Longues études et douance sont-elles compatibles?

Bah moi je soutiens ma thèse vendredi et c'est la panique.

Une soutenance, au fond, c'est comme une coloscopie : tu n'as pas le choix, tu ne peux pas la rater, c'est juste un mauvais moment à passer et tu passes ton temps aux toilettes pendant les trois jours qui précèdent.

Spoiler:

House:

Sinon, je pense que longues études et douances sont parfaitement compatibles. Je pourrais en témoigner puisque je n'ai jamais cessé de vouloir étudier. C'est peut-être à ce niveau que c'est incompatible car on ne peut se satisfaire des réponses apportées par un seul corps de métier. Et donc, on se décale toujours en voulant toujours chercher plus...

Merci pour les conseils

hmm tient puisque ça parle médecine je m'incruste :
je pense comme cuicui que zèbres et longues études sont compatibles, je n'ai que 17 ans et je ne me vois pas arreter un jour d'étudier, parce-que je ne peux pas concevoir de vivre sans accumuler continuellement de nouvelles connaissances.
Mais voila j'ai un problème ; je suis actuellement en première année de médecine, et je vais devoir redoubler (je vous passe les détails). Mais ce concours est atrooooce ! je me sens horriblement rabaissée ; être un zèbre ne me sert à rien puisque pour réussir ce concours il faut se tapper la tete très fort contre ses polys jusqu'a ce qu'ils rentrent ! je croyais que les études de médecine stimuleraient mon intellect, agiteraient mes neurones, mais j'ai plutot l'impression que ça les détruit...

alors aujourd'hui, est-ce que les études nous apportent réellement la connaissance, ou est-ce que ce n'est pas plutot un modelage pour entrer dans le monde si ordinaire du travail ? j'ai toujours cru savoir ce que je voulais faire de ma vie, mais aujorud'hui je ne sais plus si de longues études, et médecine en particulier pourront m"apporter quoi que ce soit. Et j'ai aussi peur, une fois etre arrivée tout au bout du chemin, après plus de 10 ans d'études, d'être déçue du métier qu'il y a au bout, et m'ennuyer.

Peut-etre n'est-ce pas le meilleur endroit pour parler de ça, mais ça rejoint la question de "sommes nous faits pour les longues études"

La première année (et même les 3 premières en fait) n'ont rien à voir avec la médecine : on t'apprend à apprendre

Tu peux trouver un D2 et lui demander de t'incruster pendant une garde, en observateur. J'avais fait ça en P2, c'était super sympa et ça permet de se faire une idée plus précise

ah ouai on peut s'incruster comme ça ? génial pour me faire une idée effectivement ! merci du tuyau mais bon, pour l'instant je dois déjà me retapper la première année...

Si le chef accepte, aucun soucis. Si l'interne te vend, généralement aucun problème.

Mais tu as intérêt à te tenir à carreaux : ne toucher à rien, faire gaffe au stérile, respect des patients (on ne rit pas on ne fait pas de commentaires déplacés etc... Ce n'est pas évident sans expérience à 17 ans), faire exactement ce qu'on te dit quand on te le dit (si tu déranges une infirmière, tu t'en vas sans discuter : à l'hôpital ce sont les fermières qui commandent ), ce genre de choses

Après la personne qui t'incruste est responsable de toi donc elle te briefera avant. On est en fin d'année, les D2 sont suffisamment expérimentés pour accepter si tu en connais des sympas, mais c'est à faire en fin de stage, quand ils connaissent bien leurs internes et leurs chefs, et dans des services adaptés (urgences par exemple, un jour calme : Dimanche matin).

c'est pas mon genre de rire des patients, et de toute manière si ça m'arrivait de me faire incruster par un D2, je serai tellement impressionnée que je toucherai à rien et je me tairais

Et reste près d'une chaise si tu n'as jamais vu de plaies ouvertes

@Bovary: les études de médecines dans les premières années ne sont effectivement pas joyeuses. Je me suis fait des amis qui étudiaient la biol, la chimie etc... pour m'aider (j'apprenais ainsi de manière moins rébarbative), car je n'osais pas non plus m'incruster.
Bon courage à toi, surtout si c'est ce qui te plait.
Ps: je n'ai pas terminer les études de médecine, je me suis redirigée vers une autre branche.

Salut,
idem,
moi aussi je voulais faire des études longues,
j'étais super bien parti (en 1ère année j'avais les meilleures notes des 6 classes de L1 dans 3 matières).
et puis le rouleau-compresseur m'a écrasé.
rythme hyper-intensif,
formatage,
masses de données par coeur (c'est la grande mémoire qui compte pas l'intelligence),
usé, déprimé, à bout de force, travaux non-rendus qui se sont accumulés... j'ai pas tenu...
c'est vraiment du nimportequoi, la compétition, toujours la compétition.
les meilleurs partent les premiers, et les plus déterminés arrivent jusqu'au bout.

J'aurai mis 19 ans au lieu de 10 à arriver au bout perso

Epic fail

vous avez tous arrété ? personne n'a continué ? lol

wise ,c'est moche ah oui ? ils font comment les autres pr tenir ? ils sont tres forts.
mais c'est le jeu , le plus fort gagne . les autres , c'est la sortie  

En fait j'ai arrêter parce que la pression "parentale" était trop lourde. Je ne rentre pas dans le détail mais ça ressemblait à la double contrainte: Une beurette ne fait pas d'étude, mais faut finir médecine... Le prestige c'est pas mon truc.
Et en plus, quand je me suis rendue compte que ce n'était pas du tout ce que je désirais réellement faire. J'ai préféré m'en aller plutôt que de devenir un mauvais médecin. Je pense que je n'aurais toujours pas fini les études.
La seconde raison et non la moindre: l'esprit de compétition. Je n'adhère absolument pas au sssssssssssélection.

C'est cool d'être intelligent, mais pour réussir des études longues il faut aussi savoir se conformer à des exigences parfois... discutables, accepter l’autorité etc.etc.

L'expérience de Milgram lien wiki a été reproduite en sélectionnant des cobayes universitaires et... Les universitaires rechignent moins à électrocuter leur prochain que que le citoyen "lambda"    

En creusant un peu, les chercheurs se sont rendus compte que les personnes éprouvant de grandes difficultés à se soumettre à l'autorité échouent ou quittent prématurément le cursus.

Les lauréats obéissent donc plus facilement au supposé médecin qui leur demande d'électrocuter le faux sujet de l'expérience.

Nul besoin cependant d'être un mouton pour décrocher un master ou un doctorat mais l'indépendance de pensée farouche (fréquente parait-il chez le zèbre) peut certainement s'avérer difficile à gérer.

Nous sommes de mauvais padawans, that's it, ou plus précisément il nous en coûte plus de faire le poing dans notre poche pendant de longues années.

@House : Hang loose pour ta thèse, le take off est proche 

c'est quoi ca une beurette ?

ok. le principal c'est de savoir ce qu'on veut .

la selection , je supporte pas. bcp plus cette année que l'an passé mais ca a failli m'achever. j'ai pas du tout cet esprit la . j'ai donc "quitté" la medecine sans y etre entré!   


ah l'experience de milgram .
bon ,ca mrassure bien sur ce que jpensais : pas d'obeissance aveugle aux regles non legitimes de ma part  

A l'époque: (il y a plus de 12 ans de ça) avant de quitter la France, c'est ainsi que l'on nommait les enfant d'immigrés d'origine maghrébine.
Arabe s'est transformé en mauvais verlan en beurre et féminisé en beurette. C'est plus mignon que bougnoul (je l'ai connu enfant). Maintenant, je ne connais pas l'expression consacrée aux jeunes des cités issus de parents d'origine étrangère. Je ne veux pas offrir de débats concernant l'intégration, ni quoique ce soit de ce genre. Nous parlons d'études.
@aqua et chou fleur concernant l'allergie à la hiérarchie (oserais-je) "incompétente" et ne correspondant pas à MES critères: Suis tout à fait d'accord avec vous. Je ne sais pas comment j'ai réussi à éviter les blâmes, parce qu'à cela pour ma part, il faut rajouter un côté très impulsif. Je ne marche pas, je sprint et rue dans les brancards. J'ai juste eu droit à Melle vous êtes impertinente!
Bonne nuit à tous.

choufleur a écrit:vous avez tous arrété ? personne n'a continué ? 

J'ai pour ma part repiqué la première année (en même temps je trouvais scandaleux de sélectionner sur la physique qui n'avait rien à voir avec la médecine. J'ai donc fait l'impasse totale dessus alors que j'avais eu 20 au bac et puis j'ai bossé 1 semaine par concours aussi...), j'en ai eu marre en 4e année donc j'ai pris 4 années "off" en hackant le système de ma fac (tu séchais une seule épreuve, t'avais 9 mois de vacances sans stage et uniquement cette épreuve à repasser l'année suivante... Corrigée par la fac depuis moi), ensuite j'ai changé de spécialité après un an d'internat parce que ça ne m'intéressait pas, et là ça fait 4 ans que j'ai fini l'internat mais que je n'ai pas soutenu ma thèse...

1+4+1+4=10 ans de bonus

aqua (2ème vague) a écrit:Nul besoin cependant d'être un mouton pour décrocher un master ou un doctorat mais l'indépendance de pensée farouche (fréquente parait-il chez le zèbre) peut certainement s'avérer difficile à gérer.

Nous sommes de mauvais padawans, that's it, ou plus précisément il nous en coûte plus de faire le poing dans notre poche pendant de longues années.

Ah ça... Mon dernier chef de service m'a sorti "tu seras un très bon médecin. Mais t'es fait pour bosser tout seul (il parlait de partager les responsabilités hein, pas de bosser avec une équipe soignante). Faut dire qu'on sortait d'un staf où il me demande :

"mais pourquoi tu refais tous les antécédents chaque fois?"
"Bah pour connaitre les gens, je suis sérieux et peureux, j'ai peur de rater un truc".
"Mais cet enfant là il a été vu il y a deux jours, par moi."
"Bah oui, mais vous n'êtes pas moi."
"Tu veux dire que tu n'as confiance dans mon interrogatoire?"
"Moins que dans le mien."

@House : Hang loose pour ta thèse, le take off est proche 

Ouaaaaye tu rigoles mais pour me destresser je repense à cette fois où j'ai failli me noyer (vraiment...) à Lafiténia au pays basque, au fait que j'aurais préféré être n'importe où mais sur terre... Même en train de soutenir ma thèse!!!

c'est bete mais ca me rassure tout ca.
je patauge grave . pdt ces deux ans (parce que j'ai repiqué mon année ) , j'ai comme combattu contre moi meme pr rester . trop tétue . mais jvoulais pas croire que j'etais peut etre pas faite pr ce genre d'etudes , je voyais plus le metier en lui meme , bcp plus tard , que les etudes.

vivement la fin . lol

bonne nuie supercali*


house : loool . pas mal le parcours quand meme.

sinon pr l'anecdote , euh j'aurais fait pareil en fait . c'est normal non?
je fais tjr ca partout , et je l'aurais fait encore plus ds une situation pareille.

Moi je savais que c'était ce métier ou rien, depuis toujours.

Et j'attendais avec impatience les études. Je me voyais rencontrer des gens fabuleux, me faire des amis pour la vie, vivre à l'hôpital... Greys avant l'heure puisque ça n'existait pas.

En fait j'ai rencontré des tarés de la sélection et des gosses de riches. Et quelques rarissimes exceptions tout de même, heureusement. Et j'ai surtout rencontré les infirmières, les aide-soignantes, les sage-femmes, les brancardiers, les secrétaires, les coursiers, les gens qui font le ménage, et rien que pour ça... D'ailleurs je les remercie tous dans ma thèse, et aucun toubib à part le jury (obligé ).

aqua (2ème vague) a écrit:C'est cool d'être intelligent, mais pour réussir des études longues il faut aussi savoir se conformer à des exigences parfois... discutables, accepter l’autorité etc.etc....Nous sommes de mauvais padawans, that's it, ou plus précisément il nous en coûte plus de faire le poing dans notre poche pendant de longues années.

Je trouve ton post très pertinent, merci de l'avoir écrit.

Dans mon cas, c'était en effet un de mes plus gros problèmes durant mes études.

Ha ben à vous lire, ça me fait du bien aussi...
Mais vous étiez où tout ce temps bande de ... z... ouaves!
Je ne sais pas ce que sont devenues les études mais perso j'étais passionnée par la physiologie et l'anatomie qui avait un part importante dès le concours de la première année. J'ai bénéficié encore d'un enseignement un peu à l'ancienne mais j'ai vécu la transition qcm-cognitions avec la réforme pour laquelle on a fait grève pendant 4 mois quand j'étais en deuxième année. (Ce qui m'a permis aussi d'échapper aux tp de dissection de cadavre pendant la même période). Donc déjà pendant quelques mois, je portais plus souvent ma blouse pour manifester que pour disséquer.
Mais il est vrai que le malaise a grandi d'année en année sans trop savoir pourquoi. J'étais à la fois passionnée par ce que j'apprenais mais je détestais l'ambiance dans laquelle j'étais obligée d'évoluer. Je m'y faisais petite, éteinte, inexistante. Petit à petit je désertais les cours et n'allais qu'aux stages. Les "grands" patrons qui puent et tous les bals de faux culs sont légions mais je me sentais bien à faire mes petites tournées avec les infirmières, à papoter avec les aides soignantes ou les patients qui se confiaient en se moquant parfois de tout ce cirque. Car faut pas croire mais au fond, personne n'adhère guère à tout ce cinéma à part les acteurs eux-mêmes. J'ai même rencontré quelques grands patrons rendus complètement fadas par ce système mais qui étaient de géniaux médecins. Enfin, moi, je les trouvais géniaux et qu'est-ce que j'ai pu me sentir seule à être bien là où personne ne voulait aller. Mais tout ce que j'ai appris à leurs cotés valait bien la peine de se sentir un peu seule.
J'ai aussi trainé à écrire ma thèse. Quatre ans avant de me décider à sortir un truc fait en quelques mois. Je n'arrivais pas à choisir un sujet médical selon les critères qui m'étaient imposés et qui ne me parlaient pas. J'ai fini par faire un sujet d'histoire qui a ennuyé tout le monde, sauf moi. Je me suis régalée! Et c'est ce qui me reste comme meilleur souvenir pour le diplôme lui-même. J'ai fait un truc qui me plaisait et basta!
Est-ce que je regrette d'avoir fait ces études là? D'avoir exercé ce métier-là quelques années? Parfois oui, mais le plus souvent non. Tout ça fait partie de ma vie et même si j'ai fini par sortir de ces rails là, ils m'ont considérablement enrichie, renforcée dans ce que je suis au fond. La médecine est ce qu'elle est. On peut dénoncer quantités de choses mais comme pour tout il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. C'est une médecine extrêmement riche et intéressante et je crois qu'elle a parfois perdu de vue les bases de son savoir et que "la simplicité est la sophistication suprême". Alors que ceux qui se sentent appelés malgré des doutes, qu'ils foncent.
Pour ce qui est du passage du concours d'entrée... ben, je ne sais pas au juste comment ça passe, mais pour moi c'est passé, alors même qu'au lycée la grande majorité des profs me croyaient incapables d'avoir le bac. ("doit faire ses preuves"). J'étais un peu dans la philosophie, "je tente, on verra bien". Donc en fait, je crois que je ne stressais pas trop. J'ai bossé à ma façon mais avec deux ou trois copains pour nous motiver et loin de tout esprit de compétition.
Bon courage à tous les bosseurs pour passer ce cap ainsi que pour ceux qui en sont à la happy end!

Tiens j'ai eu le "doit faire ses preuves" aussi faut dire que j'avais séché 3 contrôles sur 4 au dernier trimestre dans la matière principale (physique). J'ai pris du plaisir à aller lui dire en personne que j'avais eu 20 au bac en physique, alors que son fils avait eu 14 je crois. Petit mais jouissif.

Sinon pareil, j'ai séché absolument tous les cours à partir de la 3e ou 4e année...

Et idem pour la thèse, j'ai trainé 6 ans au total je crois, pour au final faire une thèse sur le surf en 45 jours, 4h par jour.

Mais bon là j'avoue que je stress violemment. Pas de la présenter, pas pour le résultat. Parler à des profs je m'en cogne, et de toutes façons ils vont me la donner. Je stresse parce que je serai devant mes proches et que j'ai honte de faire ça avec 10 ans de retard, paie ton epic fail.

Ouaf! Avoir honte devant ses proches... je connais... et en plus dans la position paradoxale d'aller chercher the big diplôme.
Tous tes proches ont-ils été médecins à 21 ans? Probablement pas. Mais si ton choix est de considérer que ta thèse n'est pas l'apogée de ta vie et qu'en conséquence bien peu importe que tu la soutiennes à 25 ou 35 ans! Ben, ouaih quoi, pas besoin d'être précoce en tout hein! On peut bosser sans cette thèse à moins de faire la course à la carrière donc pourquoi pas procrastiner sur un truc dont on sait de toute façon que c'est du pipeau complet. C'est pas facile de faire un truc qui n'a pas de sens. C'est bien là peut-être que la douance est un frein.
Comment éteindre ce sentiment de honte? En acceptant que ton système de valeurs n'est pas celui de tes proches? Que ta légitimité médicale ne dépend de ce bout de papier mais de toutes les heures que tu as passé avant à apprendre puis à exercer ton métier? En d'autres termes que tu les ..... ! Facile à dire... plus difficile à faire... Face à certains systèmes de valeurs si fortement ancrés dans certains groupes, a fortiori la famille et les proches, c'est vrai qu'on se sent vite se liquéfier quand on veut marcher ailleurs, avec d'autres repères. Pourtant on ne peut pas se résoudre à vivre comme bon leur semble. Alors, ben, faut faire avec ce qu'on est... et parfois ça coince. Mais on trouve toujours une porte de sortie.   

Tu as raison et tes mots sont pertinents, ils touchent.

Mes proches m'aiment et pensent que je suis un génie incompris :lol:C'est dans ma tête le soucis j'imagine :face:Mais problème il y a!

En effet, marcher dans les pas des autres, j'y ai renoncé quand j'étais en 3e année. Je m'ennuyais ferme, et un pote en droit qui avait le même soucis que moi m'a dit "tu sais, bac mention bien à 17 ans, 10e au concours en première année, si on voulait montrer quelque chose à quelqu'un, je pense que c'est fait, on n'a plus rien à prouver maintenant!"

C'est l'un des conseils les plus pertinents que j'aie entendu. C'est là que j'ai commencé à faire de la photo et que je suis parti passer 2 mois à Athènes, puis en australie apprendre à surfer

Et maintenant je le paie!

Tu payes quoi?
Et à qui?

Tu fais un boulot que tu as toujours voulu faire...
Tes proches t'aiment...
Tu as su renoncer très tôt à entrer dans un moule que tu ne voulais pas...
Hey, y'a pas de factures pour tout ça.
Demain, y'a rien à payer à part l'apéro...

Et c'est ma mère qui régale pour l'apéro

Alors là je vous conseille de la modération dans vos pensées docteur !
Allez vous reposer pour demain parceque moi j'ai besoin d'un médecin qui m'aide dans mon processus de marteau !
Pas d'un zèbre qui perds ses rayures au moindre souffle : apprendre c'est agir ! Et tu l'a fait !

d'ailleurs tiens voilà de quoi les repeindre…



 

Oh mince, subliiiime cette photo merci

Je suis plus du genre à réviser le topo jusqu'à minuit :p

Et demain j'ai 5h de route pour y aller, j'aurai tout le temps de prévoir les contre-feux en cas de questions embarrassantes

je m'en doute que tu vas pas lâcher avant minuit
c'est ton "maintenant je le paie" qui m'a révoltée parceque ton parcours je le trouve admirable... parceque c'est vrai qu'apprendre c'est agir, et que ce n'est plus enseigné il me semble...

et contente que la photo te plaise je l'ai trouvée chez Marc Lafontaine j'en cherchais une autre plus colorée avec une île au bout du tunnel d'eau... l'île de la promesse que tu t'es faite en choisissant de vivre au moment de te noyer ?

"Merde" à toi

Bon alors pour demain, ne gâche pas ton plaisir et éclate toi!
Méfies toi du membre du jury qui te parait le plus sympa... J'avais inclus une amie qui avait besoin de point pour sa "carrière" de PH, et c'est elle qui m'a posé la seule question vache à laquelle j'ai fièrement répondu d'un regard noir "je ne sais pas". Même là, j'ai pas mouru!
Elle l'a payé d'une limonade fraise à la place du champagne! Nan, mais!

Au fait, j'ai vu que certaines facs n'imposaient plus de prêter serment... C'est vrai ça?
T'as droit à la cape rouge ou pas?

J'ai réservé les robes, c'est le jury qui verra.

perso j'aimerais bien, je suis assez attaché aux traditions, et celle-ci est ancestrale.

Quant au serment, je le prêterai avec plaisir, j'y tiens, et je m'y tiens depuis ma deuxième année :p

Je retiens le "je ne sais pas", je n'avais pas envisagé cette option : ça a le mérite d'arracher le sparadrap un bon coup

moi j'ai du réécrire tout mon mémoire de D.E.A. d'histoire de l'art à 3 mois de la soutenance parce que ma directrice de recherches, sous anxyolitiques, ne s'était pas aperçu que mon sujet avait déjà été traité quelques années avant par un chercheur de Barcelone.
J'ai chialé un jour entier, je voulais mourir, la salope !
Puis j'ai remanié le sujet et j'ai tout réécrit, finalement c'était mieux, je me suis éclatée et j'ai été fin prête le jour J.
Une pensée émue pour toi demain et surtout pour ta môman. embrasse-la de ma part.

Merci

Mon topo est encore un poil long, 20 minutes trente mais en bourrant... Faut que je marque des petites pauses.

House a écrit:"Je retiens le "je ne sais pas", je n'avais pas envisagé cette option : ça a le mérite d'arracher le sparadrap un bon coup"

et rajoute "mais je vais chercher!"... ça fait plus sérieux!

Longues études ?
C’est presque un libellé politiquement correct et qui ne veut rien dire, comme l’est l’autre terme, douance.
La vie est longue. Et pourtant elle n’est pas incompatible avec toutes les variétés de personnalités. Dans la vie, justement, on apprend, on étudie, tout le temps.
Focaliser sur une période figée ("études") ne sert à rien, car chaque instant est un mélange entre apprentissage et agissement. En plus, ce n’est pas la destination qui compte (destination qui s’éloigne et se métamorphose toujours) mais le parcours.

J’étais pourtant mal, très mal placé au lycée pour faire "des études". J’avais du mal à boucler l’année, pas du tout motivé par l’ambiance obligatoire, j’étais une catastrophe sur pattes, le mouton noir, au grand dam des profs, des parents etc.
Quand je leur ai annoncé que je veux faire médecine, tout le monde a piqué une bonne dose de rires. Mais c’est vrai qu’au vu de mes performances scolaires, simplement rêver de passer un jour le bac était tout aussi démesuré.

En même temps je ne souhaitais pas "faire des études" mais réaliser un projet de vie propre, partir à la conquête du monde, faire uniquement ce que je veux, être libre, indépendant, débarrassé des parents ou tout autre situation imposée. A 16-17 ans j’ai mené un travail intérieur méthodique pour m’organiser, m’améliorer, fixer des principes, viser loin. Grand maître de la procrastination, allais-je un jour ouvrir un manuel et ne pas le refermer aussitôt ? Allais-je récupérer l’immense handicap par rapport aux collègues qui avaient bossé tout ce temps ? Surtout que j’étais totalement exclu du système ne fut-il que par l’absence de possession du moindre cahier ou l’absence de prise de notes pendant toute la scolarité (on s’imagine la réaction des enseignants face à un tel cas).

Un jour j’ai réussi à faire le premier pas de la Longue Marche. Six mois plus tard j’étais admis en médecine premier sur la liste, du premier coup. J’ai été énormément passionné par les sciences fondamentales, j’ai terminé en premier ces années. Ensuite lors des années cliniques j’ai eu la confirmation que je ne suis pas fait pour le contact direct avec le patient, j’emphatisais trop, au point de créer des dépendances émotionnelles bidirectionnelles. Petit à petit j’ai trouvé mon domaine idéal.
J’ai eu aussi des rechutes, retour à l’état des performances zéro, lors des périodes de contrariété. Finalement un parcours typique en saccades, jamais sur une voie classique, toujours en zigzag. Si une chose m’intéresse, je m’investis à fond, rien ne peut m’arrêter, ni me dépasser. Si pas d’intérêt, je peine à m’accrocher au chariot.

Sinon en revenant à la question du titre, oui, effectivement, il n’y a rien de tracé à l’avance, telle personnalité va faire des courtes ou des longues études. Je déplore même l’utilisation de ces termes. Pour moi, chaque personne est porteuse de son projet à elle, à ses couleurs et à son rythme, le reste c’est de la paperasse administrative sans importance.

cuicui a écrit:

House a écrit:"Je retiens le "je ne sais pas", je n'avais pas envisagé cette option : ça a le mérite d'arracher le sparadrap un bon coup"

et rajoute "mais je vais chercher!"... ça fait plus sérieux!

Je note

dr house !
  

bon courage   

Oui, bon courage!

1. Est ce que quelqu'un à un problème similaire au mien?
2. Comment faites vous pour apprendre un cours le plus efficacement possible?
3. Comment allier ce mode de vie à une telle charge de travail?
4. Avez vous ressentis des difficultés dans vos études tout en sachant pertinemment que vous être capable de les réussir?

Je réponds à 2. Tu écris toi-même (dans le tout premier message) que tu as assimilé en quelques heures ce que d'autres assimileront en quelques semaines... C'est la bonne voie...

Alors si tu n'as plus besoin d'apprendre c'est que tu es toi-même ton sujet! C'est ainsi que je faisais (sans me savoir Z) quand je préparais pendant un mois une conférence spécialisée sur le Japon jusqu'à improviser totalement mes cours d'anglais en tant que prof quand j'étais en Chine il y a deux ans...

Cela veut dire que quand tu vis ce que tu fais que tu entres des centaines de données en toi tu es finalement ce que tu dis, ce que tu déclames, sans notes (mes conférences parfois 1 h et demi à 2 heures sans notes), tu es ton sujet... que tu penses dans ton message ne pas maîtriser. Je n'en crois rien.

Bien au contraire je sens deux choses:
1. tu connais très bien ce qu'on t'enseigne (et tu n'as pas besoin d'apprendre par cœur)
2. puisque l'enseignement est lent, répétitif, scolaire, en somme rébarbatif, tu sèches... tu te culpabilise. C'est cette culpabilité qui te freines et non pas le style de l'enseignement de la fac.

Tu es observatrice sans doute et tu analyses vite.

Je réponds à 3. Je ne vois aucune incompatibilité. A moins que la médecine ne soit pas réellement ta voie. Avant que je ne saches quelle était mon voie, l'eau a coulé sous les ponts des années durant (possible différentes générations).

Bien sûr pour 4. Je ne me suis su Z il n'y a qu'un an et demi aussi les difficultés ont été très dures à surmonter. Ennui au lycée, arrêt du lycée, travail à la montagne (berger), bac en candidat libre à 22 ans, diverses inscriptions en fac, à 27 ans enfin! je me lance dans l'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre à paris jusqu'à décrocher mon Doctorat d'Etat à la Sorbonne.

Mais que de souffrances! pour s'accrocher à un système scolaire d'une ringardise inouïe (dans les années 80 et 90)...

Cependant une carrière s'est dessinée... de japonisant puis sinisant... puis une vie de zèbre...ça change tout en effet... Mais moi à 19 ans je ne le savais pas...

Comment ai-je réussi? A la force mentale!

C'est mon intérêt ma passion pour le Japon (25 ans de vie) qui a soudé consolidé mon être intérieur qui a construit peu à peu ma voie.

C'est ton intérêt pour (quelque chose de) la médecine qui peut construire tes convictions.

Les études longues (doctorales par exemple) c'est une spécialisation. Alors évidemment les premières années ne sont jamais très intéressantes. On a l'impression de recommencer les mêmes apprentissages alors qu'on voudrait aller plus avant. Car nous sommes des inventeurs (hors pair!).

Ainsi si tu pouvais inventer une méthode (la tienne propre) d'observation-conservation des données tu serais enfin débarrassée de l'ennui...

Méthodologies, c'est bien un domaine fort négligée en France, dans ces études longues...

Et c'est là qu'il "faut" creuser...

Bon courage!

Dede

3h du mat, j'ai fini mon topo de soutenance, YOUHOUUUUUU branlos level 37

Demain levé 8h, 9h de route dans la journée, c'est tipar...

C'est vrai House que dans les derniers temps avant le jour J, on bosse jour et nuit!



Allez pique un somme et c'est reparti!

Un gros MERDE House!!

Contrairement à toi, je voulais en finir le plus vite possible, trop stressant pour moi de laisser traîner les études et la thèse, trop hâte d'être enfin SEULE! Mais alors la thèse, même si je savais que ça allait bien se passer, que c'était "pour la forme", je savais aussi que mon sujet paléoanthropologique limite véto (je suis dentiste   ) ennuierait ferme l'assistance. Et même si je me contrôle, je ne contrôle pas mon corps, j'ai donc soutenu ma thèse en étant rouge pivoine, les larmes aux yeux, les mains et la voix tremblantes... J'ai cru que j'allais tomber dans les pommes lol.
Allez courage, c'est bientôt fini!!

Sinon pour répondre au sujet de base de ccbs69. Je précise d'abord que je ne sais pas encore ce qu'a donné mon WAIS, je saurai mardi. Pour mon chéri il est évident que le test dira que je suis surdouée, pour moi ça dépend des jours.

Toujours est-il que pour passer la première année de médecine faut s'accrocher. Apprendre à apprendre... J'ai passé ma première première année à penser que je bossais parce que je restais le cul sur ma chaise de 7h à 23h mais ça n'a pas marché   . J'ai analysé mon année et je me suis rendue compte que glander devant sa feuille n'était pas bosser son cours. Et que le cul sur une chaise ne me convenait pas. Donc changement radical de méthodes pour ma deuxième première année: aller aux soirées (  ), réviser en marchant, écrire mon cours avec des couleurs ou à l'ordi, ne rater aucune séance de badminton, bosser au parc, sur les quais du Rhône, à la piscine, en faisant la cuisine ou le ménage... Dessiner en même temps, faire des posters des trucs que je n'arrivais pas à retenir pour que mon oeil s'y accroche et que mon cerveau photographie les notions clés, mettre des post-it dans les toilettes   ... Et expliquer ce que j'avais compris à ma voisine de pallier de cité U (qui était dans ma promo), l'écouter m'expliquer également... En fait juste apprendre un truc par coeur en restant devant n'a jamais fonctionné pour moi, j'apprends mieux en faisant autre chose, en écoutant de la musique, en gribouillant des boucles sur une feuille etc... A toi de trouver "ton" truc.
Ma chance était que le plus gros coefficient était une dissertation limite philosophique (centrée sur la santé et l'éthique), sans aucun par coeur pouvant sauver un simple bachoteur. J'ai eu 17

Je n'ai pas eu médecine à 4 places près, mais j'ai eu dentaire (qui était mon deuxième choix, je voulais de toute façon faire de la chirurgie ). La deuxième et la troisième année ont été un calvaire pour moi, trop de théories, de par coeur, et donc de rattrapages!! Les profs ne comprenaient pas comment je pouvais avoir 2 à l'exam de juin et 19 en septembre... Bin c'est simple, je ne voulais pas redoubler pour ne pas perdre ma bourse donc j'apprenais leur truc, je le recrachais et voilà! Heureusement, dès la 4ème année on a nos patients et là j'ai pu souffler et enfin entrer dans le vif du sujet! Même la théorie était plus "pratique", j'étais bien plus à l'aise. Et tout le monde a été surpris en 5ème année devant ma note à l'oral du CSCT. Bin oui pour un cas clinique, tu peux connaître par coeur ton embryologie ou ta microbio, ça ne sert à rien! Enfin j'ai pu montrer mes "talents" de diagnosticienne, de recoupement des données, de bon sens, avec un jury pas évident (un des profs du jury m'avait d'ailleurs fait pleurer la semaine précédente en clinique, youpi...).
Dans tous les cas, ce qui m'a fait tenir c'était de penser au but de ces années: être dentiste. Et mes options! Stage en cabinet, anthropologie, ethno-sociologie, prévention dans les écoles, humanitaire...
J'ai été une des premières à passer ma thèse pour vite vite vite m'en débarrasser et à moi la liberté!

Sauf que je déchante! J'aime mon métier, j'aime le contact, mettre en confiance les patients, les soigner, les soulager, me creuser le ciboulot pour leurs plans de traitements... J'aime l'idée que je peux évoluer (j'ai fait un AEU d'implantologie ma première année après la fac, enceinte ^^), changer complètement de type d'exercice... J'aime l'idée de pouvoir faire mon "mi-temps médical" (comprendre 35h sur 3 jours et demi), me laissant du temps pour ma famille, pour apprendre la flûte irlandaise ou me lancer dans la photo... Mais je ne sais pas combien de temps je tiendrai avec l'administratif qui me rend dingue! CPAM, URSSAF, Caisse de retraite, radioprotection, etc etc... Je crois que je ne serai pas dentiste très longtemps, mais quoi faire après? Repartir sur des études? Mais j'ai une famille à nourrir... Enfin bref ce n'est pas le sujet!!

Je crois que pour réussir des études longues, zèbre ou pas, il faut être réaliste sur ses capacités (je vois ma petite soeur de 15 ans, les études longues ce n'est pas DU TOUT pour elle!!) et avoir un but motivant. Pourquoi je fais ça? Est-ce que ça vaut le coup? Si oui alors se mettre des coups de pied au fondement...

Bon courage

Vous lire me permet d'analyser comment je faisais fonctionner mon neurone pour m'en sortir. Jamais brillamment mais je me débrouillais.
De travailler en groupe m'a toujours beaucoup aidée parce qu'on s'obligeait à tour de rôle à refaire le cour. Ce qui nous obligeait à le comprendre, à l'intégrer pour ensuite le restituer. En plus c'est vivant et on est pas seul sur ses bouquins. Pour le concours d'entrée, on était trois et on a tous été reçus.
Et je m'aperçois que je continue à faire un peu pareil quand je m'intéresse à un nouveau sujet... je lis, je raconte ce que j'ai lu et si il y a un truc qui coince, je retourne lire et ainsi de suite... jusqu'à ce que je puisse expliquer à quelqu'un ce que je viens d'apprendre. Après ça, la restitution à l'écrit est assez facile.
J'ai besoin de moments d'immobilité complète pour me concentrer et comprendre. Par contre pour enregistrer, je serais du genre à faire les 100 pas.

Salut ccbs69 !

J'ai pas pu lire toutes les pages donc je ne sais pas si c'est toujours d'actualité.     

Quelques solutions que j'ai utilisées :
1) exercer la mémoire (j'ai cru entendre dire qu'il y a des techniques pour ça) afin de retenir les leçons plus facilement
2) résumer les leçons par des schémas avec des flèches, c'est plus facile et rapide de les réviser sous cette forme
3) avoir un partenaire d'études, avec lequel on se pose l'un l'autre des questions sur les leçons pour vérifier qu'on les a maitrisées

A mon niveau, je ne cherchais pas à apprendre les leçons par cœur, mais à les comprendre. Et les comprendre suffisait pour que je les retienne car il y avait comme un fil conducteur qui se mettait en branle pour chaque leçon quand je voulais les évoquer. C'était des cours de médecine aussi.

Au-dessus de tout ça, ce qui aide à tenir pendant plusieurs années, c'est de garder en tête l'objectif final : je veux soigner les gens !

Le problème du concours de première année c'est que c'est vraiment piégeux au mot près...

Perso je vais être cash mais le système éducatif français est merdique et les études supérieures ne servent à rien.

Avec un bac + 2 on se heurte à la concurrence, avec un bac + 3 on a pas assez d'expérience pro, avec bac + 5 et + 8, on est trop cher.
Et puis survivre comme des clochards quand on est étudiant, vivre dans un 10 m carré, ne pas pouvoir se faire à manger et bosser à mcdo pour rembourser son crédit étudiant et sacrifier ses vacances pour le job d'été.
Pour au final, ne pas être sûr d'avoir un boulot si on a pas de piston.

Je suis surdoué, j'ai tout de suite vu les failles du système et l'aberration du " je t'embauche pas car tu es sur-diplômé / cher / pas expérimenté / jeune [...] ".
Et j'ai vu les trop nombreux sacrifices pour un avenir qui n'est pas forcément certain.

Je la joue fine, j'étais très moyen au lycée, un peu comme iiihou et on me destinait à la fac de svt de Bordeaux. J'ai fait un semestre en de pré L1 car en fait, j'attendais la réponse pour un engagement dans la Marine.

Je suis obligé de supporter un environnement d'enfoiré mais j'ai remplacé mes 4 années futiles d'études supp par 4 années concrètes de travail dans l'informatique + rigueur du militaire.

Mon manque de diplôme sera mon point faible (j'ai seulement un bac en biologie) mais je prends de cours tous les idiots qui font une licence en informatique et qui ne comprennent rien à la SSII, aux délais d'installation d'une architecture réseau, qui n'ont aucun expérience du contact avec l'utilisateur pour le soutenir et des astreintes parfois pénibles et exigeantes.

euh...

a bas le systeme ?

loul.

dr house revient nous raconter   

ce que je vois c'est que les gens qui etaient moyens au lycée ont géré apres


du coup je sais appremment ce quii va m'arriver.
l'inverse .
 

Désolée, je n'ai pas lu l'intégralité du sujet mais j'ai fait médecine.
Si tu es sûre que c'est ce que tu veux faire, par rapport aux autres c'est une chance d'être surdouée.
Sans doute découvres-tu le travail cette année...  Je connais ça, bac S mention bien sans rien foutre, forcément, une P1, ça fait découvrir le travail.


Rassure toi, même si tu n'as pas réussi à bosser jusqu'ici, tu peux encore avoir le concours en t'y mettant maintenant, il suffit de bosser à fond mais sur une courte période. J'ai lu certains cours une seule fois mais en étant hyper concentrée, ce qui m'a permis d'en retenir l'essentiel.


Aie confiance en toi,

fais ton maximum,

dors bien,

mange bien,

fais un peu de sport,

et bonne chance. 

Et si tu n'as pas le concours, tu redoubleras (ahahah ça c'est une terrible menace: redoubler = revoir les mêmes cours ! l'horreur absolue !!!!!!      )

Et j'ai vu que certains avouent avoir fait des impasses: si c'est ton cas, pas de panique, ça peut passer quand même, donc tu donnes tout, même si tout te semble perdu   ça fait cet effet là à tout le monde

(Pour moi: impasse sur pas mal de cours d'anat, sur la physique: que des exos, et les stats: que des exos, et c'est passé du premier coup. Je ne te le conseille pas si tu stresses facilement, parceque ça rassure les flippés de maîtriser, mais comme moi j'étais pas hypermotivée pour médecine, bon, ben j'ai fait au plus urgent pour avoir des notes potables partout, tu te connais, tu sais ou toi tu peux faire des impasses ou pas) 
Bon courage: le travail c'est la santé (surtout pour tes futurs patients)