Echanges, conseils sur la dyspraxie
+6
cathy6901
Fobeul
Dauphin
Fantômette
lynka
zenméninges
10 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Troubles dys : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie ...
Page 1 sur 1
Echanges, conseils sur la dyspraxie
Toc toc
Bonjour les zèbres ,
Je cherche des zèbres sur ce forum qui ont ont découvert leur dyspraxie tard en même temps que leur zébritude
ou avant.
Pourquoi : Pour comprendre et trouver des stratégies pour avancer, pour échanger les vécus ou difficultés
Je souhaite échanger sur la rééducation possible, cela marche-t-il ?
Quel type de rééducation?
La prise en charge.
Merci :;
Zenméninges
Bonjour les zèbres ,
Je cherche des zèbres sur ce forum qui ont ont découvert leur dyspraxie tard en même temps que leur zébritude
ou avant.
Pourquoi : Pour comprendre et trouver des stratégies pour avancer, pour échanger les vécus ou difficultés
Je souhaite échanger sur la rééducation possible, cela marche-t-il ?
Quel type de rééducation?
La prise en charge.
Merci :;
Zenméninges
zenméninges- Messages : 5
Date d'inscription : 28/11/2010
Age : 54
Localisation : aix en provence
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Désolée je ne suis pas dyspraxique et ne connais personen dans moo=n entourage qui l'est (ni ici en fait)
Je crois qu'il y a une orthophoniste ici sur le fofo qui pourrait te répondre
Sinon, si tu veux je peux me renseigner auprès de ma mère sur le sujet, elle est orthophoniste et elle connaît sûrement plusieurs types de rééducation pour la dyspraxie et la prise en charge, il me semble qu'elle a un ou deux patients dyspraxiques
Après je ne sais pas vraiment si il ne faut pas aussi voir avec un un autre type de professionnel dont le nom m'échappe (comme d'hab quand je cherche un mot important).
P.S.: bonne chance, j'espère que tu trouveras des personnes qui ont le vécu que tu cherches avec qui échanger sur le sujet.
Je crois qu'il y a une orthophoniste ici sur le fofo qui pourrait te répondre
Sinon, si tu veux je peux me renseigner auprès de ma mère sur le sujet, elle est orthophoniste et elle connaît sûrement plusieurs types de rééducation pour la dyspraxie et la prise en charge, il me semble qu'elle a un ou deux patients dyspraxiques
Après je ne sais pas vraiment si il ne faut pas aussi voir avec un un autre type de professionnel dont le nom m'échappe (comme d'hab quand je cherche un mot important).
P.S.: bonne chance, j'espère que tu trouveras des personnes qui ont le vécu que tu cherches avec qui échanger sur le sujet.
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Je te conseille de voir un ergothérapeute. Il existe plusieurs associations de personnes dyspraxiques où tu pourras trouver des personnes avec qui dialoguer (123dys par exemple). De mémoire, je ne crois pas avoir déjà vu un membre poster quoi que ce soit là-dessus, il est donc fort peu probable que tu aies des réponses à tes questionnement en ces lieux. Mais je peux me tromper.
Invité- Invité
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Bon alors..
Je me suis renseignée sur les différents professionnels faisant de la rééducation pour les dyspraxiques:
Psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes (uniquement pour langage oral, langage écrit, dyscalculie (surtout spatiale)) et après je ne me souviens plus..
Les dyspraxiques peuvent bénéficier d'aménagements dans leur travail ou à l'école (ordi, logiciels spécifiques, etc.. <- ergo)
En ce qui concerne la prise en charge:
Avec les ergo et les psychomot en centres (genre CMP CMPP) la rééducation est remboursée à 100%, mais pas en libéral.
Il est cependant possible, si on consulte un professionnel en libéral, d'obtenir des aides si le handicap est reconnu par la MDPH.
Voire aussi par la mutuelle, mais c'est en fonction des mutuelles.
Une asso que ma mère a mentionnée: "Dyspraxique mais fantastique".
Voilà, en espérant que ça aide ne serais-ce qu'un peu
Je me suis renseignée sur les différents professionnels faisant de la rééducation pour les dyspraxiques:
Psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes (uniquement pour langage oral, langage écrit, dyscalculie (surtout spatiale)) et après je ne me souviens plus..
Les dyspraxiques peuvent bénéficier d'aménagements dans leur travail ou à l'école (ordi, logiciels spécifiques, etc.. <- ergo)
En ce qui concerne la prise en charge:
Avec les ergo et les psychomot en centres (genre CMP CMPP) la rééducation est remboursée à 100%, mais pas en libéral.
Il est cependant possible, si on consulte un professionnel en libéral, d'obtenir des aides si le handicap est reconnu par la MDPH.
Voire aussi par la mutuelle, mais c'est en fonction des mutuelles.
Une asso que ma mère a mentionnée: "Dyspraxique mais fantastique".
Voilà, en espérant que ça aide ne serais-ce qu'un peu
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
hello,
pour t'informer un peu plus, la dyspraxie est effectivement reconnue comme un handicap depuis peu. Donc ouverture à certains droits.
Une association spécialisée est DMF (Dyspraxique mais Fantastique). J'ai fait un reportage sur eux en octobre dernier.
Et là tu auras beaucoup d'informations
Good luck
pour t'informer un peu plus, la dyspraxie est effectivement reconnue comme un handicap depuis peu. Donc ouverture à certains droits.
Une association spécialisée est DMF (Dyspraxique mais Fantastique). J'ai fait un reportage sur eux en octobre dernier.
Et là tu auras beaucoup d'informations
Good luck
Fantômette- Messages : 33
Date d'inscription : 20/11/2010
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
donc... Lynka a bien raison sur toute la ligne, je n'avais pas pris le temps de tout lire mais au moins tu auras 2 personnes qui te donnent les mêmes conseils. Alors c'est peut-être la bonne piste
Fantômette- Messages : 33
Date d'inscription : 20/11/2010
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Il y a aussi l'orthptiste pour une éventuelle rééducation neuro visuelle
Mais attention à bien choisir ses spécialistes: faut qu'ils soient bien formés au sujet...!
Mais attention à bien choisir ses spécialistes: faut qu'ils soient bien formés au sujet...!
Dauphin
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
hello Zenméninges,
Lors du test de QI le psy pense aussi que je serai dyspraxie.
As-tu etais testé sur la dyspraxie, où? a quel prix?
En esperant que tu sois encore sur le forum
Lors du test de QI le psy pense aussi que je serai dyspraxie.
As-tu etais testé sur la dyspraxie, où? a quel prix?
En esperant que tu sois encore sur le forum
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Je te réponds quand même: j'ai emmené mes enfants voir un ergo "spécialisé" dans les troubles "dys" à Nîmes: Xavier-Michel LUCAS 04 66 89 13 00 / 06 12 61 20 64
Ergothérapeute
Diplômé d’Etat de la Faculté de Paris
ERGOTHÉRAPEUTE EXERÇANT EN LIBÉRAL
- SPÉCIALISÉ ENFANTS DYS
- SPÉCIALISÉ BASSE-VISION ET NEUROVISION
- SPÉCIALISÉ CEREBO-LESION
- FABRICATION D’ORTHÈSES DES MEMBRES SUPÉRIEURS SUR MESURE
ERGOTHÉRAPEUTE ATTACHE A LA CLINIQUE A.R.A.M.A.V. DE NÎMES
ERGOTHÉRAPEUTE ENSEIGNANT VACATAIRE AUX FACULTÉS DE NÎMES ET DE LYON
ERGOTHÉRAPEUTE ENSEIGNANT VACATAIRE AUX IFE DE MONTPELLIER ET DE BERCK/MER
Tarif du bilan complet: 250€ (non remboursé)
et un neuro (nécessaire pour monter le dossier MDPH): DOCTEUR ROUYER CHARLES 04 42 27 51 40
NEUROLOGUE
ANCIEN ASSISTANT CHEF DE CLINIQUE A LA FACULTE DE MARSEILLE
Il était à Aix, il est maintenant à Luynes (13080), 55 rue Georges Duby
Tarif: 120€ (rbst sécu, 48.38)
Ces 2 noms m'ont été fournis par une association "atout précocité", professionnels sérieux et efficaces; d'ailleurs je vais à Luynes mercredi pour Z n°4!
Ergothérapeute
Diplômé d’Etat de la Faculté de Paris
ERGOTHÉRAPEUTE EXERÇANT EN LIBÉRAL
- SPÉCIALISÉ ENFANTS DYS
- SPÉCIALISÉ BASSE-VISION ET NEUROVISION
- SPÉCIALISÉ CEREBO-LESION
- FABRICATION D’ORTHÈSES DES MEMBRES SUPÉRIEURS SUR MESURE
ERGOTHÉRAPEUTE ATTACHE A LA CLINIQUE A.R.A.M.A.V. DE NÎMES
ERGOTHÉRAPEUTE ENSEIGNANT VACATAIRE AUX FACULTÉS DE NÎMES ET DE LYON
ERGOTHÉRAPEUTE ENSEIGNANT VACATAIRE AUX IFE DE MONTPELLIER ET DE BERCK/MER
Tarif du bilan complet: 250€ (non remboursé)
et un neuro (nécessaire pour monter le dossier MDPH): DOCTEUR ROUYER CHARLES 04 42 27 51 40
NEUROLOGUE
ANCIEN ASSISTANT CHEF DE CLINIQUE A LA FACULTE DE MARSEILLE
Il était à Aix, il est maintenant à Luynes (13080), 55 rue Georges Duby
Tarif: 120€ (rbst sécu, 48.38)
Ces 2 noms m'ont été fournis par une association "atout précocité", professionnels sérieux et efficaces; d'ailleurs je vais à Luynes mercredi pour Z n°4!
Dauphin
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Bonjour,
J'ai découvert ma dyspraxie en même temps que ma zébritude. Je fais pas mal de rééducations en ce moment. On peut discuter par mp.
J'ai découvert ma dyspraxie en même temps que ma zébritude. Je fais pas mal de rééducations en ce moment. On peut discuter par mp.
cathy6901- Messages : 31
Date d'inscription : 11/03/2014
Localisation : Strasbourg-Lyon
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
bonjour,
c'est une question qui s'est posé lors des résultats du test.
Dys ou lexique depuis toujours mais praxique.
Vu que pour ma par ça reste forcement une dyspraxie légère puisque j'ai réussi a grandir j'ai décidé de laisser tomber l'affaire.
Pas de test, car pas de sous et puis pas l'envie de penser à de la reeduction ou autre.
Ca m'aurai juste permis de me comprendre...une petite case de plus ou je rentre, chouette je ne suis pas qu'un extraterrestre.
Alors oui ca m'intersserai de discuter avec vous de ce sujet, car zebre/dys c'est pas si courant
c'est une question qui s'est posé lors des résultats du test.
Dys ou lexique depuis toujours mais praxique.
Vu que pour ma par ça reste forcement une dyspraxie légère puisque j'ai réussi a grandir j'ai décidé de laisser tomber l'affaire.
Pas de test, car pas de sous et puis pas l'envie de penser à de la reeduction ou autre.
Ca m'aurai juste permis de me comprendre...une petite case de plus ou je rentre, chouette je ne suis pas qu'un extraterrestre.
Alors oui ca m'intersserai de discuter avec vous de ce sujet, car zebre/dys c'est pas si courant
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Si en fait c'est très courant. Les recherches ont montré que les enfants précoces sont plus souvent dyslexiques que les enfants d’intelligence normale. D’après certaines associations d’enfants à haut potentiel, la proportion de dyslexiques parmi leurs membres serait de 30 %. Ces particularités ne sont pas encore complètement expliquées par les scientifiques, mais il semblerait qu’elles soient relatives à un fonctionnement différent du cerveau "
cathy6901- Messages : 31
Date d'inscription : 11/03/2014
Localisation : Strasbourg-Lyon
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
qui l'eut cru...nous qui sommes les rebut des classe de CP...
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Dans le cas de la dyspraxie, peut-être que notre pensée va plus vite que de coordonner nos gestes.
cathy6901- Messages : 31
Date d'inscription : 11/03/2014
Localisation : Strasbourg-Lyon
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
en tous cas on me dis et je laisse dire que je suis maladroite parce que je fais tou vite...je cassee verre et assiete, j'ai des bleu au epaule car je me cogne sur les porte, idem des bleus sur les hanche a cause des table...et je n'ai jamais su recopier un tableau au l'ecole comme dans mes etude superieur...je melange les lignes.
Bon je parle meme pas du sens d'orientation.
Bon je suis adapter, j'achete des verres a pas chere et suis devenu plus dure au mal..
Bon je parle meme pas du sens d'orientation.
Bon je suis adapter, j'achete des verres a pas chere et suis devenu plus dure au mal..
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Fobeul a écrit:en tous cas on me dis et je laisse dire que je suis maladroite parce que je fais tou vite...je cassee verre et assiete, j'ai des bleu au epaule car je me cogne sur les porte, idem des bleus sur les hanche a cause des table...et je n'ai jamais su recopier un tableau au l'ecole comme dans mes etude superieur...je melange les lignes.
Bon je parle meme pas du sens d'orientation.
Bon je suis adapter, j'achete des verres a pas chere et suis devenu plus dure au mal..
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Fobeul a écrit:Fobeul a écrit:en tous cas on me dis et je laisse dire que je suis maladroite parce que je fais tou vite...je cassee verre et assiete, j'ai des bleu au epaule car je me cogne sur les porte, idem des bleus sur les hanche a cause des table...et je n'ai jamais su recopier un tableau au l'ecole comme dans mes etude superieur...je melange les lignes.
Bon je parle meme pas du sens d'orientation.
Bon je suis adapter, j'achete des verres a pas chere et suis devenu plus dure au mal..
Invité- Invité
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
En tout cas ce qui est sûr pour moi c'est que c'est quelque chose qui doit être absolument traité. La dyspraxie peut être vectrice de SDP (Syndrome de Déficience Posturale) générant angoisses ou déprime. On m'a diagnostiqué zèbre en même temps que dyspraxique. Je vais suivre un traitement en Septembre à Dijon, et j'espère énormément pouvoir retrouver un sommeil serrein, ne plus avoir des maux de têtes infâmes à toute heure de la journée, pouvoir respirer librement etc...
Pour moi c'est terriblement handicapant, moi qui ai toujours été jovial, hyper sociable, serrein, confiant, de me retrouver dans une fatigue et une angoisse permanente, de ne plus réussir dans tout ce que j'entreprend, et de ne même plus pouvoir voir le monde "précisément", moi qui ai toujours admiré son infinie beauté. En plus les relations sociales sont difficiles puisque j'ai du mal à comprendre si je ne suis pas hyperconcentré sur ce que les gens me disent, du coup je les fixent droit dans les yeux, ça les gênent, évidemment je m'en rend compte donc ça me gène aussi et au final je cherche même plus à comprendre. En tout cas j'en attends vraiment beaucoup de ce traitement, je sais pertinemment que mes difficultés ne sont pas "psychologiques", que je ne manque pas de confiance en moi à cause de moi même ou je ne sais quoi, je sais juste que je suis parfaitement lucide sur ce qu'il m'arrive. J'ai l'impression que je suis myope et qu'on me dit qu'il faut que je mange des bananes pour aller mieux. Enfin bon, je vais bientôt être traité par des gens qui SAVENT et ça c'est déjà vraiment prometteur.
À suivre...
Pour moi c'est terriblement handicapant, moi qui ai toujours été jovial, hyper sociable, serrein, confiant, de me retrouver dans une fatigue et une angoisse permanente, de ne plus réussir dans tout ce que j'entreprend, et de ne même plus pouvoir voir le monde "précisément", moi qui ai toujours admiré son infinie beauté. En plus les relations sociales sont difficiles puisque j'ai du mal à comprendre si je ne suis pas hyperconcentré sur ce que les gens me disent, du coup je les fixent droit dans les yeux, ça les gênent, évidemment je m'en rend compte donc ça me gène aussi et au final je cherche même plus à comprendre. En tout cas j'en attends vraiment beaucoup de ce traitement, je sais pertinemment que mes difficultés ne sont pas "psychologiques", que je ne manque pas de confiance en moi à cause de moi même ou je ne sais quoi, je sais juste que je suis parfaitement lucide sur ce qu'il m'arrive. J'ai l'impression que je suis myope et qu'on me dit qu'il faut que je mange des bananes pour aller mieux. Enfin bon, je vais bientôt être traité par des gens qui SAVENT et ça c'est déjà vraiment prometteur.
À suivre...
Rose Noire (Georgio)- Messages : 117
Date d'inscription : 04/01/2016
Age : 27
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Avant propos :
Ce qui a fini par me convaincre que je suis dyspraxique, c'est ma difficulté à obtenir le permis de conduire (passé 5 fois, énormes difficultés d'attention, énormes difficultés à automatiser les mouvements, à gérer les situations motrices complexes, ordonner les gestes... et toujours pas décroché).
Après cette prise de conscience, j'ai commencé par relire mon passé sur cette nouvelle grille, ce qui m'a permis de comprendre (puis de remédier à) une culpabilité que je traîne depuis des années.
En gros, je ne me considère plus comme un peu bêta mais volontaire. Plutôt comme intelligent mais fournissant des efforts importants de compensations de points faibles (et au final, je m'en suis bien sorti).
Ceci m'a déjà beaucoup aidé à avancer.
Je ne crois pas en une remédiation, seulement à des stratégies d'adaptation qui ont leurs limites.
Donc commencer par accepter que l'on a des points faible liés à ce trait particulier me paraît le point de départ le plus sain.
Ensuite, bien sûr il faut compenser un minimum ses points faibles, mais il me semble utopique ou en tout cas particulièrement difficile de me lancer comme défi de devenir un nageur hors-pair ou de me mettre à la guitare, jouer du jazz manouche à la Django.
Du coup je mise du côté de mes points forts, et ma forme d'intelligence m'en a doté de pas mal : mauvaise empathie MAIS très bonne compréhension intellectuelle des processus psychologiques, excellente mémoire, capacité à s'intéresser à tout et à retenir beaucoup de choses, très bonnes capacités littéraires, compréhension globale et transdisciplinaire des systèmes, etc.
En ce moment par exemple, j'apprends deux langues nouvelles (italien et tchèque. Je parle anglais couramment et j'ai de très bonnes bases d'allemand, il me faudra juste mettre à jour mon vocabulaire, manque de pratique). L'articulation étant une petite difficulté supplémentaire pour le dyspraxique que je suis, j'utilise des méthodes où l'oral est très présent (ce qui devrait d'ailleurs être la base de toute bonne méthode, y compris pour les non-dyspraxiques).
Ma bonne mémoire, mon acharnement, mon intérêt fait le reste : je suis capable d'apprendre très vite, certainement bien plus vite que la moyenne.
Comme je soupçonne ma forme d'intelligence d'être indissociable de la dyspraxie, je ne la considère plus comme un handicap, seulement comme une prédisposition différente qui, par un phénomène de compensation, de vases communicants, me permet d'être au dessus de la moyenne dans beaucoup de domaines, même si je dois me résigner à être simplement moyen dans d'autres.
Je préfère cette configuration à la norme : je peux globalement dissimuler mes points faibles, et compter sur mes points forts pour me différencier, avancer dans la vie, dans mes projets. Je ne suis pas une personne lambda, dans le sens où je peux prétendre à autre chose qu'une carrière lambda et un chemin de vie commun.
Voilà pour ma contribution, qui est davantage un point de vue philosophique d'acceptation positive qu'une véritable solution de remédiation.
Bon courage à tous,
- Spoiler:
- Je n'ai ni certitude d'être HPI, ni certitude d'être dyspraxique, pour la simple raison que je n'ai jamais voulu me lancer dans des tests compliqués et psychologiquement éprouvants.
Je ne me justifierai pas davantage là dessus, je l'ai déjà fait. Disons que j'ai mon vécu personnel pour présumer (ça reste évidement une présomption) que j'ai un Q.I. hétérogène et au dessus de la moyenne, assez typique du profil dyspraxique.
C'est aussi ce que me répète en substance ma psy, d'ailleurs, à qui je n'ai pourtant jamais rien laissé entendre sur tout ça.
Et pour la dyspraxie, j'ai la liste de mes casseroles, difficultés et un profil général qui colle trait pour trait au stéréotype.
Ce qui a fini par me convaincre que je suis dyspraxique, c'est ma difficulté à obtenir le permis de conduire (passé 5 fois, énormes difficultés d'attention, énormes difficultés à automatiser les mouvements, à gérer les situations motrices complexes, ordonner les gestes... et toujours pas décroché).
Après cette prise de conscience, j'ai commencé par relire mon passé sur cette nouvelle grille, ce qui m'a permis de comprendre (puis de remédier à) une culpabilité que je traîne depuis des années.
En gros, je ne me considère plus comme un peu bêta mais volontaire. Plutôt comme intelligent mais fournissant des efforts importants de compensations de points faibles (et au final, je m'en suis bien sorti).
Ceci m'a déjà beaucoup aidé à avancer.
Je ne crois pas en une remédiation, seulement à des stratégies d'adaptation qui ont leurs limites.
Donc commencer par accepter que l'on a des points faible liés à ce trait particulier me paraît le point de départ le plus sain.
Ensuite, bien sûr il faut compenser un minimum ses points faibles, mais il me semble utopique ou en tout cas particulièrement difficile de me lancer comme défi de devenir un nageur hors-pair ou de me mettre à la guitare, jouer du jazz manouche à la Django.
Du coup je mise du côté de mes points forts, et ma forme d'intelligence m'en a doté de pas mal : mauvaise empathie MAIS très bonne compréhension intellectuelle des processus psychologiques, excellente mémoire, capacité à s'intéresser à tout et à retenir beaucoup de choses, très bonnes capacités littéraires, compréhension globale et transdisciplinaire des systèmes, etc.
En ce moment par exemple, j'apprends deux langues nouvelles (italien et tchèque. Je parle anglais couramment et j'ai de très bonnes bases d'allemand, il me faudra juste mettre à jour mon vocabulaire, manque de pratique). L'articulation étant une petite difficulté supplémentaire pour le dyspraxique que je suis, j'utilise des méthodes où l'oral est très présent (ce qui devrait d'ailleurs être la base de toute bonne méthode, y compris pour les non-dyspraxiques).
Ma bonne mémoire, mon acharnement, mon intérêt fait le reste : je suis capable d'apprendre très vite, certainement bien plus vite que la moyenne.
Comme je soupçonne ma forme d'intelligence d'être indissociable de la dyspraxie, je ne la considère plus comme un handicap, seulement comme une prédisposition différente qui, par un phénomène de compensation, de vases communicants, me permet d'être au dessus de la moyenne dans beaucoup de domaines, même si je dois me résigner à être simplement moyen dans d'autres.
Je préfère cette configuration à la norme : je peux globalement dissimuler mes points faibles, et compter sur mes points forts pour me différencier, avancer dans la vie, dans mes projets. Je ne suis pas une personne lambda, dans le sens où je peux prétendre à autre chose qu'une carrière lambda et un chemin de vie commun.
Voilà pour ma contribution, qui est davantage un point de vue philosophique d'acceptation positive qu'une véritable solution de remédiation.
Bon courage à tous,
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Salut!
Moi j'ai été détectée HPI cette année , avec possible déficit d'attetion et un trouble visio spatial - je crois que c'est dysfraxie… ? J'ai pris rendez- vous avec une orthoptiste. Je vous direz plus…
Moi, je suis perdue dans l'espace- temps!! jejeje Depuis toujours j'ai du mal à m'orienter, à trouver la gauche et la droite, je perd aussi l'équilibre… je suis très distraite… Je tombe pas mal aussi- trébucher. Je ne conduis pas…
Quant le possible déficit de l'attention, je ne sais pas quoi faire, je vais en parler avec mon médecin généraliste...
Moi j'ai été détectée HPI cette année , avec possible déficit d'attetion et un trouble visio spatial - je crois que c'est dysfraxie… ? J'ai pris rendez- vous avec une orthoptiste. Je vous direz plus…
Moi, je suis perdue dans l'espace- temps!! jejeje Depuis toujours j'ai du mal à m'orienter, à trouver la gauche et la droite, je perd aussi l'équilibre… je suis très distraite… Je tombe pas mal aussi- trébucher. Je ne conduis pas…
Quant le possible déficit de l'attention, je ne sais pas quoi faire, je vais en parler avec mon médecin généraliste...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Dys
Mais oui, mais si tu lis les recherches de Gauvrit, ça serait faux… car c'est une légende et un mythe …cathy6901 a écrit:Si en fait c'est très courant. Les recherches ont montré que les enfants précoces sont plus souvent dyslexiques que les enfants d’intelligence normale. D’après certaines associations d’enfants à haut potentiel, la proportion de dyslexiques parmi leurs membres serait de 30 %. Ces particularités ne sont pas encore complètement expliquées par les scientifiques, mais il semblerait qu’elles soient relatives à un fonctionnement différent du cerveau "
Je ne sais pas quoi penser, moi. Mais je crois que les HPI sans troubles réussissent mieux à l'école et d'un coup se posent moins des questions sur eux…et leurs fonctionnements.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
DYS
[
Je ne crois pas en une remédiation, seulement à des stratégies d'adaptation qui ont leurs limites.
Donc commencer par accepter que l'on a des points faible liés à ce trait particulier me paraît le point de départ le plus sain.
Comme je soupçonne ma forme d'intelligence d'être indissociable de la dyspraxie, je ne la considère plus comme un handicap, seulement comme une prédisposition différente qui, par un phénomène de compensation, de vases communicants, me permet d'être au dessus de la moyenne dans beaucoup de domaines, même si je dois me résigner à être simplement moyen dans d'autres.
Je préfère cette configuration à la norme : je peux globalement dissimuler mes points faibles, et compter sur mes points forts pour me différencier, avancer dans la vie, dans mes projets. Je ne suis pas une personne lambda, dans le sens où je peux prétendre à autre chose qu'une carrière lambda et un chemin de vie commun.
Voilà pour ma contribution, qui est davantage un point de vue philosophique d'acceptation positive qu'une véritable solution de remédiation.
Bon courage à tous,[/quote]
Tu as raison et je suis d'accord
Je ne crois pas en une remédiation, seulement à des stratégies d'adaptation qui ont leurs limites.
Donc commencer par accepter que l'on a des points faible liés à ce trait particulier me paraît le point de départ le plus sain.
Comme je soupçonne ma forme d'intelligence d'être indissociable de la dyspraxie, je ne la considère plus comme un handicap, seulement comme une prédisposition différente qui, par un phénomène de compensation, de vases communicants, me permet d'être au dessus de la moyenne dans beaucoup de domaines, même si je dois me résigner à être simplement moyen dans d'autres.
Je préfère cette configuration à la norme : je peux globalement dissimuler mes points faibles, et compter sur mes points forts pour me différencier, avancer dans la vie, dans mes projets. Je ne suis pas une personne lambda, dans le sens où je peux prétendre à autre chose qu'une carrière lambda et un chemin de vie commun.
Voilà pour ma contribution, qui est davantage un point de vue philosophique d'acceptation positive qu'une véritable solution de remédiation.
Bon courage à tous,[/quote]
Tu as raison et je suis d'accord
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Bon moi je suis un zèbre a priori un peu dyspraxique et... Psychomotricienne !
Effectivement la psychomotricité est toute indiquée pour la prise en charge de la dyspraxie. L'ergothérapie aussi est recommandée. L'idée dans les deux cas n'étant pas de faire disparaitre le trouble, la dyspraxie n'est à ce jour pas "soignable", mais de trouver des stratégies pour compenser si je puis dire.
La petite anecdote rigolote pour ma part c'est que je n'ai jamais été réellement diagnostiquée dyspraxique, mais durant mes études, on s'entraînait à faire passer des bilans psychomoteurs et je me retrouvais toujours en difficultés quand il fallait servir de cobaye aux tests visuo-spatiaux. Lors d'une évaluation, je servais de cobaye à une amie pour une épreuve qui consistait à lancer une balle de tennis sur une cible fixée au mur et la rattraper à une main. J'ai eu des résultats inférieurs à ceux attendus pour des enfants de 9 à 12 ans. C'est la prof qui a émis l'hypothèse d'une dyspraxie, que j'aurais très bien compensé au point de ne jamais m'en être rendu compte dans ma vie quotidienne. (Au delà de ma grande maladresse)
Pour ce qui est d'une corrélation entre HPI et dyspraxie, je n'en ai jamais entendu parler mais pourquoi pas après tout.
Effectivement la psychomotricité est toute indiquée pour la prise en charge de la dyspraxie. L'ergothérapie aussi est recommandée. L'idée dans les deux cas n'étant pas de faire disparaitre le trouble, la dyspraxie n'est à ce jour pas "soignable", mais de trouver des stratégies pour compenser si je puis dire.
La petite anecdote rigolote pour ma part c'est que je n'ai jamais été réellement diagnostiquée dyspraxique, mais durant mes études, on s'entraînait à faire passer des bilans psychomoteurs et je me retrouvais toujours en difficultés quand il fallait servir de cobaye aux tests visuo-spatiaux. Lors d'une évaluation, je servais de cobaye à une amie pour une épreuve qui consistait à lancer une balle de tennis sur une cible fixée au mur et la rattraper à une main. J'ai eu des résultats inférieurs à ceux attendus pour des enfants de 9 à 12 ans. C'est la prof qui a émis l'hypothèse d'une dyspraxie, que j'aurais très bien compensé au point de ne jamais m'en être rendu compte dans ma vie quotidienne. (Au delà de ma grande maladresse)
Pour ce qui est d'une corrélation entre HPI et dyspraxie, je n'en ai jamais entendu parler mais pourquoi pas après tout.
AudreyM.- Messages : 7
Date d'inscription : 14/02/2017
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Salut Audray M.!
Moi, j'ai pris rendez-vous avec une orthoptiste…
C'est quoi l'ergothérapie?
C'est bien aussi être psychomotricienne et avoir quelques troubles,ça fait mieux comprendre les autres, je trouve.
Je viens de lire un article scientifique qui dit que les personnes HPI- TDA, peuvent aussi avoir des troubles associés comme le viseo spatial… et d'autres troubles dys… Curieux…
Moi, j'ai pris rendez-vous avec une orthoptiste…
C'est quoi l'ergothérapie?
C'est bien aussi être psychomotricienne et avoir quelques troubles,ça fait mieux comprendre les autres, je trouve.
Je viens de lire un article scientifique qui dit que les personnes HPI- TDA, peuvent aussi avoir des troubles associés comme le viseo spatial… et d'autres troubles dys… Curieux…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
L'ergothérapie en gros ça consiste à aider les patients à trouver des stratégies et des aménagements (Matériel, environnement...) afin de compenser les troubles moteurs et psychomoteurs, en lien avec le mode de vie et les exigences de la vie quotidienne des patients. En gros.
C'est probable je pense, après on a très peu parlé des HPI durant mes études (Ou alors j'ai tout oublié mais bon ça remonte pas tant que ça donc je ne pense pas). Ceci dit effectivement ça ne me surprendrait vraiment pas
C'est probable je pense, après on a très peu parlé des HPI durant mes études (Ou alors j'ai tout oublié mais bon ça remonte pas tant que ça donc je ne pense pas). Ceci dit effectivement ça ne me surprendrait vraiment pas
AudreyM.- Messages : 7
Date d'inscription : 14/02/2017
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Ok merci!
Je ne crois pas que les HPI soient différents des autres non? par rapport aux troubles, je ne sais pas…
Je ne me vois pas différente en rien aux autres, sauf que j'ai des facilités dans certaines matières scolaires, j'ai plus envie d'apprendre, de lire, etc C'est tout.
Je ne crois pas que les HPI soient différents des autres non? par rapport aux troubles, je ne sais pas…
Je ne me vois pas différente en rien aux autres, sauf que j'ai des facilités dans certaines matières scolaires, j'ai plus envie d'apprendre, de lire, etc C'est tout.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Belena a écrit:Ok merci!
Je ne crois pas que les HPI soient différents des autres non? par rapport aux troubles, je ne sais pas…
Je ne me vois pas différente en rien aux autres, sauf que j'ai des facilités dans certaines matières scolaires, j'ai plus envie d'apprendre, de lire, etc C'est tout.
Une des théories là-dessus, c'est qu'il y aurait trouble dys à la base qui induiraient une compensation stratégique et/ou permettrait à l'enfant de développer un intellect plus important.
Un peu à la manière des vases communiquants : une partie du développement étant atrophiée, l'autre sera hypertrophiée pour permettre la compensation.
En gros, peut-être que nous sommes semi-débiles et semi-doués.
Ça fait une moyenne normale
Mais ce n'est qu'une hypothèse.
La plus commune est toute différente puisque le trouble n'induit pas la forme particulière d'intelligence, mais la forme particulière d'intelligence permet de masquer le trouble.
Pour ça que beaucoup de dys seraient diagnostiqués tardivement chez les HP. Et vice-versa : on passe à côté d'un diagnostic HP parce que le trouble dys augmente les difficultés de l'enfant qui dépense beaucoup d'énergie en compensation, pour obtenir au final des résultats autour de la norme.
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Troubles
[quote="Fifrelin"]
Je suis plus d'accord avec cette théorie, les résultats ne sont pas autour de la norme, ça c'est le QI total,qui n'est jamais calculé, car ça n'est pas possible et il n'est pas représentatif. Les personnes HP, sont bel et bien HP, n'oublies pas que la compréhension et l'expression est la même que pour les "vrais" HP, la seul différence avec eux est celle au niveau de la performance et de la confiance en soi. On doit juste travailler un peu plus, mais on a des facilités aussi comme eux dans les domaines de notre prédilection. Dans mon master les deux premières de la promo ( et au concours par la suite) étaient : un fille détectée HP à l'enfance ( qui avait sauté deux ou trois classes) et moi ( détectée adulte)… Et dans certaines matières j'étais meilleure qu'elle est à l'inverse… Elle était plus sûre que moi et plus performante. Moi, je devais faire des efforts de concentration, j'avais des angoisses , etc , mais je restais meilleure que la moyenne, que les autres.
Je ne suis pas d'accord avec la première hypothèse, la compensation, c'est une théorie qui vien de la psychanalyse, comme si le cerveau était conscient du manque de quelque chose… Les troubles dys n'empêchent pas le développement d'une personne. Sinon j'ai lu aussi que les gens déviennent surdoué(es) à cause de leur mère…
Belena a écrit:Ok merci!
La plus commune est toute différente puisque le trouble n'induit pas la forme particulière d'intelligence, mais la forme particulière d'intelligence permet de masquer le trouble.
Pour ça que beaucoup de dys seraient diagnostiqués tardivement chez les HP. Et vice-versa : on passe à côté d'un diagnostic HP parce que le trouble dys augmente les difficultés de l'enfant qui dépense beaucoup d'énergie en compensation, pour obtenir au final des résultats autour de la norme.
Je suis plus d'accord avec cette théorie, les résultats ne sont pas autour de la norme, ça c'est le QI total,qui n'est jamais calculé, car ça n'est pas possible et il n'est pas représentatif. Les personnes HP, sont bel et bien HP, n'oublies pas que la compréhension et l'expression est la même que pour les "vrais" HP, la seul différence avec eux est celle au niveau de la performance et de la confiance en soi. On doit juste travailler un peu plus, mais on a des facilités aussi comme eux dans les domaines de notre prédilection. Dans mon master les deux premières de la promo ( et au concours par la suite) étaient : un fille détectée HP à l'enfance ( qui avait sauté deux ou trois classes) et moi ( détectée adulte)… Et dans certaines matières j'étais meilleure qu'elle est à l'inverse… Elle était plus sûre que moi et plus performante. Moi, je devais faire des efforts de concentration, j'avais des angoisses , etc , mais je restais meilleure que la moyenne, que les autres.
Je ne suis pas d'accord avec la première hypothèse, la compensation, c'est une théorie qui vien de la psychanalyse, comme si le cerveau était conscient du manque de quelque chose… Les troubles dys n'empêchent pas le développement d'une personne. Sinon j'ai lu aussi que les gens déviennent surdoué(es) à cause de leur mère…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Belena a écrit:
Je suis plus d'accord avec cette théorie, les résultats ne sont pas autour de la norme, ça c'est le QI total,qui n'est jamais calculé, car ça n'est pas possible et il n'est pas représentatif. Les personnes HP, sont bel et bien HP, n'oublies pas que la compréhension et l'expression est la même que pour les "vrais" HP, la seul différence avec eux est celle au niveau de la performance et de la confiance en soi. On doit juste travailler un peu plus, mais on a des facilités aussi comme eux dans les domaines de notre prédilection. Dans mon master les deux premières de la promo ( et au concours par la suite) étaient : un fille détectée HP à l'enfance ( qui avait sauté deux ou trois classes) et moi ( détectée adulte)… Et dans certaines matières j'étais meilleure qu'elle est à l'inverse… Elle était plus sûre que moi et plus performante. Moi, je devais faire des efforts de concentration, j'avais des angoisses , etc , mais je restais meilleure que la moyenne, que les autres.
Je ne suis pas d'accord avec la première hypothèse, la compensation, c'est une théorie qui vien de la psychanalyse, comme si le cerveau était conscient du manque de quelque chose… Les troubles dys n'empêchent pas le développement d'une personne. Sinon j'ai lu aussi que les gens déviennent surdoué(es) à cause de leur mère…
On n'est pas obligé de prendre "compensation" dans le sens psychanalytique, et en l’occurrence ici, je pense qu'il ne faut pas.
Je parle d'une compensation cérébrale, une adaptation du cerveau pour contrebalancer ce qui reste un handicap.
Le débat "vrai hp" / "faux hp" est stérile. "HP" est une case, une classification arbitraire.
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a une différence dans l'homogénéité des capacités, et en soi, on peut tout à fait convenir qu'on reste HP avec un profil hétérogène, sans occulter le fait qu'une différence existe entre les hétérogènes, souvent dans l'angoisse, la créativité, et les homogènes, plus facilement dans la performance, avec des facilités pour réussir. Tout cela bien sûr, à la truelle, c'est plus compliqué que ça en réalité.
De même, la performance scolaire ne signifie pas grand chose, à part une capacité à s'adapter. En gros, une personne intelligente non-HP (qu'on a pu appeler "brillant bosseur" dans certains ouvrages de JSF) mais très bien adaptée au système scolaire pourra parfois obtenir des résultats bien supérieurs à ceux d'un HP inadapté au système scolaire.
C'est mon cas. On m'a toujours considéré comme "plus intelligent", comme "intelligent" tout court en fait, et d'une intelligence particulière.
J'ai revu il y a quelques mois un ami de l'école primaire qui a bien réussi, assez étonné de ma réussite "moyenne" (je suis quand même ingénieur), assez étonné au final, qu'à titre équivalent, son job est plus gratifiant, plus exigeant, mieux payé.
Il m'a dit "A l'école primaire (nous avons fait à une poignée de jeunes la même maternelle et la même école primaire), tu étais pour nous différent, on se disait "Clément est tellement intelligent, il deviendra... je ne sais pas, Président de la République !"
Ca m'a fait rire, et c'était aussi le but. Mais mis à part la plaisanterie, la vérité était là : on voyait en moi une intelligence particulière que je n'ai pas pu exprimer à fond à la sortie du primaire.
J'avais des intérêts pointus, un intérêt particulier pour la langue, une sensibilité pour la littérature, mais aussi la géologie, l'archéologie, la paléontologie, la nature, etc, etc.
J'ai passé un collège / lycée de milieu de classe, même si malgré tout, ces classes étaient conçues pour être élitiste (notamment apprentissage simultané de l'anglais et l'allemand, en même temps, avec 3h par semaine au lieu de 4 pour les langues uniques), avec test d'entrée avant la sixième, puis parcours et bac scientifique.
Pourquoi un parcours aussi moyen alors que dans la plupart des cas, je travaillais relativement régulièrement ?
Mon analyse a posteriori, c'est qu'elle est due à mon hétérogénéité (ma dyspraxie) et ma manière particulière, "passionnée" d'aborder l'apprentissage.
Certes, mes résultats étaient suffisamment bons partout, et ce collège/lycée élitiste m'a orienté vers ce qu'ils considéraient comme l'élite, donc la classe scientifique. J'ai donc était conditionné à considérer les matières scientifiques comme les plus importantes, et pourtant, hormis dans une certaine mesure la biologie (du CONCRET, du VIVANT, qui touche à l'HOMME, une base pour son rapport au monde, à l'existence), elles étaient aussi celles qui me passionnaient le moins, pour lesquelles je n'avais pas de facilité (obtenir un bac scientifique mention TB quand on a encore besoin de ses doigts pour compter, c'est plutôt surprenant.)
J'ai bossé ces matières, limité par mes prédispositions, ma capacité d'attention, mes difficultés à écrire, à prendre des notes, à m'organiser, mon angoisse permanente, j'ai obtenu des résultats moyens pendant des années de scolarité, en négligeant les matières pour lesquelles j'avais des facilités et de l'intérêt : français, histoire, etc.).
Et j'ai eu tout le loisir de laisser l'angoisse s'hypertrophier.
Quand on bosse sans savoir pourquoi, juste parce qu'il "le faut", parce que les autres le font, parce que la concurrence est là (moi qui ne la supporte pas), et bien un jour, on implose.
Un homogène aurait été bon partout, et peut-être particulièrement dans les matières "dures", scientifiques. Et surtout, il aurait bossé à dessein.
Je suis sorti du collège/lycée avec l'impression d'être moyennement intelligent, "dans la moyenne", mais plutôt travailleur et capable de coup d'éclats.
La vérité est certainement qu'une partie de mon intelligence était supérieure dans certains domaines seulement.
J'ai été mal orienté en section S, j'ai décroché mon diplôme d'ingé sans difficulté particulière, mais sans briller non plus, et puis, j'ai un titre d'ingénieur que je n'exploite pas. Manque d'intérêt pour ce que j'ai appris.
Manque d'esprit critique pour ce qu'on me faisait faire, mais je pensais que tout le monde était comme moi. Excès de naïveté.
Plus tard, j'ai découvert la littérature. J'ai renoué avec le processus créatif. J'ai développé un esprit critique aigu, je me suis émancipé intellectuellement. J'ai connu des gens intelligents avec des intérêts semblables qui, ô surprise, me rendaient l'estime que j'avais pour eux. J'étais reconnu comme intelligent. Particulièrement intelligent. Je ne parle pas de ZC qui reste un conglomérat de personnes aux racines similaires mais aux systèmes floraux très divers, incapable de me renvoyer l'image de moi, d'appartenance à un groupe d'une certaine valeur, que j'ai trouvé ailleurs.
Ce que m'a renvoyé ma psy après à peine une séance avec elle aussi.
Et mon entourage, une fois débarrassé de mon complexe de l'albatros.
Aujourd'hui, j'ai un taf mais malgré tout, je me retrouve dans une impasse professionnelle, inextricable, victime d'un système qui a voulu faire de moi ce pour quoi je n'étais pas destiné. Qui voyaient l'intelligence comme quelque chose de monolithique, en blanc et noir, alors que l'intelligence est un spectre de toutes les couleurs, de tous les contrastes, de toute les intensités.
J'ai beaucoup de centres d'intérêt à côté de ma vie pro. La littérature. L'apprentissage des langues. Les GENS. Et d'autres plus mineurs.
Ouais, mais c'est la vie pro qui monopolise mon énergie de 7H30 à 18H chaque jour, et j'ai peine à en profiter. Je ne suis pas épanoui pour ces raisons.
Donc l'intelligence selon les résultats scolaires, merci, mais non merci.
Et d'ailleurs, merci pour rien, très cher système éducatif, très chère société binaire soumise au besoin matériel, immédiat, "concret". Partisans du grand paradigme de la "normalité. Qui ne voient dans les discriminations et les difficultés que les plus visibles, parfois les moindres, partie infime, couleur de peau, genre, religion... Jamais ce qui se passe réellement dans la tête d'une personne, quel que soit son sexe, sa nationalité, son milieu. Et qui juge, et qui juge.
Une enfance, ça te gâche un adulte. Bien sûr que je n'ai pas réagi, mais j'étais gosse, je n'y comprenais rien.
Vous m'avez mis dans la merde.
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
J'ai bossé ces matières, limité par mes prédispositions, ma capacité d'attention, mes difficultés à écrire, à prendre des notes, à m'organiser, mon angoisse permanente, j'ai obtenu des résultats moyens pendant des années de scolarité, en négligeant les matières pour lesquelles j'avais des facilités et de l'intérêt : français, histoire, etc.).
Et j'ai eu tout le loisir de laisser l'angoisse s'hypertrophier.
Quand on bosse sans savoir pourquoi, juste parce qu'il "le faut", parce que les autres le font, parce que la concurrence est là (moi qui ne la supporte pas), et bien un jour, on implose.
Un homogène aurait été bon partout, et peut-être particulièrement dans les matières "dures", scientifiques. Et surtout, il aurait bossé à dessein.
Je suis sorti du collège/lycée avec l'impression d'être moyennement intelligent, "dans la moyenne", mais plutôt travailleur et capable de coup d'éclats.
La vérité est certainement qu'une partie de mon intelligence était supérieure dans certains domaines seulement.
Je me sens très identifiée à toi, j'ai été l'intelligente de la famille, et mes parents me voyaient " médecin ", et moi même aussi au début, mais comme toi, j'avais des angoisses, mais je crois que j'avais le niveau, et j'étais bonne partout, mais je ne pouvais pas m'organiser car je n'avais jamais appris à le faire ( la dysfraxie pas détectée aussi)… J'étais en série S, et comme toi, et selon mon niveau d'organisation, selon le prof , etc, j'avais des résultats qui pouvaient être brillants mauvais et moyens…
Alors, moi, j'ai suivi mon instinct et je suis partie à la Fac de Lettres ( en contre de l'opinion de mes parents), là, où j'avais vraiment des facilités, mais mon auto estime était en miette, pour briller j'ai dû me reconstruir au fil des années à la Fac, et des rencontres avec les bonnes personnes, et les bons professeurs ( comme toi aussi)… Et là j'ai pu briller à partir de la 3 ème année avec une moyenne de 18 ou 19 dans presque toutes les matières. Un de mes professeurs m'a proposé de faire un doctorat en Histoire contemporaine d'Espagne. Le problème pour moi, ma propre histoire, mes échecs, mes angoisses… J'écrivais des contes depuis la 5ème, et à 18 ans j'avais commencé à écrire des romans… Alors, j'ai voulu changer de vie et partir en France, je voulais apprendre à parler des langues étrangères, me cultiver plus ( j'étais très exigeante, et peut-être complexée aussi)… Voilà, porquoi je suis là- j'ai fini pour préparer un master ici, et là, j'ai vu à nouveau mes fragilités et mes forces- mes fragilités d'un point de vue rélationnel, mes forces, du côté intelligence, curiosité, etc comme toi, je pense. Mais mes fragilités m'ont éclatées au visage!! Les gens au Master disaient de moi, que j'avais des facilités mais que j'étais trop excentrique...
Avant de passer le Master, j'étais prof à la faculté,dans les écoles d'ingénieurs, en tant que prof de langue ( j'ai connu mon mari-ingénieur- je me suis sentie si cupable d'avoir abandonné les études scientifiques- j'ai du faire le deuil mille fois, sans jamais réussir). Ce n'était pas par hasard que je voulais enseigner dans les Grandes écoles. À cause de mon rélationnel pas très bon ( très bon avec les élèves, très mauvais avec la direction, etc- je ne supporte pas les ordres, les directeurs, etc), et comme je craignais d'être virée ( on m'a menacé plus d'une fois), j'ai fini pour reppredre mes études en France, donc j'ai fait le Master à 39 ans, et j'ai passé le capes.
…
Je suis heureuse avec mon travail, mais c'est fatiguant pour les gens comme nous- trop idéalistes, etc, et j'ai moins de temps pour écrire mes romans…
Tu vois, moi, j'ai suivi mes passions, mais les regrets m'ont pourri la vie …
Je regrette encore, même si je suis épanouie, d'avoir laissé les sciences de côté ( et pour compenser je lis de temps en temps des livres d'astro physique, des articles scientifiques, je parle toujours avec les profs de mathématiques au travail, celle/ celui- là je ne le rate pas! etc )
...
Et j'ai eu tout le loisir de laisser l'angoisse s'hypertrophier.
Quand on bosse sans savoir pourquoi, juste parce qu'il "le faut", parce que les autres le font, parce que la concurrence est là (moi qui ne la supporte pas), et bien un jour, on implose.
Un homogène aurait été bon partout, et peut-être particulièrement dans les matières "dures", scientifiques. Et surtout, il aurait bossé à dessein.
Je suis sorti du collège/lycée avec l'impression d'être moyennement intelligent, "dans la moyenne", mais plutôt travailleur et capable de coup d'éclats.
La vérité est certainement qu'une partie de mon intelligence était supérieure dans certains domaines seulement.
Je me sens très identifiée à toi, j'ai été l'intelligente de la famille, et mes parents me voyaient " médecin ", et moi même aussi au début, mais comme toi, j'avais des angoisses, mais je crois que j'avais le niveau, et j'étais bonne partout, mais je ne pouvais pas m'organiser car je n'avais jamais appris à le faire ( la dysfraxie pas détectée aussi)… J'étais en série S, et comme toi, et selon mon niveau d'organisation, selon le prof , etc, j'avais des résultats qui pouvaient être brillants mauvais et moyens…
Alors, moi, j'ai suivi mon instinct et je suis partie à la Fac de Lettres ( en contre de l'opinion de mes parents), là, où j'avais vraiment des facilités, mais mon auto estime était en miette, pour briller j'ai dû me reconstruir au fil des années à la Fac, et des rencontres avec les bonnes personnes, et les bons professeurs ( comme toi aussi)… Et là j'ai pu briller à partir de la 3 ème année avec une moyenne de 18 ou 19 dans presque toutes les matières. Un de mes professeurs m'a proposé de faire un doctorat en Histoire contemporaine d'Espagne. Le problème pour moi, ma propre histoire, mes échecs, mes angoisses… J'écrivais des contes depuis la 5ème, et à 18 ans j'avais commencé à écrire des romans… Alors, j'ai voulu changer de vie et partir en France, je voulais apprendre à parler des langues étrangères, me cultiver plus ( j'étais très exigeante, et peut-être complexée aussi)… Voilà, porquoi je suis là- j'ai fini pour préparer un master ici, et là, j'ai vu à nouveau mes fragilités et mes forces- mes fragilités d'un point de vue rélationnel, mes forces, du côté intelligence, curiosité, etc comme toi, je pense. Mais mes fragilités m'ont éclatées au visage!! Les gens au Master disaient de moi, que j'avais des facilités mais que j'étais trop excentrique...
Avant de passer le Master, j'étais prof à la faculté,dans les écoles d'ingénieurs, en tant que prof de langue ( j'ai connu mon mari-ingénieur- je me suis sentie si cupable d'avoir abandonné les études scientifiques- j'ai du faire le deuil mille fois, sans jamais réussir). Ce n'était pas par hasard que je voulais enseigner dans les Grandes écoles. À cause de mon rélationnel pas très bon ( très bon avec les élèves, très mauvais avec la direction, etc- je ne supporte pas les ordres, les directeurs, etc), et comme je craignais d'être virée ( on m'a menacé plus d'une fois), j'ai fini pour reppredre mes études en France, donc j'ai fait le Master à 39 ans, et j'ai passé le capes.
…
Je suis heureuse avec mon travail, mais c'est fatiguant pour les gens comme nous- trop idéalistes, etc, et j'ai moins de temps pour écrire mes romans…
Tu vois, moi, j'ai suivi mes passions, mais les regrets m'ont pourri la vie …
Je regrette encore, même si je suis épanouie, d'avoir laissé les sciences de côté ( et pour compenser je lis de temps en temps des livres d'astro physique, des articles scientifiques, je parle toujours avec les profs de mathématiques au travail, celle/ celui- là je ne le rate pas! etc )
...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Tu as été courageuse.
Mais comme quoi, nous ne serons jamais satisfaits.
Le choix nous est une épreuve difficile, et nous voudrions agir de manière mitotique, se diviser pour ne jamais choisir et faire tout, ou en tout cas beaucoup de ce qu'on nous propose, de ce que propose l'univers des possibles.
Nous avons conscience de n'avoir qu'une seule vie, et dans mon cas, le refus de choisir m'empêche d'avancer correctement. Bien qu'en ce moment, le problème est autre : j'hérite de l'entreprise familiale, un peu par hasard, alors que je ne m'épanouis pas dans le domaine, mais si je la quitte, alors j'envoie des gens au chômage... pour faire simple.
Content de lire cette réaction à mon post
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Merci Fifrelin mais toi aussi, tu es courageux… Tu essayes aussi de te reconstruir et de te comprendre, pas facile de se remettre en question comme ça, comme tu dis, dans notre société de la performance.
Oui, choisir pour nous!! tu as trouvé le quid de la question, OH là là, nous voulons faire TOUT!! et avons nombreaux centres d'intêret… En tout cas, nous sommes champions à nous prendre la tête!
Mais tu sais, diriger, ça doit être mieux pour toi que subir des ordres, non? d'avoir un chef, de supporter les collègues ( mon mari, lui, de fois il ne supporte pas de tout l'ambiance de sa boîte)…
Bah, je crois que tu vas trouver ton épanouissement là dedans, si tu trouves un peu de temps pour toi, pour te cultiver, pour lire, pour écrire ( aussi- je te conseille ça ou pour reprendre tes études )… Tu peux trouver des employés pour déléger certaines de tes fonctions non?
Je ne sais pas comment ça marche tout ça, je suis littéraire et éloignée du vrai monde du travail…
Oui, choisir pour nous!! tu as trouvé le quid de la question, OH là là, nous voulons faire TOUT!! et avons nombreaux centres d'intêret… En tout cas, nous sommes champions à nous prendre la tête!
Mais tu sais, diriger, ça doit être mieux pour toi que subir des ordres, non? d'avoir un chef, de supporter les collègues ( mon mari, lui, de fois il ne supporte pas de tout l'ambiance de sa boîte)…
Bah, je crois que tu vas trouver ton épanouissement là dedans, si tu trouves un peu de temps pour toi, pour te cultiver, pour lire, pour écrire ( aussi- je te conseille ça ou pour reprendre tes études )… Tu peux trouver des employés pour déléger certaines de tes fonctions non?
Je ne sais pas comment ça marche tout ça, je suis littéraire et éloignée du vrai monde du travail…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
échanges
Pour revenir à la théorie, je te donne mon point de vue, j'ai oublié… et pourquoi je ne suis pas d'accord avec la compensation du cerveau…
C'est simple, des dys avec un QI moyen il en a un paquet, je les vois en cours, et je vois les autres- ceux qui sont HPI. La différence est abyssal, les premiers sont carrément en échec scolaire, et les autres arrivent à s'en sortir et à briller dans leur domaine de prédilection ( littérature, langues ou mats…) Et pourquoi dans les cerveaux de certains il y a une compensation et pas dans les cerveaux d'autres personnes…
Normalement les troubles dys sont la cause de l'échec scolaire massif France…
Des élèves qui redoublent, etc, qui vont en Série PRO ( quoique ici il y a pas mal de HPI aussi non détecté(e)es… c'est un autre problème… des HPI qui n'ont pas utilisé leurs capacités par x raisons…)
… Voilà
C'est simple, des dys avec un QI moyen il en a un paquet, je les vois en cours, et je vois les autres- ceux qui sont HPI. La différence est abyssal, les premiers sont carrément en échec scolaire, et les autres arrivent à s'en sortir et à briller dans leur domaine de prédilection ( littérature, langues ou mats…) Et pourquoi dans les cerveaux de certains il y a une compensation et pas dans les cerveaux d'autres personnes…
Normalement les troubles dys sont la cause de l'échec scolaire massif France…
Des élèves qui redoublent, etc, qui vont en Série PRO ( quoique ici il y a pas mal de HPI aussi non détecté(e)es… c'est un autre problème… des HPI qui n'ont pas utilisé leurs capacités par x raisons…)
… Voilà
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Echanges, conseils sur la dyspraxie
Il est l'heure de repasser mon permis. Je vais tenter la boîte automatique.
Obligation sociale et professionnelle.
Le permis est vu comme un rite de passage vers l'âge adulte. Sans ça, je reste un gosse toute ma vie, dépendant des autres.
J'ai envie de pleurer, là, quand je vois tout ce que ça a déjà gâché dans ma vie, de ne pas le savoir, et tout ce que ça me laisse encore comme casseroles.
Obligation sociale et professionnelle.
Le permis est vu comme un rite de passage vers l'âge adulte. Sans ça, je reste un gosse toute ma vie, dépendant des autres.
J'ai envie de pleurer, là, quand je vois tout ce que ça a déjà gâché dans ma vie, de ne pas le savoir, et tout ce que ça me laisse encore comme casseroles.
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Sujets similaires
» Conférence du CEA sur la dyspraxie sur YouTube
» dyspraxie
» le HP et la dyspraxie
» QI hétérogène et trouble Dys : Dyspraxie, Dyscalculie et TDA
» Une banque d'exercices pour les élèves porteurs de dyspraxie
» dyspraxie
» le HP et la dyspraxie
» QI hétérogène et trouble Dys : Dyspraxie, Dyscalculie et TDA
» Une banque d'exercices pour les élèves porteurs de dyspraxie
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Troubles dys : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum