théorie sur le bonheur
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B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Re: théorie sur le bonheur
Le bonheur est une utopie
car il ne peut durer la vie.
Apprécions les petits plaisirs
que le temps sert pour nous ravir.
La vie est faite de hauts, de bas,
Le bonheur ne peut être là.
Aimons la vie telle qu'elle est,
Profitons des instants concrets.
car il ne peut durer la vie.
Apprécions les petits plaisirs
que le temps sert pour nous ravir.
La vie est faite de hauts, de bas,
Le bonheur ne peut être là.
Aimons la vie telle qu'elle est,
Profitons des instants concrets.
Invité- Invité
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Tu vois Bochra, ce qui me gêne dans ton approche c'est que tu donnes l'impression que tout est toujours possible. A te lire, les qualités et les défauts ne sont que des pures croyances toutes potentiellement "démagnétisables" . Je pense au contraire qu'il y a certaines descriptions de soi qui indépendamment d'être positives ou négatives sont vraies! Les frigos à la base ne sont pas tous les même. Certaines personnes sont réellement timides. Et ce n'est pas forcément dû à des conditionnements parentaux. Il s'agit parfois d'une simple caractéristique de la personnalité. Essayer de s'en rendre compte objectivement n'est ni positif ni négatif, simplement lucide.@ Fabris : ton avis d’anti-pensée positive circonstanciel m’intéresse !
J’aimerais si tu veux bien que tu nous dises pourquoi et dans quelles circonstances tu vois des limites à la pensée positive.
De fait, des "défauts" (es ce que la timidité est un défaut?), on en a tous. Ne pas se les reprocher, mais apprendre à les accepter, les gérer et éventuellement les s'améliorer me semble plus sensé que de se convaincre de posséder la qualité inverse. A la rigueur, je verrai ce que tu dis, comme un manière pour les personnes qui ont tendance à s'auto-déprécier, de tordre le bâton dans l'autre sens pour arriver à quelque chose d'un peu plus équilibré. Es-ce que c'est ce que tu veux dire?
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Non Fabris, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit.
On peut être timide et bien le vivre, et donc on est heureux.
Mais si on le vit mal, c'est là où on peut essayer de changer les choses.
J'ai choisi cet exemple parce qu'il est simple et peu impliquant émotionnellement (du moins pour moi)
mais ça reste un exemple.
la stratégie peut être appliquée à autre chose, à quelque chose qui t'embête vraiment et que tu veux régler pour de bon.
On peut être timide et bien le vivre, et donc on est heureux.
Mais si on le vit mal, c'est là où on peut essayer de changer les choses.
J'ai choisi cet exemple parce qu'il est simple et peu impliquant émotionnellement (du moins pour moi)
mais ça reste un exemple.
la stratégie peut être appliquée à autre chose, à quelque chose qui t'embête vraiment et que tu veux régler pour de bon.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
personne n'est obligé d'être heureux
mais si j'ai envie de l'être, j'aimerais qu'on me donne les outils pour y arriver.
je donne les outils qui ont marché pour moi, tu en fais ce que tu veux.
et j'aime lire les outils qui ont marché pour les autres et je m'en inspire.
voila.
mais si j'ai envie de l'être, j'aimerais qu'on me donne les outils pour y arriver.
je donne les outils qui ont marché pour moi, tu en fais ce que tu veux.
et j'aime lire les outils qui ont marché pour les autres et je m'en inspire.
voila.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Désolé Bochra si j'ai interprété de travers. Explique-moi mieux.
Oui je comprends que timide n'est qu'un exemple, mais je trouve que c'est un bon exemple. Je parlais aussi comme toi de quelqu'un de timide et qui le vit mal. Mais qui est quand même réellement timide! Tu vois, c'est comme quelqu'un qui serait réellement petit, qui le vivrait mal, et qui pour lutter comme ça, se dirait mais non en fait, je ne suis pas vraiment petit. Es ce qu'il ne devrait pas plutôt essayer d'accepter sa taille? Es ce que tu comprends ce que je veux dire? Dis-moi si je comprends encore tout de travers.
J'ai bien compris ta démarche Bochra et je l'apprécie vraiment. Je répondais simplement à ta question sur ma propre réticence. Je trouve que c'est généreux de ta part de partager tes outils et je te remercie sincèrement pour ça!
Oui je comprends que timide n'est qu'un exemple, mais je trouve que c'est un bon exemple. Je parlais aussi comme toi de quelqu'un de timide et qui le vit mal. Mais qui est quand même réellement timide! Tu vois, c'est comme quelqu'un qui serait réellement petit, qui le vivrait mal, et qui pour lutter comme ça, se dirait mais non en fait, je ne suis pas vraiment petit. Es ce qu'il ne devrait pas plutôt essayer d'accepter sa taille? Es ce que tu comprends ce que je veux dire? Dis-moi si je comprends encore tout de travers.
J'ai bien compris ta démarche Bochra et je l'apprécie vraiment. Je répondais simplement à ta question sur ma propre réticence. Je trouve que c'est généreux de ta part de partager tes outils et je te remercie sincèrement pour ça!
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Tiens, là je ne suis pas d'accord avec toi, Fabris.
J'ai toujours été persuadé d'être réellement timide, jusqu'il y a peu. Que c'était un trait immuable de ma personnalité, que j'étais né comme ça et que je le resterais. Force m'a été de constater que ce n'était pas le cas (ouf !). Il est vrai que ça n'est jamais que mon expérience, mais elle semble rencontrer quelques échos de part et d'autre, notamment ici :
Traits de caractère ou résultat de névroses ? Quelle est la part d'inné ou d'acquis ?
Si on accepte que c'est immuable, alors ça le sera, bêtement parce qu'on ne va pas se battre contre quelque chose qui est (ou que l'on croit) intouchable.
J'ai toujours été persuadé d'être réellement timide, jusqu'il y a peu. Que c'était un trait immuable de ma personnalité, que j'étais né comme ça et que je le resterais. Force m'a été de constater que ce n'était pas le cas (ouf !). Il est vrai que ça n'est jamais que mon expérience, mais elle semble rencontrer quelques échos de part et d'autre, notamment ici :
Ça reste wikipédia, mais bon.Wikipédia a écrit:La timidité est perçue comme une pathologie à guérir depuis au moins la fin du xixe siècle.
Traits de caractère ou résultat de névroses ? Quelle est la part d'inné ou d'acquis ?
Si on accepte que c'est immuable, alors ça le sera, bêtement parce qu'on ne va pas se battre contre quelque chose qui est (ou que l'on croit) intouchable.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: théorie sur le bonheur
Effectivement intéressant tout ça !
Mais je pense (sauf cas particuliers de vie par procuration que je connais bien d'ailleurs ) que le problème disparaît en grande partie dans des conditions de solitude jugées normales (ex trivial : un désert, un treck en solitaire...) Peu son réellement incapables de créer des conditions de bonheur par eux même lorsque la situation le requiert.
Par contre la solitude dans des conditions imposées de vie sociale intense, devient très lourde à porter. Et là il devient très dur d'avoir la sensation d'être transparent. Et le fait de vouloir donner du bonheur aux autres, ne revient qu'au constat que soi même on se sent bien quand les autres vous prennent en considération en vous donnant du bonheur, associé a une conscience d'autrui et de la réciprocité des relations.
Bon c'est vrai de temps en temps la réciprocité pose quelque problèmes. Difficile de trouver des gens dont le besoin de réception soit équivalent à votre capacité d'émission. Certains ce transforment alors en émetteurs fous n'arrivant pas a gérer l'absence de message régulateur de retour, d'autres considèrent qu'il s'agit d'un bug profond du protocole et se mettent en erreur générale.
Mais en dehors du protocole social, rien ne dit que le générateur a bonheur est réellement en panne.
Et il ne faut pas oublier non plus que dans tout protocole, la signalisation et la prise en compte des erreurs ponctuelles est aussi fondamentale dans la qualité de l'échange, que la montant de données (bonheur) envoyé.
Donc un protocole qui impose de ne faire qu'envoyer en éludant systématiquement les rapports d'erreurs, sans en tenir compte, me semble irréaliste.
En gros imposer sans arrêt un bonheur sans conditions me semble être une forme de violence psychique difficile à soutenir et en tout cas un mode de fonctionnement sujet à des bugs profonds et paralysants
(autant que le fait de n'envoyer que des messages d'erreur en fait, c'est vrai !)
Très intéressant.Selon moi, ce n'est pas du bonheur....personne heureuse doit pouvoir l'être sans condition.
Mais je pense (sauf cas particuliers de vie par procuration que je connais bien d'ailleurs ) que le problème disparaît en grande partie dans des conditions de solitude jugées normales (ex trivial : un désert, un treck en solitaire...) Peu son réellement incapables de créer des conditions de bonheur par eux même lorsque la situation le requiert.
Par contre la solitude dans des conditions imposées de vie sociale intense, devient très lourde à porter. Et là il devient très dur d'avoir la sensation d'être transparent. Et le fait de vouloir donner du bonheur aux autres, ne revient qu'au constat que soi même on se sent bien quand les autres vous prennent en considération en vous donnant du bonheur, associé a une conscience d'autrui et de la réciprocité des relations.
Bon c'est vrai de temps en temps la réciprocité pose quelque problèmes. Difficile de trouver des gens dont le besoin de réception soit équivalent à votre capacité d'émission. Certains ce transforment alors en émetteurs fous n'arrivant pas a gérer l'absence de message régulateur de retour, d'autres considèrent qu'il s'agit d'un bug profond du protocole et se mettent en erreur générale.
Mais en dehors du protocole social, rien ne dit que le générateur a bonheur est réellement en panne.
Et il ne faut pas oublier non plus que dans tout protocole, la signalisation et la prise en compte des erreurs ponctuelles est aussi fondamentale dans la qualité de l'échange, que la montant de données (bonheur) envoyé.
Donc un protocole qui impose de ne faire qu'envoyer en éludant systématiquement les rapports d'erreurs, sans en tenir compte, me semble irréaliste.
En gros imposer sans arrêt un bonheur sans conditions me semble être une forme de violence psychique difficile à soutenir et en tout cas un mode de fonctionnement sujet à des bugs profonds et paralysants
(autant que le fait de n'envoyer que des messages d'erreur en fait, c'est vrai !)
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
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Re: théorie sur le bonheur
Juste une idée comme ca sur les magnets.
Y'a aussi le cas ou les magnets ont été posés par soi même assez tardivement selon un protocole similaire à celui du décollage de magnets.
Du coup ca devient difficile et assez démoralisant d'entendre que faire et défaire c'est avancer.
Pourquoi mon protocole de dépatchage serait il plus logique, adapté et efficace que mon protocole de patchage ?
Y'a aussi le cas ou les magnets ont été posés par soi même assez tardivement selon un protocole similaire à celui du décollage de magnets.
Du coup ca devient difficile et assez démoralisant d'entendre que faire et défaire c'est avancer.
Pourquoi mon protocole de dépatchage serait il plus logique, adapté et efficace que mon protocole de patchage ?
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
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B!- Messages : 1898
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Re: théorie sur le bonheur
Bochra a écrit:
On ne nait pas timide. On le devient. Et on peut aussi arrêter de l’être.
D'accord avec la fin, pas avec le début.
On ne nait pas à égalité.
Mais pleurer sur son sort et invoquer la fatalité n'a jamais servi à rien. (cf la parabole des talents dans l'ancien testament dans le genre)
On ne nait pas égaux, mais on a le choix, on peut bouger et aller bien plus loin que ceux qui se reposent sur leurs lauriers.
Oui, on peut changer, non, ce n'est pas facile.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Merci Lanza! Je sais que je peux toujours compter sur toi pour démolir mes exemples...Lanza a écrit:Tiens, là je ne suis pas d'accord avec toi, Fabris.
J'ai toujours été persuadé d'être réellement timide, jusqu'il y a peu. Que c'était un trait immuable de ma personnalité, que j'étais né comme ça et que je le resterais. Force m'a été de constater que ce n'était pas le cas.
Bon, ceci dit je vous rejoins bien volontiers. La timidité n'est donc pas une caractéristique objective. Ce n'est pas facile mais ça se change. Et c'est une bonne chose.
Marc Aurèle a écrit:Dieux, donnez moi le Courage de changer les choses que je peux changer
la Sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer
et la Sagesse de distinguer entre les deux
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Lanza aime ça.fabris a écrit:Marc Aurèle a écrit:Dieux, donnez moi le Courage de changer les choses que je peux changer
la Sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer
et la Sagesse de distinguer entre les deux
C'est pas Facebook ici ? Ah pardon.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
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Localisation : Finistère sud
Re: théorie sur le bonheur
j'allais dire pareil
belle citation Fabris
belle citation Fabris
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
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Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
J'ai tout lu, et je m'y colle à mon tour, non pas que je pense apporter une nouveauté (la discussion est déjà tellement riche) mais, aujourd'hui, j'ai un avis sur tout, et je l'exprime.
(hem)
Je vais reprendre certaines choses que j'ai lues, sans les citer textuellement (vous me pardonnerez), et commenter.
Tout d'abord, la notion de plaisir a beaucoup été discutée. Ce que j'en ai retenu, c'est que l'on opposait le plaisir à la consommation, jugé comme méprisable, à un plaisir sensoriel, plus acceptable, mais pas par tous.
Je pense (mais cela n'engage que moi) que le plaisir est partie prenante du bonheur. Je m'en explique : si je prends soin de moi, de mon corps, que je satisfais ses désirs (ie : les miens, en fait), j'en tirerai satisfaction. Exemple, si j'ai faim et que je mange, j'éprouverai un plaisir sensuel (de tous mes sens!) à assouvir mon désir; alors que si je mange sans faim, pour combler une frustration, parce qu'il est l'heure, que sais-je ? je n'éprouverai pas de plaisir, parce que, ce faisant, je nierai ce que je suis et le désir (ne pas manger) qui m'habite. C'est valable pour tous les désirs corporels. Habiter pleinement son corps et satisfaire ses désirs (ou ses besoins) est une façon assez sûre d'entrevoir le début du bonheur, à mon avis. Jouir, sans culpabilité, du corps qui est le nôtre et apprécier tout ce qu'il nous offre, oui, c'est certainement, pour moi, un moyen assez simple d'accéder au bien-être. Quand j'en suis au bien-être, il ne me faut plus grand chose pour être pleinement heureuse.
Je suis heureuse quand je suis en parfaite cohérence avec moi-même. Quand je suis alignée. Quand je ne crains pas le regard des autres, quand je ne suis pas dans le jugement, quand je n'attends pas que l'on m'apporte plus que ce que l'on peut m'offrir, quand je sais m'affirmer, tranquillement, quand je suis sereine, quand je me réalise dans une activité qui a un sens pour moi, quand je ne vais pas à l'encontre de mes valeurs, quand j'aime, quand j'éprouve des désirs, quand j'accepte mes émotions... tout cela simultanément (ou presque), bien sûr ! C'est à dire, la majeure partie du temps. Même lorsque, comme ces deux derniers mois je vis des événements qui me déstabilisent profondément, me plongent dans un désarroi et une tristesse immense... je suis heureuse de vivre. Y compris si ma vie est obscurcie. Y compris lorsque mon corps somatise terriblement. Y compris lorsque je suis très angoissée et que j'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais. Tout au fond, je sais que c'est faux parce que j'ai en moi un élan vital, une force (eh oui, j'y viens aussi) qui me pousse toujours à ne pas rester dans une situation qui m'est douloureuse. Même, lorsque pour cela, je dois affronter un monstre plus gros que moi...
C'est cela, la force, pour moi. Savoir, encore et toujours, puiser dans mes ressources pour avancer, ou savoir, avec humilité, renoncer à la perfection et accepter de me faire aider, lorsque c'est nécessaire. Je ne m'en sens pas puissante pour autant, je n'ai jamais eu envie d'écraser qui que ce soit, je n'en fais pas démonstration. Ma force ne sert qu'à moi...
Enfin, et j'arrêterai de donner des leçons : non, Bochra, tu te trompes : écrire et méditer sont deux choses totalement différentes ! je suis écrivain et yogini, je sais de quoi je parle ! Que l'écriture te permette de te ressourcer, ça me paraît une évidence... mais ce n'est pas de la méditation. Quant à la posture assise en tailleur (normalement, on préférera le lotus ou le semi-lotus ), yeux fermés, et mains sur les genoux... c'est simplement parce que c'est une posture d'une très grande stabilité et assez confortable à tenir dans l'immobilité pendant un temps relativement long (20 minutes, au moins)... c'est aussi une posture qui permet au corps d'être relié à la fois à la terre par l'assise et au ciel par la verticalité, les chackras sont bien alignés, la respiration est aisée... beaucoup plus en tout cas que si tu es assise sur une chaise penchée sur ta feuille...
Merci à tous les participants, vous m'avez éclairée sur de nombreux points et avez contribué à enrichir ma réflexion.
Merci à toi, Bochra de nous offrir tes recettes en partage, j'ai copié celle du décollage de magnet, je m'en servirai à la prochaine croyance que je croiserai sur mon chemin. (merci aussi pour les rires cet après-midi)
Et désolée, ce soir, je suis lyrique et j'écris avec mes pieds.
(hem)
Je vais reprendre certaines choses que j'ai lues, sans les citer textuellement (vous me pardonnerez), et commenter.
Tout d'abord, la notion de plaisir a beaucoup été discutée. Ce que j'en ai retenu, c'est que l'on opposait le plaisir à la consommation, jugé comme méprisable, à un plaisir sensoriel, plus acceptable, mais pas par tous.
Je pense (mais cela n'engage que moi) que le plaisir est partie prenante du bonheur. Je m'en explique : si je prends soin de moi, de mon corps, que je satisfais ses désirs (ie : les miens, en fait), j'en tirerai satisfaction. Exemple, si j'ai faim et que je mange, j'éprouverai un plaisir sensuel (de tous mes sens!) à assouvir mon désir; alors que si je mange sans faim, pour combler une frustration, parce qu'il est l'heure, que sais-je ? je n'éprouverai pas de plaisir, parce que, ce faisant, je nierai ce que je suis et le désir (ne pas manger) qui m'habite. C'est valable pour tous les désirs corporels. Habiter pleinement son corps et satisfaire ses désirs (ou ses besoins) est une façon assez sûre d'entrevoir le début du bonheur, à mon avis. Jouir, sans culpabilité, du corps qui est le nôtre et apprécier tout ce qu'il nous offre, oui, c'est certainement, pour moi, un moyen assez simple d'accéder au bien-être. Quand j'en suis au bien-être, il ne me faut plus grand chose pour être pleinement heureuse.
Je suis heureuse quand je suis en parfaite cohérence avec moi-même. Quand je suis alignée. Quand je ne crains pas le regard des autres, quand je ne suis pas dans le jugement, quand je n'attends pas que l'on m'apporte plus que ce que l'on peut m'offrir, quand je sais m'affirmer, tranquillement, quand je suis sereine, quand je me réalise dans une activité qui a un sens pour moi, quand je ne vais pas à l'encontre de mes valeurs, quand j'aime, quand j'éprouve des désirs, quand j'accepte mes émotions... tout cela simultanément (ou presque), bien sûr ! C'est à dire, la majeure partie du temps. Même lorsque, comme ces deux derniers mois je vis des événements qui me déstabilisent profondément, me plongent dans un désarroi et une tristesse immense... je suis heureuse de vivre. Y compris si ma vie est obscurcie. Y compris lorsque mon corps somatise terriblement. Y compris lorsque je suis très angoissée et que j'ai l'impression que je ne m'en sortirai jamais. Tout au fond, je sais que c'est faux parce que j'ai en moi un élan vital, une force (eh oui, j'y viens aussi) qui me pousse toujours à ne pas rester dans une situation qui m'est douloureuse. Même, lorsque pour cela, je dois affronter un monstre plus gros que moi...
C'est cela, la force, pour moi. Savoir, encore et toujours, puiser dans mes ressources pour avancer, ou savoir, avec humilité, renoncer à la perfection et accepter de me faire aider, lorsque c'est nécessaire. Je ne m'en sens pas puissante pour autant, je n'ai jamais eu envie d'écraser qui que ce soit, je n'en fais pas démonstration. Ma force ne sert qu'à moi...
Enfin, et j'arrêterai de donner des leçons : non, Bochra, tu te trompes : écrire et méditer sont deux choses totalement différentes ! je suis écrivain et yogini, je sais de quoi je parle ! Que l'écriture te permette de te ressourcer, ça me paraît une évidence... mais ce n'est pas de la méditation. Quant à la posture assise en tailleur (normalement, on préférera le lotus ou le semi-lotus ), yeux fermés, et mains sur les genoux... c'est simplement parce que c'est une posture d'une très grande stabilité et assez confortable à tenir dans l'immobilité pendant un temps relativement long (20 minutes, au moins)... c'est aussi une posture qui permet au corps d'être relié à la fois à la terre par l'assise et au ciel par la verticalité, les chackras sont bien alignés, la respiration est aisée... beaucoup plus en tout cas que si tu es assise sur une chaise penchée sur ta feuille...
Merci à tous les participants, vous m'avez éclairée sur de nombreux points et avez contribué à enrichir ma réflexion.
Merci à toi, Bochra de nous offrir tes recettes en partage, j'ai copié celle du décollage de magnet, je m'en servirai à la prochaine croyance que je croiserai sur mon chemin. (merci aussi pour les rires cet après-midi)
Et désolée, ce soir, je suis lyrique et j'écris avec mes pieds.
Re: théorie sur le bonheur
merci La Laie
ton point de vue sur la méditation m'intéresse beaucoup, est ce que tu pourrais en parler stp?
je veux dire par là : comment la faire, dans quel état d'esprit se mettre, ce que ça apporte ?
en bref, tout ce que tu jugeras bon d'expliquer
ton point de vue sur la méditation m'intéresse beaucoup, est ce que tu pourrais en parler stp?
je veux dire par là : comment la faire, dans quel état d'esprit se mettre, ce que ça apporte ?
en bref, tout ce que tu jugeras bon d'expliquer
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Je le ferai volontiers, Bochra, mais dans l'immédiat, non (je dois me concentrer sur mon travail). Il te faudra donc attendre quelques jours, et, le cas échéant, battre le rappel...
Re: théorie sur le bonheur
rien ne presse
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
En quoi le bonheur peut-il bien consister sinon à n'être pas trop malheureux entre des malheurs !
Jean Rostand
Jean Rostand
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Beufasupa a écrit:En quoi le bonheur peut-il bien consister sinon à n'être pas trop malheureux entre des malheurs !
Jean Rostand
C'est exactement le même principe que toutes les théories sur "le bonheur est fait de plein de petits instants qu'il faut savoir saisir, et de toute façon on ne le comprend qu'après, etc."
Quelle résignation. Quelle renonciation à aller plus loin !
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Non, mais je l'ai été, et conscient de l'être sur le moment, sur une assez longue période (bien 2-3 ans) pour savoir que c'est possible de l'être autrement que "par petits morceaux de ci de là qu'il faut savoir saisir".
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
J'ai juste envie d'être chieur et aconstructif. Le bonheur n'existe pas, ou bien si mais seulement le bonheur. Celui dont on parle, le vrai état de joie (que je nomme alors Bonheur) nous est formellement interdit, il est au-delà de notre possibilité humaine à être heureux.
Super Sheldandy de l'ACS- Messages : 548
Date d'inscription : 30/11/2009
Age : 34
Localisation : Lyon
Re: théorie sur le bonheur
Dans ce cas, pourquoi ne pas ramener la définition à quelque chose d'autorisé ou d'accessible ?
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
je rejoins super sheldandy...
A plume: je crois que jean rostand n'est pas resigné mais plutot lucide..
et lorsque tu dis que tu l'as été (heureux) sur des periodes, ne crois tu pas que le bonheur c'est avant tout une conscience de sa face obscur....tu profites des instants bienheureux parceque tu sais qu'ils sont éphémères...
si le bonheur etait perpetuel, ne recherchions nous pas autre chose, insatisfait que nous sommes...a vouloir toujours plus..
A plume: je crois que jean rostand n'est pas resigné mais plutot lucide..
et lorsque tu dis que tu l'as été (heureux) sur des periodes, ne crois tu pas que le bonheur c'est avant tout une conscience de sa face obscur....tu profites des instants bienheureux parceque tu sais qu'ils sont éphémères...
si le bonheur etait perpetuel, ne recherchions nous pas autre chose, insatisfait que nous sommes...a vouloir toujours plus..
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
et lorsque tu dis que tu l'as été (heureux) sur des periodes, ne crois tu pas que le bonheur c'est avant tout une conscience de sa face obscur....tu profites des instants bienheureux parceque tu sais qu'ils sont éphémères...
Non, pas du tout.
Ce que je ressentais, c'était un état d'équilibre harmonieux et de conviction d'être "à la bonne place". Pas une collection d'instants, ni objectivement ni perçus comme éphémères. Et, je maintiens, ce n'est pas avec le recul du temps que je me dis "tiens, là j'étais heureux", c'est bien pendant cette période que j'en avais une conscience très présente à l'esprit et que je le définissais comme état d'équilibre. Et même si je savais que vu le contexte, des éléments de cet équilibre seraient forcément remis en question, je pensais tout simplement que je trouverais des solutions le moment venu, et absolument pas "il faut en jouir à fond, ça ne peut pas durer". Bien au contraire, je pensais que ça serait suffisamment solide pour durer davantage.
Désolé si ça ne cadre pas avec les théories. Je ne vais pas mentir sur une expérience que j'ai faite pour qu'elle colle à un discours extérieur, fût-ce d'une célébrité, ni accepter que d'autres réécrivent pour moi ce que j'ai ressenti. J'ai vécu ça, c'est un constat fait sur le moment et non une reconstruction ultérieure, donc c'est possible de le vivre. Certainement pas facile. Certainement dû à la réunion par hasard d'une collection de paramètres que je n'ai peut-être même pas tous cernés. Tout ce que je sais, c'est que j'ai été en conscience heureux pendant deux ou trois ans, et pas du tout "par instants", que je peux donc accéder à un bonheur qui n'a rien à voir avec le fait de "cueillir au vol des instants", ni de "profiter parce que ça sera éphémère".
J'ignore absolument si ce genre de chose est reproductible ou transposable à quiconque, simplement, je ne peux pas accepter de réécrire cette expérience parce que "non non, nous on te dit que le bonheur c'est comme ci et comme ça, donc ce que tu as vécu c'était comme ci et comme ça, c'est tout". Non. C'était autre chose. Et c'était le bonheur. Ma quête, ça sera de chercher quels étaient ces paramètres et de les reconstituer.
"Il faut saisir les petits bonheurs tout simples de la vie", libre à chacun d'en faire sa philosophie, mais pas libre de me l'imposer; si je dis que ça ne m'intéresse pas, ça ne m'intéresse pas. A mes yeux, ça sonne trop comme "contente-toi de ce que tu as et ferme ta gueule", "de quoi tu te plains" etc.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Je n'ai certes pas eu le temps de tout lire, et au cas où la question serait déjà venue sur le tais, vous m'excuserez, mais je me demande si une partie du mal qu'on rencontre en voulant définir le bonheur ne vient tout bêtement pas de la confusion des genres entre le(s) plaisir(s) et le bonheur.
Ces "petits bonheurs tout simples" à la Delerm sont précieux, évidemment, mais ce sont plus des plaisirs. Ils ne tricotent pas la paix de l'âme. Ils y contribuent, mais ils ne la créent pas.
Ces "petits bonheurs tout simples" à la Delerm sont précieux, évidemment, mais ce sont plus des plaisirs. Ils ne tricotent pas la paix de l'âme. Ils y contribuent, mais ils ne la créent pas.
Re: théorie sur le bonheur
Ce que je veux dire Plume d'eau rayée, c'est justement que le bonheur à l'état humain possible ne peut pas être défini, il peut se vivre à la limite ou tout du moins "se connaître", mais il sera vécu différemment pour chacun, comme toutes nos sensations, c'est la raison pour laquelle les mots qui définissent les sensations sont toujours fallacieux, chacun vit les choses comme son "intérieur" lui permet de les vivre.
Aussi tu peux apposer le nom de bonheur sur ce que tu as vécu, comme je peux le noter aussi. Mais cela ne voudra pas dire qu'il est du bonheur. Bonheur n'est qu'un mot, les mots trahissent l'impuissance de l'homme à exprimer ce qu'il ressent profondément, ils sont incomplets et toujours fallacieux en ce qui s'agit des sensations comme je le disais plus avant. Comme chaque homme est unique, chaque sensation qu'il vit est unique.
De même, enfin, je rejoins Beufasupa sur un point, c'est que l'homme désire toujours plus dans tous les cas, il va toujours chercher à vivre les choses du mieux possible, nous restons toujours insatisfaits et frustrés. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs le "Bonheur" nous est interdit pour moi, le connaître est strictement impossible. De même que nous exprimer en toute sincérité et en toute confiance par des mots est incomplets, puisque nous ne pouvons pas tout exprimer et même si nous avions un mot pour chaque chose il serait difficile de faire coller l'acception globale du terme et la notre. Nous vivons tous les choses différemment, comme pour les traumatismes, certains vivent très mal une simple instabilité financière qui ne traumatiserais pas d'autres personnes (je me donne en exemple) alors que d'autres ont vécu bien plus grave. C'est ainsi... C'est peut-être là justement la richesse de l'humanité, sa différence et sa tentative d'unicité.
Aussi tu peux apposer le nom de bonheur sur ce que tu as vécu, comme je peux le noter aussi. Mais cela ne voudra pas dire qu'il est du bonheur. Bonheur n'est qu'un mot, les mots trahissent l'impuissance de l'homme à exprimer ce qu'il ressent profondément, ils sont incomplets et toujours fallacieux en ce qui s'agit des sensations comme je le disais plus avant. Comme chaque homme est unique, chaque sensation qu'il vit est unique.
De même, enfin, je rejoins Beufasupa sur un point, c'est que l'homme désire toujours plus dans tous les cas, il va toujours chercher à vivre les choses du mieux possible, nous restons toujours insatisfaits et frustrés. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs le "Bonheur" nous est interdit pour moi, le connaître est strictement impossible. De même que nous exprimer en toute sincérité et en toute confiance par des mots est incomplets, puisque nous ne pouvons pas tout exprimer et même si nous avions un mot pour chaque chose il serait difficile de faire coller l'acception globale du terme et la notre. Nous vivons tous les choses différemment, comme pour les traumatismes, certains vivent très mal une simple instabilité financière qui ne traumatiserais pas d'autres personnes (je me donne en exemple) alors que d'autres ont vécu bien plus grave. C'est ainsi... C'est peut-être là justement la richesse de l'humanité, sa différence et sa tentative d'unicité.
Super Sheldandy de l'ACS- Messages : 548
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B!- Messages : 1898
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Re: théorie sur le bonheur
Bochrasupa a écrit:
pour ma part, je pense que comme tout ce qui est absolu (l'amour, la justice, le mal, le bien...) on ne peut connaître qu'un état relatif.
j'aime bien quand tu mets les mots juste pour exprimer ma pensée diffuse...
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Elle a tout dit ce que je voulais dire.Super Bochra a écrit:@ Super Marre : j'adooooooooooore!!!! je déplore juste qu'il manque une flèche entre "change something" et "are you happy" pour créer une boucle de rétrocontrôle. Mais sinon j'aime!!!
(Ah si : j'avais justement besoin d'une texture pile dans le genre de l'image, merci )
Lanza- Messages : 1913
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Re: théorie sur le bonheur
De même, enfin, je rejoins Beufasupa sur un point, c'est que l'homme désire toujours plus dans tous les cas, il va toujours chercher à vivre les choses du mieux possible, nous restons toujours insatisfaits et frustrés.
Non, je ne crois pas. C'est le cas le plus répandu, mais certains ont fait l'expérience de la plénitude.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Super Sheldandy a écrit: le bonheur à l'état humain possible ne peut pas être défini, il peut se vivre à la limite ou tout du moins "se connaître", mais il sera vécu différemment pour chacun, comme toutes nos sensations, c'est la raison pour laquelle les mots qui définissent les sensations sont toujours fallacieux, chacun vit les choses comme son "intérieur" lui permet de les vivre. .
C'est pour cela que l'on ne peut faire consensus sur la définition et "juger" de la validité d'un ressenti qui ne serait pas le nôtre.
Par contre, évoquer ces ressentis, ces sentiments et sensations est intéressant . Cela prouve que chacun a sa propre vision des choses en fonction de ses expériences et j'apprend de l'autre.
En théorie, le bonheur est juste à mon sens inaccessible et tant mieux! N’y voyez pas poindre de l'amertume ou du désabusement. Au contraire, tendre à l’atteindre nourrit ma soif de vie. (pas désaltérée pour autant )
Je me délecte des petits plaisirs avec enchantement .En repensant aux moments passés, j'arrive à identifier que, mis bout à bout, c'était du bonheur mais dans l'instant où cela est vécu, je n'ai pas le recul nécessaire . J’ai besoin que les choses s’apaisent pour les reconnaître en quelque sorte. Je vis le moment et mes émotions m'empêchent parfois de définir précisément ce que je vis. Je me sens bien, en équilibre avec moi-même, les autres. Je me dis juste que je suis heureuse mais ressentir que c'est Le Bonheur , j'ai plus de mal car le bonheur me paraît indéfinissable , inatteignable, diffficile à circonscrire , à réduire en mots.
Chacun peut en avoir une idée perso comme cela a été dit plus haut.
J'ajoute aussi qu'il sera toujours relatif pour moi : ma lucidité sur le monde ne me le permet pas. C’est bête mais c’est comme ça!
Pour autant, je sais profiter de chaque jour comme d'un petit plaisir qui m'est donné et je ne suis pas malheureuse !
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: théorie sur le bonheur
On CHERCHE le bonheur mais on EST heureux.
L'un participe d'une quête, l'autre d'un état, d'un vécu.
La quête du Graal n'empêche pas de se laisser griser à petites gorgées .
L'un participe d'une quête, l'autre d'un état, d'un vécu.
La quête du Graal n'empêche pas de se laisser griser à petites gorgées .
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: théorie sur le bonheur
Le bonheur : serait-ce une victoire sur soi par la pensée, la raison?
Atteindre la sérénité suprême, vaincre ses peurs et surtout celle de notre propre finitude? être dans le bon tempo , en accord avec soi, les autres?
Est-il nourri de désir ou absence de désir ? Nécessite t -il des efforts ou au contraire est -il le fruit du hasard?
Peut-il durer ou n'est-il qu'éphémère puisque l'homme est un eternel insatisfait?
Est-il la plénitude, l'amour, le ou les plaisirs , l'harmonie, l'équilibre , la sagesse permettant d'être plus libres et ouverts aux autres ?
Est ce tout ça , un peu de ça ?
A quoi l'associez-vous ?
j'aime aussi bien lire vos expériences que vos reflexions.
Etes-vous heureux ?
Atteindre la sérénité suprême, vaincre ses peurs et surtout celle de notre propre finitude? être dans le bon tempo , en accord avec soi, les autres?
Est-il nourri de désir ou absence de désir ? Nécessite t -il des efforts ou au contraire est -il le fruit du hasard?
Peut-il durer ou n'est-il qu'éphémère puisque l'homme est un eternel insatisfait?
Est-il la plénitude, l'amour, le ou les plaisirs , l'harmonie, l'équilibre , la sagesse permettant d'être plus libres et ouverts aux autres ?
Est ce tout ça , un peu de ça ?
A quoi l'associez-vous ?
j'aime aussi bien lire vos expériences que vos reflexions.
Etes-vous heureux ?
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
suis je heureux?
cette question m'a été posé par la psy que je vois
je lui ai repondu texto:
si je pense à la société , à l'humanité, je suis malheureux
si je pense à ma fille, à ma petite vie, a mes activités etc....je suis heureux
si le bonheur est absolu, la réponse est relative....et fonction de où se situe, de l'angle que l'on choisi de prendre pour y répondre...
je lui ai repondu texto:
si je pense à la société , à l'humanité, je suis malheureux
si je pense à ma fille, à ma petite vie, a mes activités etc....je suis heureux
si le bonheur est absolu, la réponse est relative....et fonction de où se situe, de l'angle que l'on choisi de prendre pour y répondre...
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Etre dans le bon tempo , en accord avec soi, les autres?
C'était ça. C'était ce que je ressentais.
Quant au désir et à l'éternelle insatisfaction... non, je pense que lorsqu'on se trouve dans cet état-là, on éprouve des désirs, mais pas sur un mode de frustration. Puisqu'on se sent heureux, on ne peut pas se dire : si j'avais ça, je serais heureux ! Frustration et insatisfaction sont donc mis en veilleuse.
Il y avait une part d'efforts pour y parvenir, récompensée par un sentiment d'objectif atteint, et une grosse part de hasard.
Et c'est un état qui prédispose à l'ouverture aux autres. Qui répondent généralement assez bien. De là, cercle vertueux.
Cet état, venu par hasard, et reparti par hasard, est-ce que je peux le reconstituer en identifiant tous ses composants pour les réunir de nouveau ? Mystère, mais pour ce qui me concerne, je suis convaincu d'avoir des clés à trouver en analysant cette période. C'est comme le perchiste qui a franchi une fois 6 mètres et qui tente d'y parvenir de nouveau.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Ou peut-être que les clés qui étaient les bonnes à un moment donné ont changé.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: théorie sur le bonheur
[quote="Plume d'eau rayée"]
Tu l'as donc initié, construit bien qu'il n'ait pu être complètement maîtrisé de par ta seule volonté.
@super PY : oui, il ne peut être à mon avis reproductible car , selon moi, même si les clefs sont toujours adaptées (courage, volonté, amour par ex) le moment , la personne instigatrice,( toi) l'autre avaient changé irrémédiablement.
La notion de bonheur à 20 ans n'est pas la même 20 ans plus tard.
Même si on garde le même instrument, on ne joue plus les mêmes accords.
Il y avait une part d'efforts pour y parvenir, récompensée par un sentiment d'objectif atteint, et une grosse part de hasard.
Tu l'as donc initié, construit bien qu'il n'ait pu être complètement maîtrisé de par ta seule volonté.
@super PY : oui, il ne peut être à mon avis reproductible car , selon moi, même si les clefs sont toujours adaptées (courage, volonté, amour par ex) le moment , la personne instigatrice,( toi) l'autre avaient changé irrémédiablement.
La notion de bonheur à 20 ans n'est pas la même 20 ans plus tard.
Même si on garde le même instrument, on ne joue plus les mêmes accords.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: théorie sur le bonheur
@Beufasupa: j'aurais donné la même réponse : sentiment variant selon l'angle !
sauf que ...je n'ai pas de psy!!
suis-je la seule ici?
sauf que ...je n'ai pas de psy!!
suis-je la seule ici?
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: théorie sur le bonheur
Pas de psy?
C'est pas normal ça, tu dois avoir un problème...
C'est pas normal ça, tu dois avoir un problème...
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Est-on heureux soi-même ?
Oui, mais ça dépend des jours et de la minute... ^^
Parfois heureuse de chercher encore et encore sans rien trouver.
Parfois heureuse sur d'autres choses de pouvoir enfin trouver.
Heureux = sentiment éphémère et illusoire mais dont découle la plénitude.
On peut être faussement heureux sans le savoir.
Chercher sans savoir un autre bonheur.
S'épanouir devant un bonheur qu'on avait refusé mais qui nous tombe dessus.
Heureux d'être là. De ressentir, de parler. De découvrir. De ne rien dire, d'écouter. D'entendre le vent dans les arbres. De faire crisser la neige sous ses pieds dans une étendue immense... Celui-ci c'est "Petit Bonheur n°5 ".
Oui, mais ça dépend des jours et de la minute... ^^
Parfois heureuse de chercher encore et encore sans rien trouver.
Parfois heureuse sur d'autres choses de pouvoir enfin trouver.
Heureux = sentiment éphémère et illusoire mais dont découle la plénitude.
On peut être faussement heureux sans le savoir.
Chercher sans savoir un autre bonheur.
S'épanouir devant un bonheur qu'on avait refusé mais qui nous tombe dessus.
Heureux d'être là. De ressentir, de parler. De découvrir. De ne rien dire, d'écouter. D'entendre le vent dans les arbres. De faire crisser la neige sous ses pieds dans une étendue immense... Celui-ci c'est "Petit Bonheur n°5 ".
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
OD@VIE a écrit:
Tu l'as donc initié, construit bien qu'il n'ait pu être complètement maîtrisé de par ta seule volonté.
@super PY : oui, il ne peut être à mon avis reproductible car , selon moi, même si les clefs sont toujours adaptées (courage, volonté, amour par ex) le moment , la personne instigatrice,( toi) l'autre avaient changé irrémédiablement.
La notion de bonheur à 20 ans n'est pas la même 20 ans plus tard.
Même si on garde le même instrument, on ne joue plus les mêmes accords.
Je ne vais pas tout étaler, mais j'ai des raisons de penser qu'il y a des clés qui sont toujours valables et non des moindres. Qu'en tout cas, je ne perds rien à les retrouver et voir si elles tournent encore.
En tout cas, il me paraitrait peu rigoureux d'affirmer que ce bonheur n'est pas reproductible sans essayer. Se priver d'une telle base serait un peu dommage.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
Tu en dis trop ou pas assez Plume. Des clés genre quoi?
Si tu as des idées ou même des pistes, partage-les, il me semble que le topic est exactement fait pour cela!
Tu voudrais pas te garder les clés du bonheur pour toi tout seul, espèce d'égoïste?...
Si tu as des idées ou même des pistes, partage-les, il me semble que le topic est exactement fait pour cela!
Tu voudrais pas te garder les clés du bonheur pour toi tout seul, espèce d'égoïste?...
braifs- Messages : 257
Date d'inscription : 12/07/2010
Localisation : Montreal
Re: théorie sur le bonheur
Je n'ai pas la prétention d'imaginer qu'elles soient valables pour tout le monde. Déjà que je ne sais pas si elles marchent encore pour moi, et que je me suis pas mal entendu dire, sur ce topic, que je devais me tromper ou avoir mal compris ce que je ressentais, parce que le bonheur c'était ceci et pas cela, comme ça et pas autrement...
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
allez Plume, te fais pas prier...
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Je n'ai pas le temps là, j'y reviendrai, mais si je vous théorise des choses sur l'impact sur le bonheur de la présence dans son décor quotidien de la chaîne des Puys, je ne sais pas si vous allez trouver cela très utile et très transposable.
Il y a certainement des "principes" qui faisaient fonctionner cet "état heureux" que j'ai pu connaître quelque temps, je veux bien en parler, mais le résultat est évidemment une alchimie complexe que je n'ai pas encore bien saisie pour moi d'une part, et d'autre part qui sera différente pour chacun...
Le principal je trouve, et c'est ce que j'essaie de répéter dans ce topic, c'est qu'un tel état existe, est accessible, possible, et qu'il n'y a aucune raison de se résigner à répéter que c'est impossible, une quête vaine, et à se contenter de miettes.
Il y a certainement des "principes" qui faisaient fonctionner cet "état heureux" que j'ai pu connaître quelque temps, je veux bien en parler, mais le résultat est évidemment une alchimie complexe que je n'ai pas encore bien saisie pour moi d'une part, et d'autre part qui sera différente pour chacun...
Le principal je trouve, et c'est ce que j'essaie de répéter dans ce topic, c'est qu'un tel état existe, est accessible, possible, et qu'il n'y a aucune raison de se résigner à répéter que c'est impossible, une quête vaine, et à se contenter de miettes.
Invité- Invité
Re: théorie sur le bonheur
je suis d'accord qu'on puisse y arriver
pour ta réponse c'est pas pressé
toi tu nous racontes ton histoire, et la transposition on en fera notre affaire
et peut être qu'en décortiquant tous ensemble, on arrivera à comprendre le fil directeur !!
pour ta réponse c'est pas pressé
toi tu nous racontes ton histoire, et la transposition on en fera notre affaire
et peut être qu'en décortiquant tous ensemble, on arrivera à comprendre le fil directeur !!
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: théorie sur le bonheur
Oui, racontons, échangeons ces moments où l'on nageait en plein bonheur, car c'est arrivé, n'est-ce pas?
De là, on pourrait dégager à postériori des grandes lignes (peut-être même corrélées à la zébritude : la lucidité par ex, est-elle un atout ou non pour entretenir le bonheur ? )et des ramifications inhérentes à chacun. (qu'est-ce qui personnellement vous a comblé ?)
Qui se jette à l'eau ? plume rayée?
j'enfile mon maillot en attendant.
De là, on pourrait dégager à postériori des grandes lignes (peut-être même corrélées à la zébritude : la lucidité par ex, est-elle un atout ou non pour entretenir le bonheur ? )et des ramifications inhérentes à chacun. (qu'est-ce qui personnellement vous a comblé ?)
Qui se jette à l'eau ? plume rayée?
j'enfile mon maillot en attendant.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
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