Bonjour, je veux sauver le monde.

Hello all,

J'ai une toute petite question mais avant de la poser, il faut que je pose un peu le décor.
Je me permets de faire ça ici car je ne pense pas être le seul dans mon cas, c'est - à mon avis - quelque chose d'assez commun et je suis surpris de ne pas avoir trouvé de sujet ici qui semble aborder le sujet (je dis "semble" car je n'ai - bien évidemment - pas tout lu)

Alors voilà : je n'ai jamais su ce que je voulais faire dans la vie. L'année du bac, il a bien fallu se lancer à choisir des études pour la suite et je suis parti vers l'informatique (en vogue quand on a un bac S). Seulement voilà, après deux ans, je me suis rendu compte que tripatouiller un ordinateur, c'était ptet fun dans la vie de tous les jours, mais pas suffisamment pour en faire son métier. J'ai lâché mes études d'info pour partir vers des études de maths/physiques (en me disant que je pourrais être prof). Seulement voilà, ça ne m'a pas passionné non plus (erm erm) et j'ai laissé tomber ces études.
Arrivé à ce point là, je me suis dit "fais chier les études, je m'inscris à n'importe quelle merde pour avoir le statut étudiant et je passe des concours administratifs".
Je me suis inscrit en sociologie.
Comme j'étais inscrit, je suis quand même allé à quelques cours pour voir ce que c'était et j'ai trouvé ça plutôt très intéressant, du coup, j'ai poussé jusqu'à bac+5.
Ok, c'est bien mais avec ça, qu'est-ce que tu fais comme métier ?
Euuuuh...
Bon, j'ai eu de la chance et à travers un stage avec des gens qui m'ont kiffé, j'ai pu partir dans une voie professionnelle qui n'a rien à voir avec l'ensemble de mes études (enfin... bon, mettons que le bagage informatique n'est pas inutile).

Seulement voilà. Ça fait maintenant près de 6 ans que je taffe et... je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle.
En fait, mon boulot est loin d'être inintéressant mais quand je rentre chez moi le soir, je suis bien obligé de constater que la seule marque que j'ai imprimée sur le monde, ce sont les billets qui entrent dans les caisses des grandes entreprises dans lesquelles j'interviens.
Et ce n'est pas ce que je veux.

Je cherche quelque chose qui puisse me donner l'impression d'être utile dans la vie, un métier qui.... je sais pas.... sauve des vies, ou sert réellement à quelque chose d'autre qu'à faire gagner de l'argent aux entreprises.
(et comme je suis peut-être un peu trop vieux pour démarrer des études de médecine...)

Du coup, ma petite question est en fait double :
- y en a-t-il parmi vous qui se sentent useless à la fin de la journée malgré un métier intéressant parce qu'ils ne font rien pour "améliorer" les choses ?
- avez-vous des idées de reconversion professionnelle vers des emplois où on se sent plus utile ? (ça peut être aussi bosser pour des boîtes qui font des trucs cool, genre la croix rouge ou reporters sans frontières, je sais pas...)

Mon métier est ma passion, donc quitte à devoir aller taffer autant que ça soit ça.
Pour changer le monde, il y a les activités politiques à côté

Salut c&d
Comme je me reconnais dans ces questions...
Moi aussi à 20 ans j'ai fait n'importe quelle merde (anglais pour ma part) pour avoir le statut et passer des concours administratifs. Sauf que j'ai pas eu bac+5... J'ai eu un concours administratif.
Me voilà donc secrétaire de mairie à 21 ans avec des gens qui ont presque l'air déjà morts. Ca a duré 7 ans et je me suis dit "en fait j'ai besoin de faire quelque chose de créatif", ça me semblait plus valorisant.
Une formation plus tard, me voilà graphiste (à l'autre bout de la France histoire de prendre un peu de soleil, tant qu'à faire). Mais sur l'écran toute la journée, mes pauvres yeux se sont abîmés, et puis c'est pas si créatif que ça que de devoir faire ce que les clients ont dans la tête, c'est même souvent très limitant et frustrant. 3 ans plus tard re-changement de cap : "je veux vivre de ma passion".
Ma passion étant les loisirs créatifs, j'ai créé une boutique (+e-commerce) avec une copine. 4 ans d'une belle aventure mais finalement je ne suis vraiment pas faite pour le commerce, et puis je suis obligée de vendre ce que les gens veulent, pas ce que j'aime, et puis créer, c'est plus sympa quand il n'y a pas un objectif commercial derrière. En fait, "vivre de sa passion", pour moi, c'est risquer de perdre sa passion en la faisant devenir contrainte. Donc à 35 ans, ne sachant toujours pas ce que je veux faire quand je serai grande, je me suis dit : "je voudrais un travail qui ait du sens".
J'ai trouvé un boulot de secrétaire-à-tout-faire dans une asso d'agriculteurs bio. Et là, miracle ! Ca fait 3 ans, ça me plaît, ça a du sens, tout va bien.

Tu tireras les conclusions que tu veux hein ! Pour ma part, changer régulièrement de voie m'a vraiment plu, j'ai trouvé ça très enrichissant à bien des égards. Chercher un travail qui avait du sens m'a mis sur le chemin de personnes qui cherchaient la même chose, et j'ai des collègues avec lesquels le contact est vraiment nourrissant (ou alors, c'est parce que j'ai eu de la chance, mais je crois que c'est un peu lié). Après, je gagne moins que si j'avais le même emploi chez Total, mais bon, ça m'est égal.
Ca me pesait aussi de faire des boulots qui n'avaient pas d'utilité et je saturais de la société de consommation (vendre, créer des pubs - toujours plus - polluer, consommer...) mais là j'ai trouvé un équilibre entre le travail en lui-même (de l'autonomie, des responsabilités mais avec le confort d'un CDI) et le milieu (participer à développer et promouvoir la production de nourriture saine et respectueuse du vivant).
Comme je commence à tourner en rond, pour ne pas me lasser j'ai trouvé un nouveau truc, je commence une VAE pour obtenir un diplôme et rattraper les années d'études que je n'ai pas faites.  
Voilà, j'arrive à la fin de mon roman et je ne sais pas trop ce qu'il va t'apporter, j'espère que tu en retireras quelque chose qui te soit utile !
Bonne route !

Pompier volontaire si tu ne veux/peux pas partir.
Humanitaire sinon!

Salut c&d !

Quel boulot exerces-tu ?

Je vois que tu as 32 ans, c'est pas tard pour changer de formation (et y en a plein qui se reconvertissent à tout âge).

Tu peux aller dans les métiers médico/social : educateur par exemple.

Tu peux aussi te mettre à ton compte, dans ce cas pour commencer tu as le statut auto-entrepreneur.

Tu dis que ton boulot est intéressant. Une solution parmis d'autre serait de te mettre à 80 %, si le salaire le permet, et profiter du temps libre pour exercer tes passions, adhérer à des associations, etc.

Bonjour c&d,

Effectivement être en accord entre ce qu'on veut faire et ce qu'on fait c'est l'idéal, perso j'ai cette chance dans mon métier.

Mais parfois, on ne peut pas quitter son emploi sans rien derrière, il faut bien remplir le frigo et payer les factures, il faut alors trouver un compromis acceptable avec soi-même.

La question qui me vient est :
Est-ce que c'est ton métier qui te met en incohérence avec tes valeurs ? Et dans ce cas, une reconversion professionnelle est vivement conseiller pour ton bien être.
Ou est-ce finalement assez acceptable comme boulot, mais est-ce que tu estime que sur une journée ou une semaine, proportionnellement, tu ne t'accorde pas assez de temps à faire plus pour les autres, pour la vie collective, par exemples et là , la solution pourrait bien être simplement dans ton organisation personnel pour y ajouter comme dit plus haut, une participation aux pompiers bénévoles, une adhésion politique, une adhésion associative, un projet de devenir élu local, parent d'élèves en plus etc.... à toi de voir ce qui te parle le plus   

Merci à tous pour vos réponses.

Kalthu : tout le monde n'a pas la chance d'être Indiana Jones
Ffanii : je trouve ça cool de se dire qu'on peut se réinventer professionnellement sans arrêt. En fait, j'ai assez confiance dans le fait de savoir reparti de 0 dans un tout autre domaine (une expérience récente m'a prouvé que j'en étais capable), je ne sais juste pas vers quoi me tourner...
ⓗⓞⓤⓢⓔ : j'ai longuement songé à pompier volontaire mais (et c'est sans doute des préjugés de ma part) je ne suis pas sûr de bien m'intégrer dans une ambiance "caserne", et la notion de collègues est importante pour moi (j'ai besoin de me sentir bien avec les gens avec qui je "travaille", que ce soit dans le bénévolat ou non). L'humanitaire est tentant mais difficile de concilier ça avec le fait d'avancer dans les "autres" domaines de la vie.
selz : je bosse dans une boîte de consulting, orientée Systèmes d'information. Je fais déjà du bénévolat à côté de mon métier (pas besoin de le mettre à 80% pour ça), c'est vraiment le métier principal que je veux changer
K_pucine : mon métier ne va pas à l'encontre des mes valeurs (globalement...), c'est plutôt un sentiment d'inutilité "sociale" à la fin de la journée quoi...

Je pense que tu es le seul à savoir dans quoi tu pourrais te sentir uitile. Des métiers où on est utile aux autres il y en a plein (le concept même de travail revient à faire quelque chose pour quelqu'un d'autre que soi).

Pour autant entre sauver des vies, ou aider des gens à mieux la vivre, ou s'occuper d'environnement, ou autre... Ce ne sont pas vraiment les mêmes métiers !

Je pense qu'il faut que tu te questionnes sur la manière dont tu voudrais êtr utile, lesquelles de tes compétences tu as envie de mettre à disposition d'autrui, et puis ensuite te renseigner sur les métiers qui utilisent ces compétences.

Salut C&D, je te conseille de trouver ce qui te passionne...
Perso, je fais un métier passion, mon domaine ne semble pas créatif de l'extérieur, et pourtant je le suis, je peux même dire que je fais mon métier de façon atypique, comme je suis, que ça dérange beaucoup de mes collègues, mais c'est pas grave, moi je suis bien contente... et je peux même dire que ce que je fais au quotidien c'est changer les mentalités, comme je peux à mon niveau, en partageant ma vision... Mon métier n'est qu'un support parmi d'autres pour vulgariser ma compréhension des choses... et je me sens utile de faire ce que je fais, même si a priori ça n'y parait pas...   
Je pense que faire quelque chose que l'on aime est la meilleure motivation du monde pour se sentir utile et faire de grandes choses !
Si tu ne sais pas ce que tu aimes, je t'inviterai à multiplier le maximum d'expériences différentes qui te permettraient d'apprendre à te connaître pour définir ce que tu aimes plus clairement, c'est important de faire les bons choix pour soi...   

Bonsoir c&d, de mon côté je bosse dans le même domaine que toi, et j'ai eu ce genre de questionnement. Finalement sans changer de domaine j'ai changé récemment d'employeur et trouvé le boss qui me convient (sortie de la grosse boite avec des actionnaires, trouvé un patron qui comprennent mes problématiques de maman) .Je bosse sur des missions où j'aide des services infos à s'organiser, et j'aide des managers à manager. Au passage je mets mon grain de sel dans leur management pour que les relations soient un peu plus humaines. Il y a beaucoup à faire en humanitaire c'est sur, mais ré-humaniser les grosses entreprises c'est un combat intéressant aussi

Et je pense que l'expérience de Ffanii est intéressante, pas forcément parce qu'elle a changé de domaines souvent, mais parce qu'elle a trouvé la structure dans laquelle s'épanouir, et j'imagine que l'aspect "à tout faire" et la liberté d'initiative qui va avec y est pour beaucoup (avec des valeurs partagées, ce que j'ai en partie trouvé aussi dans ma nouvelle boite)

Je ne crois pas non plus que ça soit une bonne chose d'avoir changé de voie tous les 3 ans, mais c'est comme ça, en tatonnant, que j'ai pu cerner ce qui me plaisait ou pas, et le sentiment d'inutilité / de gaspillage faisait partie des contraintes que je supportais difficilement.
C'est vrai que le milieu associatif permet plus d'autonomie (il n'y a pas de "patron" mais un ensemble d'administrateurs, donc forcément moins de rapport hiérarchique), et ici, le fait que ce soient des paysans bio éthiquement engagés, ça rajoute une dimension humaine enrichissante... Je crois qu'au-delà du travail lui-même, qui m'intéresse, et même du rapport humain aux collègues/administrateurs, c'est encore cet aspect - disons idéologique ? éthique ? engagé ? - qui m'a apaisée en donnant du sens à mes journées et du coup à mon travail.

Tu as utilisé plusieurs fois le mot "humain" dans ton texte, pour moi ce mot n'est ni idéologique ni engagé, mais juste indispensable pour trouver l'apaisement... Aujourd'hui l'humain il faut bien le chercher dans le monde du travail, et je pense que ça démotive beaucoup de monde de travailler dans des structures tellement grande où il n'y a plus de sens de l'humain... tant mieux pour toi si tu l'as trouvé

Bonsoir,

Moi aussi j'ai ce questionnement. J'ai quitté mon travail il y a plusieurs mois maintenant, j'étais un jeune avocat dans un cabinet d'avocats d'affaires parisien, mais je sentais que ce n'était pas optimal. Si le travail me plaisait intellectuellement, je le trouvais creux, vide de sens, et l'argent ne m'intéresse pas. C'est pourtant le seul moyen que ces cabinets ont pour nous garder.

J'ai pris une "année sabbatique" pour voyager, et mener à bien certaines réflexions, et une introspection sur moi-même, qui pour le moment porte ses fruits. J'ai découvert beaucoup de choses sur moi-même, dont la "zébritude" et surtout, l'hypersensibilité.

Quand je rentrerai en France, et si je rentre en France, je ne postulerai pas uniquement dans les cabinets d'avocats (qui seront à taille humaine, me laisseront faire de l'aide juridictionnelle, du pro bono etc. et où je pourrai défendre les plus faibles. C'est cliché mais bon c'est le côté "Bonjour, je veux sauver le monde" aussi, et c'est ce qui m'a poussé vers le métier d'avocat en premier lieu, je ne veux/peux pas l'oublier), mais aussi dans les ONG, associations caritatives, institutions juridiques/judiciaires et autres...

Pour finir, une citation attribuée à F. Scott Fitzgerald, qui pourra peut-être inspirer certains d'entre vous, et qui en tout cas m'aide beaucoup :

“For what it’s worth: it’s never too late or, in my case, too early to be whoever you want to be. There’s no time limit, stop whenever you want. You can change or stay the same, there are no rules to this thing. We can make the best or the worst of it. I hope you make the best of it. And I hope you see things that startle you. I hope you feel things you never felt before. I hope you meet people with a different point of view. I hope you live a life you’re proud of. If you find that you’re not, I hope you have the strength to start all over again.”

Tiger Kalthu a écrit:Mon métier est ma passion, donc quitte à devoir aller taffer autant que ça soit ça.
Pour changer le monde, il y a les activités politiques à côté

Les activités associatives, en dehors du travail, peuvent aussi aider à te sentir moins mal, parce que concrètement ton action changera des petites choses de la vie pour d'autres.

Et si tu veux le faire à plein temps, les associations recrutent aussi !

Hello. Je comprends parfaitement la sensation.

@Kalthu : quelles activités politiques ? Qu'est ce que tu appelles "activités politiques" ?

c&d a écrit:Bonjour, je veux sauver le monde.

Sauver le monde ? Bonne idée ! Il y a du boulot, mais cela en vaut la peine. Manifestement si quelqu'un a trouvé la solution, soit il ne l'a pas mis en oeuvre, soit les effets ne se font pas encore suffisamment sentir.

Je ne peux que t'encourager à chercher la bonne méthode. Je n'ai pas de preuve que cela soit impossible. La plupart des personnes ne se posent même pas sérieusement la question. Ils pensent cela a priori irréalisable. Essentiellement pour 2 raisons fallacieuses :
1. Si personne ne l'a fait, alors c'est impossible.  
2. Que puis-je faire, moi, modeste inconnu, sans grand pouvoir, sans grande fortune face à ces milliards d'humains ?

Si le point 1. était valide, aucune innovation ne serait possible.
Le point 2. ne tient pas compte de réactions en chaîne du style de l'effet domino.

Sinon on peut se demander si le monde à besoin d'être sauvé. Sauver de quoi ?

Cyril THQI a écrit:
1. Si personne ne l'a fait, alors c'est impossible.  

Est ce que personne ne l'a fait ? Peut être il faut le sauver régulièrement. Un peu comme de faire la poussière, le fait qu'il y en ait, ne signifie pas automatiquement que faire le ménage soit impossible.

Stauk a écrit:

Cyril THQI a écrit:
1. Si personne ne l'a fait, alors c'est impossible.  

Est ce que personne ne l'a fait ? Peut être il faut le sauver régulièrement. Un peu comme de faire la poussière, le fait qu'il y en ait, ne signifie pas automatiquement que faire le ménage soit impossible.

Ben c'est le dédain habituel de Cyril.

Que font les infirmières tous les jours ? Les éboueurs ? Les médecins ? Les flics ? Le boulanger du coin ou même l'agriculteur ? Le climatologue ?


Mais bon, c'est beaucoup mieux de croire à l'homme providentiel (qui est soi même hein... sinon c'est pas drôle).

Et le bibliothécaire, hein ?

Par "sauver le monde", on entend de manière commune "tendre vers un idéal de paix et de prospérité". Pas question de dédain ni d'éboueurs selon moi.

Et le RSAiste moyen ? Hein ? Qui a le bon goût de rester chez lui, au lieu de PNiser ses collègues en entreprise ? Lui aussi il sauve le monde. Et le Japonais moyen ? Lui aussi il sauve le monde. Il faudrait presque sauver le monde de tous ses sauveurs. Ou les sauver eux, de la main crochue que le monde tend vers eux.

Moi je me dis que l'on vit dans un société merdique et m^me si mon travail ne l'améliore pas il a le m'étire de faire vivre une petite équipe.

En suite j'ai des projets pour changer le monde mais il faut des sous pour démarrer de si gros projets.

Hugues a écrit:En suite j'ai des projets pour changer le monde mais il faut des sous pour démarrer de si gros projets.

Ouais. Il faut donc commencer par devenir milliardaire. Et en deuxième étape : ne pas se perdre en chemin.

Ne se perd-t-on pas toujours en chemin ?

Ben non, regarde Bruce Wayne, il est devenu un super héros badass. Au lieu de construire un métro plus propre , des bibliothèques ou des écoles (ou ne serait ce que des usines pour faire travailler les pauvres).

D'ailleurs, je me demande si Batman n'est pas l'oeuvre d'un gauchiste qui a voulu prouver que la répression ne menait qu'à une histoire sans fin, avec toujours plus de violence...

D'ailleurs, il y a justement plusieurs épisodes de la série animée qui posent la question, notamment le procès de Batman fait à l'asile d'Arkham (réactualisant d'une certaine façon le concept de carnaval ou de "fête des fous" où les rôles traditionnels sont inversés) et où les "méchants" reprochent ni plus ni moins à Batman... de les avoir créés.

*fera une thèse sur Batman après avoir fait une thèse sur Tinan*

J'aime bien l'histoire du Colibri, je trouve que ça illustre bien. Chacun fait à la mesure de ce qu'il est quel que soit le domaine.

Le problème c'est que l'argent est assimilé neurologiquement comme si on resentait une attirance sexuelle, du coup l'argent change les gens qui deviennent vite accroc, mais si l'argent tournais plus il y aurais moins de problèmes, ah l'homme et son capitalisme.

Moi je kiff faire des trucs de fous qui en bonus servent aux gens donc même si c'est tout juste rentable le fait de participer a l'amelioration des conditions de vie des gens est suffisant pour moi, par contre des qu'il y a des sous en jeu tu n'est plus le seul décideur, cool la vie hein.

@Kharmith : euh je crois que tu n'as pas lu tout ce qu'a écrit Cyril...il n'y a aucun dédain là-dedans juste un raisonnement à sa façon
Au fait, "sauvé de quoi" : de nous, non ? si on s'est redressés il y a environ 10 millions d'années, alors le monde a très bien vécu sans nous avant ça et continuera je pense, si au sens de monde on entend la Nature, la Vie quoi et pas juste nos sociétés humaines.

Bonjour à tous,
Je reformulerais la question: le monde veut-il être sauvé ? Cela implique que les gens ont conscience que le monde va mal, ce qui ne me semble pas être le cas. L'homme descend du mouton...
Cordialement.
Alain.

Sauver la planète? Sauver ''notre'' ''civilisation''? Sauver l'humanité?

Sauver la planète de ''notre'' ''civilisation? De l'humanité?

Le contraire me parait faux ( sauver l'humanité de la planète ne sauvera pas l'humanité )


Me ballader pieds nu là bas puis peut être içi et me nourrir et nourrir ce qui m'entoure. Voilà la piste sur laquelle je marche principalement en ce moment.




Je ne veux pas avoir un métier et surtout pas celui de vendeur de sagesse qui je crois se propage par içi.

Marguerite a écrit:J'aime bien l'histoire du Colibri, je trouve que ça illustre bien. Chacun fait à la mesure de ce qu'il est quel que soit le domaine.

+1

Et c'est toujours bon (pour moi) d'apprendre des choses sages grâce à vous. Merci