De l'inconvénient d'être né...lorsque nous sommes nés !

.

Comme je suis fan de musique des années 60's à 80's (mais que j'aime bien quelques trucs récents), que j'adore des tonnes de sujets, être né quand je suis né c'est parfait. Avec les début d'Internet comme ça je n'ai pas fait parti ni de la génération larguée car arrivée trop, ni de celle qui à cause du travail pré maché ne comprend rien à l'informatique, et en plus je peux acheter des 33 tours pour quelques euro et trouver tous les enregistrements possible sur le web !!!

.

Oui, lorsque avoir une réponse à une question relevait de la tactique de gestion du temps et de l'argent (aller à la bibliothèque,  accepter de ne pas trouver, de se trouver avec beaucoup d'autres choses à chercher en même temps, devoir se limiter). Lorsque la gestion de la vie quotidienne prenait tout le temps libre (ah ce bonheur qu'acheter un timbre, trouver une enveloppe et aller à la boîte avant le dernier relevé pour débattre avec la copine à l'autre bout de la France !) C'était tellement plus intéressant que wikipedia ou qu'un mel...
J'ai vécu cette autre époque,  et je sais que je n'ai aucune envie de revenir avant l'ere de l'informatique : pourquoi pas plutôt avant l'imprimerie,  où le savoir était réservé à une poignée d'individus ?

Notre époque a des tas de défauts, mais revenir en arrière, pour moi pas question !

Depuis toujours, je déteste les brocantes, les antiquités, les vieux meubles en particulier. Je me dis toujours que cette armoire, là, qui a vu passer plusieurs générations avant moi a peut-être été témoin d'un crime (sérieux !). Longtemps je me suis demandée pourquoi j'avais cette aversion instinctive pour les vieilles choses. Et puis en regardant un épisode d'une série télé historique, j'ai soudain compris. Les siècles passés ont été marqués par une grande étroitesse d'esprit qui a pourri la vie des gens, des femmes en particulier dont je suis. Les vieux meubles sont imprégnés par cette énergie qui me rebute, c'est plus fort que moi ! Il n'y a que les vieux livres que j'aime (ça oui), parce qu'ils contiennent le savoir, les idées, l'évasion intellectuelle. Même si parfois ils racontent des bêtises, au moins ils ont le mérite d'avoir fait réfléchir leurs auteurs. Voilà pourquoi je n'aimerais pas retourner en arrière. Je serais très mal à l'aise parmi ces populations de demeurés. A la rigueur, chez les Atlantes il y a très très longtemps, mais eux aussi ont été assez bêtes pour se détruire, alors à quoi bon.

Cleore a écrit:Notre époque a des tas de défauts, mais revenir en arrière, pour moi pas question !

Depuis toujours, je déteste les brocantes, les antiquités, les vieux meubles en particulier. Je me dis toujours que cette armoire, là, qui a vu passer plusieurs générations avant moi a peut-être été témoin d'un crime (sérieux !). Longtemps je me suis demandée pourquoi j'avais cette aversion instinctive pour les vieilles choses. Et puis en regardant un épisode d'une série télé historique, j'ai soudain compris. Les siècles passés ont été marqués par une grande étroitesse d'esprit qui a pourri la vie des gens, des femmes en particulier dont je suis. Les vieux meubles sont imprégnés par cette énergie qui me rebute, c'est plus fort que moi ! Il n'y a que les vieux livres que j'aime (ça oui), parce qu'ils contiennent le savoir, les idées, l'évasion intellectuelle. Même si parfois ils racontent des bêtises, au moins ils ont le mérite d'avoir fait réfléchir leurs auteurs. Voilà pourquoi je n'aimerais pas retourner en arrière. Je serais très mal à l'aise parmi ces populations de demeurés. A la rigueur, chez les Atlantes il y a très très longtemps, mais eux aussi ont été assez bêtes pour se détruire, alors à quoi bon.

J'ai aussi un problème avec les vieux objets, les vieilles bâtisses. Je n'ai aucune envie d'en acquérir ou d'y habiter de peur qu'ils soient chargés d'une histoire négative, c'est rageant parce que d'un autre côté j'aime leur cachet, leur esthétique désuète, le témoignage d'un autre espace/temps. Mais de loin...

Sinon je ne sais pas si une époque aurait mieux convenu qu'une autre, en fait cette question ne fait pas vraiment sens pour moi. Nous sommes plus ou moins conditionnés par l'époque même qu'on prétend juger, donc qui dit autre époque dirait autres motifs de satisfaction et de désagrément, sachant en plus qu'il y a tellement de problématiques qui sont si... inactuelles et/ou cycliques (impression de décadence en première loge).