Commencer un texte par les conjonctions de coordinations:

"Car l’œil ne pourrait duper
Ni protéger vos airs mensonger
Ou vos regards qui songent se poser;
Mais ainsi doctrine est vite expansée!
Or selon les règles d'un bon usage,
-Et "je" vicieux à manipuler-
Donc finiriez par en tirer avantages."

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Mais devrons nous hurler

Ou définitivement nous taire ?

Et qu'en il de nos actes ? Resterons nous

Donc immobile, complices et lâches?

Neutralité bienveillante dites vous?

Or la neutralité, on la déjà vu n'est pas toujours sage

Ni souhaitable.

Car il est nécessaire, voire la seule issue parfois, de dénoncer avec rage!


Bon travail. (merci)

Mais qu'est ce que c'est que ce mois d'août?
Où est cet été tant promis?
Et le soleil, et les tongs, et les sandwichs au salami?
Donc cet été, on s'encroûte?
Or qui est responsable du temps?
Ni Dieu, ni la météo, ni même le président!
Car le temps, quoi qu'on en dise, ça n'est pas de l'argent!

Petite exhumation de ce petit jeu fort sympathique.

Ni Dieu, ni Maître, dites-vous ?
Où avez-vous pu entendre ça ?
Car cela ne puis venir de vous.
Et je ne puis vous laisser dire ça.
Car c'est vraiment dangereux
Or, c'est ce que la sagesse veux
Donc, vous devriez tout faire pour.
Mais qui est sage de nos jours ?

Oh chouette, dites!
Allez, c’est l’heure d’être à côté de la plaque, je le sens grave, là...

Mes aïeux, quelle histoire!
Ou devrais-je dire quelle étrange aventure... puisque qu’il n’était pas une heure et quart
(Évitons les malentendus) lorsqu’on sonna lourdement à la porte. DING…
DONG.
Hormis quelques habitués de la maison, nul ne savait où sur le porche se tirait la cloche !
Nichés au creux de son tambour, savez-vous qui nous trouvâmes?
Quarante-deux japonais affables, cherchant la tour Eiffel, avant de passer à table.

"Bon travail" me souffla Judith, après la soirée que nous avions passés,
Ni elle, ni moi n'avions envie de prolongation,
Mais "M" en avait décidé autrement,
Et il n'était plus temps de chercher cette foutue guitare,
Où était elle? C'était bien là le dernier de mes soucis...
Or s'il est bien une personne sur Terre qu'il ne faille sous estimer, c'est bien "M",
Car ne dit on pas: "coiffure ratée, femme agacée".

Quoi donc? Je n'ai rien compris au principe de ce topic??

Et malgré tout, avec ce texte, tu as bien compris. Malgré tout, parce que je constate que Maître Fata Morgana a été victime d'une petite confusion.

Ou bien oubli ou bien inattention, dans sa liste des conjonctions de coordination s'est glissée une erreur : en place du ou, il a indiqué un où.

Ni un pronom relatif, ni un adverbe relatif, ni un adverbe interrogatif de lieu, secondairement de temps, ne sont requis, ce que peut être le où.

Mais il nous faut la conjonction de coordination qu'est le ou.

Or je me souviens de mon instituteur de CM₂, qui nous avait indiqué que l'ordre : et, ou, est, donc, or, ni, car, bien que facile à retenir,

Car il se prononçait comme : mais où est donc Ornicar ?, était trompeur, justement en raison de cette confusion possible.

Donc il nous enjoignait de retenir l'ordre : et, ou, ni, mais, or, car, donc (dont je ne connais pas d'autre justification). Et c'est celui que j'avais privilégié.

(C'est d'ailleurs la première fois depuis 42 ans que j'ai l'occasion de constater qu'il avait raison. J'en viendrais presque à remercier Fata Morgana.)

Et effectivement Pieyre, tu as tout à fait raison !
Mais quel nul je fais en étant ainsi tombé dans le panneau...
Or, je le savais, et dans l'empressement de mon cerveau
Ni la relecture, ni la réflexion n'ont attirés mon attention
Car il est vrai que le où fut utilisé à mauvais escient
Ou, tout du moins, d'un usage inconscient
Donc, je prends acte de cette bourde majeure

Mais ou et donc or ni car sont les conjonctions de coordination. Ils forment une grande famille.

Mais veut toujours nuancer, il est rebelle, il s'oppose, il aime les exceptions, il aime l'adversité. Il veut se mettre au bout de chaque belle phrase, qui aurait été mieux sans lui, mais mais se ramène quand même, il est incorrigible. Je t'aime, tu es gentil, je suis d'accord, je te crois, je ne suis pas raciste, et mais pointe le bout de son nez et il fait tout tomber.

Ou aime l'alternative, il est marrant, parfois il disjoncte, il ne faut rien lui demander car il est infini ! Il ne sait pas se décider ! Quand il faut choisir le lieu des vacances, ou propose d'aller à la campagne ou à la plage ou à la montagne, que de choix et que de possibilités ! Mais ou reste sage, pas comme son frère et, il choisit la glace ou la gaufre mais pas les deux, alors pourtant qu'il est gourmand lui aussi. Mais ou préfère rêver.

Et se moque de ou parce que et choisit tout, il est vorace, il veut tout à la fois ! Mais tente de nuancer, et ou de proposer, mais et est infini, comme les couleurs, comme la vie ! Le rouge et le bleu et le vert et le gris ! Et est amoureux de l'invariable si, quand ils se rencontrent ils font des étincelles, ensemble ils créent un monde nouveau. Quand et est perdu et triste, si le rejoint alors et se relève et se dit : et si ?

Donc a de grosses lunettes, il aime les syllogismes et la rigueur et la logique mais il n'aime pas l'ambiguïté. Il ennuie toute la famille aux repas car il veut tirer des conclusions de toutes les choses, même celles qui n'en ont pas ! Il parle fort, et il assène : donc ceci, donc cela, donc voilà. Et et ou demandent, proposent, imaginent, mais rebondit et donc détermine, il donne la con-sé-quence. Donc a la bonne solution, parce qu'il est logique lui ! Il sait ! Et et ou se marrent bien dans leur coin, pendant que mais s'oppose vainement à donc.

Or est un cousin de mais, il se veut précieux et rare mais souvent on l'oublie ! A quoi sert or ? Or ne sait pas très bien, mais il est élégant, toujours bien habillé, il a des airs de savant comme donc, mais il se la ramène moins. Quand or se présente il crée l'appréhension ! Or quoi ? Or quoi ? Mais or ne le sait pas.

Ni est le détesté de la famille, c'est celui qui dit non. Et et ni se bagarrent tout le temps ! Oui, et la plage et la montagne ! Non, ni la plage ni la montagne ! Mais où alors, dit mais ? Donc on ne va nul part dit donc ? Ou alors à l'étranger dit ou ? Ni s'en fout, il annule tout, ni l'un ni l'autre, c'est le rabat-joie de service. En secret, ni aimerait bien être comme ses frères, mais ni soupire : il sait qu'on a besoin de lui quand même.

Car enfin se justifie, c'est à la mer qu'il veut aller car il fait beau. Car est sympathique, il aime bien s'expliquer, donner la cause. Tout s'explique ! Il s'entend bien avec donc, mais ils n'ont pas le même caractère. Car est un gentil car... car quoi ? Car rien du tout, car est comme ça, il n'y a pas de pourquoi.

Mais ou et donc or ni car sont une famille, aussi ils se disputent, ils se chamaillent, mais ensemble ils unissent les phrases, ils lient les choses entre elles. Alors merci à eux d'exister, et bonnes vacances à eux !