A day in the life
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Re: A day in the life
Ouch, c'est intense.
Tout ce que tu dis à demi-mots est très chargé et très interpellant.
Je n'ai pas le temps de proser, malheureusement.
Respire, ne te hâte pas.
Le cerveau est une magnifique invention qui permet de tout encaisser... Les émotions, elles, sont plus fourbes.
Appelle ta mère oui, même si tu t'effondres. Ces moments sont ceux qui vont se graver...
Ta future ex femme... Ciao. La seconde femme aussi. Cherche pas, elle est déjà occupée à autre chose que toi.
Respire, rien ne presse. A part la mort des autres! La tienne n'est pas urgente, d'akk?
A tout bientôt !
Edit: ayant raté le train, j'ai du coup un peu plus de temps (rires).
Tu vis de très durs moments actuellement, trop en même temps. As-tu quelques bons amis pour t'épauler ?
Tu es une tête ça ya rien à redire. Ça te mène loin, ton sentiment d'être utile (demandes pour ton expertise) est nourri. C'est la part très positive de ta vie (et yen a certainement d'autres).
Ta loyauté se ressent aussi, mais elle ne doit pas te pousser à t'oublier.
Parle moi de ta mère et de son cancer. Quel type, quel grade, quel traitement? (la morphine n'est que palliative).
Une chose à la fois.
Et je te félicite pour la qualité de ta plume !
Tout ce que tu dis à demi-mots est très chargé et très interpellant.
Je n'ai pas le temps de proser, malheureusement.
Respire, ne te hâte pas.
Le cerveau est une magnifique invention qui permet de tout encaisser... Les émotions, elles, sont plus fourbes.
Appelle ta mère oui, même si tu t'effondres. Ces moments sont ceux qui vont se graver...
Ta future ex femme... Ciao. La seconde femme aussi. Cherche pas, elle est déjà occupée à autre chose que toi.
Respire, rien ne presse. A part la mort des autres! La tienne n'est pas urgente, d'akk?
A tout bientôt !
Edit: ayant raté le train, j'ai du coup un peu plus de temps (rires).
Tu vis de très durs moments actuellement, trop en même temps. As-tu quelques bons amis pour t'épauler ?
Tu es une tête ça ya rien à redire. Ça te mène loin, ton sentiment d'être utile (demandes pour ton expertise) est nourri. C'est la part très positive de ta vie (et yen a certainement d'autres).
Ta loyauté se ressent aussi, mais elle ne doit pas te pousser à t'oublier.
Parle moi de ta mère et de son cancer. Quel type, quel grade, quel traitement? (la morphine n'est que palliative).
Une chose à la fois.
Et je te félicite pour la qualité de ta plume !
Invité- Invité
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Invité- Invité
Re: A day in the life
Blackmail, tu écris superbement ! Avec une grande élégance dans l'humour et l'ironie. J'ai beaucoup aimé ton récit, et j'espère que tu vas retrouver une paix intérieure, en accompagnant ta mère, en rencontrant des gens qui te comprennent, des gens qui ne soient pas égoïstes, mais qui aient des égards pour toi.
Invité- Invité
Re: A day in the life
Je ne sais pas vraiment quoi te dire, ces moments où l'on se débat, embourbé dans tout un tas de fils invisibles, je connais assez bien. Je ne serai pas forcément de la meilleure des compagnies en ce moment pour aller boire un verre, je dois démêler mes propres fils et en couper certains (beaucoup !), en tous cas je te souhaite de trouver de l'apaisement rapidement. Oh et puis remarque, après tout c'est peut-être en mettant toutes nos merdes respectives sur la table qu'on réussira à les trier. Si tu veux aller boire un coup ou marcher, fais moi signe. Bon courage.
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: A day in the life
Stade terminal OK. Si cruel de continuer et que la fin est inéluctable, autant qu'elle demande l'euthanasie...
Courage
Courage
Invité- Invité
Re: A day in the life
ça c'est hélas la vie qu'on soit zèbre ou pas, ce sont des faits qui mettent dos au mur et c'est haletant d'angoisse et de solitude. Le vide se fait tout autour pour vous laisser nu, vous qui soudain devez trancher sur le vif de la vie qui part qui court, qui stoppe. Il y a un titre qui m'émeut car il résume le sens de notre vie. il provient d'un beau livre écrit par Robert Penn Warren. Il s'intitule "Un endroit où aller". ça vaut pour l'intérieur de soi et pour l'au dehors. La vie soudain nous malmène avec cette question. "Où aller ?" puis nous tance avec cette autre là (qui fait aussi le titre d'un livre) "Que faire ? ". En revanche, je n'aime pas les il faut, à distance c'est vraiment trop facile. Mais là la tête froide est requise dans la décision et le chaud dans le faire, mitiger donc à la fois en soi le chaud et le froid pour ensuite ne pas s'alourdir de regrets. Ce tandis qu'on chancelle. Pas simple. Tenez-nous au courant de ce que vous êtes si vous le désirez.
Invité- Invité
Re: A day in the life
izo a écrit:En revanche, je n'aime pas les il faut
Pareil, c'est pour ça que je ne dis jamais il faut.
Invité- Invité
Re: A day in the life
Pas de conseil à donner, je ne suis pas toi.
Mais si la Seine t'attire alors, laisse tomber la pression du boulot. Si ce sont de véritables amis, alors ils comprendront. Ça ne doit pas rentrer dans l'équation.
Par contre, il est des rendez vous qu'on ne peut ignorer. Et je me dis que ce n'est pas forcément pour elle, qu'elle te demande à ses cotés.
Mais comme je disais, difficile de donner des conseils.
Bon courage à toi.
Mais si la Seine t'attire alors, laisse tomber la pression du boulot. Si ce sont de véritables amis, alors ils comprendront. Ça ne doit pas rentrer dans l'équation.
Par contre, il est des rendez vous qu'on ne peut ignorer. Et je me dis que ce n'est pas forcément pour elle, qu'elle te demande à ses cotés.
Mais comme je disais, difficile de donner des conseils.
Bon courage à toi.
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: A day in the life
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière.
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.
Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.
Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière.
Invité- Invité
Re: A day in the life
Est-ce que l’on peut aider, accompagner, soutenir, une personne que l’on ne connaît pas mais dont on perçoit, à travers les mots, la sensibilité, la similarité et donc la proximité. Je ne sais pas, mais je peux tenter. Après tout tu te dévoiles ici et d’une certaine façon c’est un appel auquel on peut répondre. Il y a donc en toi une forme d’espoir.
Te dire que je connais tout ça ne t’aidera pas mais te permettra peut-être de comprendre le sens de mes mots. Je te propose un chemin de traverse, histoire de canaliser tes pensées et à leur suite tes émotions, et essayer de te montrer qu’il y a peut-être, justement là et maintenant, pour toi, une porte vers une autre vie.
Tu sembles dans un moment où tout disparaît autour de toi, les personnes, les relations, les repères, et donc par contre-coup cela t’incite à vouloir disparaître. Pour un cerveau comme le nôtre, c’est très logique. Pour les personnes qui perçoivent tout avec intensité c’est très tentant.
Pourtant il y a peut-être autre chose qui se dit là.
Tu es né du désir d’un homme et d’une femme. Quels qu’aient pu être ce désir, leur relation, le lieu et le moment de cette expression d’un désir, ta place dans cette famille, ton enfance, tes joies et tes peines, ton parcours, etc, tu es encore là, vivant, en train d’expérimenter toutes ces douleurs et principalement celle de la disparition et de l’abandon.
Imaginons que ce soit justement cette souffrance là, principalement, que tu sois venu vivre, pour enfin, ensuite, pouvoir être toi même. Imaginons que tout ce que tu as vécu jusque là, t’aie amené à cet endroit, très précisément, celui ou « tout » disparaît autour de toi pour te laisser seul, perdu, mais tel un point source, toi. Non pas celui qui porte le désir des autres, père, mère, frère, future ex-femme, amie, etc, mais simplement toi.
Serais tu capable de dire qui est ce toi, en dehors des désirs des autres et ce qu’ils projettent sur toi ?
Aujourd’hui tu sembles être (à te lire) devant le chemin qui peut te mener à ce Toi. Il te suffit simplement de pousser la porte.
Ta mère s’en va. Une fois qu’elle sera partie, tu ne pourras plus lui demander quel était le désir qu’elle avait de toi. C’est peut-être une « bonne » raison pour aller la voir et lui parler. Mais peut-être aussi que cela ne servira à rien. Tout dépend de qui elle est, et ça, toi seul le sait.
Pour ma part, je sais déjà que le jour où cela arrivera avec ma propre mère, cela ne me servira à rien et je n’irai pas, sauf si elle me demande expressement de venir (au cas où mon frère n’y serait plus). J’irai sans rien en attendre, uniquement pour ne pas, ensuite, m’en vouloir. Donc pour contrer en moi tout sentiment de culpabilité. Mon père étant décédé, je n’ai plus aucun contact avec toute ma famille d’origine, par choix, volonté de me sauver. Je ne sais pas à te lire quelles relations tu entretiens avec ta famille.
Je me doute que de dire à quelqu’un qui souffre qu’il est peut-être là où il « devait » être pour enfin devenir lui-même n’est pas facile à entendre. Pourtant c’est une des pistes de réflexion qui peut permettre de se raccrocher à « quelque chose » qui peut faire sens.
Tenter de comprendre qui on est vraiment, en dehors de toute projection extérieure, est peut-être la plus belle expérience à vivre. Cela peut passer par l’écriture de soi comme tu le fais avec brio (ton texte est réellement très beau), la poésie, la photo, ou toute activité sensible, et donc aussi la cuisine, pourquoi pas.
Alors bien sûr on ne vient pas sur cette terre pour être seul à vie. Soi-même, oui, mais pas seul. Nous faire part de tes journées et savoir que tu es lu, compris, et donc « aimé » de ce fait, est un premier pas vers l’autre, un autre que tu ne vois pas vraiment, mais qui te regarde toi, via tes mots. C’est un début. Et les posts précédents en attestent. Ce que tu vis nous touche, tu n'es pas totalement seul.
D’autres, et surtout une autre, suivront, c’est certain, peut-être une fois que tu auras ouvert cette porte, ou même simplement du fait de savoir qu'elle existe. Là encore, chaque histoire de vie est différente. Mais on est quand même bien tous là pour trouver notre place, et pour ce faire comprendre qui on est "vraiment" afin de le partager avec d'autres qui le désirent "vraiment".
Enfin c’est ce que je crois, pour moi même, et c’est ce que je te souhaite.
Bon courage à toi.
Te dire que je connais tout ça ne t’aidera pas mais te permettra peut-être de comprendre le sens de mes mots. Je te propose un chemin de traverse, histoire de canaliser tes pensées et à leur suite tes émotions, et essayer de te montrer qu’il y a peut-être, justement là et maintenant, pour toi, une porte vers une autre vie.
Tu sembles dans un moment où tout disparaît autour de toi, les personnes, les relations, les repères, et donc par contre-coup cela t’incite à vouloir disparaître. Pour un cerveau comme le nôtre, c’est très logique. Pour les personnes qui perçoivent tout avec intensité c’est très tentant.
Pourtant il y a peut-être autre chose qui se dit là.
Tu es né du désir d’un homme et d’une femme. Quels qu’aient pu être ce désir, leur relation, le lieu et le moment de cette expression d’un désir, ta place dans cette famille, ton enfance, tes joies et tes peines, ton parcours, etc, tu es encore là, vivant, en train d’expérimenter toutes ces douleurs et principalement celle de la disparition et de l’abandon.
Imaginons que ce soit justement cette souffrance là, principalement, que tu sois venu vivre, pour enfin, ensuite, pouvoir être toi même. Imaginons que tout ce que tu as vécu jusque là, t’aie amené à cet endroit, très précisément, celui ou « tout » disparaît autour de toi pour te laisser seul, perdu, mais tel un point source, toi. Non pas celui qui porte le désir des autres, père, mère, frère, future ex-femme, amie, etc, mais simplement toi.
Serais tu capable de dire qui est ce toi, en dehors des désirs des autres et ce qu’ils projettent sur toi ?
Aujourd’hui tu sembles être (à te lire) devant le chemin qui peut te mener à ce Toi. Il te suffit simplement de pousser la porte.
Ta mère s’en va. Une fois qu’elle sera partie, tu ne pourras plus lui demander quel était le désir qu’elle avait de toi. C’est peut-être une « bonne » raison pour aller la voir et lui parler. Mais peut-être aussi que cela ne servira à rien. Tout dépend de qui elle est, et ça, toi seul le sait.
Pour ma part, je sais déjà que le jour où cela arrivera avec ma propre mère, cela ne me servira à rien et je n’irai pas, sauf si elle me demande expressement de venir (au cas où mon frère n’y serait plus). J’irai sans rien en attendre, uniquement pour ne pas, ensuite, m’en vouloir. Donc pour contrer en moi tout sentiment de culpabilité. Mon père étant décédé, je n’ai plus aucun contact avec toute ma famille d’origine, par choix, volonté de me sauver. Je ne sais pas à te lire quelles relations tu entretiens avec ta famille.
Je me doute que de dire à quelqu’un qui souffre qu’il est peut-être là où il « devait » être pour enfin devenir lui-même n’est pas facile à entendre. Pourtant c’est une des pistes de réflexion qui peut permettre de se raccrocher à « quelque chose » qui peut faire sens.
Tenter de comprendre qui on est vraiment, en dehors de toute projection extérieure, est peut-être la plus belle expérience à vivre. Cela peut passer par l’écriture de soi comme tu le fais avec brio (ton texte est réellement très beau), la poésie, la photo, ou toute activité sensible, et donc aussi la cuisine, pourquoi pas.
Alors bien sûr on ne vient pas sur cette terre pour être seul à vie. Soi-même, oui, mais pas seul. Nous faire part de tes journées et savoir que tu es lu, compris, et donc « aimé » de ce fait, est un premier pas vers l’autre, un autre que tu ne vois pas vraiment, mais qui te regarde toi, via tes mots. C’est un début. Et les posts précédents en attestent. Ce que tu vis nous touche, tu n'es pas totalement seul.
D’autres, et surtout une autre, suivront, c’est certain, peut-être une fois que tu auras ouvert cette porte, ou même simplement du fait de savoir qu'elle existe. Là encore, chaque histoire de vie est différente. Mais on est quand même bien tous là pour trouver notre place, et pour ce faire comprendre qui on est "vraiment" afin de le partager avec d'autres qui le désirent "vraiment".
Enfin c’est ce que je crois, pour moi même, et c’est ce que je te souhaite.
Bon courage à toi.
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Re: A day in the life
Quelle sensibilité et quelle plume, Blackmail !
Tu es effectivement lu, compris, et aimé.
Continue à être toi-même au milieu du chaos.
Tu es effectivement lu, compris, et aimé.
Continue à être toi-même au milieu du chaos.
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Re: A day in the life
C'est formidable ce que tu écris, Blackmail, comme toujours ...
Mais, il y a, parmi tous ces problèmes qui t'assaillent, une chose urgente, qui ne peut être remise à plus tard ... Il sera trop tard, et tu risques de le regretter: Pour le reste, ben, tu parviendras à trouver des solutions, j'en suis sûre, seul ou pas, avec le temps.
Bon courage!!!
Mais, il y a, parmi tous ces problèmes qui t'assaillent, une chose urgente, qui ne peut être remise à plus tard ... Il sera trop tard, et tu risques de le regretter: Pour le reste, ben, tu parviendras à trouver des solutions, j'en suis sûre, seul ou pas, avec le temps.
Madame qui a écrit:Va voir ta mère.
Bon courage!!!
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
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