Contourner manipulation de confusion.

Bonjour,

Comment contourner ou réagir sur une manipulation qui consiste à créer confusion et doute ? Je m"explique, la personne essais de créer une situation de questionnements et de réponses limitent invérifiables et absurdes, dans le seul but de vérifier la lucidité de la "victime".

Peut importe le domaine, situation professionnel ou familiale, le problème c'est que l'on ne peut pas dire si c'est vrai ou pas. On dirait que cette manipulation consiste à se ré-hausser et se créer une importance en enfonçant une "victime" qui ne saura pas y faire le pour et contre. Le manipulateur croiera alors que si la victime ne sait pas faire le pour et le contre, c'est qu'elle est "bête".

Bref c'est comme un professeur qui teste les petits élèves en leurs disant des absurdités, qui limitent peuvent paraitre vrais jusqu'à preuve du contraire, comme si les élèves devraient avoir conscience ce que le professeur leurs dit à ce moment ou à un autre est vrai. Ce serait embêtant d'avoir un professeur qui sème la confusion.


Bref relation limite toxique , là encore ?   Je suis un collectionneur   

Le faiseur de confusion n'est-il pas lui-même confus? Ne dit-on pas que l'on reconnait un arbre à ses fruits? Comment un être lucide peut-il semer la confusion autour de lui?

J'aurais tendance à ne plus le croire du tout, puisqu'il profère le blanc et le noir successivement. Que m'importe que ce soit blanc ou noir qui soit vrai finalement, le fait qu'il veuille m'induire en erreur et me rendre confus me suffit non seulement à le dégrader de son rang de "professeur" ou de lui retirer l'autorité que je lui accordais, mais aussi à remettre en cause toutes ses affirmations, selon le principe que je préfère ne rien croire plutôt que tout. Alors c'est un joueur qui se retrouve sans jouet, parce que le jouet, moi, nous, refuse de jouer ou d'être testé. La lucidité est peut-être dans ce refus ? Peut-être est-ce là le vrai test ?

J'ajoute que si ce ne sont pas des affirmations mais des questions, je l'inviterais tout d'abord à m'indiquer l'intérêt de sa question (si elle est absurde, elle n'a pas d'autre raison d'être que de m'ennuyer...) puis à y répondre lui-même, ou au moins à me donner ses propres éléments de réflexion sur le sujet. Et si je ne connais pas la réponse, je répondrais : je ne sais pas. Il n'y a pas de honte à ne pas savoir, à douter. La lucidité, outre le refus de jouer, peut aussi être de savoir ce qu'on sait, et ce qu'on ne sait pas, et ne pas mentir sur ce point.

Entre le professeur et l'élève, il est intéressant, si le professeur est confus, que l'élève ne le soit pas. Car sinon, si le professeur ne change pas de comportement, il y a de fortes chances pour que la relation reste conflictuelle et douloureuse, ce qui serait malheureux pour tout le monde.