"Mademoiselle, vous êtes en dessous de vos capacitées..."

La petite phrase qui m'a toujours beaucoup fait rire.

Comme un reproche plus qu'une constatation :"cour plus vites!T'as des grandes jambes!"

Mais, étant donné que, à la vitesse où je vais, je vois autour de moi, et qu'à la vitesse ou je peux aller, je ne ferais que voir flou, pourquoi accélérer?

Pourquoi aller au bout de ses limites, lorsque l'on se sent bien à un rythme lent?

Est il si terrible d'être zèbre et de fournir des travaux de non zèbre?

Et surtout, de quel droit jugent on que quelqu'un est en dessous au dessus ou piles dans ses capacités?

je n'ai pas beaucoup structuré mon court paragraphe, mes questions sont courtes. :p

-lilie-

En même temps, on est probablement toujours en dessous de ce qu'on peut faire quand on fait ; les capacités étant le max, peu de chances de l'atteindre en permanence ^^

Du coup ça me fait rire déjà pour ça. Ensuite, en effet, l'idée qu'il fallait faire plus, mieux, parce qu'on est capable, j'ai envie de dire "occupe toi de tes fesses, je m'occupe des miennes" (avec beaucoup de classe, notez).

Je ne trouve rien de terrible dans le fait de choisir sa vie telle qu'on l'entend, sans avoir de pression intérieure (arf, j'suis surdoué et j'en fous pas une alors que je devrais me forger un destin !) ou extérieure (mais si tu te donnais la peine, tu te rends compte de ce que tu pourrais faire ?!).

Ceci dit, je trouve intéressant de ne pas se limiter et d'oser se donner de la peine, d'oser aller haut, si on en a l'envie. La vie hors du commun peut titiller ; il est intéressant de ne pas voir ça comme une rêvasserie qui sort du quotidien mais forger un destin si un projet nous appelle.

Bonsoir,

Je suppose que c'est une remarque d'enseignant(e) concernant un travail que tu as fait ? Si oui, je comprends que tu puisses le prendre comme un jugement idiot, mais je pense que c'est en fait un compliment, ça sous-entend "pourquoi ne faites-vous pas mieux ?". Avec tes capacités, ton travail pourrait peut-être être (presque) parfait ? ;-)

Dans notre système élitiste, les notes excellentes et les mentions, entrent en compte à partir de la 1ère je crois (?) pour entrer ensuite dans certains systèmes très sélectifs le plus jeune possible. Pfff... Je ne dis pas que je suis d'accord, mais c'est ainsi en France.

Il semble que certains surdoués ont du mal à faire des efforts à partir d'un certain stade de leur scolarité car, jusqu'à ce stade, ils avaient toujours eu de très bons résultats sans le moindre effort (ex : on sort d'un cours et on a tout retenu sans avoir besoin de réviser, et un jour, on nous demande d'apprendre par coeur alors qu'on réussit très bien les exercices...).

Peut-être que faire l'effort d'essayer de faire "en fonction de ses capacités" amène à pousser plus loin certaines réflexions, ce qui peut être enrichissant et faciliter l'avenir (l'effort fourni maintenant servira à en faire moins à l'avenir grâce à l'entrainement passé ???).

Je pense qu'on peut aussi s'éclater en traitant à fond un sujet comme si on visait la perfection, ou du moins, l'exhaustivité ou au moins qu'on essaie de faire le tour d'un sujet. Il me semble qu'on utilise alors ce plus grand nombre de connexions neuronales qui semble être l'apanage des surdoués ?

Je ne sais vraiment pas s'il faut essayer de se forcer à faire plus, ni comment faire si on le voulait. Je suppose que ressentir des pressions extérieures peut être très pénible, et viser l'excellence systématiquement, c'est peut-être encore plus se décaler des autres ? Pourquoi renforcer le côté "hors norme" ? Pour qui ?

J'ai lu quelque part que certaines activités de loisirs peuvent apprendre le sens de l'effort (apprentissage d'un instrument de musique, sport ?...), mais je ne dis pas qu'il faut se forcer et peut-être que je réponds à côté du sujet ?

Peut-être que c'est plus facile d'avoir plein d'activités en dehors de la scolarité, comme ça, on "expédie" vite et bien le travail scolaire et le résultat est meilleur car on s'y ennuie moins longtemps ou pas du tout ?

Voilà, j'ai fini ma copie, je viens d'essayer de faire le tour de la question, en espérant ne pas être hors sujet ! ;-)

C'est vrai que le sous-régime peut être dommageable sans doute ; cela pourrait il être une variante de l'inhibition intellectuelle ?

Qu'est ce que se réaliser au final hein ?

Ton titre est la réflexion qui est revenue le plus souvent dans ma scolarité.
C'est vrai que c'est rageant. Puisqu'il suffit d'avoir 10 pour passer, et que les cours étaient ennuyeux, pourquoi ne pas pouvoir se la couler douce !

"Donne le meilleur de toi-même" est aussi une expression que j'adore. Et après, une fois que je l'ai donné ce meilleur, je peux recommencer à être nulle ?

Et bien non !!! C'est là le problème. Si l'on commence à montrer ce que l'on est capable de faire, on nous demandera de faire toujours (au moins) autant. Et c'est épuisant ...

Mais on ne peut pas non plus tout le temps "se cacher", parfois lorsque le sujet est stimulant on veut faire de notre mieux et cartonner.

Donc on rentre dans un cercle vicieux.