reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
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reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Bonjour,
J'écris ce soir car mon choix est flou, entre remises en questions, doutes, incertitudes, je me perds une fois de plus.
J'ai un diplôme en ingénieur de gestion (de Bruxelles - Solvay) un bac + 5 en gros. Sauf que depuis 2 ans, je suis rentrée dans une crise identitaire, j'ai mis en place une personnalité pendant une dizaine d'années pour me conformer (en résumé)...Et le réveil est assez brutal, c'est comme si j'avais du réapprendre à vivre. Mais quelle libération! L'apaisement est bien plus présent lorsqu'on est aligné avec ce que l'on est.
Bon je m'égare, désolée. Mais voilà après quelques séances avec un psychologue, lui-même surdoué, j'ai décidé d'entamer des études de psychologie que je commence en septembre. Je le fais surtout pour devenir psychologue et aider les gens du mieux que je peux <3. Cependant, je suis super confuse par moment, j'ai tellement peur de faire le mauvais choix, tellement peur de ne pas arriver au bout de ces études à cause de mes changements d'avis qui sont devenus mon quotidien... J'ai vraiment la trouille de ne pas finir ce que j'ai même pas commencé !
De plus, la physique m'intéresse énormément, la complexité de cette sciences presque sans fin, j'ai récemment fait quelques liens entre la psychologie et la physique quantique et j'ai adoré. Mais la même peur me taraude, peur aussi de me lasser, de m'ennuyer, d'envoyer tout valser quand il faut revoir ce que j'ai déjà étudié la veille des exams, peur de ne pas du tout aimer le par coeur et que ça m'empêche de bosser.
Tous ces questionnements me prennent plusieurs heures par jour, m'empêchent de bien dormir et donc me puisent l'énergie nécessaire à étudier.
Je ne sais pas trop ce que j'attends comme réponse, partager me fait déjà du bien
bonne soirée et désolée pour l'absence de structure de ce message
J'écris ce soir car mon choix est flou, entre remises en questions, doutes, incertitudes, je me perds une fois de plus.
J'ai un diplôme en ingénieur de gestion (de Bruxelles - Solvay) un bac + 5 en gros. Sauf que depuis 2 ans, je suis rentrée dans une crise identitaire, j'ai mis en place une personnalité pendant une dizaine d'années pour me conformer (en résumé)...Et le réveil est assez brutal, c'est comme si j'avais du réapprendre à vivre. Mais quelle libération! L'apaisement est bien plus présent lorsqu'on est aligné avec ce que l'on est.
Bon je m'égare, désolée. Mais voilà après quelques séances avec un psychologue, lui-même surdoué, j'ai décidé d'entamer des études de psychologie que je commence en septembre. Je le fais surtout pour devenir psychologue et aider les gens du mieux que je peux <3. Cependant, je suis super confuse par moment, j'ai tellement peur de faire le mauvais choix, tellement peur de ne pas arriver au bout de ces études à cause de mes changements d'avis qui sont devenus mon quotidien... J'ai vraiment la trouille de ne pas finir ce que j'ai même pas commencé !
De plus, la physique m'intéresse énormément, la complexité de cette sciences presque sans fin, j'ai récemment fait quelques liens entre la psychologie et la physique quantique et j'ai adoré. Mais la même peur me taraude, peur aussi de me lasser, de m'ennuyer, d'envoyer tout valser quand il faut revoir ce que j'ai déjà étudié la veille des exams, peur de ne pas du tout aimer le par coeur et que ça m'empêche de bosser.
Tous ces questionnements me prennent plusieurs heures par jour, m'empêchent de bien dormir et donc me puisent l'énergie nécessaire à étudier.
Je ne sais pas trop ce que j'attends comme réponse, partager me fait déjà du bien
bonne soirée et désolée pour l'absence de structure de ce message
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Tu es jeune donc tu pourras étancher ta soif sur les nombreux domaines le moment venu.
Il y a plaisir et obligation. Les études sont un moyen pour accéder au plaisir de travailler. (Voilà pour la formule). Elles sont pas forcément plaisantes. Quoique quand on se forme on se déforme aussi. c’est donnant donnant. L’ennui qu’on éprouve provient parfois d’un défaut d’implication parce qu’on croit que le sujet est ceci cela à attendre qu’il nous atteigne (alors ça vient ?), alors qu’à mon avis même le sujet le moins intéressant et le plus plat qui soit, si on « se penche » vraiment dessus peut se montrer soudain d’un vif intérêt, parce les sujets qu’on embrasse par son biais nous permettent si on le veut bien de créer des correspondances parfois non seulement inimaginables mais aussi pertinentes et causales.
Par exemple en ce moment je m’intéresse aux graphes, il n’y a pas plus chiant que les maths appliquées sur ce sujet qui est extrêmement conventionné et codé, or ce côté rébarbatif m’indiffère tant je me passionne et tellement j’ai hâte de voir ce que je vais pouvoir en faire ensuite en lien avec ce qui m’intéresse actuellement.
Tu tergiverses. Tu en as tout à fait le droit. La vie ne se finit pas à 25 ans. Il se peut d’ailleurs que tu embrasses au moins trois métiers dans la vie, donc opère un choix et exerce toi là dessus, (par exemple en psychologie, en L1, à moins que tu puisses accéder par équivalence en L2), pour voir si tu t’y sens bien. Tu peux tenter de voir les moodles des différentes facs qui mettent en ligne quelques cours pour voir les contenus (ou déjà examiner les intitulés des UE).
Informes toi et apprécie en connaissance de cause et si je peux me permettre cesse d’avoir peur de toi.
Il y a plaisir et obligation. Les études sont un moyen pour accéder au plaisir de travailler. (Voilà pour la formule). Elles sont pas forcément plaisantes. Quoique quand on se forme on se déforme aussi. c’est donnant donnant. L’ennui qu’on éprouve provient parfois d’un défaut d’implication parce qu’on croit que le sujet est ceci cela à attendre qu’il nous atteigne (alors ça vient ?), alors qu’à mon avis même le sujet le moins intéressant et le plus plat qui soit, si on « se penche » vraiment dessus peut se montrer soudain d’un vif intérêt, parce les sujets qu’on embrasse par son biais nous permettent si on le veut bien de créer des correspondances parfois non seulement inimaginables mais aussi pertinentes et causales.
Par exemple en ce moment je m’intéresse aux graphes, il n’y a pas plus chiant que les maths appliquées sur ce sujet qui est extrêmement conventionné et codé, or ce côté rébarbatif m’indiffère tant je me passionne et tellement j’ai hâte de voir ce que je vais pouvoir en faire ensuite en lien avec ce qui m’intéresse actuellement.
Tu tergiverses. Tu en as tout à fait le droit. La vie ne se finit pas à 25 ans. Il se peut d’ailleurs que tu embrasses au moins trois métiers dans la vie, donc opère un choix et exerce toi là dessus, (par exemple en psychologie, en L1, à moins que tu puisses accéder par équivalence en L2), pour voir si tu t’y sens bien. Tu peux tenter de voir les moodles des différentes facs qui mettent en ligne quelques cours pour voir les contenus (ou déjà examiner les intitulés des UE).
Informes toi et apprécie en connaissance de cause et si je peux me permettre cesse d’avoir peur de toi.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
lea2401 a écrit:
Bon je m'égare, désolée. Mais voilà après quelques séances avec un psychologue, lui-même surdoué, j'ai décidé d'entamer des études de psychologie que je commence en septembre. Je le fais surtout pour devenir psychologue et aider les gens du mieux que je peux <3. Cependant, je suis super confuse par moment, j'ai tellement peur de faire le mauvais choix, tellement peur de ne pas arriver au bout de ces études à cause de mes changements d'avis qui sont devenus mon quotidien... J'ai vraiment la trouille de ne pas finir ce que j'ai même pas commencé !
Quelque chose me trouble, c'est ce désir de devenir psy alors qu'on est soi-même patient d'un psy: un peu comme un élève dit qu'il veut devenir maître d'école quand il sera grand?
Je pense qu'il faudrait réfléchir à ce désir (fugace?) avant de se lancer.
Quelques exemples: https://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-etes-vous-devenu-psy
: https://vergiberation.wordpress.com/2015/12/19/pourquoi-devenir-psychologue/
Bonjour, d'abord, et bonne réflexion (et bon choix d'études, bien que je ne pense pas qu'il faut se focaliser sur une profession en particulier, il faut s'attendre à changer de métier plusieurs fois au cours de sa vie).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Je tique aussi sur l'idée de vouloir aider les autres. C'est bien entendu honorable, cependant, mieux ne vaut pas être dans le syndrome du sauveur si l'on ne veut pas se perdre.
Ceci dit, il faut au moins 5 années avant de devenir psy, ça laisse le temps d'évoluer, et d'apprendre à se protéger.
Ce genre de décision est compliqué. Quelque soit ce que l'on va reprendre comme études. Je trouve ça courageux de se lancer. Mais au final, quel est le risque ? Il ne me semble pas si terrible.
La physique est passionnante, en effet, et demandera beaucoup de travail. Mieux vaut y aller avec une idée en tête.
Peut-être qu'un bilan de compétence vous permettrait de faire le tri entre les envies et vos aspirations de vie.
Ceci dit, il faut au moins 5 années avant de devenir psy, ça laisse le temps d'évoluer, et d'apprendre à se protéger.
Ce genre de décision est compliqué. Quelque soit ce que l'on va reprendre comme études. Je trouve ça courageux de se lancer. Mais au final, quel est le risque ? Il ne me semble pas si terrible.
La physique est passionnante, en effet, et demandera beaucoup de travail. Mieux vaut y aller avec une idée en tête.
Peut-être qu'un bilan de compétence vous permettrait de faire le tri entre les envies et vos aspirations de vie.
Opium- Messages : 119
Date d'inscription : 13/09/2020
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
En effet, le "syndrome du sauveur"! Mais, il faudrait d'abord s'être "sauvé" soi-même, non?
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Oui et non.
Un psy peut consulter pour continuer à évoluer tout en aidant les autres.
Une praticienne en EMDR m'expliquait devoir elle aussi faire des séances pour se "nettoyer" des traumatismes des autres.
Selon la spécialité psy choisie, les TCC ressemblent à des recettes de cuisine et peuvent être appliquées pour aider des personnes alors même que le praticien continue à se trainer quelques caisses.
Et enfin, si l'on peut guérir certains soucis, tout ne disparait pas forcément, et il peut donc rester des choses à surveiller par un confrère toute une vie.
Je reste persuadée que l'on peut aider quelqu'un tout en ayant soi-même des problèmes (et ceci peut être justement le problème - syndrome du sauveur). L'aidé qui vient pour un service sera soigné, l'aidant par contre, lui, peut en subir des conséquences (qui ne concernent que lui, dans l'absolu, ça doit faire partie de ses compétences de savoir se protéger).
Et quand on y pense, les psychanalystes restent en analyse toute leur vie (bon, ça n'est peut être pas le meilleur exemple qu'il soit !...)
Un psy peut consulter pour continuer à évoluer tout en aidant les autres.
Une praticienne en EMDR m'expliquait devoir elle aussi faire des séances pour se "nettoyer" des traumatismes des autres.
Selon la spécialité psy choisie, les TCC ressemblent à des recettes de cuisine et peuvent être appliquées pour aider des personnes alors même que le praticien continue à se trainer quelques caisses.
Et enfin, si l'on peut guérir certains soucis, tout ne disparait pas forcément, et il peut donc rester des choses à surveiller par un confrère toute une vie.
Je reste persuadée que l'on peut aider quelqu'un tout en ayant soi-même des problèmes (et ceci peut être justement le problème - syndrome du sauveur). L'aidé qui vient pour un service sera soigné, l'aidant par contre, lui, peut en subir des conséquences (qui ne concernent que lui, dans l'absolu, ça doit faire partie de ses compétences de savoir se protéger).
Et quand on y pense, les psychanalystes restent en analyse toute leur vie (bon, ça n'est peut être pas le meilleur exemple qu'il soit !...)
Opium- Messages : 119
Date d'inscription : 13/09/2020
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
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Dernière édition par isadora le Mar 5 Mar 2024 - 11:48, édité 2 fois
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Quels liens tu fais entre la psychologie et la mécanique/physique quantique ?
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Je connais bon nombre de psy qui le sont aussi pour se réparer. C’est même instructif car travaillant là où elle a été heurté la personne est à même de comprendre les enjeux et les besoins de ses patients. Un maître d’école qui a toujours été premier n’aura pas la même approche avec tous ses élèves que le cancre parvenu qui se montrera plus à même d’aider ceux qui sont en difficulté. On connaît tous la formule du cordonnier.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Je suis d'accord.izo a écrit:Je connais bon nombre de psy qui le sont aussi pour se réparer. C’est même instructif car travaillant là où elle a été heurté la personne est à même de comprendre les enjeux et les besoins de ses patients. Un maître d’école qui a toujours été premier n’aura pas la même approche avec tous ses élèves que le cancre parvenu qui se montrera plus à même d’aider ceux qui sont en difficulté. On connaît tous la formule du cordonnier.
Je pense que Léa devrait se poser la question de savoir ce qu'elle recherche dans les études: des études pour elle-même, pour apprendre sur elle, pour le plaisir d'acquérir des connaissance dans des domaines qui lui plaisent, ou, reprendre des études en vue d'un métier/emploi (qui peuvent plaire également, mais ce n'est pas le but, qui lui, est de "gagner sa vie" ).
Alors, bien sûr, il faut faire attention aux "formations" proposées, surtout en psychologie, actuellement.
Et, justement, un petit hors sujet (pas tant que ça), sur une façon de recruter des "coachs" en principe pour aider des personnes en difficulté, ici, des HPI. (Il s'agit d'une plainte à la Milviludes, contre un centre Cogitoz).
Le récit du "patient" est édifiant, mais ce n'est que la plainte d'un patient, sans réponse pour l'instant.
https://blogs.mediapart.fr/alban-clerjon/blog/041117/mon-signalement-de-cogitoz-avignon-la-miviludes
- En résumé ...:
- En résumé, le centre Cogito'z se présente comme la référence nationale de l'accompagnement des personnes à "hauts potentiel"(HPI), mais n'a d'autres solutions de soins à proposer qu'un protocole pour devenir coach en méditation. Ceci en ayant connaissance de mes difficultés psychiques et sociales et après m'avoir encouragé à quitter famille et thérapeutes pour m'installer à proximité (cf. Mme Siaud-Facchin me disant qu'il n'y a pas de structure similaire ou équivalente à Lyon). Cela pour ensuite m'entendre dire de vive voix par la coordinatrice d'établissement que leur domaine d'activité est un leurre ("ça ne marche pas"), me laissant quitter le centre sans accompagnement sérieux à proposer, me laissant loin de ma famille, de mes anciens soignants, sans conseil ou suggestion, si ce n'est un "accrochez vous, ça va aller" lancé entre deux portes.
De plus, j'ai appris dans l'intervalle que Mme Siaud-Facchin a participé au Festival pour l'école de la vie à Montpellier en 2017 (voici le lien de l'une des publications qu'elle a faite à ce sujet, pour l'exemple: https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10154906993370777&id=704830776 ) qui me semble être également connu pour des pratiques fort douteuses. Je trouve cela d'autant plus inquiétant, bien que je n'en sois absolument pas surpris. J'ai d'ailleurs les éléments qui démontrent que sa précédente volonté d'y participer, non réalisée, vous avait déjà été signalée.
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Le statut de psychologue est national donné par l’Etat sous conditions (M2 validé ainsi que les stages), comme un architecte d’ailleurs.
Donc si Léa se réoriente vers la psychologie elle devra s’enfiler les licences et master quoiqu’il arrive. 5 ans donc d’études, réduites à 4 si elle réussit une intégration en L2.
Sachant que ce métier est au possible solitaire. Il faut être sacrément costaud pour parfois entendre le pire. Il est impossible de déverser par la suite sur autrui les horreurs entendues étant sous le régime du secret médical. Une supervision est vivement recommandée pour éviter les dérives.
Ensuite il faut se démener pour achalander les clients et les fidéliser donc être doté de suffisamment d’énergie pour cette activité en effet dévorante.
Donc si Léa se réoriente vers la psychologie elle devra s’enfiler les licences et master quoiqu’il arrive. 5 ans donc d’études, réduites à 4 si elle réussit une intégration en L2.
Sachant que ce métier est au possible solitaire. Il faut être sacrément costaud pour parfois entendre le pire. Il est impossible de déverser par la suite sur autrui les horreurs entendues étant sous le régime du secret médical. Une supervision est vivement recommandée pour éviter les dérives.
Ensuite il faut se démener pour achalander les clients et les fidéliser donc être doté de suffisamment d’énergie pour cette activité en effet dévorante.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Bonjour,
tout d'abord merci d'avoir pris le temps de me répondre !
J'ai étudié aujourd'hui, ça m'a apaisé ; mes peurs se sont pas mal dissipées donc c'est pê + pertinent de vous répondre mnt
Désolée pour mon manque de clarté, j'ai fait pas mal de raccourcis car je voulais surtout parler de mes peurs, mais je vois que cela crée de la confusion.
En effet, j'ai presque juxtaposé deux phrases (le psy surdoué et mon envie d'être psy).. mais c'était plutôt une association d'idées sans causalité directe. Ce psychologue m'a beaucoup aidé, il a réveillé une envie enfouie depuis mes 14-16 ans (devenir psy, + aider => + de sens pr moi); je sens bien les émotions des gens, le langage non verbal ou autres subtilités, tel un 6ieme sens mais qui peut me faire du mal parfois, j'ai aussi beaucoup d'empathie, je ressens fort ce que l'autre ressent et j'ai l'impression que je pourrais rapidement voir les incohérences comportements/envies chez les patients, puis aider quelqu'un, ça m'apporte beaucoup (mais l'idée serait de le faire à max mi-temps car c'est énergivore émotionnellement). Ces séances ont aussi réveillé mon envie d'étudier, quand j'avais 12-15ans, j'adorais ça puis je me réfugiais dans mes livres scolaires que ce soit au resto ou en vacances, ça me permettait d'échapper à la dure réalité des faux semblants et de l'injustice principalement. Donc l'idée de reprendre des études me rend hyper heureuse.
Peut-être que je me plante et qu'effectivement, je réaliserai que je le fais surtout pour plaire à mon psy (qui agit un peu comme une source d'inspiration pr moi d'ailleurs), mais alors pas de soucis, j'arrête et je recherche un job ou je continue à donner cours de math. Mais bon je sens que c'est vraiment pas la principale raison...
Je conçois qu'il y a peut-être quelques petits éléments à prendre en compte qui pourraient rendre le parcours compliqué, mais j'ai comme optique de ne pas me laisser freiner par ça. Je préfère faire l'expérience, ressentir et réajuster par la suite que ne pas me lancer. Si je ne le fais pas, alors je prends de toute façon une voie liée à mon diplôme actuel qui me conviendra moins. De plus, mon hypersensibilité me permet d'être assez connectée au moment présent surtout quand mon esprit est fort stimulé donc je ne le vois pas comme 5 ans mais plutot comme une suite de moments +- intenses. Je préfère ça que stagner ou être tellement blasée que je ne ressens plus rien.
J'ai pour projet de suivre 1-2 cours de physique par an pour garder une certaine stimulation, c'est tellement complexe.. Mais ça me fait vibrer !
Et sinon par rapport au lien entre phys et psy (qql lettres en commun déjà ?), j'ose pas trop en parler ici car j'ai pas super confiance en moi là dessus encore* :-p puis je trouve pas ça ouf non plus ^^'
Izo, je suis d'accord avec toi, se réapproprier un sujet en l'étudiant en profondeur, en y faisant les liens qu'on veut, aide à réanimer la flamme de la passion ^^ <3.
Et sinon j'ai pas l'impression d'être plus bas que terre, je deviens de + en + autonome, j'ai quand même confiance en moi (pas tt le temps apparemment* ;-)) donc faire psy pour me réparer... ça me parle pas du tout. Et puis certains psy m'ont déjà fait tlmt mal par leurs frustrations, leurs projections, leurs impositions d'idées, de méthodes et d'analyses complt érronées que je serai hyper attentive à ne pas suivre ce schéma! Justement il en va de ma responsabilité d'être supervisiée sur le côté si besoin pr me confronter à un regard extérieur de mes comportements et de mes potentiels conflits internes afin de garder une neutralité bienveillante !
Merci à tous pour ce partage d'idées! Passez une belle soirée <3
tout d'abord merci d'avoir pris le temps de me répondre !
J'ai étudié aujourd'hui, ça m'a apaisé ; mes peurs se sont pas mal dissipées donc c'est pê + pertinent de vous répondre mnt
Désolée pour mon manque de clarté, j'ai fait pas mal de raccourcis car je voulais surtout parler de mes peurs, mais je vois que cela crée de la confusion.
En effet, j'ai presque juxtaposé deux phrases (le psy surdoué et mon envie d'être psy).. mais c'était plutôt une association d'idées sans causalité directe. Ce psychologue m'a beaucoup aidé, il a réveillé une envie enfouie depuis mes 14-16 ans (devenir psy, + aider => + de sens pr moi); je sens bien les émotions des gens, le langage non verbal ou autres subtilités, tel un 6ieme sens mais qui peut me faire du mal parfois, j'ai aussi beaucoup d'empathie, je ressens fort ce que l'autre ressent et j'ai l'impression que je pourrais rapidement voir les incohérences comportements/envies chez les patients, puis aider quelqu'un, ça m'apporte beaucoup (mais l'idée serait de le faire à max mi-temps car c'est énergivore émotionnellement). Ces séances ont aussi réveillé mon envie d'étudier, quand j'avais 12-15ans, j'adorais ça puis je me réfugiais dans mes livres scolaires que ce soit au resto ou en vacances, ça me permettait d'échapper à la dure réalité des faux semblants et de l'injustice principalement. Donc l'idée de reprendre des études me rend hyper heureuse.
Peut-être que je me plante et qu'effectivement, je réaliserai que je le fais surtout pour plaire à mon psy (qui agit un peu comme une source d'inspiration pr moi d'ailleurs), mais alors pas de soucis, j'arrête et je recherche un job ou je continue à donner cours de math. Mais bon je sens que c'est vraiment pas la principale raison...
Je conçois qu'il y a peut-être quelques petits éléments à prendre en compte qui pourraient rendre le parcours compliqué, mais j'ai comme optique de ne pas me laisser freiner par ça. Je préfère faire l'expérience, ressentir et réajuster par la suite que ne pas me lancer. Si je ne le fais pas, alors je prends de toute façon une voie liée à mon diplôme actuel qui me conviendra moins. De plus, mon hypersensibilité me permet d'être assez connectée au moment présent surtout quand mon esprit est fort stimulé donc je ne le vois pas comme 5 ans mais plutot comme une suite de moments +- intenses. Je préfère ça que stagner ou être tellement blasée que je ne ressens plus rien.
J'ai pour projet de suivre 1-2 cours de physique par an pour garder une certaine stimulation, c'est tellement complexe.. Mais ça me fait vibrer !
Et sinon par rapport au lien entre phys et psy (qql lettres en commun déjà ?), j'ose pas trop en parler ici car j'ai pas super confiance en moi là dessus encore* :-p puis je trouve pas ça ouf non plus ^^'
Izo, je suis d'accord avec toi, se réapproprier un sujet en l'étudiant en profondeur, en y faisant les liens qu'on veut, aide à réanimer la flamme de la passion ^^ <3.
Et sinon j'ai pas l'impression d'être plus bas que terre, je deviens de + en + autonome, j'ai quand même confiance en moi (pas tt le temps apparemment* ;-)) donc faire psy pour me réparer... ça me parle pas du tout. Et puis certains psy m'ont déjà fait tlmt mal par leurs frustrations, leurs projections, leurs impositions d'idées, de méthodes et d'analyses complt érronées que je serai hyper attentive à ne pas suivre ce schéma! Justement il en va de ma responsabilité d'être supervisiée sur le côté si besoin pr me confronter à un regard extérieur de mes comportements et de mes potentiels conflits internes afin de garder une neutralité bienveillante !
Merci à tous pour ce partage d'idées! Passez une belle soirée <3
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Beau projet Léa!
Le courage et la constance tu les as, tu as déjà réussi à tenir et réussir ces 5 années d’ingénieur.
Cette soif de stimulation intellectuelle et cette recherche de te sentir utile, je le comprends fort bien.
Tu sembles bcp kiffer la physique, la résilience est par exemple un terme qui a été emprunté à la physique pour l’appliquer à la psycho, alors pourquoi pas? Il suffit d’un simple concept pour surfer sur un phénomène qui prend un succès de ouf (confère Boris Cyrulnik). J’aime bien ta lucidité, notamment pour critiquer les psys qui sont à côté de la plaque et reportent leurs frustrations. Pas évident de trouver une personne pertinente qui a suffisamment géré ses propres problèmes.
D’autant qu’il faut des gens qui sortent du mainstream alors fais toi confiance même si c’est l’inconnu. Tu ne perds pas grand chose à tenter. Accumuler deux masters est utile même si on peut penser qu’ils n’ont rien à voir entre eux… chaque expérience de vie apporte un plus.
Écoute-toi, il n’y a jamais rien de fixé dans le marbre. Tu as envies de continuer des études, ne t’en prives pas. C’est plus facile mnt que plus tard.
Le courage et la constance tu les as, tu as déjà réussi à tenir et réussir ces 5 années d’ingénieur.
Cette soif de stimulation intellectuelle et cette recherche de te sentir utile, je le comprends fort bien.
Tu sembles bcp kiffer la physique, la résilience est par exemple un terme qui a été emprunté à la physique pour l’appliquer à la psycho, alors pourquoi pas? Il suffit d’un simple concept pour surfer sur un phénomène qui prend un succès de ouf (confère Boris Cyrulnik). J’aime bien ta lucidité, notamment pour critiquer les psys qui sont à côté de la plaque et reportent leurs frustrations. Pas évident de trouver une personne pertinente qui a suffisamment géré ses propres problèmes.
D’autant qu’il faut des gens qui sortent du mainstream alors fais toi confiance même si c’est l’inconnu. Tu ne perds pas grand chose à tenter. Accumuler deux masters est utile même si on peut penser qu’ils n’ont rien à voir entre eux… chaque expérience de vie apporte un plus.
Écoute-toi, il n’y a jamais rien de fixé dans le marbre. Tu as envies de continuer des études, ne t’en prives pas. C’est plus facile mnt que plus tard.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
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Dernière édition par isadora le Mar 5 Mar 2024 - 11:47, édité 1 fois
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Merci beaucoup My_illusion pour ton message super encourageant et bienveillant 🥰. Ça fait du bien de se sentir soutenue .
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
lea2401 a écrit:Bonjour,
J'écris ce soir car mon choix est flou, entre remises en questions, doutes, incertitudes, je me perds une fois de plus.
J'ai un diplôme en ingénieur de gestion (de Bruxelles - Solvay) un bac + 5 en gros. Sauf que depuis 2 ans, je suis rentrée dans une crise identitaire, j'ai mis en place une personnalité pendant une dizaine d'années pour me conformer (en résumé)...Et le réveil est assez brutal, c'est comme si j'avais du réapprendre à vivre. Mais quelle libération! L'apaisement est bien plus présent lorsqu'on est aligné avec ce que l'on est.
Bon je m'égare, désolée. Mais voilà après quelques séances avec un psychologue, lui-même surdoué, j'ai décidé d'entamer des études de psychologie que je commence en septembre. Je le fais surtout pour devenir psychologue et aider les gens du mieux que je peux <3. Cependant, je suis super confuse par moment, j'ai tellement peur de faire le mauvais choix, tellement peur de ne pas arriver au bout de ces études à cause de mes changements d'avis qui sont devenus mon quotidien... J'ai vraiment la trouille de ne pas finir ce que j'ai même pas commencé !
De plus, la physique m'intéresse énormément, la complexité de cette sciences presque sans fin, j'ai récemment fait quelques liens entre la psychologie et la physique quantique et j'ai adoré. Mais la même peur me taraude, peur aussi de me lasser, de m'ennuyer, d'envoyer tout valser quand il faut revoir ce que j'ai déjà étudié la veille des exams, peur de ne pas du tout aimer le par coeur et que ça m'empêche de bosser.
Tous ces questionnements me prennent plusieurs heures par jour, m'empêchent de bien dormir et donc me puisent l'énergie nécessaire à étudier.
Je ne sais pas trop ce que j'attends comme réponse, partager me fait déjà du bien
bonne soirée et désolée pour l'absence de structure de ce message
Devenir psy pour les mauvaises raisons ? pour s'aider soi-meme avant tout, note que ca me semble tres commun
La physique c'est interessant, j'ai pas mal de potes avec diplome de physique et de connaissances physiciens (y compris CERN ou CNRS), mais quand je discute de physique avec eux c'est tres eloigné des problemes du commun des mortels (je presume que vous connaissez les trucs de ouf au CERN, ce site est censé est peuplé de zebres non ???). le boson de higgs c'est gentil, mais c'est loin des preocuppations de la vie courante.
La physique c'est pas mon domaine mais j'ai bossé en intelligence artificielle, je constate que la plupart des gens n'y connaissent rien et ne comprennent strictement rien. il preferent ecouter idriss arbekan grand specialiste
perso j'ai jamais eu de crise identitaire, par contre le monde corporate , apres 25 ans de carriere surtout en grande entreprise/multinationale j'ai developpé une allergie. Au fait ces saloperies immondes de SSII , vous savez comment ca fonctionne, vous savez ce qu'est une SSII ?
je travaille a mon compte et ca me convient tres bien
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Pour résumer, qu’importe la voie et ses motifs, le but étant de tirer satisfaction de ce que l’on fait.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Je travaille depuis plus de 25 ans maintenant, ingénieur dans l'industrie. Travail que je qualifie d'alimentaire, j'en tire un salaire qui me fait bien vivre. Je le fais c'est tout. Ça n'empêche, je me dis quasiment tous les jours que je ne prends pas plaisir, en gros qu'est-ce que je fous la.
Il y a 15 ans, j'ai passé le concours d'agent territorial, quitte à avoir un job alimentaire, autant qu'il me permette d'avoir du temps pour moi, pour ma famille, qualitativement et quantitativement. J'ai eu le concours mais je n'ai pas saute le pas.
J'ai fait une formation CNED, également, le soir, a midi au boulot, pendant quasiment 1 an , mais je ne l'ai pas mène à bout.
Je n'ai pas réussi ce saut, souvent pense que mon devoir était l'équilibre de ma famille.
Tout ça pour dire fonce, va au bout de ton idée. Et l'énergie que tu dépenses aujourd'hui pour tes doutes n'est rien en comparaison de toute l'énergie dépensée tout au long d'une vie a te dire "j'aurais du faire autre chose".
Il y a 15 ans, j'ai passé le concours d'agent territorial, quitte à avoir un job alimentaire, autant qu'il me permette d'avoir du temps pour moi, pour ma famille, qualitativement et quantitativement. J'ai eu le concours mais je n'ai pas saute le pas.
J'ai fait une formation CNED, également, le soir, a midi au boulot, pendant quasiment 1 an , mais je ne l'ai pas mène à bout.
Je n'ai pas réussi ce saut, souvent pense que mon devoir était l'équilibre de ma famille.
Tout ça pour dire fonce, va au bout de ton idée. Et l'énergie que tu dépenses aujourd'hui pour tes doutes n'est rien en comparaison de toute l'énergie dépensée tout au long d'une vie a te dire "j'aurais du faire autre chose".
clecocq1- Messages : 29
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Hello Juste un petit message extasié pour vous dire que voilà ça fait 1 mois que j'ai commencé psycho et je m'y sens tellement bien
- les élèves sont super bienveillants, ne jugent pas (beaucoup moins méprisant que dans mes premières études)
- certains cours sont lents mais en Belgique y aller n'est pas obligatoire donc je vais qu'à ceux où je m'ennuie pas trop
- le cours de psy clinique me fait vivre des émotions dans tous les sens; le prof détaille des cas cliniques, et je ressens fort ce que le patient ressent (et parfois cela fait écho à mon histoire donc pas toujours facile)
- j'apprends une tonne de trucs, c'est trop chouette !
- et puis quand je vais sur le campus, j'ai l'impression d'être dans ma petite bulle protégée
bref je me sens tellement plus vivre ! Donc si j'ai un conseil à vous donner c'est de vaincre vos peurs et foncez vers ce qui vous fait vibrer et qui prend sens pour vous (même si ça n'est pas toujours rose, au moins je ne me sens plus neutre, amorphe ou lassée)
- les élèves sont super bienveillants, ne jugent pas (beaucoup moins méprisant que dans mes premières études)
- certains cours sont lents mais en Belgique y aller n'est pas obligatoire donc je vais qu'à ceux où je m'ennuie pas trop
- le cours de psy clinique me fait vivre des émotions dans tous les sens; le prof détaille des cas cliniques, et je ressens fort ce que le patient ressent (et parfois cela fait écho à mon histoire donc pas toujours facile)
- j'apprends une tonne de trucs, c'est trop chouette !
- et puis quand je vais sur le campus, j'ai l'impression d'être dans ma petite bulle protégée
bref je me sens tellement plus vivre ! Donc si j'ai un conseil à vous donner c'est de vaincre vos peurs et foncez vers ce qui vous fait vibrer et qui prend sens pour vous (même si ça n'est pas toujours rose, au moins je ne me sens plus neutre, amorphe ou lassée)
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
J'aime bien ce genre de petits messages extasiés.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Je n'aime pas les psys car je les considere comme des charlatans (quand on parle de socio ils paniquent, meme au sujet des zebres en conference)
Je crois que beaucoup font ce metier pour resoudre leurs propres problemes
Beaucoup de coaches font aussi ce metier car ils ont raté leur carriere/vie sexuelle/marriage (barrer la mention inutile)
Je crois que beaucoup font ce metier pour resoudre leurs propres problemes
Beaucoup de coaches font aussi ce metier car ils ont raté leur carriere/vie sexuelle/marriage (barrer la mention inutile)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
@wanto23
Ayant pris la peine de rédiger en fin de semaine une réponse à un message sur un échange public disparu pendant ma rédaction, je balance finalement ma réponse ici, avec les extraits de ce à quoi je fais référence et quelques liens, quand bien même ces derniers sont devenus caducs.
Je réponds au fur et à mesure
Comme aucune réponse n’est venue à mon message de précision de lundi soir, là :
https://www.zebrascrossing.net/t44562-sentiment-d-inutilite#2018722
Je propose un nouveau message de précision, complémentaire.
Je réagissais à ceci :
Tu aurais pu dire plutôt que je ne vais pas y arriver du tout! Même dans 10ans! Même avec toute la bonne volonté du monde…
Non, ce n’était ni mon propos ni ma pensée, merci de ne déformer ni l’un ni l’autre.
J’ai donc précisé une partie de ma pensée lundi, j’en précise une partie complémentaire ici et maintenant.
Avec une licence en psychologie (fin L3) cet été, tu ne seras au bénéfice que d’une initiation complète à la psychologie, discipline qui couvre de manière large l’étude des processus mentaux et des comportements. Tu auras juste officiellement acquis le bagage culturel de base dans le domaine de la psycho (méthodo., psycho exp., psychophysiol., psycho dév., psychopatho., psycho diff., psycho-socio., psycho cognit., etc.). C’est la partie fondation, le prérequis avant formation académique et pratique spécialisante en vue de devenir ‘psychologue’ au sens strict.
Trois ans pour les fondations, trois ans pour la spécialisation, tu seras cet été à mi-parcours pour devenir psychologue au sens strict, si tel reste ton objectif.
Si tu t’imagines pouvoir te présenter comme ‘psychologue’ indépendante avec une licence en psycho (L3), il y a une erreur d’appréciation. Tu peux te lancer comme coach, si tu souhaites ‘aider des gens’, parce que le titre de coach n’est pas soumis à réglementation. Mais si tu laissais entendre, dès cet été, que tu aurais un titre en psychologie, en n’ayant alors qu’une licence en psycho (stage d’été ou pas, ça ne change strictement rien à l’affaire), ce serait déontologiquement extrêmement problématique, quand bien même tu parviendrais à feinter le système pour échapper à un risque de poursuites en justice.
Enfin, je ne présenterai pas les excuses ‘exigées’. Je présente volontiers mes excuses si je blesse involontairement, mais pas si mon interlocuteur a manifestement disjoncté et en a profité pour se passer les nerfs sur moi. Quant à ne pas intervenir sur tes sujets, j’émets également une réserve, parce que je ne laisse pas passer le gros n’importe quoi sur le forum. Et s’imaginer ‘intervenant indépendant’ avec un niveau L3 en psycho, j’appelle ça du gros n’importe quoi, plus encore quand la personne manque manifestement de maturité. J’aurais apprécié que d’autres que moi réagissent en ce sens, mais si personne d’autre ne s’y colle, au bout d’un moment, j’estime qu’il est grand temps de redresser la barre. Accessoirement, tu peux être TTTHQI et bardée de diplômes ronflants, ça m’est complètement égal, ce qui m’intéresse, c’est ce que les gens ont dans les tripes.
Bonus, parce que moi aussi je peux avoir envie de me passer les nerfs sur le dos des autres. Perso, c’est dans les réalisations et dans les crises que j’évalue si les gens ont quelque chose dans les tripes. J’aime mieux y trouver alors autre chose que de la merde et du vent. Cette dernière phrase est désagréable, n’est-ce pas ? Elle illustre ce que j’appelle se défouler sur les autres pour se passer les nerfs. Les autres n’aiment pas en faire les frais, moi non plus. Je veux bien ne pas le faire subir, mais il ne faut pas 'trop' me le faire subir non plus. Si j’estime que les efforts reposent de manière disproportionnée sur ma pomme, de temps en temps, je renvoie l’ascenseur, ne serait-ce que pour faire goûter ‘a taste of your own medicine’ et observer la réaction.
Ayant pris la peine de rédiger en fin de semaine une réponse à un message sur un échange public disparu pendant ma rédaction, je balance finalement ma réponse ici, avec les extraits de ce à quoi je fais référence et quelques liens, quand bien même ces derniers sont devenus caducs.
Je réponds au fur et à mesure
Comme aucune réponse n’est venue à mon message de précision de lundi soir, là :
https://www.zebrascrossing.net/t44562-sentiment-d-inutilite#2018722
Je propose un nouveau message de précision, complémentaire.
Je réagissais à ceci :
A l’expression de mon inquiétude, tu as répondu entre autres ceci :…
Normalement j'ai ma licence en psychologie en juin, j'espère pouvoir faire un stage en hôpital cet été et commencer à bosser en tant qu'indépendante complémentaire la rentrée prochaine en // de prof.
…
https://www.zebrascrossing.net/t44562-sentiment-d-inutilite#2018605
Tu aurais pu dire plutôt que je ne vais pas y arriver du tout! Même dans 10ans! Même avec toute la bonne volonté du monde…
Non, ce n’était ni mon propos ni ma pensée, merci de ne déformer ni l’un ni l’autre.
- Parenthèse sur la nuance entre rien et quasi rien :
- Au passage, je n’ai pas écrit que je ne sais rien de toi, j’ai écrit que je ne sais quasi rien de toi. Et si toi tu ne te souviens pas de moi, moi je me souviens très bien de toi, depuis ton arrivée sur le forum, sous un autre pseudo, l’été précédant ta reprise d’études, à l’époque du début de ton avant-dernière relation de couple.
Si je ne sais quasi rien de toi, je me base sur ce que tu transmets dans tes messages, consciemment (tel ou tel épisode raconté par exemple), mais aussi inconsciemment (comme l’insécurité et la colère que j’ai manifestement éveillées en toi cette semaine). J’ai écrit que l’émotion est mauvaise conseillère, j’aurais dû préciser que c’est l’action aveuglée par l’émotion qui peut être contre-productive. Ça peut être utile et nécessaire de réagir à chaud, dans le feu de l’action, par exemple pour se défendre d’une agression physique dans la rue (fight or flight). Hors situation d’urgence, prendre du recul, ça limite les risques de dérapage (interprétation erronée, réaction excessive,…).
Et ce n’est pas parce que des sujets entiers que tu as ouverts ces dernières années ont disparu du forum que ma mémoire de ceux-ci a été effacée. Mon cerveau n’est pas synchronisé avec le forum pour ce qui est de la mise en corbeille des sujets et messages. C'est d'autant plus vrai quand j'ai engagé mes tripes en participant aux échanges en question.
J’ai donc précisé une partie de ma pensée lundi, j’en précise une partie complémentaire ici et maintenant.
Avec une licence en psychologie (fin L3) cet été, tu ne seras au bénéfice que d’une initiation complète à la psychologie, discipline qui couvre de manière large l’étude des processus mentaux et des comportements. Tu auras juste officiellement acquis le bagage culturel de base dans le domaine de la psycho (méthodo., psycho exp., psychophysiol., psycho dév., psychopatho., psycho diff., psycho-socio., psycho cognit., etc.). C’est la partie fondation, le prérequis avant formation académique et pratique spécialisante en vue de devenir ‘psychologue’ au sens strict.
- Rappel des principes et règles concernant le titre de psychologue :
- Pour la Belgique, mais c’est du même genre ailleurs.…
Pour devenir psychologue en Belgique, il faut remplir certaines conditions bien précises, puisque le titre de psychologue est protégé par la loi. En effet, il existe dorénavant des étapes et des règles spécifiques pour accéder à la profession.
Comment devenir psychologue ?
Pour devenir psychologue, il faut être titulaire d’un diplôme de Master en Psychologie, suivre un stage professionnel d’une durée d’un an, et s’inscrire à la Commission des Psychologues.
La formation
Pour se préparer au métier de psychologue, il faut tout d’abord suivre un Bachelier en Sciences Psychologiques ou un Bachelier en Sciences Psychologiques et de l’Éducation. Ce Bachelier d’orientation générale n’est pas professionnalisant, c’est-à-dire qu’il ne suffit pas pour accéder à un poste de psychologue. Ce Bachelier permet d’accéder à un Master en Sciences Psychologiques, destiné à se professionnaliser et à se spécialiser. En effet, ce Master propose de nombreuses finalités, qui varient en fonction des universités et qui permettront à l’étudiant de choisir le type de psychologue qu’il souhaite devenir.
…
https://emplois.be.indeed.com/conseils-carriere/trouver-un-emploi/devenir-psychologue
Trois ans pour les fondations, trois ans pour la spécialisation, tu seras cet été à mi-parcours pour devenir psychologue au sens strict, si tel reste ton objectif.
Si tu t’imagines pouvoir te présenter comme ‘psychologue’ indépendante avec une licence en psycho (L3), il y a une erreur d’appréciation. Tu peux te lancer comme coach, si tu souhaites ‘aider des gens’, parce que le titre de coach n’est pas soumis à réglementation. Mais si tu laissais entendre, dès cet été, que tu aurais un titre en psychologie, en n’ayant alors qu’une licence en psycho (stage d’été ou pas, ça ne change strictement rien à l’affaire), ce serait déontologiquement extrêmement problématique, quand bien même tu parviendrais à feinter le système pour échapper à un risque de poursuites en justice.
Enfin, je ne présenterai pas les excuses ‘exigées’. Je présente volontiers mes excuses si je blesse involontairement, mais pas si mon interlocuteur a manifestement disjoncté et en a profité pour se passer les nerfs sur moi. Quant à ne pas intervenir sur tes sujets, j’émets également une réserve, parce que je ne laisse pas passer le gros n’importe quoi sur le forum. Et s’imaginer ‘intervenant indépendant’ avec un niveau L3 en psycho, j’appelle ça du gros n’importe quoi, plus encore quand la personne manque manifestement de maturité. J’aurais apprécié que d’autres que moi réagissent en ce sens, mais si personne d’autre ne s’y colle, au bout d’un moment, j’estime qu’il est grand temps de redresser la barre. Accessoirement, tu peux être TTTHQI et bardée de diplômes ronflants, ça m’est complètement égal, ce qui m’intéresse, c’est ce que les gens ont dans les tripes.
Bonus, parce que moi aussi je peux avoir envie de me passer les nerfs sur le dos des autres. Perso, c’est dans les réalisations et dans les crises que j’évalue si les gens ont quelque chose dans les tripes. J’aime mieux y trouver alors autre chose que de la merde et du vent. Cette dernière phrase est désagréable, n’est-ce pas ? Elle illustre ce que j’appelle se défouler sur les autres pour se passer les nerfs. Les autres n’aiment pas en faire les frais, moi non plus. Je veux bien ne pas le faire subir, mais il ne faut pas 'trop' me le faire subir non plus. Si j’estime que les efforts reposent de manière disproportionnée sur ma pomme, de temps en temps, je renvoie l’ascenseur, ne serait-ce que pour faire goûter ‘a taste of your own medicine’ et observer la réaction.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Three years later
eh bien 3 ans après la création de ce poste j'ai obtenu ma licence en psychologie. J'entre en master en psychologie clinique et psychopathologie en septembre prochain avec 800 heures de stage à la clé . J'ai hâte !
J'adore aussi mon métier de prof au collège sur le côté ! Et j'ai pu bien terminer mon année scolaire finalement, enfin plus que 3 petites semaines plus sereines et célévacances youpi!
Et j'ai également terminé ma thérapie de 3 bonnes années (même si j'ai réellement commencer à me faire aider il y a 9 ans!). Mes troubles semblent avoir perdu la bataille !
Il y a juste le décalage aux autres pour lequel je ne pourrai jamais rien faire et qui peut me mettre en souffrance quand je me laisse aller. J'ai aussi parfois peur de ne jamais trouver de relation amoureuse satisfaisante, trouver un partenaire avec lequel je me sens assez connectée... Mais à force de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes... J'ai espoir que ça arrive un jour
Oserais-je dire que je suis fière de moi ? Un peu quand même.
Je vous souhaite une belle soirée, et merci pour l'entraide !
J'adore aussi mon métier de prof au collège sur le côté ! Et j'ai pu bien terminer mon année scolaire finalement, enfin plus que 3 petites semaines plus sereines et célévacances youpi!
Et j'ai également terminé ma thérapie de 3 bonnes années (même si j'ai réellement commencer à me faire aider il y a 9 ans!). Mes troubles semblent avoir perdu la bataille !
Il y a juste le décalage aux autres pour lequel je ne pourrai jamais rien faire et qui peut me mettre en souffrance quand je me laisse aller. J'ai aussi parfois peur de ne jamais trouver de relation amoureuse satisfaisante, trouver un partenaire avec lequel je me sens assez connectée... Mais à force de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes... J'ai espoir que ça arrive un jour
Oserais-je dire que je suis fière de moi ? Un peu quand même.
Je vous souhaite une belle soirée, et merci pour l'entraide !
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
C'est super tout ça !
Félicitations !
Félicitations !
EnolaMay- Messages : 67
Date d'inscription : 09/02/2020
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Bravo 123 !!!
Well donne, clap clap. Tu peux être fière de toi yes ! Et faire un pied de nez à ceux qui ont pu critiquer le fait que tu donnes des cours et fasse des études en même temps.
Well donne, clap clap. Tu peux être fière de toi yes ! Et faire un pied de nez à ceux qui ont pu critiquer le fait que tu donnes des cours et fasse des études en même temps.
Invité- Invité
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Bravo pour cette étape et bon courage pour la suite.
oui, tu peux être fière de toi. ce sont nos propres réussites qui assoient la confiance en nous. pas le regard des autres.
oui, tu peux être fière de toi. ce sont nos propres réussites qui assoient la confiance en nous. pas le regard des autres.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Eh bien je me joins aux autres pour les félicitations.
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
Merci à vous !
Oui je confirme que plus on a confiance en soi et en son intuition plus on est indifférents aux jugements d'autrui !
On n'a qu'une vie autant concentrer son énergie vers ce qui nous anime, vers ce qu'on peut et veut changer... plutôt que de s'épuiser à essayer de comprendre des opinions et des exigences qui ne nourrissent pas suffisamment. Prendre soin de soi, c'est penser à soi, se considérer comme précieux tant dans nos choix que dans les limites qu'on se fixe.
Passez une belle semaine, en espérant qu'elle soit plus ensoleillée que dans ce cher plat pays!
Oui je confirme que plus on a confiance en soi et en son intuition plus on est indifférents aux jugements d'autrui !
On n'a qu'une vie autant concentrer son énergie vers ce qui nous anime, vers ce qu'on peut et veut changer... plutôt que de s'épuiser à essayer de comprendre des opinions et des exigences qui ne nourrissent pas suffisamment. Prendre soin de soi, c'est penser à soi, se considérer comme précieux tant dans nos choix que dans les limites qu'on se fixe.
Passez une belle semaine, en espérant qu'elle soit plus ensoleillée que dans ce cher plat pays!
wanto23- Messages : 139
Date d'inscription : 07/08/2021
Age : 28
Localisation : Belgique
Re: reprendre des études - peur de faire le mauvais choix
félicitations! pour le temps fallait pas chanter sous sa douche !!
boule-d-ombre- Messages : 1487
Date d'inscription : 02/01/2012
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