Et si on n'en a pas ?
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sylveno
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Plume de Chat
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Et si on n'en a pas ?
Ce que je dis risque d'être un peu décousu car je suis en pleine confusion concernant ce sujet en ce moment.
Je me demandais comment avoir de bonnes relations avec les autres lorsqu'on a justement pas eu (ou si peu !....) de vie professionnelle, dans une société où c'est si crucial que la première chose que vous demande les gens, en général, est "Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?". Difficile de répondre lorsqu'on a 40 ans et un CV abyssalement vide. J'ai une phobie du monde professionnel qui fait suite à une phobie sociale/ scolaire, et 8 ans d'analyse + 2 ans de thérapie ne m'ont guère aidée. J'ai de plus en plus de mal à même penser "y retourner" à présent, ça fait 12 ans que je n'ai pas mis les pieds dans une entreprise. Rien qu'à l'idée de passer un entretien, j'ai la gerbe. Maintenant que je suis totalement désocialisée, j'y arriverai encore moins qu'avant. J'ai envie de m'enfuir sur Mars rien qu'à l'idée de ce qu'on peut proposer comme emploi à une femme de 40 ans qui n'a bossé que 2 ans et demi ! Si je pouvais, je préférerais ne pas le savoir...
Je fais un peu de bénévolat pour l'école de ma fille, c'est le seul "travail" que je supporte. Sinon, je ne trouve pas ma place dans ce monde.
Evidemment, comme me le rappelle quasi quotidiennement mon mari, ce n'est possible que parce que je vis "aux crochets" d'autres personnes, les siens en particuliers, avec tout le cortège d'aimables qualificatifs qui vont avec : glandeuse, profiteuse, égoïste, etc...Il me dit que je devrais assumer mes choix de vie et aller vivre sous un pont. Il m'explique la vie comme à une gamine attardée, me gueule dessus et me prend pour une débile complètement névrosée. Du coup, je ne suis même pas ce que je fais, mais ce que je ne fais pas, c'est encore pire. J'ai l'impression qu'il ne voit plus que ça chez moi, et que ce que je suis derrière l'indiffère, pour rester polie.
Il faut dire que j'entendais déjà tout ça de la part de ma mère lorsque j'avais 4 ans, donc d'un côté, ça ne me change pas beaucoup...Le changement dans la continuité, quoi...
Je me sens un peu seule, ça n'a pas l'air très courant, comme situation. Et la plupart du temps, la réaction des autres n'est guère indulgente, on est vite catalogué comme pas très fréquentable. Et comme les gens ont l'impression d'avoir affaire à une serial looseuse, ils se permettent d'être hautains et de tenir des propos qu'ils ne tiendraient pas à quelqu'un qui ramène sa paie à la fin du mois.
Au mieux, c'est un silence gêné.
Je suis complètement flippée, je ne sais vraiment pas ce que je vais devenir.
Dans cette société, je me noie...
Je me demande si quelqu'un d'autre a foiré son parcours d'une façon aussi brillante que moi ?
Je me demandais comment avoir de bonnes relations avec les autres lorsqu'on a justement pas eu (ou si peu !....) de vie professionnelle, dans une société où c'est si crucial que la première chose que vous demande les gens, en général, est "Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?". Difficile de répondre lorsqu'on a 40 ans et un CV abyssalement vide. J'ai une phobie du monde professionnel qui fait suite à une phobie sociale/ scolaire, et 8 ans d'analyse + 2 ans de thérapie ne m'ont guère aidée. J'ai de plus en plus de mal à même penser "y retourner" à présent, ça fait 12 ans que je n'ai pas mis les pieds dans une entreprise. Rien qu'à l'idée de passer un entretien, j'ai la gerbe. Maintenant que je suis totalement désocialisée, j'y arriverai encore moins qu'avant. J'ai envie de m'enfuir sur Mars rien qu'à l'idée de ce qu'on peut proposer comme emploi à une femme de 40 ans qui n'a bossé que 2 ans et demi ! Si je pouvais, je préférerais ne pas le savoir...
Je fais un peu de bénévolat pour l'école de ma fille, c'est le seul "travail" que je supporte. Sinon, je ne trouve pas ma place dans ce monde.
Evidemment, comme me le rappelle quasi quotidiennement mon mari, ce n'est possible que parce que je vis "aux crochets" d'autres personnes, les siens en particuliers, avec tout le cortège d'aimables qualificatifs qui vont avec : glandeuse, profiteuse, égoïste, etc...Il me dit que je devrais assumer mes choix de vie et aller vivre sous un pont. Il m'explique la vie comme à une gamine attardée, me gueule dessus et me prend pour une débile complètement névrosée. Du coup, je ne suis même pas ce que je fais, mais ce que je ne fais pas, c'est encore pire. J'ai l'impression qu'il ne voit plus que ça chez moi, et que ce que je suis derrière l'indiffère, pour rester polie.
Il faut dire que j'entendais déjà tout ça de la part de ma mère lorsque j'avais 4 ans, donc d'un côté, ça ne me change pas beaucoup...Le changement dans la continuité, quoi...
Je me sens un peu seule, ça n'a pas l'air très courant, comme situation. Et la plupart du temps, la réaction des autres n'est guère indulgente, on est vite catalogué comme pas très fréquentable. Et comme les gens ont l'impression d'avoir affaire à une serial looseuse, ils se permettent d'être hautains et de tenir des propos qu'ils ne tiendraient pas à quelqu'un qui ramène sa paie à la fin du mois.
Au mieux, c'est un silence gêné.
Je suis complètement flippée, je ne sais vraiment pas ce que je vais devenir.
Dans cette société, je me noie...
Je me demande si quelqu'un d'autre a foiré son parcours d'une façon aussi brillante que moi ?
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
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Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Et si on n'en a pas ?
"Foirer son parcours"...ce sont les mots que tu entends sur toi depuis pfffioouuu...
J'ai juste envie de dire : un jour, il y a fort longtemps, TOI, tu as rêvé de devenir... ?
Si devenir épouse et mère était simplement ton rêve ?
Si vivre sans statut professionnel particulier était ton rêve ?
Serais-tu une femme parmi celles , nombreuses, qui ont fait ce choix pour une partie ou pour toute une vie ?
Serais-tu un être parmi ceux qui vivent leur vie autrement que dans la "norme" à laquelle il ne peuvent adhérer ou s'adapter ?
Penses-tu que toutes ces personnes sont forcément malheureuses ?
Regardes-tu ces personnes comme ayant foiré leurs parcours ?
Toi, ce que tu en penses TOI , pour toi , en toi ?
J'ai fais ce choix à deux reprises , pour m'épanouir en tant que mère et voir s'épanouir mes enfants...
J'ai vécu cet état par nécessité de santé mentale ou physique , et je ne le regrette pas !
Je ne viens pas te faire la morale , ni me poser en exemple, ho non, je viens juste te dire ,
si tu as besoin de l'entendre ( ce que j'ai pu comprendre): cette vie en marge , n'est pas facile, je t'entends et te comprends,
il y en a qui le vivent très mal ( "bien aidés" par des mots extérieurs qui appuient là où ça fait mal..)
il y en a qui le vivent par intermitence,
et certains en accord avec eux-même qui simplement LE VIVENT !
Ok les paroles , les regards...de la "soi-disante société"...sont "moralisateurs"...
Ok , vraiment parfois c'est dur...
Mais tant que la personne est en accord avec elle-même, où est la "prise" du point de vue des autres ?
Maintenant, je me trompe peut être de direction en te disant ce que j'en pense....
Faire ce choix de femme au foyer est certainement heureux lorsqu'il est accompagné par l'approbation de son compagnon ou sa compagne de vie...
Qu'est-ce qui t'obligerait à " y retourner " dans " cette société" dans " cette entreprise" ?
Qu'est-ce ou qui t'obligerait à voir cette façon de vivre comme " avoir perdu "( looseuse) quelque chose dans la vie ???
Quelle vie aujourd'hui, ici, maintenant te conviendrait ?
Ces réponses en TOI sont des pistes , les pistes qui sont tiennes.
Je n'attends pas vraiment de réponse, j'espère que mes questions te serviront à quelque chose...C'est tout...
En espérant n'avoir rien ajouté à ton malaise et à tes souffrances...
J'ai juste envie de dire : un jour, il y a fort longtemps, TOI, tu as rêvé de devenir... ?
Si devenir épouse et mère était simplement ton rêve ?
Si vivre sans statut professionnel particulier était ton rêve ?
Serais-tu une femme parmi celles , nombreuses, qui ont fait ce choix pour une partie ou pour toute une vie ?
Serais-tu un être parmi ceux qui vivent leur vie autrement que dans la "norme" à laquelle il ne peuvent adhérer ou s'adapter ?
Penses-tu que toutes ces personnes sont forcément malheureuses ?
Regardes-tu ces personnes comme ayant foiré leurs parcours ?
Toi, ce que tu en penses TOI , pour toi , en toi ?
J'ai fais ce choix à deux reprises , pour m'épanouir en tant que mère et voir s'épanouir mes enfants...
J'ai vécu cet état par nécessité de santé mentale ou physique , et je ne le regrette pas !
Je ne viens pas te faire la morale , ni me poser en exemple, ho non, je viens juste te dire ,
si tu as besoin de l'entendre ( ce que j'ai pu comprendre): cette vie en marge , n'est pas facile, je t'entends et te comprends,
il y en a qui le vivent très mal ( "bien aidés" par des mots extérieurs qui appuient là où ça fait mal..)
il y en a qui le vivent par intermitence,
et certains en accord avec eux-même qui simplement LE VIVENT !
Ok les paroles , les regards...de la "soi-disante société"...sont "moralisateurs"...
Ok , vraiment parfois c'est dur...
Mais tant que la personne est en accord avec elle-même, où est la "prise" du point de vue des autres ?
Maintenant, je me trompe peut être de direction en te disant ce que j'en pense....
Faire ce choix de femme au foyer est certainement heureux lorsqu'il est accompagné par l'approbation de son compagnon ou sa compagne de vie...
Qu'est-ce qui t'obligerait à " y retourner " dans " cette société" dans " cette entreprise" ?
Qu'est-ce ou qui t'obligerait à voir cette façon de vivre comme " avoir perdu "( looseuse) quelque chose dans la vie ???
Quelle vie aujourd'hui, ici, maintenant te conviendrait ?
Ces réponses en TOI sont des pistes , les pistes qui sont tiennes.
Je n'attends pas vraiment de réponse, j'espère que mes questions te serviront à quelque chose...C'est tout...
En espérant n'avoir rien ajouté à ton malaise et à tes souffrances...
Invité- Invité
Re: Et si on n'en a pas ?
Je ne suis pas du tout dans une situation comparable, mais je trouve le comportement de ton mari pas très sympa, pour le dire poliment...
Sinon, à la question "que faites-vous dans la vie", je trouve que tu peux tout à fait répondre avec un grand sourire que tu as choisi de te consacrer à élever tes enfants. Il semblerait que beaucoup de femmes en rêvent secrètement, parce qu'elles ne travaillent pas par choix, mais par nécessité. Donc pourquoi l'assumer comme un choix, même si à la base cela n'en était pas un? D'autant plus que tu fais du bénévolat auprès de l'école, donc tout ça, c'est tout à fait positif.
Pour ce qui est du travail à trouver éventuellement, ça dépendra de ta formation etc. Mais là, je crois qu'il te faudra quelqu'un qui puisse te conseiller en connaissance de cause, pour t'aider à trouver ce que tu veux faire et quel cadre de travail il te faudrait. Tu ne dois pas nécessairement aller travailler en entreprise, il y a des choses qu'on peut faire en restant à la maison etc. Je connais quelqu'un qui fait de la broderie (avec des motifs de chevaux) et du tricot et qui vend ça en ligne - elle ne vit pas que de ça, mais ça contribue quand même aux revenus de la maison. Une autre connaissance finançait ses études en vendant des posters sur internet. Peut-être y a-t-il des choses dans ce genre-là que tu pourrais faire?
Sinon, à la question "que faites-vous dans la vie", je trouve que tu peux tout à fait répondre avec un grand sourire que tu as choisi de te consacrer à élever tes enfants. Il semblerait que beaucoup de femmes en rêvent secrètement, parce qu'elles ne travaillent pas par choix, mais par nécessité. Donc pourquoi l'assumer comme un choix, même si à la base cela n'en était pas un? D'autant plus que tu fais du bénévolat auprès de l'école, donc tout ça, c'est tout à fait positif.
Pour ce qui est du travail à trouver éventuellement, ça dépendra de ta formation etc. Mais là, je crois qu'il te faudra quelqu'un qui puisse te conseiller en connaissance de cause, pour t'aider à trouver ce que tu veux faire et quel cadre de travail il te faudrait. Tu ne dois pas nécessairement aller travailler en entreprise, il y a des choses qu'on peut faire en restant à la maison etc. Je connais quelqu'un qui fait de la broderie (avec des motifs de chevaux) et du tricot et qui vend ça en ligne - elle ne vit pas que de ça, mais ça contribue quand même aux revenus de la maison. Une autre connaissance finançait ses études en vendant des posters sur internet. Peut-être y a-t-il des choses dans ce genre-là que tu pourrais faire?
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Et si on n'en a pas ?
Je t'ai envoyé des pistes en mp, mais je te propose de nous dire quelles formations et diplômes tu as, et les emplois et autres activités que tu as déjà exercés.
Il est vrai que, dans notre société, on nous demande quel travail on fait, en partie pour aborder un sujet de conversation (de la part des gens qui ne savent pas engager une conversation autrement), mais aussi pour nous situer socialement (et financièrement). Ca me déplaît bien que j'aie un emploi. Et quand on est une femme très diplômée ou HQI, ça suscite aussi des réactions désagréables, parfois (complexes d'infériorité qui font fuir certains, jalousie qui suscite de l'agressivité...).
Bien qu'ayant été dressée avec l'idée qu'une femme doit travailler pour être indépendante, si j'avais eu des enfants, j'aurais voulu m'occuper d'eux au moins jusqu'à 3 ans. A chaque âge jusqu'à l'âge adulte, nous sommes différents : je te suggère d'apprécier le temps passé avec eux, par exemple la petite main de ta fille dans la tienne quand vous marchez dans la rue : ces choses simples auxquelles je n'ai pas eu droit et que tu n'auras peut-être plus quand elle sera ado ;-)
et qui resteront ancrés en elle comme venant d'une mère bientraitante.
Ta fille telle qu'elle est actuellement (physiquement, etc.) : elle ne sera plus jamais ainsi à l'âge adulte ;-)
Ta présence la protège des violences si fréquentes d'autres adultes : qu'est-ce qui est plus important que ça ?
Quant à ton mari, il t'a choisie telle que tu es (étais), tu ne l'as pas forcé à avoir des enfants, alors il n'a pas à te faire des reproches et encore moins à te dévaloriser. Tu as les mêmes droits que lui et il te doit le respect, faute de t'aider. Si vous n'aviez pas les moyens d'élever des enfants avec son seul salaire, il n'avait qu'à refuser d'avoir des enfants tant que tu n'avais pas une situation pro stable et satisfaisante. Bref, il me semble coresponsable de cette situation qu'il te reproche et si elle ne lui convient pas, il n'a qu'à se bouger pour que tu ailles mieux.
Je ne te conseille pas de l'affronter frontalement, mais je t'écris tout ça pour essayer de ramener les responsabilités des autres à leur place et te rappeler que tu as droit au respect, et que personne n'est réductible à sa situation pro.
D'ailleurs, si ton mari était heureux, il ne se comporterait pas ainsi avec toi. Le travail, les diplômes, le statut social (aux yeux des autres), etc. moi, je m'en fous, ce n'est pas ça qui rend heureux-se, et les "sans-emplois" emm... les adultes maltraitants et sans empathie.
En te parlant comme il le fait, il fait souffrir ta fille.
Tu n'es pas coupable d'être ce que tu es, ni responsable des maltraitances de ta mère.
Tu vas réussir à aller mieux et à trouver le comportement pour que ton mari change à ton égard.
Protège-toi des gens maltraitants, toxiques, etc. : évite-les ?
Il est vrai que, dans notre société, on nous demande quel travail on fait, en partie pour aborder un sujet de conversation (de la part des gens qui ne savent pas engager une conversation autrement), mais aussi pour nous situer socialement (et financièrement). Ca me déplaît bien que j'aie un emploi. Et quand on est une femme très diplômée ou HQI, ça suscite aussi des réactions désagréables, parfois (complexes d'infériorité qui font fuir certains, jalousie qui suscite de l'agressivité...).
Bien qu'ayant été dressée avec l'idée qu'une femme doit travailler pour être indépendante, si j'avais eu des enfants, j'aurais voulu m'occuper d'eux au moins jusqu'à 3 ans. A chaque âge jusqu'à l'âge adulte, nous sommes différents : je te suggère d'apprécier le temps passé avec eux, par exemple la petite main de ta fille dans la tienne quand vous marchez dans la rue : ces choses simples auxquelles je n'ai pas eu droit et que tu n'auras peut-être plus quand elle sera ado ;-)
et qui resteront ancrés en elle comme venant d'une mère bientraitante.
Ta fille telle qu'elle est actuellement (physiquement, etc.) : elle ne sera plus jamais ainsi à l'âge adulte ;-)
Ta présence la protège des violences si fréquentes d'autres adultes : qu'est-ce qui est plus important que ça ?
Quant à ton mari, il t'a choisie telle que tu es (étais), tu ne l'as pas forcé à avoir des enfants, alors il n'a pas à te faire des reproches et encore moins à te dévaloriser. Tu as les mêmes droits que lui et il te doit le respect, faute de t'aider. Si vous n'aviez pas les moyens d'élever des enfants avec son seul salaire, il n'avait qu'à refuser d'avoir des enfants tant que tu n'avais pas une situation pro stable et satisfaisante. Bref, il me semble coresponsable de cette situation qu'il te reproche et si elle ne lui convient pas, il n'a qu'à se bouger pour que tu ailles mieux.
Je ne te conseille pas de l'affronter frontalement, mais je t'écris tout ça pour essayer de ramener les responsabilités des autres à leur place et te rappeler que tu as droit au respect, et que personne n'est réductible à sa situation pro.
D'ailleurs, si ton mari était heureux, il ne se comporterait pas ainsi avec toi. Le travail, les diplômes, le statut social (aux yeux des autres), etc. moi, je m'en fous, ce n'est pas ça qui rend heureux-se, et les "sans-emplois" emm... les adultes maltraitants et sans empathie.
En te parlant comme il le fait, il fait souffrir ta fille.
Tu n'es pas coupable d'être ce que tu es, ni responsable des maltraitances de ta mère.
Tu vas réussir à aller mieux et à trouver le comportement pour que ton mari change à ton égard.
Protège-toi des gens maltraitants, toxiques, etc. : évite-les ?
Dernière édition par oufyfille le Jeu 16 Jan 2014 - 23:33, édité 2 fois
Re: Et si on n'en a pas ?
Je pense que ce fil peut t'intéresser : https://www.zebrascrossing.net/t10961p20-qu-est-ce-que-tu-fais-dans-la-vie-que-repondre
Également cette émission : http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-eloge-et-decri-de-la-paresse-immemoriaux-2013-10-19
Enfin, je suis d'accord avec les intervenantes précédentes en ce qui concerne ton mari (et sur bien d'autres points).
P.S. Siamoni ton post était très intéressant.
Également cette émission : http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-eloge-et-decri-de-la-paresse-immemoriaux-2013-10-19
Enfin, je suis d'accord avec les intervenantes précédentes en ce qui concerne ton mari (et sur bien d'autres points).
P.S. Siamoni ton post était très intéressant.
Invité- Invité
Re: Et si on n'en a pas ?
Merci beaucoup Cr4G!
En fait j'ai retiré mon message parce que je me suis rendu compte que ma situation était trop différente de celle de Plume de chat, au sens où mon mec est complètement impliqué dans ce choix de vie qui est une sorte de "communauté à 2" sans les chèvres
Du coup, j'ai l'impression que je peux difficilement la conseiller en illustrant ainsi par mon parcours, puisque son compagnon semble lui reprocher ses choix
J'ai donc remis un post dans le premier file que tu as proposé, qui correspondait mieux...
Edit : ha ben non, il correspondait pas mieux manifestement
En fait j'ai retiré mon message parce que je me suis rendu compte que ma situation était trop différente de celle de Plume de chat, au sens où mon mec est complètement impliqué dans ce choix de vie qui est une sorte de "communauté à 2" sans les chèvres
Du coup, j'ai l'impression que je peux difficilement la conseiller en illustrant ainsi par mon parcours, puisque son compagnon semble lui reprocher ses choix
J'ai donc remis un post dans le premier file que tu as proposé, qui correspondait mieux...
Edit : ha ben non, il correspondait pas mieux manifestement
Dernière édition par siamoni le Dim 12 Jan 2014 - 11:29, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Et si on n'en a pas ?
Je me reconnais pas mal dans ton portrait. J'ai jamais vraiment travaillé pour quelqu'un. Seulement occasionnellement en intérim quand c'était absolument nécessaire. Je ne supporte pas les collègues et encore moins les chefs même si ils sont sympa, le problème n'est pas là.
Je suis totalement asocial dès qu'il y a plus de deux, allez disons trois personnes à rencontrer, je ne sais plus comment aborder.
Il m'a souvent été reproché de vivre au "crochets de". Ma chance c'est que ma femme ne me l'a jamais reproché, heureusement sinon, ça serais pas passé. On disait tous les deux quand on nous le demandais que j'étais "homme à l maison".
Maintenant, j'ai envie de mener les choses autrement mais je n'ai aucun cv à proposer. Comme tu dis, "un vide abyssale".
Ma première tentative a durée 3 mois, un record, et je me suis cassé (c'était samedi dernier). Ouf !
Ça en est là et je suis en pleine recherche d'emploi. On verra...
Je suis totalement asocial dès qu'il y a plus de deux, allez disons trois personnes à rencontrer, je ne sais plus comment aborder.
Il m'a souvent été reproché de vivre au "crochets de". Ma chance c'est que ma femme ne me l'a jamais reproché, heureusement sinon, ça serais pas passé. On disait tous les deux quand on nous le demandais que j'étais "homme à l maison".
Maintenant, j'ai envie de mener les choses autrement mais je n'ai aucun cv à proposer. Comme tu dis, "un vide abyssale".
Ma première tentative a durée 3 mois, un record, et je me suis cassé (c'était samedi dernier). Ouf !
Ça en est là et je suis en pleine recherche d'emploi. On verra...
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Et si on n'en a pas ?
Je ne sais pas quel pistes oufyfille t'as conseillé, mais au cas où elle n'ai pas pensé à ça... la vie d'artiste permet d'éviter l'obligation de travailler façon robot (j'ai rien contre les gens qui travaillent, au contraire, je me considère comme bien inférieur à eux, moi qui n'arriverai jamais à travailler 35h par semaine o_o), enfin, je crois. C'est sur cette piste la que j'adorerai me lancer, on verra bien si ça marche ou pas, mais en théorie ça permet de travailler quand on veux comme on veux, deux libertés très rare dans nos sociétés industrialisés...
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
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Localisation : Pau
Re: Et si on n'en a pas ?
Je vous remercie tous pour vos réponses très pertinentes, en particulier Oufyfille pour tous ces conseils.
Je crois que je vais prendre encore un peu de temps pour réfléchir à tout ça avant de répondre de façon plus détaillée.
Je crois que je vais prendre encore un peu de temps pour réfléchir à tout ça avant de répondre de façon plus détaillée.
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 51
Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Et si on n'en a pas ?
Je n'ai pas vécu cette situation car pour moi, quand je suis au travail je suis dans un role et donc je suis plutot téméraire dans mes relations. En tout cas elle ne me genere pas du tout le meme stress que les relations d'amitiés ou d'amour.
Néanmoins, il y a qqes mois je me suis beaucoup interrogée sur mes aspirations pro et j'ai eu la chance de suivre une formation dont la formatrice était HQI et coach.
Elle a tout de suite identifié mon potentiel, m'en a fait part et m'a proposé de m'aider dans cette recherche de voie professionnelle que je lui ai confié.
Ca m'a été tres utile d'être écoutée dans mes peurs, comprises (puisque qu'HQI aussi), et accompagnée pour entreprendre quelques remises en question et démarches.
Cet accompagnement m'a regonflé ma confiance en moi et permis de me sentir capable d'avancer.
Je pense que ca peut t'être également d'une grande aide; il te faut pour ca trouver la personne qui peut te coacher pour te canaliser et revenir dans la réalité en t'affranchissant de tes croyances, travailler ton cv meme peu fourni, te valoriser, bref, avoir des idées sur la base d'experiences pro vécues récemment, plutot qu'imaginées par anticipation :-)
Néanmoins, il y a qqes mois je me suis beaucoup interrogée sur mes aspirations pro et j'ai eu la chance de suivre une formation dont la formatrice était HQI et coach.
Elle a tout de suite identifié mon potentiel, m'en a fait part et m'a proposé de m'aider dans cette recherche de voie professionnelle que je lui ai confié.
Ca m'a été tres utile d'être écoutée dans mes peurs, comprises (puisque qu'HQI aussi), et accompagnée pour entreprendre quelques remises en question et démarches.
Cet accompagnement m'a regonflé ma confiance en moi et permis de me sentir capable d'avancer.
Je pense que ca peut t'être également d'une grande aide; il te faut pour ca trouver la personne qui peut te coacher pour te canaliser et revenir dans la réalité en t'affranchissant de tes croyances, travailler ton cv meme peu fourni, te valoriser, bref, avoir des idées sur la base d'experiences pro vécues récemment, plutot qu'imaginées par anticipation :-)
Valenvie- Messages : 4
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 43
Localisation : Paris
Re: Et si on n'en a pas ?
Je suis dans ta situation, avec une décennie de moins, mais je vis avec une AAH. Pour ma part, je le vis très mal car je suis carrément accro au travail du matin à tard le soir quand ça me passionne... Mais ma faiblesse est qu'à l'inverse, je suis totalement démotivée avec un travail qui ne me plaît pas ou ne correspond pas à mes objectifs (ce qui vu mes études ratées était ce à quoi je devais m'attendre). Je suis en train d'entrer dans un programme d'orientation pour trouver ce qui me correspond, car je suis sûre d'une chose : s'il ne s'agit pas d'une situation de survie, je sais que je dois choisir ce que non seulement ma raison mais aussi mon cœur choisit, sous peine de finir dépressive et de devoir démissionner.
Et toi, ton cœur, tes rêves, qu'ont-ils choisi ?
Et toi, ton cœur, tes rêves, qu'ont-ils choisi ?
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Et si on n'en a pas ?
Bonsoir Plume de Chat,
Je suis fan de la réflexion dans laquelle Rhaaa t'as invité ! C'est essentiel.
Il semble en effet, que l'équilibre que tu avais trouvé soit aujourdh'ui ébranlé, notamment dans ton couple. Et j'ai cru comprendre, quoique les mots prononcés par ton mari soient blessant, ça t'a permis de vouloir changer les choses, reprendre les choses en mains. Bravo ! Car il est souvent plus facile d'éviter sa phobie que de s'y confronter, mais toi tu en as envie et c'est très courageux.
J'ai vu que tu avais déjà fait des rencontres peu concluantes ( spy, thérapeute), mais je ne peux m'empêcher dans ta situation de te demander si tu connais la kinésiologie ?
C'est une méthode par le corps, par l'inconscient, pas besoin de parler, c'est direct et très efficace sur les phobies, car comme tu le sais, la phobie, même si rationnellement il n'y a pas de raison, c'est comme ça, c'est là en nous, et elle se manifeste physiquement (douleur, tremblement, suées etc...).
Ma fille souffrait de la phobie de vomir, chaque soir avant d'aller se coucher, elle en avait mal au ventre, de peur de vomir, elle pleurait, et rien de ce que je pouvais lui dire n'arrivait à calmer son angoisse ....mais ça c'était avant ! Envolée la phobie !!, 2 séances ont suffit.
Il ne s'agit pas de la même en effet, elle est jeune ( 8 ans) donc peut-être moins ancrée, mais c'est une piste qui pourrait tellement t'aider....
Je pense que c'est un travail au préalable ou en parallèle de ton projet à mener, pour justement limiter autant que faire se peut, ton risque de sentiment d’échec, qu'en penses-tu ?
Je suis fan de la réflexion dans laquelle Rhaaa t'as invité ! C'est essentiel.
Il semble en effet, que l'équilibre que tu avais trouvé soit aujourdh'ui ébranlé, notamment dans ton couple. Et j'ai cru comprendre, quoique les mots prononcés par ton mari soient blessant, ça t'a permis de vouloir changer les choses, reprendre les choses en mains. Bravo ! Car il est souvent plus facile d'éviter sa phobie que de s'y confronter, mais toi tu en as envie et c'est très courageux.
J'ai vu que tu avais déjà fait des rencontres peu concluantes ( spy, thérapeute), mais je ne peux m'empêcher dans ta situation de te demander si tu connais la kinésiologie ?
C'est une méthode par le corps, par l'inconscient, pas besoin de parler, c'est direct et très efficace sur les phobies, car comme tu le sais, la phobie, même si rationnellement il n'y a pas de raison, c'est comme ça, c'est là en nous, et elle se manifeste physiquement (douleur, tremblement, suées etc...).
Ma fille souffrait de la phobie de vomir, chaque soir avant d'aller se coucher, elle en avait mal au ventre, de peur de vomir, elle pleurait, et rien de ce que je pouvais lui dire n'arrivait à calmer son angoisse ....mais ça c'était avant ! Envolée la phobie !!, 2 séances ont suffit.
Il ne s'agit pas de la même en effet, elle est jeune ( 8 ans) donc peut-être moins ancrée, mais c'est une piste qui pourrait tellement t'aider....
Je pense que c'est un travail au préalable ou en parallèle de ton projet à mener, pour justement limiter autant que faire se peut, ton risque de sentiment d’échec, qu'en penses-tu ?
K_pucine- Messages : 23
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