Procrastination qui es tu vraiment ?
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Albat86
UK09
offset
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Procrastination qui es tu vraiment ?
J'ai un doute par rapport à ce "mal" comment ne pas le confondre avec la paresse, la peur du vide ou bien tout autre chose ?
Je ne suis pas paresseuse. Je sais m'organiser, je n'oublie pas mes rendez vous, mais je n'arrive pas à faire certaines choses, peut être un manque de motivation ?
J'aime les choses nouvelles, cela m'apporte un intérêt renouvelé.
Je m'active souvent dans l'urgence, j'attends le dernier moment pour effectuer la tâche.
Alors pour vous c'est quoi la procrastination ?
Je ne suis pas paresseuse. Je sais m'organiser, je n'oublie pas mes rendez vous, mais je n'arrive pas à faire certaines choses, peut être un manque de motivation ?
J'aime les choses nouvelles, cela m'apporte un intérêt renouvelé.
Je m'active souvent dans l'urgence, j'attends le dernier moment pour effectuer la tâche.
Alors pour vous c'est quoi la procrastination ?
offset- Messages : 7540
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Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
D'après ma psy que j'aime beaucoup et qui est pas bête, la paresse n'existe pas, il y-a une trouille qui explique la paresse.
Procrastiner serait ça?
Procrastiner serait ça?
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Yul a écrit:D'après ma psy que j'aime beaucoup et qui est pas bête, la paresse n'existe pas, il y-a une trouille qui explique la paresse.
Procrastiner serait ça?
Alors, si je puis me permettre, la paresse existe. J'ai ma vaisselle du midi qui m'attend, une machine à étendre depuis 2h30 déjà et le dépoussiérage de ma bibliothèque depuis une semaine. Et j'ai juste pas envie de le faire.
UK09- Messages : 958
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Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Pour moi la procrastination, c'est vouloir s'éviter les tâches frustrantes, ou qui ne sont pas émotionnellement / intellectuellement gratifiantes. Ce qui la motive, c'est justement l'absence d'effort que la tâche représente.
A l'inverse, le paresse c'est redouter d'autant plus une tâche que l'effort qui y est associé est grand ...
A l'inverse, le paresse c'est redouter d'autant plus une tâche que l'effort qui y est associé est grand ...
Albat86- Messages : 195
Date d'inscription : 24/07/2013
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Localisation : Paris
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Justement, n'aurait-on pas la trouille de se confronter à une tâche qui ne soit pas émotionnellement ou intellectuellement stimulante ou gratifiante? N'aurait-on pas tout simplement la trouille de "se faire chier"?
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Yul a écrit:Et pourquoi tu veux pas le faire?
Parce que j'ai la flemme:) Ce midi, j'ai même eu la flemme de mettre du sirop dans ma bouteille d'eau du robinet, car le sirop était sur la table derrière moi, mais je ne voulais pas tendre le bras.
Me faire chier ne risque pas de m'arriver lol.
Donc là, il est presque minuit, et je vais faire la vaisselle avant de me coucher puis le linge.
UK09- Messages : 958
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Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Je pense pas qu'on puisse avoir la trouille de se faire chier ... à moins de pas souvent faire de choses ingrates, je vois mal comment on pourrait en avoir peur.
Ce qui me semble plus probable, par contre, c'est qu'on aie peur de ne pas réussir comme on le voudrait. Alors un petit pareto au milieu ça nous permet de nous rassurer... "je l'ai fait au dernier moment, ouais, c'est 80% de ce que je pouvais, mais aussi, je l'ai fait 5 fois plus vite parce que j'avais pas le temps" du coup le résultat est honorable...
Alors que si c'etait fait avec serieux, on pourrait être jugé sur ce qu'on fait de mieux. et comme ce qu'on fait de mieux n'est pas au niveau de ce qu'on imagine qu'il faudrait faire... ben autant ne pas s'y risquer.
Ce qui me semble plus probable, par contre, c'est qu'on aie peur de ne pas réussir comme on le voudrait. Alors un petit pareto au milieu ça nous permet de nous rassurer... "je l'ai fait au dernier moment, ouais, c'est 80% de ce que je pouvais, mais aussi, je l'ai fait 5 fois plus vite parce que j'avais pas le temps" du coup le résultat est honorable...
Alors que si c'etait fait avec serieux, on pourrait être jugé sur ce qu'on fait de mieux. et comme ce qu'on fait de mieux n'est pas au niveau de ce qu'on imagine qu'il faudrait faire... ben autant ne pas s'y risquer.
Albat86- Messages : 195
Date d'inscription : 24/07/2013
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Localisation : Paris
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Toutes vos réponses sont aussi intéressantes l'une que l'autre, ce que vous dites me fait bien réfléchir :
J'ai l'impression que c'est mon inconscient qui l'a fabriqué, peut être pour cacher un malaise ou une souffrance.
J'ai l'impression que c'est mon inconscient qui l'a fabriqué, peut être pour cacher un malaise ou une souffrance.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Cette vidéo explique ce qu'est la procrastination, il y'a aussi une technique pour la combattre
avec son téléphone portable (voir séquence vidéo à 3mn).
Comment fait on si on est pas prêt au moment de l'alarme ?
avec son téléphone portable (voir séquence vidéo à 3mn).
Comment fait on si on est pas prêt au moment de l'alarme ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
C'est génétique : http://www.maxisciences.com/procrastination/procrastination-et-si-la-tendance-a-remettre-au-lendemain-etait-ecrite-dans-les-genes_art32345.html
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Un extrait de l'article :
Pour rappel, la procrastination désigne la tendance à remettre certains choses systématiquement au lendemain. "Tout le monde cède à la procrastination à un moment ou un autre, mais nous avons voulu chercher pourquoi certaines personnes procrastinent plus que d’autres et pourquoi les procrastinateurs sont plus imprudents et ont plus de chances d’agir sans réfléchir", explique Daniel Gustavson, psychologue et auteur principal de l’étude. "Comprendre cela nous donnerait un aperçu intéressant de ce qu’est la procrastination, pourquoi elle apparaît et comme la réduire", poursuit-il.
Les procrastinateurs plus imprudents et agissent sans réflechir, tiens je ne le savais pas
Donc le gène est coupable, faut il être rassuré ou pas ?
Pour rappel, la procrastination désigne la tendance à remettre certains choses systématiquement au lendemain. "Tout le monde cède à la procrastination à un moment ou un autre, mais nous avons voulu chercher pourquoi certaines personnes procrastinent plus que d’autres et pourquoi les procrastinateurs sont plus imprudents et ont plus de chances d’agir sans réfléchir", explique Daniel Gustavson, psychologue et auteur principal de l’étude. "Comprendre cela nous donnerait un aperçu intéressant de ce qu’est la procrastination, pourquoi elle apparaît et comme la réduire", poursuit-il.
Les procrastinateurs plus imprudents et agissent sans réflechir, tiens je ne le savais pas
Donc le gène est coupable, faut il être rassuré ou pas ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Ils sont plus prudents, car ils ont bien réfléchi au sens de la vie et reportent donc la mort au lendemain.
PS : J'ai connu le fils de Gustave, et pour dire des conneries, il était sans-gêne.
PS : J'ai connu le fils de Gustave, et pour dire des conneries, il était sans-gêne.
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ils sont plus prudents, car ils ont bien réfléchi au sens de la vie et reportent donc la mort au lendemain.
PS : J'ai connu le fils de Gustave, et pour dire des conneries, il était sans-gêne.
Quand il reste à faire, il y'a de la vie ? Garder en suspens pour ne pas voir la fin.
PS : c'est qui Gustave ?
offset- Messages : 7540
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Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Albat 86 a écrit:e pense pas qu'on puisse avoir la trouille de se faire chier ... à moins de pas souvent faire de choses ingrates, je vois mal comment on pourrait en avoir peur.
Ce qui me semble plus probable, par contre, c'est qu'on aie peur de ne pas réussir comme on le voudrait. Alors un petit pareto au milieu ça nous permet de nous rassurer... "je l'ai fait au dernier moment, ouais, c'est 80% de ce que je pouvais, mais aussi, je l'ai fait 5 fois plus vite parce que j'avais pas le temps" du coup le résultat est honorable...
Alors que si c'etait fait avec serieux, on pourrait être jugé sur ce qu'on fait de mieux. et comme ce qu'on fait de mieux n'est pas au niveau de ce qu'on imagine qu'il faudrait faire... ben autant ne pas s'y risquer.
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Mais l'inverse est également possible lorsqu’on est motivé. Par ex j'ai parfois reçu la note maxi mais moins la pénalité de retard Je pouvais rendre un travail très honorable dans les temps mais j'ai préféré rendre un dossier hors norme mais hors délais.
Je subodore que la procrastination reflète surtout notre rejet de faire ce qui attendu de nous dans le cadre et les délais fixés. Une forme de punkisme en résumé mais qui a parfois un coup exorbitant.
P.S. dans ce qui est attendu de moi j'inclus également ce que j'attends de moi et c'est là que je rejoins Albat à 200%
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
La procrastination fait elle souffrir certains de vous ? Quelle souffrance amene t'elle ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Pour ce qui me concerne je pense à une forme de fascination pour ce qui relève du lent pourrissement. Je vois la situation péricliter comme je regarderais la fameuse charogne de Baudelaire.
J'ai dans mon portefeuille par exemple la vignette précédente et celle en cours de mon assurance.
Je ne parle pas du CT, mais là avec la naissance de ma petite et un coup de pied au cul de mon compagnon j'ai tout de même décroché mon téléphone...
Mais bref, je me laisse submerger au lieu de sauter pour accompagner les vagues...au risque de ne pas réussir à reprendre mon souffle.
J'ai dans mon portefeuille par exemple la vignette précédente et celle en cours de mon assurance.
Je ne parle pas du CT, mais là avec la naissance de ma petite et un coup de pied au cul de mon compagnon j'ai tout de même décroché mon téléphone...
Mais bref, je me laisse submerger au lieu de sauter pour accompagner les vagues...au risque de ne pas réussir à reprendre mon souffle.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
offset a écrit:La procrastination fait elle souffrir certains de vous ? Quelle souffrance amene t'elle ?
Oui. D'un point de vue pratique ou de santé, quand je procrastine trop mon travail, il peut m'arriver de passer des nuits blanches à taper des documents pour le lendemain 10h. Et quand tu as une semaine chargée, et que tu es obligé de faire ça toute la semaine, c'est lourd.
Oui aussi, d'un point de vue du moral. Parfois, tu es très motivé, ou tu es engagé auprès de quelqu'un et te dire que ta procrastination va t'amener à ne pas être "parfait"/opérationnel/etc, c'est un coup porté au moral et à ta réputation.
Et parfois, souvent pour d'autres, ça finit comme le dit Zebrebis:
Mais bref, je me laisse submerger au lieu de sauter pour accompagner les vagues...au risque de ne pas réussir à reprendre mon souffle.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Albat86 a écrit:Je pense pas qu'on puisse avoir la trouille de se faire chier ... à moins de pas souvent faire de choses ingrates, je vois mal comment on pourrait en avoir peur.
Ce qui me semble plus probable, par contre, c'est qu'on aie peur de ne pas réussir comme on le voudrait. Alors un petit pareto au milieu ça nous permet de nous rassurer... "je l'ai fait au dernier moment, ouais, c'est 80% de ce que je pouvais, mais aussi, je l'ai fait 5 fois plus vite parce que j'avais pas le temps" du coup le résultat est honorable...
Alors que si c'etait fait avec serieux, on pourrait être jugé sur ce qu'on fait de mieux. et comme ce qu'on fait de mieux n'est pas au niveau de ce qu'on imagine qu'il faudrait faire... ben autant ne pas s'y risquer.
Je me retrouve tout à fait là-dedans ! Ca fonctionne aussi comme ça quand on fait les choses à peu près (sans notion de temps cette fois), histoirede se dire que si c pas très réussi, c normal puisqu'on l'a baclé. On se met une balle dans le pied....
gaïa- Messages : 27
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Bourgoin Jallieu
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Albat86 a écrit:Pour moi la procrastination, c'est vouloir s'éviter les tâches frustrantes, ou qui ne sont pas émotionnellement / intellectuellement gratifiantes. Ce qui la motive, c'est justement l'absence d'effort que la tâche représente.
A l'inverse, le paresse c'est redouter d'autant plus une tâche que l'effort qui y est associé est grand ...
Bonjour,
J'ai une vision très différente de la procrastination. Les tâches que je remet au lendemain sont des tâches qui peuvent être gratifiantes. Je pense que la procrastination est plutôt liée à l'estime que nous nous portons.
Elle peut même être liée à une forme d'arrogance du genre "pfffffff, je peux le faire demain, de toute façon, je réussirai à la réaliser dans les délais et ce sera considéré bon par le péquin moyen. Le seul qui saura que ce n'est pas du bon travail, c'est moi. Alors bon..."
Ou encore, ce sont des tâches complexes qui, lorsque réalisées sous la pression, vous apparaissent d'une simplicité incroyable.
A l'inverse, la paresse c'est "refuser" d'effectuer des tâches parce qu'elles vous demandent du temps mais sont simples à réalisées.
Toutefois, la barrière entre paresse et procrastination est ténue. A quel moment exactement passe-t-on de procrastinateur à fainéant? Je me demande si cette barrière/ce mur n'est pas tout simplement la souffrance liée à la culpabilité. En d'autres termes,
=> je suis procrastinateur parce que je sais que je reporte ces tâches pour de mauvaises raisons, je culpabilise à mort, je ressens le poids de toutes ces tâches qui s'accumulent, la pression s'accumulent jusqu'à la souffrance, j'y pense en permanence, ça peut même m'empêcher de bien dormir ou venir s'immiscer dans mes cauchemars.
=> je suis fainéant(e), je n'ai pas envie de réaliser cette tâche maintenant mais ça ne me pose pas de souci de la reporter. Je m'en fou. C'est pas si grave près tout de reporter cette tâche à plus tard ou de laisser quelqu'un d'autre la réaliser pour moi.
La réalisation de la tâche d'ailleurs n'apportera pas le même degré de soulagement. Etant procrastinateur (trice), ce sera un tel soulagement que ça peut donner le sourire pour le reste de la journée. C'est enlever ce poids qui empêche de respirer librement.
Voilà, c'est mon point de vue. Je ne sais pas si j'ai raison ou tort, mais je le vois comme ça.
Bonne journée à tous
Anais- Messages : 2
Date d'inscription : 10/04/2014
Age : 39
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Plus jeune je souffrais pas mal de procrastination, dans mon boulot j'attendais toujours la veille au soir pour m'y mettre et bien me fatiguer...et je ne finissais que rarement certains projets personnels à la maison, j'entamais des choses, mais elles restaient en plan.
Un jour j'ai vécu avec une personne pas du tout comme ça, genre maniaque laborieuse et perfectionniste maladive. Je la voyais œuvrer pendant des jours, des heures, mais elle finissait toujours ce qu'elle commençait et en était plutôt fière...ça m'a fait grandement réfléchir. J'ai pris conscience que moi, je ne finissais rien.
Alors je me suis forcée, un jour, à terminer quelque chose que j'avais commencé. Bon sang de bonsoir, je vous raconte pas la douleur, moi qui renonçait dès que ça devenait trop long ou trop compliqué! Recommencer, refaire, améliorer, pendant des jours et des jours....je n'avais jamais fait cela consciemment.
J'avoue que cela a été très compliqué. Cela m'a demandé des efforts qui me semblaient surhumains. Quoi, au lieu d'aller vite ( et souvent bien ), en accéléré, ou alors de refouler dans les tréfonds de l'oubli un truc trop sur le long terme, il fallait s'acharner...
J'ai réussi et depuis ce jour, ça a été de plus en plus digéré. J'ai essayé de m'y tenir. Aujourd'hui je finis beaucoup plus souvent les choses, et du coup, la fierté "longue durée" que j'en tire remplace ce sentiment éphémère de réussite facile ou de culpabilité de n'avoir pas terminé.
Donc, je ne peux qu'encourager tous les "procrastinateurs" de se mettre ce fameux coup de pied aux fesses une fois, c'est horriblement difficile mais ça vaut le coup.
Un super ami à moi l'est à un degré inimaginable, ce ne sont que promesses non tenues et actes de sabotage permanents de non-réussite. Vu de l'extérieur, je sais que c'est à cause d'une paresse car il n'a jamais connu de grandes difficultés dans sa vie - celles qui font que vous êtes obligés de vous lever le matin pour bosser, sinon c'est la rue, mais aussi très souvent d'une peur viscérale de l'échec. Son inconscient place la barre tellement haut qu'il ne se sent pas capable de l'atteindre, alors pourquoi se forcer...C'est souvent triste à voir, en fait. La procrastination, c'est pas cool!
Un jour j'ai vécu avec une personne pas du tout comme ça, genre maniaque laborieuse et perfectionniste maladive. Je la voyais œuvrer pendant des jours, des heures, mais elle finissait toujours ce qu'elle commençait et en était plutôt fière...ça m'a fait grandement réfléchir. J'ai pris conscience que moi, je ne finissais rien.
Alors je me suis forcée, un jour, à terminer quelque chose que j'avais commencé. Bon sang de bonsoir, je vous raconte pas la douleur, moi qui renonçait dès que ça devenait trop long ou trop compliqué! Recommencer, refaire, améliorer, pendant des jours et des jours....je n'avais jamais fait cela consciemment.
J'avoue que cela a été très compliqué. Cela m'a demandé des efforts qui me semblaient surhumains. Quoi, au lieu d'aller vite ( et souvent bien ), en accéléré, ou alors de refouler dans les tréfonds de l'oubli un truc trop sur le long terme, il fallait s'acharner...
J'ai réussi et depuis ce jour, ça a été de plus en plus digéré. J'ai essayé de m'y tenir. Aujourd'hui je finis beaucoup plus souvent les choses, et du coup, la fierté "longue durée" que j'en tire remplace ce sentiment éphémère de réussite facile ou de culpabilité de n'avoir pas terminé.
Donc, je ne peux qu'encourager tous les "procrastinateurs" de se mettre ce fameux coup de pied aux fesses une fois, c'est horriblement difficile mais ça vaut le coup.
Un super ami à moi l'est à un degré inimaginable, ce ne sont que promesses non tenues et actes de sabotage permanents de non-réussite. Vu de l'extérieur, je sais que c'est à cause d'une paresse car il n'a jamais connu de grandes difficultés dans sa vie - celles qui font que vous êtes obligés de vous lever le matin pour bosser, sinon c'est la rue, mais aussi très souvent d'une peur viscérale de l'échec. Son inconscient place la barre tellement haut qu'il ne se sent pas capable de l'atteindre, alors pourquoi se forcer...C'est souvent triste à voir, en fait. La procrastination, c'est pas cool!
Invité- Invité
Re: Procrastination qui es tu vraiment ?
Personellement, je pense que chez moi elle viens essentiellement d'un mélange de manque d'estime de moi même et de peur de l'échec, cocktail sans nule doute assez explosif.
Les tâches que je proscratine se rapportent pour la majeur partie à moi uniquement. Quand je dois faire quelque chose qui concerne quelqu'un d'autre, je le ferait toujours car je met un point d'honneur à tenir parole et ne pas laisser tomber les gens (parce que j'ai le sentiment que l'on m'a laissé tombé moi ? peut être). Par exemple le pire de tout : faire le ménage dans mon appart. Chez mon copain, no soucis, ça me fait chier (j'aime pas faire ça du tout mais comme un bon nombre gens je pense) mais je le fais et je m'applique un maximum. Et d'ailleurs c'est là que le bas blesse. Quand je fais une chose quelle quelle soit, j'ai sans doute trop d'attente par rapport à moi même. Et d'autant plus quand c'est une "obligation", parce que quitte à se faire chier, autant le faire bien, sinon, non seulement ça aura été chiant, mais aussi inutile, donc une perte totale et absurde de temps. Et les choses trop répétitives m'ennuient assez vite, surtout quand on passe du temps à faire une chose qu'on sait pertinemment qu'on va devoir se coltiner de nouveau et perpétuellement, sans fin.
Quand c'est pour moi, c'est comme si j'me disait "boarf, à quoi sa sert ?" et d'un autre côté j'aime quand c'est fait mais vu qu'en ce moment je n'ai pas beaucoup de temps à y accorder, et donc un temps insuffisant pour faire les choses "bien", je préfère ne rien faire, plutôt que ne mal faire, mais je culpabilise également de ne pas l'avoir ne serait-ce que tenté. Bref, une sorte de paradoxe qui me bloque et dont j'ai souvent du mal à me sortir.
Les tâches que je proscratine se rapportent pour la majeur partie à moi uniquement. Quand je dois faire quelque chose qui concerne quelqu'un d'autre, je le ferait toujours car je met un point d'honneur à tenir parole et ne pas laisser tomber les gens (parce que j'ai le sentiment que l'on m'a laissé tombé moi ? peut être). Par exemple le pire de tout : faire le ménage dans mon appart. Chez mon copain, no soucis, ça me fait chier (j'aime pas faire ça du tout mais comme un bon nombre gens je pense) mais je le fais et je m'applique un maximum. Et d'ailleurs c'est là que le bas blesse. Quand je fais une chose quelle quelle soit, j'ai sans doute trop d'attente par rapport à moi même. Et d'autant plus quand c'est une "obligation", parce que quitte à se faire chier, autant le faire bien, sinon, non seulement ça aura été chiant, mais aussi inutile, donc une perte totale et absurde de temps. Et les choses trop répétitives m'ennuient assez vite, surtout quand on passe du temps à faire une chose qu'on sait pertinemment qu'on va devoir se coltiner de nouveau et perpétuellement, sans fin.
Quand c'est pour moi, c'est comme si j'me disait "boarf, à quoi sa sert ?" et d'un autre côté j'aime quand c'est fait mais vu qu'en ce moment je n'ai pas beaucoup de temps à y accorder, et donc un temps insuffisant pour faire les choses "bien", je préfère ne rien faire, plutôt que ne mal faire, mais je culpabilise également de ne pas l'avoir ne serait-ce que tenté. Bref, une sorte de paradoxe qui me bloque et dont j'ai souvent du mal à me sortir.
Zebra.dya- Messages : 42
Date d'inscription : 26/02/2014
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