Tentative de biographie (pour voir si ça fait du bien ou pas)
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Tentative de biographie (pour voir si ça fait du bien ou pas)
Je sais que souvent le fait d'écrire, et surtout sur sa propre personne, sert d'exutoire et à combattre ses démons.
Je me suis astreint pendant quelques mois à tenir un journal intime pour voir si ça me serait bénéfique. Au bout de quelques semaines, c'était devenu une corvée. Quelque fois, lorsque j'écrivais sur le coup d'une émotion, ça avait une certaine utilité. Mais au fond, pas plus que si je faisait de simples gribouillis. Et comme j'ai toujours eu l'habitude d'utiliser mon imagination et ma pensée comme exutoire, prendre mon cahier et un stylo, je m'en suis vite lassé. Exit donc le journal intime.
Parler à des amis ? Bon, j'en ai quelques-une à qui je peux (ou pourrai) parler ouvertement. Pas des masses, mais quelques-uns. Et je n'ai aucun mal (enfin, pas trop...) à parler avec eux. Mais uniquement de choses que j'ai déjà "digérées", que je considère comme passées et surmontées. Du coup, ça me fait presque ni chaud ni froid.
Réellement m'ouvrir, me décharger sur quelqu'un... Je peux compter sur les doigts d'une main les fois où ça a été le cas au court de ma vie. Certes, mes amis pourraient être présent pour ça. Mais je n'arrive même pas à en envisager la possibilité, ce n'est pas dans ma logique de fonctionnement. Je me referme sur moi-même, seul avec mes troubles et ma dépression, et j'attends que ça passe. Parce que ça fini toujours par passer, même si ça peut durer quelques mois à cause d'une broutille. Ouais, j'ai été seul pendant trop longtemps pour changer ça.
Avoir des amis qui viennent vers moi dans ces moments-là, pour m'aider, me "forcer" à parler ? Je ne suis proche de personne à ce point-là, les seules personnes à avoir essayé n'ont jamais pu passer mes systèmes de défense.
Donc du coup, est-ce que parler de moi sur un forum, avoir les avis et lire les commentaires d'autres personnes, m'apportera quelque chose, ou est-ce que je m'en lasserai dès le premier post ? On verra bien.
_____________
Déjà, quand j'étais petit. En avance, mes parents avaient envisagé de me faire sauter une classe en maternelle, mais ça ne s'est au final pas fait et je l'ai bien vécu : pas de problème dans ma scolarité, dans les premiers sans forcer jusqu'au collège, dans le tiers de tête sans forcer au lycée. L'intello, coincé, gauche et mauvais en sport. J'ai jamais eu l'impression d'un décalage pourtant, juste un bon élève comme il y en avait d'autres dans la classe.
Une fois en maternelle, la maîtresse, face à la classe, a levé le bras droit puis a demandé aux élèves de faire pareil. J'ai été le seul à ne pas tomber dans le piège du "miroir". J'étais content d'avoir été le seul à comprendre, je ne me sentais pas spécial pour autant.
Chez moi, je n'ai pas de souvenirs particuliers de mes parents en train de m'aider aux devoirs (ils m'ont confirmé que je n'avais eu très tôt plus besoin d'eux).
Je lisais constamment dans mon coin. Ils devaient m'interdire de lire pour que j'aille me coucher. Un matin où je m'étais levé très tôt (avant que mon père ne se lève pour aller au travail, c'était hyyyyyper-tôt, vous vous rendez pas compte, un peu comme un mythe!), j'étais descendu dans le débarras sous les escaliers pour lire, parce que je savais que s'ils voyaient de la lumière dans ma chambre, ils allaient me gronder...
Oh, mes parents étaient très gentils, très "cool". De toute façon, je ne leur ai jamais posé de problèmes. Par contre, niveau culturel pas très élevé, comme je l'ai dit je me suis très vite réfugié seul dans mes livres.
Et surtout, les premiers souvenirs marquants que j'ai d'eux, c'est concernant leurs limites. Me rendre compte que ma mère n'avait pas confiance en elle, que je préférait que ce soit elle qui me dise la prière le soir (ouais parce qu'on était Témoin de Jéhovah... J'aurai l'occasion d'y revenir looooonguement...) plutôt que mon père, parce que je sentais que c'était répétitif et sans profondeur avec lui....
Bref, je n'ai aucun souvenir d'avoir admiré mes parents, je n'ai pas l'impression de leur devoir quoi que ce soit niveau éducation, ni de les avoir jamais pris comme "référents". Un peu comme un étranger qui s'est élevé tout seul.
Je me suis astreint pendant quelques mois à tenir un journal intime pour voir si ça me serait bénéfique. Au bout de quelques semaines, c'était devenu une corvée. Quelque fois, lorsque j'écrivais sur le coup d'une émotion, ça avait une certaine utilité. Mais au fond, pas plus que si je faisait de simples gribouillis. Et comme j'ai toujours eu l'habitude d'utiliser mon imagination et ma pensée comme exutoire, prendre mon cahier et un stylo, je m'en suis vite lassé. Exit donc le journal intime.
Parler à des amis ? Bon, j'en ai quelques-une à qui je peux (ou pourrai) parler ouvertement. Pas des masses, mais quelques-uns. Et je n'ai aucun mal (enfin, pas trop...) à parler avec eux. Mais uniquement de choses que j'ai déjà "digérées", que je considère comme passées et surmontées. Du coup, ça me fait presque ni chaud ni froid.
Réellement m'ouvrir, me décharger sur quelqu'un... Je peux compter sur les doigts d'une main les fois où ça a été le cas au court de ma vie. Certes, mes amis pourraient être présent pour ça. Mais je n'arrive même pas à en envisager la possibilité, ce n'est pas dans ma logique de fonctionnement. Je me referme sur moi-même, seul avec mes troubles et ma dépression, et j'attends que ça passe. Parce que ça fini toujours par passer, même si ça peut durer quelques mois à cause d'une broutille. Ouais, j'ai été seul pendant trop longtemps pour changer ça.
Avoir des amis qui viennent vers moi dans ces moments-là, pour m'aider, me "forcer" à parler ? Je ne suis proche de personne à ce point-là, les seules personnes à avoir essayé n'ont jamais pu passer mes systèmes de défense.
Donc du coup, est-ce que parler de moi sur un forum, avoir les avis et lire les commentaires d'autres personnes, m'apportera quelque chose, ou est-ce que je m'en lasserai dès le premier post ? On verra bien.
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Déjà, quand j'étais petit. En avance, mes parents avaient envisagé de me faire sauter une classe en maternelle, mais ça ne s'est au final pas fait et je l'ai bien vécu : pas de problème dans ma scolarité, dans les premiers sans forcer jusqu'au collège, dans le tiers de tête sans forcer au lycée. L'intello, coincé, gauche et mauvais en sport. J'ai jamais eu l'impression d'un décalage pourtant, juste un bon élève comme il y en avait d'autres dans la classe.
Une fois en maternelle, la maîtresse, face à la classe, a levé le bras droit puis a demandé aux élèves de faire pareil. J'ai été le seul à ne pas tomber dans le piège du "miroir". J'étais content d'avoir été le seul à comprendre, je ne me sentais pas spécial pour autant.
Chez moi, je n'ai pas de souvenirs particuliers de mes parents en train de m'aider aux devoirs (ils m'ont confirmé que je n'avais eu très tôt plus besoin d'eux).
Je lisais constamment dans mon coin. Ils devaient m'interdire de lire pour que j'aille me coucher. Un matin où je m'étais levé très tôt (avant que mon père ne se lève pour aller au travail, c'était hyyyyyper-tôt, vous vous rendez pas compte, un peu comme un mythe!), j'étais descendu dans le débarras sous les escaliers pour lire, parce que je savais que s'ils voyaient de la lumière dans ma chambre, ils allaient me gronder...
Oh, mes parents étaient très gentils, très "cool". De toute façon, je ne leur ai jamais posé de problèmes. Par contre, niveau culturel pas très élevé, comme je l'ai dit je me suis très vite réfugié seul dans mes livres.
Et surtout, les premiers souvenirs marquants que j'ai d'eux, c'est concernant leurs limites. Me rendre compte que ma mère n'avait pas confiance en elle, que je préférait que ce soit elle qui me dise la prière le soir (ouais parce qu'on était Témoin de Jéhovah... J'aurai l'occasion d'y revenir looooonguement...) plutôt que mon père, parce que je sentais que c'était répétitif et sans profondeur avec lui....
Bref, je n'ai aucun souvenir d'avoir admiré mes parents, je n'ai pas l'impression de leur devoir quoi que ce soit niveau éducation, ni de les avoir jamais pris comme "référents". Un peu comme un étranger qui s'est élevé tout seul.
Passs- Messages : 78
Date d'inscription : 21/07/2014
Age : 36
Re: Tentative de biographie (pour voir si ça fait du bien ou pas)
Elle est où la suite ? L'adolescence, le jeune adulte, le premier baiser, ta dernière déprime ?
T'as commencé, maintenant tu finis coco, t'as des lecteurs à satisfaire.
T'as commencé, maintenant tu finis coco, t'as des lecteurs à satisfaire.
Invité- Invité
Re: Tentative de biographie (pour voir si ça fait du bien ou pas)
Passs a écrit: Je me referme sur moi-même, seul avec mes troubles et ma dépression, et j'attends que ça passe. Parce que ça fini toujours par passer, même si ça peut durer quelques mois à cause d'une broutille.
C'est dommage de souffrir plusieurs mois pour une broutille. Ne veux-tu pas faire une thérapie pour tenter de guérir ?
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