les no-life : témoignage
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Re: les no-life : témoignage
C'est pas une fatalité non plus. Il est possible de trouver de l'aide aussi.Ultraterrestre a écrit:
Ne reste plus qu'à lancer des appels à l'aide désespérés que personne n'entend et à devenir fou.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Oui il est toujours possible de... pour tout et pour tout le monde. Ça ne change rien au constat.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
Re: les no-life : témoignage
Je suppose que tu fais référence à un glissement vers la phobie sociale (ou encore vers l'agoraphobie) entre autres ?
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: les no-life : témoignage
Se sociabiliser de nouveau n'est pas une mince affaire. Perso, j'ai fais tout les efforts possible pour rester au contact du monde tant que c'était possible mais en faisant cela, je suis allé complétement contre ma nature introvertie. Je me suis tellement fait violence que je n'ai plus rien supporté et ça a conduit à ma désocialisation quasi totale. C'était il y a 10 ans.
Aujourd'hui, je me rend compte que les gens j'en ai besoin mais a petite dose. Que celui que j'ai absolument voulu être était en réalité quelqu'un que j'avais complétement idéalisé mais qui ne correspondait pas à mon tempérament. Et que vouloir vivre en poursuivant l'illusion de devoir être ce gars idéal a été une erreur.
Rencontrer des gens ne change pas fondamentalement la donne. La grande question c'est d'abord de savoir qui on est réellement pour pouvoir de nouveau être vrai dans la vie de tout les jours et ensuite de s'entourer de personnes qui acceptent notre personnalité.
Bref, je ne me demande plus pourquoi j'ai pas de travail, de copine, d'amis, etc... Tout ces "pourquoi je suis moins bien que les autres ?" dans le fond. Je me présente tel que je suis comme le font les gens bien dans leur tête.
Je suis pas encore sorti de l'auberge non plus mais je pense faire des progrès en suivant cette voie.
Sinon, je conseille de se trouver un métier/passion pour pouvoir remettre un peu les pieds dans le monde et pourquoi pas construire quelque chose autour de ça.
Aujourd'hui, je me rend compte que les gens j'en ai besoin mais a petite dose. Que celui que j'ai absolument voulu être était en réalité quelqu'un que j'avais complétement idéalisé mais qui ne correspondait pas à mon tempérament. Et que vouloir vivre en poursuivant l'illusion de devoir être ce gars idéal a été une erreur.
Rencontrer des gens ne change pas fondamentalement la donne. La grande question c'est d'abord de savoir qui on est réellement pour pouvoir de nouveau être vrai dans la vie de tout les jours et ensuite de s'entourer de personnes qui acceptent notre personnalité.
Bref, je ne me demande plus pourquoi j'ai pas de travail, de copine, d'amis, etc... Tout ces "pourquoi je suis moins bien que les autres ?" dans le fond. Je me présente tel que je suis comme le font les gens bien dans leur tête.
Je suis pas encore sorti de l'auberge non plus mais je pense faire des progrès en suivant cette voie.
Sinon, je conseille de se trouver un métier/passion pour pouvoir remettre un peu les pieds dans le monde et pourquoi pas construire quelque chose autour de ça.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Oui je pense qu'on en vient nécessairement à ça au-delà d'un certain point.Tête d'Ampoule a écrit:Je suppose que tu fais référence à un glissement vers la phobie sociale (ou encore vers l'agoraphobie) entre autres ?
Ne serait-ce que par manque d'habitude, qui augmente et nourrit un peu plus le malaise chaque jour, c'est un cercle vicieux.
Les nuances de Tigrou sont bienvenues.
En effet on a assez vite fait d'idéaliser aussi c'est vrai.
Et de croire que toute rencontre est par essence bénéfique.
Or ça dépend d'un grand nombre de paramètres et c'est pas aussi simple bien sûr.
Et une déception brisant cette idéalisation peut faire aussi beaucoup de mal et pousser à se renfermer encore davantage.
Mais globalement le principal problème une fois qu'on est tombé dans ce gouffre c'est le premier pas.
Déjà que c'est pas forcément aisé à la base pour tout le monde, alors dans un état pareil ça devient une montagne insurmontable.
Surtout parce qu'on n'a plus aucune confiance, qu'on n'est plus sur un mode "normal" de communication.
On ne se voit plus rencontrer la moindre personne si elle n'est pas d'abord avertie et réceptive de nos difficultés.
Or justement ce premier pas est la condition nécessaire pour tout, absolument toutes les solutions potentielles.
C'est de là que vient ce sentiment de prison, on est paralysé par la terreur du premier pas.
Creuser du côté des passions est surement la seule voie un tant soit peu pertinente en effet.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
Re: les no-life : témoignage
Surtout que le premier pas peut faciliter les autres, quasiment toutes les rencontres que j'ai fait depuis le fin du lycée ont été faites grâce à mon meilleur ami (qui m'a présenté certains de ses amis, petit à petit).
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: les no-life : témoignage
C'est simple, tu y vas, tu te prends une grosse gamèle parce que tu t'es senti ridicule à bafouiller, pas trouver tes mots, que tu as parlé d'un ton monocorde et j'en passe et des meilleures. Puis tu déprimes pendant une semaine de ta nullité absolue pour enfin finir par relativiser et te dire que c'est pas trop grave. Et tu recommences.Ultraterrestre a écrit:
Mais globalement le principal problème une fois qu'on est tombé dans ce gouffre c'est le premier pas.
Déjà que c'est pas forcément aisé à la base pour tout le monde, alors dans un état pareil ça devient une montagne insurmontable.
Surtout parce qu'on n'a plus aucune confiance, qu'on n'est plus sur un mode "normal" de communication.
On ne se voit plus rencontrer la moindre personne si elle n'est pas d'abord avertie et réceptive de nos difficultés.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Ultraterrestre a écrit:
Creuser du côté des passions est surement la seule voie un tant soit peu pertinente en effet.
c'est pourquoi je proposais la piste des associations à Wise, vu qu'être actif là dessus l'intéressait..
dans ton cas, Ultraterrestre, peut être celle des initiatives type "cafés-philo-litéraires" ? le cyclisme, dans tous les cas
tu rajouteras budgétiser un vélo à 100 roros dans ta to do list, avec +10minutes de pédalage/semaine
je n'avais pas lu les dernières propositions du "zeetic" sur la recherche amicale,
cela fait donc deux pistes sérieuses à approfondir, avec celle du système des parrainages irls
ah pardon - vous discutiez plus pour vous lamenter, ou plus pour du concret ?
[/HSman]
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: les no-life : témoignage
La piste des associations club etc... ne marche pas.
à chaque fois ça permet de rencontrer peu de personnes dont tres peu voir aucun jeune, avec qui ça ne colle pas parceque on est trop différents.
donc j'ai abandonné, je ne retournerais pas dans les assos et clubs de ma ville.
le problème est qu'il faudrait rencontrer beaucoup de gens. pour en trouver avec qui ça colle.
il faudrait pouvoir en rencontrer des centaines pour que ce soit efficace.
un lieu, c'est ça qu'il faudrait. un lieu expres pour les rencontres.
il n'y a que les boites de nuit, mais en boite tu peux pas parler à cause de la musique à donf, c'est ducoup un lieu où il est particulièrement difficile d'aborder les autres paradoxalement.
hikikomori correspond bien à ce que je vis.
à chaque fois ça permet de rencontrer peu de personnes dont tres peu voir aucun jeune, avec qui ça ne colle pas parceque on est trop différents.
donc j'ai abandonné, je ne retournerais pas dans les assos et clubs de ma ville.
le problème est qu'il faudrait rencontrer beaucoup de gens. pour en trouver avec qui ça colle.
il faudrait pouvoir en rencontrer des centaines pour que ce soit efficace.
un lieu, c'est ça qu'il faudrait. un lieu expres pour les rencontres.
il n'y a que les boites de nuit, mais en boite tu peux pas parler à cause de la musique à donf, c'est ducoup un lieu où il est particulièrement difficile d'aborder les autres paradoxalement.
hikikomori correspond bien à ce que je vis.
Re: les no-life : témoignage
Un lieu exprès pour les rencontres amicales, peut-être des expositions sur ce qui te passionne. Ailleurs, dans tout ce qui est boîtes par exemple, c'est des lieux de rencontres amoureuses, plus précisément de plans cul. Et à la rigueur des lieux pour se trouver des copains de boisson (quoique les autres ne vont pas trop "perdre leur temps" à se faire des potes vu que c'est une soirée drague), mais guère mieux.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: les no-life : témoignage
Tu cherches a rencontrer quel genre de personne Wise ? Je me pose la question car quand tu dis que les gens sont trop différent, partout où tu iras rencontrer des gens ce sera le cas. C'est ça être en décalage. J'ai pas fais l'effort de rencontrer des centaines de personne non plus mais je n'ai jamais croisé quelqu'un qui me correspondait humainement (hors ZC). Il faut certainement revoir un peu ses prétentions a la baisse quand ça ne colle avec personne et aller gratter un peu plus loin derrière les qualités et lacunes de chacun. Les gens ne sont pas parfait et nous non plus.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Bin, je cherche des gens pas agressifs, pas vulgaires (qui savent faire 2 phrases sans dire une insulte), pas brutaux, qui ne se moquent pas, gentils, tolérants, ouverts d'esprit (pas conformistes au "normal").
des gens qui ne me rejettent pas, qui m'acceptent, qui m'intègrent.
un Asperger n'est pas habile socialement. le manque des codes sociaux déclenche souvent le rejet.
ouverts d'esprit donc. qui pourraient m'apprécier sans me demander de changer.
des gens qui ne me rejettent pas, qui m'acceptent, qui m'intègrent.
un Asperger n'est pas habile socialement. le manque des codes sociaux déclenche souvent le rejet.
ouverts d'esprit donc. qui pourraient m'apprécier sans me demander de changer.
Re: les no-life : témoignage
Pourquoi pas d'autres aspies ? As-tu essayé d'entrer dans une association de ce type ?
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: les no-life : témoignage
même erreur de logique que précédemment:
rencontrer des gens permet de.. rencontrer plus de gens
(oui, il faut en rencontrer beaucoup pour optimiser les chances, oui c'est long et fastidieux par certains aspects)
et oui, il est utile d'apprendre à voir des qualités en la plupart des gens,
cela aide à rendre les démarches enrichissantes
à combien de km sont les villes les plus proches ? (à la louche, hein..)
le secteur associatif est une mine d'or pour cela, tu fais rencontres sur rencontres
(les festivals d'étés ont souvent des stands pour les assos)
perso, même perdu au milieu de nulle part, je rencontrais tout le temps de nouvelles têtes,
(ce que je déteste, vive la solitude absolue )
rencontrer des gens permet de.. rencontrer plus de gens
(oui, il faut en rencontrer beaucoup pour optimiser les chances, oui c'est long et fastidieux par certains aspects)
et oui, il est utile d'apprendre à voir des qualités en la plupart des gens,
cela aide à rendre les démarches enrichissantes
à combien de km sont les villes les plus proches ? (à la louche, hein..)
le secteur associatif est une mine d'or pour cela, tu fais rencontres sur rencontres
(les festivals d'étés ont souvent des stands pour les assos)
perso, même perdu au milieu de nulle part, je rencontrais tout le temps de nouvelles têtes,
(ce que je déteste, vive la solitude absolue )
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: les no-life : témoignage
C'est certainement utile de rencontrer des gens avec qui on pourrait être en phase pour la confiance, l'entraide, etc... je ne pourrai pas dire réellement car je n'avais aucune idée de l'origine de mes handicaps sociaux jusqu'à il y a très peu de temps donc je n'ai pas pu partager avec d'autres pour m'en sortir. Mais je ne pense pas qu'on puisse uniquement se reposer sur les autres pour avancer ou du moins qu'il ne faut pas compter trop là dessus. Il faut apprendre à progresser seul.
Réussir a faire le pas vers toutes les personnes avec qui on a pas forcément d'affinités est un mal nécessaire pour pouvoir travailler et faire toutes les démarches de la vie courante. Pour ça il faut résoudre ses problèmes intérieurs, réussir à se dépasser, affronter le monde. Trouver tout les moyens possible pour s'extirper de sa condition.
Allez les gars.
Réussir a faire le pas vers toutes les personnes avec qui on a pas forcément d'affinités est un mal nécessaire pour pouvoir travailler et faire toutes les démarches de la vie courante. Pour ça il faut résoudre ses problèmes intérieurs, réussir à se dépasser, affronter le monde. Trouver tout les moyens possible pour s'extirper de sa condition.
Allez les gars.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Il s'agit là d'un témoignage sincère et émouvant, et idem en ce qui concerne les réponses.
En tant qu' "ermite social" se laissant crever sur ou dans son lit quand je ne sors pas à outrance au contraire, je ne sais que trop bien jusqu'où tout ceci peut aller, et ce n'est pas parce que je serre au bas mot des dizaines de pinces par sortie que j'ignore à quel point c'est du vent.
Le problème de fond est plus complexe et à la fois simple qu'il n'y paraît, et l'union ne fait que très rarement la force quand chacun des membres d'une société ou pseudo "civilisation" est un individualiste sans individuation, à de rarissimes exceptions près.
Quasiment personne ne sait que je suis handicapé à 80% parce que ça ne se voit pas et que j'ai depuis longtemps l'habitude de gérer mon entourage en même temps que moi-même, sans parler de diverses équipes et structures, et que c'est devenu une habitude pour tout le monde. Quand je ne suis pas en état, je m'arrête et n'attire pas particulièrement l'attention, tout en sachant que tout le monde s'en fout de toute façon. Chacun son train-train et "les vaches sont bien gardées", ça commence et s'arrête là.
Comme il a été dit dans le sujet sur la solitude, on peut parfaitement être énormément entouré (plus encombré qu'autre chose à de rarissimes et d'autant plus appréciables exceptions près) et vivre dans une solitude aussi épouvantable que salutaire à l'occasion.
On peut n'être ni miséreux, ni trop laid, ni trop lâche, ni décérébré, on peut parfaitement savoir ce qu'on veut et ce dont on ne veut surtout pas ou plus, être considéré comme "charismatique" (je ne supporte plus du tout d'entendre ça, sans fausse modestie, ça me fait juste limite vomir et puis ça me fait une belle jambe) et subir malgré tout la plupart des aberrations systémiques déshumanisantes.
"Bienheureux les ignorants". Plus on a conscience de ces aberrations systémiques, plus on en fait le tour encore et encore et toujours, et plus ça gâche les potentiels si "hauts" soient-ils censés être.
C'est ainsi qu'on peut devenir un "no life clandestin" sans que quiconque puisse s'en douter, tout le monde voyant la bête courir dans tous les sens mais jamais s'éteindre dans sa grotte quand la course est finie.
Alors s'associer et collaborer, oui et mille fois oui, mais surtout pas avec n'importe qui et pour n'importe quoi.
Plutôt rester célibataire que de saisir les assez nombreuses et régulières "opportunités" de vivre et partager plus de vent, plutôt continuer à courir dans ce même vent en totale connaissance de cause que de s'illusionner en non moins totale complaisance, jusqu'à ce que la carcasse lâche définitivement.
Je ne vais donc pas jouer les conseillers malgré le fait que je sois un "vieux" de plus de 35 ans comme tu disais et que j'ai de plus en plus l'impression d'avoir vécu 37 siècles dont chacun s'est condensé en une année, juste témoigner comme souvent ma compassion et mon soutien dont seul le support est virtuel, et encore.
Des rencontres de tous types, j'en ai fait des kilotonnes et depuis des lustres, et j'ai beau y avoir mis du mien, je n'ai jamais pu faire le poids face à quelquechose qui est purement systémique, qu'on le comprenne ou non. Cette réalité affecte absolument tout par nature et définition, c'est ainsi.
Alors on peut bien attendre ou essayer de provoquer des "miracles" en matière d'Amour et/ou d'Amitié, de rapports quels qu'ils soient et plus généralement au niveau existentiel dans le sens le plus large comme dans des aspects ciblés, n'arrive que ce qui peut arriver dans un contexte et un environnement donnés.
Par contre, il est toujours positif de s'assembler lorsqu'on se ressemble et/ou se complète vraiment, même si on n'obtient pas tous les résultats souhaités.
Comme disait Tigrou juste au-dessus, "allez les gars" (et les filles bien évidemment .
En tant qu' "ermite social" se laissant crever sur ou dans son lit quand je ne sors pas à outrance au contraire, je ne sais que trop bien jusqu'où tout ceci peut aller, et ce n'est pas parce que je serre au bas mot des dizaines de pinces par sortie que j'ignore à quel point c'est du vent.
Le problème de fond est plus complexe et à la fois simple qu'il n'y paraît, et l'union ne fait que très rarement la force quand chacun des membres d'une société ou pseudo "civilisation" est un individualiste sans individuation, à de rarissimes exceptions près.
Quasiment personne ne sait que je suis handicapé à 80% parce que ça ne se voit pas et que j'ai depuis longtemps l'habitude de gérer mon entourage en même temps que moi-même, sans parler de diverses équipes et structures, et que c'est devenu une habitude pour tout le monde. Quand je ne suis pas en état, je m'arrête et n'attire pas particulièrement l'attention, tout en sachant que tout le monde s'en fout de toute façon. Chacun son train-train et "les vaches sont bien gardées", ça commence et s'arrête là.
Comme il a été dit dans le sujet sur la solitude, on peut parfaitement être énormément entouré (plus encombré qu'autre chose à de rarissimes et d'autant plus appréciables exceptions près) et vivre dans une solitude aussi épouvantable que salutaire à l'occasion.
On peut n'être ni miséreux, ni trop laid, ni trop lâche, ni décérébré, on peut parfaitement savoir ce qu'on veut et ce dont on ne veut surtout pas ou plus, être considéré comme "charismatique" (je ne supporte plus du tout d'entendre ça, sans fausse modestie, ça me fait juste limite vomir et puis ça me fait une belle jambe) et subir malgré tout la plupart des aberrations systémiques déshumanisantes.
"Bienheureux les ignorants". Plus on a conscience de ces aberrations systémiques, plus on en fait le tour encore et encore et toujours, et plus ça gâche les potentiels si "hauts" soient-ils censés être.
C'est ainsi qu'on peut devenir un "no life clandestin" sans que quiconque puisse s'en douter, tout le monde voyant la bête courir dans tous les sens mais jamais s'éteindre dans sa grotte quand la course est finie.
Alors s'associer et collaborer, oui et mille fois oui, mais surtout pas avec n'importe qui et pour n'importe quoi.
Plutôt rester célibataire que de saisir les assez nombreuses et régulières "opportunités" de vivre et partager plus de vent, plutôt continuer à courir dans ce même vent en totale connaissance de cause que de s'illusionner en non moins totale complaisance, jusqu'à ce que la carcasse lâche définitivement.
Je ne vais donc pas jouer les conseillers malgré le fait que je sois un "vieux" de plus de 35 ans comme tu disais et que j'ai de plus en plus l'impression d'avoir vécu 37 siècles dont chacun s'est condensé en une année, juste témoigner comme souvent ma compassion et mon soutien dont seul le support est virtuel, et encore.
Des rencontres de tous types, j'en ai fait des kilotonnes et depuis des lustres, et j'ai beau y avoir mis du mien, je n'ai jamais pu faire le poids face à quelquechose qui est purement systémique, qu'on le comprenne ou non. Cette réalité affecte absolument tout par nature et définition, c'est ainsi.
Alors on peut bien attendre ou essayer de provoquer des "miracles" en matière d'Amour et/ou d'Amitié, de rapports quels qu'ils soient et plus généralement au niveau existentiel dans le sens le plus large comme dans des aspects ciblés, n'arrive que ce qui peut arriver dans un contexte et un environnement donnés.
Par contre, il est toujours positif de s'assembler lorsqu'on se ressemble et/ou se complète vraiment, même si on n'obtient pas tous les résultats souhaités.
Comme disait Tigrou juste au-dessus, "allez les gars" (et les filles bien évidemment .
_Alexis_- Messages : 54
Date d'inscription : 12/05/2014
Age : 47
Localisation : Bretagne et ailleurs
Re: les no-life : témoignage
L'intégralité de mes ami(e)s ont été rencontré(e)s au lycée/fac/boulot.
Si tu n'envisages pas de travailler (hormis la dépression, pourquoi? Et surtout, comment? Je suis assez intrigué, comment vis-tu depuis toutes ces années sans jamais avoir travaillé?), pourquoi ne pas reprendre des études? Si tu as le bac, inscris-toi à la fac, tu rencontreras forcément des gens
Si tu n'envisages pas de travailler (hormis la dépression, pourquoi? Et surtout, comment? Je suis assez intrigué, comment vis-tu depuis toutes ces années sans jamais avoir travaillé?), pourquoi ne pas reprendre des études? Si tu as le bac, inscris-toi à la fac, tu rencontreras forcément des gens
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Wise a écrit:Bin, je cherche des gens pas agressifs, pas vulgaires (qui savent faire 2 phrases sans dire une insulte), pas brutaux, qui ne se moquent pas, gentils, tolérants, ouverts d'esprit (pas conformistes au "normal").
des gens qui ne me rejettent pas, qui m'acceptent, qui m'intègrent.
La vie n'est pas un marché, tu ne choisi pas vraiment les personnes qui te seront proches, cela ce fait naturellement à coup de succession de petit moments partagées. Acceptes les gens tel qu'ils sont si tu veux que ce soit réciproque.
Sinon pour les premiers contacts sociaux, la découverte d'un/e inconnu/e, il faut apprendre à connaître les paradigmes courants, c'est de la sociologie (je te conseil d'étudié cela). Au début c'est un peu barbant et compliqué, mais après c'est un jeu plutôt amusant. Le but est de comprendre comment raisonne et se vit l'autre, avant même de parler à la personne, avec un peu d'entraînement bien sûr, tu dois être capable de deviner une tranche d'âge relativement étroite, un hobbies, célibataire/marié/divorcé, nerveux/calme, drôle/froid...ect. Une fois la personne cernée, tu n'a plus qu'à t'adapter à elle, parler de ce qu'elle aime pour attirer son attention, comprendre son humour pour garder son attention... Comment faire? comprendre le comportement d'une personne simplement en observant sa tenue vestimentaire, ses gestes, sa façon de parler, son attention, ses mimiques; ce n'est pas évident, mais si tu y arrives, la société deviendra un terrain de jeu.
PS; je sais cela s'apparente à de la manipulation, où à jouer un rôle mais pour s'adapter à un environnement inconnu c'est l'idéal.
Solmyr- Messages : 18
Date d'inscription : 07/05/2014
Age : 35
Localisation : Hennebont
Re: les no-life : témoignage
Hier soir, samedi soir, je suis sorti.
seul comme d'hab.
je suis allé en centre-ville, dans 2 bars, où il y avait des jeunes,
je suis resté là un moment, debout, à les observer.
j'aurais voulu m'intégrer. à un groupe.
les gens m'ignoraient.
puis je suis allé en boite.
je me suis baladé pendant des heures au milieu des autres.
ça n'a servi à rien.
je n'ai pas fait de connaissance.
je suis rentré chez moi. comme d'hab. les oreilles explosées.
j'ai fait ça trop de fois dans ma vie. et à chaque fois c'est pareil.
alors je me dis que je n'y retournerais plus. je m'enferme.
condamné à être un no-life.
seul comme d'hab.
je suis allé en centre-ville, dans 2 bars, où il y avait des jeunes,
je suis resté là un moment, debout, à les observer.
j'aurais voulu m'intégrer. à un groupe.
les gens m'ignoraient.
puis je suis allé en boite.
je me suis baladé pendant des heures au milieu des autres.
ça n'a servi à rien.
je n'ai pas fait de connaissance.
je suis rentré chez moi. comme d'hab. les oreilles explosées.
j'ai fait ça trop de fois dans ma vie. et à chaque fois c'est pareil.
alors je me dis que je n'y retournerais plus. je m'enferme.
condamné à être un no-life.
Re: les no-life : témoignage
Tu ne sors pas aux bons endroits. Les jeunes dans ces endroits-là veulent juste se saouler et trouver des membres du sexe opposé pour la prochaine nuit. Ce ne sont pas des lieux pour se faire des amis (ou du moins quoi que ce soit plus que de simples copains de boisson). Vraiment pas.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: les no-life : témoignage
je confirme : les bars, les pubs, les cafés, les terrasses de café, les boites, les clubs, ne sont pas des endroits de rencontre. (ou du moins de nos jours). Ce sont des lieux pour les groupes de personnes se connaissant déjà. Ce ne sont pas forcément déjà des amis mutuels (rencontre pro, 1ère rencontre irl suite à contact sur site de rencontre, rencontre d'amis de ses amis etc). La musique plus forte que la sono du salon de l'appartement rend les sensations plus exhalées, plus vives, et c'est ça qui attire les jeunes.
Et même en y allant avec un ami, en boîte, moi, j'ai jamais rencontré de fille pour relation amoureuse. Le pote avec qui j'y allais par contre, si. C'est aussi une question de tempérament. Mais au final, ça reste assez rare voire très rare les personnes qui ramènent des filles des soirées en boîte.
très très bien résumé et pertinent :
Et le site Spike tu y es déjà allé faire un tour ? les vieux articles, le best of de son forum ? il peut pas mal aider parfois. pas seulement pour la rencontre amoureuse, mais pour apprendre comment fonctionnent les relations sociales actuelles sur le terrain, comparé à ce qu'on s'imagine qu'elles sont.
Et même en y allant avec un ami, en boîte, moi, j'ai jamais rencontré de fille pour relation amoureuse. Le pote avec qui j'y allais par contre, si. C'est aussi une question de tempérament. Mais au final, ça reste assez rare voire très rare les personnes qui ramènent des filles des soirées en boîte.
très très bien résumé et pertinent :
Solmyr a écrit:
La vie n'est pas un marché, tu ne choisi pas vraiment les personnes qui te seront proches, cela ce fait naturellement à coup de succession de petit moments partagées. Acceptes les gens tel qu'ils sont si tu veux que ce soit réciproque.
Et le site Spike tu y es déjà allé faire un tour ? les vieux articles, le best of de son forum ? il peut pas mal aider parfois. pas seulement pour la rencontre amoureuse, mais pour apprendre comment fonctionnent les relations sociales actuelles sur le terrain, comparé à ce qu'on s'imagine qu'elles sont.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: les no-life : témoignage
Purée c'est lourd...
J'ai vécu ça durant les années où j'aurais du être au collège /lycée. Alors que tous les gens de mon âge étaient en cours, j'étais seul toute la semaine dans ma chambre avec mes disques et mes clopes. (et mes AD). Mais comme le WE les gens de mon âge étaient dans leurs familles, je ne les voyais pas plus que la semaine. Puis après je retournais à l'hosto. Donc je te comprends très bien.
POUR MOI (je ne veux pas généraliser et créer encore du désordre) tout a commencé à évoluer quand je me suis mis à m'intéresser à...comment dire ? La transcendance. A travers la musique et certains livres que je renierais sans doute aujourd'hui d'ailleurs. Len-te-ment un certain nombre de conceptions concernant la possibilité d'une issue INTÉRIEURE à mon isolement INTÉRIEUR s'est faite jour. Alors je me suis mis à chercher. De manière désordonnée et novice. La spiritualité est devenue prépondérante. Elle a produit des effets manifestes. J'ai expurgé ensuite mes "croyances" de tout folklore et de toutes les séductions qui accompagnent ce genre de questionnements. Puis une nuit, après bien des années de chaos et d'angoisse, ça s'est ouvert pour ne plus jamais se refermer. La vie s'est remise à me sourire. Je suis bon an mal an devenu un homme de prière. Et j'en ai pour ma part vu des résultats sidérants.
Une phrase me revient en te lisant: "je suis la porte".
Voilà mon grain de sel. Je ne peux pas être plus explicite, c'est trop mal vu.
J'ai vécu ça durant les années où j'aurais du être au collège /lycée. Alors que tous les gens de mon âge étaient en cours, j'étais seul toute la semaine dans ma chambre avec mes disques et mes clopes. (et mes AD). Mais comme le WE les gens de mon âge étaient dans leurs familles, je ne les voyais pas plus que la semaine. Puis après je retournais à l'hosto. Donc je te comprends très bien.
POUR MOI (je ne veux pas généraliser et créer encore du désordre) tout a commencé à évoluer quand je me suis mis à m'intéresser à...comment dire ? La transcendance. A travers la musique et certains livres que je renierais sans doute aujourd'hui d'ailleurs. Len-te-ment un certain nombre de conceptions concernant la possibilité d'une issue INTÉRIEURE à mon isolement INTÉRIEUR s'est faite jour. Alors je me suis mis à chercher. De manière désordonnée et novice. La spiritualité est devenue prépondérante. Elle a produit des effets manifestes. J'ai expurgé ensuite mes "croyances" de tout folklore et de toutes les séductions qui accompagnent ce genre de questionnements. Puis une nuit, après bien des années de chaos et d'angoisse, ça s'est ouvert pour ne plus jamais se refermer. La vie s'est remise à me sourire. Je suis bon an mal an devenu un homme de prière. Et j'en ai pour ma part vu des résultats sidérants.
Une phrase me revient en te lisant: "je suis la porte".
Voilà mon grain de sel. Je ne peux pas être plus explicite, c'est trop mal vu.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: les no-life : témoignage
Je pense que toute relation humaine qui fonctionne est basée sur un principe très simple : qu'est-ce que je te prends/ qu'est-ce que tu me prends. Ca veut dire qu'il faut montrer aux autres ce qu'on peut leur apporter, et développer ce côté-là ; et aussi ne pas se faire pigeonner en revanche et y trouver notre compte. Sortons des grands sentiments, amour, respect etc... Prenons des choses très concrètes, ce n'est pas plus mauvais voire bien meilleur. Par exemple, j'avais besoin d'un gars qui m'emmènerais promener en voiture et j'avais un collègue qui avait une voiture et qui avait besoin d'une fille pour faire croire à tout le monde qu'il était en ménage. Eh bien notre amitié a duré longtemps sur ces deux bases toutes simples. Ma mère avait besoin de qqn pour l'accompagner à pas lents au parc pour faire sa rééduc, elle a trouvé des étudiantes étrangères à qui elle apprend le français en échange et tout le monde est content là aussi... C'est lorsque l'une des deux partie change le contrat (je t'ai pris pour cela et puis maintenant j'en veux plus ou je me rends compte que je ce que je croyais vouloir ne me va pas etc) que la relation se casse la figure. L'équilibre est rompu. L'intensité de la relation dépend donc du degré du besoin de ce que l'on prend chez l'autre des 2 côtés. Certes cette méthode "comptable" n'a rien de romantique, mais si le romantisme marchait, on le saurait, mdr.
Ensuite, pour ce qui est de trouver des opportunités et des choses à faire plaisantes dans la vie, eh bien souvent il suffit de se mettre à faire qqchose et de réfléchir ce faisant à tout ce qu'on peut en dégager d'intéressant pour nous. Le plus dur est de s'y mettre, après, on a des satisfaction qui motivent pour continuer et s'ouvrir l'esprit à de nouvelles choses. Par exemple, reprendre ses études, même à 30 ans, permet de voir des gens tout en acquérant des compétences. Ca paraît basique, mais c'est dingue tout ce que ça peut apporter d'annexe. Et sur 100 étudiants inintéressant il n'y en aura peut-être que 2/3 d'intéressants, mais ça vaut la peine. Sinon le théâtre permet de s'exprimer tout en ayant de bon gros fous rires et voir des gens divers... Y'a des troupes et des assoc' théâtre partout et les gens y sont souvent extras (et en plus ça ne demande pas trop d'effort, hein). Enfin il y a le site Interpals, mais pour que ça marche il faut vouloir voyager les uns chez les autres et parler un minimum d'anglais.
Enfin, changer de région offre souvent un énorme bol d'air, les régions sont si différentes les unes des autres... Ce qui paraît insurmontable/impossible ici est souvent tellement facile ailleurs. Un bon dépaysement change la façon de penser. As-tu déjà vécu ailleurs qu'à Nimes ?
Sans être dans une situation comme la tienne, j'étais très mal à l'adolescence dans le style triste/apathique et tout cela a été résolu en deux/trois ans en appliquant ces trois solutions en commençant par la 3, puis la 2 et enfin la 1. Bye !
Ensuite, pour ce qui est de trouver des opportunités et des choses à faire plaisantes dans la vie, eh bien souvent il suffit de se mettre à faire qqchose et de réfléchir ce faisant à tout ce qu'on peut en dégager d'intéressant pour nous. Le plus dur est de s'y mettre, après, on a des satisfaction qui motivent pour continuer et s'ouvrir l'esprit à de nouvelles choses. Par exemple, reprendre ses études, même à 30 ans, permet de voir des gens tout en acquérant des compétences. Ca paraît basique, mais c'est dingue tout ce que ça peut apporter d'annexe. Et sur 100 étudiants inintéressant il n'y en aura peut-être que 2/3 d'intéressants, mais ça vaut la peine. Sinon le théâtre permet de s'exprimer tout en ayant de bon gros fous rires et voir des gens divers... Y'a des troupes et des assoc' théâtre partout et les gens y sont souvent extras (et en plus ça ne demande pas trop d'effort, hein). Enfin il y a le site Interpals, mais pour que ça marche il faut vouloir voyager les uns chez les autres et parler un minimum d'anglais.
Enfin, changer de région offre souvent un énorme bol d'air, les régions sont si différentes les unes des autres... Ce qui paraît insurmontable/impossible ici est souvent tellement facile ailleurs. Un bon dépaysement change la façon de penser. As-tu déjà vécu ailleurs qu'à Nimes ?
Sans être dans une situation comme la tienne, j'étais très mal à l'adolescence dans le style triste/apathique et tout cela a été résolu en deux/trois ans en appliquant ces trois solutions en commençant par la 3, puis la 2 et enfin la 1. Bye !
lilou1984- Messages : 55
Date d'inscription : 16/07/2012
Age : 40
Re: les no-life : témoignage
salut,
un constat que j'ai fait, si tu brille tu attirera, si tu te sent mal tu sera invisible, le monde est un miroir
mais peut être veux tu en réalité être invisible ?
tu en soufre et cherche une solution, cherche plutôt la cause, trouve toi toi même, accepte toi
une passion t'aidera sans doute à t'ouvrir, qui évoluera peut être vers une vocation
mais fait attention à ne pas t'y enfermer si celle ci se pratique seul, c'est tellement simple,
simple car tu aimera cette passion qui te comprendra et finalement restera encore seul, juste moins malheureux
tu veux aider mais n'aime rien, prenons le problème dans l'autre sens, qu'est ce qui te touche ?
soit à l'écoute de toi même, tes sentiments et ressentis ne trompent pas, jamais, tu es ton meilleur allié
positive, porte un regard neuf sur les choses, car tu vas juste trouver ce que tu cherche à voir
il n'y aura nulle solution ou aide miraculeuse,
tu es en demande mais la solution viendra de toi, à travers toi, trouve toi, accepte toi, simplement,
et trouver quelqu'un dans ton état pourrais être dangereux, choisis quelqu'un de sain et bien dans sa peau
supprime tout ce qui fait passer le temps de manière inutile
peut être prend un animal, genre un chien qui va te forcer à aller au parc deux fois par jour ?
prend un bouquin, va te caler et lire tranquille, pas pour juste voir du monde mais avant tout pour lire,
si tu fait un truc ne le fait pas pour "l'avoir fait", fait le à fond, qu'importe ce que c'est, qu'importe si en réalité tu aimes le faire ou non
sort cette obsession de ta tête, et juste ressent les choses, apprécie chaque moment
tu n'aimes pas le sport, mais peut être apprendra tu à l'aimer, le sport n'est pas que du physique, loin de la,
regarde ce qu'un domaine peut t'apporter et ce que tu y apportera plutôt que voir en quoi il te repoussera,
trouve des choses à faire en équipe, et dans un club même les domaines solo sont aussi finalement une équipe,
avant je faisais du tir à l'arc, pas physique pour un sous et pourtant j'en ai retiré pleins de choses
> seul c'est stérile, on ne peut rien. l'Union c'est ça qu'il faut.
non pas forcément. pendant des années j'ai fait des truc seul, et j'en fait toujours, majoritairement,
ensuite une fois tes capacités maîtrisés, la tu apportera aux autres, tu trouvera complémentarité, mais tout dépend du domaine
tu désire améliorer le monde, le baigner de lumière, commence par allumer la tienne,
je sais bien que ce n'est pas évident, et que tu attend d'abord de recevoir toi même un petit rayon même faible, l'étincelle
retire de la joie de tout ce que tu fait, et naturellement la joie tu la re-propagera, multiplié par ton empathie
soit juste optimiste, 1 + 1 == 3 mais 1 - 1 == -2, tu récoltes ce que tu sèmes, ça ne va pas plus loin
comme le dis lilou, du théâtre c'est loin de juste apprendre des textes, c'est de l'émotion pure,
plus tous les "à coté" insoupçonnés des ateliers,
genre passer 10 minutes à se regarder dans les yeux, ou laisser libre court à ton corp et faire nimporte quoi avec 10 autres personnes
cela m'avais énormément apporté et fait passer la aussi une étape vers ma liberté
va voir les types du kung-fu, fait un entrainement avec eux ? (tu réévaluera ensuite ta définition de "fatiguant")
et même si tu ne fait rien finalement, ben t'aura parlé 10 minutes à la femme de l'acceuil,
alors commence par lui parler avec un grand sourire :- )
les petites choses en font des grandes, les autres gens sont souvent également renfermés,
un bonjour insoupçonné en croisant quelqu'un dans la rue ?
même si on ne te répond pas, la personne réfléchira peut être et le dira à la prochaine personne croisée \o/
> je ne crois pas qu'il y ait des gens qui choisissent de ne rien faire du tout.
exactement, c'est bien pour cela qu'une société sans argent pourrais fonctionner
pour changer le monde, commence par ce qui est à ta porté :- )
> mais si je sors je vais où ? je vais dans la rue, je croise des gens par hazard.
> et puis... ?
et puis cette jolie fille tu l'aborde pour une raison bidon et ensuite fait parler ton feeling qui ne tente rien n'a rien
(bordel, velus comme un ours mon premier post Oo)
un constat que j'ai fait, si tu brille tu attirera, si tu te sent mal tu sera invisible, le monde est un miroir
mais peut être veux tu en réalité être invisible ?
tu en soufre et cherche une solution, cherche plutôt la cause, trouve toi toi même, accepte toi
une passion t'aidera sans doute à t'ouvrir, qui évoluera peut être vers une vocation
mais fait attention à ne pas t'y enfermer si celle ci se pratique seul, c'est tellement simple,
simple car tu aimera cette passion qui te comprendra et finalement restera encore seul, juste moins malheureux
tu veux aider mais n'aime rien, prenons le problème dans l'autre sens, qu'est ce qui te touche ?
soit à l'écoute de toi même, tes sentiments et ressentis ne trompent pas, jamais, tu es ton meilleur allié
positive, porte un regard neuf sur les choses, car tu vas juste trouver ce que tu cherche à voir
il n'y aura nulle solution ou aide miraculeuse,
tu es en demande mais la solution viendra de toi, à travers toi, trouve toi, accepte toi, simplement,
et trouver quelqu'un dans ton état pourrais être dangereux, choisis quelqu'un de sain et bien dans sa peau
supprime tout ce qui fait passer le temps de manière inutile
peut être prend un animal, genre un chien qui va te forcer à aller au parc deux fois par jour ?
prend un bouquin, va te caler et lire tranquille, pas pour juste voir du monde mais avant tout pour lire,
si tu fait un truc ne le fait pas pour "l'avoir fait", fait le à fond, qu'importe ce que c'est, qu'importe si en réalité tu aimes le faire ou non
sort cette obsession de ta tête, et juste ressent les choses, apprécie chaque moment
tu n'aimes pas le sport, mais peut être apprendra tu à l'aimer, le sport n'est pas que du physique, loin de la,
regarde ce qu'un domaine peut t'apporter et ce que tu y apportera plutôt que voir en quoi il te repoussera,
trouve des choses à faire en équipe, et dans un club même les domaines solo sont aussi finalement une équipe,
avant je faisais du tir à l'arc, pas physique pour un sous et pourtant j'en ai retiré pleins de choses
> seul c'est stérile, on ne peut rien. l'Union c'est ça qu'il faut.
non pas forcément. pendant des années j'ai fait des truc seul, et j'en fait toujours, majoritairement,
ensuite une fois tes capacités maîtrisés, la tu apportera aux autres, tu trouvera complémentarité, mais tout dépend du domaine
tu désire améliorer le monde, le baigner de lumière, commence par allumer la tienne,
je sais bien que ce n'est pas évident, et que tu attend d'abord de recevoir toi même un petit rayon même faible, l'étincelle
retire de la joie de tout ce que tu fait, et naturellement la joie tu la re-propagera, multiplié par ton empathie
soit juste optimiste, 1 + 1 == 3 mais 1 - 1 == -2, tu récoltes ce que tu sèmes, ça ne va pas plus loin
comme le dis lilou, du théâtre c'est loin de juste apprendre des textes, c'est de l'émotion pure,
plus tous les "à coté" insoupçonnés des ateliers,
genre passer 10 minutes à se regarder dans les yeux, ou laisser libre court à ton corp et faire nimporte quoi avec 10 autres personnes
cela m'avais énormément apporté et fait passer la aussi une étape vers ma liberté
va voir les types du kung-fu, fait un entrainement avec eux ? (tu réévaluera ensuite ta définition de "fatiguant")
et même si tu ne fait rien finalement, ben t'aura parlé 10 minutes à la femme de l'acceuil,
alors commence par lui parler avec un grand sourire :- )
les petites choses en font des grandes, les autres gens sont souvent également renfermés,
un bonjour insoupçonné en croisant quelqu'un dans la rue ?
même si on ne te répond pas, la personne réfléchira peut être et le dira à la prochaine personne croisée \o/
> je ne crois pas qu'il y ait des gens qui choisissent de ne rien faire du tout.
exactement, c'est bien pour cela qu'une société sans argent pourrais fonctionner
pour changer le monde, commence par ce qui est à ta porté :- )
> mais si je sors je vais où ? je vais dans la rue, je croise des gens par hazard.
> et puis... ?
et puis cette jolie fille tu l'aborde pour une raison bidon et ensuite fait parler ton feeling qui ne tente rien n'a rien
(bordel, velus comme un ours mon premier post Oo)
-mk- Messages : 1
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 42
Localisation : toulon
Re: les no-life : témoignage
@wise : non, un chien n'a pas cette vie quand il ne vit pas seul
dommage wise que tu habites trop loin... je discutais dimanche dernier avec une zèbre sur la concentration possibles des zèbres dans les grandes villes...
dommage wise que tu habites trop loin... je discutais dimanche dernier avec une zèbre sur la concentration possibles des zèbres dans les grandes villes...
Dernière édition par ISIS75 le Sam 29 Nov 2014 - 23:49, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: les no-life : témoignage
@wise :
Bonsoir,
Ta façon de parler de toi et de ce que tu vis est jolie. Tu as beaucoup de choses à dire.
Je voudrais te proposer de correspondre par e-mail mais je ne peux pas t'envoyer mon adresse par MP. Si ça te dit, envoie moi un mp avec ton adresse et je t'écrirai.
Amicalement,
d_cli
Bonsoir,
Ta façon de parler de toi et de ce que tu vis est jolie. Tu as beaucoup de choses à dire.
Je voudrais te proposer de correspondre par e-mail mais je ne peux pas t'envoyer mon adresse par MP. Si ça te dit, envoie moi un mp avec ton adresse et je t'écrirai.
Amicalement,
d_cli
d_cli- Messages : 19
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: les no-life : témoignage
Temoignage poignant
Prends soin de toi ou du moins essayes
Prends soin de toi ou du moins essayes
Makaveliboy- Messages : 16
Date d'inscription : 06/12/2013
Age : 38
Localisation : Brive
Re: les no-life : témoignage
@Wise : t'as essayé les rencontres zc dans ta région ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: les no-life : témoignage
J'ai lu ce post avec beaucoup d'attention, les choses y sont très bien décrites !
Je pense qu'il ne faut pas trop porté attention au concept de réalisation universelle " travail, maison, dodo, relation ou amis" surtout d'un point de vue de comparaison " réussite / échecs ", c'est très réducteur et destructeur.
La solitude c'est dur mais au fond on peut se sentir tout aussi seule en groupe, je dirais même que c'est pire.
Pour moi la qualités est plus révélatrice que la quantités et faire les choses bien à SA manière est plus important que faire les choses comme tout le monde.
En particulier sur les relations sociales, je pense qu'il faut prendre du recul sûr le sujet, la relation idyllique qu'elle soit amicale ou non n'existe pas.
Je pense qu'il faut accepter les autres telles qu'ils sont et surtout s'accepter telle que l'on est et que c'est la seule manière de créer des liens honnêtes et fiables, qu'ils viennent tous le moment venue, quand on est prêt à les recevoir et a voir.
Il faut savoir ce rendre accessible, personnellement j'essaie d'éviter les personnes avec des émotions trop négative, c'est mauvais pour moi et j'ai déjà les miennes à porter.
Il faut se laisser le temps sans se culpabiliser et faire les choses à son rythme, il faut savoir se "lâcher" la bride et lever un peu les yeux autour, le monde est vaste et très peuplés on trouve forcément à un moment donner quelqu'un avec qui "partager" amicalement et sincèrement. Le monde n'est pas tout noir, faut juste savoir dissiper le brouillard
Mais avant je pense qu'il faut se trouver et portés seul ses petites écorchure afin de construire des bases solides et d'apporter à l'autre la même sincérités que nous recherchons.
Quand au faite de faire des rencontres partout ou il y a du monde c'est possible, quand on est positifs ça finis toujours par arriver.
Je me suis coupé du monde par choix, je ne supporte pas pour autant la solitude mais depuis que j'ai rompu avec le cycle normal j'ai fait un long voyage au fond de moi. Je me suis investie dans tout ce qui me passais par la tête, j'ai appris à connaitre mon propre rythme, j'ai appris à accepter les choses et les gens pour ce qu'ils sont, a faire preuve de tolérance et a renforcer mes valeurs profonde. En terme de réalisation j'en ai fait beaucoup plus que la plupart des gens que j'ai croisé, parce que c'est ça pour moi la réalisation.
Je pense que si on craque à un moment c'est qu'on a pris la mauvaise route pour nous et non qu'on ne "veux" pas comme on peut l'entendre de certain, dans ce cas il nous suffit de chercher la bonne et de ce faire confiance en cas de mauvaise orientation.
Après c'est mon interprétation des choses, en terme de ré-insertion social je suis plutôt au bas de l’échelle, je parle philo avec mon chien.
Tu as essayer de t'investir dans quelques choses ? Ça aide quand même pour "s'ancrer" et pour développer des relations, avoir des sujets/centre d'intérêt commun ça aide
Je pense qu'il ne faut pas trop porté attention au concept de réalisation universelle " travail, maison, dodo, relation ou amis" surtout d'un point de vue de comparaison " réussite / échecs ", c'est très réducteur et destructeur.
La solitude c'est dur mais au fond on peut se sentir tout aussi seule en groupe, je dirais même que c'est pire.
Pour moi la qualités est plus révélatrice que la quantités et faire les choses bien à SA manière est plus important que faire les choses comme tout le monde.
En particulier sur les relations sociales, je pense qu'il faut prendre du recul sûr le sujet, la relation idyllique qu'elle soit amicale ou non n'existe pas.
Je pense qu'il faut accepter les autres telles qu'ils sont et surtout s'accepter telle que l'on est et que c'est la seule manière de créer des liens honnêtes et fiables, qu'ils viennent tous le moment venue, quand on est prêt à les recevoir et a voir.
Il faut savoir ce rendre accessible, personnellement j'essaie d'éviter les personnes avec des émotions trop négative, c'est mauvais pour moi et j'ai déjà les miennes à porter.
Il faut se laisser le temps sans se culpabiliser et faire les choses à son rythme, il faut savoir se "lâcher" la bride et lever un peu les yeux autour, le monde est vaste et très peuplés on trouve forcément à un moment donner quelqu'un avec qui "partager" amicalement et sincèrement. Le monde n'est pas tout noir, faut juste savoir dissiper le brouillard
Mais avant je pense qu'il faut se trouver et portés seul ses petites écorchure afin de construire des bases solides et d'apporter à l'autre la même sincérités que nous recherchons.
Quand au faite de faire des rencontres partout ou il y a du monde c'est possible, quand on est positifs ça finis toujours par arriver.
Je me suis coupé du monde par choix, je ne supporte pas pour autant la solitude mais depuis que j'ai rompu avec le cycle normal j'ai fait un long voyage au fond de moi. Je me suis investie dans tout ce qui me passais par la tête, j'ai appris à connaitre mon propre rythme, j'ai appris à accepter les choses et les gens pour ce qu'ils sont, a faire preuve de tolérance et a renforcer mes valeurs profonde. En terme de réalisation j'en ai fait beaucoup plus que la plupart des gens que j'ai croisé, parce que c'est ça pour moi la réalisation.
Je pense que si on craque à un moment c'est qu'on a pris la mauvaise route pour nous et non qu'on ne "veux" pas comme on peut l'entendre de certain, dans ce cas il nous suffit de chercher la bonne et de ce faire confiance en cas de mauvaise orientation.
Après c'est mon interprétation des choses, en terme de ré-insertion social je suis plutôt au bas de l’échelle, je parle philo avec mon chien.
Tu as essayer de t'investir dans quelques choses ? Ça aide quand même pour "s'ancrer" et pour développer des relations, avoir des sujets/centre d'intérêt commun ça aide
Pignouf- Messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2014
Re: les no-life : témoignage
Wise a écrit:
Je dors, je mange.
manger, dormir, manger, dormir, manger, dormir... ma vie n'est que ça.
Je me réveille, je broie du noir,
je pense à toutes mes obligations que je vais devoir faire.
je me lève, c'est pénible.
je m'habille c'est pénible.
je cuisine c'est pénible.
je mange.
je fais la vaisselle c'est pénible.
je prends une douche c'est pénible.
je m'occupe de mon linge c'est pénible.
je prends la voiture, c'est pénible.
je vais faire mes courses (seule "sortie" de la semaine) c'est pénible.
il faut passer à la caisse, je déballe tout, je remet tout, c'est pénible.
...
tout m'est pénible.
pour moi la vie n'est que pénibilité.
et tout ça dans la solitude la plus totale : pas de famille, pas d'amis, et pas de copine.
J'ai l'impression de me lire, mot pour mot
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
qu'appelles-tu cycle normal ?Pignouf a écrit: depuis que j'ai rompu avec le cycle normal
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: les no-life : témoignage
salutation à tous!
Wise je me permet de t'écrire pour te faire part de l'attrait que j'ai toujours eu à te lire.
Je me reconnais dans certains aspect que tu décrit.
J'aimerais et si tu en as le désire prendre contacte avec toi (hors forum) pour échanger.
Je souhaite échanger et non monologuer( ce que je fais déja trop souvent il me semble ^^).
Rencontrer des personne intéressante est un des sujets que tu as si je ne me trompe pas inicié sur forum:aspergeraide et comme tu le dit il y as peu de personne avec qui échanger ...
En tout cas si tu souhaite accéder à ma suggestion je t'invite à me répondre par mp.
Je te souhaite les objets de tes désires amicalement!!!! (bien que le mot amical pour ma part n'a pas du tout la même signification qu'un tout à chacun)
Wise je me permet de t'écrire pour te faire part de l'attrait que j'ai toujours eu à te lire.
Je me reconnais dans certains aspect que tu décrit.
J'aimerais et si tu en as le désire prendre contacte avec toi (hors forum) pour échanger.
Je souhaite échanger et non monologuer( ce que je fais déja trop souvent il me semble ^^).
Rencontrer des personne intéressante est un des sujets que tu as si je ne me trompe pas inicié sur forum:aspergeraide et comme tu le dit il y as peu de personne avec qui échanger ...
En tout cas si tu souhaite accéder à ma suggestion je t'invite à me répondre par mp.
Je te souhaite les objets de tes désires amicalement!!!! (bien que le mot amical pour ma part n'a pas du tout la même signification qu'un tout à chacun)
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: les no-life : témoignage
J'écris dans cette rubrique, car je ne savais pas où.En décembre, test de QI fait, pas chiffrable car trop hétérogène.La psychologue neurologue ''envisage néanmoins la possibilité d'un haut potentiel''. Ayant été en relation avec l'AEHPI de Montpellier, je suis allée aujourd'hui a une réunion de l'association, qui malheureusement m'a confirmé qu'ils peuvent aider que les enfants surdoués et leurs parents. Autant vous dire que j'ai le moral à zéro, à 40 ans, je ne sais plus quoi faire de ma vie, personne pour m'aider!Et sur Béziers, c'est le désert, c'est pire! Je comprends que les adultes soient parfois désespérés. De plus, on m'a créé des dettes pour plusieurs années, peux plus me mettre à mon compte pendant 10 ans. Si quelqu'un peut m'aider, car j'en ai marre de me battre contre du vent. Je suis fatiguée.
lightinthedark- Messages : 30
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 49
Localisation : Béziers
Re: les no-life : témoignage
Et toi tu penses que tu es dans ce registre de haut potentiel malgré ce résultat un peu embêtant (quand on veut clarifier) ?Parce que tu peux développer un peu plus par ici. mais peut-être as-tu déjà un fil.
c'est vrai que les associations sont là pour les petits et leur famille. As tu pu discuter un peu quand même avec certaines personnes ?
c'est vrai que les associations sont là pour les petits et leur famille. As tu pu discuter un peu quand même avec certaines personnes ?
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Eh bien j'ai passé presque 1 an à me demander si je l'étais vraiment, 3 livres lus, infos internet, TV, et je me retrouves à presque 100% dans les caractéristiques du surdoué, mais je n'ai jamais été soutenue pour développer mes capacités, pas d'encouragements, père absent, et d'autres choses négatives récemment(manipulations, qui m'ont amené à une situation financière catastrophique: dettes énormes).La psy, dans ce bilan dit:"la possibilité que les processus de raisonnement relèvent néanmoins d'un haut potentiel intellectuel à l'appui du récit anamnésique et du profil particulier du bilan et de la personnalité de madame S. ICV: 114. IRP: 92.IMT: 100.IVT:89. J'ai juste parlée avec les 2 responsables de l'association, une autre parent, les parents sont restés à discuter entre eux, je suis partie avant la fin. Les responsables m'ayant dit qu'ils ne s'occupent pas des adultes , c'est plus compliqué. Je reste en relation avec une femme responsable du secteur de Béziers, de l'AEHPI, mais je ne sais si elle pourra vraiment m'aider, professionnellement surtout, car ce sont des bénévoles.
lightinthedark- Messages : 30
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 49
Localisation : Béziers
Re: les no-life : témoignage
Pour info je ne suis pas testée.
Mais je mesure très bien comment l'inhibition peut masquer les choses. Je n'ai perso pas de doutes quand mon HP, mais je suis convaincue qu'il ne se verrait pas dans le test. Donc cet aspect là je le laisse. Je serais bien embêtée si j'avais un résultat moyen. c'est pas bon pour le moral.
Ce qui t'embêtes le plus en ce moment ce sont les dettes ? Tu sais il y a des solutions parfois pour les foyers surendettés. Je ne sais pas si cela te correspond.
Et puis en tant qu'adultes ont se débrouillent un peu seul, ce n'est pas facile.
Certains arrivent à trouver un psy et font une démarche qui les aident beaucoup.
En général ce sont les discussions qui aident petit à petit. sur le forum et irl pour ceux qui le souhaitent.
Je t'invites vraiment à développer tes problématiques sur un fil ou plusieurs. Peut-être faut il dégager les problèmes les uns des autres . Les séparer pour les cerner un à un.
Mais je mesure très bien comment l'inhibition peut masquer les choses. Je n'ai perso pas de doutes quand mon HP, mais je suis convaincue qu'il ne se verrait pas dans le test. Donc cet aspect là je le laisse. Je serais bien embêtée si j'avais un résultat moyen. c'est pas bon pour le moral.
Ce qui t'embêtes le plus en ce moment ce sont les dettes ? Tu sais il y a des solutions parfois pour les foyers surendettés. Je ne sais pas si cela te correspond.
Et puis en tant qu'adultes ont se débrouillent un peu seul, ce n'est pas facile.
Certains arrivent à trouver un psy et font une démarche qui les aident beaucoup.
En général ce sont les discussions qui aident petit à petit. sur le forum et irl pour ceux qui le souhaitent.
Je t'invites vraiment à développer tes problématiques sur un fil ou plusieurs. Peut-être faut il dégager les problèmes les uns des autres . Les séparer pour les cerner un à un.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Tu sais, ASPERGE, une psy qui me suit pour le RSA, m'a suggéré que je serais peut-être Asperger, avant le test QI. Le résultat n'a pas rabaissé mon moral, ça n'a fait que confirmer mon ressenti. Mais je suis en liquidation judiciaire, , faillite personnelle, même si mes dettes sont effaçées, les impôts peuvent me poursuivre légalement pendant 10 ans. Tu veux que je te fasses peur? Cette somme est d'environ 500 000 €. Interdiction de me mettre à mon compte pendant 10 ans. Suis au RSA, des appartements que j'avais, le liquidateur a récupéré les loyers, ma maison vendue aux enchères, n'ai pas pu payer les taxes foncières depuis 2011, car au RSA, il reste environ 9000 € que je ne peux payer.Je cherche un appartement à louer, avec le RSA, j'ai jusqu'à mai pour trouver, alors que je suis dans ma maison de 180 m2 que je dois quitter, j'ai pas du tout le moral. Tout ça à cause de gens qui ont fait des conneries à ma place, manipulée. Des fois, je m'en veux.Ces 2 personnes ont gâché ma vie. Et être haut potentiel ne me sert à rien, juste à survivre.Je suis seule physiquement , seule de chez seule. Tu comprends?
lightinthedark- Messages : 30
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 49
Localisation : Béziers
Re: les no-life : témoignage
D'accord, je comprends mieux. c'est une difficile situation financière et personnelle. J'ai bien connu le manque d'argent et la précarité dans laquelle il peut mettre. cela peut paraître désuet comme question, mais dans tout cela, qu'est-ce qui te fais le plus peur. Je comprends bien que la situation est compliquée, mais la priorité pour toi est laquelle?
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Eh bien, financièrement, au quotidien, je me débrouilles pour l'instant,ça va, je ne payes plus le crédit depuis 4 ans, donc j'ai économisé un peu, mais à long terme, on verra. Je ne veux plus personne dans ma vie, car manipulée par l'un, escroquée, par l'autre. Fini. Ils m'ont rendu bête. J'aurais aimer m'épanouir par une de mes passions, mais pas toujours viable financièrement. Pas de travail, pas de cotisations pour la retraite.Ça me fait peur. Je n'ai pas beaucoup travaillé, j'ai déjà eu la COTOREP, ma mère me dit de reprendre la COTOREP. Je pense faire le diagnostic de dispraxie, peut-être est-ce ça qui me handicape, ou mon isolement(=asperger?) Je ne sais pas. Tant pis, je vais te le dire: à cause de ces 2 personnes, j'ai fait 8 mois de prison, et mon histoire racontée dans les journaux. Pour moi, c'est fini, je ne risques plus rien, mais avant septembre, je passe quand même devant un tribunal.Ça m'angoisse aussi, car je sais ce que j'ai déja vécu à cause de ça.Et j'assumes ça seule!Alors que tout ça n'est pas de ma faute!
lightinthedark- Messages : 30
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 49
Localisation : Béziers
Re: les no-life : témoignage
C'est la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) qui remplace la Cotorep. Les dossiers sont nombreux. La dyspraxie peut-être. Je ne connais pas bien. Un médecin psychiatre peut aider pour aide au diagnostic et faire les demandes administratives.
Il semble donc que financièrement tu puisses te loger.
Il semble donc que financièrement tu puisses te loger.
Invité- Invité
Re: les no-life : témoignage
Je sais, j'ai déjà contacté une association de dispraxie, je vais prendre rendez vous à la même psy qui me fait le test de QI, qui fait aussi le diagnostic de dispraxie.Mais s'il n'y a pas preuve d'un vrai handicap, je n'aurai rien. La première fois, que j'ai demandé la cotorep il y'a 20 ans, c'était pour dépression, mais je ne savais pas et ne sais toujours pas ce que j'avais.J'ai du mal à me faire des amis, suis très solitaire, et pourtant j'adore discuter avec les autres. Je ne sais pas quel est mon problème.
lightinthedark- Messages : 30
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 49
Localisation : Béziers
Re: les no-life : témoignage
Wise a écrit:Bonjour à tous,
Je suis involontairement un no-life. ma vie est tres différente de la masse des gens.
ma vie est similaire à celle d'un chien, je reste enfermé, je ne vois personne, et il ne se passe jamais rien.
Je dors. 15 à 16h par nuit.
mon corps est fait ainsi, j'ai besoin de beaucoup de sommeil.
(c'est comme ça depuis mon bac, avant j'étais forcé de me lever tôt le matin pour aller au lycee... mais j'avais de grosses difficultées de concentration en manquant de sommeil. c'était il y a 10 ans, ma vie "active" s'est arrêtée là).
seul, j'ai toujours dormi seul.
Je mange, à n'importe quelle heure.
seul, j'ai toujours mangé seul.
je pense que la rigidité traditionelle avec les heures fixes est une mauvaise chose.
je cuisine que des trucs simple, vite fait, sans prévoir à l'avance.
Je fais les 100 pas.
en réfléchissant,
mes 2 préoccupations : comment je pourrais changer ma vie. et comment je pourrais changer le monde.
là où j'en suis : je suis toujours impuissant à changer la mienne, et à changer le monde.
seul. isolé.
l'union fait la force, on ne change les choses que collectivement, seul on est condamné à souffrir sa condition sans pouvoir la changer.
récurente conclusion, ma vie est bloquée, et le monde lui aussi est bloqué.
l'un bloquant l'autre.
on vit dans une société auto-bloquante,
ceux qui sont bloqués en bas ne peuvent pas changer la société, la société étant bloquée elle ne va pas changer la vie des gens bloqués en bas.
J'ai mon pc de gammer.
d'abord ma boite mail. vide, désespérément vide.
ensuite OVS. le meilleur site internet qu'on ait jamais inventé, seul site de rencontre où tu rencontre les gens.
dans les autres tu écris, tu écris... mais tu vois jamais les gens.
nouvelles sorties... toujours que des trucs pas intéressants organisés par des vieux (+ de 35 ans). les jeunes d'ovs nimes ne sortent pas.
je prends souvent l'initiative d'en lancer une, mais personne ne s'inscrit.
ensuite Zebrascrossing. le meilleur forum francophone sur internet.
rubrique rencontre, toujours rien dans mon département. à part la rencontre que j'organise, mais 0 réponse.
je veux me faire des amis proches, dans mon département, pour les voir régulièrement.
ensuite badoo. site de rencontre gratuit.
pas de nouveau message. quand je pense aux centaines de filles à qui j'ai envoyé de message sur ce site, 0 réponse.
ça fait plus de 10 ans que je me casse le q à contacter des filles sur 3 sites de rencontre... pour rien. aucune rencontre.
pourquoi absolument aucune fille n'est juste assez bienveillante pour faire une courte réponse quand on lui écrit ??
je passe le forum Asperger aide france, trop peu de membres, pas de rencontres.
et c'est parti pour le virtuel... je vais un court temps oublier la réalité.
TeamSpeak connexion. salut les gars.
Tribes, Planetside2, aujourdhui ce sera Planetside2.
je rejoinds l'escouade, assaut léger, et c'est parti pour une opération commandos avec disperseur et chars...
je sors du disp, je m'envole, mais où sont passés les skis ?
Honêtement, les jeux-video qui existent de nos jours... j'en pense pas beaucoup de bien.
il n'y a quasiment que des horreurs.
de la violence, du sang, des décors sombres... où sont les artistes ??
toujours la loi du plus fort comme seule finalité.
tue un maximum de gens. comme ça t'aura des points d'XP, comme ça tu seras plus fort et tu pourra tuer encore plus de gens.
Je ne travaille pas.
voilà la première chose qu'on dit.
en réponse à la première question : qu'est ce que tu fais dans la vie ?
(souvent première et dernière question).
en 2014, la vie d'un humain sur terre se définit par : quel travail tu fais ? comment tu gagne ta vie.
les politiques ne servent qu'à organiser le travail. ta vie est travail.
vie privée ? t'es célibataire ? rien à fouttre, tais toi et sois esclave.
ce mot nous est si famillier... mais qu'est ce que le "travail" ?
j'ai 2 définitions :
- la première, qui me vient à l'esprit comme une évidence : c'est quand tu fais quelquechose de pénible 5jours/7 obligatoire, nécessaire au fonctionnement de la société, ce qui est vital pour les humains.
pour qu'il y ait de la nourriture à ton supermarché, pour que ton électricité fonctionne, pour que tu puisses te chauffer etc...
logique.
- la 2eme, pour laquelle il faudrait inventer un autre mot : c'est être utile, à la société.
et il serait temps de se rendre compte que des personnes peuvent se rendre tres utile au monde en faisant des choses qui sortent du cadre du travail officiel.
par exemple il faut encore de nos jours des "bénévoles" dans les associations, pour faire des choses inconsidérées, non-considérées comme du travail, et pourtant véritablement utiles à la société.
beaucoup de gens "sans emploi" pourraient se rendre tres utiles à l'humanité. si on élargissait le cadre de ce qu'on considère comme du "travail".
J'ai toujours, toute ma vie voulu être utile à l'humanité.
je ne crois pas qu'il y ait des gens qui choisissent de ne rien faire dutout.
soit t'es un lève-tôt, un bosseur, un hyperactif énergique... et tu travailles 35h ou plus par semaine. dans un cadre imposé.
soit t'es un lève-tard, un faible, un dépressif chronique... et tu n'as pas de place dans la société, tu es un poids, tu ferais mieux de ne pas être en vie, tu gêne.
soit on oppose les gens qui travaillent / aux gens qui ne travaillent pas.
soit on fait vivre ensemble les gens qui travaillent beaucoup / et les gens qui travaillent peu.
il y a des gens forts, robustes / et des gens faibles, en mal-être.
c'est une réalité.
ainsi il n'y aurait pas de chommage et pas d'extrême pauvreté. de nos jours, la moitiée des gens qui sont censés vivre avec le revenu minimum vital, ne reçoivent pas leur RSA car ils ont étés radiés.
question : est ce que contraindre les pauvres à la misère leur fait trouver un emploi ?
Je suis quelqu'un d'hyper-sensible.
même avec la vie que je mène, il m'arrive d'être stressé.
c'est un vrai handicap que d'être aussi sensible que moi.
non je ne peux pas vivre comme les autres. car dans cette société, être un Asperger est un handicap.
dépressif depuis tout gammin, et suicidaire depuis mes 23 ans.
peut être que si j'aurais vécu en 2150 j'aurais pu bien vivre.
mais de nos jours, dans notre société primitive, sauvage, je ne peux que être dépressif-suicidaire. je n'ai pas le choix.
Salut Wise !
Ah là là comme je me reconnais dans ce que tu dis.
Cela fait 30 ans au moins que je bataille pour lutter contre tout ce que tu viens d'énumérer.
Je suis une gameuse depuis l'âge de 8 ans, j'en ai 40 à ce jour et je joue toujours et cela me vide l'esprit.
Je ne fais que des jobs "alimentaire" depuis 20 ans parce que je ne trouve ma place nul part.
Je suis dans le faux self quasi en permanence sauf quand je suis seule et c'est ce que j'ai toujours préféré à la majorité du temps.
J'ai eu peu de bons amis et lorsque cela s'est produit j'ai été trahit, ce qui n'arrange pas l'envie de s'insérer dans la société.
Comme toi, je trouve pas d'intêrêt à bosser pour quelqu'un à part pour payer ses factures.
Je dors aussi beaucoup et à contrario lorsque je suis trop préoccupée comme en ce moment, je fais de l'insomnie et je suis au bord du gouffre dans ces cas-là.
J'ai aussi eu toujours eu des phases dépressives, l'envie de mourir, car me sentant inutile entre autre mais je ne suis pas vraiment passer à l'acte, je suis plutôt tomber dans l'anorexie à l'adolescence, une autre façon de "mourir"...
Aujourd'hui, je sais ce que je veux, vivre de ma voyance et du magnétisme, don de famille mais là encore, le réseau ne se fait pas comme ça et je ne peux toujours pas en vivre et je suis à nouveau en dépression car là je fais un job intérimaire horrible, je n'en peux plus, je ne dors plus, j'ai envie de tout plaquer, boulot, mec, bref c'est le chaos ! Et oui je voudrais encore à ce jour parfois que tout s'arrête pour ne plus ressentir cette souffrance que j'endure à nouveau chaque jour depuis des mois... Je me sens emprisonnée la seule chose qui me fait encore tenir un peu, c'est l'amour que j'ai encore pour mon compagnon et l'espoir que je vais finir par arriver à vivre de mes dons.
Comme toi j'ai fait OVS, lancée des sorties et je me suis lassée au bout d'un temps, toujours ce décalage, pas le même humour ou la façon de penser, de parler, d'être... j'ai fini par laissé tomber et je suis retournée à ma solitude et à mes jeux. J'ai aussi 2 chats et je me sens plus proche des animaux au final que des humains même si cela parait cruel ou paradoxale parce que mon métier est d'aider les gens mais c'est peut-être aussi le propre du Zèbre, bourré de paradoxe et d'incertitudes, d'idéaux irréalisables... J'ai souvent rêvé ma vie car la réalité à toujours été trop dur pour moi.
Pourquoi je te parles de moi, pour que tu te sentes moins seule même si ce n'est pas une solution pour toi mais pour que tu saches qu'il y a d'autres personnes comme toi marginale mais on met tous plus ou moins ce faux self pour tenter de vivre de ci de là dans ce monde compliqué pour nous les zèbres. Il nous faudrait une planète juste pour nous je crois...
Je pense que tu as cette âme d'artiste hypersensible où il te faudrais un métier où tu es à ton compte, faire un bilan de ce que tu aimerais faire et de ce qu'il est réellement possible de faire, j'avais tenté de faire une formation d'infographiste, pas facile mais ça reste le milieu informatique et artistique, tu pourrais te renseigner. Tenir un journal de tes souffrances, cela permet aussi de se libérer surtout lorsque l'on es seul et isolé. Et surtout pratiquer les loisirs qui te font du bien au moral.
Je t'invites à venir me parler en MP si tu le souhaites.
Plein de courage à toi en attendant.
A fleur de peau 40- Messages : 70
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: les no-life : témoignage
bon bin, cela fait désormais plusieurs mois...
tout est différent,
j'ai de l'énergie, même beaucoup,
je dors que 8h et ça me suffit.
je sors tous les jours, j'ai beaucoup de relations sociales,
la communication avec les autres humains est globalement tres bonne,
je ne peux plus me considérer comme un Aspi, le tereme qui convient mieux c'est plus Caméléon (quoique je ne change pas, je plais en restant moi même partout).
Re: les no-life : témoignage
lol, tout est bien qui finit commence bien
Bravo à toi de t'être resaissi.
Bravo à toi de t'être resaissi.
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