Des questions... plein de questions...
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Des questions... plein de questions...
Ce soir, j'ai le cerveau en ébullition et je crois que j'ai besoin de faire partager ça... Depuis quelques temps je me pose beaucoup de questions et je pense que j'ai besoin d'avis...
Il y a quelques mois, quand je me suis inscrite sur ce forum, j'avais rédigé un sujet me concernant. J'y écrivais que mon petit-ami (qui est un zèbre) pensait que j'avais moi aussi des rayures et je ne savais pas trop quoi en penser.
Depuis ce post, j'ai demandé un test à ma psychologue... Elle m'a fait passer un test de QI et il s'élève à 115. Apparemment ce test s'adressait à des jeunes entre 6 et 16 ans (j'en avais 17 quand j'ai fait le test, j'en ai 18 maintenant) et elle me disait que le résultat aurait un peu baissé si elle m'avait fait passer le test adulte. A savoir aussi que j'étais sous antidépresseurs et anxio, que j'étais assez nerveuse au moment du test et que j'avais quitté les cours depuis quelques mois, j'étais donc pas stimulée régulièrement. Je ne sais pas si elle a pris tout ça en compte, mais en tout cas elle m'a dit qu'elle ne pensait pas que je sois surdouée et que je m'étais laissée "embobinée" par mon petit-ami (le mot est un peu fort, raison pour laquelle il est entre guillemets, mais je n'en trouve pas d'autre). Sur le moment, je n'étais pas encore en couple avec lui et comme cela se faisait, je pensais que ce test ne me servirait qu'à me rapprocher de lui selon les résultats. Mais je m'étais trompée.
Ce test... ou plutôt ces résultats allaient déterminer une partie de moi. J'étais complètement perdue à ce moment là, je ne savais plus qui j'étais. Et finalement, les résultats s'avèrent négatifs. Retour à la case départ. Toujours cette impression de différence et pas d'explication...
Aujourd'hui encore, mon petit-ami reste convaincu que je fais partie de ces gens qui pensent différemment, et je dois dire que malgré l'avis de ma psychologue, je le crois. Je me suis toujours sentie différente, en décalage avec les autres... Et suite aux longues conversations avec lui, je dois dire que le fait d'être une zèbre me paraît être la "bonne réponse".
J'aimerais vos avis... Que pensez-vous de ma situation ? Suis-je une zèbre d'après vous ? Ou juste quelqu'un de normal qui ne se sent pas à sa place ?
Il y a quelques mois, quand je me suis inscrite sur ce forum, j'avais rédigé un sujet me concernant. J'y écrivais que mon petit-ami (qui est un zèbre) pensait que j'avais moi aussi des rayures et je ne savais pas trop quoi en penser.
Depuis ce post, j'ai demandé un test à ma psychologue... Elle m'a fait passer un test de QI et il s'élève à 115. Apparemment ce test s'adressait à des jeunes entre 6 et 16 ans (j'en avais 17 quand j'ai fait le test, j'en ai 18 maintenant) et elle me disait que le résultat aurait un peu baissé si elle m'avait fait passer le test adulte. A savoir aussi que j'étais sous antidépresseurs et anxio, que j'étais assez nerveuse au moment du test et que j'avais quitté les cours depuis quelques mois, j'étais donc pas stimulée régulièrement. Je ne sais pas si elle a pris tout ça en compte, mais en tout cas elle m'a dit qu'elle ne pensait pas que je sois surdouée et que je m'étais laissée "embobinée" par mon petit-ami (le mot est un peu fort, raison pour laquelle il est entre guillemets, mais je n'en trouve pas d'autre). Sur le moment, je n'étais pas encore en couple avec lui et comme cela se faisait, je pensais que ce test ne me servirait qu'à me rapprocher de lui selon les résultats. Mais je m'étais trompée.
Ce test... ou plutôt ces résultats allaient déterminer une partie de moi. J'étais complètement perdue à ce moment là, je ne savais plus qui j'étais. Et finalement, les résultats s'avèrent négatifs. Retour à la case départ. Toujours cette impression de différence et pas d'explication...
Aujourd'hui encore, mon petit-ami reste convaincu que je fais partie de ces gens qui pensent différemment, et je dois dire que malgré l'avis de ma psychologue, je le crois. Je me suis toujours sentie différente, en décalage avec les autres... Et suite aux longues conversations avec lui, je dois dire que le fait d'être une zèbre me paraît être la "bonne réponse".
J'aimerais vos avis... Que pensez-vous de ma situation ? Suis-je une zèbre d'après vous ? Ou juste quelqu'un de normal qui ne se sent pas à sa place ?
NeMoJu- Messages : 6
Date d'inscription : 09/02/2014
Age : 28
Re: Des questions... plein de questions...
Bah, si tu penses que c'est vraiment le stress qui t'as fait "rater" l'examen, tu peux toujours faire des tests de QI sur le net une fois de temps en temps. Si le résultat est vraiment différent alors tu as probablement un élément de réponse (même s'il n'y a aucune certitude sur ce point!)
M'enfin, méfie-toi quand même : être différent et se sentir décalé ne signifie pas forcément avoir un gros QI ou être surdoué. (il ne signifie pas être idiot non plus ) De plus, certains psychologues prétendent même détecter des personnes "surdouées" même si le QI ne fait pas partie des 2% fatidiques, ces personnes auraient un fonctionnement différent mais ça ne se verrait pas sur les tests. Les connaissances sur ce point sont encore bien maigres
S'il s'agit vraiment de "douance" ou de précocité, il faut vraiment étudier si cette précocité était présente dès la petite enfance, ce qui est un des aspects les plus importants du "diagnostic", pour moi. Tu peux en discuter avec tes parents si possible.
N'hésite pas à lire des livres sur le sujet, ou à lire les témoignages sur le forum tu verras qu'il y a vraiment beaucoup de "signes" qui relèvent d'une douance, bien plus qu'un sentiment de décalage
edit = d'ailleurs, c'est dommage que tu n'aies pas pensé à faire quelques tests sur le net. Si tu avais eu des résultats peu élevés, alors tu aurais peut être pris le temps d'y réfléchir un peu plus longtemps. Si tes résultats étaient supérieurs, tu y serais allé plus confiante!
M'enfin, méfie-toi quand même : être différent et se sentir décalé ne signifie pas forcément avoir un gros QI ou être surdoué. (il ne signifie pas être idiot non plus ) De plus, certains psychologues prétendent même détecter des personnes "surdouées" même si le QI ne fait pas partie des 2% fatidiques, ces personnes auraient un fonctionnement différent mais ça ne se verrait pas sur les tests. Les connaissances sur ce point sont encore bien maigres
S'il s'agit vraiment de "douance" ou de précocité, il faut vraiment étudier si cette précocité était présente dès la petite enfance, ce qui est un des aspects les plus importants du "diagnostic", pour moi. Tu peux en discuter avec tes parents si possible.
N'hésite pas à lire des livres sur le sujet, ou à lire les témoignages sur le forum tu verras qu'il y a vraiment beaucoup de "signes" qui relèvent d'une douance, bien plus qu'un sentiment de décalage
edit = d'ailleurs, c'est dommage que tu n'aies pas pensé à faire quelques tests sur le net. Si tu avais eu des résultats peu élevés, alors tu aurais peut être pris le temps d'y réfléchir un peu plus longtemps. Si tes résultats étaient supérieurs, tu y serais allé plus confiante!
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Re: Des questions... plein de questions...
Je n'ai parlé que de ce sentiment de décalage, c'est vrai, mais il n'y pas que ça. J'en parle beaucoup avec mon chéri et il y a plein d'autres choses... Je ne pourrais pas toutes les énoncer, mais il y a la curiosité, je suis perfectionniste, je me pose plein de questions, notamment quand j'étais petite d'ailleurs, j'ai appris à lire assez vite, je suis très très sensible émotionnellement.... Je me suis renseignée et je me retrouvais dans tous les points qui "définissaient" quelqu'un de surdoué...
NeMoJu- Messages : 6
Date d'inscription : 09/02/2014
Age : 28
Re: Des questions... plein de questions...
OK, c'est plus clair comme ça
Ta psychologue n'est peut être pas forcément spécialiste du cas. Certains psy avouent même faire passer des tests de QI extrêmement rarement. Ainsi elle n'est peut être pas au fait des spécificités au niveau comportemental et personnalité.
Après tout, ce n'est qu'un test ponctuel, des étudiants en mathématiques, pourtant compétents, ratent parfois certains examens, cela ne signifie pas qu'ils sont incompétents pour autant
M'enfin, je comprends ta déception, mais malgré tout c'est difficile de se faire un avis définitif sur un simple chiffre, à partir d'un seul test effectué ponctuellement.
Ta psychologue n'est peut être pas forcément spécialiste du cas. Certains psy avouent même faire passer des tests de QI extrêmement rarement. Ainsi elle n'est peut être pas au fait des spécificités au niveau comportemental et personnalité.
Après tout, ce n'est qu'un test ponctuel, des étudiants en mathématiques, pourtant compétents, ratent parfois certains examens, cela ne signifie pas qu'ils sont incompétents pour autant
M'enfin, je comprends ta déception, mais malgré tout c'est difficile de se faire un avis définitif sur un simple chiffre, à partir d'un seul test effectué ponctuellement.
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Re: Des questions... plein de questions...
Je vois... Merci de ta réponse en tout cas
NeMoJu- Messages : 6
Date d'inscription : 09/02/2014
Age : 28
Re: Des questions... plein de questions...
Surdoué peut-être pas, zèbre possiblement.
Je ne pense pas qu'il faille remettre en cause le score que ta psychologue t'a donné. Sinon... A crois pourrais-tu croire, si tu n'attends que ce que tu as envie d'entendre ?
Pour ce qui est des tests de QI sur internet, faut oublier. Il n'y en a aucun de fiable. Aucun.
115, c'est déjà être quelqu'un d'intelligent. Tu as peut-être plus. Possible. Possible que non également. Mais pour le moment, tu vas devoir te contenter de cela, tant que tu n'auras pas fait de nouveau un test, si tu juges cela utile.
Pour ce qui est des "symptômes" que l'on peut lire ci et là, il faut savoir qu'ils ne sont ni absolus, ni propres aux surdoués. Être exceptionnellement émotif ne veut pas dire être surdoué. Apprendre à lire très tôt ne donne pas plus d'indications non plus. Être curieux, perfectionniste, se poser des questions, tout ça ne prouve pas non plus qu'une personne est surdouée.
Le surdoué, en effet, pense différemment, réagit et agit différemment de la majorité des gens. Mais hors de cette majorité, il y a la minorité, qui n'est pas constituée uniquement de surdoués. En somme, il y a une partie des gens dit "différent" qui n'est pas surdouée. Il est possible de réfléchir différemment sans avoir un QI qui atteint les 130. Le QI n'est qu'un chiffre sur lequel il ne faut pas trop se fier, car il ne prend que quelques formes d'intelligences en compte.
La définition du surdoué est simple. Un QI qui dépasse les 130.
Ma propre définition du zèbre cependant, ne se limite pas à ce chiffre et prend en compte la minorité des gens qui pensent différemment. En cela, tu es peut-être une "zèbre", tu fais peut-être partie de cette minorité.
D'aucun dirait que cette minorité est évaluée grâce à l'importance du cerveau droit supérieur au gauche, mais c'est quelque chose de très discuté encore et souvent remis en doute, alors je n'avancerais pas cela.
Dans tous les cas, selon moi, je pense que tu devrais oublier ce test, oublier ce chiffre et oublier la possibilité d'en refaire un. Car tu attends une réponse positive pour te convaincre d'avoir des points communs avec ton petit ami, mais tu prendrais le risque de connaitre un nouvel échec qui ne t'apporterait rien.
Au final, est-ce que ce chiffre te défini ? Je ne pense pas.
Visiblement, ton petit ami pense que tu es une "zèbre", surement parce qu'il se trouve énormément de points communs dans vos visions, dans vos façons de faire. Finalement, il en est convaincu, lui. Convainc t'en. Tu n'as pas besoin d'un diagnostique pour te dire si vous allez bien ensemble ou non.
Il te trouve intelligente et particulière, sensible, intéressante... Cela ne suffit pas...?
Crois en toi, plutôt qu'en un chiffre qui en dit si peu.
Je ne pense pas qu'il faille remettre en cause le score que ta psychologue t'a donné. Sinon... A crois pourrais-tu croire, si tu n'attends que ce que tu as envie d'entendre ?
Pour ce qui est des tests de QI sur internet, faut oublier. Il n'y en a aucun de fiable. Aucun.
115, c'est déjà être quelqu'un d'intelligent. Tu as peut-être plus. Possible. Possible que non également. Mais pour le moment, tu vas devoir te contenter de cela, tant que tu n'auras pas fait de nouveau un test, si tu juges cela utile.
Pour ce qui est des "symptômes" que l'on peut lire ci et là, il faut savoir qu'ils ne sont ni absolus, ni propres aux surdoués. Être exceptionnellement émotif ne veut pas dire être surdoué. Apprendre à lire très tôt ne donne pas plus d'indications non plus. Être curieux, perfectionniste, se poser des questions, tout ça ne prouve pas non plus qu'une personne est surdouée.
Le surdoué, en effet, pense différemment, réagit et agit différemment de la majorité des gens. Mais hors de cette majorité, il y a la minorité, qui n'est pas constituée uniquement de surdoués. En somme, il y a une partie des gens dit "différent" qui n'est pas surdouée. Il est possible de réfléchir différemment sans avoir un QI qui atteint les 130. Le QI n'est qu'un chiffre sur lequel il ne faut pas trop se fier, car il ne prend que quelques formes d'intelligences en compte.
La définition du surdoué est simple. Un QI qui dépasse les 130.
Ma propre définition du zèbre cependant, ne se limite pas à ce chiffre et prend en compte la minorité des gens qui pensent différemment. En cela, tu es peut-être une "zèbre", tu fais peut-être partie de cette minorité.
D'aucun dirait que cette minorité est évaluée grâce à l'importance du cerveau droit supérieur au gauche, mais c'est quelque chose de très discuté encore et souvent remis en doute, alors je n'avancerais pas cela.
Dans tous les cas, selon moi, je pense que tu devrais oublier ce test, oublier ce chiffre et oublier la possibilité d'en refaire un. Car tu attends une réponse positive pour te convaincre d'avoir des points communs avec ton petit ami, mais tu prendrais le risque de connaitre un nouvel échec qui ne t'apporterait rien.
Au final, est-ce que ce chiffre te défini ? Je ne pense pas.
Visiblement, ton petit ami pense que tu es une "zèbre", surement parce qu'il se trouve énormément de points communs dans vos visions, dans vos façons de faire. Finalement, il en est convaincu, lui. Convainc t'en. Tu n'as pas besoin d'un diagnostique pour te dire si vous allez bien ensemble ou non.
Il te trouve intelligente et particulière, sensible, intéressante... Cela ne suffit pas...?
Crois en toi, plutôt qu'en un chiffre qui en dit si peu.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Des questions... plein de questions...
Ton message m'a fait réfléchir...
Croire en soi, oui, ça doit être ça le problème plutôt que cette histoire de test. Je me prends sûrement un trop la tête avec ça...
En tout cas je te remercie de ton avis
Croire en soi, oui, ça doit être ça le problème plutôt que cette histoire de test. Je me prends sûrement un trop la tête avec ça...
En tout cas je te remercie de ton avis
NeMoJu- Messages : 6
Date d'inscription : 09/02/2014
Age : 28
Re: Des questions... plein de questions...
Avec plaisir.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Des questions... plein de questions...
Bonsoir!
Je suis une fille de 16 ans.
Après avoir lu ton post, je me reconnait entièrement en ton histoire, de a à z ( ), du début jusqu’à la fin, sauf que je passe la deuxième partie des tests demain et un copte rendu pour la fin de la semaine. C'est aussi mon petit ami qui a détecté chez moi d’éventuelles rayures, ce qui m'a poussée, après une phase de mal-être et de dysharmonie avec le monde qui m’entoure a aller voir une psychologue pour enfin passer des tests de QI. L'idée me paraissait folle mais j'ai réussi enfin a passer le seuil de la porte. Lorsque l'on se reconnait dans le portrait, les qualités, défauts du zèbre, pourquoi passer ces fameux tests? Et s'ils sont négatifs, es-t-on quand même un zèbre?
J'ai beaucoup cherché, lu, parlé avec mon petit ami et j'en suis arrivée a plusieurs hypothèses que je ne saurais affirmer. Et si certains potentiels surdoués n'arrivaient pas a réussir les test par manque de concentration? Ou tout simplement parce qu'ils ne sont pas "programmés" pour y arriver mais qu'une intelligence différente entrait en jeu? Tant de questions qui entrent en ébullition puisque depuis toujours l'on se sent en décalage et complètement formés par ce portrait de zèbre. Après tout, cela serait peut-être la réponse a ces différences (je grossis la chose évidemment)...
Nos histoires étant similaires, j'aimerais vraiment te rencontrer en privé, je pense qu'une entraide serait peut-être la bienvenue..
Je suis une fille de 16 ans.
Après avoir lu ton post, je me reconnait entièrement en ton histoire, de a à z ( ), du début jusqu’à la fin, sauf que je passe la deuxième partie des tests demain et un copte rendu pour la fin de la semaine. C'est aussi mon petit ami qui a détecté chez moi d’éventuelles rayures, ce qui m'a poussée, après une phase de mal-être et de dysharmonie avec le monde qui m’entoure a aller voir une psychologue pour enfin passer des tests de QI. L'idée me paraissait folle mais j'ai réussi enfin a passer le seuil de la porte. Lorsque l'on se reconnait dans le portrait, les qualités, défauts du zèbre, pourquoi passer ces fameux tests? Et s'ils sont négatifs, es-t-on quand même un zèbre?
J'ai beaucoup cherché, lu, parlé avec mon petit ami et j'en suis arrivée a plusieurs hypothèses que je ne saurais affirmer. Et si certains potentiels surdoués n'arrivaient pas a réussir les test par manque de concentration? Ou tout simplement parce qu'ils ne sont pas "programmés" pour y arriver mais qu'une intelligence différente entrait en jeu? Tant de questions qui entrent en ébullition puisque depuis toujours l'on se sent en décalage et complètement formés par ce portrait de zèbre. Après tout, cela serait peut-être la réponse a ces différences (je grossis la chose évidemment)...
Nos histoires étant similaires, j'aimerais vraiment te rencontrer en privé, je pense qu'une entraide serait peut-être la bienvenue..
Arlequine- Messages : 15
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 26
Re: Des questions... plein de questions...
La "zebritude" pourrait en effet ne pas être forcément la cause d'un sentiment de décalage .
Des bouquins parlent de la "préférence hémisphérique" où les hommes utiliseraient plus facilement un hémisphère plutôt qu'un autre. Et il se trouve que les "cerveaux droits" sont minoritaires, et qu'il y a beaucoup de points communs avec les surdoués
Des bouquins parlent de la "préférence hémisphérique" où les hommes utiliseraient plus facilement un hémisphère plutôt qu'un autre. Et il se trouve que les "cerveaux droits" sont minoritaires, et qu'il y a beaucoup de points communs avec les surdoués
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Re: Des questions... plein de questions...
plop a écrit:Des bouquins parlent de la "préférence hémisphérique" où les hommes utiliseraient plus facilement un hémisphère plutôt qu'un autre. Et il se trouve que les "cerveaux droits" sont minoritaires, et qu'il y a beaucoup de points communs avec les surdoués
- Post tiré d'un autre forum:
- Pour en finir avec le mythe cerveau droit/cerveau gauche
"Je décide d'ouvrir ce sujet ce soir à la suite de la récurrence de questionnements autour de cette très médiatique dichotomie cerveau droit/ cerveau gauche et de la préférence hémisphérique.
Ici, certains membres ont abordé le sujet en ces termes
W a écrit:Est-ce que le surdoué a nécessairement une pensée "arborescente" ? Est-il "neurodroitier" (je n'accorde pas trop de crédit à cette théorie mais c'est une manière de dire "vision grand angle") ?
X a écrit:Au cours de mes nombreuses pérégrinations sur les surdoués, j'ai trouvé le terme de neuro droitier qui regroupe les caractéristiques des surdoués sans faire référence au QI. Peut être est-ce une voie pour les personnes qui n'auraient pas réussi leur test de QI ou ceux qui ont peur de le tenter ?
C'est aussi bon pour moi qui vient de recevoir mes résultats de Mensa : négatif -> 4% au lieu de 2% à un des tests et 14% au lieu des 10 % requis à un autre test. Je peux ainsi caresser l'illusion de trouver des points communs avec d'autres, vous les surdoués sans se sentir un Robinson au milieu de la foule.
Ce qui m'interpelle le plus c'est le pourcentage estimé dans la population : 30 % voire peut être 15% mais qui reste éminemment plus important que les 2% de QI > 135. Il me semblerait immoral de laisser toutes ces personnes sans qualificatif autre que "gens bizarres".
Ces questionnements sont évocateurs de la désinformation qui circule sur le net et des dangers qui y fourmillent pour toutes les personnes en quête d'elles-mêmes et/ou en souffrance.
Ces derniers temps, les termes "neuro-droitier" et "neuro-gaucher" sont devenus très en vogue et petit à petit l'idée farfelue selon laquelle "surdoué" = "neuro-droitier" (ou à peu près) commence à émerger sur les fora traitant de la douance, via des liens de développement personnel ou de coatching exploitant le filon (et ayant trouvé de quoi le raccrocher, puisque c'est aussi "à la mode", au vécu des personnes surdouées). Il y aurait ainsi toute une catégorie de la population qui fonctionnerait avec son "cerveau droit" et l'autre avec son "cerveau gauche". Bien évidemment cette première catégorie est toujours décrite en des termes valorisants, car c'est avant tout à des personnes se reconnaissant dans sa description que les "vendeurs de bonheur en 5 leçons" s'adressent.
Voici pour commencer un extrait de Cerveau, sexe et pouvoir. de Vidal et Benoit-Browaeys (très bon bouquin pour ceux que cela intéresse), qui détaille l'origine de cette curieuse vision simplifiée et bipolaire du fonctionnement cérébral.
L'idée que les hémisphères ne sont pas équivalents et que chacun a sa spécialisation est ancienne, mais la "théorie des deux cerveaux" lancée dans les années 70 par trois neurologues de l'Université Harvard, Geschwind, Levitsky et Galaburda, l'a largement popularisée. Selon cette approche, chaque hémisphère cérébral joue un rôle particulier : on parle de "latéralisation" du cerveau. L'hémisphère gauche est considéré comme le spécialiste du langage et de la pensée rationnelle. De son côté, l'hémisphère droit est vu comme le siège de la représentation de l'espace et des émotions. Cette conception s'est d'abord fondée sur des observations anciennes réalisées chez des patients porteurs de lésions cérébrales. Paul Broca, notamment, en 1861, avait repéré dans l'hémisphère gauche une zone systématiquement endommagée chez des sujets ayant perdu la capacité de parler (aphasie). (Cette zone importante pour le langage fut d'ailleurs nommée "aire de Broca"). D'autres corrélations ont suivi, permettant de relier région lésée et perte de fonction. Une lésion survenant dans l'hémisphère droit induit généralement une altération des capacités à percevoir les formes et à s'orienter. De proche en proche, une cartographie du cerveau a pu être établie, avec des aires nécessaires à la vision, l'audition, la motricité, le langage, etc.
Ces observations ont été très importantes à l'époque pour la compréhension du fonctionnement du cerveau, dont l'étude commençait à peine. Cependant, il faut garder à l'esprit que les effets de lésions cérébrales doivent être interprétées avec prudence. Car le fait d'observer un trouble fonctionnel, suite à la lésion d'une région, n'implique pas obligatoirement que cette région soit le siège de la fonction. Par exemple si la parole disparaît, cela signifie que la zone touchée est nécessaire à l'expression verbale, mais elle n'est pas forcément suffisante. Le déficit induit par une lésion ne dit pas tout d'une fonction.
Malgré des bases expérimentales manifestement peu étayées, la théorie des deux cerveaux a séduit beaucoup de monde car elle est simple et cristallise une représentation bipolaire du monde. On ne s'étonnera pas que cette théorie soit devenue le creuset de toutes sortes de spéculations plus ou moins mystiques. Dans les années 70, à l'heure où le mouvement hippies recherchait des méthodes d'épanouissement, de nouveaux gourous ont exploité le filon symbolique des deux cerveaux, présentés comme le yin et le yang. A gauche le langage, la raison, l'esprit d'entreprise et tout ce qui représente les valeurs de l'Occident. A droite, la perception de l'espace, l'affectivité, la contemplation et les valeurs de l'Orient et de l'Asie. Nombres d'ouvrages et de stage "d'initiation" proposaient des méthodes pour "penser équilibré". Et le filon n'est toujours pas épuisé ! Ces arguments sont toujours utilisés dans une certaine presse grand public.
Cet extrait est issu du travail réalisé sur http://www.charlatans.info. Une synthèse très documentée y a été faite ICI et Là, et bien mieux que je ne pourrais moi-même la faire ce soir, je vous conseille donc d'aller y jeter un oeil.
La PNL, notamment, a repris toute une partie de cette théorie pour en faire son fond de commerce. Je rappellerai que la PNL ne peut en aucun cas être considérée comme une science, elle a d'ailleurs été officiellement épinglée dans un rapport contre les sectes. Voici une citation qui pourra, je l'espère, alimenter une réflexion sur le sujet. Elle est issue du site http://www.prevensectes.com/pnl1.htm. Il n'est pas le seul à pointer la PNL et les concepts dérivés du doigt, mais il résume assez bien tout ce que j'ai pu lire par ailleurs. Vous pouvez aussi aller voir sur Wikipedia.
L'absence de preuves est un fait. Beaucoup de postulats sont présentés comme des faits reconnus par la communauté scientifique, ce qui est loin d'être le cas. Il n'y a qu'à choisir, à titre d'exemple, "la théorie des deux cerveaux". Ce paradigme a séduit depuis très longtemps l'entreprise et, en particulier, le management (La simplicité attire, la complexité fait fuir ! !). Or comme l'ont démontré certains chercheurs, cette hypothèse n'a jamais été validée et comme le soulignait d'ailleurs le neurologue H. Heacan la systématisation de cette théorie reste spéculative (in La recherche en neurobiologie, 1988, J.M Abgrall, "les charlatans de la santé", 1998, etc.). L'affirmation péremptoire et la répétition de ce type de message constituent des stratégies destinées à convaincre ses interlocuteurs et à faire oublier l'absence de fondements scientifiques.
(je crois l'avoir déjà mise ailleurs mais deux avertissements valent mieux qu'un lorsqu'il s'agit de dérives sectaires et de désinformation).
Au cours de ma pratique, j'ai pu observer en de nombreuses occasions combien le cerveau est bien plus complexe que ce l'on est capables d'appréhender. Il échappe à tout schéma. Jamais encore je n'ai pu observer de visu un de ces cas d'école qui entre dans toutes les cases. Il y a peu, je me suis rendue aux Journées de Neurologie de la Langue Française pour réactualiser mes connaissances dans le cadre de mon métier. La spécialisation des hémisphères y a été clairement remise en cause, notamment concernant le langage.
D'une manière générale je voudrais donc vous rappeler à tous que :
- toute théorie sur le cerveau qui paraît si simple que le premier crétin venu est capable de la comprendre et de la maîtriser est probablement une théorie erronée, sans quoi l'affaire serait "pliée" et d'éminents chercheurs ne se casseraient pas les bonbons à tenter de comprendre ce qui échappe encore à toute la communauté scientifique.
- il paraît important, en toute occasion, et surtout dans le domaine de la médecine ou de la psychologie (globalement de tout ce qui touche au soin) de vérifier les références des personnes derrière les théories, surtout si elles sont séduisantes : vérifier notamment leur formation, et leur renommée auprès de leurs pairs permet déjà de faire un tri non négligeable.
- il paraît important de laisser la médecine aux médecins, la psychologie aux psychologues et la plomberie aux plombiers, le mélange des genres, généralement ne fait pas bon ménage. Vous en connaissez vous des "spécialistes en tout" qui maîtrisent réellement leurs sujets ?"
(Source : adulte-surdoué .fr)
- Lien vers vidéo courte et concise:
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Des questions... plein de questions...
NeMoJu a écrit:
Aujourd'hui encore, mon petit-ami reste convaincu que je fais partie de ces gens qui pensent différemment, et je dois dire que malgré l'avis de ma psychologue, je le crois. Je me suis toujours sentie différente, en décalage avec les autres... Et suite aux longues conversations avec lui, je dois dire que le fait d'être une zèbre me paraît être la "bonne réponse".
Il te connait mieux que des test anonymes et calibrés sur un échantillon limité pourront jamais. Le test (de QI) te permet de remarquer certaines tendances. Certaines facilités même. Rien n'exclue que d'autres formes de facilités, tout aussi intense existent également par ailleurs. Mais s'il n'y pas de test, il n'y pas d'autre solution que de se faire sa propre opinion (Éventuellement à plusieurs).
Si tu peux faire des choses que personne (ou très peu) d'autres gens peuvent réaliser. Alors tu es "surdoué". Et ironiquement, beaucoup de "Surdoué" (QI >130) ne sont pas si "Surdoués" que ça. Dans tous les cas, la question est surtout la suivante : Est ce que tu as besoin de gens "comme toi ?". Si oui, où les trouver, les rencontrer ?
Etre ou ne pas être, ce n'est pas tellement la question. En fin de compte. Les tests en eux même, ne sont guère qu'un prétexte. Même si ce prétexte est parfois si facile, qu'on fini par y croire. Bien sûr, ils te donnent certaines informations. Qu'on déduira d'autant mieux qu'on aura la chance (ou la malchance) d'avoir cette facilité particulière à notre disposition. Il ne définissent pas qui tu es. Ils ne sont pas capables de te dire de quoi tu es capables, aussi bien que d'essayer et t'en rendre compte par toi même. Ils peuvent parfois souligner que ça vaut le coup d'essayer. Ils peuvent parfois être un indice, qu'on va devoir bosser plus que la moyenne (voir qu'on va atteindre rapidement un plateau). Mais on parle bien là, d'indices.
Rien ne vaut une expérience directe du terrain. Et s'ils s'agit simplement d'être (exceptionnel) ou de croire en toi, tes amis (et tes réalisations) sont seuls juges. Pour parler de ces gens qui ont la capacité de faire un score > 130 à certains tests de QI, ils sont loin de tous se ressembler. Il y en a littéralement pour tous les goûts. Certains te ressemblent peut être un peu. D'autres certainement pas.
Invité- Invité
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