Tour des possessions perdues
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Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- Ca fait un peu marque de viagra
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- Ah ? Connais pas du tout. Mais si c'est le cas ça te va plutôt bien ! C'est vrai quoi, finalement tu as tout, il ne te manque peut-être que cette petite touche-là !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- Nan mais sérieux, c'est l'écureuil qui me prend pour un gland
Euh je viens de voir sur google "GPH", c'est une usine de production alimentaire. Donc tu me prends pour une boîte de conserve
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- Bon allez j'arrête : GPH ça donne LBM en anglais, une belle référence Little Big Man, ça t'irait ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- non non GPH ça va.
Mais toi, comment je vais te surnommer?
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Tour des possessions perdues
- Spoiler:
- Moi c'est Ise pour tout le monde ! J'adore !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Tour des possessions perdues
Okay va pour Ise!
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Tour des possessions perdues
Déjà debout Mon Cher !
Moi aussi, réveillée en sursaut par le tél. Mais je vais retourner sous la couette, trop bon le dimanche matin !
Un gros BIZOUR à toi
Moi aussi, réveillée en sursaut par le tél. Mais je vais retourner sous la couette, trop bon le dimanche matin !
Un gros BIZOUR à toi
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Tour des possessions perdues
La mer est secouée, ballotée dans tous les sens, les vaguelettes s'écrasant sur la coque du petit bateau azur, l'écume s'écrasant sur les vitres embuées.
La navette fendait l'eau de sa proue, cahotant péniblement entre deux creux, et secouait vigoureusement les quelques personnes qui voyageaient à bord.
Ces gens étaient pour la plus part des travailleurs qui rentraient chez eux après une éprouvante journée, et devaient affronter une ultime épreuve pour approcher leur eden tant convoité, leurs foyers, leurs familles.
Il y a ça et là une petite dame âgée qui s'agrippaient avec une poigne inhabituelle, quelques jeunes riant et discutant, et ne semblant pas se soucier le moins du monde de la colère maritime, et un homme, jeune aussi, mais dont l'apparence et l'assurance contrastaient fortement avec les personnes de son âge.
Il contemplait avec admiration et frayeur le bras de Neptune frapper puissamment les côtes, et arracher pour toujours quelques roches à la terre. La pluie légère, fine, céleste se mêlait aux embruns et noyait les rares endroits que l'eau salée n'avait pas recouverte sur la surface lisse du bateau.
Au loin, des embarcations privées et colorées amarrées à quelques mètres des côtes semblaient être entraînées dans une valse effrénée et énergique, se balançant en cadence, le ciel tonnant et la mer tambourinant un rythme syncopé. Allaient-elles se retourner, s'échouer et se remplir des tumultueuses eaux, se fondre dans cette masse liquide, jusqu'à disparaître totalement dans le royaume des sirènes éternelles ?
Ou bien est-ce que les couleurs et joies multiples qui en émanaient allaient continuer leur danse, jusqu'à finir en apothéose, triomphante, conquérante, tels des maîtres du destin, des forces de la nature et des éléments, domptant le vil et sauvage animal ?
Dans sa rêverie, le jeune homme vit qu'un autre homme, plus âgé, les cheveux grisonnants et fous, la barbe piquante et grinçante, était lui aussi en plein songe, les yeux portés à l'horizon de ses désirs et de son imagination la plus fertile, la plus pure et la plus intime qui soit. Son regard sombre et mélancolique croisa celui, tout aussi sombre mais plus aventureux et mystérieux du jeune homme. Sans un mot, sans un geste, ils se comprirent l'espace d'un instant, peut-être une fraction de seconde certes, mais d'une profonde infinité.
Un air de jazz retentit dans sa tête, la batterie discrète et virtuose, les cuivres amicaux quoique un brin exubérants et le piano, distribuant la finesse de ses notes et de son âme sur les vagues de papier.
Les notes glissaient tranquillement et allégrement sur les courbes et les bosses des vaguelettes, se croisant, se mélangeant et s'entrechoquant, volant et sautillant mêmes. Le ciel n'était plus tonnerre, il était saxophonie ; la mer n'était plus colère, elle était harmonie. La pluie même, s'était oubliée dans cette partition, et n'avait plus sa place parmi elle.
Le temps et les éléments étaient rompus, l'état de conscience figé et l'âme transportée, sublimée. Le jeune n'était plus un homme parmi les hommes, un citoyen parmi la société, un travailleur parmi les travailleurs. Il n'était plus une entité distincte, il était une note dans une mélodie, un élément essentiel à la synthèse musicale. L'esprit était effacé, l'âme elle, était transcendée.
https://www.youtube.com/watch?v=S7wzNvY2DBY
La navette fendait l'eau de sa proue, cahotant péniblement entre deux creux, et secouait vigoureusement les quelques personnes qui voyageaient à bord.
Ces gens étaient pour la plus part des travailleurs qui rentraient chez eux après une éprouvante journée, et devaient affronter une ultime épreuve pour approcher leur eden tant convoité, leurs foyers, leurs familles.
Il y a ça et là une petite dame âgée qui s'agrippaient avec une poigne inhabituelle, quelques jeunes riant et discutant, et ne semblant pas se soucier le moins du monde de la colère maritime, et un homme, jeune aussi, mais dont l'apparence et l'assurance contrastaient fortement avec les personnes de son âge.
Il contemplait avec admiration et frayeur le bras de Neptune frapper puissamment les côtes, et arracher pour toujours quelques roches à la terre. La pluie légère, fine, céleste se mêlait aux embruns et noyait les rares endroits que l'eau salée n'avait pas recouverte sur la surface lisse du bateau.
Au loin, des embarcations privées et colorées amarrées à quelques mètres des côtes semblaient être entraînées dans une valse effrénée et énergique, se balançant en cadence, le ciel tonnant et la mer tambourinant un rythme syncopé. Allaient-elles se retourner, s'échouer et se remplir des tumultueuses eaux, se fondre dans cette masse liquide, jusqu'à disparaître totalement dans le royaume des sirènes éternelles ?
Ou bien est-ce que les couleurs et joies multiples qui en émanaient allaient continuer leur danse, jusqu'à finir en apothéose, triomphante, conquérante, tels des maîtres du destin, des forces de la nature et des éléments, domptant le vil et sauvage animal ?
Dans sa rêverie, le jeune homme vit qu'un autre homme, plus âgé, les cheveux grisonnants et fous, la barbe piquante et grinçante, était lui aussi en plein songe, les yeux portés à l'horizon de ses désirs et de son imagination la plus fertile, la plus pure et la plus intime qui soit. Son regard sombre et mélancolique croisa celui, tout aussi sombre mais plus aventureux et mystérieux du jeune homme. Sans un mot, sans un geste, ils se comprirent l'espace d'un instant, peut-être une fraction de seconde certes, mais d'une profonde infinité.
Un air de jazz retentit dans sa tête, la batterie discrète et virtuose, les cuivres amicaux quoique un brin exubérants et le piano, distribuant la finesse de ses notes et de son âme sur les vagues de papier.
Les notes glissaient tranquillement et allégrement sur les courbes et les bosses des vaguelettes, se croisant, se mélangeant et s'entrechoquant, volant et sautillant mêmes. Le ciel n'était plus tonnerre, il était saxophonie ; la mer n'était plus colère, elle était harmonie. La pluie même, s'était oubliée dans cette partition, et n'avait plus sa place parmi elle.
Le temps et les éléments étaient rompus, l'état de conscience figé et l'âme transportée, sublimée. Le jeune n'était plus un homme parmi les hommes, un citoyen parmi la société, un travailleur parmi les travailleurs. Il n'était plus une entité distincte, il était une note dans une mélodie, un élément essentiel à la synthèse musicale. L'esprit était effacé, l'âme elle, était transcendée.
https://www.youtube.com/watch?v=S7wzNvY2DBY
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Tour des possessions perdues
Que mettre dans la tour ? Un peu de jazz, je suis tombé amoureux de ce style musical il y a peu !
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
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