théorie sur le bonheur
+42
Truc
paela
DoomGopher
clapclap
humain
Memento
Wilfrid
Kramnik Big Dick
Fata Morgana
Tit'C.
Stefano
Black Swan
thingfish
Axelle Erre
Audrey Skye
mo
an.a.co.lu.the
Manou
fab
Arkenciel
synapse
Wise
Rootless
Eutactus
Super Sheldandy de l'ACS
V.Lady
bepo
Od@vie
gaffrig
Martel en tête
June-en-Juin
Super PY est rive
Phedre
zheibr
tribal40
eolia
braifs
Lanza
augenblick
chrissieb63
BETTY BOOP
B!
46 participants
Page 1 sur 8
Page 1 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
je trouve la théorie claire et évidente, mais pour essayer d'apporter ma pierre à ce sujet, je vais réécrire ce que j'ai posté lorsque bochra a lancé l'idée de ce sujet sur zebracrossing
"mon métier que j'adore (mais qui a bien changé) m'a appris beaucoup
pour moi ici (ZC) et ailleurs, c’est comme accompagner une parturiente.
La guider, en respectant le rythme de la future maman, l’histoire du couple, sans jamais contredire la nature mais essayer de la comprendre pour mieux l’aider.
Qui mieux que la future maman sait ce dont elle a besoin. Mon rôle est de l’écouter, de respecter l’histoire dans laquelle elle s'est s’inscrite mais aussi lui donner tous les outils nécessaires, mon savoir obstétrical à son service.
Les sages-femmes n’accouchent pas les parturientes, elles les accompagnent.
Mais accompagner, c’est aussi prendre des risques.
Prendre le risque, sans pour cela le générer, de se retrouver face à un échec donc face à notre propre impuissance.
Pour ne pas culpabiliser, il faut admettre que nous ne sommes pas seuls à construire. Il faut sortir du culte de toute puissance.
c'est ça : apprendre des autres, accompagner et être accompagnée, c'est ce que j'attends de ce forum et de la vie en général"
en fait, dans la présentation, il me manque un élément : l'autre
non pas qu'il manque dans la théorie exposée, mais ne ressort pas assez dans la présentation
non pas construire son bonheur à travers l'autre ou à sa place ou encore en mimétisme mais connaître les autres c'est aussi se connaître un peu soi-même à mon avis
l'effet miroir, l'image que les autres nous renvoient peut aussi être un début de connaissance de soi et un ajustement, en parallèle du travail que l'on fait sur soi
un peu comme un miroir où on viendrait vérifier que notre costume sur mesure n'est pas trop grand et bien à notre taille
ce n'est pas le miroir qui fait la couture mais sans miroir comment vérifier notre travail ?
à mon avis, l'un ne va pas ans l'autre (dans tous les sens du terme!)
les remerciements d'un couple à l'issue d'un accouchement difficile voire tragique me font penser que si j'ai su me mobiliser pour eux, j'en suis capable et je peux le faire aussi pour moi
BETTY BOOP- Messages : 269
Date d'inscription : 17/07/2010
Age : 51
Localisation : DANS MES PENSEES
Re: théorie sur le bonheur
ressentir de la douleur face au bonheur de l'autre, ouh là là mais cela ne me viendrait pas à l'esprit, j'ai réussi à calmer ma révolte contre l'injustice du "karma" qui en loti mieux certains que d'autres
la roue tourne toujours
bref...
il y a certes le fait que cela puisse réveiller une blessure et qu'il faudra effectivement travailler dessus, sinon c'est la voie royale vers l'aigritude et la mesquinerie, cela enlaidit beaucoup un individu
mais il peut y avoir également la jalousie ou bien le côté Calimero, genre je suis maudit, j'ai jamais de chance moi, je ne connais pas le bonheur...
L'idée est vieille et ne m'appartient pas mais il est vrai que le bonheur réside dans les petites choses, les petits bonheurs qui mis bout à bout embellissent une existence
ma théorie est que le bonheur absolu n'existe pas ou bien qu'il est tellement éphémère
et qu'il faut savoir s'octroyer des petits bonheurs, des petits plaisirs
cela ne fait pas le compte, il y a plus de moments tristes ou tout simplement ENNUYEUX
quand à la paix intérieure : mon Graal personnel, j'aimerais l'atteindre, arrêter les conflits intérieurs, entre le corps et l'esprit qui ont encore du mal à se synchroniser pour établir un certain bien-être dans mon incarnation actuelle
enfin je ne suis pas le Bouddha, ni aucune figure spirituelle évoluée
alors faudra faire avec sa condition d'humain bringuebalé par ses émotions
quelqu'un suit encore??
la roue tourne toujours
bref...
il y a certes le fait que cela puisse réveiller une blessure et qu'il faudra effectivement travailler dessus, sinon c'est la voie royale vers l'aigritude et la mesquinerie, cela enlaidit beaucoup un individu
mais il peut y avoir également la jalousie ou bien le côté Calimero, genre je suis maudit, j'ai jamais de chance moi, je ne connais pas le bonheur...
L'idée est vieille et ne m'appartient pas mais il est vrai que le bonheur réside dans les petites choses, les petits bonheurs qui mis bout à bout embellissent une existence
ma théorie est que le bonheur absolu n'existe pas ou bien qu'il est tellement éphémère
et qu'il faut savoir s'octroyer des petits bonheurs, des petits plaisirs
cela ne fait pas le compte, il y a plus de moments tristes ou tout simplement ENNUYEUX
quand à la paix intérieure : mon Graal personnel, j'aimerais l'atteindre, arrêter les conflits intérieurs, entre le corps et l'esprit qui ont encore du mal à se synchroniser pour établir un certain bien-être dans mon incarnation actuelle
enfin je ne suis pas le Bouddha, ni aucune figure spirituelle évoluée
alors faudra faire avec sa condition d'humain bringuebalé par ses émotions
quelqu'un suit encore??
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: théorie sur le bonheur
Je trouve très intéressant ce que tu dis du partage et de l'échange, et de leur nécessaire alternance , c'est une respiration : inspire, expire (je pense aux manières yin yang ou inspire expire, force mollesse de réaliser mes formes de kung fu). Cependant, je ne pense pas que le partage soit une contrefaçon du bonheur, partager de la nourriture, c'est essentiel ; autant qu'échanger un bien.
Sur la liberté :
Mais je préfère :
Et encore :
Ou :
Etre doué pour le bonheur et le chercher, le construire, le consolider
Plus que le bonheur, la joie
(Ça fait bien longtemps que le bonheur des autres ne me pique plus, mais j'ai cependant encore du travail à faire.)
Quelques pistes seulement, pour l'heure.
Sur la liberté :
Mais je préfère :
Et encore :
Ou :
Etre doué pour le bonheur et le chercher, le construire, le consolider
Plus que le bonheur, la joie
(Ça fait bien longtemps que le bonheur des autres ne me pique plus, mais j'ai cependant encore du travail à faire.)
Quelques pistes seulement, pour l'heure.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: théorie sur le bonheur
Le bonheur pour moi, c'est juste l'absence de souffrance permanente, qui permet d'apprécier à sa juste valeur le plaisir quand il se présente, sans qu'il soit terni.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: théorie sur le bonheur
Ben sans vouloir faire mon calimero, le "bonheur" n'est pas incompatible avec un peu de décence, non? De même, je suis content que mes voisins aient une vie sexuelle épatante, mais je n'ai pas envie de les entendre hululer toutes les nuits.
Oui bon, j'avoue qu'un certain affichage ostensible et auto-satisfait ("ahlàlà qu'es ce que je suis heureux dans ma vie moi!") a tendance à m'agacer doucement.
Aarghhh! C'est affreux, mais en fait je me rends compte qu'il y a en effet peut-être bien une pointe d'envie dans tout ça...
Je vous déteste!
Oui bon, j'avoue qu'un certain affichage ostensible et auto-satisfait ("ahlàlà qu'es ce que je suis heureux dans ma vie moi!") a tendance à m'agacer doucement.
Aarghhh! C'est affreux, mais en fait je me rends compte qu'il y a en effet peut-être bien une pointe d'envie dans tout ça...
Je vous déteste!
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Tout à fait d'accord avec ta théorie du juste équilibre entre échange et partage.
Pourtant je crois qu'il ne peut y avoir échange sans un minimum de partage avant l'échange. Tout d'abord sentir que l'autre peut nous comprendre, puis ensuite opposer ce qui nous différencie pour nous enrichir.
Quant à l'autre trop heureux qui nous fait fuir, oui,cela peut arriver si l'autre ne comprend pas jusqu'où nous sommes tombés, qu'il faut du temps pour se relever, que nous ne sommes pas égaux dans cette capacité. Mais une personne heureuse qui d'un geste doux, d'un regard tendre vous accompagne, parfois même vous contredit, c'est pour moi un véritable échange.
Quant au bonheur, peut-il être permanent ? Pour moi, le bonheur, c'est simplement de petits morceaux de bonheur accrochés entre eux avec quelques petits bouts de vie plus difficile. Le bonheur, ce serait regarder le patchwork de notre vie et se dire qu'il est plus lumineux que triste...
Un regard peut changer notre façon de percevoir la vie. Il reste que parfois la vie n'est pas clémente et qu'il faut alors attendre, chercher un peu plus peut-être de tous petits bouts de bonheur...
Pourtant je crois qu'il ne peut y avoir échange sans un minimum de partage avant l'échange. Tout d'abord sentir que l'autre peut nous comprendre, puis ensuite opposer ce qui nous différencie pour nous enrichir.
Quant à l'autre trop heureux qui nous fait fuir, oui,cela peut arriver si l'autre ne comprend pas jusqu'où nous sommes tombés, qu'il faut du temps pour se relever, que nous ne sommes pas égaux dans cette capacité. Mais une personne heureuse qui d'un geste doux, d'un regard tendre vous accompagne, parfois même vous contredit, c'est pour moi un véritable échange.
Quant au bonheur, peut-il être permanent ? Pour moi, le bonheur, c'est simplement de petits morceaux de bonheur accrochés entre eux avec quelques petits bouts de vie plus difficile. Le bonheur, ce serait regarder le patchwork de notre vie et se dire qu'il est plus lumineux que triste...
Un regard peut changer notre façon de percevoir la vie. Il reste que parfois la vie n'est pas clémente et qu'il faut alors attendre, chercher un peu plus peut-être de tous petits bouts de bonheur...
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: théorie sur le bonheur
Je vois ce que tu veux dire, mais du point de vue des termes, je ne suis pas d'accord avec ta définition du mot partage. On peut partager ses différences, comme, trivialement, dans un pique-nique mis en commun, on n'amène en théorie pas tous la même chose.
Mais bon, c'est du détail sémantique, je suis d'accord sur le principe et l'importance de ne pas se contenter de "ce qui rapproche", ce qui est familier, déjà présent en soi, connu, maîtrisé. Cela dit, l'autre n'est jamais un autre nous-même et à mon avis, à se borner (se complaire) à ne pas sortir du connu-identique, on se construit un bonheur "défensif" tellement pauvre, étroit et constamment "menacé" qu'on peut difficilement parler de bonheur ! Si même on le ressent de la sorte !
Je pense aussi qu'un état de bonheur est possible sur un laps de temps important; il nécessite un équilibre avec l'entourage, le temps, le lieu, l'activité, chacun de ces paramètres ayant un poids qui varie pour chacun d'entre nous. Certains se foutent absolument de l'endroit où ils vivent; d'autres - c'est mon cas - n'ont aucune chance d'être heureux, quoi qu'ils tentent, dans certains endroits, et maximisent leurs chances, s'ils se trouvent dans d'autres endroits. De même que certains déclarent se foutre d'avoir 40 heures par semaine un boulot ennuyeux et alimentaire s'il paie assez pour construire sa vie le reste du temps, tandis que d'autres ne tiennent pas trois mois dans cette situation, etc.
Cruellement, je dirais que le bonheur-patchwork, c'est un peu la réponse en désespoir de cause. ça fait un peu "yaka se contenter de ce qu'on a". Ah non, jamais. Quand on n'est pas satisfait, on essaie de changer sa vie; c'est a posteriori qu'on constate qu'on est heureux - vu de l'extérieur, qu'on "se contente" - de ce qu'on a. Sinon, c'est de la résignation. Bien sûr, encore faut-il savoir après quoi on court et si on n'est pas dans une logique de tonneau des Danaïdes.
Mais bon, pour moi, le bonheur ce n'est pas une tapisserie de terne et de brillant qu'on étiquette parce que de loin, sous le bon angle, elle brille. Quand il existe, c'est la toile de fond, bien qu'elle accepte nécessairement des touches plus ternes.
Mais bon, c'est du détail sémantique, je suis d'accord sur le principe et l'importance de ne pas se contenter de "ce qui rapproche", ce qui est familier, déjà présent en soi, connu, maîtrisé. Cela dit, l'autre n'est jamais un autre nous-même et à mon avis, à se borner (se complaire) à ne pas sortir du connu-identique, on se construit un bonheur "défensif" tellement pauvre, étroit et constamment "menacé" qu'on peut difficilement parler de bonheur ! Si même on le ressent de la sorte !
Je pense aussi qu'un état de bonheur est possible sur un laps de temps important; il nécessite un équilibre avec l'entourage, le temps, le lieu, l'activité, chacun de ces paramètres ayant un poids qui varie pour chacun d'entre nous. Certains se foutent absolument de l'endroit où ils vivent; d'autres - c'est mon cas - n'ont aucune chance d'être heureux, quoi qu'ils tentent, dans certains endroits, et maximisent leurs chances, s'ils se trouvent dans d'autres endroits. De même que certains déclarent se foutre d'avoir 40 heures par semaine un boulot ennuyeux et alimentaire s'il paie assez pour construire sa vie le reste du temps, tandis que d'autres ne tiennent pas trois mois dans cette situation, etc.
Cruellement, je dirais que le bonheur-patchwork, c'est un peu la réponse en désespoir de cause. ça fait un peu "yaka se contenter de ce qu'on a". Ah non, jamais. Quand on n'est pas satisfait, on essaie de changer sa vie; c'est a posteriori qu'on constate qu'on est heureux - vu de l'extérieur, qu'on "se contente" - de ce qu'on a. Sinon, c'est de la résignation. Bien sûr, encore faut-il savoir après quoi on court et si on n'est pas dans une logique de tonneau des Danaïdes.
Mais bon, pour moi, le bonheur ce n'est pas une tapisserie de terne et de brillant qu'on étiquette parce que de loin, sous le bon angle, elle brille. Quand il existe, c'est la toile de fond, bien qu'elle accepte nécessairement des touches plus ternes.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
je rejoins ce qui dit éolia sur sa définition du(des) bonheur...plein de petites choses qui mises bout-à bout forment une vie...
en revanche je ne crois pas en une recette du bonheur, plutôt en une série de recettes, dont chacun détient une partie des ingrédients, sans pouvoir forcément les partager...
et puis la base : c'est quoi la définition du bonheur ?
on pourrait essayer de commencer par là...
en revanche je ne crois pas en une recette du bonheur, plutôt en une série de recettes, dont chacun détient une partie des ingrédients, sans pouvoir forcément les partager...
et puis la base : c'est quoi la définition du bonheur ?
on pourrait essayer de commencer par là...
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: théorie sur le bonheur
de vous lire tous un peu tous les jours ?
BETTY BOOP- Messages : 269
Date d'inscription : 17/07/2010
Age : 51
Localisation : DANS MES PENSEES
Re: théorie sur le bonheur
tribal40 a écrit:et puis la base : c'est quoi la définition du bonheur ?
on pourrait essayer de commencer par là...
Je ne crois pas que ce soit possible... ou alors on ne s'accordera que sur quelque chose de tellement général que ça ne nous apportera pas grand-chose.
Déjà, qu'est-ce qui nous permettrait de le définir ?
L'exercice sera-t-il réservé à ceux qui le connaissent ou l'ont connu ?
Peut-on définir ce qu'on ne connaît pas ?
Est-il unique ? J'en serais surpris...
Et il change probablement tout au long de notre histoire.
Invité- Invité
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
je parlais de la définition du bonheur pour soi, pour chacun d'entre nous, de façon à ce qu'on se rende compte (à la manière de bochra qui raconte le village de ses gp...), que le bonheur n'est parfois pas loin, mais que l'état d'esprit dans lequel on se trouve ne nous permet pas d'y accéder...
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: théorie sur le bonheur
@ tribal40 : je suis d'accord!
accéder au bonheur, ça commence par changer d'état d'esprit. le bonheur est déjà là. mais on ne le voit pas.
accéder au bonheur, ça commence par changer d'état d'esprit. le bonheur est déjà là. mais on ne le voit pas.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
pour voir le bonheur, il faut continuer à regarder les choses un peu comme ça
savoir encore s'émerveiller parfois
savoir encore s'émerveiller parfois
BETTY BOOP- Messages : 269
Date d'inscription : 17/07/2010
Age : 51
Localisation : DANS MES PENSEES
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Plume d'eau,
Pour moi, un patchwork n'est pas quelque chose dont on se contente. Le premier patchwork de tissus que j'ai crée, je l'ai réalisé alors que ma petite fille grandissait dans mon ventre. J'ai choisi chaque morceau de tissu avec soin, chacun ayant son histoire, imaginé ce qu'elle ressentirait en le découvrant (tissu rêche ou bien doux, couleurs très différentes,...). Pourtant il s'agissait de mon premier patchwork. Les coutures sont de travers, il y a de petits morceaux froncés ici et là, des carrés un peu moins jolis. Et pourtant quelle tendresse, quel bonheur à chaque fois que je le regarde. Voilà pourquoi je parlais de patchwork : non par hasard, mais avec une image précise en tête.
D'ailleurs merci à Betty Boop pour la photo de bébé : un petit moment de bonheur de plus.
Je pense que Tribal a eu une bonne idée. Quelle est notre définition du bonheur ? Et chacun de nous imagine-t-il ce bonheur de la même façon ?
Je vais rebondir sur ton dernier billet Bochra : pourquoi perdons-nous le bonheur de notre enfance ? Enfin, pour ceux, qui l'ont eu. Le bonheur se perdrait-il avec l'innocence ? Sans doute... Les désillusions viennent compliquer notre existence et notre accès au bonheur sans doute...
J'ajouterais "Sommes-nous condamnés au malheur parce que nous ne l'avons pas connu enfant ?"
Lorsque j'étais très malheureuse étant petite, je regardais avec envie parfois, souvent avec désespoir ceux qui étaient heureux car je songeais que moi, j'avais dû être bien coupable pour souffrir autant et que le bonheur me serait interdit à jamais.
Pour moi, le bonheur, c'est tellement parce que j'ai connu le malheur sous sa forme la plus noire.
Pour reprendre ton petit schéma, je pense que cela dépend de chacun de nous. Comme tu l'as écrit parfois, on se contente de si peu et on est finalement heureux... Je crois qu'il est plus facile de l'être lorsqu'on ne se pose pas trop de questions. Manque de chance, nous ne sommes pas équipés pour la simplicité. Et puis, chacun n'a pas les mêmes attentes, les mêmes besoins. Pourquoi certains sauront-ils prendre le tout petit peu qu'ils auront reçu pour en construire quelque chose tandis que d'autres auront eu le sentiment de manquer de tout alors qu'ils ont eu tellement plus ? Tempérament ? Education ? Insatisfaction chronique ?
"Le bonheur, ce n'est pas d'avoir. Le bonheur c'est de savoir apprécier ce que l'on a. "
Tout à fait d'accord avec toi Bochra...
Je pense aujourd'hui être plutôt heureuse, cela ne signifie pas que je sois satisfaite de toute ma vie actuelle. Mais mon ciel est bleu et je n'ai pas envie de marcher dans mes idées noires.
Je crois également que lorsqu'on a trop souffert, le bonheur ne peut jamais être complet et ceux qui sont des résilients de maltraitance comme moi, le savent bien. Il y a toujours un moment où une blessure saigne encore.
Je n'ai pas envie de me contenter de tous petits riens et j'espère bien augmenter mon capital bonheur. Mais pour cela, je préfère colorer mes lunettes en rose.
Pour moi, un patchwork n'est pas quelque chose dont on se contente. Le premier patchwork de tissus que j'ai crée, je l'ai réalisé alors que ma petite fille grandissait dans mon ventre. J'ai choisi chaque morceau de tissu avec soin, chacun ayant son histoire, imaginé ce qu'elle ressentirait en le découvrant (tissu rêche ou bien doux, couleurs très différentes,...). Pourtant il s'agissait de mon premier patchwork. Les coutures sont de travers, il y a de petits morceaux froncés ici et là, des carrés un peu moins jolis. Et pourtant quelle tendresse, quel bonheur à chaque fois que je le regarde. Voilà pourquoi je parlais de patchwork : non par hasard, mais avec une image précise en tête.
D'ailleurs merci à Betty Boop pour la photo de bébé : un petit moment de bonheur de plus.
Je pense que Tribal a eu une bonne idée. Quelle est notre définition du bonheur ? Et chacun de nous imagine-t-il ce bonheur de la même façon ?
Je vais rebondir sur ton dernier billet Bochra : pourquoi perdons-nous le bonheur de notre enfance ? Enfin, pour ceux, qui l'ont eu. Le bonheur se perdrait-il avec l'innocence ? Sans doute... Les désillusions viennent compliquer notre existence et notre accès au bonheur sans doute...
J'ajouterais "Sommes-nous condamnés au malheur parce que nous ne l'avons pas connu enfant ?"
Lorsque j'étais très malheureuse étant petite, je regardais avec envie parfois, souvent avec désespoir ceux qui étaient heureux car je songeais que moi, j'avais dû être bien coupable pour souffrir autant et que le bonheur me serait interdit à jamais.
Pour moi, le bonheur, c'est tellement parce que j'ai connu le malheur sous sa forme la plus noire.
Pour reprendre ton petit schéma, je pense que cela dépend de chacun de nous. Comme tu l'as écrit parfois, on se contente de si peu et on est finalement heureux... Je crois qu'il est plus facile de l'être lorsqu'on ne se pose pas trop de questions. Manque de chance, nous ne sommes pas équipés pour la simplicité. Et puis, chacun n'a pas les mêmes attentes, les mêmes besoins. Pourquoi certains sauront-ils prendre le tout petit peu qu'ils auront reçu pour en construire quelque chose tandis que d'autres auront eu le sentiment de manquer de tout alors qu'ils ont eu tellement plus ? Tempérament ? Education ? Insatisfaction chronique ?
"Le bonheur, ce n'est pas d'avoir. Le bonheur c'est de savoir apprécier ce que l'on a. "
Tout à fait d'accord avec toi Bochra...
Je pense aujourd'hui être plutôt heureuse, cela ne signifie pas que je sois satisfaite de toute ma vie actuelle. Mais mon ciel est bleu et je n'ai pas envie de marcher dans mes idées noires.
Je crois également que lorsqu'on a trop souffert, le bonheur ne peut jamais être complet et ceux qui sont des résilients de maltraitance comme moi, le savent bien. Il y a toujours un moment où une blessure saigne encore.
Je n'ai pas envie de me contenter de tous petits riens et j'espère bien augmenter mon capital bonheur. Mais pour cela, je préfère colorer mes lunettes en rose.
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: théorie sur le bonheur
Le nombre de fois où j'ai essayé de colorer mes lunettes en rose m'empêche de croire à cette théorie. Il y a eu des moments où je me sentais heureux, où j'en avais une conscience forte, pleine, et sereine - ce n'est pas un souvenir reconstruit - alors qu'en toute objectivité, je n'avais pas certaines chose que j'ai en ce moment, qui est plutôt un moment de souffrance. A mon avis, ou alors, dans mon cas personnel, "se contenter de ce que l'on a" n'a de sens qu'a posteriori. Ce n'est pas une attitude, ce n'est pas la philosophie, ce n'est pas la raison qui fait qu'on est heureux.
Je vais partir de l'hypothèse prudente que ça me concerne et moi seul et parler à la première personne.
Une alchimie complexe, et que je ne comprends que très partiellement, fait que pendant une période donnée, je me sentais heureux en dépit de certains manques, objectifs, connus et ressentis. Alors, je pouvais dire que je savais me satisfaire de ce que j'avais et vivre pleinement ce qui m'était donné. Mais ce n'était pas mon mode de fonctionnement. Ce n'est pas pour cela que j'étais heureux. "Le bonheur c'est de savoir apprécier ce que l'on a"... non : pour moi le bonheur c'est d'avoir (ou d'être) une série de choses telle que la lampe "bonheur" est allumée. La combinaison qui allume la lampe est inattendue, imprévisible, raison pour laquelle on peut courir sans fin après le mauvais composant et être à jamais insatisfait. Et j'étais tombé sur une combinaison qui allume la lampe.
Alors là oui, je peux dire "je me contente de ce que j'ai", mais c'est après coup.
Actuellement, je ne comprends pas pourquoi la combinaison que j'ai n'allume pas la lampe. Je ne cours pas après ceci ou cela, a fortiori des biens : je vois que des processus en moi sont à l'oeuvre pour m'interdire de goûter le bonheur; tout ce qu'il faut c'est les stopper.
Je pense qu'on m'a trop inculqué que les moments de bonheur, de temps libre, de prendre-soin-de-soi, sont des espèces de récréations pas trop tolérées, d'école buissonnière, quelque chose de MAL (des moments improductifs, de paresse, d'égoïsme...), comme des bonbons qui font grossir : on en mange en regardant ses parents faire les gros yeux, à condition de s'acquitter de la dette ainsi contractée : en faisant du sport pour évacuer les calories, en promettant d'en manger rarement, en se lavant bien les dents pour se purifier de cette diablerie. C'est agréable mais c'est mal. J'interprète les beignes que la vie m'a infligées, non pas comme des chocs contre la connerie ou la haine primaire d'untel ou d'untel, mais comme des justes punitions pour avoir osé être un peu heureux à un moment.
Alors être heureux, j'en viens à me l'interdire. Je ne prends plus le risque.
A cause de la définition du bonheur qu'on m'a tellement inculquée que je l'ai intériorisée.
Je vais partir de l'hypothèse prudente que ça me concerne et moi seul et parler à la première personne.
Une alchimie complexe, et que je ne comprends que très partiellement, fait que pendant une période donnée, je me sentais heureux en dépit de certains manques, objectifs, connus et ressentis. Alors, je pouvais dire que je savais me satisfaire de ce que j'avais et vivre pleinement ce qui m'était donné. Mais ce n'était pas mon mode de fonctionnement. Ce n'est pas pour cela que j'étais heureux. "Le bonheur c'est de savoir apprécier ce que l'on a"... non : pour moi le bonheur c'est d'avoir (ou d'être) une série de choses telle que la lampe "bonheur" est allumée. La combinaison qui allume la lampe est inattendue, imprévisible, raison pour laquelle on peut courir sans fin après le mauvais composant et être à jamais insatisfait. Et j'étais tombé sur une combinaison qui allume la lampe.
Alors là oui, je peux dire "je me contente de ce que j'ai", mais c'est après coup.
Actuellement, je ne comprends pas pourquoi la combinaison que j'ai n'allume pas la lampe. Je ne cours pas après ceci ou cela, a fortiori des biens : je vois que des processus en moi sont à l'oeuvre pour m'interdire de goûter le bonheur; tout ce qu'il faut c'est les stopper.
Je pense qu'on m'a trop inculqué que les moments de bonheur, de temps libre, de prendre-soin-de-soi, sont des espèces de récréations pas trop tolérées, d'école buissonnière, quelque chose de MAL (des moments improductifs, de paresse, d'égoïsme...), comme des bonbons qui font grossir : on en mange en regardant ses parents faire les gros yeux, à condition de s'acquitter de la dette ainsi contractée : en faisant du sport pour évacuer les calories, en promettant d'en manger rarement, en se lavant bien les dents pour se purifier de cette diablerie. C'est agréable mais c'est mal. J'interprète les beignes que la vie m'a infligées, non pas comme des chocs contre la connerie ou la haine primaire d'untel ou d'untel, mais comme des justes punitions pour avoir osé être un peu heureux à un moment.
Alors être heureux, j'en viens à me l'interdire. Je ne prends plus le risque.
A cause de la définition du bonheur qu'on m'a tellement inculquée que je l'ai intériorisée.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
La culpabilité qui empêche d'être heureux, j'ai connu aussi. Il m'arrive encore d'en souffrir, surtout lorsque je reprends mes mauvaises manies de "j'analyse tout ce que j'ai pu faire de travers"...
En ce qui me concerne, c'est ma capacité d'introspection qui m'a tout de même été utile avec le bouquin sur "La culpabilité" dont j'ai parlé un peu plus loin. Cela m'a demandé beaucoup de travail sur moi-même (j'avais opté pour la solution : pointer chaque culpabilité ressentie et détailler par écrit), mais cela m'a vraiment été utile pour me sentir moins coupable et donc pouvoir mieux vivre.
Peut-être que cela fonctionnerait pour toi ou pas, peut-être avec l'aide d'un spécialiste adapté aux zèbres. Je te souhaite en tout cas de parvenir à te sentir un peu plus serein.
En ce qui me concerne, c'est ma capacité d'introspection qui m'a tout de même été utile avec le bouquin sur "La culpabilité" dont j'ai parlé un peu plus loin. Cela m'a demandé beaucoup de travail sur moi-même (j'avais opté pour la solution : pointer chaque culpabilité ressentie et détailler par écrit), mais cela m'a vraiment été utile pour me sentir moins coupable et donc pouvoir mieux vivre.
Peut-être que cela fonctionnerait pour toi ou pas, peut-être avec l'aide d'un spécialiste adapté aux zèbres. Je te souhaite en tout cas de parvenir à te sentir un peu plus serein.
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
cela dit, la souffrance n'empêche pas le bonheur (on peut éprouver du bonheur malgré la souffrance et comme tu dis, cela lui donne encore plus de valeur et on se rend encore mieux compte de ce qu'est le bonheur par comparaison)
J'ai bien parlé de souffrance permanente. Pas celle, intermittente, qui laisse la place au plaisir et qui est inévitable, mais celle qui est toujours là et qui empêche de ressentir des émotions positives dans les moments où on devrait théoriquement en ressentir. Quand j'aurais réussi à l'éteindre, celle-là, je serai l'homme le plus heureux du monde.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: théorie sur le bonheur
+1
Lorsque je souffrais tant que je pensais que la seule issue était la mort, impossible d'apprécier quoi que ce soit... Heureusement, pas réussi mon coup et les autres fois, c'est la peur de faire souffrir qui m'a retenue... Mais je ne crois pas qu'il suffise de vouloir être heureux, profiter de la vie pour l'être.
Bochra,
Je ne suis pas persuadée qu'un bébé naisse heureux... Surtout les bébés aux yeux grands ouverts comme nous... J'ai une excellente mémoire. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai aussi des flashs de moments vécus lorsque j'étais très petite, avant même mes un an... J'ai cru pendant un temps qu'il s'agissait de "souvenirs fabriqués" : vous savez un petit évènement raconté et broderie à partir de photos... Oui, mais il y a 35 ans, les mamans ne "mitraillaient" pas leur bébé comme aujourd'hui.... Et lorsque je me suis décidée à en parler à ma mère, j'ai donné des détails qui ne figuraient nulle part, nulle part hors de ma mémoire....
Et ces souvenirs, ce ne sont pas des souvenirs de paix, mais une inquiétude intense parce que je sentais que "ma maman" n'était pas heureuse... Aucun souvenir de bonheur lorsque j'étais toute petite. Aucun. Des moments parfois plus calmes, oui. Quelques gestes de tendresse aperçus ici et là, oui. Pas de sentiment de bonheur...
Tu pourrais me dire : il ne s'agit pas du moment exact de la naissance.
Oui, mais... J'ai aussi l'exemple de ma fille qui est née avec deux yeux bioniques. Pan :hors du ventre, yeux grands ouverts braqués sur tout et même un peu étrange tant elle regardait tout avec attention ! Petit visage même pas serein, mais concentré... Puis, au bout d'un peu plus d'une heure, larmes !! Et oui, je souhaitais l'allaiter et le personnel avait posé le bébé à un endroit et m'avait ordonné de ne pas bouger pendant deux heures ! Est-ce moi qui était trop frustrée de la savoir si loin ou bien elle qui n'a pas compris ? La grossesse avait été difficile. Or nos bébés existent déjà dans nos ventres, pourquoi seraient-ils vierges de ressentis ? Qu'en penses-tu ?
En tout cas, je ne sais pas, mais je pense qu'elle a appris le bonheur plus tard, car je ne l'ai pas vue beaucoup détendue durant ses premières heures de vie.
Lorsque je souffrais tant que je pensais que la seule issue était la mort, impossible d'apprécier quoi que ce soit... Heureusement, pas réussi mon coup et les autres fois, c'est la peur de faire souffrir qui m'a retenue... Mais je ne crois pas qu'il suffise de vouloir être heureux, profiter de la vie pour l'être.
Bochra,
Je ne suis pas persuadée qu'un bébé naisse heureux... Surtout les bébés aux yeux grands ouverts comme nous... J'ai une excellente mémoire. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai aussi des flashs de moments vécus lorsque j'étais très petite, avant même mes un an... J'ai cru pendant un temps qu'il s'agissait de "souvenirs fabriqués" : vous savez un petit évènement raconté et broderie à partir de photos... Oui, mais il y a 35 ans, les mamans ne "mitraillaient" pas leur bébé comme aujourd'hui.... Et lorsque je me suis décidée à en parler à ma mère, j'ai donné des détails qui ne figuraient nulle part, nulle part hors de ma mémoire....
Et ces souvenirs, ce ne sont pas des souvenirs de paix, mais une inquiétude intense parce que je sentais que "ma maman" n'était pas heureuse... Aucun souvenir de bonheur lorsque j'étais toute petite. Aucun. Des moments parfois plus calmes, oui. Quelques gestes de tendresse aperçus ici et là, oui. Pas de sentiment de bonheur...
Tu pourrais me dire : il ne s'agit pas du moment exact de la naissance.
Oui, mais... J'ai aussi l'exemple de ma fille qui est née avec deux yeux bioniques. Pan :hors du ventre, yeux grands ouverts braqués sur tout et même un peu étrange tant elle regardait tout avec attention ! Petit visage même pas serein, mais concentré... Puis, au bout d'un peu plus d'une heure, larmes !! Et oui, je souhaitais l'allaiter et le personnel avait posé le bébé à un endroit et m'avait ordonné de ne pas bouger pendant deux heures ! Est-ce moi qui était trop frustrée de la savoir si loin ou bien elle qui n'a pas compris ? La grossesse avait été difficile. Or nos bébés existent déjà dans nos ventres, pourquoi seraient-ils vierges de ressentis ? Qu'en penses-tu ?
En tout cas, je ne sais pas, mais je pense qu'elle a appris le bonheur plus tard, car je ne l'ai pas vue beaucoup détendue durant ses premières heures de vie.
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
se libérer de ce "non amour" pour soi, c'est le premier pas.
Intéressant de prendre ça dans ce sens-là. J'aurais plutôt vu ça sous l'angle : comment gagner l'amour de soi, plutôt que de se débarasser du non-amour.
Je plussoie le problème de la maman déprimée... (hein maman ?)
J'irai même plus loin : faut pas essayer de protéger ses parents, c'est pas le rôle d'un gamin, c'est l'inverse. (hein Lanza ?)
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: théorie sur le bonheur
Et quelle est ta théorie zheibr?
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
pourquoi on entretient en nous même les pensées des autres et on se refuse d'entretenir nos propres pensées?
pourquoi les a priori des autres finissent par devenir notre réalité?
pourquoi pensons nous que les autres nous connaissent mieux que nous même?
pourquoi quand les autres nous collent une étiquette dessus, elle devient notre prison?
Parce que nous sommes gavés de théories et de proverbes qui "prouvent" que les autres sont impartiaux et que leur regard est donc plus juste, que le nôtre sur nous-mêmes est forcément enjolivé à cause de l'égoïsme et de la vanité, qu'il n'y a que la vérité qui fâche.
Et aussi parce qu'essayer de casser la boîte dans laquelle les autres nous ont enfermés pour leur confort personnel, c'est les attaquer dans le confort en question, les mettre devant le fait accompli d'une remise en question qu'ils ont à faire, et que généralement, ils se défendent à coups de poing. Qui ôte à un individu borné ses clichés lui déclare la guerre et doit s'attendre aux plus violents des tirs de barrage.
Quiconque manque d'estime de soi a tendance à chercher dans le regard de l'autre la vérité sur soi. Et comme cet autre n'a pas forcément d'intérêt à délivrer un regard positif ni même honnête, on devient son jouet, mais toujours sans oser remettre en cause ce qu'il nous balance. Pourquoi tant de gens s'entendent-ils dire "de toute façon, tu supportes pas qu'on te dise tes 4 vérités" ? Tout simplement parce que ce qu'on qualifie de "quatre vérités" est dans 99% des cas un règlement de comptes tissé de saloperies d'une injustice révoltante, et révoltante au carré car c'est censé être un garant de véracité...
C'est qu'on confond toujours sincérité et véracité. Quelqu'un peut nous dire en toute honnêteté et sincérité des choses qu'il pense de nous, et qui seront pourtant fausses, injustes, absurdes, consternantes. C'est sincère, oui, mais ce sont quand même des conneries.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
++++ 11111
Je ne peux m'empêcher de songer, que si on tente d'éviter les émotions négatives totalement (stress, souffrance, peines) on risque de tomber dans une sorte de "piège" qui consiste à s'anesthésier totalement et à vivre toutes les émotions (positives également) de façon amoindrie...
or les émotions, c'est ce qui colore notre vie, nous rend humains, et (peut-être en particulier chez les Z) certes nous fait vivre des souffrances en grand, mais également nous fait vibrer et saisir des tas de nuances magnifiques...
Ainsi, je crois que plus que de fonctionner en tout ou rien; il faut essayer de "vivre bien" de laisser s'exprimer nos chagrins ponctuellement, et faire en sorte de se focaliser volontairement sur toutes les choses positives, mêmes subtiles.
c'est un exercice difficile, certes, mais on peut y arriver !
Avec l'amour de soi, oui, (donc l'amour de l'autre aussi !)
il est certain que les parents et les familles jouent un rôle dans notre capacité à nous accepter et nous aimer nous...parfois elles nous ont aimé bien (pour ce qu'on est) parfois non. Dans le second cas, il faut réapprendre à le faire...peut-être en cherchant d'autres "modèles" que chez nos parents, peut-être en ne se fiant qu'à soi-même, pour "sentir" ce qui est bon pour nous ou non...
Lanza : solidaire !! Je me reconnais (on peut reconnaître le parent comme une entité autonome qui "est grande" et "à qu'à se démerder" pour se gérer, nan mé...à son âge )
Brochra : super d'accord, la maman joue un rôle important, elle est la "première qui nous regarde"...mais si elle l'a pas fait comme il faut, il faut la réinventer en mieux !!!
Zheibr : tu y arriveras peut-être en étant précis dans ton tri : jamais tout est à jeter !! regardes en détail ton puzzle et vas piocher ailleurs des pièces différentes que tu voudrais y voir, et jette celles qui ne collent pas...y'a pas de bouton reset...(ou alors un changement radical de tout (boulot, amis, lieu...?) mais c'est pas toujours la solution...bref, changer progressivement, par choix, des petites choses...ben ça permet d'avancer...courage !!
Sinon je me pose encore une question non résolue, fondée sur une impression personnelle :
Quand on a traversé une phase où on n'a plus rien à perdre, vraiment....(si ce n'est la vie...et peut-être même que on a pensé à la perdre aussi...tant on était mal...) est-ce que c'est pas là que se jouent des choses...et que d'un coup, on apprécie la moindre petite chose simple ?
Je ne suis pas sûre.
Mais ça m'est peut-être arrivé.
D'où un peu plus de bonheur, avec pourtant moins d'ingrédients ou de formules magiques...
Je ne peux m'empêcher de songer, que si on tente d'éviter les émotions négatives totalement (stress, souffrance, peines) on risque de tomber dans une sorte de "piège" qui consiste à s'anesthésier totalement et à vivre toutes les émotions (positives également) de façon amoindrie...
or les émotions, c'est ce qui colore notre vie, nous rend humains, et (peut-être en particulier chez les Z) certes nous fait vivre des souffrances en grand, mais également nous fait vibrer et saisir des tas de nuances magnifiques...
Ainsi, je crois que plus que de fonctionner en tout ou rien; il faut essayer de "vivre bien" de laisser s'exprimer nos chagrins ponctuellement, et faire en sorte de se focaliser volontairement sur toutes les choses positives, mêmes subtiles.
c'est un exercice difficile, certes, mais on peut y arriver !
Avec l'amour de soi, oui, (donc l'amour de l'autre aussi !)
il est certain que les parents et les familles jouent un rôle dans notre capacité à nous accepter et nous aimer nous...parfois elles nous ont aimé bien (pour ce qu'on est) parfois non. Dans le second cas, il faut réapprendre à le faire...peut-être en cherchant d'autres "modèles" que chez nos parents, peut-être en ne se fiant qu'à soi-même, pour "sentir" ce qui est bon pour nous ou non...
Lanza : solidaire !! Je me reconnais (on peut reconnaître le parent comme une entité autonome qui "est grande" et "à qu'à se démerder" pour se gérer, nan mé...à son âge )
Brochra : super d'accord, la maman joue un rôle important, elle est la "première qui nous regarde"...mais si elle l'a pas fait comme il faut, il faut la réinventer en mieux !!!
Zheibr : tu y arriveras peut-être en étant précis dans ton tri : jamais tout est à jeter !! regardes en détail ton puzzle et vas piocher ailleurs des pièces différentes que tu voudrais y voir, et jette celles qui ne collent pas...y'a pas de bouton reset...(ou alors un changement radical de tout (boulot, amis, lieu...?) mais c'est pas toujours la solution...bref, changer progressivement, par choix, des petites choses...ben ça permet d'avancer...courage !!
Sinon je me pose encore une question non résolue, fondée sur une impression personnelle :
Quand on a traversé une phase où on n'a plus rien à perdre, vraiment....(si ce n'est la vie...et peut-être même que on a pensé à la perdre aussi...tant on était mal...) est-ce que c'est pas là que se jouent des choses...et que d'un coup, on apprécie la moindre petite chose simple ?
Je ne suis pas sûre.
Mais ça m'est peut-être arrivé.
D'où un peu plus de bonheur, avec pourtant moins d'ingrédients ou de formules magiques...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
Plume d'eau rayée a écrit:C'est qu'on confond toujours sincérité et véracité. Quelqu'un peut nous dire en toute honnêteté et sincérité des choses qu'il pense de nous, et qui seront pourtant fausses, injustes, absurdes, consternantes. C'est sincère, oui, mais ce sont quand même des conneries.
Vouii, il y a tellement de miroirs déformant....
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
Quand on a traversé une phase où on n'a plus rien à perdre, vraiment....(si ce n'est la vie...et peut-être même que on a pensé à la perdre aussi...tant on était mal...) est-ce que c'est pas là que se jouent des choses...et que d'un coup, on apprécie la moindre petite chose simple ?
Je ne sais pas combien de temps ça marche...
Ainsi, je crois que plus que de fonctionner en tout ou rien; il faut essayer de "vivre bien" de laisser s'exprimer nos chagrins ponctuellement, et faire en sorte de se focaliser volontairement sur toutes les choses positives, mêmes subtiles.
Que ce soit celle-ci ou une autre, toutes ces "pistes", tous ces "il faut" me laissent perplexe. Comme je disais plus haut, sur l'histoire du patchwork et de "savoir trouver le bonheur dans les petites choses" etc. J'en ai lu des tas, qui m'ont paru très pertinentes, bien plus que mon système actuel, toxique et destructeur. Je ne demanderais pas mieux que de faire tout ça. Seulement, sérieusement, est-ce que vous vous êtes dit "il faut" et que vous avez appris à le faire, est-ce que vous avez réussi, consciemment, à discipliner votre pensée au point de MODIFIER VOS RESSENTIS, ou est-ce que, maintenant que cela s'est mis en place sans que vous sachiez comment ni que vous l'ayez conscientisé, vous constatez que c'est ainsi - et concluez que c'est bon et que c'est l'approche qu'il faut avoir ?
Parce que ça fait des années que je bute, moi, à VOULOIR changer mes approches et mes ressentis, "mettre les lunettes roses", "profiter des petites choses" ou tout simplement ne pas dramatiser ou laisser se déclencher des peurs, au sens psychiatriques, délirantes. Je veux de toute ma force et de tout mon coeur, et le premier qui me parle de "bénéfices secondaires à ne pas changer" se prend un taquet maison dans la poire; mais MODIFIER MES RESSENTIS, je ne SAIS pas faire. Les anciens déferlent, m'inondent, me submergent : ils noient même tous les anxiolytiques et antidépresseurs possibles, tous, tous, tous.
Alors, si vous y avez réussi, par pitié, vraiment par pitié DITES-MOI comment faire. Est-ce qu'il faut se forcer à penser autrement, pendant des semaines, des mois, et un jour constater que ça se fait tout seul ? Autre chose ? Dites-moi, ou alors, ne dites plus "il faut", si de toute façon, on ne le contrôle pas.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Plume d'eau rayée a écrit:Quand on a traversé une phase où on n'a plus rien à perdre, vraiment....(si ce n'est la vie...et peut-être même que on a pensé à la perdre aussi...tant on était mal...) est-ce que c'est pas là que se jouent des choses...et que d'un coup, on apprécie la moindre petite chose simple ?
Je ne sais pas combien de temps ça marche...
Toujours. Quand c'est acquis, on ne revient pas en arrière (ça ne se passe pas obligatoirement d'un coup, mais il y a comme un versant subit). Sur les modalités pratiques, ça veut dire qu'il a fallu accepter la mort d'une partie de soi, et c'est loin d'être facile...
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
oui quand c'est acquis...ça y est c'est étrange...
non tu as raison plume d'eau, ça n'est que la résultante d'un cheminement personnel je crois...
alors oui avant j'ai eu des entraînements, je me disais en moi-même "il faut", je me le répétais et j'y arrivais alternativement avec des phases d'abattement aussi...oui j'ai modifié mes ressentis, souvent, en me parlant à moi-même dans ma tête, en jouant le rôle pour moi-même de la maman : me consolant, cherchant des solutions, agissant, acceptant d'en pleurer, me distrayant par autre chose, riant toute seule des ironies de la vie, ou en créant aussi : je suis devenue la mère que j'ai pas eue, je suis devenue la confidente que j'ai pas eue, et je suis devenue enfin la meilleure amie que j'ai pas eue.
C'est pas une plainte du tout. Mais un constat. Que personne ne sait mieux que toi qui tu es, comment t'acculer pour agir intelligemment, comment jouer avec toi pour te coincer et avancer, comment te prendre avec l'humour, etc...
Il m'est arrivé de prendre des avis...A la fin, j'avais des tas de phrases des autres dans la tête mais non...ça n'était pas moi, ça ne me ressemblait pas, j'étais perdue entre toutes ces voix (pourtant encourageantes des fois) et j'avais mal à la tête...je crois avoir compris que nul ne peut se substituer vraiment à toi-même...et décider bien : pour toi. Par rapport à qui tu es. Dans tous les détails.
Ca passe donc par prendre le temps de bien te connaître toi dans tous les détails sans doute.
Pardon pour les "il faut", c'est pour aller "plus vite"...
Sinon justement je crois que ça n'est pas du contrôle, même plutôt tout le contraire...c'est l'acceptation, le laisser aller...
Autrefois aussi : j'ai TOURNE EN BOUCLE à ressasser en boucle fermée et j'ai vu que ça ne servait pas. Il y avait des mensonges, des choses invisibles et cachées que je ne voulais pas voir, et je n'avançais pas...
Alors je les ai regardées bien en face. Ca a fait mal un grand grand coup. j'avoue? c'est pas facile ni évident ni bref. Mais après ça, j'ai pu affronter les choses au fur et à mesure ! Sans plus me mentir ou me cacher mes états ou mes émotions...et j'ai commencé enfin à vivre dans le présent (et pas dans le passé où les choses étaient cachées et coincées)
Mais vraiment moi ce qui m'aide c'est de ME PARLER DANS MA TETE comme je voudrais qu'on me parle (et qui n'arrive jamais ) : t'es mal ? "Ok t'es mal, t'as le droit de passer quelques heures à chouiner. Bon faut pas que ça dure...c'est quoi le problème ? Ca ? Et c'est quoi le vrai problème qui est caché derrière ? Ca ? Bah pour l'instant tu peux rien faire qu'attendre. Donc va boire un coup, bouquine, occupe-toi et tu verras dans une semaine. Ca ? Ok bah pour ça, demain, tu fais ça. (Un acte : ça rassure) Ca ? ok bah pour ça tu en parles avec bidule. Ca ?? Bah ça c'est ridicule, ça peut attendre. Bon ça y est t'as fini de te prendre la tête ? Ca va pas tourner en boucle 3h ! Ma grosse ! Bon qu'est-ce que je pourrai foutre ? Sortir voir les autres ? Nan j'ai trop une sale tête. Telle activité ? Ouais, ça sera un bon début. Sortir voir telle amie ? ouais, elle elle sait comment me faire marrer....Et puis tu fais un pas après l'autre...Et puis tu essaies de moins penser et d'agir un peu plus...et puis tu alternes mieux...et puis tu peux arriver à "pas laisser durer" les moments où "t'es lourde" pour rien l'humour aide aussi...(ah je te reconnais bien là ma grosse, trouillarde va ! Allez, vas-y ! tu seras fière de toi si tu dépasses ça après !!) etc etc...
Mais courage Plume !!!!!!!!
Tu vas trouver tes moyens à toi !!
Déjà tu cherches, c'est bon signe !!
BISOUS !!!
non tu as raison plume d'eau, ça n'est que la résultante d'un cheminement personnel je crois...
alors oui avant j'ai eu des entraînements, je me disais en moi-même "il faut", je me le répétais et j'y arrivais alternativement avec des phases d'abattement aussi...oui j'ai modifié mes ressentis, souvent, en me parlant à moi-même dans ma tête, en jouant le rôle pour moi-même de la maman : me consolant, cherchant des solutions, agissant, acceptant d'en pleurer, me distrayant par autre chose, riant toute seule des ironies de la vie, ou en créant aussi : je suis devenue la mère que j'ai pas eue, je suis devenue la confidente que j'ai pas eue, et je suis devenue enfin la meilleure amie que j'ai pas eue.
C'est pas une plainte du tout. Mais un constat. Que personne ne sait mieux que toi qui tu es, comment t'acculer pour agir intelligemment, comment jouer avec toi pour te coincer et avancer, comment te prendre avec l'humour, etc...
Il m'est arrivé de prendre des avis...A la fin, j'avais des tas de phrases des autres dans la tête mais non...ça n'était pas moi, ça ne me ressemblait pas, j'étais perdue entre toutes ces voix (pourtant encourageantes des fois) et j'avais mal à la tête...je crois avoir compris que nul ne peut se substituer vraiment à toi-même...et décider bien : pour toi. Par rapport à qui tu es. Dans tous les détails.
Ca passe donc par prendre le temps de bien te connaître toi dans tous les détails sans doute.
Pardon pour les "il faut", c'est pour aller "plus vite"...
Sinon justement je crois que ça n'est pas du contrôle, même plutôt tout le contraire...c'est l'acceptation, le laisser aller...
Autrefois aussi : j'ai TOURNE EN BOUCLE à ressasser en boucle fermée et j'ai vu que ça ne servait pas. Il y avait des mensonges, des choses invisibles et cachées que je ne voulais pas voir, et je n'avançais pas...
Alors je les ai regardées bien en face. Ca a fait mal un grand grand coup. j'avoue? c'est pas facile ni évident ni bref. Mais après ça, j'ai pu affronter les choses au fur et à mesure ! Sans plus me mentir ou me cacher mes états ou mes émotions...et j'ai commencé enfin à vivre dans le présent (et pas dans le passé où les choses étaient cachées et coincées)
Mais vraiment moi ce qui m'aide c'est de ME PARLER DANS MA TETE comme je voudrais qu'on me parle (et qui n'arrive jamais ) : t'es mal ? "Ok t'es mal, t'as le droit de passer quelques heures à chouiner. Bon faut pas que ça dure...c'est quoi le problème ? Ca ? Et c'est quoi le vrai problème qui est caché derrière ? Ca ? Bah pour l'instant tu peux rien faire qu'attendre. Donc va boire un coup, bouquine, occupe-toi et tu verras dans une semaine. Ca ? Ok bah pour ça, demain, tu fais ça. (Un acte : ça rassure) Ca ? ok bah pour ça tu en parles avec bidule. Ca ?? Bah ça c'est ridicule, ça peut attendre. Bon ça y est t'as fini de te prendre la tête ? Ca va pas tourner en boucle 3h ! Ma grosse ! Bon qu'est-ce que je pourrai foutre ? Sortir voir les autres ? Nan j'ai trop une sale tête. Telle activité ? Ouais, ça sera un bon début. Sortir voir telle amie ? ouais, elle elle sait comment me faire marrer....Et puis tu fais un pas après l'autre...Et puis tu essaies de moins penser et d'agir un peu plus...et puis tu alternes mieux...et puis tu peux arriver à "pas laisser durer" les moments où "t'es lourde" pour rien l'humour aide aussi...(ah je te reconnais bien là ma grosse, trouillarde va ! Allez, vas-y ! tu seras fière de toi si tu dépasses ça après !!) etc etc...
Mais courage Plume !!!!!!!!
Tu vas trouver tes moyens à toi !!
Déjà tu cherches, c'est bon signe !!
BISOUS !!!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
brochra !!! c'est ce que j'ai appelé "la farandole" !! (tenir par la main l'enfant, l'ado qu'on a été, et nos différentes facettes bonnes et moins bonnes )
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
euh... Phèdre... je m'appelle Bochra (pas Brochra). je me permets de te dire ça parce que c'est mon vrai prénom donc ça me pique un peu quand il est écorché
en tout cas merci pour tes hourras
cela dit le mérite n'est pas de moi, j'ai tout piqué dans le livre de Louise L Hay :
"transformez votre vie"
j'ai appliqué sa recette. compte tenu de son enfance sordide, j'ai trouvé que ses conseils étaient très fiables.
en tout cas merci pour tes hourras
cela dit le mérite n'est pas de moi, j'ai tout piqué dans le livre de Louise L Hay :
"transformez votre vie"
j'ai appliqué sa recette. compte tenu de son enfance sordide, j'ai trouvé que ses conseils étaient très fiables.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Me faire dire mes "quatres vérités" par quelqu'un, je serai plutôt demandeur. Je ne peux pas demander à quelqu'un de me dire la vérité dernière sur moi. Mais je peux lui demander d'être sincère. Même si ce qu'il me dit est faux, injuste, absurde, consternant, et qu'il s'en sert comme d'une arme narcissique. A choisir, je préfère ça plutôt que rien.C'est qu'on confond toujours sincérité et véracité. Quelqu'un peut nous dire en toute honnêteté et sincérité des choses qu'il pense de nous, et qui seront pourtant fausses, injustes, absurdes, consternantes. C'est sincère, oui, mais ce sont quand même des conneries.
Je ne suis pas la source absolu pour savoir ce que je suis (je me trompe facilement sur moi même) et les autres non plus (ils se trompent encore plus souvent mais ils sont plus nombreux, donc ils ont aussi raison plus souvent). Les deux sources sont utiles. Reste à prendre les avis des autres comme des informations et non comme des jugements. Evidemment, je ne dis pas que c'est facile mais je trouverai catastrophique de m'en priver par susceptibilité (ou que la personne se taise par peur de me blesser, ce qui revient au même).
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Bochra a écrit:euh... Phèdre... je m'appelle Bochra (pas Brochra). je me permets de te dire ça parce que c'est mon vrai prénom donc ça me pique un peu quand il est écorché
Oooops ze ferai attention à l'avenir !!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
Merci Bochra et Phedre, je vais réfléchir à tout ça et essayer.
Pas moi. Les PN et ceux qui prennent ce rôle par égoïsme mesquin m'ont trop démoli : ça fait trois ans que j'essaie de leur survivre.
Dans l'assiette, mieux vaut rien que des amanites phalloïdes.
Même si ce qu'il me dit est faux, injuste, absurde, consternant, et qu'il s'en sert comme d'une arme narcissique. A choisir, je préfère ça plutôt que rien.
Pas moi. Les PN et ceux qui prennent ce rôle par égoïsme mesquin m'ont trop démoli : ça fait trois ans que j'essaie de leur survivre.
Dans l'assiette, mieux vaut rien que des amanites phalloïdes.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Courage !!
Au fait je voulais préciser que "pour moi" le bonheur c'est pas tout le temps et ça veut pas dire "pas pleurer" ou jamais avoir de peine. Non pour moi c'est des pointillés. Simplement ils sont de plus en plus longs et de plus en plus fréquents, et majoritaires par rapport au négatif.
(Pourtant sérieux, chu pas dans une situation enviable là tout de suite)
PS : je te serre la main très très fort avec amitié, j'en ai quitté un il y a 1 mois...
Mieux vaut rien que des trous noirs...des qui frappent avant qu'on ai tendu la main...pour partager...
Mais fais-toi confiance, tu sauras "sentir", tu sauras "éviter" tu sauras prendre ton temps avant de donner plus de confiance, et surtout tu sauras que ces miroirs là y'a rien de pire, quand tu regardes dedans c'est un gouffre que tu vois, le leur, pas le tien !!
Je comprends mieux ce que tu dis...moi j'ai eu la chance de bien me connaître moi "avant" (j'ai pu me dire que je me reconnaissais plus !) ça m'a aidée à me relever "vite" (d'une longue durée...) courage courage courage !! Y A QUE TOI QUI SAIS CE QUE TU VAUX !!! ET D AUTRES SAURONT LE VOIR !!!
Au fait je voulais préciser que "pour moi" le bonheur c'est pas tout le temps et ça veut pas dire "pas pleurer" ou jamais avoir de peine. Non pour moi c'est des pointillés. Simplement ils sont de plus en plus longs et de plus en plus fréquents, et majoritaires par rapport au négatif.
(Pourtant sérieux, chu pas dans une situation enviable là tout de suite)
PS : je te serre la main très très fort avec amitié, j'en ai quitté un il y a 1 mois...
Mieux vaut rien que des trous noirs...des qui frappent avant qu'on ai tendu la main...pour partager...
Mais fais-toi confiance, tu sauras "sentir", tu sauras "éviter" tu sauras prendre ton temps avant de donner plus de confiance, et surtout tu sauras que ces miroirs là y'a rien de pire, quand tu regardes dedans c'est un gouffre que tu vois, le leur, pas le tien !!
Je comprends mieux ce que tu dis...moi j'ai eu la chance de bien me connaître moi "avant" (j'ai pu me dire que je me reconnaissais plus !) ça m'a aidée à me relever "vite" (d'une longue durée...) courage courage courage !! Y A QUE TOI QUI SAIS CE QUE TU VAUX !!! ET D AUTRES SAURONT LE VOIR !!!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: théorie sur le bonheur
Je confirme, j'ai fait ça des années.Phedre a écrit:
Je ne peux m'empêcher de songer, que si on tente d'éviter les émotions négatives totalement (stress, souffrance, peines) on risque de tomber dans une sorte de "piège" qui consiste à s'anesthésier totalement et à vivre toutes les émotions (positives également) de façon amoindrie...
Quand on en sort (parce qu'on peut), ça pique un peu quand même, mais on s'y fait.
Quand on est gamin, c'est pas évident à comprendre. Mais ayé, j'ai fait.il est certain que les parents et les familles jouent un rôle dans notre capacité à nous accepter et nous aimer nous...parfois elles nous ont aimé bien (pour ce qu'on est) parfois non. Dans le second cas, il faut réapprendre à le faire...peut-être en cherchant d'autres "modèles" que chez nos parents, peut-être en ne se fiant qu'à soi-même, pour "sentir" ce qui est bon pour nous ou non...
Lanza : solidaire !! Je me reconnais (on peut reconnaître le parent comme une entité autonome qui "est grande" et "à qu'à se démerder" pour se gérer, nan mé...à son âge )
J'avais pas pensé à ça, parce que je bloque personnellement sur un point : c'est quoi, une maman ?Bochra : super d'accord, la maman joue un rôle important, elle est la "première qui nous regarde"...mais si elle l'a pas fait comme il faut, il faut la réinventer en mieux !!!
J'ai essayé d'utiliser ma grand mère maternelle en remplacement... mal m'en a pris. ^^
Mmmmh. Sauf qu'il est facile de se maintenir dans l'illusion qu'on ne vaut rien.Y A QUE TOI QUI SAIS CE QUE TU VAUX !!! ET D AUTRES SAURONT LE VOIR !!!
J'aime bien ta méthode, Bochra, moins compliquée que la mienne.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: théorie sur le bonheur
Lanza a écrit:je bloque personnellement sur un point : c'est quoi, une maman ?
J'ai essayé d'utiliser ma grand mère maternelle en remplacement... mal m'en a pris. ^^
Idem, avec d'autres figures de remplacement ; plutôt étonnantes d'ailleurs, mais Anzieu (le Moi-peau dont j'ai suspendu la lecture pour d'autres urgences) rapporte des expériences où des singes préfèrent un fil de fer chauffant à une forme de maman singe sans chaleur — non, ma mère de substitution n'est pas un radiateur
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: théorie sur le bonheur
"Tout simplement parce que ce qu'on qualifie de "quatre vérités" est dans 99% des cas un règlement de comptes tissé de saloperies d'une injustice révoltante, et révoltante au carré car c'est censé être un garant de véracité..."
Tout à fait d'accord avec toi, Plume d'eau.
Et je suis désolée si je t'ai donné l'impression de proposer des recettes toutes faites... Je n'en ai pas... J'ai longtemps ramé, essayé la technique des lunettes roses, pensé que j'étais une sinistre imbécile pour ne pas y arriver. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir... Si j'ai choisi l'image de patchwork, c'est aussi pour cette raison : j'ai longtemps été incapable de sélectionner de jolis moments. Et puis, lorsque nous nous sommes enfuis, j'ai ressenti un sentiment de liberté, de légèreté absolument inconnu, un moment de bonheur à l'état pur.... Isolé certes, mais existant. J'ai analysé ce que je ressentais (c'est comme ça que je fonctionne... ) et chercher quand je pouvais le vivre encore...
Je ne sais pas s'il faut vivre des moments très durs pour profiter du bonheur ensuite, j'ose espérer que non ! Je dirais même que parfois, cela a été un piège pour moi : j'attendais d'autres moments aussi forts !!!
Qu'est-ce qui a changé ? Un long cheminement sans doute...
Prendre moi aussi la petite fille qui était en moi par la main.
Pour rebondir également sur le bébé pas heureux : je n'étais pas déprimée au moment de sa naissance. Mais lorsqu'on a grandi toute seule, on s'interroge beaucoup durant sa grossesse sur la capacité à devenir maman, beaucoup de cauchemars également du passé. Cependant lorsqu'elle est arrivée, c'était clairement le plus beau jour de ma vie !!
Tout à fait d'accord avec toi, Plume d'eau.
Et je suis désolée si je t'ai donné l'impression de proposer des recettes toutes faites... Je n'en ai pas... J'ai longtemps ramé, essayé la technique des lunettes roses, pensé que j'étais une sinistre imbécile pour ne pas y arriver. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir... Si j'ai choisi l'image de patchwork, c'est aussi pour cette raison : j'ai longtemps été incapable de sélectionner de jolis moments. Et puis, lorsque nous nous sommes enfuis, j'ai ressenti un sentiment de liberté, de légèreté absolument inconnu, un moment de bonheur à l'état pur.... Isolé certes, mais existant. J'ai analysé ce que je ressentais (c'est comme ça que je fonctionne... ) et chercher quand je pouvais le vivre encore...
Je ne sais pas s'il faut vivre des moments très durs pour profiter du bonheur ensuite, j'ose espérer que non ! Je dirais même que parfois, cela a été un piège pour moi : j'attendais d'autres moments aussi forts !!!
Qu'est-ce qui a changé ? Un long cheminement sans doute...
Prendre moi aussi la petite fille qui était en moi par la main.
Pour rebondir également sur le bébé pas heureux : je n'étais pas déprimée au moment de sa naissance. Mais lorsqu'on a grandi toute seule, on s'interroge beaucoup durant sa grossesse sur la capacité à devenir maman, beaucoup de cauchemars également du passé. Cependant lorsqu'elle est arrivée, c'était clairement le plus beau jour de ma vie !!
Dernière édition par eolia le Lun 27 Déc 2010 - 9:47, édité 1 fois
eolia- Messages : 208
Date d'inscription : 28/07/2010
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: théorie sur le bonheur
ce que tu dis me fais penser à la PNL : programmation neuro linguistique.
est ce que tu étudies cela?
est ce que tu étudies cela?
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: théorie sur le bonheur
ok, j'en parlerai un peu alors mais pas aujourd'hui
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
je fais le lien avec les programmes parce que j'ai pratiqué ça professionnellement. C'est juste une analogie.
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Page 1 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Sujets similaires
» Théorie sur les limites
» la theorie de l'ambition
» Théorie de l'attachement
» Théorie de la PRI (résumé)
» La théorie de la passion
» la theorie de l'ambition
» Théorie de l'attachement
» Théorie de la PRI (résumé)
» La théorie de la passion
Page 1 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum