Choix des études IMPOSSIBLE

Salut!  Première fois que je poste ici...
Alors voilà, comme l'indique mon titre, j'ai d'énormes problèmes à choisir les études que je veux faire ce qui devient pour mon existentiel

Je n'ai jamais eu de difficultés scolaires, outre l'anxiété, le stress...
J'ai 20 ans, et j'ai déjà passer une année en Psychologie à l'université, mais je doute beaucoup...

Je me suis toujours intéressée à énormément de choses, mais jamais assez pour que cela devienne une passion ou se transforme en un désir de métier, ce que l'on me reproche...
En fait, je crois que je n'arrive pas à m'imaginer étudier la même chose pendant aussi longtemps, et devoir travailler dans ce même domaine.

Je n'arrive pas non plus à faire le deuil de tout ce que je ne pourrais pas être si je choisis telle ou telle filière. Je suis aussi terrifiée à l'idée de rater ma voie, mon "destin" (même si je n'y crois pas concrètement)

Je sais aussi que je rêve trop, mais de choses impossibles, de lieux, d'aventures. On me dit que je devrais rêver de métiers et de vies "normales", mais bon sang, je n'ai pas choisi ça ^^
Et autours de moi, les gens trouvent leur voie et avancent, ce qui est difficile à accepter.

On me conseille aujourd'hui d'étudier le Droit, car c'est une voie qui mène à beaucoup de choses. Mais je ne peux pas mempêcher de me dire que "ça ne doit pas se passer comme ça"
Je suis aussi très sensible à l'ennui... J'ai de la peine à faire des choses qui ne m'intéressent pas, et j'ai besoin que ce que j'entreprend ait une fin, un but.
Je sais que si je ne me sens pas à ma place dans les études, je craque vite et mon moral chute.

Est-ce que quelqu'un vit ou a vécu une situation semblable? Si oui, quelques conseils pour affronter cette situation? )

Je suis perdue et mon moral commence à faiblir...

Merci pour vos conseils

Hello,

Vers 17 ans, j'ai rencontré une conseillère d'orientation (enfin une psychologue spécialisée en orientation, en fait). Pas une du public, qui te consacre a peine 20 minutes, une vraie, dans le privée, qui m'a pris en séance de 4h, m'a fait passer des tests, et à défini ce qui était important étant donné ma personnalité. Ca coute quelques centaines d'euros (probablement plus en CHF), mais bon si c'est pour économiser des années d'études dans le vent, ça peut valoir le coup.

A 17 ans, ça m'a seulement servi à décider quel bac je ferais, mais elle m'avait conseillé une carrière pro (en gros, médecine ou recherche... en précisant qu'en recherche, "je finirais par m'ennuyer, car il me faut un métier où je me sens directement utile"... ). A 19 ans j'avais oublié son analyse, et j'ai opté pour fac de bio. Puis j'ai fait de la recherche, et effectivement en fin de thèse, j'ai ressenti un certain ennui. C'est là que je suis retombé sur les papiers de son analyse, et que j'ai tilté qu'elle avait vu juste.
(bon du coup j'ai fait un break recherche, et au bout de 3 ans et demi la recherche me manque, donc j'y reviens... mais en lien avec la santé.... vous avez dit zèbre? ... )

Bref, voilà mon conseil: vas voir un / une bonne spécialiste de l'orientation.
Reste à trouver par chez toi....

Arminne a écrit:
En fait, je crois que je n'arrive pas à m'imaginer étudier la même chose pendant aussi longtemps, et devoir travailler dans ce même domaine.

Je n'arrive pas non plus à faire le deuil de tout ce que je ne pourrais pas être si je choisis telle ou telle filière. Je suis aussi terrifiée à l'idée de rater ma voie, mon "destin" (même si je n'y crois pas concrètement)

Suffit de ne pas choisir. Donne toi pour but de toucher à tout ce que tu as envie de toucher.
Moi je veux être psy en entreprise, je veux aussi toucher un peu au cabinet (orientation, test psychométriques ...), enseignant chercheur, chef d'entreprise, principale d'un collège ou d'un lycée, j'aimerais aussi écrire mais je ne sais pas trop quoi, j'aimerais programmer, j'aimerais collaborer dans à peu près tout et n'importe quoi.

Oui, il va sûrement me falloir 3 vies. Oui, je suis plus avancé dans certains de ses trucs que dans d'autres qui ne sont que des idées.

Mais non il n'y pas de choix à faire sur ce que va être ta vie.

J'ai avancé durant 4 ans avec comme carotte la seule curiosité/ l'envie d'avoir des cours sympa les semestres d'après ( j'ai toujours été déçu certes mais au moins j'étais peinard, personne ne me demandait des comptes puisque je validais à peu près tout).

Tu ne peux choisir que ce dans quoi tu t'engages durant une année scolaire, c'est tout (pour l'instant). Tu peux aussi choisir les livres que tu lis, et ça c'est pas mal pour voir ce que donne les autres domaines.

Bref, faire un choix, ça rassure les parents, et tes proches, ça permet aux gens de catégoriser, c'est tout.
PS : En tant qu'adulte responsable je donnerais le même conseil que Waka.

Aarminne je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis.
Depuis l'âge ou l'on t'apprend qu'il te faudra choisir un métier c'est une source d'angoisse permanente.
Le monde et les possibilités sont trop vastes pour n'en choisir qu'un.
Ma famille n'écoute plus mes projets car ils changent tous les mois.
On appelle ça fonctionner en scanner.

Après 10 ans d'interim j'ai décidé un jours d'arrêter de travailler.
Pas par fainéantise mais pour arrêter de penser à ça et c'était un réel bonheur.
J'ai finalement supprimé la question pour ne plus avoir à y répondre.

Je me suis marginalisé pendant 4ans, j'ai vécu au jour le jour. J'ai fais ce que mon cerveau me disait de faire. Pas de loyer, pas de patron, je me suis mis au rythme du soleil et j'ai observé les autres s'animer. Aujourd'hui je travaille à mi-temps, j'ai repris une vie "normale" mais j'ai décidé de me faire aider par une coach et une psy qui savent ce qu'est un hp.
Je ne sais pas encore ce que ça va donner mais je me sens compris et c'est déjà énorme.

Si ce n'est pas déjà le cas peux être as-tu besoin d'être accompagné?
(je ne suis pas vraiment un adulte responsable mais je penses également comme waka)

De ce que tu dis je dirais COS.
Par contre c'est un budget selon les cas. Sinon oriente toi vers un métier ou tu devrais mettre en pratique tes théories. Car entre la mise en pratique et la théorie il y a un monde au combien enrichissant qui te donnera du grain à moudre un long moment.

Waka a écrit:Hello,

Vers 17 ans, j'ai rencontré une conseillère d'orientation (enfin une psychologue spécialisée en orientation, en fait). Pas une du public, qui te consacre a peine 20 minutes, une vraie, dans le privée, qui m'a pris en séance de 4h, m'a fait passer des tests, et à défini ce qui était important étant donné ma personnalité. Ca coute quelques centaines d'euros (probablement plus en CHF), mais bon si c'est pour économiser des années d'études dans le vent, ça peut valoir le coup.

Je dois avouer que j'ai déjà fait pas mal de test de personnalité/intérêt avec des spécialistes, mais ça ne m'a pas avancée... Ca m'a permis d'éliminer des trucs que je savais déjà que je ne voulais pas faire (physique quantique et géographe en gros^^)
Sinon mon profil est réparti parfaitement entre tous les intérêts/capacités. Sur le papier! Car dans la réalité c'est autre chose. Je crains en fait mélanger ce que je suis et ce que je voudrais être, et du coup c'est assez biaisé

Bibo a écrit:

J'ai avancé durant 4 ans avec comme carotte la seule curiosité/ l'envie d'avoir des cours sympa les semestres d'après ( j'ai toujours été déçu certes mais au moins j'étais peinard, personne ne me demandait des comptes puisque je validais à peu près tout).

Tu ne peux choisir que ce dans quoi tu t'engages durant une année scolaire, c'est tout (pour l'instant). Tu peux aussi choisir les livres que tu lis, et ça c'est pas mal pour voir ce que donne les autres domaines.

J'aimerais bien être aussi sereine ...
Le truc c'est que faut bien gagner sa vie à un moment ou à un autre, et je ne me vois pas non plus étudier éternellement.

Tu étudies quoi exactement ? J'ai aussi fait une année en psychologie mais ils nous ont bien foutu les jetons en nous disant sans cesse à quel point "y'a pas assez de débouchés", "pas de place pour tout le monde" ... En gros il fallait avoir la passion et être prêt à tout sacrifier!
Et dans mon état c'est des choses qui me découragent assez vite.

hop! a écrit:Aarminne je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis.
Depuis l'âge ou l'on t'apprend qu'il te faudra choisir un métier c'est une source d'angoisse permanente.
Le monde et les possibilités sont trop vastes pour n'en choisir qu'un.
Ma famille n'écoute plus mes projets car ils changent tous les mois.
On appelle ça fonctionner en scanner.

C'est pareil... J'ai toujours trouvé ça terrible de devoir choisir. Je me suis toujours dit que "je trouverai" plus tard, mais la révélation n'est jamais venue.
Je suis contente de voir enfin quelqu'un qui me comprend! Des fois je regrette le temps ou on vivait au jour le jour, en trouvant à manger, en jouant, ... Je suis toujours un homme de cro-magnon dans ma tête je crois haha

Je me fait déjà suivre par un psy mais j'ai toujours l'impression qu'à partir d'un certain point ils ne peuvent plus comprendre où je veux en venir et ce que je ressens. Ma famille est aussi un peu désemparée je dois dire

Comment tu as fait pour t'accrocher à des études au final?

Arminne a écrit:
J'aimerais bien être aussi sereine ...
Le truc c'est que faut bien gagner sa vie à un moment ou à un autre, et je ne me vois pas non plus étudier éternellement.

Je donne peut être l'impression d'être serein maintenant, mais sur le coup, je ne l'étais pas du tout.
Oui il faut gagner sa vie, c'est pourquoi j'assure la chose en faisant une formation qui a la fois m'assure (quasiment) un débouché tout en me laissant la possibilité de continuer sur autre chose ensuite ( sans certitudes puisqu'il ne me reste que 2 ans de bourses pour 3 ans d'études).

Arminne a écrit:
Tu étudies quoi exactement ?

Je poursuis ma 3 ème année de Psychologie ... (les 4 ans c'était de la bio).

Arminne a écrit:
J'ai aussi fait une année en psychologie mais ils nous ont bien foutu les jetons en nous disant sans cesse à quel point "y'a pas assez de débouchés", "pas de place pour tout le monde" ... En gros il fallait avoir la passion et être prêt à tout sacrifier!
Et dans mon état c'est des choses qui me découragent assez vite.

En aucun cas il ne faut tout sacrifier. C'est comme tout autre master. Il y a une sélection qui se fait suivant tes motivations, tes notes, ton type de master, ta ville et donc les places disponibles (certains secteurs sont vides, comme la psychologie sociale, psychologie du travail).
Ils ont une idée arrêté de ce qu'est un travail et un métier. Ils ont donc tout faux. Bref, fais tes propres recherches, regarde ce que dit l'AERES des formations, forge toi ton propre parcours, ce sont les professeurs qui seront alors impressionnés par ce que tu envisages.

Comment tu as fait pour t'accrocher à des études au final? a écrit:

C'est très simple...je n'ai pas fait d'étude.
J'ai attendu sagement mes 18 ans pour quitter le système scolaire et découvrir le monde merveilleux des usines.
J'ai juste passé un DAEU en cours du soir qui me donne accès aux universités. Mais j'en n'ai rien fait.
Par contre aujourd'hui j'ai envie de me former et d'étudier. C'est ce qui me taraude tous les jours.



Mais si comme moi tu ressens le besoin de vivre au jours le jours, de te rapprocher de la nature, d'aller à l'essentiel et si c'est une pensée de plus en plus présente je n'ai qu'une chose à te dire: fais le!
Prends ton sac à dos, embarque un pote ( ça fait moins peur) ,fait les saisons, voyage,...même si c'est le temps d'un été.

Je vais pas faire un hors sujet, si ça t'intéresses je pourrais te parler de mon expérience en mp.

Pareil pour moi, rien ne m'intéresse plus que ça, aucun métier ne me vient en tête. Si tout était à refaire je ne saurais toujours pas quoi faire de ma vie.
Je me lasse de tout très rapidement, j'ai vite fait le tour des choses et après je m'ennuie.

bonjour,

J`ai eu le même soucis lors de mon entrée à l`université. j aii testé 3 filieres differentes. finalement j`ai opté pour une licence en langue sans grande conviction. j`ai mis 6 ans pour l`avoir. c`est dire comme j`étais motivé. au final j`ai été embauché dans un poste où j`ai pu recevoir une formation continue qui m`a été bien plus utile et enrichissante! en gros les cours théoriques et moi ça fait 2. j`ai compris que j`avais besoin de concret.

WAw lire tout ses témoignages me fait me sentir moins seule !
Je me reconnais totalement dans la description de Arminne !
Tellement ! Trop rêveuse!

Puis pas assez passionner pour un seule sujet .. ça ne me suffit pas , j'aime beaucoup trop de choses!

Par contre moi je suis une zèbrelle à la jambe de bois... j'ai un gros handicape qui est la dyslexie (+ trouble de la concentration) , et j'aurais beau essayer de fournir tout les efforts possible et inimaginable ... c'est mort . Le parcourt atypique que j'ai du emprunté pour y arriver à fait que j'ai d'énorme lacune dans certaines matières.

Du coup , naturellement , mon choix d'étude ses porter sur se que je savais faire de mieux et qui semblais faisable malgré le dégoût que j'avais (et ai toujours) de l'école et l’épuisement psychologique que j'ai accumuler ... mon choix : L'art !

J'ai donc fait jusqu'à présent 3 ans de supérieur en illustration.
Sauf que je le vis très très mal. Beaucoup beaucoup d'injustice! Ma première année sais bien passer car sur le coût de l'excitation je me laissais vivre et j'imposais un peu mes idées créatives etc et plus les années on passer , moins ça allait , car je constatais les injustices , les contradictions, les abus de pouvoir ...

Et plus j'ouvre les yeux sur tout ça ... moins ça va ...
Pour vous donnez un exemple : je suis donc en 3ème illustration , et nous avons 3 professeurs pour le même cours, en sachant que c'est professeur donnent aussi cours aux ; 1ere , 2ème , 3ème bachelier + 1ère et 2ème Masteur !!! en même temps (on est tous dans une très grande salle)

Un gros n'importe quoi! Ils nous confondent , ils ne savent plus se qu'ils nous on dit au rendez vous dernier , ils se contredisent entre eux , ils sèment le doute constamment, nous déroute de nos objectif de base ... Puis finissent par nous tombé dessus au évaluation ! En mode hypocrite ! Parce qu'ils ne veulent pas avoir l'aire bête devant leur collègues...

Bref , du coup , en voyant tout cela , j'ai essayer d'en parler , je disais qu'il y avait des soucis de communication , que c'était pas clair pour nous les élèves , ( faut savoir que je suis pas la seule dans le cas , beaucoup d'élève sont très mal , voir arrête pour dépression ..)

Et du coup , ils m'ont eu dans le viseur et m'on fait doubler ma 3ème années à cause d'un demi point (en sachant que j'ai réussi ma première année et deuxième avec distinction !)

Et là ... J'ai recommencer depuis 2 semaine juste mon cours d'illu (3 matiné) Et je déprime beaucoup .. Car ils recommence à semer le doute, à retourner le couteau dans la plaie etc

Bref , j'ai très très envie d'arrêté , et j'avais déjà se sentiment toute l'année qui viens de s'écouler, à cause de leur injustices, et là j'ai vraiment peur , car j'ai des angoisse de fou. Et une envie fulgurante d'arrêter , mais je sais que ça me feras mal au cœur de ne pas avoir serait-ce que mon bachelier ...

Désolée d'avoir tourner la conversation comme ça , mais c'est trop sur l'émotion, je crois que je n'arriverais pas a retaper mon texte, je n'osais pas arrêté le flot de ma penser ..

Après quand je vois l'écart des dates , je me dit qu'il est peu être un peu trop tard pour te venir en aide Arminne , et j'espère qu'a se jour tu as su trouver se qu'il te fallait Je te comprend beaucoup et je voulais te témoigner ma compassion. J'espère avoir de tes nouvelles un jour tout de même !?

Et pourquoi pas , avoir aussi un retour sur ma situation snif :p

Gros bisou à tous !

J'ai vécu cette situation et je la vis encore en ce moment mais avec plus de recul. Je serais vraiment ravi de parler de ça avec toi car c'est justement cet enchaînement de choix impossible a faire durant ses deux dernières années qui m'ont amenés ici en faisant ressurgir tout ce que j'étais vraiment.
Puis je t'envoyer un message privé prochainement pour qu'on puisse en parler après via un moyen de chat plus rapide ?

.

Bonjour, je ne suis pas détectée HP, je ne le suis peut-être pas, je ne suis peut-être, mais j'espère que ça pourrait répondre à tous mes problèmes, ne pas les résoudre certes, mais les nommer. J'aime en tout cas lire tout ce qui se trouve ici car je me retrouve dans beaucoup de thèmes.

Je me retrouve parfaitement dans ce qui est dit là, je suis aussi en psychologie, j'ai passé ma première année. Tout était nouveau les matières me passionnaient, je suis passée en deuxième année où ça commencait déjà à m'ennuyer ... je n'ai pas eu mon année à peu de points près, j'ai donc dû repasser mon année. Enfin, disons les couples de matières qui ne sont pas validées, soit quelque chose d'ennuyeux. Je ne supporte pas de refaire les mêmes choses, je suis encore moins motivée et je n'arrive pas à travailler du tout.
Je doute de plus en plus de ma place ici bien que les matières qui seront à ma disposition l'année suivante me font saliver d'avance.
J'essaie de trouver des occupations pour m'occuper ce qui me fait encore moins travailler.
Sans parler du fait qu'on me rabâche sans cesse "mais tu fais ces études pour faire quoi ?" et je n'en ai AUCUNE idée.
Je sais que ce que je fais me plait. Mais je ne sais pas pourquoi. Rien ne m'attire au bout. J'ai peur de m'ennuyer dans tout ce que j'ai pu envisager, ou de m'en lasser du moins.
De voir tout le monde réussir ou du moins savoir ou aller, autour de moi me terrifie.
J'ai l'impression d'avancer à quatre pattes dans des sables mouvants sans même savoir s'il y a un chemin.

Salut Arminne,

Apparemment, on est dans la même galère. ça fait plaisir à voir, ça fait plaisir de lire ce qu'on voudrait dire.
J'ai à peu près le même âge que toi (19 ans), et le même problème. Je me sens complètement piégé dans ce que j'ai choisi, je vois pas la sortie. Je suis intéressé par énormément de choses, et j'ai une sainte horreur des choix, parce qu'en choisir une signifie renoncer à toutes les autres. Et que j'ai peur de me rater, de choisir le mauvais chemin, et qu'au moment de m'en rendre compte, qu'il soit trop tard pour bifurquer. De même, ne sachant pas réellement qui je suis, je me perd entre ce que je veux et ce que je suis vraiment, et je crois que justement ça qui engendre le reste. J'ai vécu longtemps sans réfléchir, et aujourd'hui, alors que je me découvre, je me demande si je n'en fait pas trop, si je ne force par ma personnalité, si, après tout, ce que je projette n'est pas que fantaisie. Même perception, également, des psys. La dernière que j'ai vu m'a beaucoup aidé, m'a révélé à moi-même, mais au final, lorsque l'on discutait, je sentais qu'à certains étages, j'étais tout seul, qu'elle ne pouvait pas monter. C'est un truc qui m'arrive tous les jours, mais j'allais voir une psy avec l'espérance qu'elle me dépasserait sur ces questions, qu'elle arriverait à m'éclairer, à me guider vers des étages supérieurs, auxquels jusqu'ici, je n'avais pas accès. Echec ! Bon, au final, je n'ai pas de conseil à te donner, pour moi c'est un vrai chantier. Fut une période ou chaque nouvelle idée était la bonne, tant le désespoir était grand. Parfois, j'aimerais qu'on choisisse à ma place. Je crois qu'il faut qu'on arrive à éliminer de notre inconscient cette notion de "révélation", et à effacer la pression qu'on ressent depuis la première fois où on nous a demandé "Alors les enfants, qu'est-ce que vous voulez faire plus tard ?". A l'évidence, on ne peut pas devenir astronautes. Et cette notion de "révélation" nous obstrue complètement la vue sur ce qu'est réellement notre chemin, parce qu'on l'attend, et qu'en attendant, on est aveugles de tout, on a d'yeux que pour elle.
C'est marrant, parce que finalement, j'ai l'impression d'avoir conscience des problèmes, mais pourtant je ne les résout pas! J'en déduis qu'il me manque certaines clés de compréhension, finalement...

Allez, bonne chance. Faut pas lâcher prise