La danse du zèbre
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La danse du zèbre
P'tit nouveau sur le forum, je commence à déballer mes questions et à raconter mon histoire. Comme je suis un grand timide (ah non pardon "un méfiant" d'après l'intuition une zèbre lors d'une rencontre ZC ^^), je vais commencer par une histoire périphérique: la danse.
J'aimerai savoir si vous avez une quelconque accointance avec la danse, ou plutôt les danses sous toutes les formes. Est ce qu'il y a chez vous une relation que vous estimeriez particulière par rapport à la danse ? En théorie, il y aurait une réceptivité particulière à la danse chez les zèbres mais je suis curieux d'en avoir confirmation ou pas.
J'inclue dans la question la danse en tant que pratique et la danse en tant que spectacle. Qu'est ce que vous aimez faire et voir, et pourquoi ?
Pour ma part j'ai fait pendant longtemps de la danse classique sans trop me poser de questions sur le fait que c'était peut être un peu étrange qu'un garçon hétérosexuel fasse de la danse classique alors que les copains de collège faisait plutot du foot. (Par contre à l'adolescence, j'ai découvert que finalement, la danse avec des filles, il y avait pas mal d'avantages) ^^
Jusqu'à me découvrir zèbre, je ne m'expliquais pas très bien ce choix que j'avais fait de continuer cette pratique artistique malgré les questions -et tensions- que cela pouvait susciter chez les autres.
Maintenant, je ne fais plus de classique mais d'autres danses. J'ai gardé un oeil très acéré sur les chorégraphies et sur la qualité des spectacles proposés, à l'image d'un musicien qui écoute de la musique avec une oreille bien entrainée. J'ai quand même un petit défaut, j'ai tendance à laisser vagabonder mon esprit facilement quand je regarde un spectacle de danse et j'ai du mal à rester concentré durant toute sa durée. Est ce le cas aussi pour vous ?
J'aimerai savoir si vous avez une quelconque accointance avec la danse, ou plutôt les danses sous toutes les formes. Est ce qu'il y a chez vous une relation que vous estimeriez particulière par rapport à la danse ? En théorie, il y aurait une réceptivité particulière à la danse chez les zèbres mais je suis curieux d'en avoir confirmation ou pas.
J'inclue dans la question la danse en tant que pratique et la danse en tant que spectacle. Qu'est ce que vous aimez faire et voir, et pourquoi ?
Pour ma part j'ai fait pendant longtemps de la danse classique sans trop me poser de questions sur le fait que c'était peut être un peu étrange qu'un garçon hétérosexuel fasse de la danse classique alors que les copains de collège faisait plutot du foot. (Par contre à l'adolescence, j'ai découvert que finalement, la danse avec des filles, il y avait pas mal d'avantages) ^^
Jusqu'à me découvrir zèbre, je ne m'expliquais pas très bien ce choix que j'avais fait de continuer cette pratique artistique malgré les questions -et tensions- que cela pouvait susciter chez les autres.
Maintenant, je ne fais plus de classique mais d'autres danses. J'ai gardé un oeil très acéré sur les chorégraphies et sur la qualité des spectacles proposés, à l'image d'un musicien qui écoute de la musique avec une oreille bien entrainée. J'ai quand même un petit défaut, j'ai tendance à laisser vagabonder mon esprit facilement quand je regarde un spectacle de danse et j'ai du mal à rester concentré durant toute sa durée. Est ce le cas aussi pour vous ?
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
En ce qui me concerne, la danse n'a pas d'importance particulière. J'ai la sensation d'avoir toujours été assez gauche physiquement, et quand j'ai fait de la salsa, j'étais constamment hors-tempo. Au badminton pareil : j'ai l'impression d'être un handicapé psycho-moteur (les brimades des profs de sport dans ma scolarité et les moqueries de mes camarades n'ont pas dû vraiment aider à m'exprimer physiquement...)
Je n'ai donc pas d'affinité particulière, même si j'aimais bien la salsa. J'ai un oeil acéré sur tout (pas forcément juste mais en tout cas curieux), et je ne peux m'empêcher de détailler des pas de danse. Mais là encore, pas plus rigoureusement que je ne suis attentif au vol des oiseaux, aux inflexions de l'eau, au jeu de la lumière sur les visages, etc.
Ca n'a peut-être pas un rapport évident, mais je profite du topic pour préciser que j'ai en revanche une grande affinité avec le massage (qui est une forme de danse à mes yeux, en cela qu'il s'agit d'une coordination harmonieuse entre les partenaires dans un jeu de perception à double sens). L'hyper-sensibilité tactile qui va souvent avec la zébritude doit y être pour beaucoup, et je parviens sans peine à ressentir les muscles et leur état de nervosité.
Je n'ai donc pas d'affinité particulière, même si j'aimais bien la salsa. J'ai un oeil acéré sur tout (pas forcément juste mais en tout cas curieux), et je ne peux m'empêcher de détailler des pas de danse. Mais là encore, pas plus rigoureusement que je ne suis attentif au vol des oiseaux, aux inflexions de l'eau, au jeu de la lumière sur les visages, etc.
Ca n'a peut-être pas un rapport évident, mais je profite du topic pour préciser que j'ai en revanche une grande affinité avec le massage (qui est une forme de danse à mes yeux, en cela qu'il s'agit d'une coordination harmonieuse entre les partenaires dans un jeu de perception à double sens). L'hyper-sensibilité tactile qui va souvent avec la zébritude doit y être pour beaucoup, et je parviens sans peine à ressentir les muscles et leur état de nervosité.
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
Age : 43
Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
Re: La danse du zèbre
En ce qui me concerne, tout ce qui ressemble à de la "vraie" danse, je peux oublier, suis si empotée niveau coordination motrice volontaire que je ne parviens même pas à faire du step sans me planter de pied en moins de 10sec et suis incapable de me rappeler une chorégraphie. Par contre, dès qu'il s'agit d'improvisation, de me laisser porter, pas de souci! Je peux danser tte la nuit ou jongler avec grand plaisir, tant que je ne dois pas prévoir le mouvement suivant. Après ça, évidemment je ne sais pas si l'agitation furieuse sur de la musique de barbare (y a-t-il d'autres teufeurs ds la salle?) peut être considéré comme de la danse, mais je trippe sur la musique, c'est clair!
@Tohawku: même expérience que toi à l'école, tjs la dernière choisie pr les équipes (enfin, avant-dernière en fait, y avait une fille encore moins douée ms c pcq elle était obèse, ms ptet pas si empotée que ça) et je dois dire que j'ai un très mauvais souvenir de la fois où un prof de gym (ou alors ct au ski?) m'a demandé si je faisais exprès d'être si mauvaise (oh oui, bien sûr, j'adore me faire mal, être ridicule etc... co***rd)
J'ai découvert que j'ai une latéralité mixte et que ça peut expliquer un peu que je patauge qd il faut faire des trucs avec les bras et les jambes en même temps...
@Tohawku: même expérience que toi à l'école, tjs la dernière choisie pr les équipes (enfin, avant-dernière en fait, y avait une fille encore moins douée ms c pcq elle était obèse, ms ptet pas si empotée que ça) et je dois dire que j'ai un très mauvais souvenir de la fois où un prof de gym (ou alors ct au ski?) m'a demandé si je faisais exprès d'être si mauvaise (oh oui, bien sûr, j'adore me faire mal, être ridicule etc... co***rd)
J'ai découvert que j'ai une latéralité mixte et que ça peut expliquer un peu que je patauge qd il faut faire des trucs avec les bras et les jambes en même temps...
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: La danse du zèbre
J'ai pratiqué 6 ans de danses en cercle celtique. Pas forcément très gracieux la danse bretonne, mais pour ce qui est de la coordination des gestes, c'est une bonne école. Manchot, s'abstenir !
J'étais dans un groupe innovateur en chorégraphie et c'est ce que j'aimais.
J'aime aussi les danses "de salon", mais ai peu l'occasion d'en pratiquer.
J'aurai beaucoup aimé faire du modern jazz aussi quand j'étais gamine, mais on m'a mise dans un cours de classique, et là, c'était pas mon truc.
Et les soirées étudiantes c'était pas mal aussi pour se défouler.
J'étais dans un groupe innovateur en chorégraphie et c'est ce que j'aimais.
J'aime aussi les danses "de salon", mais ai peu l'occasion d'en pratiquer.
J'aurai beaucoup aimé faire du modern jazz aussi quand j'étais gamine, mais on m'a mise dans un cours de classique, et là, c'était pas mon truc.
Et les soirées étudiantes c'était pas mal aussi pour se défouler.
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: La danse du zèbre
Merci pour vos témoignages ! Bon je vois qu'il y a un peu de tout: un ex danseur classique, une teufeuse, une danseuse bretonne (Yo !) et un masseur. Mdr on va avoir du mal à monter une chorégraphie tous ensemble, mais on peut essayer.
C'est intéressant sur ce que vous dites sur le fait que vous étiez pas du tout à l'aise dans votre corps. Moi on m'a inscrit dans un cours de danse parce que j'étais empoté comme pas deux et mes parents se sont dit "On va guérir le mal par le mal, et s'il survit, et bien au moins il saura danser". Encore un truc de ma vie qu'il faut que je revoie avec des yeux de zèbres dis donc. Est ce que vous verriez une pratique de la danse plus adaptée à des profils comme les notres ? Davantage de liberté de création choréraphique par exemple ?
@bluecat: c'est quoi une latéralité mixte ?
C'est intéressant sur ce que vous dites sur le fait que vous étiez pas du tout à l'aise dans votre corps. Moi on m'a inscrit dans un cours de danse parce que j'étais empoté comme pas deux et mes parents se sont dit "On va guérir le mal par le mal, et s'il survit, et bien au moins il saura danser". Encore un truc de ma vie qu'il faut que je revoie avec des yeux de zèbres dis donc. Est ce que vous verriez une pratique de la danse plus adaptée à des profils comme les notres ? Davantage de liberté de création choréraphique par exemple ?
@bluecat: c'est quoi une latéralité mixte ?
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Tu peux ajouter une danseuse de rock. L'avantage de la danse à 2 (enfin pour moi) c'est que je n'ai pas à retenir une chorégraphie, puisque c'est le garçon qui mène...et ça oblige à un certain lâcher prise pour suivre son partenaire. Et le rock, parce que c'est une musique qui me met en joie, littéralement (c'est aussi très ludique), et quand j'arrive à danser avec un danseur avec qui ça "passe bien" alors c'est le top! J'ai essayé la Salsa, mais pour le coup, je n'arrive pas à me mettre dans le rythme.
Idem, pas du tout à l'aise dans mon corps, 2 pieds gauches et 2 mains gauches....
Ce que j'aime dans la danse le langage et la communication entre les corps...
Idem Bluecat (j'peux aussi danser toute la nuit sur des musique de ouf)
Idem, pas du tout à l'aise dans mon corps, 2 pieds gauches et 2 mains gauches....
Ce que j'aime dans la danse le langage et la communication entre les corps...
Idem Bluecat (j'peux aussi danser toute la nuit sur des musique de ouf)
Manou- Messages : 1894
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 56
Localisation : Pas loin de Paname
Re: La danse du zèbre
Bienvenue dans le débat Manou ! Bon donc là si je suis bien vos posts et témoignages on aurait plutôt des zèbres avec :
1) Deux types de profils dans la relation au corps : un premier profil avec un rapport au corps plutôt négatif surtout dans l'enfance, avec notamment des difficultés de coordination. Un deuxième profil avec une grande habileté corporelle jointe à une forte capacité de mémorisation des pas. (Update)
2) Un apprentissage de la danse qui nous apprend à coordonner nos mouvements pour ceux qui ont des difficultés.
3) Deux types de profils de danseurs: un premier profil avec un rapport à la danse libératoire et "instinctif" qui passerait notamment par une musique qui nous donne envie de bouger. Et pas un corps qui a envie de de bouger, c'est une différence importante. Un deuxième profil qui sur-intellectualise les mouvements, ce qui gêne la danse elle même (hors tempo, etc.) (Update)
4) Une capacité à décomposer les pas, a les analyser et/ou a les apprendre très rapidement.(Update)
5) Une capacité à lâcher son corps sur des "musiques de ouf" pendant de longues heures.
6) Un rôle important de la latéralité mixte comme facteur de difficulté pour danser (Update)
Voila, c'est à peu près tout...j'oublie des choses peut être ou vous voyez les choses différemment ?
1) Deux types de profils dans la relation au corps : un premier profil avec un rapport au corps plutôt négatif surtout dans l'enfance, avec notamment des difficultés de coordination. Un deuxième profil avec une grande habileté corporelle jointe à une forte capacité de mémorisation des pas. (Update)
2) Un apprentissage de la danse qui nous apprend à coordonner nos mouvements pour ceux qui ont des difficultés.
3) Deux types de profils de danseurs: un premier profil avec un rapport à la danse libératoire et "instinctif" qui passerait notamment par une musique qui nous donne envie de bouger. Et pas un corps qui a envie de de bouger, c'est une différence importante. Un deuxième profil qui sur-intellectualise les mouvements, ce qui gêne la danse elle même (hors tempo, etc.) (Update)
4) Une capacité à décomposer les pas, a les analyser et/ou a les apprendre très rapidement.(Update)
5) Une capacité à lâcher son corps sur des "musiques de ouf" pendant de longues heures.
6) Un rôle important de la latéralité mixte comme facteur de difficulté pour danser (Update)
Voila, c'est à peu près tout...j'oublie des choses peut être ou vous voyez les choses différemment ?
Dernière édition par Andy le Lun 29 Nov 2010 - 14:48, édité 1 fois
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Personnellement, la plupart de mes partenaires à la salsa me disaient "arrête d'intellectualiser, laisse-toi aller". Les quelques autres trouvaient que je menais plutôt bien, je ne sais donc pas qu'en penser. En tout cas il est certain que rien n'est jamais "instinctif" pour moi : tout passe par une grosse usine à gaz intellectuelle, pour arriver à un résultat similaire à ce que produisent la plupart des gens. Cependant, comme le processus prend du temps, je pense que ça m'est fatal pour la danse : je me retrouve hors tempo à trop réfléchir.
Ca va un peu mieux maintenant, mais je pense que la sur-intellectualisation de la danse est issu de ma zébrure.
Ca va un peu mieux maintenant, mais je pense que la sur-intellectualisation de la danse est issu de ma zébrure.
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
Age : 43
Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
Re: La danse du zèbre
Andy a écrit:Bienvenue dans le débat Manou ! Bon donc là si je suis bien vos posts et témoignages on aurait plutôt des zèbres avec :
1) un rapport au corps plutôt négatif surtout dans l'enfance, avec notamment des difficultés de coordination,
2) Un apprentissage de la danse qui nous apprend à coordonner nos mouvements,
3) un rapport à la danse libératoire et "instinctif" qui passerait notamment par une musique qui nous donne envie de bouger. Et pas un corps qui a envie de de bouger, c'est une différence importante.
4) Une capacité à décomposer les pas et à les analyser.
5) Une capacité à lâcher son corps sur des "musiques de ouf" pendant de longues heures.
6) Une latéralité mixte mystérieuse, mais surement super importante.
Voila, c'est à peu près tout...j'oublie des choses peut être ou vous voyez les choses différemment ?
euh ben je ne me retrouve pas du tout, pour moi la coordination n'a jamais été un problème .C'est d'ailleurs pour ça que je me suis retrouvée, encore nouvelle dans mon groupe, à faire des "danses concours" le genre de truc que normalement on arrive à faire seulement après des années de répétitions ; et j'étais spécialiste "bouche-trou" dans toutes les chorégraphies, à n'importe quelle place, parce que je les apprenais (trop) vite. Bof pas fait exprès, chez moi, c'est presque "naturel". Je sais, chui pas normale.
Quant à la musique de "ouf", non plus. Moi je veux de la "vraie" (ouh, je vais me faire des amis là )
Par contre, je plussoie Manou
et quelque soit la danse (sur de la vraie musique) !quand j'arrive à danser avec un danseur avec qui ça "passe bien" alors c'est le top!
Dernière édition par zheibr le Lun 29 Nov 2010 - 8:21, édité 1 fois (Raison : Edit : précisions)
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: La danse du zèbre
[quote="Tohwaku"] En tout cas il est certain que rien n'est jamais "instinctif" pour moi : tout passe par une grosse usine à gaz intellectuelle, pour arriver à un résultat similaire à ce que produisent la plupart des gens. Cependant, comme le processus prend du temps, je pense que ça m'est fatal pour la danse : je me retrouve hors tempo à trop réfléchir.
quote]
Ca me rappelle une de mes nombreuses prises de tête avec un prof de gym pcq en sport de ballon, on court après le ballon pour l'attreper, point. Alors que je commençais tjs par un rapide calcul de la probabilité que je l'attrape (faible vu que jcours pas vite et ai parfois du mal à rattraper qqch) avant de bouger, histoire de pas me fatiguer pr rien
@andy: la latéralité mixte, c quand ta latéralisation n'est pas la même à tous les niveaux de ton corps. Je suis droitière vraie de la main, mais gauchère du pied (battue comme les gauchers au saut en hauteur, roue vers la gauche etc) et mon oeil directeur est la gauche aussi.
Apparemment ça peut être un avantage dans certains sports, autant qu'un inconvénient dans d'autres, selon le type de postures prises (symétriques ou pas etc...en sports de combat, je me mettais tjs en garde avec bras droit et pied gauche en avant alors qu'il fallait les deux droits p.ex.à ce propos, après un an, le prof (très sympa) m'a dit que j'avais fait suffisamment de progrès que pour qu'il puisse m'avouer (gentiment) n'avoir jms vu qqn d'aussi mauvais, tjs en déséquilibre, à contre-pied etc sans être capable de sentir cela )
Bcp de gens ont une latéralité mixte apparemment, narurelle ou pas (gauchers forcés d'écrire de la min droite) et il y a au moins 2fils ds les méandres du forum qui abordent un peu la question. g la flemme de chercher, ms les titres c "ambidextrie, gaucherie, adresse" et "latéralité droite/gauche" voili voilou!
quote]
Ca me rappelle une de mes nombreuses prises de tête avec un prof de gym pcq en sport de ballon, on court après le ballon pour l'attreper, point. Alors que je commençais tjs par un rapide calcul de la probabilité que je l'attrape (faible vu que jcours pas vite et ai parfois du mal à rattraper qqch) avant de bouger, histoire de pas me fatiguer pr rien
@andy: la latéralité mixte, c quand ta latéralisation n'est pas la même à tous les niveaux de ton corps. Je suis droitière vraie de la main, mais gauchère du pied (battue comme les gauchers au saut en hauteur, roue vers la gauche etc) et mon oeil directeur est la gauche aussi.
Apparemment ça peut être un avantage dans certains sports, autant qu'un inconvénient dans d'autres, selon le type de postures prises (symétriques ou pas etc...en sports de combat, je me mettais tjs en garde avec bras droit et pied gauche en avant alors qu'il fallait les deux droits p.ex.à ce propos, après un an, le prof (très sympa) m'a dit que j'avais fait suffisamment de progrès que pour qu'il puisse m'avouer (gentiment) n'avoir jms vu qqn d'aussi mauvais, tjs en déséquilibre, à contre-pied etc sans être capable de sentir cela )
Bcp de gens ont une latéralité mixte apparemment, narurelle ou pas (gauchers forcés d'écrire de la min droite) et il y a au moins 2fils ds les méandres du forum qui abordent un peu la question. g la flemme de chercher, ms les titres c "ambidextrie, gaucherie, adresse" et "latéralité droite/gauche" voili voilou!
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: La danse du zèbre
D'accord, j'ai mis à jour mon post précédent avec vos remarques, qui était une ébauche, on est bien d'accord hein je voulais offenser personne
Je propose donc de rajouter que certains zèbres n'ont pas de difficulté au niveau de l'expression corporelle, bien au contraire. Cela cadre bien avec l'exemple que je connais d'une zèbre que je connais qui n'a jamais eu de problème de maîtrise de son corps, bien au contraire même. Donc il est très possible d'être zébré et d'avoir une bonne ou très bonne maitrise corporelle.
il faut aussi préciser, au vu de vos témoignages, que certains ont tendance à intellectualiser les mouvements de façon excessive. Moi aussi j'avais ce souci: inutile de bouger trop vite, car mes chances d'intercepter la balle est trop faible pour justifier la dépense d'énergie...
Enfin, la latéralité mixte me parait une bonne piste aussi à explorer sur la pratique de la danse par les zèbres, d'autant plus qu'ils ont l'air d'etre nombreux dans ce cas. Je ne connaissais pas du tout le concept, merci de l'avoir fait émerger et expliquer.
Je propose donc de rajouter que certains zèbres n'ont pas de difficulté au niveau de l'expression corporelle, bien au contraire. Cela cadre bien avec l'exemple que je connais d'une zèbre que je connais qui n'a jamais eu de problème de maîtrise de son corps, bien au contraire même. Donc il est très possible d'être zébré et d'avoir une bonne ou très bonne maitrise corporelle.
il faut aussi préciser, au vu de vos témoignages, que certains ont tendance à intellectualiser les mouvements de façon excessive. Moi aussi j'avais ce souci: inutile de bouger trop vite, car mes chances d'intercepter la balle est trop faible pour justifier la dépense d'énergie...
Enfin, la latéralité mixte me parait une bonne piste aussi à explorer sur la pratique de la danse par les zèbres, d'autant plus qu'ils ont l'air d'etre nombreux dans ce cas. Je ne connaissais pas du tout le concept, merci de l'avoir fait émerger et expliquer.
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Salut Andy !
Pour ma part, j’ai beaucoup de faciliter en danse, quelque soit le style. Je suis très fine observatrice, c’est principalement comme ça que j’apprends, et j’ai de grandes facilités pour reproduire presque exactement ce que je vois. C’est pour ça que j’apprends vite et qu’on n’a pas besoin de m’expliquer les choses très longtemps. Souvent je cherche LE truc qui ne se voit pas mais qui fait que le mouvement est réussit.
Et parfois je ne sais même pas comment j’ai fait pour intégrer des mouvements ou des postures correctes, mais c’est intégrer.
Je peux également les réexpliquer à d’autres sans problème et trouver les défauts qui font qu’ils n’y arrivent pas, même si ça fait peu de temps que je pratique. Tout ça vient principalement de l’observation. Je ne me sens pas toujours à l’aise d’ailleurs à faire ça, j’ai toujours peur des remarques du genre « pour qui elle se prend celle là ». Ça arrive que je me trompe, mais ce n’est pas un problème pour moi, ça permet d’affiner ma compréhension du mouvement.
C’est également vrai dans les autres sports. J’ai fais une initiation d’aviron la semaine dernière. La prof m’a dit que c’était l’initiation la plus facile qu’elle n’est jamais faite et que j’étais très douée.
Pour passer mon permis c’était un peu pareil.
Bref, mon corps imprime tout très vite. En résumé, je dirais qu’il y a beaucoup d’observation, de l’intuition et une part de mystère.
Par contre, quand il s’agit d’émotions et de plaisir dans la danse c’est différent. Pour l’instant technique et émotions/plaisir sont difficilement combinables. Il faut que je me détache de la technique pour pouvoir écouter et exprimer mes ressentis. C’est quelque chose que j’ai compris il y a très peu de temps et que je commence tout juste à explorer. Mais je suis capable de danser n’importe comment (c'est-à-dire sans technique) sur une musique qui me fait vibrer et d’avoir beaucoup de plaisir. C'est là que je trouve la liberté dont certains ont parlé.
En musique c’est pareil. Je peux jouer une partition impeccable, mais tout le monde s’emmerde (moi et les auditeurs) car incapable d’y mettre une émotion, où alors avec énormément de travail. Pour jouer et transmettre des émotions, il faut que ce soit de l’impro...
Pour ma part, j’ai beaucoup de faciliter en danse, quelque soit le style. Je suis très fine observatrice, c’est principalement comme ça que j’apprends, et j’ai de grandes facilités pour reproduire presque exactement ce que je vois. C’est pour ça que j’apprends vite et qu’on n’a pas besoin de m’expliquer les choses très longtemps. Souvent je cherche LE truc qui ne se voit pas mais qui fait que le mouvement est réussit.
Et parfois je ne sais même pas comment j’ai fait pour intégrer des mouvements ou des postures correctes, mais c’est intégrer.
Je peux également les réexpliquer à d’autres sans problème et trouver les défauts qui font qu’ils n’y arrivent pas, même si ça fait peu de temps que je pratique. Tout ça vient principalement de l’observation. Je ne me sens pas toujours à l’aise d’ailleurs à faire ça, j’ai toujours peur des remarques du genre « pour qui elle se prend celle là ». Ça arrive que je me trompe, mais ce n’est pas un problème pour moi, ça permet d’affiner ma compréhension du mouvement.
C’est également vrai dans les autres sports. J’ai fais une initiation d’aviron la semaine dernière. La prof m’a dit que c’était l’initiation la plus facile qu’elle n’est jamais faite et que j’étais très douée.
Pour passer mon permis c’était un peu pareil.
Bref, mon corps imprime tout très vite. En résumé, je dirais qu’il y a beaucoup d’observation, de l’intuition et une part de mystère.
Par contre, quand il s’agit d’émotions et de plaisir dans la danse c’est différent. Pour l’instant technique et émotions/plaisir sont difficilement combinables. Il faut que je me détache de la technique pour pouvoir écouter et exprimer mes ressentis. C’est quelque chose que j’ai compris il y a très peu de temps et que je commence tout juste à explorer. Mais je suis capable de danser n’importe comment (c'est-à-dire sans technique) sur une musique qui me fait vibrer et d’avoir beaucoup de plaisir. C'est là que je trouve la liberté dont certains ont parlé.
En musique c’est pareil. Je peux jouer une partition impeccable, mais tout le monde s’emmerde (moi et les auditeurs) car incapable d’y mettre une émotion, où alors avec énormément de travail. Pour jouer et transmettre des émotions, il faut que ce soit de l’impro...
Noko- Messages : 11
Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 40
Localisation : Limoges
Re: La danse du zèbre
Bonjour andy, tu me fais penser à une fille décrite par Simone de Beauvoir dans son autobiographie la force de l'âge. Elle avait une élève nommée Olga, très en décalage avec la société, qui consacrait sa passion dans la danse!
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: La danse du zèbre
Bonjour Noko!
Tu rentres bien dans le profil du zèbre capable de reproduire très vite et avec une grande qualité les pas qu'il/elle souhaite apprendre, compétence couplée à ce regard très analytique sur la danse qui permet de décomposer le mouvement avec une grande finesse.
Comme tu le soulignes, il ne suffit pas d'être capable de produire parfaitement un mouvement pour atteindre l'excellence en danse, il faut aussi être capable de lui insufler un souffle, une émotion.
En danse classique, les profs avaient coutume de nous dire que la technique n'est là que pour nous permettre de nous exprimer. Quand on maîtrise la technique, on peut alors jouer avec l'émotion, que l'on ressent soi et que l'on transmet. C'est aussi là que le rôle d'un professeur est vital. On peut parfaitement apprendre une danse (presque) seul, mais bénéficier de l'expérience d'un professeur permet de faire sortir les émotions avec beaucoup plus de vivacité qu'un travail personnel.
@ Pauluz : merci pour la référence! Je vais voir si je peux lire ce livre. La littérature ne parle pas beaucoup de la danse en règle général. Il y a bien Kundera qui y a consacré quelques lignes dans 'l Insoutenable Légèreté de l'être, mais manifestement peu d'écrivains sont de bons danseurs...
Tu rentres bien dans le profil du zèbre capable de reproduire très vite et avec une grande qualité les pas qu'il/elle souhaite apprendre, compétence couplée à ce regard très analytique sur la danse qui permet de décomposer le mouvement avec une grande finesse.
Comme tu le soulignes, il ne suffit pas d'être capable de produire parfaitement un mouvement pour atteindre l'excellence en danse, il faut aussi être capable de lui insufler un souffle, une émotion.
En danse classique, les profs avaient coutume de nous dire que la technique n'est là que pour nous permettre de nous exprimer. Quand on maîtrise la technique, on peut alors jouer avec l'émotion, que l'on ressent soi et que l'on transmet. C'est aussi là que le rôle d'un professeur est vital. On peut parfaitement apprendre une danse (presque) seul, mais bénéficier de l'expérience d'un professeur permet de faire sortir les émotions avec beaucoup plus de vivacité qu'un travail personnel.
@ Pauluz : merci pour la référence! Je vais voir si je peux lire ce livre. La littérature ne parle pas beaucoup de la danse en règle général. Il y a bien Kundera qui y a consacré quelques lignes dans 'l Insoutenable Légèreté de l'être, mais manifestement peu d'écrivains sont de bons danseurs...
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Simone de Beauvoir parle de la grâce de la danse d'Olga seulement sur quelques pages ^^ pour la danse en littérature, je n'ai pas de référence. Pour la danse parmi les arts, j'ai une référence en philosophie: Alain, système des beaux arts avec plusieurs chapitres sur la danse!!
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Lili- Messages : 315
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Re: La danse du zèbre
J'ai dû arréter par manque de temps mais j'ai fait (et referais surement) de la danse indienne et de la danse orientale.
Ce que j'aime dans ces danses, c'est la féminité et la sensualité qui s'en dégage. Ce côté technique sublimé par la vie qu'on y met. Cela rejoint tout à fait ce que tu dis Andy.
En lisant ce topic, je me suis faite la reflexion suivante :
j'ai choisi des danses où il n'y a pas de partenaire.
Je ne m'étais jamais faite la reflexion, et je dois avouer que ce n'est pas inintéressant.
Souvent, les danses à deux obligent la femme à suivre le cavalier tandis que c'est lui qui mène la danse. Quant à elle, elle a la double tâche d'anticiper et de coller au mieux au désir de son cavalier, mais aussi de s'occuper des petites fioritures et du décorum.
du moins c'est l'image que je m'en fais, c'est pitêtre faux.
Je crois que ce n'est pas un hasard si j'ai choisi des danses qui me laissent pleinement maitresse de mon corps, de mes mouvements, et qui ne brident pas mes envies et mes désirs instantanés.
J'ai choisi des danses où je n'impose mon rythme à personne et ne me laisse imposer mon rythme par personne.
En ce sens, la danse est peut être révélatrice d'une personnalité.
De la même façon que certaines danses offrent un code, des balises techniques sécurisantes, rassurantes, d'autres demandent de la spontanéité, de la créativité. Je pense que le choix de l'un ou l'autre parle beaucoup aussi.
Ce que j'aime dans ces danses, c'est la féminité et la sensualité qui s'en dégage. Ce côté technique sublimé par la vie qu'on y met. Cela rejoint tout à fait ce que tu dis Andy.
En lisant ce topic, je me suis faite la reflexion suivante :
j'ai choisi des danses où il n'y a pas de partenaire.
Je ne m'étais jamais faite la reflexion, et je dois avouer que ce n'est pas inintéressant.
Souvent, les danses à deux obligent la femme à suivre le cavalier tandis que c'est lui qui mène la danse. Quant à elle, elle a la double tâche d'anticiper et de coller au mieux au désir de son cavalier, mais aussi de s'occuper des petites fioritures et du décorum.
du moins c'est l'image que je m'en fais, c'est pitêtre faux.
Je crois que ce n'est pas un hasard si j'ai choisi des danses qui me laissent pleinement maitresse de mon corps, de mes mouvements, et qui ne brident pas mes envies et mes désirs instantanés.
J'ai choisi des danses où je n'impose mon rythme à personne et ne me laisse imposer mon rythme par personne.
En ce sens, la danse est peut être révélatrice d'une personnalité.
De la même façon que certaines danses offrent un code, des balises techniques sécurisantes, rassurantes, d'autres demandent de la spontanéité, de la créativité. Je pense que le choix de l'un ou l'autre parle beaucoup aussi.
B!- Messages : 1898
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Re: La danse du zèbre
Merci pour ces nouveaux très intéressants témoignages!
Je suis tout à fait d'accord avec vous, la danse est un acte social qui demande d'avoir confiance en soi et dans les autrs. Personnellement, si je me sens confiant dans un cours de danse ou quand je fais du tango, je me sens mal à l'aise sur un dancefloor traditionnel. Je me sens soumis aux regards des autres et j'ai du mal à produire des gestes de qualité. Je n'arrive pas à lâcher prise comme tu le souligne Lilli, alors que c'est souvent l'intérêt de ce type de danse. Alors que quand je suis seul, c'est beaucoup plus facile, il m'arrive de danser aussi tout seul mais devant une glace, pour améliorer les mouvements que je fais
Regardez cet article récent sur la danse en tant que parade de séduction et sur le rôle de la danse pour sélectionner les partenaires:
http://www.slate.fr/lien/27011/bon-mauvais-danseur-etude
Bref, danser implique une relation à l'autre, en tant que public, ou en tant que partenaire. Dans ce cas, il faut construire un échange et une confiance dans celui ci. Quand j'ai commencé le tango, je me sentais facilement agressé par mes partenaires. Elle gênaient mes mouvements, entravaient mes pas, bousculaient mon axe. Il m'a fallu construire peu à peu une nouvelle relation à l'autre. J'apprécie maintenant les deux, mais comme Bochra je pense aussi que les danses sont révélateur d'une personnalité, ou du moins d'une partie de celle-ci. Nous choisissons des danses qui nous parlent.
Petite chose à part : j'ai tendance à regarder plus les hommes que les femmes dans une danse et pour moi la danse n'est pas d'essence féminine. La sensualité, la puissance et la force qui se dégage lorsque les hommes dansent est une part du plaisir de celle ci. La danse n'est ni féminine ni masculine, elle reflète aussi les genres.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, la danse est un acte social qui demande d'avoir confiance en soi et dans les autrs. Personnellement, si je me sens confiant dans un cours de danse ou quand je fais du tango, je me sens mal à l'aise sur un dancefloor traditionnel. Je me sens soumis aux regards des autres et j'ai du mal à produire des gestes de qualité. Je n'arrive pas à lâcher prise comme tu le souligne Lilli, alors que c'est souvent l'intérêt de ce type de danse. Alors que quand je suis seul, c'est beaucoup plus facile, il m'arrive de danser aussi tout seul mais devant une glace, pour améliorer les mouvements que je fais
Regardez cet article récent sur la danse en tant que parade de séduction et sur le rôle de la danse pour sélectionner les partenaires:
http://www.slate.fr/lien/27011/bon-mauvais-danseur-etude
Bref, danser implique une relation à l'autre, en tant que public, ou en tant que partenaire. Dans ce cas, il faut construire un échange et une confiance dans celui ci. Quand j'ai commencé le tango, je me sentais facilement agressé par mes partenaires. Elle gênaient mes mouvements, entravaient mes pas, bousculaient mon axe. Il m'a fallu construire peu à peu une nouvelle relation à l'autre. J'apprécie maintenant les deux, mais comme Bochra je pense aussi que les danses sont révélateur d'une personnalité, ou du moins d'une partie de celle-ci. Nous choisissons des danses qui nous parlent.
Petite chose à part : j'ai tendance à regarder plus les hommes que les femmes dans une danse et pour moi la danse n'est pas d'essence féminine. La sensualité, la puissance et la force qui se dégage lorsque les hommes dansent est une part du plaisir de celle ci. La danse n'est ni féminine ni masculine, elle reflète aussi les genres.
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Je trouve que ton analyse des danses à deux Bochra est assez bonne. En tout cas, pour ce qui est du tango moi ça me parle. En tant que femme, je dois être à l'écoute du guidage que l'on me donne et suivre au plus prêt ce qui se passe, ma principale fantaisie vient dans l'élégance, la beauté, le décorum comme tu dis.
J'aime beaucoup cette aspect là en fait, certainement parce que j'ai un coté narcissique... Mais ça m'a permis de développer ma féminité et de me dire qu'un homme et une femme peuvent avoir des rôles différents et complémentaires.
C'est vrai qu'on se sent quand même un peu bridées, on voudrait parfois faire des mouvements ou interpréter la musique d'une autre façon que celle qui nous est proposée. Mais là où ça devient intéressant, c'est quand on a compris que la femme a aussi la possibilité de jouer avec la musique et avec son partenaire. C'est vraiment un dialogue où les deux doivent être à l'écoute de l'autre.
Certains hommes vont faire leur pas et leur figure et si la femme ne suit pas comme ils le veulent, soit ça les perturbe trop et ils sont perdus soit ça les énerve. D'autres au contraire, sont très à l'écoute et un dialogue-jeu peut s'instaurer. C'est là que la danse à deux devient intéressante, amusante, intense, voire orgasmique !
J'aime beaucoup cette aspect là en fait, certainement parce que j'ai un coté narcissique... Mais ça m'a permis de développer ma féminité et de me dire qu'un homme et une femme peuvent avoir des rôles différents et complémentaires.
C'est vrai qu'on se sent quand même un peu bridées, on voudrait parfois faire des mouvements ou interpréter la musique d'une autre façon que celle qui nous est proposée. Mais là où ça devient intéressant, c'est quand on a compris que la femme a aussi la possibilité de jouer avec la musique et avec son partenaire. C'est vraiment un dialogue où les deux doivent être à l'écoute de l'autre.
Certains hommes vont faire leur pas et leur figure et si la femme ne suit pas comme ils le veulent, soit ça les perturbe trop et ils sont perdus soit ça les énerve. D'autres au contraire, sont très à l'écoute et un dialogue-jeu peut s'instaurer. C'est là que la danse à deux devient intéressante, amusante, intense, voire orgasmique !
Noko- Messages : 11
Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 40
Localisation : Limoges
Re: La danse du zèbre
et bien moi j'ai fait de la danse classique de mes 4 ans à mes 16 ans..jusqu'à ce que je passe mon BAC en fait...c'était toute ma vie et je comptait bien devenir chorégraphe.
J'ai fait également du flamenco, de la danse de caractère, country, valse, salsa, contemporaine, etc...
Pour la danse j'ai quitté ma famille dès mes 10 ans afin d'entrer au conservatoire qui était dans une ville éloignée de la mienne.
Et puis j'ai tout arrêté après le Bac (que j'ai passé option danse).
les gens étaient trop prétentieux et trop hypocrites et je ne le supportais plus. Je me suis tourné vers une autre voie créative qui continu ma volonté: le scénario.
Pourtant je suis heureux d'avoir dansé, cela m'a appris l'auto discipline, m'a fait rencontrer énormément de personnes différentes (je changeais d'école chaque année environ) et ça m'a rendu plus fort contre la méchanceté.
hélas je crois que ça m'a rendu encore plus méfiant, si possible...il faut bien qu'il y ai des mauvais côtés. Quoi qu'il en soit je ne regrette rien!
J'ai fait également du flamenco, de la danse de caractère, country, valse, salsa, contemporaine, etc...
Pour la danse j'ai quitté ma famille dès mes 10 ans afin d'entrer au conservatoire qui était dans une ville éloignée de la mienne.
Et puis j'ai tout arrêté après le Bac (que j'ai passé option danse).
les gens étaient trop prétentieux et trop hypocrites et je ne le supportais plus. Je me suis tourné vers une autre voie créative qui continu ma volonté: le scénario.
Pourtant je suis heureux d'avoir dansé, cela m'a appris l'auto discipline, m'a fait rencontrer énormément de personnes différentes (je changeais d'école chaque année environ) et ça m'a rendu plus fort contre la méchanceté.
hélas je crois que ça m'a rendu encore plus méfiant, si possible...il faut bien qu'il y ai des mauvais côtés. Quoi qu'il en soit je ne regrette rien!
Oscar mat- Messages : 13
Date d'inscription : 18/12/2010
Age : 33
Localisation : Gifu- Japon
Re: La danse du zèbre
De mon côté, la danse est une grande interrogation. Impossible de me faire danser juste pour danser, au milieu des gens, blocage total.
Pourtant je suis musicien (guitariste, rock et jazz) et je joue souvent sur scène, j'adore ça. Pas de problème de rythme, au contraire, je bouge beaucoup, plus aucun souci, je peux même faire des trucs extravagants. De même, je danse souvent tout seul chez moi sans problème.
Par contre danser au milieu des gens, impossible. J'ai l'impression d'être à poil, que tout le monde me regarde, et que tout le monde va savoir qui je suis (forcément, quand je regarde les gens danser, j'en apprend des choses, j'ai l'impression d'entrer dans leur intimité). Je n'arrive pas à me dire que tout le monde n'en a strictement rien à faire de ma petite personne. Je suis comme un môme à qui on dit de se jeter à l'eau... Désolé Andy, je ne vais pas être une bonne recrue pour le ballet...!
Alors que sur scène, évidemment tout le monde regarde, et le pire, c'est que je crois que j'aime bien ça... Paradoxal isn't it ?
Ou alors je suis complètement cinglé et mégalo... alloôo Sigmund ?...
Vous danseurs zébrés, avez une explication et/ou un traitement pour mon cas ?...
Pourtant je suis musicien (guitariste, rock et jazz) et je joue souvent sur scène, j'adore ça. Pas de problème de rythme, au contraire, je bouge beaucoup, plus aucun souci, je peux même faire des trucs extravagants. De même, je danse souvent tout seul chez moi sans problème.
Par contre danser au milieu des gens, impossible. J'ai l'impression d'être à poil, que tout le monde me regarde, et que tout le monde va savoir qui je suis (forcément, quand je regarde les gens danser, j'en apprend des choses, j'ai l'impression d'entrer dans leur intimité). Je n'arrive pas à me dire que tout le monde n'en a strictement rien à faire de ma petite personne. Je suis comme un môme à qui on dit de se jeter à l'eau... Désolé Andy, je ne vais pas être une bonne recrue pour le ballet...!
Alors que sur scène, évidemment tout le monde regarde, et le pire, c'est que je crois que j'aime bien ça... Paradoxal isn't it ?
Ou alors je suis complètement cinglé et mégalo... alloôo Sigmund ?...
Vous danseurs zébrés, avez une explication et/ou un traitement pour mon cas ?...
Jefrah- Messages : 111
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: La danse du zèbre
Pour ma part, il se passe le contraire. Je n'ai aucun problème avec la danse ni le fait de danser devant les autres. Par contre jouer d'un instrument c'est différent, je me sens nulle, jugée, coincée, bien que je puisse jouer du piano ou de l'accordéon chez moi...
J'ai un ami qui se trouve dans le même cas que toi Jefrah. Il joue de l'accordéon diatonique, sur scène également pour des bals de danse traditionnelle. Le seul endroit où il peut danser c'est en bal trad, parce que les pas sont bien définis, simples et répétitifs, et que dans ces bals la performance n'est pas recherchée et les gens ne se regardent pas vraiment (contrairement aux bals tango par exemple...). En dehors de ce cadre, c'est pas la peine d'y penser.
J'ai ma petite théorie là dessus. Pour moi la danse et la musique sont deux façons très différentes de voir le monde et de vivre le monde et la musique. Quand je parle danse et musique avec cet ami, on a du mal à se comprendre, c'est comme si on avait des lunettes de couleur différente.
Je pense que ça vient de la prédominance d'une de nos fonctions sensorielles : auditif ou visuel (et/ou kinesthésique). c'est expliqué rapidement ici : www.vakpnl.com/vak20015.htm
Qu'en pensez-vous ? Peu de gens sont d'accord avec ma théorie, mais j'y tiens quand même...
J'ai un ami qui se trouve dans le même cas que toi Jefrah. Il joue de l'accordéon diatonique, sur scène également pour des bals de danse traditionnelle. Le seul endroit où il peut danser c'est en bal trad, parce que les pas sont bien définis, simples et répétitifs, et que dans ces bals la performance n'est pas recherchée et les gens ne se regardent pas vraiment (contrairement aux bals tango par exemple...). En dehors de ce cadre, c'est pas la peine d'y penser.
J'ai ma petite théorie là dessus. Pour moi la danse et la musique sont deux façons très différentes de voir le monde et de vivre le monde et la musique. Quand je parle danse et musique avec cet ami, on a du mal à se comprendre, c'est comme si on avait des lunettes de couleur différente.
Je pense que ça vient de la prédominance d'une de nos fonctions sensorielles : auditif ou visuel (et/ou kinesthésique). c'est expliqué rapidement ici : www.vakpnl.com/vak20015.htm
Qu'en pensez-vous ? Peu de gens sont d'accord avec ma théorie, mais j'y tiens quand même...
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Oups... ya eu embrouille dans les log-in... c'est moi qui est écrit le post précédent...
Je rétablie la situation sinon vous allez vous demander pourquoi Andy écrit au féminin, et moi je vais me faire appeler gertrude !
Et puis si ma théorie s'avère géniale, ce dont je ne doute pas, vaut mieux que les choses soient claires quant à son véritable auteure !
bon ok je sors
Je rétablie la situation sinon vous allez vous demander pourquoi Andy écrit au féminin, et moi je vais me faire appeler gertrude !
Et puis si ma théorie s'avère géniale, ce dont je ne doute pas, vaut mieux que les choses soient claires quant à son véritable auteure !
bon ok je sors
Noko- Messages : 11
Date d'inscription : 13/12/2010
Age : 40
Localisation : Limoges
Re: La danse du zèbre
(z'avais compris, mais bon, Andy-e c'était bien aussi )
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: La danse du zèbre
Bonjour Andy
La danse et moi, chronologiquement :
- petite, impossible de danser. En boum, toujours sur ma chaise.
Danser me semblait incongru. Un non sens. A quoi ca sert ?
Et puis, je me suis toujours sentie tellement décalée des autres, que je pense qu'il m'était difficile de m'intégrer. Ca aurait été me renier que de "faire comme tout le monde".
- Ensuite, ma maman m'a inscrit à un cours de danse classique, parce qu'elle ne se trouvait pas gracieuse et qu'elle voulait m'offrir l'opportunité de le devenir.
2 ans plus tard, je me suis fait virer du cours "parce que je ne savais pas faire mes pointes, et que je gachais le spectacle"
J'étais ininteressée, je ne retenais rien de la chorégraphie, donc je dansais en mimant les autres, je ne savais pas quand entrer sur scène, je n'écoutais pas les consignes.
- Ado, je me suis forcée à danser, pour faire comme tout le monde, dans les rares soirées où j'étais invitée
Danser me semblait toujours aussi incongru. Une martienne qui ne comprend pas le langage des terriens mais qui essaie d'imiter.
- Et puis, des années plus tard, une amie faisant du tango, je suis allée la voir danser sur les quais de seine. Par curiosité. Pour confronter mes préjugés à la réalité.
J'ai été subjuguée. J'y suis restée 3 heures sans voir le temps passer, je ne voulais plus partir. J'ai commencé à la rentrée suivante.
Au début c'était difficile. D'intégrer le rôle de femme, d'être à l'écoute et de me laisser guider. Ca a mis du temps.
Aux premiers cours, j'en voulais aux gars de ne pas assumer le guidage, je voulais leur expliquer comment faire.
Je refusais de jouer le jeu parce qu'ils étaient mauvais. Alors que moi aussi je l'étais.
La part masculine en moi ne voulait pas lâcher prise.
Ensuite, quand j'ai intégré le rôle de femme, j'ai dansé avec ma tête. Dans l'analyse en permanence.
Un prof m'a dit un jour : tu es en retard. Tu perds du temps à décripter avec ta tête. Le guidage est à comprendre avec le coeur.
Mon coeur à moi était verrouillé.
A force d'y travailler, j'ai changé mon écoute. Et ma façon de voir la vie. Un peu plus avec le coeur, un peu moins avec la tête.
Et quelques temps après, j'ai arrêté le tango. Ou presque.
Je m'ennuie. A part sur les musiques vraiment vivantes, qui sont rares. A part avec les danseurs créatifs, qui sont rares (en tout cas rares à m'inviter)
Voilà pour mon bilan, j'espère qu'il te sera utile. dans le cas contraire, c'est toujours intéressant de faire un bilan avec soi même, sur un sujet quel qu'il soit.
Bisous
Fabienne
La danse et moi, chronologiquement :
- petite, impossible de danser. En boum, toujours sur ma chaise.
Danser me semblait incongru. Un non sens. A quoi ca sert ?
Et puis, je me suis toujours sentie tellement décalée des autres, que je pense qu'il m'était difficile de m'intégrer. Ca aurait été me renier que de "faire comme tout le monde".
- Ensuite, ma maman m'a inscrit à un cours de danse classique, parce qu'elle ne se trouvait pas gracieuse et qu'elle voulait m'offrir l'opportunité de le devenir.
2 ans plus tard, je me suis fait virer du cours "parce que je ne savais pas faire mes pointes, et que je gachais le spectacle"
J'étais ininteressée, je ne retenais rien de la chorégraphie, donc je dansais en mimant les autres, je ne savais pas quand entrer sur scène, je n'écoutais pas les consignes.
- Ado, je me suis forcée à danser, pour faire comme tout le monde, dans les rares soirées où j'étais invitée
Danser me semblait toujours aussi incongru. Une martienne qui ne comprend pas le langage des terriens mais qui essaie d'imiter.
- Et puis, des années plus tard, une amie faisant du tango, je suis allée la voir danser sur les quais de seine. Par curiosité. Pour confronter mes préjugés à la réalité.
J'ai été subjuguée. J'y suis restée 3 heures sans voir le temps passer, je ne voulais plus partir. J'ai commencé à la rentrée suivante.
Au début c'était difficile. D'intégrer le rôle de femme, d'être à l'écoute et de me laisser guider. Ca a mis du temps.
Aux premiers cours, j'en voulais aux gars de ne pas assumer le guidage, je voulais leur expliquer comment faire.
Je refusais de jouer le jeu parce qu'ils étaient mauvais. Alors que moi aussi je l'étais.
La part masculine en moi ne voulait pas lâcher prise.
Ensuite, quand j'ai intégré le rôle de femme, j'ai dansé avec ma tête. Dans l'analyse en permanence.
Un prof m'a dit un jour : tu es en retard. Tu perds du temps à décripter avec ta tête. Le guidage est à comprendre avec le coeur.
Mon coeur à moi était verrouillé.
A force d'y travailler, j'ai changé mon écoute. Et ma façon de voir la vie. Un peu plus avec le coeur, un peu moins avec la tête.
Et quelques temps après, j'ai arrêté le tango. Ou presque.
Je m'ennuie. A part sur les musiques vraiment vivantes, qui sont rares. A part avec les danseurs créatifs, qui sont rares (en tout cas rares à m'inviter)
Voilà pour mon bilan, j'espère qu'il te sera utile. dans le cas contraire, c'est toujours intéressant de faire un bilan avec soi même, sur un sujet quel qu'il soit.
Bisous
Fabienne
Lune- Messages : 355
Date d'inscription : 31/12/2010
Age : 49
Localisation : Val d'Oise (IDF)
Re: La danse du zèbre
J'ai toujours adoré danser. Petite, je créais souvent des spectacles de danse avec ma cousine (puis on faisait des mini représentations devant nos parents, et interdiction pour eux de montrer le moindre signe d'ennui, attention !).
Aux alentours de 7 ans, j'ai fait 2 ans de danse classique, mais j'ai fini par arrêter car je ne supportais plus le côté rigide et ultra-disciplinaire de cette danse (mon côté indomptable je suppose ), au grand regret de la directrice de cette école qui disait que j'avais beaucoup de talent, de grâce et que je pouvais aller loin si je persistais...
Récemment, j'ai essayé le flamenco et la danse indienne Bollywood, mais je n'ai tenu que 6 mois à chaque fois. En fait, je me suis aperçue que j'avais beaucoup de mal à reproduire les pas et la gestuelle indiqués par la prof, parce que je m'embrouillais entre la prof - qui était soit face à nous, soit dos à nous - et mon reflet dans le miroir qui inversait tout (or j'ai déjà tendance à confondre ma gauche et ma droite, donc là j'étais paumée). J'ai donc fini par abandonner, frustrée et énervée contre moi-même...
Sinon, j'adore danser en boîte (si la musique m'inspire), j'ai le sens du rythme et on me dit souvent que je danse bien... Je ne ressens aucune gêne à ce niveau (par rapport aux regards des autres) et je n'ai alors aucun problème de synchronicité ou de rythme dans mes mouvements (vu que je fais ce que je veux et que je n'ai pas à reproduire les gestes de quelqu'un). Je me cale sur le rythme, je ferme les yeux à moitié et je me laisse emporter par la musique jusqu'à atteindre le lâcher-prise total... ça fait un bien fou !
Quant à la danse à deux, je suis un peu comme Bochra : j'ai beaucoup de mal à me laisser guider (quand je danse un rock, j'ai souvent tendance à guider malgré moi, ce qui rend le garçon mal à l'aise) et je m'embrouille complètement dans les pas (surtout dans la salsa, c'est une catastrophe). Là pour le coup, je ne suis plus du tout dans le lâcher-prise : au contraire, je suis crispée et maladroite !!
Les deux seules fois où j'ai vraiment pris du plaisir à danser un rock, c'était avec des hommes très sûrs d'eux, à la fois fermes et rassurants dans leurs gestes et dans leur façon de me guider, qui m'ont permis de me laisser aller en toute confiance et de "prendre mon pied"
Aux alentours de 7 ans, j'ai fait 2 ans de danse classique, mais j'ai fini par arrêter car je ne supportais plus le côté rigide et ultra-disciplinaire de cette danse (mon côté indomptable je suppose ), au grand regret de la directrice de cette école qui disait que j'avais beaucoup de talent, de grâce et que je pouvais aller loin si je persistais...
Récemment, j'ai essayé le flamenco et la danse indienne Bollywood, mais je n'ai tenu que 6 mois à chaque fois. En fait, je me suis aperçue que j'avais beaucoup de mal à reproduire les pas et la gestuelle indiqués par la prof, parce que je m'embrouillais entre la prof - qui était soit face à nous, soit dos à nous - et mon reflet dans le miroir qui inversait tout (or j'ai déjà tendance à confondre ma gauche et ma droite, donc là j'étais paumée). J'ai donc fini par abandonner, frustrée et énervée contre moi-même...
Sinon, j'adore danser en boîte (si la musique m'inspire), j'ai le sens du rythme et on me dit souvent que je danse bien... Je ne ressens aucune gêne à ce niveau (par rapport aux regards des autres) et je n'ai alors aucun problème de synchronicité ou de rythme dans mes mouvements (vu que je fais ce que je veux et que je n'ai pas à reproduire les gestes de quelqu'un). Je me cale sur le rythme, je ferme les yeux à moitié et je me laisse emporter par la musique jusqu'à atteindre le lâcher-prise total... ça fait un bien fou !
Quant à la danse à deux, je suis un peu comme Bochra : j'ai beaucoup de mal à me laisser guider (quand je danse un rock, j'ai souvent tendance à guider malgré moi, ce qui rend le garçon mal à l'aise) et je m'embrouille complètement dans les pas (surtout dans la salsa, c'est une catastrophe). Là pour le coup, je ne suis plus du tout dans le lâcher-prise : au contraire, je suis crispée et maladroite !!
Les deux seules fois où j'ai vraiment pris du plaisir à danser un rock, c'était avec des hommes très sûrs d'eux, à la fois fermes et rassurants dans leurs gestes et dans leur façon de me guider, qui m'ont permis de me laisser aller en toute confiance et de "prendre mon pied"
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: La danse du zèbre
Jefrah a écrit:De mon côté, la danse est une grande interrogation. Impossible de me faire danser juste pour danser, au milieu des gens, blocage total.
Pourtant je suis musicien (guitariste, rock et jazz) et je joue souvent sur scène, j'adore ça. Pas de problème de rythme, au contraire, je bouge beaucoup, plus aucun souci, je peux même faire des trucs extravagants. De même, je danse souvent tout seul chez moi sans problème.
Par contre danser au milieu des gens, impossible. J'ai l'impression d'être à poil, que tout le monde me regarde, et que tout le monde va savoir qui je suis (forcément, quand je regarde les gens danser, j'en apprend des choses, j'ai l'impression d'entrer dans leur intimité). Je n'arrive pas à me dire que tout le monde n'en a strictement rien à faire de ma petite personne. Je suis comme un môme à qui on dit de se jeter à l'eau... Désolé Andy, je ne vais pas être une bonne recrue pour le ballet...!
Alors que sur scène, évidemment tout le monde regarde, et le pire, c'est que je crois que j'aime bien ça... Paradoxal isn't it ?
Ou alors je suis complètement cinglé et mégalo... alloôo Sigmund ?...
Vous danseurs zébrés, avez une explication et/ou un traitement pour mon cas ?...
Quand tu joues sur scène tu es avec ton instrument, tu es actif, tu "diriges", dans la maîtrise, la danse, seul au milieu des gens demande un certain lâcher prise...tu devrais tenter la danse à deux, non que ta partenaire devienne "ton instrument", mais là, il est nécessaire que le partenaire masculin soit actif, dirige sa partenaire ... ce n'est plus toi que les gens vont regarder, mais le couple de danseurs (peut-être cela t'aiderait-il à franchir le pas), et si tu es concentré sur la musique et ce que tu veux faire faire à ta partenaire (tout en étant à son écoute...), tu focaliseras moins sur les regards extérieurs... comme lorsque tu es sur scène, tu "fais le spectacle" avec quelqu'un...
Enfin c'est une idée, mais si tu as posté ici, c'est que tu as envie de danser non?
Manou- Messages : 1894
Date d'inscription : 01/05/2010
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Localisation : Pas loin de Paname
Re: La danse du zèbre
Le lacher prise, qui revient de façon réccurente dans plusieurs posts , est un vaste sujet chez les zèbres, et tout aussi en danse! Le fonctionnement est assez étrange au fond : il faut penser à se laisser aller, et cette diminution du controle corporelle produit une sensation physique et psychique très agréable. En réalité, le lacher prise se décompose en plusieurs strates :il y a le relachement du corps, les gestes semi guidé et puis la transe totale qui est beaucoup plus difficile à atteindre. J'ai moi meme beaucoup de mal à accèder à véritablement lacher prise sur mon corps, j'ai toujours l'envie de le controler. Vieux réflexe du classique ou malédiction du zèbre....
Il a été prouvé par diverses études que les danseurs professionnels ont des zones du cerveau sur actives: ils ont des connections synaptiques plus nombreuses dans deux zones particulières : la coordination gestuelle et...la mémorisation visuelle des mouvements. Le lien entre les deux permet à des danseurs de reproduire plus rapidement des pas que la normale. Il ne sont donc pas dans le lacher prise, mais dans l'hypercontrôle, y compris dans le relachement du corps, qui n'a rien de naturel mais qui se travaille.
Nous n'avons donc pas tous les meme aptitudes à danser, certains d'entre nous sont plus doué que d'autres. Ces facultés peuvent cependant se renforcer avec de l'entrainement.
Danser est aussi un acte social et on danse finalement rarement tout seul, à la différence de la lecture par exemple. Cela engage aussi beaucoup de soi et certaines personnes ne supporte pas de danser. Il faut avoir confiance en soi et dans les gestes qu'on va produire, et confiance dans l'effet sur le public. Beaucoup de danseurs pro ont de gros egos, cela va souvent avec leur activité. Si l'on a pas confiance en soi, il est difficile de bien danser! C'est bien souvent le point clé, plus que le controle corporel.
Il a été prouvé par diverses études que les danseurs professionnels ont des zones du cerveau sur actives: ils ont des connections synaptiques plus nombreuses dans deux zones particulières : la coordination gestuelle et...la mémorisation visuelle des mouvements. Le lien entre les deux permet à des danseurs de reproduire plus rapidement des pas que la normale. Il ne sont donc pas dans le lacher prise, mais dans l'hypercontrôle, y compris dans le relachement du corps, qui n'a rien de naturel mais qui se travaille.
Nous n'avons donc pas tous les meme aptitudes à danser, certains d'entre nous sont plus doué que d'autres. Ces facultés peuvent cependant se renforcer avec de l'entrainement.
Danser est aussi un acte social et on danse finalement rarement tout seul, à la différence de la lecture par exemple. Cela engage aussi beaucoup de soi et certaines personnes ne supporte pas de danser. Il faut avoir confiance en soi et dans les gestes qu'on va produire, et confiance dans l'effet sur le public. Beaucoup de danseurs pro ont de gros egos, cela va souvent avec leur activité. Si l'on a pas confiance en soi, il est difficile de bien danser! C'est bien souvent le point clé, plus que le controle corporel.
Andy- Messages : 181
Date d'inscription : 13/11/2010
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Euh... oui... non... enfin si mais bon...Manou a écrit:Enfin c'est une idée, mais si tu as posté ici, c'est que tu as envie de danser non?
Oui, là est bien le problème comme le souligne également Andy. Quand à : "cette diminution du contrôle corporel produit une sensation physique et psychique très agréable", oui aussi, je le conçois absolument, mais alors... ça reste au niveau du conceptuel. On (je) tourne en rond là !Quand tu joues sur scène tu es avec ton instrument, tu es actif, tu "diriges", dans la maîtrise, la danse, seul au milieu des gens demande un certain lâcher prise...
Exact pour le regard extérieur qui voit un couple et non un individu, je n'y avais jamais songé. Mais alors, quid du regard intérieur, le mien et celui de la partenaire ? ce p.... de regard intérieur ??? arriv'pas à m'en dépêtrer. "Malediction du zèbre", tu as raison Andy...tu devrais tenter la danse à deux, non que ta partenaire devienne "ton instrument", mais là, il est nécessaire que le partenaire masculin soit actif, dirige sa partenaire ... ce n'est plus toi que les gens vont regarder, mais le couple de danseurs (peut-être cela t'aiderait-il à franchir le pas), et si tu es concentré sur la musique et ce que tu veux faire faire à ta partenaire (tout en étant à son écoute...), tu focaliseras moins sur les regards extérieurs... comme lorsque tu es sur scène, tu "fais le spectacle" avec quelqu'un...
Mais je vais creuser la question de la danse en couple... 1) : trouver l'autre partie du couple...
Jefrah- Messages : 111
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: La danse du zèbre
Jefrah a écrit:Exact pour le regard extérieur qui voit un couple et non un individu, je n'y avais jamais songé. Mais alors, quid du regard intérieur, le mien et celui de la partenaire ? ce p.... de regard intérieur ??? arriv'pas à m'en dépêtrer. "Malediction du zèbre", tu as raison Andy...
Mais je vais creuser la question de la danse en couple... 1) : trouver l'autre partie du couple...
Il est peut-être temps de licencier ce "censeur" intérieur....
Quant au regard de ta partenaire, elle te sera gré d'être "dirigé" de main de maître, elle compte sur toi pour savoir quoi faire...ensuite, et au mieux tu peux échanger un regard complice dans le plaisir de danser à deux lorsque cela devient...fluide.
Pour danser en couple, il n'est pas nécessaire de trouver l'autre partie du couple....cela n'empêche pas de prendre des cours et ensuite d'aller danser dans les lieux dédiés à ce genre de danses....tout le monde danse...on ne te regarde pas vraiment, et j'ajouterai, il est à mon avis plus "léger" de ne pas être "en couple" avec sa/son partenaire de danse, les problématiques de couple ne viennent pas interférer dans la danse....
Creuse Jefrah...et surtout si cela te démange les guiboles n'hésites pas, car c'est un vrai bonheur....tu le sais déjà en tant que musicien. Je crois qu'avec la danse on peut relier le corps et l'esprit (on a trop souvent tendance à déconnecter notre pensée de notre corps...la danse, comme le sport en général, peut "réconcilier" les deux...je crois...).
A bientôt sur une piste de danse
Manou- Messages : 1894
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 56
Localisation : Pas loin de Paname
Re: La danse du zèbre
Coucou, une conférence santé "vision/posture" au Centre national de la danse, à Pantin, l'après-midi du lundi 24 janvier :
http://www.cnd.fr/agenda/216583/bon-pied-bon-il-une-coherence-entre-vision-et-posture/
http://www.cnd.fr/agenda/216583/bon-pied-bon-il-une-coherence-entre-vision-et-posture/
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
Et maintenant une conférence sur la notion de synchronicité entre musique et danse, avec Emio Greco, le 27 janvier au soir, à l'institut néerlandais, Paris. Entrée libre sur réservation. (En lien avec le spectacle du 28 à la Cité de la musique.)
Les infos sont collées en spoiler pour ne pas prendre trop de place .
Les infos sont collées en spoiler pour ne pas prendre trop de place .
- Spoiler:
- Jeudi 27 janvier à 20 h, Institut Néerlandais est fier de vous présenter:
Emio Greco, entre Danse et Musique
Présentation-débat à propos de Double Point-Outis
Avec Emio Greco, Sébastian Gaxie, Hervé Boutry,
Pieter C. Scholten, Melle Kromhout, Victor Callens, Vincent Colomes
En marge de « Double Point – OUTIS », une collaboration entre le chorégraphe italo-néerlandais Emio Greco et le compositeur suisse Hanspeter Kyburz, vendredi 28 janvier à la Cité de la Musique, l’Institut Néerlandais accueille le 27 janvier à 20 heures une soirée de présentation-débat sur la notion de « synchronicité » : l’influence mutuelle entre musique et danse. Avec notamment une présentation dansée du travail du compositeur Sebastien Gaxie avec la compagnie Emio Greco | PC.
Entrée libre, réservation conseillée.
Traduction simultanée
Téléchargez le dossier de presse ici
Participants :
Le compositeur français Sebastien Gaxie, Hervé Boutry, administrateur général de l’Ensemble intercontemporain, le chorégraphe Emio Greco, le metteur en scène Pieter C. Scholten, ainsi que Victor Callens et Vincent Colomes, danseurs de la compagnie Emio Greco | PC.
Modérateur :
Melle Kromhout, musicologue.
Réservations :
Mail: info@institutneerlandais.com
Tél: 01 53 59 12 47 (répondeur)
Informations à l’Institut Néerlandais :
Harry Bos
Mail: harry.bos@institutneerlandais.com
Tél 01 53 5912 40
Organisation :
ICKamsterdam, Emio Greco | PC et Institut Néerlandais
En collaboration avec l’Ensemble intercontemporain et la Cité de la Musique
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: La danse du zèbre
J'ai trouvé vos témoignage et vos théories vraiment très intéressante.
J'ai toujours dansé en famille et moi aussi j'ai fait de petits spectacles avec mes cousines... (ah.. les clodettes ) mais aussi en théâtre, impro...
Mon père m'a appris très jeune les danses de salon (ma mère n'aimait pas danser et était d'une jalousie furieuse) alors... il avait une fille : Moi.
Adolescente, j'ai toujours aimé danser mais je me sentais un peu gauche... il y avait les modes à suivre.
Un peu de classique tardivement simultanément avec de la GRS. Et puis plus "rien" ... ou alors à l'occasion mais rien de passionnel.
Chaque fois que ça n'allait pas bien je ressortais un disque de percussions cubaines (Guem) acheté un peu par hasard (j'avais été initiée par mon père - ah, mon père... aimait beaucoup la musique maintenant que j'y repense) et je me lâchais (seule bien sûr - si, Andy, on danse seul aussi...) à la manière africaine, indienne,... peu importe je mimais les danses tribales, je cherchais pour mon corps l'Expression.
Certains profs (salsa, notamment) expliquent très bien ce que le corps a perdu en occident, comment et pourquoi : opposition bienséance/animalité).
Mais revenons à nos chaussons.
C'est vers 25 ans que j'ai compris que j'aimais la danse, que j'aimais vivre la musique. Je la vois avec mon corps si elle est bonne bien sûr. Je ne résiste pas à ses rythmes.
Pas de chance, les papas de mes enfants n'aimaient pas danser et n'aimaient pas que je danse enfin, je suppose qu'ils n'aimaient pas qu'on puisse me voir danser. Mon père est mort... j'ai laissé tomber les danses à 2 (beaucoup plus codifiées).
J'ai continuer de danser seule quand j'en avais besoin. (je ne me savais pas zèbre encore, cette découverte est récente). J'ai continué devant mes enfants, bébé, petits... c'était l'exutoire !
Un peu de modern jazz m'a rattrapée par la manche ; j'apprends vite les mouvements (vrai aussi dans les sports : par exemple, j'ai chaussé pour la première fois des skis à 30 ans et je suis passée en 2 saisons à niveau +3 ce qui est est apparemment rare à cet âge).
J'ai comme une mémoire du corps et cela ne passe jamais par la tête - en tout cas pas consciemment, non.
La preuve en est que malgré l'habileté à exécuter des figures parfois tortueuses et déséquilibrant-es au possible, je buttais inlassablement sur la restitution du par cœur (par corps ?). Bref, je m'embrouille dans les enchaînements des pas et déplacements dans le cas de chorégraphies élaborées où l'on danse solo. J'aime danser le moderne jazz mais je fais foirer l'effet choré et le groupe me fusille du regard...
Pas grave, il me reste mon salon !
Et mes filles qui, grandissant, m'emboitent le pas dès leur plus jeune âge au cours de mes lâchers-prises perso... Ces séances se transforment vite en collaboration totale : l'une ayant une copine qui lui a montré telle figure, l'autre cherchant comment faire telle autre... nous mimant, nous copiant et nous corrigeant mutuellement. Nous aimons ces séances que deviennent rares maintenant, mais ça me donne des idées, d'en parler ici.
J'ai débuté la salsa il y a 3 ans... j'ai très vite adopté les pas de base et le rythme déliceux. Il me suffit d'un bon partenaire et je n'ai plus besoin de rien faire que me laisser guider dans le bonheur de danser... des heures durant, c'est intense sportivement parlant.
Je m'imagine peut être ailleurs dans ses moments là.
Mais ce qui est clair c'est que cela me fait sentir des choses qui à mon sens sont très archaïques et me "soignent" l'âme.
Je crois que j'ai donné (enseigné ou légué) ça à mes enfants.
J'ai toujours dansé en famille et moi aussi j'ai fait de petits spectacles avec mes cousines... (ah.. les clodettes ) mais aussi en théâtre, impro...
Mon père m'a appris très jeune les danses de salon (ma mère n'aimait pas danser et était d'une jalousie furieuse) alors... il avait une fille : Moi.
Adolescente, j'ai toujours aimé danser mais je me sentais un peu gauche... il y avait les modes à suivre.
Un peu de classique tardivement simultanément avec de la GRS. Et puis plus "rien" ... ou alors à l'occasion mais rien de passionnel.
Chaque fois que ça n'allait pas bien je ressortais un disque de percussions cubaines (Guem) acheté un peu par hasard (j'avais été initiée par mon père - ah, mon père... aimait beaucoup la musique maintenant que j'y repense) et je me lâchais (seule bien sûr - si, Andy, on danse seul aussi...) à la manière africaine, indienne,... peu importe je mimais les danses tribales, je cherchais pour mon corps l'Expression.
Certains profs (salsa, notamment) expliquent très bien ce que le corps a perdu en occident, comment et pourquoi : opposition bienséance/animalité).
Mais revenons à nos chaussons.
C'est vers 25 ans que j'ai compris que j'aimais la danse, que j'aimais vivre la musique. Je la vois avec mon corps si elle est bonne bien sûr. Je ne résiste pas à ses rythmes.
Pas de chance, les papas de mes enfants n'aimaient pas danser et n'aimaient pas que je danse enfin, je suppose qu'ils n'aimaient pas qu'on puisse me voir danser. Mon père est mort... j'ai laissé tomber les danses à 2 (beaucoup plus codifiées).
J'ai continuer de danser seule quand j'en avais besoin. (je ne me savais pas zèbre encore, cette découverte est récente). J'ai continué devant mes enfants, bébé, petits... c'était l'exutoire !
Un peu de modern jazz m'a rattrapée par la manche ; j'apprends vite les mouvements (vrai aussi dans les sports : par exemple, j'ai chaussé pour la première fois des skis à 30 ans et je suis passée en 2 saisons à niveau +3 ce qui est est apparemment rare à cet âge).
J'ai comme une mémoire du corps et cela ne passe jamais par la tête - en tout cas pas consciemment, non.
La preuve en est que malgré l'habileté à exécuter des figures parfois tortueuses et déséquilibrant-es au possible, je buttais inlassablement sur la restitution du par cœur (par corps ?). Bref, je m'embrouille dans les enchaînements des pas et déplacements dans le cas de chorégraphies élaborées où l'on danse solo. J'aime danser le moderne jazz mais je fais foirer l'effet choré et le groupe me fusille du regard...
Pas grave, il me reste mon salon !
Et mes filles qui, grandissant, m'emboitent le pas dès leur plus jeune âge au cours de mes lâchers-prises perso... Ces séances se transforment vite en collaboration totale : l'une ayant une copine qui lui a montré telle figure, l'autre cherchant comment faire telle autre... nous mimant, nous copiant et nous corrigeant mutuellement. Nous aimons ces séances que deviennent rares maintenant, mais ça me donne des idées, d'en parler ici.
J'ai débuté la salsa il y a 3 ans... j'ai très vite adopté les pas de base et le rythme déliceux. Il me suffit d'un bon partenaire et je n'ai plus besoin de rien faire que me laisser guider dans le bonheur de danser... des heures durant, c'est intense sportivement parlant.
Je m'imagine peut être ailleurs dans ses moments là.
Mais ce qui est clair c'est que cela me fait sentir des choses qui à mon sens sont très archaïques et me "soignent" l'âme.
Je crois que j'ai donné (enseigné ou légué) ça à mes enfants.
Marsienne- Messages : 356
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 55
Localisation : 92 en géo mais d'ailleurs en réalité
Re: La danse du zèbre
j'ai fait 10 ans de danse classique. J'avais le sentiment de ne pas être spécialement douée (je viens juste de tilter que je n'étais peut-être pas si null que ça vu qu'un fois j'avais été choisie pour faire un des rôles principaux. mon côté zébré aurait-il encore frappé ?). j'ai abandonné à 15-16 ans car justement, je me trouvais nulle. Il faut dire que j'avais un problème de tempo... en fait, j'étais tellement concentrée sur les pas que j'en oubliais la musique... là encore, je viens de le découvrir... c'est fou ce post !
Dès mes débuts en discothèque, j'ai retrouvé le plaisir de danser pour danser, sentir la musique dans son corps et la laisser guider mes pas.
J'ai aussi fait de la danse rock et j'aimais bien, mais je voulais faire du rock acrobatique et il n'y en avait pas par chez moi... puis j'ai fait de la danse de salon mais qu'une année (en couple), ça ne m'a pas transporté.
Je crois que je préfère danser "librement", là je me sens bien. J'aime danser dans le salon avec mes enfants.
j'aime beaucoup les ballets (même si ça peut arriver que certains ne me plaisent pas, évidemment) et j'ai beaucoup aimé Billy Eliott. mdr
merci pour ce post !
Dès mes débuts en discothèque, j'ai retrouvé le plaisir de danser pour danser, sentir la musique dans son corps et la laisser guider mes pas.
J'ai aussi fait de la danse rock et j'aimais bien, mais je voulais faire du rock acrobatique et il n'y en avait pas par chez moi... puis j'ai fait de la danse de salon mais qu'une année (en couple), ça ne m'a pas transporté.
Je crois que je préfère danser "librement", là je me sens bien. J'aime danser dans le salon avec mes enfants.
j'aime beaucoup les ballets (même si ça peut arriver que certains ne me plaisent pas, évidemment) et j'ai beaucoup aimé Billy Eliott. mdr
merci pour ce post !
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: La danse du zèbre
Je ne danse pas très bien, j'ai pas mal de difficultés à entendre le rythme.
J'avais pris des cours de tango, quel bonheur cette musique, et j'aimais beaucoup par contre je n'adhérais pas du tout à la "mise en scène" avec leurs costumes et leurs souliers vernis.
Je n'ai pas besoin de musique pour danser.
Chaque mouvement est une danse.
J'avais pris des cours de tango, quel bonheur cette musique, et j'aimais beaucoup par contre je n'adhérais pas du tout à la "mise en scène" avec leurs costumes et leurs souliers vernis.
Je n'ai pas besoin de musique pour danser.
Chaque mouvement est une danse.
Re: La danse du zèbre
Maintenant 10 jours que je pense être Zebre et je ne sais meme plus à quel post répondre tellement je m' y reconnais dans tout ceux que j' ai lu.
"La danse du zebre" sera le premier.
Bon .. mes idées s' embrouillent , du surement aux trop d informations qui m ' interresse ici.
La danse est infinie, tout comme danse une branche avec le vent. ( l instrument musical ) et tant qu ' il y aura des arbres d ailleurs ...
J' ai développé la danse dans un univers assez fermé et étroits -contrairement aux apparences - : le roller et patin à glace ( rando et patinoire ) et uniquement et réellement ici car faute de moyens de rentrer dans n' importe école de danse digne de ce nom. Je vous l' accorde il est jamais trop tard, mais ... ou est dont or ni car ?
En quelques mois j' ai atteint un niveau "supérieur" ( jusqu ici rien d' étonnant, a part le terme qui est assez flou, c' est vrai) puis j' ai acheter mes propres patins ( dans les 2 disciplines)
Puis dimanche dernier, à la patinoire, je me suis rendu compte de la vrai nature du problème. ( du mien )
J' habite complètement le monde sur la glace.
Je dessine des gestes sans même les connaitre. Je les retiens instantanément et j' essaye de les marier gracieusement avec les autres disponible.
Je vous passe les commentaires des gens .. qui d' ailleurs me troublent doublement car je dois revenir dans le glacial monde réel ... sans Jazz .
Ca recommence.
Je suis rentré en trance vous l' aurais compris.
Alors ou est le probleme ?
LES MURS !! ( si évident par le terme )
Ce qui me rappel un de mes rêves positif où les routes des villes ( du monde ) serais recouvert de glace ...
La transe n' est pas de ce monde, je sais !! tout le monde ici y à gouté .
Le problème sont les murs physiques .
"La danse du zebre" sera le premier.
Bon .. mes idées s' embrouillent , du surement aux trop d informations qui m ' interresse ici.
La danse est infinie, tout comme danse une branche avec le vent. ( l instrument musical ) et tant qu ' il y aura des arbres d ailleurs ...
J' ai développé la danse dans un univers assez fermé et étroits -contrairement aux apparences - : le roller et patin à glace ( rando et patinoire ) et uniquement et réellement ici car faute de moyens de rentrer dans n' importe école de danse digne de ce nom. Je vous l' accorde il est jamais trop tard, mais ... ou est dont or ni car ?
En quelques mois j' ai atteint un niveau "supérieur" ( jusqu ici rien d' étonnant, a part le terme qui est assez flou, c' est vrai) puis j' ai acheter mes propres patins ( dans les 2 disciplines)
Puis dimanche dernier, à la patinoire, je me suis rendu compte de la vrai nature du problème. ( du mien )
J' habite complètement le monde sur la glace.
Je dessine des gestes sans même les connaitre. Je les retiens instantanément et j' essaye de les marier gracieusement avec les autres disponible.
Je vous passe les commentaires des gens .. qui d' ailleurs me troublent doublement car je dois revenir dans le glacial monde réel ... sans Jazz .
Ca recommence.
Je suis rentré en trance vous l' aurais compris.
Alors ou est le probleme ?
LES MURS !! ( si évident par le terme )
Ce qui me rappel un de mes rêves positif où les routes des villes ( du monde ) serais recouvert de glace ...
La transe n' est pas de ce monde, je sais !! tout le monde ici y à gouté .
Le problème sont les murs physiques .
Invité- Invité
Re: La danse du zèbre
J'ai fait 7ans de danse classique et je n'ai pas aimé j'adorais la danse mais je detestais ces petites pestes moqueuses mais j'y ai appris a danser gracieusement (du moins il me semble) et le gôut de la danse ,c'était un moyen de m'exprimer ado quand je ne trouvais pas mes mots ,un moyen d'être moi dans avoir à me justifier et un moyen d'oublier tout (mes soucis ,mes doutes ,mes gamelles ,mes cassseroles )le temps d'une danse .Puis ça m'a permis d'apprendre le zouk sans trop me complexer .
Pour le patinage j'en ai fait aussi et je crois n'avoir jamais retrouvé cette liberté que je ressentais en patinant c'était génial (bizzarement je n'arrive pas à retrouver la même sensation en roller )
Pour le patinage j'en ai fait aussi et je crois n'avoir jamais retrouvé cette liberté que je ressentais en patinant c'était génial (bizzarement je n'arrive pas à retrouver la même sensation en roller )
sandrabreizh- Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2012
Age : 47
Localisation : BZH
Re: La danse du zèbre
@ Andy : je ne sais pas si ça t'intéresse encore, mais au cas où...
J'ai aussi fait de la danse classique et j'en fait encore (sandrabreizh, désolée pour toi et les pestes, mais il n'y a pas que ça. Regarde moi, par exemple ! ).
Franchement, c'est ça qui m'aide à tenir. Quand je sens la barre sous mes doigts, j'oublie tout. C'est le seul moment, le seul endroit, où je ne pense pas (beuh, ça fait bizarre !!!!!! ), où je respire !!!!!!!!!!
Pourtant, c'est vrai, moi aussi, je suis "coincée", je n'arrive pas à faire transparaître mes émotions, à "me lâcher" ! Je pensais que c'était simplement de la timidité, mais en vous lisant... qui sait ? C'était pareil au piano. Comme si j'avais honte. Je veux que ce soit beau, parfait... mais justement, dans ces domaines, la perfection technique sans l'émotion ne vaut rien.
Mais je n'ai pas eu le problème d'être "pataude".
En résumé, comme beaucoup d'entre vous : apprentissage rapide (quelle surprise ! ), sensation d'être nulle ( ) et trop grande application.
J'ai essayé d'autres types de danse, j'ai essayé aussi le cirque (trapèze et tissu).
Le cirque est très différent, curieusement, j'ai envie de dire beaucoup plus physique. Les courbatures étaient pour moi carrément plus fortes après, mais le plaisir était très différent. Il y a un côté plus libérateur. Après, ça dépendait énormément de la prof, et à 25 ans, je sentais déjà que physiquement, ça devenait dur. Ben oui, on vieillit vite pour ce milieu !
Avec le cirque, il y a une maîtrise parfaite du corps (en classique aussi, mais différemment) car dès le début, surtout dans mes disciplines (entre autres), il y a le côté sécurité : au tissu, à 7 mètres, on ne peut pas se permettre de ne pas être rigoureux et donc, un peu, perfectionniste. Ce qui, pour un zèbre...
Après, à voir : quels autres zèbres auraient pratiqué les arts du cirque, et fut-ce pour eux, pour vous, libérateurs aussi ?
PS : désolée, ça part en tous sens. M'en voulez pas !
J'ai aussi fait de la danse classique et j'en fait encore (sandrabreizh, désolée pour toi et les pestes, mais il n'y a pas que ça. Regarde moi, par exemple ! ).
Franchement, c'est ça qui m'aide à tenir. Quand je sens la barre sous mes doigts, j'oublie tout. C'est le seul moment, le seul endroit, où je ne pense pas (beuh, ça fait bizarre !!!!!! ), où je respire !!!!!!!!!!
Pourtant, c'est vrai, moi aussi, je suis "coincée", je n'arrive pas à faire transparaître mes émotions, à "me lâcher" ! Je pensais que c'était simplement de la timidité, mais en vous lisant... qui sait ? C'était pareil au piano. Comme si j'avais honte. Je veux que ce soit beau, parfait... mais justement, dans ces domaines, la perfection technique sans l'émotion ne vaut rien.
Mais je n'ai pas eu le problème d'être "pataude".
En résumé, comme beaucoup d'entre vous : apprentissage rapide (quelle surprise ! ), sensation d'être nulle ( ) et trop grande application.
J'ai essayé d'autres types de danse, j'ai essayé aussi le cirque (trapèze et tissu).
Le cirque est très différent, curieusement, j'ai envie de dire beaucoup plus physique. Les courbatures étaient pour moi carrément plus fortes après, mais le plaisir était très différent. Il y a un côté plus libérateur. Après, ça dépendait énormément de la prof, et à 25 ans, je sentais déjà que physiquement, ça devenait dur. Ben oui, on vieillit vite pour ce milieu !
Avec le cirque, il y a une maîtrise parfaite du corps (en classique aussi, mais différemment) car dès le début, surtout dans mes disciplines (entre autres), il y a le côté sécurité : au tissu, à 7 mètres, on ne peut pas se permettre de ne pas être rigoureux et donc, un peu, perfectionniste. Ce qui, pour un zèbre...
Après, à voir : quels autres zèbres auraient pratiqué les arts du cirque, et fut-ce pour eux, pour vous, libérateurs aussi ?
PS : désolée, ça part en tous sens. M'en voulez pas !
Isambour- Messages : 21
Date d'inscription : 12/08/2012
Age : 38
Localisation : Les pieds sur la Lune, la tête dans les étoiles...
Re: La danse du zèbre
Je n’ai pas résisté à l’envie de donner un point de vue sur le sujet avant de lire le fil.
Du coup ce sera peut-être long et redondant avec d’autre posts. Mais tant pis, la danse c’est universel et on peut tous en causer. Et puis c’est un de mes premiers posts, alors j'y vais sans retenue. Yalla!
Mon expérience de la danse avec partenaire est assez réduite en fait. Disons que j’ai plutôt privilégié la danse en solo, elle me permet de me lâcher facilement et de dialoguer pleinement avec la musique.
Comme tout le monde, j’ai un rapport charnel avec la musique et j’ai toujours adoré danser. Mais le coté 1,2,3,4 et 1,2,3,4 et un pas devant, un pas derrière, et on recommence... ça m’a très très vite gonflé. J'imagine que je ne suis pas le premier zèbroupa dans ce cas. Moi, plutôt que de me trouver interdit avec ça, j’ai eu la bonne idée de privilégier un rapport très « animal » avec la danse, si je puis dire. C’était une bonne idée pour moi parce que sinon c’était le blocage assuré. Une bonne idée.
A long terme hélas, je n’ai trouvé de bonnes cavalières que parmi les danseuses professionnelles.
Dit comme ça, je vais paraitre horriblement prétentieux auprès de certaines. "Salaud! et nous alors? Pauv'amateur toi-même! il revient d’abord au mec de savoir guider sa partenaire, blanc-bec!" etc.
Et justement, c'est bien ça, blanche-bèche. Pour moi c’est clairement difficile de me faire plaisir en soirée en dansant avec la gonzesse lambda (sauf quand on est tous complètement déchirés et que les barrières tombent ).
Je m’explique ce truc un peu con comme ça:
L’attente du « cavalier guidant la danse » est une attente plutôt formulée par les femmes. Non pas que ça déplaise au cavalier d’être le patron, vu qu’il a lui même imposé ça depuis le paléolithique avec des « c’est-obligé-sinon-c’est-ma-main-dans-ta-gueule ». Mais en danse, c’est une sacrée responsabilité et elle s’improvise difficilement. C’est même hyper casse-gueule, justement. Alors quand la "nature des choses" t'a mise pour une fois dans la position qu'est confortable, faut être une sacrée nunuche pour pas l'apprécier et l'exiger. Pas folle la guêpe.
Mais à mon humble avis aussi, on se venge à notre manière. C'est ce qui explique pourquoi les mecs sont réputés moins amateur de danse que les nanas. On est pourtant des putains d'animaux, pourquoi qu'on n'aimerait pas un truc aussi basique que la danse? Mais quand ma nana me dis "viens on va danser" et que lui répond "mais tu sais bien que j'aime pas danser" et puis qu'elle ajoute "mais c'est pas grave mon chéri, et puis je t'aiderai"... moi, je suis comme tous mes collègues, je pense : "si c'est grave, justement, puisque toi non plus tu sais pas danser. Ca ça fait que c'est moi qui vait me retrouver tout seul comme un con sur le bord, tandis que toi tu te feras plaisir sur la piste avec un autre gringo, et que j'aurai bientôt plus qu'une envie c'est d'aller le cogner. Bonjour la soirée de merde". En parfait diplomates, on préfère dire "j'aime pas danser, restons ici".
Car ainsi ai-je systématiquement constaté et regretté (ne jamais écrire « systématiquement constaté et regretté »: c’est que des emmerdes par la suite, ndlr), ainsi ai-je parfois eu l’impression que mes cavalières supportaient peu d’être « mal dirigées » et qu’elle se barraient plutôt vite fait quand ça cafouillait.
En première analyse, j’ai évidement rejeté la faute: « mal dirigée » équivalait à des trucs comme « trop improvisé », « éloigné du canevas », « trop compliqué », ou « pas assez banalissime ». Fuck it. Fuck them all! Z’ont qu’à s’y mettre aussi ces gros culs, c’est pas des plantes en pôt. Tiens, j'vais plutôt aller goûter le Whisky du barman.
En seconde analyse, j’ai évidement déprimé: Putain chui même pas foutu de rester sur des pas aussi simples, et puis j’intellectualise trop, ça me coupe du dialogue, lui qu'est le sel de la vie et de la danse. J’lui ai gaché son potentiel à cette petite fleur fragile, comme un gros lourdot! Elle a du se sentir empotée avec moi, la pauvre. Quel con! la danse c’est pas sensé être compliqué puisque tout le monde en fait! C'est ça le truc! Open the door Buddy!
mode « Bollos » ON : Retour en piste. J’essaie de simplifier. Je fais d'abord une croix sur mon plaisir égoïste dans la danse (le body shakin’ with a rhythm) et j’essaie enfin de compter et porter vraiment toute mon attention sur toi ma belle cavalière, toi déesse des 1001 merveilles, je t'écoute. 1,2,3,4,1,2,3,4...
Ben ce feeling, c’est qu’on se retrouve à danser comme 2 quiches sans âme, faisant vaguement semblant de nous amuser pour nous alléger du plomb... et nous préparer poliment à aller nous soulager ailleurs.
mode « Bollos » OFF : Putain c’était nuuuuulissime. C'était devenu encore plus intello en fait, et dans le mauvais sens du terme! L’horreur absolue. Un truc de psychopathe. Je crois qu'elle a vraiment flippé elle aussi en plus
Bon en vérité, je crois que les 2 compères étaient aussi lambdas égarés l’un que l’autre. Un(e) pro aurait réparé la situation illico. Mais à cet instant le zèbre cavalier, lui qu'est le bonhomme, le maestro de la cérémonie, c’est lui qu’est le responsable officiel du merdier. Tandis que la meuf est déjà repartie en chasse du «vrai mâle alpha muni d’une direction assistée» (...ce prince charmant qui ne viendra peut-être jamais ), le pauvre zèbre, lui, n’est plus que l’ombre de lui-même. Comme tant d’autres avant lui, il quitte la piste en se traitant de pauv’Nerd. A partir de là, pour la danse de salon, il est probablement fini. Il sortira encore en boite, certes, mais seulement pour vibrer en solo. Ouf, ça tombe bien qu'aujourd’hui on ait des trucs comme l’électro. C’est bon l’électro. re-Ouf.
Triste témoignage que le mien, s'il s’arrêtait là. Point de salut. Heureusement, ici aussi et comme toujours, il y a un mais :
Mais il se trouve qu’au fil des soirées, chaque donzelle est tôt ou tard invitées par un de ces dieux du danse floor qui savent les emmener au paradis de la virevolte, et puis chaque danseur béta sera aussi amené à rencontrer LA cavalière, la vraie, la professionnelle (souvent). Et là pour un zèbre c’est le feu d’artifice. Lui qui se croyait perdu pour la danse, il se retrouve à diriger une toupie, qui le comprend, et qui lui répond au quart de tour. Il se croyait pas capable de la conduire? mais si, regardez, les pas de base il les connait bel et bien, et depuis toujours, et ce qui est amusant c’est bien tout ce qu’il sait faire à-part-eux, autour d’eux, et à deux. Symbiose, impros, jeux, surprises, DIALOGUE :feu d’artifice: Yééééééééh.
Instants magiques, mais rares. Ces danseuses étoiles semblent peu nombreuses et elles sont généralement très très bien accompagnées. Shiiiiiiit.
Maintenant, en réalité, ça peut aussi se passer comme ça: on se croit enfin arrivé dans Dirty Dansing, mais vu du dehors on danse bel et bien comme deux tractopelles. Quand c'est comme ça faut se rappeler sa chance: c'est pas la note du jury qui compte, c’est le ressenti du-dedans! c’est goûter au vrai plaisir complice du danser-à-deux! Alors si ta super-cavalière est elle aussi une tractopelle: MIRACLE!!!! Epouse-là camarade!
En tout état de cause, cette danse sacrée, c’est la vérité révélée: I CAN DANSE.
A partir de là je peux construire ce que bon me semble. Par exemple, si je veux entrer régulièrement dans la danse, la seule vraie bonne réponse à mon obstacle, c’est de devenir enfin ce cavalier bon pour tout le monde (dans un premier temps). Tout simplement. A moi les pouliiiiiiiches! Oui mais alors dans ce cas... la bonne résolution à prendre... c’est de m’inscrire à un cours de danse pour tout le monde? Meeeeeeerde.
1 2 3 4 et
1 2 3 4 et
1 2 3 4 et
1 2 3 4 et …
Du coup ce sera peut-être long et redondant avec d’autre posts. Mais tant pis, la danse c’est universel et on peut tous en causer. Et puis c’est un de mes premiers posts, alors j'y vais sans retenue. Yalla!
Mon expérience de la danse avec partenaire est assez réduite en fait. Disons que j’ai plutôt privilégié la danse en solo, elle me permet de me lâcher facilement et de dialoguer pleinement avec la musique.
Comme tout le monde, j’ai un rapport charnel avec la musique et j’ai toujours adoré danser. Mais le coté 1,2,3,4 et 1,2,3,4 et un pas devant, un pas derrière, et on recommence... ça m’a très très vite gonflé. J'imagine que je ne suis pas le premier zèbroupa dans ce cas. Moi, plutôt que de me trouver interdit avec ça, j’ai eu la bonne idée de privilégier un rapport très « animal » avec la danse, si je puis dire. C’était une bonne idée pour moi parce que sinon c’était le blocage assuré. Une bonne idée.
A long terme hélas, je n’ai trouvé de bonnes cavalières que parmi les danseuses professionnelles.
Dit comme ça, je vais paraitre horriblement prétentieux auprès de certaines. "Salaud! et nous alors? Pauv'amateur toi-même! il revient d’abord au mec de savoir guider sa partenaire, blanc-bec!" etc.
Et justement, c'est bien ça, blanche-bèche. Pour moi c’est clairement difficile de me faire plaisir en soirée en dansant avec la gonzesse lambda (sauf quand on est tous complètement déchirés et que les barrières tombent ).
Je m’explique ce truc un peu con comme ça:
L’attente du « cavalier guidant la danse » est une attente plutôt formulée par les femmes. Non pas que ça déplaise au cavalier d’être le patron, vu qu’il a lui même imposé ça depuis le paléolithique avec des « c’est-obligé-sinon-c’est-ma-main-dans-ta-gueule ». Mais en danse, c’est une sacrée responsabilité et elle s’improvise difficilement. C’est même hyper casse-gueule, justement. Alors quand la "nature des choses" t'a mise pour une fois dans la position qu'est confortable, faut être une sacrée nunuche pour pas l'apprécier et l'exiger. Pas folle la guêpe.
Mais à mon humble avis aussi, on se venge à notre manière. C'est ce qui explique pourquoi les mecs sont réputés moins amateur de danse que les nanas. On est pourtant des putains d'animaux, pourquoi qu'on n'aimerait pas un truc aussi basique que la danse? Mais quand ma nana me dis "viens on va danser" et que lui répond "mais tu sais bien que j'aime pas danser" et puis qu'elle ajoute "mais c'est pas grave mon chéri, et puis je t'aiderai"... moi, je suis comme tous mes collègues, je pense : "si c'est grave, justement, puisque toi non plus tu sais pas danser. Ca ça fait que c'est moi qui vait me retrouver tout seul comme un con sur le bord, tandis que toi tu te feras plaisir sur la piste avec un autre gringo, et que j'aurai bientôt plus qu'une envie c'est d'aller le cogner. Bonjour la soirée de merde". En parfait diplomates, on préfère dire "j'aime pas danser, restons ici".
Car ainsi ai-je systématiquement constaté et regretté (ne jamais écrire « systématiquement constaté et regretté »: c’est que des emmerdes par la suite, ndlr), ainsi ai-je parfois eu l’impression que mes cavalières supportaient peu d’être « mal dirigées » et qu’elle se barraient plutôt vite fait quand ça cafouillait.
En première analyse, j’ai évidement rejeté la faute: « mal dirigée » équivalait à des trucs comme « trop improvisé », « éloigné du canevas », « trop compliqué », ou « pas assez banalissime ». Fuck it. Fuck them all! Z’ont qu’à s’y mettre aussi ces gros culs, c’est pas des plantes en pôt. Tiens, j'vais plutôt aller goûter le Whisky du barman.
En seconde analyse, j’ai évidement déprimé: Putain chui même pas foutu de rester sur des pas aussi simples, et puis j’intellectualise trop, ça me coupe du dialogue, lui qu'est le sel de la vie et de la danse. J’lui ai gaché son potentiel à cette petite fleur fragile, comme un gros lourdot! Elle a du se sentir empotée avec moi, la pauvre. Quel con! la danse c’est pas sensé être compliqué puisque tout le monde en fait! C'est ça le truc! Open the door Buddy!
mode « Bollos » ON : Retour en piste. J’essaie de simplifier. Je fais d'abord une croix sur mon plaisir égoïste dans la danse (le body shakin’ with a rhythm) et j’essaie enfin de compter et porter vraiment toute mon attention sur toi ma belle cavalière, toi déesse des 1001 merveilles, je t'écoute. 1,2,3,4,1,2,3,4...
Ben ce feeling, c’est qu’on se retrouve à danser comme 2 quiches sans âme, faisant vaguement semblant de nous amuser pour nous alléger du plomb... et nous préparer poliment à aller nous soulager ailleurs.
mode « Bollos » OFF : Putain c’était nuuuuulissime. C'était devenu encore plus intello en fait, et dans le mauvais sens du terme! L’horreur absolue. Un truc de psychopathe. Je crois qu'elle a vraiment flippé elle aussi en plus
Bon en vérité, je crois que les 2 compères étaient aussi lambdas égarés l’un que l’autre. Un(e) pro aurait réparé la situation illico. Mais à cet instant le zèbre cavalier, lui qu'est le bonhomme, le maestro de la cérémonie, c’est lui qu’est le responsable officiel du merdier. Tandis que la meuf est déjà repartie en chasse du «vrai mâle alpha muni d’une direction assistée» (...ce prince charmant qui ne viendra peut-être jamais ), le pauvre zèbre, lui, n’est plus que l’ombre de lui-même. Comme tant d’autres avant lui, il quitte la piste en se traitant de pauv’Nerd. A partir de là, pour la danse de salon, il est probablement fini. Il sortira encore en boite, certes, mais seulement pour vibrer en solo. Ouf, ça tombe bien qu'aujourd’hui on ait des trucs comme l’électro. C’est bon l’électro. re-Ouf.
Triste témoignage que le mien, s'il s’arrêtait là. Point de salut. Heureusement, ici aussi et comme toujours, il y a un mais :
Mais il se trouve qu’au fil des soirées, chaque donzelle est tôt ou tard invitées par un de ces dieux du danse floor qui savent les emmener au paradis de la virevolte, et puis chaque danseur béta sera aussi amené à rencontrer LA cavalière, la vraie, la professionnelle (souvent). Et là pour un zèbre c’est le feu d’artifice. Lui qui se croyait perdu pour la danse, il se retrouve à diriger une toupie, qui le comprend, et qui lui répond au quart de tour. Il se croyait pas capable de la conduire? mais si, regardez, les pas de base il les connait bel et bien, et depuis toujours, et ce qui est amusant c’est bien tout ce qu’il sait faire à-part-eux, autour d’eux, et à deux. Symbiose, impros, jeux, surprises, DIALOGUE :feu d’artifice: Yééééééééh.
Instants magiques, mais rares. Ces danseuses étoiles semblent peu nombreuses et elles sont généralement très très bien accompagnées. Shiiiiiiit.
Maintenant, en réalité, ça peut aussi se passer comme ça: on se croit enfin arrivé dans Dirty Dansing, mais vu du dehors on danse bel et bien comme deux tractopelles. Quand c'est comme ça faut se rappeler sa chance: c'est pas la note du jury qui compte, c’est le ressenti du-dedans! c’est goûter au vrai plaisir complice du danser-à-deux! Alors si ta super-cavalière est elle aussi une tractopelle: MIRACLE!!!! Epouse-là camarade!
En tout état de cause, cette danse sacrée, c’est la vérité révélée: I CAN DANSE.
A partir de là je peux construire ce que bon me semble. Par exemple, si je veux entrer régulièrement dans la danse, la seule vraie bonne réponse à mon obstacle, c’est de devenir enfin ce cavalier bon pour tout le monde (dans un premier temps). Tout simplement. A moi les pouliiiiiiiches! Oui mais alors dans ce cas... la bonne résolution à prendre... c’est de m’inscrire à un cours de danse pour tout le monde? Meeeeeeerde.
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1 2 3 4 et …
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