Le seigneur des porcheries
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Le seigneur des porcheries
Ce premier roman singulier commence avec la mort d'un mammouth à l'ère glaciaire et finit par une burlesque chasse au porc lors d'un enterrement dans le Midwest d'aujourd'hui. Entre-temps, on aura assisté à deux inondations, à quatorze bagarres, à trois incendies criminels, à une émeute dans une mairie, à une tornade dévastatrice et à l'invasion de méthodistes déchaînés ; on aura suivi la révolte d'une équipe d'éboueurs et vu comment un match de basket se transforme en cataclysme.Tout se passe dans la petite ville de Baker, sinistre bourgade du Midwest ravagée par l'inceste, l'alcoolisme, la violence aveugle, le racisme et la bigoterie. Au centre des événements, John Kaltenbrunner, un enfant du pays, en butte à toutes les vexations, animé par une juste rancœur. Comment John se vengera-t-il de la communauté qui l'a exclu ? Jusqu'où des années de désespoir silencieux peuvent-elles conduire un être en apparence raisonnable ?Dans un style flamboyant, Le seigneur des porcheries retrace l'histoire de cette vengeance, telle qu'elle est contée, après la mort de John, par un des «humiliés et offensés» qu'il défendait.
Je suis surpris que ce roman n'ait pas encore été présenté sur le forum car le personnage est un zèbre c'est certain et à mon avis l'auteur aussi. Dans un style dense et flamboyant, ce roman est tout simplement exceptionnel.
Du même auteur il y a jupons et violons qui vaut vraiment le détour.
Je n'ai pas encore lu son dernier roman "Kornwolff".
Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui a lu un de ces livres et serait vraiment curieux de voir ce que vous en pensez.
Je suis surpris que ce roman n'ait pas encore été présenté sur le forum car le personnage est un zèbre c'est certain et à mon avis l'auteur aussi. Dans un style dense et flamboyant, ce roman est tout simplement exceptionnel.
Du même auteur il y a jupons et violons qui vaut vraiment le détour.
Je n'ai pas encore lu son dernier roman "Kornwolff".
Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui a lu un de ces livres et serait vraiment curieux de voir ce que vous en pensez.
Kat- Messages : 41
Date d'inscription : 10/03/2014
Re: Le seigneur des porcheries
le titre me donne pas envie de le lire mais plutôt d'écouter les bérus (c'est con hein lol)
Invité- Invité
Re: Le seigneur des porcheries
ah, les bérus ça rappelle des souvenirs
Kat- Messages : 41
Date d'inscription : 10/03/2014
Re: Le seigneur des porcheries
[youtube]FpH0gre8AQw[/youtube
heureusement que depuis 1989 le monde a totalement changé on écoute ça désormais :
heureusement que depuis 1989 le monde a totalement changé on écoute ça désormais :
Invité- Invité
Re: Le seigneur des porcheries
il a été chroniqué sur le blog "les tribulations d'un petit zèbre", un blog dédié à la douance :
http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/06/05/les-surdoues-dans-la-litterature-recente/
http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2012/06/05/les-surdoues-dans-la-litterature-recente/
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Le seigneur des porcheries
Merci Kat pour ce post,
effectivement " Le seigneur des porcheries " est un petit bijou époustouflant, pour ne pas dire un petit chef d’œuvre !
Lorsque tu écris : "Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui a lu un de ces livres..." c'est parce que l'auteur a très peu publié, 2 ou 3 romans d'après mes souvenirs (je n'ai lu que l'ouvrage en question) parce qu'il s'est suicidé vers la trentaine...par arme à feu.
"Le seigneur des porcheries" est un livre à la fois sombre et jubilatoire, un livre engagé et militant, une fable cruelle qui dénonce avec ironie les injustices sociales, les absurdités des institutions, les mœurs les plus primaires cachées sous les apparences de la conformité et surtout c'est une ode à tous les bouc-émissaires de tout poil et de toute latitude !
"A tous les malchanceux, à tous les marginaux, les laissés-pour-compte, à tous les montrés du doigt, à tous les boucs-émissaires, toutes les têtes-de-turcs, à toutes les victimes de la bêtise et de la méchanceté humaine, ce livre est pour vous.
« le temps est venu de tuer le veau gras et d'armer les justes. »
effectivement " Le seigneur des porcheries " est un petit bijou époustouflant, pour ne pas dire un petit chef d’œuvre !
Lorsque tu écris : "Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui a lu un de ces livres..." c'est parce que l'auteur a très peu publié, 2 ou 3 romans d'après mes souvenirs (je n'ai lu que l'ouvrage en question) parce qu'il s'est suicidé vers la trentaine...par arme à feu.
"Le seigneur des porcheries" est un livre à la fois sombre et jubilatoire, un livre engagé et militant, une fable cruelle qui dénonce avec ironie les injustices sociales, les absurdités des institutions, les mœurs les plus primaires cachées sous les apparences de la conformité et surtout c'est une ode à tous les bouc-émissaires de tout poil et de toute latitude !
"A tous les malchanceux, à tous les marginaux, les laissés-pour-compte, à tous les montrés du doigt, à tous les boucs-émissaires, toutes les têtes-de-turcs, à toutes les victimes de la bêtise et de la méchanceté humaine, ce livre est pour vous.
« le temps est venu de tuer le veau gras et d'armer les justes. »
Sabrilanuit- Messages : 31
Date d'inscription : 04/09/2017
Re: Le seigneur des porcheries
Ce livre est une merveille, puissant, jubilatoire... Le commentaire précédent le décrit parfaitement, alors...
Un citation supplémentaire ?
Il songea aux familles, à travers tout le pays, riches et pauvres, de toutes conditions, qui musardaient à travers des rayons volailles joliment apprêtés, dans les lumières tamisées et le halo cotonneux des chants de Noël. Il se demanda combien d'entre elles resteraient carnivores si on les conduisait dans la sanglante boucherie de la salle d'abattage, ne fût-ce que cinq éprouvantes minutes de leur vie. Selon les propres termes de John: l'immense majorité des gens ne sont pas obligés de regarder leur dîner droit dans les yeux avant de l'attaquer.
Un citation supplémentaire ?
Il songea aux familles, à travers tout le pays, riches et pauvres, de toutes conditions, qui musardaient à travers des rayons volailles joliment apprêtés, dans les lumières tamisées et le halo cotonneux des chants de Noël. Il se demanda combien d'entre elles resteraient carnivores si on les conduisait dans la sanglante boucherie de la salle d'abattage, ne fût-ce que cinq éprouvantes minutes de leur vie. Selon les propres termes de John: l'immense majorité des gens ne sont pas obligés de regarder leur dîner droit dans les yeux avant de l'attaquer.
KarlShuge- Messages : 6
Date d'inscription : 13/03/2019
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