Vivre ou penser
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Vivre ou penser
je me lance timidement...
J'ose publier un sujet car une question me tourmente et je n'ai personne dans l'immédiat à qui en parler. Je vous demande donc humblement votre avis.
Trop penser empêche t-il de vivre?
On m'a dit que trop penser, analyser, aboutissait à la contemplation ; que finalement, à trop penser, on se contentait de regarder sa vie de loin, la vie des autres s'écouler... sans finalement vraiment vivre.
Chamfort a dit : "La vie contemplative est souvent misérable. Il faut agir davantage, penser moins, et ne pas se regarder vivre."
Pourtant il reste Descartes et son Cogito "Je pense, donc je suis".
Finalement, vivre semble se définir par l'action... Mais alors, si l'action de penser ne suffit pas à se sentir vivre, comment vivre quand on pense trop?
J'ose publier un sujet car une question me tourmente et je n'ai personne dans l'immédiat à qui en parler. Je vous demande donc humblement votre avis.
Trop penser empêche t-il de vivre?
On m'a dit que trop penser, analyser, aboutissait à la contemplation ; que finalement, à trop penser, on se contentait de regarder sa vie de loin, la vie des autres s'écouler... sans finalement vraiment vivre.
Chamfort a dit : "La vie contemplative est souvent misérable. Il faut agir davantage, penser moins, et ne pas se regarder vivre."
Pourtant il reste Descartes et son Cogito "Je pense, donc je suis".
Finalement, vivre semble se définir par l'action... Mais alors, si l'action de penser ne suffit pas à se sentir vivre, comment vivre quand on pense trop?
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Vivre ou penser
...... cette méta-pensée souvent incontrôlable nous coupe de l'action. De l'ici et maintenant. En même temps vivre sans penser......?
Jocker... pas de réponse
Jocker... pas de réponse
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Je crois que penser, s'interroger un minimum, aide à l'épanouissement, même si en regardant certaines personnes je me dis qu'elles y arrivent très bien sans.....
Mais penser trop, penser "dans tous les sens" bloque un peu cet épanouissement car on se pose trop de questions, impossible de se dire "j'y vais à l'aveugle, on verra bien", et souvent ça bloque, on finit par ne pas avancer du tout (peur de ne pas faire le bon choix,...)
De plus, vouloir tout analyser, tout savoir, engendre le fait que l'on se pose parfois des questions sur des sujets qui n'en nécessitent peut-être pas ou auquel d'autres n'auraient pas songé, du coup on décortique des choses "pour rien" et parfois on se bousille le moral.
Je crois que c'est pour ça que beaucoup de zèbres ont également du mal à s'épanouir (en ajoutant à ça la solitude), tout analyser n'est pas forcément la bonne solution.
J'ai déjà tellement ragé de ne pas être "comme les autres", dans le sens où j'avais conscience de "l'atout" que représentait ma curiosité, mon intérêt pour tout et tous,... mais en regardant les gens qui n'en ont cure de mes questionnements, je les vois pour la plupart tout de même plus paisibles...
Alors penser oui, penser trop non. Quelle est la limite entre "oui" et "trop", ça je n'en sais rien, puisque l'on pourrait dire que certains ne pensent "pas" et ils s'en portent superbement..
Mais penser trop, penser "dans tous les sens" bloque un peu cet épanouissement car on se pose trop de questions, impossible de se dire "j'y vais à l'aveugle, on verra bien", et souvent ça bloque, on finit par ne pas avancer du tout (peur de ne pas faire le bon choix,...)
De plus, vouloir tout analyser, tout savoir, engendre le fait que l'on se pose parfois des questions sur des sujets qui n'en nécessitent peut-être pas ou auquel d'autres n'auraient pas songé, du coup on décortique des choses "pour rien" et parfois on se bousille le moral.
Je crois que c'est pour ça que beaucoup de zèbres ont également du mal à s'épanouir (en ajoutant à ça la solitude), tout analyser n'est pas forcément la bonne solution.
J'ai déjà tellement ragé de ne pas être "comme les autres", dans le sens où j'avais conscience de "l'atout" que représentait ma curiosité, mon intérêt pour tout et tous,... mais en regardant les gens qui n'en ont cure de mes questionnements, je les vois pour la plupart tout de même plus paisibles...
Alors penser oui, penser trop non. Quelle est la limite entre "oui" et "trop", ça je n'en sais rien, puisque l'on pourrait dire que certains ne pensent "pas" et ils s'en portent superbement..
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
J'aime bien penser moi, souvent, c'est un plaisir, puis avoir des idées qui surgissent, voir des choses d'une nouvelle manière... Puis à la fin, je m'en fous au final souvent, mais j'ai laissé les idées passer, j'ai eu ce plaisir de voir, de sentir la pensée se mettre en place, d'analyser les choses d'une autre manière.
Mais il y a aussi des moments, où je ne sais pas pourquoi, je sens qu'il faut que je passe à l'action et dans ce cas là j'y vais. Je sais pas, j'ai des moments pour penser, d'autres pour suivre mon instinct.
Mais après, ça dépend aussi du rôle de la pensée, si c'est une défense toujours présente, pour s'éviter de ressentir, pour toujours avoir de la distance, pour controler...
Je sais pas, j'aime avoir mes moments, de contemplation du monde. C'est aussi un moyen de me ressourcer ou de me forger une vision des choses, de prendre quelques repères pour pouvoir voyager un peu, puis ça me permet aussi de simplifier des choses des fois. Ou quand je vois que j'arrive à un point mort, que je tourne en rond, de le voir aussi.
Enfin, en fait j'en sais rien, mais c'est pas grave
Mais il y a aussi des moments, où je ne sais pas pourquoi, je sens qu'il faut que je passe à l'action et dans ce cas là j'y vais. Je sais pas, j'ai des moments pour penser, d'autres pour suivre mon instinct.
Mais après, ça dépend aussi du rôle de la pensée, si c'est une défense toujours présente, pour s'éviter de ressentir, pour toujours avoir de la distance, pour controler...
Je sais pas, j'aime avoir mes moments, de contemplation du monde. C'est aussi un moyen de me ressourcer ou de me forger une vision des choses, de prendre quelques repères pour pouvoir voyager un peu, puis ça me permet aussi de simplifier des choses des fois. Ou quand je vois que j'arrive à un point mort, que je tourne en rond, de le voir aussi.
Enfin, en fait j'en sais rien, mais c'est pas grave
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Vivre ou penser
Haha. J'aime bien aussi ne rien faire d'autre que penser, le genre de moment où quelqu'un vient tout casser avec "tu penses à quoi?", "tu râles?", "ça ne va pas?"
Mais alors c'est volontaire, différent du fait de penser constamment et se prendre la tête -justement- avec ça.
Enfin c'est comme ça que j'ai compris ton commentaire, mais je me trompe peut-être (?)
Mais alors c'est volontaire, différent du fait de penser constamment et se prendre la tête -justement- avec ça.
Enfin c'est comme ça que j'ai compris ton commentaire, mais je me trompe peut-être (?)
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
Ouais, j'ai répondu à moitié à coté
Mais, je ne savais pas trop quoi dire d'autre en fait. Le lacher prise, c'est aussi faire face à ses peurs, ses douleurs, son coté sombre, mais aussi et c'est parfois plus dur, ses lumières, ses qualités... Arrêter de penser et entrer dans l'action à un moment, c'est un risque qu'on prend, et on ne peut pas savoir à l'avance ce que ça va donner. Mais c'est aussi vrai si on n'est que dans l'action, qu'on se prive de penser, quelque part, c'est s'éviter de penser, éviter de se regarder, et fuir aussi.
Je sais que ça ne t'avance pas forcément Ringodes, mais je vois pas ce que je peux dire d'autre pour l'instant en fait
Mais, je ne savais pas trop quoi dire d'autre en fait. Le lacher prise, c'est aussi faire face à ses peurs, ses douleurs, son coté sombre, mais aussi et c'est parfois plus dur, ses lumières, ses qualités... Arrêter de penser et entrer dans l'action à un moment, c'est un risque qu'on prend, et on ne peut pas savoir à l'avance ce que ça va donner. Mais c'est aussi vrai si on n'est que dans l'action, qu'on se prive de penser, quelque part, c'est s'éviter de penser, éviter de se regarder, et fuir aussi.
Je sais que ça ne t'avance pas forcément Ringodes, mais je vois pas ce que je peux dire d'autre pour l'instant en fait
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Vivre ou penser
Je crois qu'on ne saura jamais vraiment si le mieux est de penser ou non niveau épanouissement...
Je propose de vous répondre dans 15ans quand j'aurai vérifié si les filles de ma classe ont réussi leur vie ou non. Enfin si elles estiment avoir réussi et qu'elles sont heureuses.
Je propose de vous répondre dans 15ans quand j'aurai vérifié si les filles de ma classe ont réussi leur vie ou non. Enfin si elles estiment avoir réussi et qu'elles sont heureuses.
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
Le fait de penser, de trop penser, est probablement un frein à l'épanouissement.
C'est ce que j'en déduis de par mes experiences, mon entourage, et c'est ce que tout le monde ou presque s'accorde à croire.
Les plus heureux sont souvent ceux qui ne se posent que très peu de questions. Ceux qui ne se regardent pas vivre, mais vivent.
Ca, je sais pas (encore) le faire, j'y arriverais surement un jour, mais je pense que pour y arriver il faut savoir libérer son esprit, le laisser naviguer dans l'inconnu, se laisser aller. Chose très difficile quand on n'a jamais pratiqué. Je ne sais meme pas comment m'y prendre, par où commencer.
Le fait de vouloir tout controler, de toujours tout analyser, de se fermer aux autres, parfois, pour garder cette barrière protectrice que tout le monde connait bien ici, rend la vie bien moins exaltante que celle d'une personne ''normale''.
Alors, il faut surement un déclic. Chacun a en lui cette force qui peut se liberer à tout moment, qui permet de faire les choses avec le coeur, de se sentir vivre.
Peut-etre trouver sa moitié? C'est surement une très bonne solution à mon avis. S'enlever le poids de cette solitude interieure, pour le transformer en quelque chose de bénéfique pour sa/son partenaire, en une force qui nous fasse respirer la vie à pleines bouffées. J'ose espérer que ça puisse marcher, mais je n'en suis pas sûr du tout... (mais j'y ai cru il n'y a pas si longtemps, juste avant une déception...)
Je me rends compte que je suis pas plus avancé que vous en fait. Meme si j'essaye de me persuader du contraire en ce moment même pour garder espoir.
En revanche, il y a peut-etre un autre aspect des choses à prendre en compte dans tout ça. Au fond l'épanouissement, c'est quoi? Je veux dire, ne peut-on pas aussi être épanoui par notre pensée? Quelqu'un qui pense plus, n'est-il pas, par conséquent, plus épanoui intellectuellement? Donc plus apte à affronter la vie...
Ce n'est qu'un point de vue, mais l'épanouissement n'est pas forcé d'être celui que tout le monde connait, celui que la société a fabriqué avec tous ses codes, pour que tout le monde rentre dans le moule. Peut-etre qu'au fond, l'épanouissement ne veut rien dire, il est relatif à chacun, il faut juste vivre sa vie comme on le fait, comme on le sent, sans se soucier de ce que font les autres.
L'important, selon moi, c'est de faire ce qu'on peut, de donner aux autres, et d'être réceptif aux échos positifs. Peut-être est-ce la clé, peut-être pas, où peut-être que la réponse est dans le dénouement de nos pensées...
C'est ce que j'en déduis de par mes experiences, mon entourage, et c'est ce que tout le monde ou presque s'accorde à croire.
Les plus heureux sont souvent ceux qui ne se posent que très peu de questions. Ceux qui ne se regardent pas vivre, mais vivent.
Ca, je sais pas (encore) le faire, j'y arriverais surement un jour, mais je pense que pour y arriver il faut savoir libérer son esprit, le laisser naviguer dans l'inconnu, se laisser aller. Chose très difficile quand on n'a jamais pratiqué. Je ne sais meme pas comment m'y prendre, par où commencer.
Le fait de vouloir tout controler, de toujours tout analyser, de se fermer aux autres, parfois, pour garder cette barrière protectrice que tout le monde connait bien ici, rend la vie bien moins exaltante que celle d'une personne ''normale''.
Alors, il faut surement un déclic. Chacun a en lui cette force qui peut se liberer à tout moment, qui permet de faire les choses avec le coeur, de se sentir vivre.
Peut-etre trouver sa moitié? C'est surement une très bonne solution à mon avis. S'enlever le poids de cette solitude interieure, pour le transformer en quelque chose de bénéfique pour sa/son partenaire, en une force qui nous fasse respirer la vie à pleines bouffées. J'ose espérer que ça puisse marcher, mais je n'en suis pas sûr du tout... (mais j'y ai cru il n'y a pas si longtemps, juste avant une déception...)
Je me rends compte que je suis pas plus avancé que vous en fait. Meme si j'essaye de me persuader du contraire en ce moment même pour garder espoir.
En revanche, il y a peut-etre un autre aspect des choses à prendre en compte dans tout ça. Au fond l'épanouissement, c'est quoi? Je veux dire, ne peut-on pas aussi être épanoui par notre pensée? Quelqu'un qui pense plus, n'est-il pas, par conséquent, plus épanoui intellectuellement? Donc plus apte à affronter la vie...
Ce n'est qu'un point de vue, mais l'épanouissement n'est pas forcé d'être celui que tout le monde connait, celui que la société a fabriqué avec tous ses codes, pour que tout le monde rentre dans le moule. Peut-etre qu'au fond, l'épanouissement ne veut rien dire, il est relatif à chacun, il faut juste vivre sa vie comme on le fait, comme on le sent, sans se soucier de ce que font les autres.
L'important, selon moi, c'est de faire ce qu'on peut, de donner aux autres, et d'être réceptif aux échos positifs. Peut-être est-ce la clé, peut-être pas, où peut-être que la réponse est dans le dénouement de nos pensées...
julien.- Messages : 118
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 39
Re: Vivre ou penser
Super PY que saoûl a écrit:
Le lacher prise, c'est aussi faire face à ses peurs, ses douleurs, son coté sombre, mais aussi et c'est parfois plus dur, ses lumières, ses qualités... Arrêter de penser et entrer dans l'action à un moment, c'est un risque qu'on prend, et on ne peut pas savoir à l'avance ce que ça va donner. Mais c'est aussi vrai si on n'est que dans l'action, qu'on se prive de penser, quelque part, c'est s'éviter de penser, éviter de se regarder, et fuir aussi.
Merci pour cela, Py, qui rejoint précisément mes réflexions actuelles. Accepter d'accueillir (et de montrer ) sa part lumineuse demande davantage de renoncer au contrôle que pour la part sombre... C'est assez douloureux...
@ Julien... pour ce qui est de trouver sa moitié en espérant qu'elle pourra te délivrer de ta solitude... euh ? Je crains bien qu'il faille renoncer à ce genre d'illusion. L'amour lorsqu'il est partagé est merveilleux, mais ne nous épargne pas de notre condition humaine et de notre solitude intrinsèque... (et tant mieux ! ça oblige à inventer !)
Re: Vivre ou penser
julien a écrit:Alors, il faut surement un déclic
La on touche un point sensible (du moins pour moi), cette notion de déclic qui doit transformer la vie, faire passer de la réflexion à l'action..Comme si à un instant t, notre cerveau pouvait passer d'un mode à un autre comme par miracle.
Je me suis entendu dire n fois "tu verras un jour tu auras un déclic, et tu feras quelque chose de ta vie"...
Peut-être que ça peut exister, mais je ne l'ai jamais vécu.
Des prises de consciences oui , des luttes quotidiennes contre les dépendances oui, mais pas de "bascule" radicale.
En fait j'ai été longtemps blanc, je me suis lentement transformé en noir, et maintenant , j'ai l'impression d'être gris, et c'est peut-être ça qui compte.. l'équilibre.. agir et penser..
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Apres reflexion, j'en suis venue à la conclusion que tout penser et rationaliser est un moyen de défense. Apres tout, vivre c'est oser ; penser c'est evaluer les risques, tout controler.
Dans tout ce que vous avez dit, c'est ce que j'en resort. Vivre c'est peut etre apprendre à lacher prise.
Dans tout ce que vous avez dit, c'est ce que j'en resort. Vivre c'est peut etre apprendre à lacher prise.
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Vivre ou penser
"Trop penser empêche t-il de vivre? "
"Vivre c'est peut etre apprendre à lacher prise"
ce sujet m'interpelle parce que je me surprends parfois à me "culpabiliser" de passer du temps a penser , réfléchir (en lisant en particulier) , une petite voix intérieure me disant : mais bon sang , sors , la vraie vie , c'est dehors , c'est le contact avec la nature , avec les autres êtres humains ....
alors la question que je me suis posée , c'est : qui peut définir ce qu'est la vraie vie pour moi ? si ce n'est moi et ce que j'ai envie de faire de ma vie au temps présent ...d'où vient cette petite voix qui veut me "forcer" a "sortir" de ce qui me plait ? pourquoi penser serait il de la "non vie "?
les mots que je trouve importants dans ces phrases citées ci dessus sont trop (trop penser) et vivre et leurs définitions respectives ....
je ne peux parler que de moi ( je ne sais pas qui se passe exactement chez les autres) et je dirais que
- j'aime penser .
je ne suis pas adepte du bouddhisme mais j'aime leur description du monde avec ce qu'ils appellent les agrégats des perceptions et des sensations qui comprend les perceptions/ sensations éprouvées dans les contacts des organes physiques (les 5 sens de l'occident: la vision , l'odorat , l'audition , le goût , le toucher ) et de l'organe mental (pensées ou idées) avec le monde extérieur , sachant que l'organe mental dans leur philosophie n'est pas l'esprit par opposition a la matière mais la faculté mentale au même titre que l'oeil est l'organe de la vision .
et j'aime "jouir" des sensations de cet organe là autant que de celles que j'éprouve grâce a mes yeux devant un magnifique soleil couchant ...
ce qui m'est douloureux c'est quand l'organe en question "déraille" , et je dirais alors que dans ce cas la ce n'est pas que je pense trop mais que je pense mal (par exemple avec des pensées bloquées sur des faits dérangeants pour moi et des pensées angoissantes qui restent en boucle dans mon esprit , ce qui est totalement inutile et pas jouissif du tout ..)
- mais j'aime aussi jouir de mes autres sens , simplement il y a un temps pour chaque chose ....
"vivre" , pour moi , c'est utiliser ces six "facultés" en choisissant moi même les proportions pour vivre plus ou moins celles qui m'apportent du bien être (y compris le bien être d'apporter du bien être a d'autres).
je connais des gens qui vivent en faisant plein d'activités physiques , associatives , créatives , et qui sont heureux comme ça , et d'autres qui vivent en se servant essentiellement de leur organe mental et qui sont heureux comme ça ....vive la diversité ....
ma conclusion d'aujourd'hui est que ce qui compte , c'est de se sentir bien dans la "forme" de vie qu'on choisit et de réussir a percevoir ce qu'on a envie de vivre au temps présent .
"Vivre c'est peut etre apprendre à lacher prise"
ce sujet m'interpelle parce que je me surprends parfois à me "culpabiliser" de passer du temps a penser , réfléchir (en lisant en particulier) , une petite voix intérieure me disant : mais bon sang , sors , la vraie vie , c'est dehors , c'est le contact avec la nature , avec les autres êtres humains ....
alors la question que je me suis posée , c'est : qui peut définir ce qu'est la vraie vie pour moi ? si ce n'est moi et ce que j'ai envie de faire de ma vie au temps présent ...d'où vient cette petite voix qui veut me "forcer" a "sortir" de ce qui me plait ? pourquoi penser serait il de la "non vie "?
les mots que je trouve importants dans ces phrases citées ci dessus sont trop (trop penser) et vivre et leurs définitions respectives ....
je ne peux parler que de moi ( je ne sais pas qui se passe exactement chez les autres) et je dirais que
- j'aime penser .
je ne suis pas adepte du bouddhisme mais j'aime leur description du monde avec ce qu'ils appellent les agrégats des perceptions et des sensations qui comprend les perceptions/ sensations éprouvées dans les contacts des organes physiques (les 5 sens de l'occident: la vision , l'odorat , l'audition , le goût , le toucher ) et de l'organe mental (pensées ou idées) avec le monde extérieur , sachant que l'organe mental dans leur philosophie n'est pas l'esprit par opposition a la matière mais la faculté mentale au même titre que l'oeil est l'organe de la vision .
et j'aime "jouir" des sensations de cet organe là autant que de celles que j'éprouve grâce a mes yeux devant un magnifique soleil couchant ...
ce qui m'est douloureux c'est quand l'organe en question "déraille" , et je dirais alors que dans ce cas la ce n'est pas que je pense trop mais que je pense mal (par exemple avec des pensées bloquées sur des faits dérangeants pour moi et des pensées angoissantes qui restent en boucle dans mon esprit , ce qui est totalement inutile et pas jouissif du tout ..)
- mais j'aime aussi jouir de mes autres sens , simplement il y a un temps pour chaque chose ....
"vivre" , pour moi , c'est utiliser ces six "facultés" en choisissant moi même les proportions pour vivre plus ou moins celles qui m'apportent du bien être (y compris le bien être d'apporter du bien être a d'autres).
je connais des gens qui vivent en faisant plein d'activités physiques , associatives , créatives , et qui sont heureux comme ça , et d'autres qui vivent en se servant essentiellement de leur organe mental et qui sont heureux comme ça ....vive la diversité ....
ma conclusion d'aujourd'hui est que ce qui compte , c'est de se sentir bien dans la "forme" de vie qu'on choisit et de réussir a percevoir ce qu'on a envie de vivre au temps présent .
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Moi j'ai une autre question : qu'est ce que l'on ferait sans penser? en quoi la société devrait nous obliger à moins réfléchir et plus à agir, si penser te rends plus heureux que d'agir (agir un minimum quand même), n'est ce pas légèrement absurde? Agir est ce plus vivre que penser? (Là je crois que Descartes pourrait gagner un point). Disons que trop penser, c'est prendre l'handicap de ne pas être conforme au taux normalement établi de l'apport d'actions demandées par la vie, dans un premier temps, et par la communauté dans un deuxième temps (allusion à la société). En gros, si tu réfléchis trop et agis peu, tu risques de finir par sortir de tout contexte social, c'est finalement plus une forme d'obligation, comme quoi la liberté de penser à des limites temporelles dans notre monde; pourtant, sa volonté est son devoir, et beaucoup viennent entraver ce précepte, un peu égoïste au passage, mais c'est une inclination qui donne accès à une certaine forme de bonheur. Par conséquent, dans cette idée, dans le compromis action/réflexion (ou pensée), peu accèdent à leur bonheur, le problème vient non pas de notre personne malheureusement excessivement pensive, ou excessivement active, mais dans ces limites que s'auto-impose l'humanité...
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
ringodes a écrit:Apres reflexion, j'en suis venue à la conclusion que tout penser et rationaliser est un moyen de défense.
Pardon. Trop tentant...
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Vivre ou penser
Lanza en slip a écrit:ringodes a écrit:Apres reflexion, j'en suis venue à la conclusion que tout penser et rationaliser est un moyen de défense.
Pardon. Trop tentant...
??? heuuuu... j'ai pas compris là. J'ai fait une faute d'orthographe?
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Vivre ou penser
Non, tu réfléchis sur le fait que réfléchir empêche de vivre. Je trouve ça cocasse (et complètement similaire à mon propre fonctionnement, soit dit en passant).
Quand y'a plus de questions, demandons-nous si réfléchir est une bonne chose, ça nous évitera de prendre le risque de vivre.
Quand y'a plus de questions, demandons-nous si réfléchir est une bonne chose, ça nous évitera de prendre le risque de vivre.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Vivre ou penser
Lanza en slip a écrit:Quand y'a plus de questions, demandons-nous si réfléchir est une bonne chose, ça nous évitera de prendre le risque de vivre.
ça me parle ça tiens^^
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Je pense que la reflexion c'est comme l'alcool, avec modération, surtout si les idées sont négatives,après ya des alcooliques de la pensée, et beaucoup ici!
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Vivre ou penser
Rootless, ta comparaison me dérange un peu, non par souci d'un politiquement correct quelconque... mais je trouve cette idée dérangeante, j'ai l'impression que ce qui est implicite, c'est que l'on pourrait choisir une addiction (à l'alcool, par exemple), ce qui n'est pas le cas. Pas plus que l'on peut décider de s'arrêter de penser.
Je pense en permanence à trois ou quatre choses à la fois. Tout en étant connectée à mes émotions, tout en agissant, tout en étant concentrée, tout en habitant mon corps. Ce n'est pas comme si j'avais le choix... et je suis d'ailleurs très contente d'être ainsi. J'ai fait assez récemment l'expérience d'une prise d'opiacée (dans un cadre médical, ndlr)... et ça m'a tellement ralentie que je ne pensais plus qu'à une chose à la fois : l'horreur ! Je préfère encore avoir mal !
Et puis... que serait l'humanité sans la pensée ? (je sais, c'est facile, mais bon...)
Je pense en permanence à trois ou quatre choses à la fois. Tout en étant connectée à mes émotions, tout en agissant, tout en étant concentrée, tout en habitant mon corps. Ce n'est pas comme si j'avais le choix... et je suis d'ailleurs très contente d'être ainsi. J'ai fait assez récemment l'expérience d'une prise d'opiacée (dans un cadre médical, ndlr)... et ça m'a tellement ralentie que je ne pensais plus qu'à une chose à la fois : l'horreur ! Je préfère encore avoir mal !
Et puis... que serait l'humanité sans la pensée ? (je sais, c'est facile, mais bon...)
Re: Vivre ou penser
Je plussoie Vlady, sans parler du mépris implicite (à peine) dans la formule "y'en a beaucoup ici"...
Si on pouvait s'arrêter de penser, ça se saurait, ça ne veut juste rien dire. On a à la rigueur prise sur ce à quoi on pense, et encore.
Par ailleurs, je préfère encore être un alcoolique de la pensée, qu'un alcoolique de la non-pensée... une de ces personnes qui se vantent de "déconnecter dès qu'elles sont plus au boulot", "penser à rien", "pas réfléchir pour pas se prendre la tête".
Si on pouvait s'arrêter de penser, ça se saurait, ça ne veut juste rien dire. On a à la rigueur prise sur ce à quoi on pense, et encore.
Par ailleurs, je préfère encore être un alcoolique de la pensée, qu'un alcoolique de la non-pensée... une de ces personnes qui se vantent de "déconnecter dès qu'elles sont plus au boulot", "penser à rien", "pas réfléchir pour pas se prendre la tête".
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
"Par ailleurs, je préfère encore être un alcoolique de la pensée, qu'un alcoolique de la non-pensée... une de ces personnes qui se vantent de "déconnecter dès qu'elles sont plus au boulot", "penser à rien", "pas réfléchir pour pas se prendre la tête"." Plume d'eau rayée
Ou ceux qui sont constamment en veille, même au boulot.
Ne pas penser (ou ne pas penser à ce qui nous dérange) est tellement plus simple. Tout comme considérer négativement toute idée contraire à la sienne.
Je trouve ça un peu hypocrite de vouloir s'aveugler à ce point-là. Arrêtons de penser aux malheurs, bientôt ils n'existeront plus. Tout du moins, dans notre tête.
C'est très triste.
Ou ceux qui sont constamment en veille, même au boulot.
Ne pas penser (ou ne pas penser à ce qui nous dérange) est tellement plus simple. Tout comme considérer négativement toute idée contraire à la sienne.
Je trouve ça un peu hypocrite de vouloir s'aveugler à ce point-là. Arrêtons de penser aux malheurs, bientôt ils n'existeront plus. Tout du moins, dans notre tête.
C'est très triste.
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
Vlady a écrit:Rootless, ta comparaison me dérange un peu, non par souci d'un politiquement correct quelconque... mais je trouve cette idée dérangeante, j'ai l'impression que ce qui est implicite, c'est que l'on pourrait choisir une addiction (à l'alcool, par exemple), ce qui n'est pas le cas. Pas plus que l'on peut décider de s'arrêter de penser.
Je pense en permanence à trois ou quatre choses à la fois. Tout en étant connectée à mes émotions, tout en agissant, tout en étant concentrée, tout en habitant mon corps. Ce n'est pas comme si j'avais le choix... et je suis d'ailleurs très contente d'être ainsi. J'ai fait assez récemment l'expérience d'une prise d'opiacée (dans un cadre médical, ndlr)... et ça m'a tellement ralentie que je ne pensais plus qu'à une chose à la fois : l'horreur ! Je préfère encore avoir mal !
Et puis... que serait l'humanité sans la pensée ? (je sais, c'est facile, mais bon...)
Oublie les implicites parce que je suis plutôt du genre explicite.Y a rien à lire entre les lignes.
On peut pas choisir une addiction, mais la réflexion,le parler ça peut être un transfert de l'anxiété.
"plume d'eau rayée" tu te lasses pas de titiller et de lacher une mesquinerie ou deux dans les sujets où j'ai mis des comms...
Ceux qui aiment pas le mot alcoolique c'est peut-être parce que dans le fond vous les méprisez.Vous avez trahi votre pensée.D'ailleurs je peux le dire directement à Plume d'eau qui voit le mépris dans le mot alcoolique.
J'ai pris ce mot, je pouvais prendre "adict à la pensée" mais ça perd du sens...
Rootless- Messages : 362
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Re: Vivre ou penser
aliceb a écrit:Je trouve ça un peu hypocrite de vouloir s'aveugler à ce point-là. Arrêtons de penser aux malheurs, bientôt ils n'existeront plus. Tout du moins, dans notre tête.
C'est très triste.
Et je rajouterais égoiste.
Il y a une part d'égoisme et de fuite de la réalité dans le bonheur tout comme il y a une part d'humanité dans le cynisme.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
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Re: Vivre ou penser
"Ceux qui aiment pas le mot alcoolique c'est peut-être parce que dans le fond vous les méprisez.Vous avez trahi votre pensée.D'ailleurs je peux le dire directement à Plume d'eau qui voit le mépris dans le mot alcoolique." Rootless
Pourquoi tu penses à la place des gens? C'est insupportable cette façon de vouloir rentrer dans leur tête.
Personnellement, ce que je trouve négatif, c'est l'idée d'associer une addiction qui, jusqu'à preuve du contraire, n'apporte absolument rien d'heureux dans la vie, au fait de penser. Je crois que ce n'est quand même pas si terrible.
Et je vais faire comme toi quand on s'engueule (ça devient rituel), qui ne cesse de dire que c'est pas ta faute, à cause de ton vécu, etc, t'es asocial, donc on doit tout te laisser dire sans se défendre: je vais raconter ma vie.
Ma mère était ("est", ça dépend de la conception du truc) alcoolique, elle l'a été durant toute mon enfance, OUI c'est dur, OUI ça peut paraître méprisable, NON ça ne l'est pas, on ne devient pas alcoolique "gratuitement", chaque chose trouve ses raisons dans autre chose.
Enfin, je veux pas raconter mon affreux calvaire blablabla, juste: cesse de parler à la place des gens, arrête tes amalgames faciles, parce que c'est déplacés. Tu ne nous connais pas, on ne te connait pas, donc tu n'as pas à exprimer tes opinions sur nous comme si on était potes. C'est pas de l'honnêteté: c'est un manque de réflexion.
Arrête de foutre tout le monde dans des petites boîtes parce que tu nous considères comme méprisants mais ici c'est toi qui semble l'être le plus.
Et s'il y a bien une seule chose que je trouve méprisable dans tout ce que j'ai lu jusqu'ici, c'est bien ça. Comme quoi tu seras arrivé à tes fins.
Donc, stp, quand bien même quelqu'un ici mépriserait tous les alcooliques du monde sans les connaître, arrête de nous faire dire ce que l'on a pas dit.
Veuillez excuser la fougue de la jeunesse, les amis. Il y a des choses que je supporte mal, notamment qu'en deux jours je me fasse caricaturer à ce point-là par la même personne, et ce, constamment.
Peace
Pourquoi tu penses à la place des gens? C'est insupportable cette façon de vouloir rentrer dans leur tête.
Personnellement, ce que je trouve négatif, c'est l'idée d'associer une addiction qui, jusqu'à preuve du contraire, n'apporte absolument rien d'heureux dans la vie, au fait de penser. Je crois que ce n'est quand même pas si terrible.
Et je vais faire comme toi quand on s'engueule (ça devient rituel), qui ne cesse de dire que c'est pas ta faute, à cause de ton vécu, etc, t'es asocial, donc on doit tout te laisser dire sans se défendre: je vais raconter ma vie.
Ma mère était ("est", ça dépend de la conception du truc) alcoolique, elle l'a été durant toute mon enfance, OUI c'est dur, OUI ça peut paraître méprisable, NON ça ne l'est pas, on ne devient pas alcoolique "gratuitement", chaque chose trouve ses raisons dans autre chose.
Enfin, je veux pas raconter mon affreux calvaire blablabla, juste: cesse de parler à la place des gens, arrête tes amalgames faciles, parce que c'est déplacés. Tu ne nous connais pas, on ne te connait pas, donc tu n'as pas à exprimer tes opinions sur nous comme si on était potes. C'est pas de l'honnêteté: c'est un manque de réflexion.
Arrête de foutre tout le monde dans des petites boîtes parce que tu nous considères comme méprisants mais ici c'est toi qui semble l'être le plus.
Et s'il y a bien une seule chose que je trouve méprisable dans tout ce que j'ai lu jusqu'ici, c'est bien ça. Comme quoi tu seras arrivé à tes fins.
Donc, stp, quand bien même quelqu'un ici mépriserait tous les alcooliques du monde sans les connaître, arrête de nous faire dire ce que l'on a pas dit.
Veuillez excuser la fougue de la jeunesse, les amis. Il y a des choses que je supporte mal, notamment qu'en deux jours je me fasse caricaturer à ce point-là par la même personne, et ce, constamment.
Peace
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
"Il y a une part d'égoisme et de fuite de la réalité dans le bonheur tout comme il y a une part d'humanité dans le cynisme."
Ah, j'ai oublié de dire: tout à fait d'accord avec ça.
Ah, j'ai oublié de dire: tout à fait d'accord avec ça.
aliceb- Messages : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Age : 32
Re: Vivre ou penser
Ceux qui aiment pas le mot alcoolique c'est peut-être parce que dans le fond vous les méprisez.Vous avez trahi votre pensée.D'ailleurs je peux le dire directement à Plume d'eau qui voit le mépris dans le mot alcoolique.
Meuh voui. Bien sûr, tu avais parlé d'alcooliques sans aucune connotation négative. C'est tellement évident que rien de négatif n'est attaché à l'alcoolisme, ni à l'addiction d'ailleurs.
Entre tes généralisations-règlements de compte hargneuses et tes psychanalyses de comptoir de tes interlocuteurs, non, ça ne risque pas que j'arrête de dire ce que je pense de tes procédés. Je ne suis pas et vais de moins en moins être le seul, visiblement.
Arrête de foutre tout le monde dans des petites boîtes parce que tu nous considères comme méprisants mais ici c'est toi qui semble l'être le plus.
Et voilà.
Je ne répondrai à rien du message de Rootless. aliceb qui est récente venue l'a fait encore mieux que moi.
Ce qui se passe de commentaires.
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Pour continuer sérieusement sur ce sujet qui m'intéresse, je vais préciser qu'en parlant de dépendants de la réflexion et je m'y inclus, d'ailleurs vous pouvez le vérifier parce que je conseille en ce moment un ralentissement de la pensée.
Le sujet s'appelle vivre ou penser et donc met 2 idées en opposition, ce qui laisse entendre que penser peut empêcher de vivre, ou en tout cas de bien vivre, et pose un problème à l'auteur du sujet.
Si on simplifie le fonctionnement d'une addiction, elle prend racine dans l' apaisement immédiat d' une douleur surtout psychologique que provoque l'activité addictive.Apaisement qui est trop fort par rapport à la souffrance quotidienne et qui empêche la personne de s'en passer.
Quand il y a une quête obsessionnelle et frénétique de plaisir quel que soit la manière de l'obtenir (drogue,alcool,sport,jeux d'argent,sexe etc...) dans le but (souvent inavoué) de l'oubli du présent, on peut parler d'addiction.
Penser n'est pas mauvais en soi, le problème est plutôt "trop penser".
D'ailleurs les gens qui souffrent du tdah ont un besoin compulsif de penser,agir,parler et sont souvent vulnérables aux addictions, surtout à l'alcool.Ça prouve bien qu'il y a un lien.
La différence est que l' "hyper-réflexion" semble plus constructive au moins dans le fait qu'elle cherche souvent des solutions ou au moins des explications et n'a pas l'air aussi nuisible que les autres addictions.
Ceci dit trop penser peut avoir des séquelles sur l'organisme (dépression, névroses, tension musculaire jusqu'à racourcissement etc...) et conduire en plus vers une recherche risquée d'apaisement via les substances calmantes ou anxiolytiques.
Il y a par exemple un mal occidental qui touche un nombre croissant de personnes et qui est le fait de ne pas supporter l'inactivité et ne pas réussir à profiter du moment.
Il y a une frénésie (souvent éducationnelle) de l'activité qu'elle soit physique ou mentale.
Faites le test:
Essayez de compter en fermant les yeux jusqu'à 100 au rythme de votre respiration sans penser à autre chose, beaucoup n'y arrivent pas.
En plus chez quelqu'un qui a une ramification de la pensée, il y a un effet boule de neige qui "tape sur le système" et qui donne la migraine.
Moi en tout cas je pense que trop penser c'est mauvais.
Le sujet s'appelle vivre ou penser et donc met 2 idées en opposition, ce qui laisse entendre que penser peut empêcher de vivre, ou en tout cas de bien vivre, et pose un problème à l'auteur du sujet.
Si on simplifie le fonctionnement d'une addiction, elle prend racine dans l' apaisement immédiat d' une douleur surtout psychologique que provoque l'activité addictive.Apaisement qui est trop fort par rapport à la souffrance quotidienne et qui empêche la personne de s'en passer.
Quand il y a une quête obsessionnelle et frénétique de plaisir quel que soit la manière de l'obtenir (drogue,alcool,sport,jeux d'argent,sexe etc...) dans le but (souvent inavoué) de l'oubli du présent, on peut parler d'addiction.
Penser n'est pas mauvais en soi, le problème est plutôt "trop penser".
D'ailleurs les gens qui souffrent du tdah ont un besoin compulsif de penser,agir,parler et sont souvent vulnérables aux addictions, surtout à l'alcool.Ça prouve bien qu'il y a un lien.
La différence est que l' "hyper-réflexion" semble plus constructive au moins dans le fait qu'elle cherche souvent des solutions ou au moins des explications et n'a pas l'air aussi nuisible que les autres addictions.
Ceci dit trop penser peut avoir des séquelles sur l'organisme (dépression, névroses, tension musculaire jusqu'à racourcissement etc...) et conduire en plus vers une recherche risquée d'apaisement via les substances calmantes ou anxiolytiques.
Il y a par exemple un mal occidental qui touche un nombre croissant de personnes et qui est le fait de ne pas supporter l'inactivité et ne pas réussir à profiter du moment.
Il y a une frénésie (souvent éducationnelle) de l'activité qu'elle soit physique ou mentale.
Faites le test:
Essayez de compter en fermant les yeux jusqu'à 100 au rythme de votre respiration sans penser à autre chose, beaucoup n'y arrivent pas.
En plus chez quelqu'un qui a une ramification de la pensée, il y a un effet boule de neige qui "tape sur le système" et qui donne la migraine.
Moi en tout cas je pense que trop penser c'est mauvais.
Rootless- Messages : 362
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Re: Vivre ou penser
mmmmm
Je me demande ce que tu appelles trop...
Pas de mauvais esprit, un souci de clarté c'est tout.
Je me demande ce que tu appelles trop...
Pas de mauvais esprit, un souci de clarté c'est tout.
Re: Vivre ou penser
pardon, pas tout lu...heu...en ce moment je me demande si vivre ne peut pas justement être fait de constants va et viens entre ressentir et penser...(pour moi ressentir et vivre c'est proche hein bon) et ce..."au bon rythme" (le sien)
Rootless...ça paraît pertinent je trouve (je viens de voir un bout d'émission sur les envies suicidaires au Japon...)
Moi aussi je crois que penser trop vite sans pouvoir s'arrêter, ça traduit un mal être...
Rootless...ça paraît pertinent je trouve (je viens de voir un bout d'émission sur les envies suicidaires au Japon...)
Moi aussi je crois que penser trop vite sans pouvoir s'arrêter, ça traduit un mal être...
Phedre- Messages : 2822
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Re: Vivre ou penser
Vlady a écrit:mmmmm
Je me demande ce que tu appelles trop...
Pas de mauvais esprit, un souci de clarté c'est tout.
Non t'inquiètes, d'ailleurs tu as bien relativisé et analysé ma réponse d'avant.
Je pense que la limite, c'est subjectif, à partir du moment où tu vois que ça te nuis.Moi par exemple je me limite , d'ailleurs il y a une hygiène mentale qui consiste a pas trop sa laisser emporter par ses pensées et émotions.Plus facile à dire qu'à faire mais ça vaut le coup d'essayer.
Rootless- Messages : 362
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B!- Messages : 1898
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Re: Vivre ou penser
Je partage ta vision sur l'importance d'une pleine conscience et d'une relation vraie et positive avec son corps. Ce n'est pas une bonne chose que d'être une "abstraction intellectuelle sur pattes". Je ne sais pas, pour autant, si on peut conclure à une telle corrélation entre vision de son corps et propension à l'action. Il y a pas mal de raisons pour que cela marche : une vision positive, équilibrée, de son corps, favorise l'estime de soi; et de manière très pragmatique, se sentir bien dans son corps, c'est se sentir en forme, et ça, ça prédispose à l'action. Alors que traîner constamment une fatigue, des douleurs chroniques, d'un corps qu'on entretient mal et qu'on n'écoute pas, c'est avoir un boulet rivé aux pieds dès qu'on veut agir, si on agit quand même, c'est en se faisant violence et en se fatiguant beaucoup, d'où cercle vicieux.
Je me souviens que lors de mes quelques années ressenties comme heureuses j'avais une relation très apaisée avec mon corps (et j'étais sportif). Par contre, est-ce que j'étais actif ? La réponse est non ! Non, je n'étais pas dynamique, ni entreprenant, ni motivé, ni en train de "m'investir" ou de "foncer". Je procrastinais beaucoup. A l'inverse, le monde du travail est rempli de gens qui s'activent énormément, gèrent des montagnes de trucs d'une main de maître, ou de fer, en piétinant leur corps, qui généralement renvoie l'ascenseur avec intérêts au bout de quelques décennies. Ils me semblent fuir leur corps DANS l'action...
Bref, il me semble que la question du rapport au corps, pour fondamental qu'il soit n'est qu'un élément de l'interprétation de la problématique action/réflexion... il ne suffit vraiment pas à tout expliquer. D'autres facteurs sont encore à cerner... De même que la pensée comme fuite de l'action, mouais... bof. Parfois oui, certainement, et parfois pas du tout. C'est "bien connu" qu'un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche... ouais... sauf que le con, il peut se mettre à tourner en rond, se paumer, partir au mauvais endroit, tomber dans un trou ou se trouver devant un mur à ne pas savoir quoi faire. Une parabole qui peut largement être détachée du contexte chrétien recommande par contre de s'asseoir pour réfléchir avant de commencer à bâtir une tour, faut de quoi on s'expose à ne pas pouvoir terminer et rester en plan comme un couillon...
Je me souviens que lors de mes quelques années ressenties comme heureuses j'avais une relation très apaisée avec mon corps (et j'étais sportif). Par contre, est-ce que j'étais actif ? La réponse est non ! Non, je n'étais pas dynamique, ni entreprenant, ni motivé, ni en train de "m'investir" ou de "foncer". Je procrastinais beaucoup. A l'inverse, le monde du travail est rempli de gens qui s'activent énormément, gèrent des montagnes de trucs d'une main de maître, ou de fer, en piétinant leur corps, qui généralement renvoie l'ascenseur avec intérêts au bout de quelques décennies. Ils me semblent fuir leur corps DANS l'action...
Bref, il me semble que la question du rapport au corps, pour fondamental qu'il soit n'est qu'un élément de l'interprétation de la problématique action/réflexion... il ne suffit vraiment pas à tout expliquer. D'autres facteurs sont encore à cerner... De même que la pensée comme fuite de l'action, mouais... bof. Parfois oui, certainement, et parfois pas du tout. C'est "bien connu" qu'un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche... ouais... sauf que le con, il peut se mettre à tourner en rond, se paumer, partir au mauvais endroit, tomber dans un trou ou se trouver devant un mur à ne pas savoir quoi faire. Une parabole qui peut largement être détachée du contexte chrétien recommande par contre de s'asseoir pour réfléchir avant de commencer à bâtir une tour, faut de quoi on s'expose à ne pas pouvoir terminer et rester en plan comme un couillon...
Invité- Invité
B!- Messages : 1898
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Re: Vivre ou penser
Bien sûr que j'ai compris que tu préconises un équilibre.
Ce n'était qu'une petite remarque par rapport à ce proverbe (et j'aime pas les proverbes ) qui vient forcément à l'esprit à la lecture de l'ensemble de ce topic.
Pour les autres pistes, ben... comme ça, je dirais que si on admet que l'estime de soi est le principal carburant de l'action, ou la nourriture de notre capacité à agir (sur notre propre destin... parce que là aussi, "action" tout court est peut-être insuffisant), alors c'est non seulement la saine relation au corps, mais tout ce qui alimente l'estime de soi qui alimente aussi la capacité d'action.
Seulement il reste toujours la question des gens qui "se fuient" dans l'action, ou qui soumettent leur estime de soi au révélateur de l'action, de l'hyperaction même : "pour me regarder en face, j'ai besoin de faire, faire encore et toujours". Dans ce cas, l'action devient l'eau dans une estime de soi-tonneau des Danaïdes.
En fait, ta comparaison avec la table de poker ne prend pas en compte la possibilité d'une estime de soi instable.
Ce n'était qu'une petite remarque par rapport à ce proverbe (et j'aime pas les proverbes ) qui vient forcément à l'esprit à la lecture de l'ensemble de ce topic.
Pour les autres pistes, ben... comme ça, je dirais que si on admet que l'estime de soi est le principal carburant de l'action, ou la nourriture de notre capacité à agir (sur notre propre destin... parce que là aussi, "action" tout court est peut-être insuffisant), alors c'est non seulement la saine relation au corps, mais tout ce qui alimente l'estime de soi qui alimente aussi la capacité d'action.
Seulement il reste toujours la question des gens qui "se fuient" dans l'action, ou qui soumettent leur estime de soi au révélateur de l'action, de l'hyperaction même : "pour me regarder en face, j'ai besoin de faire, faire encore et toujours". Dans ce cas, l'action devient l'eau dans une estime de soi-tonneau des Danaïdes.
En fait, ta comparaison avec la table de poker ne prend pas en compte la possibilité d'une estime de soi instable.
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
si on reprend l'image de l'intellectuel assis et du con qui marche, dans les deux cas on peut tourner en rond, se paumer, partir au mauvais endroit, tomber dans "un piège" ou se trouver devant un mur à ne pas savoir quoi faire / penser...
Bochra je trouve pas mal ta formulation "compromis entre agir et réfléchir et ne pas totalement s'enfermer ni dans l'un ni dans l'autre", j'aurais peut-être plutôt dit "alterner" au lieu de compromis...et je crois pas que ce soit un "équilibre" (en tout cas je le vois "en mouvement" donc pas comme un enfermement ou un équilibre "en arrêt")
C'est pour ça que j'aime beaucoup les images, elles aident à réfléchir : on peut tourner en rond, comme on peut penser en boucle; dans ce cas il est probable qu'on "vive moins"...qu'il y ait un beug quelque part...
Mais en revanche, la pensée peut avancer de plein de façons et nous aider à avancer dans le réel, et l'action également, et chacune des deux peut permettre des pas de plus...(moi je nous vois comme des êtres en mouvement qui doivent avancer à leur rythme, mais pas en boucle...)
Je pense qu'on peut agir, puis penser son action, la théoriser, l'améliorer par la pensée, et agir à nouveau pour voir si la pensée est adaptée au réel...et ainsi de suite...
Mais je te comprends aussi Plume d'eau rayée, parfois l'action est "une fuite en avant", ça m'est arrivé...(je l'ai mal vécu) ce qui m'a aidée moi c'est de m'arrêter par hasard, et d'avoir soudain le temps de me demander ce que je fuyais si vite, ou "vers quoi je tendais" si vite...de trouver la réponse, et puis de faire des choix...
Si il s'agit de personnes qui "se fuient dans l'action"...je ne sais pas trop quoi dire...si ce n'est que j'ai envie de leur dire (avec un bisou) que ce qu'on imagine trouver en se regardant en face est bien souvent cent fois pire que la réalité de ce qu'on n'est...heu...que ça vaut la peine de braver cette peur, parce que après, ben on se sent mieux, on fait du tri, on peut changer un peu en toute conscience des choses de nous qu'on ne veut plus de nous; pi on peut accepter de nous des choses qui ne changeront probablement pas...
J'espère que ça ne saoûlera personne, il y a une histoire qui parle de ce sujet : le portrait de Dorian Gray...bon c'est un exemple "extrême" hein (je le compare à rien ni personne, ce que je veux illustrer c'est un principe de base) le personnage a choisi de vivre sans jamais "penser" (aux conséquences de ses actes et sur autrui, et sur lui) mais il enferme son portrait au grenier (son miroir)...et apparemment c'est pas une bonne idée...
On peut aussi imaginer des tas d'autres possibles à partir de là...
Bochra je trouve pas mal ta formulation "compromis entre agir et réfléchir et ne pas totalement s'enfermer ni dans l'un ni dans l'autre", j'aurais peut-être plutôt dit "alterner" au lieu de compromis...et je crois pas que ce soit un "équilibre" (en tout cas je le vois "en mouvement" donc pas comme un enfermement ou un équilibre "en arrêt")
C'est pour ça que j'aime beaucoup les images, elles aident à réfléchir : on peut tourner en rond, comme on peut penser en boucle; dans ce cas il est probable qu'on "vive moins"...qu'il y ait un beug quelque part...
Mais en revanche, la pensée peut avancer de plein de façons et nous aider à avancer dans le réel, et l'action également, et chacune des deux peut permettre des pas de plus...(moi je nous vois comme des êtres en mouvement qui doivent avancer à leur rythme, mais pas en boucle...)
Je pense qu'on peut agir, puis penser son action, la théoriser, l'améliorer par la pensée, et agir à nouveau pour voir si la pensée est adaptée au réel...et ainsi de suite...
Mais je te comprends aussi Plume d'eau rayée, parfois l'action est "une fuite en avant", ça m'est arrivé...(je l'ai mal vécu) ce qui m'a aidée moi c'est de m'arrêter par hasard, et d'avoir soudain le temps de me demander ce que je fuyais si vite, ou "vers quoi je tendais" si vite...de trouver la réponse, et puis de faire des choix...
Si il s'agit de personnes qui "se fuient dans l'action"...je ne sais pas trop quoi dire...si ce n'est que j'ai envie de leur dire (avec un bisou) que ce qu'on imagine trouver en se regardant en face est bien souvent cent fois pire que la réalité de ce qu'on n'est...heu...que ça vaut la peine de braver cette peur, parce que après, ben on se sent mieux, on fait du tri, on peut changer un peu en toute conscience des choses de nous qu'on ne veut plus de nous; pi on peut accepter de nous des choses qui ne changeront probablement pas...
J'espère que ça ne saoûlera personne, il y a une histoire qui parle de ce sujet : le portrait de Dorian Gray...bon c'est un exemple "extrême" hein (je le compare à rien ni personne, ce que je veux illustrer c'est un principe de base) le personnage a choisi de vivre sans jamais "penser" (aux conséquences de ses actes et sur autrui, et sur lui) mais il enferme son portrait au grenier (son miroir)...et apparemment c'est pas une bonne idée...
On peut aussi imaginer des tas d'autres possibles à partir de là...
Phedre- Messages : 2822
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Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Vivre ou penser
Je vois pas trop comment on en est arrivé au corps, mais bon...
Vas-y Bochra bouge ton corps!
Blague à part ce que tu as dit Bochra sur le poker, c'est très vrai (sauf que pour moi c'est pas vraiment un sport...), le truc de celui qui a peur de perdre ses jetons et recule avec la réflexion pour protéger sa fragilité.
Si seulement plus de gens comprenaient ça...
Un bon exemple c'est quand on doit faire un saut (exemple sauter d'une falaise).Il y a un côté raisonnable, mais même des fois sans danger il y a une sur-réflexion qui bloque psychologiquement.
C'est applicable à plein de trucs dans la vie, "si tu sautes vas pas dès le départ tu te mets dans une situation dont il est difficile de sortir"
L'exemple criant c'est le mec qui réfléchit à comment draguer/séduire ou simplement "conclure" avec la fille qui lui plait, même si celle-ci lui fait implicitement comprendre.
Il y a un problème d'estime de soi fragile à la base et c'est crispant...
L'idéal c'est la reflexion au minimum nécessaire et éthique et un max d'action dans cette optique.
Vas-y Bochra bouge ton corps!
Blague à part ce que tu as dit Bochra sur le poker, c'est très vrai (sauf que pour moi c'est pas vraiment un sport...), le truc de celui qui a peur de perdre ses jetons et recule avec la réflexion pour protéger sa fragilité.
Si seulement plus de gens comprenaient ça...
Un bon exemple c'est quand on doit faire un saut (exemple sauter d'une falaise).Il y a un côté raisonnable, mais même des fois sans danger il y a une sur-réflexion qui bloque psychologiquement.
C'est applicable à plein de trucs dans la vie, "si tu sautes vas pas dès le départ tu te mets dans une situation dont il est difficile de sortir"
L'exemple criant c'est le mec qui réfléchit à comment draguer/séduire ou simplement "conclure" avec la fille qui lui plait, même si celle-ci lui fait implicitement comprendre.
Il y a un problème d'estime de soi fragile à la base et c'est crispant...
L'idéal c'est la reflexion au minimum nécessaire et éthique et un max d'action dans cette optique.
Rootless- Messages : 362
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Re: Vivre ou penser
Et je voulais ajouter que le sport ça modifie ton état au niveau hormonal et si t'en fais plus de 20min t'as une montée d'endorphines (dopamine,sérotonine,adrénaline, voire morphine,là je suis pas sûr,je suis pas un expert, mais en tout cas les formules sont très proches et leurs effets aussi), ce qui te rend moins attiré par les réflexions, t'es détendu(e), t'as un moment de bonheur irrationnel et ça t'équilibre les neurotransmetteurs à moyen terme aussi.
D'autant plus que si t'es bien dans ton corps (tu te sens plus fort plus léger ou plus belle) t'es déjà mieux dans ta tête.
D'autant plus que si t'es bien dans ton corps (tu te sens plus fort plus léger ou plus belle) t'es déjà mieux dans ta tête.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Vivre ou penser
Comme elle est douce la contemplation
De l'oeuvre de l'artiste ou de la vie !
Déambulons dans la fresque où passion
Mêle parfums, musiques et ressentis.
Alors laissons la vile réflexion,
Aveuglante loupe à compréhension.
Remisons-la car l'instant est frisson
Des encens, des notes, des pâmoisons.
Tu auras ton temps, égoïste esprit !
Tu t'imposes en diktat plus qu'à l'envi,
Et, en ce moment de grâce infinie,
Laisse-moi cette fraction de ma vie.
De l'oeuvre de l'artiste ou de la vie !
Déambulons dans la fresque où passion
Mêle parfums, musiques et ressentis.
Alors laissons la vile réflexion,
Aveuglante loupe à compréhension.
Remisons-la car l'instant est frisson
Des encens, des notes, des pâmoisons.
Tu auras ton temps, égoïste esprit !
Tu t'imposes en diktat plus qu'à l'envi,
Et, en ce moment de grâce infinie,
Laisse-moi cette fraction de ma vie.
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Très beau poème. J'aime tout particulièrement la dernière strophe.
Dernière édition par Ringodes le Lun 9 Mai 2011 - 23:24, édité 1 fois
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Vivre ou penser
Bochra, j'ai trouvé ton développement sur l'estime de soi très intéressant.
Il est vrai que, quand j'en viens à me demander les raisons de la peur d'oser, et du lâcher prise, l'estime de soi est la réponse la plus cohérente.
je suis satisfaite ^^
Il est vrai que, quand j'en viens à me demander les raisons de la peur d'oser, et du lâcher prise, l'estime de soi est la réponse la plus cohérente.
je suis satisfaite ^^
Dernière édition par Ringodes le Lun 9 Mai 2011 - 23:25, édité 2 fois
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Vivre ou penser
rincemaje a écrit:Comme elle est douce la contemplation
De l'oeuvre de l'artiste ou de la vie !
Déambulons dans la fresque où passion
Mêle parfums, musiques et ressentis.
Alors laissons la vile réflexion,
Aveuglante loupe à compréhension.
Remisons-la car l'instant est frisson
Des encens, des notes, des pâmoisons.
Tu auras ton temps, égoïste esprit !
Tu t'imposes en diktat plus qu'à l'envi,
Et, en ce moment de grâce infinie,
Laisse-moi cette fraction de ma vie.
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
S'accepter tel que l'on est, avec des besoins/envies qui peuvent évoluer, plutôt que d'essayer de se juger en permanence, plutôt que d'essayer d'être autre. Plus que d'estime de soi, j'ai envie de dire de s'aimer tel que l'on est, plutôt que tel qu'on voudrait être.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: Vivre ou penser
atomes et particules
assemblage ridicule
d'ombre et de lumière
de vide et de matière.
amoncellement biscornu
architecture ingénue
formes arrondies
aux diverses superficies.
modèles hétéroclytes
différences anarchiques
moulages imparfaits
d'un prototype particulier .
idée interessante
à défaut d'être charmante
l’homme est né de la terre
mais croit détenir l’univers.
pompeux et vaniteux
il se croit merveilleux
créditeur de la vie
Il en provoque la pénurie.
chacun voit dans son unicité
le modèle de la normalité
et de sa peur de l'imprévu
tire le rejet de l'inconnu.
Dans ce monde insensé
Le zèbre, aussitôt né,
est aveuglé, handicapé,
il se sent étranger.
Théoricien obsessionnel,
Il entretient des doutes existentiels,
Sans comprendre l’origine
De ce mal être intime.
Caméléon, aux multiples couleurs,
Il n’en saisit pas la teneur,
et se camouffle pour survivre et s’adapter,
quitte à trahir sa propre identité.
il proscrit à lui-même son originalité
pour épouser des codes aliénés
assemblage ridicule
d'ombre et de lumière
de vide et de matière.
amoncellement biscornu
architecture ingénue
formes arrondies
aux diverses superficies.
modèles hétéroclytes
différences anarchiques
moulages imparfaits
d'un prototype particulier .
idée interessante
à défaut d'être charmante
l’homme est né de la terre
mais croit détenir l’univers.
pompeux et vaniteux
il se croit merveilleux
créditeur de la vie
Il en provoque la pénurie.
chacun voit dans son unicité
le modèle de la normalité
et de sa peur de l'imprévu
tire le rejet de l'inconnu.
Dans ce monde insensé
Le zèbre, aussitôt né,
est aveuglé, handicapé,
il se sent étranger.
Théoricien obsessionnel,
Il entretient des doutes existentiels,
Sans comprendre l’origine
De ce mal être intime.
Caméléon, aux multiples couleurs,
Il n’en saisit pas la teneur,
et se camouffle pour survivre et s’adapter,
quitte à trahir sa propre identité.
il proscrit à lui-même son originalité
pour épouser des codes aliénés
coeur sensible- Messages : 825
Date d'inscription : 13/11/2010
Age : 47
Localisation : SUD
Re: Vivre ou penser
Chapeau bas... sosozebre !
Marsienne- Messages : 356
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 55
Localisation : 92 en géo mais d'ailleurs en réalité
Re: Vivre ou penser
@ sosozebre : Clap clap clap !!! (applaudissements)
Et merc(h)irondelle !
Et merc(h)irondelle !
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
joli, joli, je sens que l'heure est à la concurrence et au défi rincemaje; admirable sosozèbre, je me demande si toute l'inspiration t'es venue d'un coup, ou si tu y as réfléchis plusieurs fois...^^
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Concurrence est à poésie
Ce que mémoire est à l'oubli !
Compétition serait blasphème
Au Dieu des rimes et des poèmes.
Ce que mémoire est à l'oubli !
Compétition serait blasphème
Au Dieu des rimes et des poèmes.
Invité- Invité
Re: Vivre ou penser
Discussion très dense (et très animée…).
J’écoutais hier Grand Jacques qui disait, quoique dans un tout autre contexte :
A savoir comment
Oublier ces heures,
Qui tuaient parfois
A coup de pourquoi
Le cœur du bonheur.
Une pensée trop dense peut-elle tuer le bonheur ? Le bonheur peut-il résider dans l’action dénuée d’esprit ?
Au risque de sombrer dans l'utopie, je pense qu’il faut savoir faire la part des choses, trouver les justes proportions : une action structurée par la pensée, une pensée ordonnée, constructive et vouée à l’action, ce sont certainement certaines clés de cet imprenable bonheur.
Certes, entre la parole et l’action, la route est bien longue. Pour ma part, maîtriser ma pensée et à l'empêcher de me dévorer, c’est mon Everest, ma baleine bleue. Et l’espoir d’y arriver un jour me permet entretemps… de vivre.
J’écoutais hier Grand Jacques qui disait, quoique dans un tout autre contexte :
A savoir comment
Oublier ces heures,
Qui tuaient parfois
A coup de pourquoi
Le cœur du bonheur.
Une pensée trop dense peut-elle tuer le bonheur ? Le bonheur peut-il résider dans l’action dénuée d’esprit ?
Au risque de sombrer dans l'utopie, je pense qu’il faut savoir faire la part des choses, trouver les justes proportions : une action structurée par la pensée, une pensée ordonnée, constructive et vouée à l’action, ce sont certainement certaines clés de cet imprenable bonheur.
Certes, entre la parole et l’action, la route est bien longue. Pour ma part, maîtriser ma pensée et à l'empêcher de me dévorer, c’est mon Everest, ma baleine bleue. Et l’espoir d’y arriver un jour me permet entretemps… de vivre.
Josh88- Messages : 34
Date d'inscription : 23/11/2010
Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
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