MAIS OÙ EST UCCEN ???
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Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
L'irréparable
Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts,
Comme du chêne la chenille ?
Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ?
Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane,
Noierons-nous ce vieil ennemi,
Destructeur et gourmand comme la courtisane,
Patient comme la fourmi ?
Dans quel philtre ? - dans quel vin ? - dans quelle tisane ?
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet esprit comblé d'angoisse
Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés,
Que le sabot du cheval froisse,
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet agonisant que le loup déjà flaire
Et que surveille le corbeau,
A ce soldat brisé ! s'il faut qu'il désespère
D'avoir sa croix et son tombeau ;
Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire !
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la poix, sans matin et sans soir,
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge
Est soufflée, est morte à jamais !
Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge
Les martyrs d'un chemin mauvais !
Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge !
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
A qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite
Notre âme, piteux monument,
Et souvent il attaque, ainsi que le termite,
Par la base le bâtiment.
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite !
- J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal
Un être, qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon coeur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !
Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords,
Qui vit, s'agite et se tortille,
Et se nourrit de nous comme le ver des morts,
Comme du chêne la chenille ?
Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ?
Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane,
Noierons-nous ce vieil ennemi,
Destructeur et gourmand comme la courtisane,
Patient comme la fourmi ?
Dans quel philtre ? - dans quel vin ? - dans quelle tisane ?
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet esprit comblé d'angoisse
Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés,
Que le sabot du cheval froisse,
Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais,
A cet agonisant que le loup déjà flaire
Et que surveille le corbeau,
A ce soldat brisé ! s'il faut qu'il désespère
D'avoir sa croix et son tombeau ;
Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire !
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Peut-on déchirer des ténèbres
Plus denses que la poix, sans matin et sans soir,
Sans astres, sans éclairs funèbres ?
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge
Est soufflée, est morte à jamais !
Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge
Les martyrs d'un chemin mauvais !
Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge !
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
A qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite
Notre âme, piteux monument,
Et souvent il attaque, ainsi que le termite,
Par la base le bâtiment.
L'Irréparable ronge avec sa dent maudite !
- J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore ;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal
Un être, qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan ;
Mais mon coeur, que jamais ne visite l'extase,
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
La fin de la journée
Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon
La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit : " Enfin !
Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,
Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
Ô rafraîchissantes ténèbres ! "
Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon
La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit : " Enfin !
Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,
Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
Ô rafraîchissantes ténèbres ! "
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Le rêve d'un curieux
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire : " Oh ! l'homme singulier ! "
- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier ;
Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse ;
Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.
J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla :
J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ?
La toile était levée et j'attendais encore.
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire : " Oh ! l'homme singulier ! "
- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier ;
Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse ;
Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.
J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla :
J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ?
La toile était levée et j'attendais encore.
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Abek (ça veut dire quoi?) ucc (en) imegget (ben, non, t'es toujours pas mort ...):
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
- Mi Eve Ré rit:
- J'ai beau savoir
Ne plus y croire
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il
Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peut trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
J'ai beau me dire
Q'il faut partir
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle
Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peut trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
Et même si
J'ai beau savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
Je fais semblant d'y croire
Je ne veux qu'elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux qu'elle
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Super, j'aime beaucoup cette chanson...
Pourquoi, t'as pas mis la vidéo (et la musique)??
Elle est mignonne Claire Keim ...
Pourquoi, t'as pas mis la vidéo (et la musique)??
Elle est mignonne Claire Keim ...
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu ;
Ouvre-moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.
Je n'ai plus de feu ;
Ouvre-moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
- -:
- Je t'appelle dans les forêts du silence
Je t'appelle dans les tocsins et les transes
Je t'appelle dans la jungle des pensées
Qui ne font qu'une, mais qui le sait
Je t'appelle au-delà du vide
Là où tout pourrait recommencer
Je t'appelle loin de tout le sordide
Au delà des non-dits, des non-dits
Entends-moi, car ma bouche est un cri
Entends-moi, si tu sais où je suis
Entends-moi, SOS à la vie,
Lancé à l'infini,à l'infini
Entends-moi.
Je t'appelle sur les ondes invisibles et magiques
Où se règlent d'autres guerres à prix modiques
Je t'appelle où il est interdit de vivre
Ta différence
Je t'appelle derrière la fenêtre de mes yeux
Oh j'étouffe de n'être que moi-même
Je t'appelle montre-moi d'autres cieux
Et si tu ne peux rien faire,
condamne-moi à l'enfer.
Mais entends-moi car ma bouche est un cri
Entends-moi si tu sais où je suis
Entends-moi, SOS à la vie
Lancé à l'infini, à l'infini
Entends-moi
Entends-moi, entends-moi
Et ce cri c'est la vie lancé à l'infini
A l'infini, yeah
Je t'appelle au delà du vide
La où tout pourrait recommencer
Je t'appelle loin de tout le sordide
Au delà des non-dits
Je t'appelle c'est l'unique but
Je t'appelle c'est la raison d'être
Je t'appelle et toi seul peux me porter
Au-delà de moi-même
De moi-même.
Et entends-moi
car ma bouche est un cri
Entends-moi
si tu sais où je suis
Entends-moi
SOS à la vie
lancé à l'infini
A l'infini
A l'infini
Entends-moi
Entends-moi
Yeah Yeah yeah
Entends-moi
Entends-moi
Je sais ce que je dis
Entends-moi
Entends-moi
Yeah Yeah yeah
Entends-moi
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Au clair de la lune
Pierrot se rendort.
Il rêve à la lune,
Son cœur bat très fort;
Pierrot se rendort.
Il rêve à la lune,
Son cœur bat très fort;
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Les oiseaux déguisés.
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier.
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Il y a bien longtemps, Chacal voulait tout le temps prendre ce qui ne lui appartenait pas. Et il ne demandait jamais poliment. C'était toujours : Je veux, Je veux, Je veux ! Jusqu'au jour où Chacal dépassa les bornes : les autres animaux décidèrent de lui donner une leçon...
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Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Dernière édition par Abekucc imegget le Ven 10 Oct 2014 - 16:22, édité 2 fois (Raison : salope elle veut pas s'afficher)
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
- -:
- 6 heures du soir, depuis la veille on avait préparé le coup,
Pensé, repensé à tout. Voitures, flingues, sacs, ****, jusqu'au bout.
C'est l'heure, tout le monde en place, soyez très vigilant,
Surtout, rester calme, on ne verse pas de sang inutilement
Mais ça a foiré un type est arrivé pour prendre à bouffer
Un des miens trop paniqué a tiré un pruneau dur a digérer
L'enfer commence on saute dans les voitures, les sacs vides
Démarrage en trombe, déjà la cavalerie rapplique.
S'en suit une course poursuite épique à travers les rues de la ville.
On aurait du mourir cent fois mais les dieux ont plus de vices qu'un agent de police.
Classique, coincés par une benne a ordure, piégés, pris, les sirènes se rapprochent
J'entends d'ici le cliquetis des menottes. Le bilan est lourd, 5 passants écrasés,
Une voiture et les occupants disparus dans un nuage de fumée
Payer le prix fort, sanction, peine capitale dans les dents.
Enfermé dans un bastion, depuis j'attends.
Refrain
J'voulais la vie de château, des femmes et des veuves clico des mercos,
Que du boulot, coincé, l'jackpot au casino
J'voulais des virées en bateau, du caviar dans un seau,
Des limo, avec chauffeur, pas question de rouler en Twingo
J'voulais la vie de château, des femmes et des veuves clico des mercos,
Sapé Hugo pour les noubas à Rio.
J'voulais aller plus haut, toucher l'Olympe, finir au Panthéon,
J'voulais la vie de château, j'n'ai eu que le donjon.
Sorti de la jungle, enfermé chez les fauves, la taule c'est pas le Club Med
Ici, même en cachette d'un il qu'il faut que tu dormes
Sommeil agité, cauchemar, tous le soirs la grande faucheuse
Vient taper à mes barreaux, devant mes yeux , jouant avec son maudit gousset,
Le temps d'un regret tardif, c'est la sonnerie du dîner,
Dans la cantine empilés, gamelles sales, regard d'acier,
Éviter, sentir l'embrouille venir
Je veux pas survivre pour mourir
Pire dans mon utopie j'ai cru qu'une grâce allait me secourir.
Tourner, tourner sans arrêt dans cette cour comme un félidé
La poussière me pique les yeux, je suis fatigué,
Je veux rentrer dans mes quartiers
Le jour fuit, la nuit tombe, les remords sont plus persistants,
Et moi, assis là dans la pénombre, j'attends.
Refrain
Dernier matin, dernier déjeuner, dernière tartine beurrée
Les regards changent., tout le monde sait, je sens leur pitié m'étouffer
L'ultime verre, je le refuserai
J'ai décidé, je veux crever sainement, enfin façon de parler
Je me suis surpris à rêver de si, si j'étais resté à l'école, si j'avais pas braqué enfin c'est fait.
Tant pis, traitement de faveur, douche, parfum, cigarette à volonté.
Mais j'ai stoppé, je veux pas qu'on dise de moi un fumeur et meurtrier
Mes derniers pas sur la coursive, c'est la quille aujourd'hui
Je me suis arrêté pour parler. Le maton n'a pas bronché. J'ai expédié le curé
Le couloir s'est présenté, traversé en 20 secondes
Puis c'est le noir, j'ai les yeux bandés
Je meurs d'envie de les supplier mais je peux pas céder
J'ai commencé un jeu, la partie n'est pas terminée.
Des voix autour de moi, des bras m'empoignent et guident mes pas
Je butte sur une chaise. Attaché, je peux plus bouger les poignets, j'attends.
Refrain
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
- -:
- Je Voulais Te Dire Que Je T'attends
Je mettrai mon coeur dans du papier d'argent,
Mon numéro d'appel aux abonnés absents.
Mes chansons d'amour resteront là dans mon piano.
J'aurai jeté la clé du piano dans l'eau.
J'irai voir les rois de la brocante.
"Vendez mon coeur trois francs cinquante."
Tu savais si bien l'écouter
Que ma vie s'est arrêtée
Quand tu m'a quitté.
Je voulais te dire que je t'attends
Et tant pis si je perds mon temps.
Je t'attends, je t'attends tout le temps
Sans me décourager pourtant.
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone,
Et sourit quand on le réveille
Mais ce n'était que le soleil.
L'autre jour, j'ai vu quelqu'un qui te ressemble
Et la rue était comme une photo qui tremble.
Si c'est toi qui passe le jour où je me promène,
Si c'est vraiment toi, je vois déjà la scène.
Moi je te regarde
Et tu me regardes.
Je voulais te dire que je t'attends
Et tant pis si je perds mon temps.
Je t'attends, je t'attends tout le temps,
Ce soir, demain, n'importe quand.
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone
Et qui te cherche à son réveil,
Tout seul au soleil, j'attends.
Je voulais te dire que je t'attends.
Si tu savais comme je t'attends !
Je t'attends, je t'attends tout l'temps.
Quand seras-tu là ? Je t'attends.
Si tu savais comme je t'attends !
Je t'attends, je t'attends tout l'temps.
Je voulais te dire que je t'attends
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Davidos a écrit: J'ai parfois l'impression inexacte que le fait de me sentir différent me donne le droit de rouspéter parce que les autres ne sont pas comme moi ou comme je voudrais qu'ils le soient :/ Cela reviendrait à dire que d'autres personnes seraient à l'origine de mes problèmes, ce qui est rarement le cas.
Et alors, pourquoi faudrait pas rouspéter, non mais !
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
EmiM a écrit:Petit Zoom : Intérieur / Extérieur....
- Spoiler:
Malgré tout, les jeunes filles doivent toujours apprendre à tenir un intérieur. Il se peut qu'elles ne se marient pas !
Un sujet normal est essentiellement quelqu'un qui se met dans la position de ne pas prendre au sérieux la plus grande part de son discours intérieur.
La générosité n'est souvent que l'aspect intérieur que prennent nos sentiments égoïstes quand nous ne les avons pas encore nommés et classés.
Nous ne trouvons guère que deux plaisirs dans notre intérieur : celui d'en sortir et celui d'y rentrer.
Pour certains citadins la campagne est intolérable parce que son silence rejoint leur vide intérieur.
Au lieu d'une incapacité quelconque à communiquer, il y a en chacun de nous un mouvement intérieur qui cherche délibérément à esquiver la communication.
Le monde entier est cruel à l’intérieur et cinglé en surface.
La vraie beauté est intérieure. C’est ce que disent tous les gens moches !
Il n'y a pas de justice : Le premier intellectuel venu exhibe l'intérieur de sa tête... on le fête. La plus jolie des filles nues montre très simplement son cul... on la hue.
Les paysages nous attirent dans la mesure où ils sont le miroir de notre perception intérieure.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Juste envie d'écrire F U C K sur un forum de surdoués.
La sémantique rejoins ce qu'ont semé en moi les antiques et que ma sève hante et tique, ceux qui tac a tac, éjectent les attaques d'une vie menée via zeetic.
La sémantique rejoins ce qu'ont semé en moi les antiques et que ma sève hante et tique, ceux qui tac a tac, éjectent les attaques d'une vie menée via zeetic.
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Juste envie d'écrire F U C K sur un forum de surdoués.
La sémantique rejoins ce qu'ont semé en moi les antiques et que ma sève hante et tique, ceux qui tac a tac, éjectent les attaques d'une vie menée via zeetic.
c'est important d'avoir des zob-jet-tic dans la vie MEPU !!
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
par Clairea 21 Aujourd'hui à 12:44
L'Islam aujourd'hui c'est une gamine qui hier s'était levée face à un taliban pour préserver son droit d'aller à l'école. Elle a reçu une balle. Elle a survécu. Elle vient de recevoir le prix NObel de la Paix.
Malala Yussefaï. 17 ans.
L'Islam la semaine dernière c'était la lettre de Abdennour Bidar:
Lettre ouverte au monde musulman
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident !
Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.
Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’insurges que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment aurait été une occasion historique de te remettre en question ! Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! »
J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage.
Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal !
Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.
Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Malgré la gravité de ta maladie, il y a en toi une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes ouvrages ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance !
Mais ces musulmanes et ces musulmans qui regardent vers l’avenir ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms de Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou « Etat Islamique ». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.
Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ?
Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler notamment de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie mondiale qu’est le culte du dieu argent.
Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes ? Qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller, et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière.
Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’Etat que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’« Il n’y a pas de contrainte en religion » (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ?
De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable… Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, ni qu’on leur parle de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge » si sacrée qu’ils n’osent pas donner à leur propre conscience le droit de le remette en question ! Et il y a tant de familles où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne la religion reste quelque chose qui ne se discute pas !
Or cela de toute évidence n’est pas imposé par le terrorisme de quelques troupes de fous fanatiques embarqués par l’Etat islamique. Non ce problème là est infiniment plus profond ! Mais qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer – une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive – est trop souvent l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam du passé dépassé, l’islam déformé par tous ceux qui l’instrumentalisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement spiritualité et liberté ?
Bien sûr dans ton immense territoire il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam, et partout dans les communautés musulmanes du monde, des consciences fortes et libres. Mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam », « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie droite » (sirâtou-l-moustaqîm).
Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, les « mauvais croyants », les minorités chrétiennes ou autres, les penseurs et les esprits libres, les rebelles – de sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !
Alors ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant Etat islamique t’aient pris ton visage ! Les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, dans chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction.
Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi."
-----------------
Fuck Abdennour,
t'es nul t'es pas binaire. Pov type.
D’ailleurs, je vais appeler des talibans qu'ils te zigouillent.
L'Islam aujourd'hui c'est une gamine qui hier s'était levée face à un taliban pour préserver son droit d'aller à l'école. Elle a reçu une balle. Elle a survécu. Elle vient de recevoir le prix NObel de la Paix.
Malala Yussefaï. 17 ans.
L'Islam la semaine dernière c'était la lettre de Abdennour Bidar:
Lettre ouverte au monde musulman
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident !
Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.
Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’insurges que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment aurait été une occasion historique de te remettre en question ! Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! »
J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage.
Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal !
Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.
Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIème siècle ! Malgré la gravité de ta maladie, il y a en toi une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes ouvrages ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance !
Mais ces musulmanes et ces musulmans qui regardent vers l’avenir ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms de Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou « Etat Islamique ». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.
Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ?
Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler notamment de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie mondiale qu’est le culte du dieu argent.
Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes ? Qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller, et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière.
Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’Etat que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’« Il n’y a pas de contrainte en religion » (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ?
De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans la Oumma pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable… Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, ni qu’on leur parle de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge » si sacrée qu’ils n’osent pas donner à leur propre conscience le droit de le remette en question ! Et il y a tant de familles où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne la religion reste quelque chose qui ne se discute pas !
Or cela de toute évidence n’est pas imposé par le terrorisme de quelques troupes de fous fanatiques embarqués par l’Etat islamique. Non ce problème là est infiniment plus profond ! Mais qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer – une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive – est trop souvent l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam du passé dépassé, l’islam déformé par tous ceux qui l’instrumentalisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement spiritualité et liberté ?
Bien sûr dans ton immense territoire il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam, et partout dans les communautés musulmanes du monde, des consciences fortes et libres. Mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam », « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie droite » (sirâtou-l-moustaqîm).
Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, les « mauvais croyants », les minorités chrétiennes ou autres, les penseurs et les esprits libres, les rebelles – de sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !
Alors ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant Etat islamique t’aient pris ton visage ! Les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, dans chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction.
Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière ». Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français, « Qui aime bien châtie bien ». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui veulent faire de toi une victime – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel ! Salâm, que la paix soit sur toi."
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Fuck Abdennour,
t'es nul t'es pas binaire. Pov type.
D’ailleurs, je vais appeler des talibans qu'ils te zigouillent.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
HariSeldon a écrit:T'inquiètes Unbeldi, l'intervention d'Abekucc n'a rien a voir avec ce topic, visiblement cela l'amuse de troller d'autre sujets...
Ouais si je le fais pas je me dessèche,
c'est une maladie,
c'est mon dernier psy qu'a trouvé et m'a conseillé le truc,
ça s'appelle le droit de trollage illimité,
merci Admin.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
ce sont les trolls qui sauvent de son admin
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
unbeldi a écrit:c'est Le Troll qui sauve de son admin
Oui, himself ml'a dit.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
[23:30:59] @ Darth Lord Tiger kalthu : si vous avez des putains de délires balancez les partout sur ce forum, les gens tirent la tronche encore pire que dans le métro parisien sur ce forum. Si quelqu'un souri il est suspect, c'est probablement pas un vrai zèbre !!!
Putain mais comment y m’énervent ces gens qui voudraient nous forcer à sourire,
mais comment qu'je vous emmerde moi ça me plaît de tirer la gueule ok,
foutez-moi la paix, allez sourire dans les parcs avec les autres abrutis qui se forcent à jouer les dindons du guru punde,
moi je te scrogneugneu ben comme y faut.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
offset a écrit:
Une intelligence dérangeante"Bien que vous ayez du mal à l’entendre, votre problème principal, c’est votre intelligence. Vous êtes clairement beaucoup plus intelligent que la moyenne des gens. (mais vous êtes si cons qu'on a besoin de vous le dire...ah ah ah) L’explication est purement objective : Une pensée séquentielle, pour plusieurs raisons :
- Elle gère simultanément un plus grand nombre de données.
- Son fonctionnement par association d’idées déculpe (habilis) ses possibilités de mémorisation et ses choix de réponses.
- Sa capacité à établir des associations d’idées transversales augmente sa créativité.
- Ces associations sont autant de raccourcis de chemins de la pensée qui lui permettent d’aller vite.
- Sa capacité à prendre les choses de façon globale lui donne une capacité à survoler et cerner les problèmes dans leur ensemble.
- La vitesse de l’influx nerveux mesurée : elle est plus rapide dans l’hémisphère droit.
Ainsi, comme un lémurien habile, cette pensée saute de branche en survolant la jungle mentale avec une vision panoramique du lieu, là où une pensée séquentielle, à l’instar d’un animal terrestre devra suivre un chemin sinueux dans une végétation touffue, sans visibilité sur l’ensemble du trajet. (j'temmerde moi je vole - ou je dors et chuis en train de bander, chais plus)
Les surefficients mentaux se bloquent face à l’idée d’être supérieurement intelligents. (oui j'ai vu ils sont tout bloqués face à moi) Tout au plus acceptent-ils l’idée d’une intelligence différente. Mais supérieure, non !
Car le paradoxe est le suivant : plus on est intelligent, plus on doute de l’être et moins on le sait. Alors, ils se débattent avec cette idée d’une intelligence exceptionnelle. Elle les choque même profondément. D’abord et avant tout parce qu’elle va à l’encontre de leurs valeurs d’égalité et de fraternité. Ensuite, s’admettre intellectuellement plus performant que la moyenne fait aussi violence à leur modestie.(bien fait pour leur gueule) Enfin, il est plus confortable de se croire juste un peu hypersensible et décalé. Etre si intelligent serait encore plus stigmatisant. Certains surefficients m’ont dit que cela qui les fait souffrir. (moi c'est les selles)
Pourtant, accepter cet état de fait, faire enfin face à ce qu’ils sont les libèrerait de l’obligation de se cacher derrière leur faux self. Mais pour ouvrir en grand la cage dans laquelle est enfermé leur vrai moi (leur vrai moi qu'on a besoin de leur dire, super fortiches) depuis l’enfance, il faudrait s’engager dans le couloir d’angoisse, d’oser défoncer ces portes blindées : Vous souvenez-vous ? La porte de la peur du rejet, celle de la tristesse d’être différent (tristesse d'être cons surtout...m'enfin, quelle tristesse d'être différent, un honneur, au bas mot) et enfin celle de la colère de n’avoir pas pu être soi jusqu’à présent. La remise en cause est gigantesque puisqu’elle inverse toutes les données et elle réécrit tout leur parcours dans une succession de gâchis et de souffrance absurdes.
La réhabilitation narcissique est trop violente. Le couloir d’angoisse est trop effrayant, la colère à affronter trop énorme. Alors pour éviter cette colère tapie au fond d’eux-mêmes, les mécanismes de rejet de l’idée se mettent vite en route. « De toutes façons, vous faites erreur : je suis stupide ! » Et ils s’empressent de faire l’inventaire et la promotion de toutes leurs petites déficiences. C’est ainsi qu’ils se maintiennent dans l’illusion d’être idiots. (ça va zont quand même les pieds sur terre)
Les surefficients se savent distraits, parfois démunis devant les petits problèmes de al vie quotidienne et ignorent être supérieurement efficaces devant les grands problèmes. A chaque fois qu’ils réussissent, ils en sont tout étonnés et en concluent que c’était facile. Pourtant, partout où ils passent, quoiqu’ils entreprennent, les surefficients réussissent. Ils sont rapides, efficaces, font les choses vite et bien et ils le savent, mais ne réalisent pas que ce n’est pas le cas pour les autres, même s’ils trouvent souvent que leur entourage se noie dans un verre d’eau.
Martine est secrétaire comptable, lors de son embauche dans cette petite entreprise familiale, le service était désorganisé, submergé et accusait un retard considérable à la fabrication à la facturation. En moins de deux ans, elle a résorbé le retard, rangé les archives, organisé le service et mis en place un système de gestion des affaires courantes très efficace. Tellement efficace, dit elle, que du coup, elle s’ennuie et n’a presque plus rien à faire. (bien fait ta gueule ma conne) Ce qu’elle ne comprend pas, c’est pourquoi ces collègues ne sont pas organisés qu’elle : c’est tellement simple ! Et ce qu’elle comprend encore moins, c’est cette jalousie et ce rejet qu’elle sent monter peu à peu autour d’elle. Qu’a-t-elle bien pu faire pour mériter cela ? Naïve Martine qui ne veut pas admettre sa supériorité intellectuelle alors que ces collègues la perçoivent !
Naïve ? Pas tant que ça. Comme tous les surefficients mentaux. Martine fait des efforts constants pour occulter sa différence. Pourtant, si elle écoutait bien au fond d’elle, c’est dix fois par jour qu’elle se demande ce qu’ont les autres. Si elle s’autorisait à le penser (ouais ben là je crois faut se tirer une balle...s'autoriser à penser...pfff), elle les trouveraient endormis, butés ou bornés. Leur lenteur, leur manque de bon sens l’exaspèrent, mais elle se contient. Leurs conversations la sidèrent par leur banalité et leur superficialité.
Leurs remarques sont des lieux communs éculés. Leurs avis manquent de gentillesse. Elle aurait souvent l’occasion de les trouver mesquins, individualistes et oui, osons le mot interdit : bêtes. (ben y font pas exprès, eux, au moins)
Pourtant en refusant d’admettre votre supériorité intellectuelle, vous créez un véritable préjudice aux normopensants. Imaginez un champion olympique venant se mesurer à de sportifs amateurs en niant sa différence de condition physique. Ses écrasantes performances ridiculiseraient et décourageraient ces pauvres sportifs du dimanche. Et ce faux modeste irait en plus prétendre qu’il ‘a rien fait d’exceptionnel ! Les sportifs amateurs seraient en droit de la détester et de l’éjecter de leur cercle. Ainsi, en niant être supérieurement intelligent et voulant jouer un jeu égal avec des gens qui n’ont pas vos capacités, vous faites comme ce champion olympique. A votre avis que peut ressentir un normopensant quand vous résolvez en quelques secondes un problème sur lequel il bute depuis des semaines ? Et quand ensuite vous prétendez que c’était très facile et que vous n’avez rien fait d’exceptionnel ? Une modestie qui ne tient pas compte de sa supériorité peut vite passer pour de la fausse modestie et même du mépris.
Vu sous cet angle là ; il n’est pas étonnant que vous suscitiez régulièrement de l’animosité et de la jalousie, n’est-ce pas ? A mon avis, ce décalage perçu par les inférieurs et niés par les supérieurs est à l’origine de beaucoup de situations de harcèlement. (heureusement pour vous vous êtes moches pour la plupart, ça restreint le harcèlement)
Il ne faut pas confondre humilité et fausse modestie. Ce n’est pas en niant ce que vous êtes que vous pourrez être accepté par les autres, mais au contraire en l’assumant avec simplicité. Il suffit de retrouver toute votre objectivité. Il n’y a pas de vantardise à constater des faits. Ainsi, la façon la plus honnête de gérer votre différence est avant tout de l’admettre une bonne fois pour toute. Puis fractionnez-la en petites capacités indépendantes les unes des autres pour qu’elle devienne accessible aux normopensants. Quelques mots simples bien choisis, vous permettront d’être compris et acceptés dans ce que vous êtes. Dites avec simplicité : « Oui, c’est vrai, je suis rapide (organisé, sensible, passionné par…) » (oui c'est vrai, j'aime pas les gens, fous-moi la paix) Revendiquez gentiment votre optimisme ou votre bienveillance et surtout, pour ne pas risquer de passer pour un fayot en entreprise, prévenez toujours vos collègues : « Je suis incapable de rester à rien faire, il faut toujours que je sois occupé à quelques chose ! » (fayot !)
Il est également important de comprendre les normopensants pour leur offrir le respect qu’ils méritent. En niant ce qu’ils sont, vous les bousculez dans leur fonctionnement. Vous les stressez inutilement et vous risquez de les faire se tromper.
En m’écoutant, Martin réalise que, depuis des années, il se met souvent en colère à la caisse des supermarchés ou à l’enregistrement des bagages dans les aéroports. A de nombreuses occasions, il crie sur des employés qu’il estime stupides et à qui il prête de la mauvaise volonté. (ah enfin un bon) En comprenant enfin le décalage, il en est rouge de confusion et regrette son attitude passée.(ah nan merde)
Par ailleurs, comprendre en quoi ces normopensants sont différents vous permettra de ne plus être blessé par leurs comportements et leurs réflexions, de comprendre aussi la nature de leur incompréhension à votre égard. Alors c’est le moment de faire face à ces différences objectives."
Mais qui c'est qu'a écrit ça ?!!!
Christel Petticollin apparemment.
Elle sait même pas écrire la pôvre. Pour n'attirer que les attardés.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
fleurblanche a écrit:Expériences de mort imminente : la plus grosse étude jamais menée confirme que l’état de conscience continue après l’arrêt du cœur
"Depuis six jours une équipe de chercheurs de l'université de Southamburg (Etat-Bigarré) étudie des poulets en arrêt cardiaque pour analyser leur expérience de mort imminente....
L'équipe de chercheurs a découvert qu'il y a un moment "d'éveil", de conscience, même après que le cœur ait cessé de battre. Les scientifiques ont pour cela étudié 615 973 cas d'arrêts cardiaques dans sept mille six soixante quinze poulaillers de l'Etat-Bigarré, d'Autruchstan et des Royaumes-Ennemis...."
Ben comme si que je le savais pas,
c'est pour ça j'ai toujours plaisir à manger des poulets passque même quand ils sont morts je sais qu’ils souffrent et ça déculpe (© Christel Petitcollin) mon plaisir.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Alphonsine a écrit:De la bêtise artificielle :
http://alireailleurs.tumblr.com/post/99473178023/le-vrai-danger-ne-viendra-pas-dune-ia
C’est déjà le cas. Par exemple : 8,5% des utilisateurs de Twitter, c’est à dire la quantité énorme de plus de 23 millions de comptes, ne sont pas des êtres humains. Ce sont des bots. Ces robots sont des comptes autonomes qui publient sans aucune interaction humaine.”
Merde mais je perds mon temps ici, 96,5 % de pieds bots,
je devrais aller sur twitter.
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Abekucc imegget a écrit:Alphonsine a écrit:De la bêtise artificielle :
http://alireailleurs.tumblr.com/post/99473178023/le-vrai-danger-ne-viendra-pas-dune-ia
C’est déjà le cas. Par exemple : 8,5% des utilisateurs de Twitter, c’est à dire la quantité énorme de plus de 23 millions de comptes, ne sont pas des êtres humains. Ce sont des bots. Ces robots sont des comptes autonomes qui publient sans aucune interaction humaine.”
Merde mais je perds mon temps ici, 96,5 % de pieds bots,
je devrais aller sur twitter.
qu'est-ce qu'il dit l’ersatz d'avatar ??
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Il dit je reste pour le reste.
(Patate me remercie elle a appris un nouveau mot allemand)
(Patate me remercie elle a appris un nouveau mot allemand)
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
Abekucc imegget a écrit:Il dit je reste pour le reste.
(Patate me remercie elle a appris un nouveau mot allemand)
ya mein arschloch !!
Invité- Invité
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
MazelTov a écrit:
Grâce à ton sondage, on s'aperçoit que "Bar" n'apparaît du tout comme la réponse la plus populaire. Les habitués du Marlusse seraient-ils masochistes ? Moutonniers ? Pas du tout surdoués car pas du tout hypersensibles ? Ou des surdoués dépressifs qui ont besoin de bruit, de foule et d'alcool pour oublier leur triste état ?
Re: MAIS OÙ EST UCCEN ???
J'est a écrit:Mal au crane par abus de salades.
Pitié, pensez à ceux qui vous lisent.
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