me faire ? J'arrive à plier ma langue sur la longueur hein, déjà, est ce que je les emmerde à en faire autant ? Ben non, lls font ce qu'ils veulent.
Je suis content de ce que je suis. On est plus dans l'estime, c'est à dire un baromètre.. Mais la satisfaction d'être en vie.
Invité- Invité
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Pour essayer, il faut que je lâche prise sur beaucoup de choses:Sandymaly a écrit:n'attend pas ce déclic essaye, prend le comme un jeu, n'attend pas de résultat.....
- mon perfectionnisme;
- mon impatience qui m'empêche de prendre du recul entre "l'état initial" et "l'état final";
- mon égocentrisme;
- mes anticipations d'évènements en réponse à des actions de ma part;
...
Et je ne sais pas comment faire. Ce mixage de traits de personnalités me bloquent. Lorsque je parviens à mettre un de côté, les autres prennent le relais. Je veux parvenir à lâcher prise cela mais j'ignore comment faire.
Cela fait deux mois que je fait cela (sauf la pensée positive). Je commence à voir des petits résultats (je commence à acquérir un peu d'amour-propre, je vois que je fais des progrès). Je souhaite juste comprendre pourquoi je n'ai aucun sentiment positif à cet effet. J'arrive à être joyeux. J'ai même pleuré de joie suite à un souvenir de mon enfance heureux et innocent, souvenir que je ne me rappelais plus deux mois auparavant. Mais je bloque pour ma fierté.Sneglia a écrit:Et pour la suite: lis, parle, demande des conseils, des avis, continue à t'observer, à travailler sur toi, à pratiquer des exercices de pensée positive, etc.
J'ai commenté ce topicSneglia a écrit:Tu évoques l'égocentrisme (et sembles considérer cela comme un défaut).
Peut-être ce fil pourrait-il t'intéresser:
https://www.zebrascrossing.net/t13851-egocentrisme-et-culpabilite
@Kharmit: je crains que tu ne t'égares et que les pensées que tu as volent trop haut.
On ne choisi pas d'être. En revanche, on choisit ce que l'on veut faire de notre vie et c'est sur cela que se fonde, à mon avis, la fierté. Je pense (mais c'est encore au stade "logique" et ne sait pas comment le faire réellement comprendre à mon esprit) que les personnes vivant selon leurs propres valeurs (j'entends les valeurs qu'ils ont définies, non celle imposées par la société actuelle et leur famille) peuvent être fiers d'être en accord avec eux-mêmes.Kharmit a écrit:C'est avoir de la fierté sur ce qu'on a pas choisi.... On ne choisit pas d'être. Au minimum. La fierté de soi peut être donc vu comme la satisfaction d'être soi. Pourquoi pas ?
A mon sens, associer fierté et gloire est un raccourci. La première notion se réfère à une vision positive de soi lorsque la deuxième (que je considère comme artificielle car souvent dépendante de contextes extérieurs) se réfère à la vision qu'ont les autres de soi. La première notion fait intervenir une forme d'égoïsme lorsque la deuxième se réfère à l'égocentrisme.Kharmit a écrit:On peut aussi considérer qu'être fier de soi, c'est ressentir la gloire d'être soi. Or la gloire c'est l'idée que nos actions puissent être louées par d'autre. C'est à dire que cela serait un sentiment qui est déterminé par ce qu'on pense être louable par l'autre.
Mais l'autre il est bien gentil, mais il n'est pas moi. Et être supérieur à l'autre par mes actes apportent peu de chose au final. La valeur que l'autre m'accord lui appartient à lui.
Du coup, j'ai du mal à suivre ton raisonnement, puisque la définition que je donne de fierté (qui est plus proche de l'estime de soi) diffère visiblement de la tienne.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
D'où viennent ces valeurs qui ne sont pas issues de la société et de la famille ?
De plus, la fierté est selon le dico, le sentiment qui fait suite au succès d'un projet. Ici vivre selon tes valeurs.
Mais si tu n'y arrives pas ? A vivre selon tes valeurs ? Tu es toujours dépendant du bon vouloir du succès ou échec c'est à dire à ce que tu maîtrises pas totalement pour ne pas dire à ce qui est extérieur à toi. Tu peux très bien vivre selon la fidélité comme valeur du couple, et faire une infidélité. Dois tu pour autant vivre malheureux ?
Enfin, la notion de succès ou d’échec. Par rapport à qui ? Je peux passer un concours et le râté, mais dire que c'est un succès. Parce que je me suis mis à bosser alors qu'avant ce n'était pas le cas. Ou alors dire que c'était râté, parce que j'aurais bien aimé être major de promo alors même que le cc est réussi.
A la rigueur, j'aimerais bien te suivre si cette notion de succès et d'échec est toujours relatif à soi. Et là... Ton problème est résolu : Suffit de toujours dire que c'est un succès quoi que tu fasses.
De plus, la fierté est selon le dico, le sentiment qui fait suite au succès d'un projet. Ici vivre selon tes valeurs.
Mais si tu n'y arrives pas ? A vivre selon tes valeurs ? Tu es toujours dépendant du bon vouloir du succès ou échec c'est à dire à ce que tu maîtrises pas totalement pour ne pas dire à ce qui est extérieur à toi. Tu peux très bien vivre selon la fidélité comme valeur du couple, et faire une infidélité. Dois tu pour autant vivre malheureux ?
Enfin, la notion de succès ou d’échec. Par rapport à qui ? Je peux passer un concours et le râté, mais dire que c'est un succès. Parce que je me suis mis à bosser alors qu'avant ce n'était pas le cas. Ou alors dire que c'était râté, parce que j'aurais bien aimé être major de promo alors même que le cc est réussi.
A la rigueur, j'aimerais bien te suivre si cette notion de succès et d'échec est toujours relatif à soi. Et là... Ton problème est résolu : Suffit de toujours dire que c'est un succès quoi que tu fasses.
Invité- Invité
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Ou comment contrebalancer un excès de douleur d'oppression de la norme en visant sa destruction pure et simple par la simple assertion: à moi la gloire, à moi la toute puissance...je conchie la norme et moi seul vaut quelque chose pour moi même et moi seul en me fichant éperdument de ce que pourrait vivre, ressentir, à éprouver et imaginer les autres... Autres sans qui d'ailleurs je ne serais guère unique...mais surement bien seul ;-)
Le fait de tenir compte de l'avis, opinion, point de vue, pensée, sentiment et ressenti de l'autre me permet, en ce qui me concerne, quotidiennement de me faire une idée plus objective de la réalité des objets qui m'entourent...et rien que pour cela, je ne manque pas de remarquer et soutenir la lucidité et l'a-propos de l'autre qui occupe précisément le point de vue opposé en mien. Son point de vue n’enlevant rien au mien, bien au contraire...
Je rejoins bien volontiers Chewie dans son point de vue qu'il serait de bon ton de dissocier grandement la fierté de l’orgueil... l'une étant la stricte constatation de sa condition et des choses effectivement réalisées, en âme et conscience, en vue de...
L'orgueil relevant bien plus souvent d'un délire totalement égotique autocentré ayant pour unique vocation de rassuré un individu tellement fêlé qu'il est obligé de renier le droit à l'existence de toute autre chose que lui pour survire... du moins le croit-il... et là cela relève précisément de ce manque cruel d'humilité qui aurait permis à la vraie fierté de venir toquer à la porte en rencontrant l'autre... qui nous éclaire plus qu'il ne nous menace.
Si fierté et estime de soi sont proches, c'est bien précisément grâce aux autres, qui nous confirment dans ce que nous pensons être... et l'autre n'a strictement aucun autre pouvoir que le notre... celui de décider d'être bienveillant, et donc de renforcer notre sentiment d'appartenance, d'estime et de réalisation... Ou d'être le puissant destructeur que l'on connait ;-)
Et si je considère être le stricte équivalent de chacune et chacun, non dans mes actes, mais bien dans ma finalité, alors je considère effectivement que nul ne peut autre chose contre moi que tenter de me nuire, ce en quoi d’ailleurs il va nécessairement échouer... ;-) Ceci tant acquis je ne vois absolument pas pourquoi je nuirais à l'autre puisqu'il ne peut rien contre moi... mais s'il ne peut rien contre moi, peut-il quelque chose pour moi?
Je ne sais pas si je suis fier... je crois bien que oui. J'ai tenté de conserver une ligne de conduite, propre, qui fait que je me sens plus souvent en accord avec moi-même que l'inverse. Donc oui je suis fier, non pas d'avoir fait quelque chose que les autres ne faisaient pas , mais d'avoir fait ce que je voulais et ce que je pensait devoir.
Et de rappeler en guise de conclusion que tout sentiment d'appartenance, à soi ou aux autres, se base bien effectivement sur une notion de "possession". Si je suis possédé par le groupe auquel je me réfère, alors je possède ce même groupe... et donc je suis autant responsable de ce groupe qui me reconnait que de moi-même. Car appartenir c'est posséder le sentiment d'appartenance et donc notre validation au genre humain.l Et en premier lieu j’appartiens à ce groupe multiforme et multitâche... et je me sens responsable de moi et de mon lien à ce groupe... je me sens en partie et à la hauteur de ma condition responsable du bien ou du mal qui pourrait en sortir quelle que soit l'échelle considérée.
Est-ce à dire que je n’œuvre que pour les autres? Absolument...pas! Si je n’œuvre pas au maintien de mes fonctions propres, comment reconnaitre ces autres qui me font au moins autant que je me fais moi-même? Et oui je ne suis en rien indépendant... mais bon, c'est un peu discours subversif et hautement provocateur j'en conviens... Puisque qu'il est de bon ton aujourd'hui de ne plus considérer l'autre que comme une menace, ou dans le meilleur des cas comme quelque chose d'inutile à mon bonheur ou malheur, me sécurisant ainsi puissamment comme le seul maître de ma propre existence... Ou comment le bon sens a déserté le sens commun ;-)
Le fait de tenir compte de l'avis, opinion, point de vue, pensée, sentiment et ressenti de l'autre me permet, en ce qui me concerne, quotidiennement de me faire une idée plus objective de la réalité des objets qui m'entourent...et rien que pour cela, je ne manque pas de remarquer et soutenir la lucidité et l'a-propos de l'autre qui occupe précisément le point de vue opposé en mien. Son point de vue n’enlevant rien au mien, bien au contraire...
Je rejoins bien volontiers Chewie dans son point de vue qu'il serait de bon ton de dissocier grandement la fierté de l’orgueil... l'une étant la stricte constatation de sa condition et des choses effectivement réalisées, en âme et conscience, en vue de...
L'orgueil relevant bien plus souvent d'un délire totalement égotique autocentré ayant pour unique vocation de rassuré un individu tellement fêlé qu'il est obligé de renier le droit à l'existence de toute autre chose que lui pour survire... du moins le croit-il... et là cela relève précisément de ce manque cruel d'humilité qui aurait permis à la vraie fierté de venir toquer à la porte en rencontrant l'autre... qui nous éclaire plus qu'il ne nous menace.
Si fierté et estime de soi sont proches, c'est bien précisément grâce aux autres, qui nous confirment dans ce que nous pensons être... et l'autre n'a strictement aucun autre pouvoir que le notre... celui de décider d'être bienveillant, et donc de renforcer notre sentiment d'appartenance, d'estime et de réalisation... Ou d'être le puissant destructeur que l'on connait ;-)
Et si je considère être le stricte équivalent de chacune et chacun, non dans mes actes, mais bien dans ma finalité, alors je considère effectivement que nul ne peut autre chose contre moi que tenter de me nuire, ce en quoi d’ailleurs il va nécessairement échouer... ;-) Ceci tant acquis je ne vois absolument pas pourquoi je nuirais à l'autre puisqu'il ne peut rien contre moi... mais s'il ne peut rien contre moi, peut-il quelque chose pour moi?
Je ne sais pas si je suis fier... je crois bien que oui. J'ai tenté de conserver une ligne de conduite, propre, qui fait que je me sens plus souvent en accord avec moi-même que l'inverse. Donc oui je suis fier, non pas d'avoir fait quelque chose que les autres ne faisaient pas , mais d'avoir fait ce que je voulais et ce que je pensait devoir.
Et de rappeler en guise de conclusion que tout sentiment d'appartenance, à soi ou aux autres, se base bien effectivement sur une notion de "possession". Si je suis possédé par le groupe auquel je me réfère, alors je possède ce même groupe... et donc je suis autant responsable de ce groupe qui me reconnait que de moi-même. Car appartenir c'est posséder le sentiment d'appartenance et donc notre validation au genre humain.l Et en premier lieu j’appartiens à ce groupe multiforme et multitâche... et je me sens responsable de moi et de mon lien à ce groupe... je me sens en partie et à la hauteur de ma condition responsable du bien ou du mal qui pourrait en sortir quelle que soit l'échelle considérée.
Est-ce à dire que je n’œuvre que pour les autres? Absolument...pas! Si je n’œuvre pas au maintien de mes fonctions propres, comment reconnaitre ces autres qui me font au moins autant que je me fais moi-même? Et oui je ne suis en rien indépendant... mais bon, c'est un peu discours subversif et hautement provocateur j'en conviens... Puisque qu'il est de bon ton aujourd'hui de ne plus considérer l'autre que comme une menace, ou dans le meilleur des cas comme quelque chose d'inutile à mon bonheur ou malheur, me sécurisant ainsi puissamment comme le seul maître de ma propre existence... Ou comment le bon sens a déserté le sens commun ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
@Kharmit: le raisonnement que tu prends me semble être applicable pour des cas d'extrêmes égoïsmes, ce qui n'est absolument pas ce que j'essaie de faire comprendre
L'exemple que tu prends est extrême. Tout homme commet des erreurs (moi le premier, et je déteste ça). Dans ton exemple, je ne serais pas fier de ce que j'ai fait si la "Fidélité" fait partie de mes valeurs. Mais renoncer à chercher le bonheur à cause de cela est une absurdité, je pense.
Les valeurs sont toujours issues finalement d'un environnement extérieur grâce à l'éducation (famille, EN, amis, etc.). Néanmoins, certaines valeurs nous parlent plus que d'autres. Par exemple, je choisis d'aider autrui parce que j'en ai envie, dans une société de plus en plus individualiste.Kharmit a écrit:D'où viennent ces valeurs qui ne sont pas issues de la société et de la famille ?
De plus, la fierté est selon le dico, le sentiment qui fait suite au succès d'un projet. Ici vivre selon tes valeurs.
Là tu poses, les limites de l'influence que chaque être humain a sur son environnement ("maîtrises pas totalement"). "Que la force me soit donné de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un et l'autre" (Socrate)Kharmit a écrit:Mais si tu n'y arrives pas ? A vivre selon tes valeurs ? Tu es toujours dépendant du bon vouloir du succès ou échec c'est à dire à ce que tu maîtrises pas totalement pour ne pas dire à ce qui est extérieur à toi. Tu peux très bien vivre selon la fidélité comme valeur du couple, et faire une infidélité. Dois tu pour autant vivre malheureux ?
L'exemple que tu prends est extrême. Tout homme commet des erreurs (moi le premier, et je déteste ça). Dans ton exemple, je ne serais pas fier de ce que j'ai fait si la "Fidélité" fait partie de mes valeurs. Mais renoncer à chercher le bonheur à cause de cela est une absurdité, je pense.
Sur ces exemples, je suis d'accord avec toi. Toute est une question d'objectifs que nous nous imposons. Si la personne voulait être major de promo mais qu'elle n'y ait pas arrivé, elle considèrera cela comme un échec personnel là où d'autres pourraient la féliciter d'avoir réussi le concours. A contrario, une personne pourrait se féliciter du travail accompli (relatif à une procrastination passée par exemple) alors qu'elle aurait raté l'examen (et donc pourrait être déprécier par autrui) mais serait fière de s'y être investie. Toute est une question de point de vue. C'est en cela que je considère que la fierté peut s'acquérir (et se perdre) sans se référer à un point de vue d'autrui.Kharmit a écrit:Enfin, la notion de succès ou d’échec. Par rapport à qui ? Je peux passer un concours et le râté, mais dire que c'est un succès. Parce que je me suis mis à bosser alors qu'avant ce n'était pas le cas. Ou alors dire que c'était râté, parce que j'aurais bien aimé être major de promo alors même que le cc est réussi.
Sauf que le côté "relatif à soi" est plus lié à l'objectif que l'on se fixe. C'est la réalisation (ou non) de cet objectif qui décide du succès ou de l'échec (et donc des sentiments qui leurs sont associés). Et là, effectivement, on peut faire intervenir des facteurs externes, qui ne sont pas maîtrisables par la personne qui désire atteindre un objectif.Kharmit a écrit:A la rigueur, j'aimerais bien te suivre si cette notion de succès et d'échec est toujours relatif à soi. Et là... Ton problème est résolu : Suffit de toujours dire que c'est un succès quoi que tu fasses.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Et s'il te fallait juste du temps ?
Autre chose :
Est-ce que tu arrives à identifier des moments/situations où des sentiments positifs sont présents ?
Tu as déjà tenté d'écrire tout ce que tu pensais de toi (de positifs) ?
Lorsque la pensée est couchée sur le papier, elle devient en partie réalité.
Tu as tout mon soutien.
Autre chose :
Est-ce que tu arrives à identifier des moments/situations où des sentiments positifs sont présents ?
Tu as déjà tenté d'écrire tout ce que tu pensais de toi (de positifs) ?
Lorsque la pensée est couchée sur le papier, elle devient en partie réalité.
Tu as tout mon soutien.
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Je sais qu'il me faut du temps, mais j'ai du mal avec la notion de temps (impatient).
En ce qui concerne l'écriture, dès lors qu'un évènement génère en moi des émotions (positifs ou négatifs), je l'écris et je balance plusieurs pistes pouvant expliquer les raisons de ces émotions.
Mais j'ai réellement du mal à trouver du positif en moi, que ce soi dans mes souvenirs ou bien mes comportements. C'est très rare. Je les note évidemment, mais ça reste rare pour le moment (mais j'arrive à les ressortir des profondeurs de mon esprit, ce qui est ma foi déjà bien).
A dire vrai, écrire lorsque je suis submergé par les émotions parvient à me calmer quelque peu. Comme j'ai du mal à extérioriser mes émotions (en gueulant un bon coup par exemple), les mettre sur papier me permet de me calmer et même de réfléchir au pourquoi !
Encore une fois, je sais qu'il me faut du temps, mais j'enrage à l'idée d'y penser. C'est nécessaire, mais je ne parviens pas à l'accepter tout simplement, à envoyer ch*** mon impatience pour sentir que "oui, j'ai besoin de temps".
En ce qui concerne l'écriture, dès lors qu'un évènement génère en moi des émotions (positifs ou négatifs), je l'écris et je balance plusieurs pistes pouvant expliquer les raisons de ces émotions.
Mais j'ai réellement du mal à trouver du positif en moi, que ce soi dans mes souvenirs ou bien mes comportements. C'est très rare. Je les note évidemment, mais ça reste rare pour le moment (mais j'arrive à les ressortir des profondeurs de mon esprit, ce qui est ma foi déjà bien).
A dire vrai, écrire lorsque je suis submergé par les émotions parvient à me calmer quelque peu. Comme j'ai du mal à extérioriser mes émotions (en gueulant un bon coup par exemple), les mettre sur papier me permet de me calmer et même de réfléchir au pourquoi !
Encore une fois, je sais qu'il me faut du temps, mais j'enrage à l'idée d'y penser. C'est nécessaire, mais je ne parviens pas à l'accepter tout simplement, à envoyer ch*** mon impatience pour sentir que "oui, j'ai besoin de temps".
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Voilà un message positif qui rassure
La dépression est aussi une maladie, tu n'as pas tout emprise (toute emprise ? tout en prise ?) !
La dépression est aussi une maladie, tu n'as pas tout emprise (toute emprise ? tout en prise ?) !
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
D'après le dico, ressentir de la fierté = se sentir supérieur à...
Donc, non, je ne te donnerai pas de piste pour ressentir de la fierté.
Donc, non, je ne te donnerai pas de piste pour ressentir de la fierté.
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Pour essayer, il faut que je lâche prise sur beaucoup de choses:
- mon perfectionnisme;
- mon impatience qui m'empêche de prendre du recul entre "l'état initial" et "l'état final";
- mon égocentrisme;
- mes anticipations d'évènements en réponse à des actions de ma part;
...
Et je ne sais pas comment faire. Ce mixage de traits de personnalités me bloquent. Lorsque je parviens à mettre un de côté, les autres prennent le relais. Je veux parvenir à lâcher prise cela mais j'ignore comment faire.
ahhhh....controler le lacher prise.....j'ai pas trouvé comment faire
pourquoi ces traits de personnalités te bloquent? tu est sur que ce sont eux qui te bloquent et non pas toi qui bloque dessus?
pour la fierté....mon (ex) voisine m'a balancé entre autres que j'étais très fière ( sur le popotin, moi? ah bon?? pinaise, c'est bien le dernier truc auquel j'aurai pensé )....
mental en mode treuil, fierté....qu'est ce donc, ou suis je fière, ou parait je fière....ne trouvant pas je lui ai posé la question, elle n'a pas pu me répondre
bref....du coup, je me suis envoyée dans le questionnement....comment on fait pour être fière de soi, parce que foncièrement....c'est p't'être plus interessant que se dévaloriser constamment
le ressenti m'a posé une lègère problématique aussi (c'est bien beau de se dire "là, je suis fière de moi"....mais y manque un truc....en fait, si j'écoute vraiment le neuronne, il est même entrain de me dire que non, je ne suis pas fière de moi, j'aurai pu faire mieux....et zut.....)
je me suis lancée sur le ressenti....et uniquement lui....en me demandant ce qu'on ressent quand on se sent fier de soi....il est comment ce ressenti.....(la méditation, ça aide bien )
bonne continuation
sandymaly- Messages : 129
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
J'ai l'impression que tu parles plus d'orgueil ou de sentiment de supériorité. Je sais pas de quel dico tu l'as tiré (je te renvois au petit article de wiki).oufyfille a écrit:D'après le dico, ressentir de la fierté = se sentir supérieur à...
Donc, non, je ne te donnerai pas de piste pour ressentir de la fierté.
Wikipedia a écrit:La fierté est un sentiment qui fait suite à un succès après la conduite d'un projet, d'une action, ayant exigé des efforts pour surmonter des difficultés . Ce sentiment est légitimé par trois critères : - l’engagement personnel dans l'action et/ou le projet à mener - la présence d'épreuves à surmonter - le succès. Ce sentiment est confondu à tort avec l'orgueil ou la vanité qui sont des sentiments qui ne reposent sur aucune légitimité autre que celle d'exister. La fierté est une satisfaction légitimée de soi, par l’adversité ou les difficultés surmontées, avant de parvenir au succès.
Les deux... je ne parviens par à lâcher ce blocage sur mes traits de personnalité que je ne veux pas avoir puisqu'ils me semblent incompatibles avec mes valeurs (égocentrisme) ou bien me bloquent pour avancer dans la vie (perfectionnisme ou anticipation d'évènements).Sandymaly a écrit:pourquoi ces traits de personnalités te bloquent? tu est sur que ce sont eux qui te bloquent et non pas toi qui bloque dessus?
Justement, actuellement, j'écoute plus mes neurones que mon ressenti pour les aspects positifs (je sais que je progresse lentement, mais je ne ressens rien). Et je voudrais passer aux ressentis pour des évènements joyeux. Et inversement, pour des évènements dévalorisants, ce sont mes ressentis d'abord, lorsque mes neurones me disent de prendre du recul d'abord.Sandymaly a écrit:le ressenti m'a posé une lègère problématique aussi (c'est bien beau de se dire "là, je suis fière de moi"....mais y manque un truc....en fait, si j'écoute vraiment le neuronne, il est même entrain de me dire que non, je ne suis pas fière de moi, j'aurai pu faire mieux....et zut.....)
je me suis lancée sur le ressenti....et uniquement lui....en me demandant ce qu'on ressent quand on se sent fier de soi....il est comment ce ressenti.....(la méditation, ça aide bien Smile )
Je souhaiterai (mais c'est peut-être un fantasme) que logique et ressenti interviennent à des niveaux similaires, quel que soit le stimulus (positif ou négatif, externe ou interne) que je subis. Mais là, je ne sais pas comment faire. Je vais donc passer par des spécialistes (une psychanalyste/sophrologue que m'a conseillé une zèbre et un comportementaliste pour avoir un large panel de méthodes à mettre en place)
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Ressentir de la fierté, se valoriser ?
Hey !
Chewie, je suis comme toi. Perfectionniste, avec une échelle de valeur vers le haut. Les remarques négatives et les petits échecs me plongent dans des abîmes, les remarques positives me laissent froid. Je suis plutôt tourné toujours sur moi-même (égocentrique). Entreprendre des choses me coûte énormément. Et les "fêtes" de fin d'années m'ont plongé dans une phase d'isolement également...
Mais ces derniers temps, il m'est arrivé de ressentir de la fierté. D'éprouver des émotions à la réalisation d'objectifs que je m'étais fixés, concrètement ça se traduit par une boule qui prend naissance dans le ventre, qui remonte à la gorge et qui explose en cri de joie. Un truc de fou;-) J'avais rarement ressenti ça avant. Je me permets donc d'écrire parce que c'est ce que tu cherches a priori.
Je ne pense pas qu'il faille conceptualiser à mort comme Aethos ou Kharmit, Ce n'est pas à force de réflexion ou théorisation que tu vas trouver la solution au fond de ton canapé, notre cerveau tourne bien assez comme ça. Sneglia te conseille de baisser ton échelle de valeurs mais du coup, si tu réussis quelque chose et regarde à travers le filtre de cette nouvelle échelle, tu vas te dire "ouais OK j'ai réussi et c'est censé être top ce que j'ai fait, mais je suis pas neuneu, c'est à travers une échelle rabaissée donc je suis qu'un naze en fait" : ce serait un peu se mentir à soi-même d'après moi. Je pense que ton échelle est gravée en toi et c'est à toi de te botter les fesses pour atteindre ce que toi, au plus profond de toi, tu estimes comme "digne de fierté".
C'est ce que j'ai fait et ça a marché. J'ai cherché ce qui m'animait ou ce que j'aimais vraiment comme activité. Je suis plutôt "scanner", mais il y une activité qui restait malgré les années : la guitare. Je me suis donc fixé un objectif que j'estimais "digne de fierté" dans mon échelle : trouver un chanteur/chanteuse pour faire un duo, créer des compositions et se produire sur scène. Je n'avais pas un niveau de fou et cela supposait d'entreprendre plusieurs choses : augmenter mon niveau, trouver un chanteur avec qui ça colle, composer des morceaux, trouver des endroits ou se produire, vaincre ma timidité devant des gens..... J'ai comme toi tendance à stagner, mais je me suis fais violence pour m'y attaquer. Après plusieurs mois, j'ai réussi à faire une petite scène avec une chanteuse et on a recu un retour très positif. Et là je peux te dire que j'ai ressenti de la fierté à ces critiques car elles étaient en concordance avec mon échelle de valeur. C'est sûr que, étant perfectionniste, j'ai refait 15 fois le concert dans ma tête, j'ai trouvé que j'ai foiré quelques passages des chansons. Mais globalement, j'ai atteint mon objectif et de plus, j'ai maintenant une nouvelle amie chanteuse et nous sommes motivés pour continuer au taquet, c'est un peu un cercle vertueux.
Autre exemple. Une autre chose qui m'anime, c'est d'aider les gens qui en ont besoin. Et parallèlement, j'ai fait des études plutôt poussées en Math. J'ai donc concilié ça en m'inscrivant à une association de soutien scolaire bénévole. C'est sûr, ce ne sont pas des émotions ravageuses que j'éprouve mais une certaine fierté à chaque fois que je donne une heure de soutien.
Donc en résumé, j'ai essayé de cerner ce qui m'anime, ce que je sais actuellement faire, et je convertis ça en un objectif que j'estime digne de fierté. Et je me botte les fesses / fais violence pour démarrer et tenir bon. Évidemment, ça prend du temps et demande de la ténacité, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé.
Peut-être que ceci peut t'aider...
Chewie, je suis comme toi. Perfectionniste, avec une échelle de valeur vers le haut. Les remarques négatives et les petits échecs me plongent dans des abîmes, les remarques positives me laissent froid. Je suis plutôt tourné toujours sur moi-même (égocentrique). Entreprendre des choses me coûte énormément. Et les "fêtes" de fin d'années m'ont plongé dans une phase d'isolement également...
Mais ces derniers temps, il m'est arrivé de ressentir de la fierté. D'éprouver des émotions à la réalisation d'objectifs que je m'étais fixés, concrètement ça se traduit par une boule qui prend naissance dans le ventre, qui remonte à la gorge et qui explose en cri de joie. Un truc de fou;-) J'avais rarement ressenti ça avant. Je me permets donc d'écrire parce que c'est ce que tu cherches a priori.
Je ne pense pas qu'il faille conceptualiser à mort comme Aethos ou Kharmit, Ce n'est pas à force de réflexion ou théorisation que tu vas trouver la solution au fond de ton canapé, notre cerveau tourne bien assez comme ça. Sneglia te conseille de baisser ton échelle de valeurs mais du coup, si tu réussis quelque chose et regarde à travers le filtre de cette nouvelle échelle, tu vas te dire "ouais OK j'ai réussi et c'est censé être top ce que j'ai fait, mais je suis pas neuneu, c'est à travers une échelle rabaissée donc je suis qu'un naze en fait" : ce serait un peu se mentir à soi-même d'après moi. Je pense que ton échelle est gravée en toi et c'est à toi de te botter les fesses pour atteindre ce que toi, au plus profond de toi, tu estimes comme "digne de fierté".
C'est ce que j'ai fait et ça a marché. J'ai cherché ce qui m'animait ou ce que j'aimais vraiment comme activité. Je suis plutôt "scanner", mais il y une activité qui restait malgré les années : la guitare. Je me suis donc fixé un objectif que j'estimais "digne de fierté" dans mon échelle : trouver un chanteur/chanteuse pour faire un duo, créer des compositions et se produire sur scène. Je n'avais pas un niveau de fou et cela supposait d'entreprendre plusieurs choses : augmenter mon niveau, trouver un chanteur avec qui ça colle, composer des morceaux, trouver des endroits ou se produire, vaincre ma timidité devant des gens..... J'ai comme toi tendance à stagner, mais je me suis fais violence pour m'y attaquer. Après plusieurs mois, j'ai réussi à faire une petite scène avec une chanteuse et on a recu un retour très positif. Et là je peux te dire que j'ai ressenti de la fierté à ces critiques car elles étaient en concordance avec mon échelle de valeur. C'est sûr que, étant perfectionniste, j'ai refait 15 fois le concert dans ma tête, j'ai trouvé que j'ai foiré quelques passages des chansons. Mais globalement, j'ai atteint mon objectif et de plus, j'ai maintenant une nouvelle amie chanteuse et nous sommes motivés pour continuer au taquet, c'est un peu un cercle vertueux.
Autre exemple. Une autre chose qui m'anime, c'est d'aider les gens qui en ont besoin. Et parallèlement, j'ai fait des études plutôt poussées en Math. J'ai donc concilié ça en m'inscrivant à une association de soutien scolaire bénévole. C'est sûr, ce ne sont pas des émotions ravageuses que j'éprouve mais une certaine fierté à chaque fois que je donne une heure de soutien.
Donc en résumé, j'ai essayé de cerner ce qui m'anime, ce que je sais actuellement faire, et je convertis ça en un objectif que j'estime digne de fierté. Et je me botte les fesses / fais violence pour démarrer et tenir bon. Évidemment, ça prend du temps et demande de la ténacité, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé.
Peut-être que ceci peut t'aider...
Dernière édition par megastan le Sam 4 Jan 2014 - 23:18, édité 1 fois (Raison : orthographe)
megastan- Messages : 18
Date d'inscription : 26/12/2013
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