Tirez sur le pianiste
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Tirez sur le pianiste
Jusqu'à présent, seulement je connaissait 3 films de Truffaut, les 400 coups, l'enfant sauvage et La nuit Américaine ( aussi le film de Spielberg ou Truffaut jouait une espèce de disc-jockey intergalactique ) et je les avait adoré.
J'ai vu 3 plus, Tirez sur...Domicile conjugale et Tire au flanc 62 et rien a voir avec les autres ( ?? ). Ces 3 derniers ce sont des comédies !! Alors quoi ?
En tout cas la scène de Tirez sur... au bar-musicale du principe, est merveilleuse, plein d'humour dysfonctiennel, zèbre, tout est bizarre, absurde et marrant. La prostitué avec le mec ( elle l'invite a danser et après elle le repousse ), les commentaires de clients, la fantastique musique du piano qui joue Aznavour, et surtout l'incroyable "performance" du mec avec la barbe. J'adore la chanson et le type, sa façon de danser, sa manière d'être au stage, sa presence " Elle s'appelait Françoi(aaaaa)se, mais on l'appelait Framboi(aaaaa)se......Avanie et Framboise sont les mamelles du destin. ". Je comprends rien de la lettre de la chanson mais je l'adore.
Alors Truffaut ne fesait pas uniquement des filmes délicats, sensibles et intellectuels, il aimait aussi déconner ( je ne sais pas si c'est le bon mot, en Espagnol, "descontrol" "desmadre" ).
Vite, vite, je dois voir le reste de sa filmographie.
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
Le type qui chante, c'est Bobby Lapointe ! Cherche d'autres chansons de lui, ça devrait te plaire, et faire travailler ton français aussi
Sinon, tu as raison de vouloir voir toute sa filmographie, cela vaut le coup. Il y a chez Truffaut un mélange de légèreté et de lourdeur qui rend effectivement se films aussi passionnants que surprenants. Les trois films que je te conseillerai sont d'ailleurs très différents :
- Jules et Jim, ou est-il possible de vivre une histoire d'amour à 3 ? Avec la aussi une chanson qui est restée dans le répertoire : le tourbillon de la vie chanté par Jeanne Moreau
- L'enfant sauvage, film quasi documentaire sur la découverte et l'éducation d'un enfant sauvage
- l'homme qui aimait les femmes, le versant léger de Truffaut, et son amour des mots (et des femmes)
les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.
Sinon, tu as raison de vouloir voir toute sa filmographie, cela vaut le coup. Il y a chez Truffaut un mélange de légèreté et de lourdeur qui rend effectivement se films aussi passionnants que surprenants. Les trois films que je te conseillerai sont d'ailleurs très différents :
- Jules et Jim, ou est-il possible de vivre une histoire d'amour à 3 ? Avec la aussi une chanson qui est restée dans le répertoire : le tourbillon de la vie chanté par Jeanne Moreau
- L'enfant sauvage, film quasi documentaire sur la découverte et l'éducation d'un enfant sauvage
- l'homme qui aimait les femmes, le versant léger de Truffaut, et son amour des mots (et des femmes)
les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.
Dernière édition par Harpo le Mer 26 Mar 2014 - 9:46, édité 1 fois
Re: Tirez sur le pianiste
Harpo a écrit: l'homme qui aimait les femmes,
Mon film préféré de Truffaut !
Dernière édition par ddistance le Mer 26 Mar 2014 - 9:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
J'ai vu l'homme qui aimait les femmes, à sa sortie en salle
J'aime beaucoup Jules et Jim ainsi que La mariée était en noir.
Et évidemment L'enfant sauvage (découvert en terminale, en cours de philo).
Mais c'est Domicile conjugal qui m'a vraiment fait voir Truffaut autrement.
Je ne sais pas comment a été reçu ce film, à sa sortie.
Je me dis qu'il a dû passer pour sacrément gonflé, à l'époque (je n'ai pas vu les deux autres films de la trilogie).
J'aime beaucoup Jules et Jim ainsi que La mariée était en noir.
Et évidemment L'enfant sauvage (découvert en terminale, en cours de philo).
Mais c'est Domicile conjugal qui m'a vraiment fait voir Truffaut autrement.
Je ne sais pas comment a été reçu ce film, à sa sortie.
Je me dis qu'il a dû passer pour sacrément gonflé, à l'époque (je n'ai pas vu les deux autres films de la trilogie).
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
Ah tiens, pas vu Domicile conjugal... J'ai du mal avec Jean-Pierre Léaud... (je l'aurais baffé pendant des heures, dans le film La maman et la putain)
Mais aucun avec Boby Lapointe, qui est un des plus grands de nos auteurs ! (Pinaise, Alain, tu t'y connais ^^)
La chanson que je préfère :
Mais aucun avec Boby Lapointe, qui est un des plus grands de nos auteurs ! (Pinaise, Alain, tu t'y connais ^^)
La chanson que je préfère :
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
ddistance a écrit:J'ai du mal avec Jean-Pierre Léaud... (je l'aurais baffé pendant des heures, dans le film La maman et la putain)
Je confirme ! On peut avoir envie de baffer JP Léaud pendant des heures.
Sa diction, son phrasé sont insupportables !!!
Pour Boby Lapointe. Je ne m'étais jamais arrêtée sur Ca va ça vient.
Mes enfants ont été bercés à
Ce que ma fille a pu rire !
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
Rhââaaa ! La maman des poissons (elle a l'oeil tout rond ^^)
Bobby Lapointe, Anne Sylvestre : voilà des disques à mettre entre les mains des tout petiots !
Leur chanson commune, tu la connais sans doute :
Bobby Lapointe, Anne Sylvestre : voilà des disques à mettre entre les mains des tout petiots !
Leur chanson commune, tu la connais sans doute :
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
ddistance a écrit:Leur chanson commune, tu la connais sans doute :
Eh bien non !
Tu viens de me faire découvrir quelque chose !
Quelle perle cette chanson.
La progression entre sage trousseau et fin tonitruante !
Excellent...
"J'ai des piles de chemises attachées d'une faveur" (j'adore ce vers !!! absolument charmant !)
"s'il n'est pas trop mariole amène ton curé"
que madame ta mère esscuse mes propos"
Je ris encore.
Allez une dernière fois et je retourne travailler (un chien jappe à l'extérieur, c'est pénible).
- Spoiler:
- Depuis le temps que je brode sans relâche mon trousseau
J'en ai vu passer des modes j'en ai tordu des ciseaux
Hélas je ne peux plus mettre mes culottes de pilou
Sécher devant le fenêtre sans ameuter les voyous
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant
Voilà j'arrive mon aimée
Fais sécher tes culottes au mépris des méchants
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Foin des petites sottes et leurs nylons alléchants
J'ai des piles de chemises attachées d'une faveur
Jamais je ne les ai mises il en aura la primeur
J'ai brodé des kilomètres de torchons et de draps blancs
Ne me reste plus qu'à mettre ses initiales dedans
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant
Voilà j'arrive mon aimée
Tu peux broder mon S à côté de ton A
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Tant pis pour la jeunesse on fait avec ce qu'on a
J'ai astiqué les armoires au point d'en user le bois
J'ai donné ma bassinoire, avec lui je n'aurai pas froid
Pour le lit j'ai en réserve celui de mes grands-parents
Il est grand temps qu'il resserve depuis bientôt 60 ans
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant
Voilà j'arrive mon aimée
De ton lit je m'en charge il va se réveiller
Vu le temps que je t'ai cherchée
S'il n'est pas assez large on n'aura qu'un oreiller
Je dois dire que je penche pour un certain décorum
Un mariage en robe blanche avec beaucoup d'harmonium
Monsieur l'abbé Lacouture celui qui doit nous marier
Pense que telle aventure se doit d'être enjolivée
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends mon prince charmant
Tranquillise-toi mon aimée
S'il n'est pas trop mariolle amène ton curé
Longtemps déjà je t'ai cherchée
Et pour la gaudriole plus besoin du clergé
Je ne savais pas qu'un homme c'était aussi déroutant
Ce doit être ce qu'on nomme un Don Juan et pourtant
Je pense à ce que ma mère a failli me dire un soir
Des choses bien singulières, que je ne veux pas savoir
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends
Depuis l'temps que j'l'attends, j'ai des doutes maintenant
Voilà j'arrive mon aimée
Que madame ta mère excuse mes propos
Mais pourquoi donc t'ai-je cherchée
La vie est trop amère avec une vieille peau
Depuis l'temps que j'l'attends, que j'l'attends ...
Merci très sincèrement pour ce joli plaisir de la matinée.
Et les souvenirs de Truffaut.
Invité- Invité
Re: Tirez sur le pianiste
ddistance a écrit:Ah tiens, pas vu Domicile conjugal... J'ai du mal avec Jean-Pierre Léaud... (je l'aurais baffé pendant des heures, dans le film La maman et la putain)
C'est un peu l'histoire de ce film hein, un petit con prétentieux et dandy qui parle beaucoup trop et qui apprend la vie en se confrontant à deux femmes. Normal qu'on ait envie de le baffet, Leaud est absolument génial dans la Maman et la Putan !
Re: Tirez sur le pianiste
Merci a tous de votre commentaires et pour élargir mon connaissement sur Boby Lapointe. J'aurais eu besoin de fouiller sur le net pendant des heures pour savoir qui c'était, au film on ne le dit pas.
Quelques commentaires, quelques dialogues de Domicile... et Tirez... m'on rappelé a Luis Bunuel, je ne dis pas qu'ils ressemblent ou qu'il aille des influences mais surtout la scène au bar de Tirez..., cette façon si absolument libre de s'exprimer, de dire les choses ou certains coups comme par example ( si vous vous souvenez ) a Domicile...quand Léaud va a un entretien d'embauche a une grosse boîte Américaine...Il est a l'ascenseur avec un autre mec qui, au moment ou la porte s'ouvre, lui barre le chemin et le regarde avec mepris et/ou défiance. Pour moi c'est clair, c'est une critique a l' ultracompetitivisme capitaliste. Cette "mala leche", mauvais sang, acidité si marrante, me rappèle beaucoup a Bunuel.
Quelques commentaires, quelques dialogues de Domicile... et Tirez... m'on rappelé a Luis Bunuel, je ne dis pas qu'ils ressemblent ou qu'il aille des influences mais surtout la scène au bar de Tirez..., cette façon si absolument libre de s'exprimer, de dire les choses ou certains coups comme par example ( si vous vous souvenez ) a Domicile...quand Léaud va a un entretien d'embauche a une grosse boîte Américaine...Il est a l'ascenseur avec un autre mec qui, au moment ou la porte s'ouvre, lui barre le chemin et le regarde avec mepris et/ou défiance. Pour moi c'est clair, c'est une critique a l' ultracompetitivisme capitaliste. Cette "mala leche", mauvais sang, acidité si marrante, me rappèle beaucoup a Bunuel.
Invité- Invité
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