Peur du diagnostic.
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
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Peur du diagnostic.
Hello tout le monde!
J'avais posté sur ce site il y a un moment déjà. Je parlais de mon sentiment de décalage vis-à-vis du monde qui m'entoure, de solitude, d'incompréhension et ce, depuis toujours. Des sentiments que beaucoup ici semblent ressentir ou avoir ressenti.
Bref, ayant vécu une période relativement difficile sur le plan personnel (arrêt de mes études, relatif isolement social, ça n'a clairement pas aidé), j'ai décidé il y a quelques temps d'aller voir un psy, d'abord parce que je me sentais désespéré, seul, pensant même à des solutions plus que radicales, et que ça valait le coup d'essayer. D'autre part, si cela pouvait m'aider d'une façon ou d'une autre à en apprendre plus sur moi-même, pourquoi pas?
Je vais être honnête, j'espérais en fait secrètement pouvoir mettre un nom sur ce qui m'a toujours fait sentir différent des autres. Cela m'aurait permis d'avancer, et de trouver des pistes pour sortir de mon marasme. J'ai donc consulté. Ne sachant pas vraiment quel type de thérapeute conviendrait, j'en ai donc pris un au hasard. La séance se passe, je déballe mon sac. Il me pose l'une ou l'autre question de temps en temps ou fait des associations avec des notions de psychologie. Et il m'a en quelque sorte donné ce que je voulais: "Ne seriez-vous pas un HP?". Et lui de me donner des pistes pour que je puisse en apprendre d'avantage, des noms de bouquins,... Lui-même m'a avoué ne pas pouvoir faire grand chose, je n'ai donc pas réitéré l'expérience.
Je me suis donc pas mal renseigné à ce sujet, sans pour autant prendre son diagnostic pour argent comptant, puisque il ne s'agissait que d'une supposition de sa part et non d'un résultat formel après un test.
J'ai pour tout dire assez peur, inconsciemment, de vouloir me trouver à tout prix des points communs, des "symptômes" de HP juste pour pouvoir mettre un mot sur mon problème et en avoir l'étiquette. En même temps, paradoxalement, c'est une étiquette que j'aurais peut-être du mal à accepter, mais qui me permettrait d'y voir plus clair. Quoi qu'il en soit, j'avais décidé de ne pas passer de test. Je me suis dit que de toute façon, à mon âge, ça ne servirait à rien. En fait, pour être honnête encore une fois, cela m'arrangeait bien comme ça. Et si, tout compte fait, je n'étais pas HP? Que serais-je alors? Quel serait mon vrai problème?
Les mois ont passé, j'ai depuis repris des études dans un domaine plus proche de mes réels centres d'intérêts et je suis donc en quelque sorte dans une période positive. J'ai pris du recul vis-à-vis d'un éventuel test. Je pense de plus en plus à le passer, mais j'ai tout de même très peur du résultat. Et si je ne l'étais pas? Peur également de le rater ou de le fausser à cause du stress...
Y'a-t-il des personnes ici ayant eux aussi peur du diagnostic (ou du non-diagnostic)? Si oui, avez-vous passé le test? Qu'en est-il ressorti? Qu'est-ce que cela vous a apporté au final?
J'ai vu qu'il y avait déjà quelques topics sur le sujet, je fonce les lire et m'excuse si mon topic fait doublon... Le forum semble sympa et je me disais que poster mon propre ressenti face à une de mes préoccupations serait un bon début pour y participer.
A bientôt!
Nowhere Man.
J'avais posté sur ce site il y a un moment déjà. Je parlais de mon sentiment de décalage vis-à-vis du monde qui m'entoure, de solitude, d'incompréhension et ce, depuis toujours. Des sentiments que beaucoup ici semblent ressentir ou avoir ressenti.
Bref, ayant vécu une période relativement difficile sur le plan personnel (arrêt de mes études, relatif isolement social, ça n'a clairement pas aidé), j'ai décidé il y a quelques temps d'aller voir un psy, d'abord parce que je me sentais désespéré, seul, pensant même à des solutions plus que radicales, et que ça valait le coup d'essayer. D'autre part, si cela pouvait m'aider d'une façon ou d'une autre à en apprendre plus sur moi-même, pourquoi pas?
Je vais être honnête, j'espérais en fait secrètement pouvoir mettre un nom sur ce qui m'a toujours fait sentir différent des autres. Cela m'aurait permis d'avancer, et de trouver des pistes pour sortir de mon marasme. J'ai donc consulté. Ne sachant pas vraiment quel type de thérapeute conviendrait, j'en ai donc pris un au hasard. La séance se passe, je déballe mon sac. Il me pose l'une ou l'autre question de temps en temps ou fait des associations avec des notions de psychologie. Et il m'a en quelque sorte donné ce que je voulais: "Ne seriez-vous pas un HP?". Et lui de me donner des pistes pour que je puisse en apprendre d'avantage, des noms de bouquins,... Lui-même m'a avoué ne pas pouvoir faire grand chose, je n'ai donc pas réitéré l'expérience.
Je me suis donc pas mal renseigné à ce sujet, sans pour autant prendre son diagnostic pour argent comptant, puisque il ne s'agissait que d'une supposition de sa part et non d'un résultat formel après un test.
J'ai pour tout dire assez peur, inconsciemment, de vouloir me trouver à tout prix des points communs, des "symptômes" de HP juste pour pouvoir mettre un mot sur mon problème et en avoir l'étiquette. En même temps, paradoxalement, c'est une étiquette que j'aurais peut-être du mal à accepter, mais qui me permettrait d'y voir plus clair. Quoi qu'il en soit, j'avais décidé de ne pas passer de test. Je me suis dit que de toute façon, à mon âge, ça ne servirait à rien. En fait, pour être honnête encore une fois, cela m'arrangeait bien comme ça. Et si, tout compte fait, je n'étais pas HP? Que serais-je alors? Quel serait mon vrai problème?
Les mois ont passé, j'ai depuis repris des études dans un domaine plus proche de mes réels centres d'intérêts et je suis donc en quelque sorte dans une période positive. J'ai pris du recul vis-à-vis d'un éventuel test. Je pense de plus en plus à le passer, mais j'ai tout de même très peur du résultat. Et si je ne l'étais pas? Peur également de le rater ou de le fausser à cause du stress...
Y'a-t-il des personnes ici ayant eux aussi peur du diagnostic (ou du non-diagnostic)? Si oui, avez-vous passé le test? Qu'en est-il ressorti? Qu'est-ce que cela vous a apporté au final?
J'ai vu qu'il y avait déjà quelques topics sur le sujet, je fonce les lire et m'excuse si mon topic fait doublon... Le forum semble sympa et je me disais que poster mon propre ressenti face à une de mes préoccupations serait un bon début pour y participer.
A bientôt!
Nowhere Man.
Nowhere Man- Messages : 12
Date d'inscription : 25/11/2013
Age : 32
Re: Peur du diagnostic.
Nowhere Man a écrit: Et si je ne l'étais pas? Peur également de le rater ou de le fausser à cause du stress...
Bonjour,
Je te conseille de ne pas le passer tant que tu appréhendes le problème en ces termes.
On ne peut pas rater le test! Seul le psychologue le peut en foirant son travail, tout comme on ne peut rater un IRM, seul le radiologue peut faire une mauvaise interprétation.
Être déclaré HP ou non n'est ni une réussite ni un échec, seulement un enrichissement de la connaissance de soi.
Voilà comment je vois la chose :
Dans l'état d'esprit qui semble être le tiens, si tu passes les 130 tu vas faire de cette caractéristique le clé de compréhension de tout tes problèmes, ce qui est une erreur fréquente à mon avis. Un QI ne résume pas un individu, se cacher systématiquement derrière peut t'empêcher sérieusement d'avancer sur d'autres points.
Si tu ne les passe pas, tu risques de t'effondrer.
Travailles sur toi jusqu’à aborder cette question avec détachement, et ensuite passe le, ou pas.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Peur du diagnostic.
Salut et bienvenue à toi
Je retrouve dans ton attitude cette fixation sur les "problèmes", et la sensation d'être "déficient", qui m'a accompagné pendant une grande partie de ma vie. J'ai longtemps cherché des moyens de me "corriger" et de m'"améliorer" pour pouvoir avoir une vie sociale acceptable, acceptable à mes propres yeux en réalité.
Au sujet de la douance, j'ai lu 4 livres sur le sujet, lu plusieurs articles et consulté plusieurs conférences sur le net. J'en ai presque pas dormi pendant plusieurs jours (semaines?). Je suis longtemps resté dans un état intermédiaire, où je n'étais pas sûr que je pouvais accepter une si bonne nouvelle, et qu'il y avait probablement anguille sous roche.
Avec le temps, il m'est devenu impossible de douter. Rien ne me permettait plus de revenir en arrière et de considérer que c'était faux. Tout concordait, le présent, l'enfance, le travail, la vie privée, la vie publique. Et, encore mieux, cette révélation me permettait de mieux pardonner mes parents (je leur en ai un peu voulu pour certaines choses), et d'avoir un meilleur relationnel avec mon entourage (j'arrive à être plus patient, et à accepter de m'ennuyer de temps en temps dans les discussions).
Je passe bientôt les tests Mensa, mais c'est plus par curiosité envers l'association que par besoin de m'en servir pour "prouver" quelque chose. Peut-être qu'un jour je passerais les "vrais" tests, mais ce sera plutôt dans l'espoir de mieux exploiter mes forces, plutôt que d'avoir une espèce de diagnostic "absolu".
Il ne s'agit pas nécessairement de se coller une étiquette, mais de reconnaitre nos différences et de ne pas s'en vouloir pour ça
J'ai eu la chance de ne jamais être vraiment seul. Pour ceux qui sont vraiment seuls, oui, ce forum peut être un bon moyen de rencontrer des gens similaires, cela pourra vous aider, mais n'oubliez pas de voir d'autres personnes également
Nowhere Man a écrit:
J'ai pour tout dire assez peur, inconsciemment, de vouloir me trouver à tout prix des points communs, des "symptômes" de HP juste pour pouvoir mettre un mot sur mon problème et en avoir l'étiquette. En même temps, paradoxalement, c'est une étiquette que j'aurais peut-être du mal à accepter, mais qui me permettrait d'y voir plus clair. Quoi qu'il en soit, j'avais décidé de ne pas passer de test. Je me suis dit que de toute façon, à mon âge, ça ne servirait à rien. En fait, pour être honnête encore une fois, cela m'arrangeait bien comme ça. Et si, tout compte fait, je n'étais pas HP? Que serais-je alors? Quel serait mon vrai problème?
Je retrouve dans ton attitude cette fixation sur les "problèmes", et la sensation d'être "déficient", qui m'a accompagné pendant une grande partie de ma vie. J'ai longtemps cherché des moyens de me "corriger" et de m'"améliorer" pour pouvoir avoir une vie sociale acceptable, acceptable à mes propres yeux en réalité.
Au sujet de la douance, j'ai lu 4 livres sur le sujet, lu plusieurs articles et consulté plusieurs conférences sur le net. J'en ai presque pas dormi pendant plusieurs jours (semaines?). Je suis longtemps resté dans un état intermédiaire, où je n'étais pas sûr que je pouvais accepter une si bonne nouvelle, et qu'il y avait probablement anguille sous roche.
Avec le temps, il m'est devenu impossible de douter. Rien ne me permettait plus de revenir en arrière et de considérer que c'était faux. Tout concordait, le présent, l'enfance, le travail, la vie privée, la vie publique. Et, encore mieux, cette révélation me permettait de mieux pardonner mes parents (je leur en ai un peu voulu pour certaines choses), et d'avoir un meilleur relationnel avec mon entourage (j'arrive à être plus patient, et à accepter de m'ennuyer de temps en temps dans les discussions).
Je passe bientôt les tests Mensa, mais c'est plus par curiosité envers l'association que par besoin de m'en servir pour "prouver" quelque chose. Peut-être qu'un jour je passerais les "vrais" tests, mais ce sera plutôt dans l'espoir de mieux exploiter mes forces, plutôt que d'avoir une espèce de diagnostic "absolu".
Il ne s'agit pas nécessairement de se coller une étiquette, mais de reconnaitre nos différences et de ne pas s'en vouloir pour ça
J'ai eu la chance de ne jamais être vraiment seul. Pour ceux qui sont vraiment seuls, oui, ce forum peut être un bon moyen de rencontrer des gens similaires, cela pourra vous aider, mais n'oubliez pas de voir d'autres personnes également
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Re: Peur du diagnostic.
Merci de ta réponse!
Je suis d'accord, mais ce que je voulais dire par "rater" était de se retrouver avec un résultat tronqué pour l'une ou l'autre raison.
Tu as raison. Ceci dit, être diagnostiqué HP (ou quoi que ce soit d'autre), ce serait en quelque sorte juste la preuve de ne pas être "fou", et c'est pour ça que j'y attache une certaine importance; ce n'est pas tant le QI qui m'intéresse. La différence est là, je l'ai toujours ressentie et je la ressens toujours. Mais savoir que cette différence vient d'une condition précise m'aiderait énormément à avancer, sans en faire non plus tout un plat.
Le fait est que les ressemblances de mon vécu avec le vécu d'une personne HP non-diagnostiquée sont réelles, ça me rassurait en quelque sorte de voir que non, je n'étais pas le seul. Que se passera-t-il si le test venait à être négatif? Je ne pense pas m'effondrer; je retomberais juste dans des interrogations encore plus floues, donc l'inconnu...
C'est ça: tout semble concorder pour moi aussi. Mais je me méfie de l'esprit humain, et le mien ne fait pas exception: et si, au final, je ne me reconnaissais dans tout ça que parce que je veux tout simplement m'y reconnaître? C'est presque trop concordant que pour être vrai. Anguille sous roche, c'est exactement ça.
Là encore, je ne peux que tu donner raison, c'est ce que je recherche aussi, que ma différence soit reconnue et que je puisse moins culpabiliser de ne pas avoir pu me fondre dans la masse des gens "normaux" comme je l'aurais toujours voulu...
david50 a écrit:
On ne peut pas rater le test! Seul le psychologue le peut en foirant son travail, tout comme on ne peut rater un IRM, seul le radiologue peut faire une mauvaise interprétation.
Être déclaré HP ou non n'est ni une réussite ni un échec, seulement un enrichissement de la connaissance de soi.
Je suis d'accord, mais ce que je voulais dire par "rater" était de se retrouver avec un résultat tronqué pour l'une ou l'autre raison.
david50 a écrit:
Voilà comment je vois la chose :
Dans l'état d'esprit qui semble être le tiens, si tu passes les 130 tu vas faire de cette caractéristique le clé de compréhension de tout tes problèmes, ce qui est une erreur fréquente à mon avis. Un QI ne résume pas un individu, se cacher systématiquement derrière peut t'empêcher sérieusement d'avancer sur d'autres points.
Si tu ne les passe pas, tu risques de t'effondrer.
Travailles sur toi jusqu’à aborder cette question avec détachement, et ensuite passe le, ou pas.
Tu as raison. Ceci dit, être diagnostiqué HP (ou quoi que ce soit d'autre), ce serait en quelque sorte juste la preuve de ne pas être "fou", et c'est pour ça que j'y attache une certaine importance; ce n'est pas tant le QI qui m'intéresse. La différence est là, je l'ai toujours ressentie et je la ressens toujours. Mais savoir que cette différence vient d'une condition précise m'aiderait énormément à avancer, sans en faire non plus tout un plat.
Le fait est que les ressemblances de mon vécu avec le vécu d'une personne HP non-diagnostiquée sont réelles, ça me rassurait en quelque sorte de voir que non, je n'étais pas le seul. Que se passera-t-il si le test venait à être négatif? Je ne pense pas m'effondrer; je retomberais juste dans des interrogations encore plus floues, donc l'inconnu...
plop a écrit:Salut et bienvenue à toi
Je retrouve dans ton attitude cette fixation sur les "problèmes", et la sensation d'être "déficient", qui m'a accompagné pendant une grande partie de ma vie. J'ai longtemps cherché des moyens de me "corriger" et de m'"améliorer" pour pouvoir avoir une vie sociale acceptable, acceptable à mes propres yeux en réalité.
Au sujet de la douance, j'ai lu 4 livres sur le sujet, lu plusieurs articles et consulté plusieurs conférences sur le net. J'en ai presque pas dormi pendant plusieurs jours (semaines?). Je suis longtemps resté dans un état intermédiaire, où je n'étais pas sûr que je pouvais accepter une si bonne nouvelle, et qu'il y avait probablement anguille sous roche.
Avec le temps, il m'est devenu impossible de douter. Rien ne me permettait plus de revenir en arrière et de considérer que c'était faux. Tout concordait, le présent, l'enfance, le travail, la vie privée, la vie publique. Et, encore mieux, cette révélation me permettait de mieux pardonner mes parents (je leur en ai un peu voulu pour certaines choses), et d'avoir un meilleur relationnel avec mon entourage (j'arrive à être plus patient, et à accepter de m'ennuyer de temps en temps dans les discussions).
C'est ça: tout semble concorder pour moi aussi. Mais je me méfie de l'esprit humain, et le mien ne fait pas exception: et si, au final, je ne me reconnaissais dans tout ça que parce que je veux tout simplement m'y reconnaître? C'est presque trop concordant que pour être vrai. Anguille sous roche, c'est exactement ça.
plop a écrit:
Je passe bientôt les tests Mensa, mais c'est plus par curiosité envers l'association que par besoin de m'en servir pour "prouver" quelque chose. Peut-être qu'un jour je passerais les "vrais" tests, mais ce sera plutôt dans l'espoir de mieux exploiter mes forces, plutôt que d'avoir une espèce de diagnostic "absolu".
Il ne s'agit pas nécessairement de se coller une étiquette, mais de reconnaitre nos différences et de ne pas s'en vouloir pour ça
Là encore, je ne peux que tu donner raison, c'est ce que je recherche aussi, que ma différence soit reconnue et que je puisse moins culpabiliser de ne pas avoir pu me fondre dans la masse des gens "normaux" comme je l'aurais toujours voulu...
Nowhere Man- Messages : 12
Date d'inscription : 25/11/2013
Age : 32
Re: Peur du diagnostic.
Je crois qu'il faut envisager le test comme une étape dans la connaissance de soi, dans une démarche de développement personnel.
Il est important de ne pas précipiter la décision, d'effectuer cette démarche quand on se sent prêt et avec le bon thérapeute. Il faut être conscient que les adultes à haut potentiel ont beaucoup plus de points communs avec le reste de la population que de différences, et que le fait d'être identifié comme haut potentiel n'apporte qu'une réponse partielle aux questions que nous pouvons nous poser.
Je m'intéresse à la douance depuis un peu plus d'un an. Je pense à me faire tester depuis un bon moment, mais j'avais vraiment une appréhension par rapport au résultat. Des fois je me dis que je suis sans aucun doute haut potentiel (tout concorde), et parfois j'ai l'impression d'être tellement prétentieux de le croire.
Depuis ce temps là, j'ai pas mal avancé. J'ai lu sur l'estime de soi (Christophe André), le MBTI (une dizaine d'ouvrages), le développement personnel ("se réaliser" de Michel Lacroix), les adultes surdoués (Monique de Kermadec, Cécile Bost, JSF). Depuis trois mois je fréquente les IRL de ZC. Début septembre j'ai passé le test MENSA. J'ai trouvé l'épreuve assez facile. J'ai eu les résultats ce matin et je suis admis. J'ai aussi pris rendez-vous pour la passation de la WAIS en novembre.
La connaissance de soi est un processus permanent. Si j'avais passé la WAIS il y a un an, j'aurais beaucoup stressé et certainement été déçu en cas de résultat négatif. Maintenant j'ai relativisé l'enjeu et j'irais passer le bilan avec plus de sérénité. J'envisage aussi de suivre une thérapie l'année prochaine.
Il est important de ne pas précipiter la décision, d'effectuer cette démarche quand on se sent prêt et avec le bon thérapeute. Il faut être conscient que les adultes à haut potentiel ont beaucoup plus de points communs avec le reste de la population que de différences, et que le fait d'être identifié comme haut potentiel n'apporte qu'une réponse partielle aux questions que nous pouvons nous poser.
Je m'intéresse à la douance depuis un peu plus d'un an. Je pense à me faire tester depuis un bon moment, mais j'avais vraiment une appréhension par rapport au résultat. Des fois je me dis que je suis sans aucun doute haut potentiel (tout concorde), et parfois j'ai l'impression d'être tellement prétentieux de le croire.
Depuis ce temps là, j'ai pas mal avancé. J'ai lu sur l'estime de soi (Christophe André), le MBTI (une dizaine d'ouvrages), le développement personnel ("se réaliser" de Michel Lacroix), les adultes surdoués (Monique de Kermadec, Cécile Bost, JSF). Depuis trois mois je fréquente les IRL de ZC. Début septembre j'ai passé le test MENSA. J'ai trouvé l'épreuve assez facile. J'ai eu les résultats ce matin et je suis admis. J'ai aussi pris rendez-vous pour la passation de la WAIS en novembre.
La connaissance de soi est un processus permanent. Si j'avais passé la WAIS il y a un an, j'aurais beaucoup stressé et certainement été déçu en cas de résultat négatif. Maintenant j'ai relativisé l'enjeu et j'irais passer le bilan avec plus de sérénité. J'envisage aussi de suivre une thérapie l'année prochaine.
atohms weird ether- Messages : 780
Date d'inscription : 22/10/2013
Age : 46
Localisation : Monde intérieur pour l'éternité.
Re: Peur du diagnostic.
Etre (T)HQI/HP whatever ne ferra pas de toi un être meilleur/ni pire.
C'est plus une clé pour la compréhension interne et pour identifier tes besoins réels et de les sustenter.
C'est plus une clé pour la compréhension interne et pour identifier tes besoins réels et de les sustenter.
magicglace- Messages : 367
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 36
Re: Peur du diagnostic.
magicglace a écrit:Etre (T)HQI/HP whatever ne ferra pas de toi un être meilleur/ni pire.
C'est plus une clé pour la compréhension interne et pour identifier tes besoins réels et de les sustenter.
Je n'ai jamais pensé qu'il en était autrement, un simple diagnostic ne rend pas une personne meilleure, on est d'accord.
Je souhaite juste en apprendre plus sur moi-même et sur cette différence que j'ai toujours ressentie. Haut potentiel, bas potentiel, même victime chronique,... Je m'en moque, le fait est que j'ai besoin de répondre aux questions que je me pose pour pouvoir me développer et peut-être m'épanouir.
Nowhere Man- Messages : 12
Date d'inscription : 25/11/2013
Age : 32
Re: Peur du diagnostic.
ben...faut y aller alors.Nowhere Man a écrit:... Je m'en moque, le fait est que j'ai besoin de répondre aux questions que je me pose pour pouvoir me développer et peut-être m'épanouir.
c'st vraiment pas si compliqué, vraiment.
et puis ça donne des informations assez utiles en, fait, même hors du simple cadre du "chiffre".(points forts, faibles, etc surtout si le psy est bien choisi(point principal.))
bon courage, et franchement ça vaut la peine pour passer à autre chose ensuite.
(ce qu'on ne eut pas trop faire sans voir de "réponses" concrètes.comme je l'ai déjà mis ici ou là, certes le wais est perfectible, certes cest "une" mesure parmi d'autres d'"une" intelligence, mais c'est un outil qui existe et est disponible.comme indicateur.)
et vaiment c'est pas un truc de fou ce wais. On ne peut ps "rater" c'est informatif.
Bonne soirée.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Peur du diagnostic.
Je rejoins les autres avis exprimés,
Un test n'est qu'un moyen de confirmer que l'on est bien sur la voie que l'on pense être la sienne, en aucun cas une voie en tant que tel...
Le plus grand biais que tu trouveras dans ces test, c'est le directeur de test et ce que le test est supposé te démontrer...
Il peut cependant te conforter dans tes suppositions, te permettre de réaligner ton self-esteem sur de nouvelles bases, en aucun cas te donner la marche à suivre... (cf: guide de montage ikéa)
Comme le dit si bien meï, on ne peut pas rater un test...
on peut passer à coté de sa vie, on peut rater des informations pertinentes, on ne peut pas être ce que l'on est pas, et on ne peut se contraindre indéfiniment à se complaindre de n'être pas à sa place, sans prendre la peine de l'assumer ... quelle qu'elle soit !! (la place, comme la peine, triple jeu de mots, combo !! )
Un test n'est qu'un moyen de confirmer que l'on est bien sur la voie que l'on pense être la sienne, en aucun cas une voie en tant que tel...
Le plus grand biais que tu trouveras dans ces test, c'est le directeur de test et ce que le test est supposé te démontrer...
Il peut cependant te conforter dans tes suppositions, te permettre de réaligner ton self-esteem sur de nouvelles bases, en aucun cas te donner la marche à suivre... (cf: guide de montage ikéa)
Comme le dit si bien meï, on ne peut pas rater un test...
on peut passer à coté de sa vie, on peut rater des informations pertinentes, on ne peut pas être ce que l'on est pas, et on ne peut se contraindre indéfiniment à se complaindre de n'être pas à sa place, sans prendre la peine de l'assumer ... quelle qu'elle soit !! (la place, comme la peine, triple jeu de mots, combo !! )
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: Peur du diagnostic.
Il faut envisager le test comme un outil très très imparfait, et qui coûte généralement cher. A moins de faire partie d'une petit minorité de gens pour lesquels les prix pratiqués ne constituent pas un obstacle.
Si t'as un score élevé, t'es content. C'est vrai. Si tu ne max pas les subtests, ça te pointe souvent du doigt certaines limites, ça te donne l'occasion de réaliser que y a des gens pour qui c'est vraiment très très facile tout ça. Si t'as un score moins élevé, je ne sais pas ce que ça fait. Sans doute si l'image que te renvoie le test n'est pas conforme à l'idée que tu te fais de toi même, tu vas avoir les dents qui grincent. Est ce une bonne chose ou non? Je l'ignore. Est ce que c'est toi qui a raison, ou le test, je me prononcerais pas non plus.
Si t'as un score élevé, t'es content. C'est vrai. Si tu ne max pas les subtests, ça te pointe souvent du doigt certaines limites, ça te donne l'occasion de réaliser que y a des gens pour qui c'est vraiment très très facile tout ça. Si t'as un score moins élevé, je ne sais pas ce que ça fait. Sans doute si l'image que te renvoie le test n'est pas conforme à l'idée que tu te fais de toi même, tu vas avoir les dents qui grincent. Est ce une bonne chose ou non? Je l'ignore. Est ce que c'est toi qui a raison, ou le test, je me prononcerais pas non plus.
Invité- Invité
Re: Peur du diagnostic.
L'idée de la performance, plutôt. Sauf si le QI (mesure incertaine de ce qui a été défini comme étant ce qu'il est et n'étant pas ce qu'il n'est pas, toujours est-il que ça fascine) fait partie de la personnalité. Vu que chacun en a un, d'après ce qui se dit... "C'est quoi ton QI ?" C'est quoi que t'as fait comme score à un instant t à ce test qui mesure ce qu'il mesure (le QI), devrait-on dire, mais c'est trop long.Sans doute si l'image que te renvoie le test n'est pas conforme à l'idée que tu te fais de toi même, tu vas avoir les dents qui grincent.
Jamais pigé cette histoire de "travaille sur toi"...
Invité- Invité
Re: Peur du diagnostic.
J'ai passé le test hier matin.
J'ai effectivement peur du diagnostic. Pourquoi ?
Parce que l'étiquette "zèbre" me semble m'aller comme un gant, que pour une fois dans ma vie je pourrais entrer dans une case, et ça me donne beaucoup d'espoir.
Comme je n'ai pas encore la réponse, j'ai peur de ne pas entrer dans cette case, de devoir chercher ailleurs, douloureusement ailleurs, encore. En fait je me sens épuisée par cette recherche. Là, j'ai l'impression de voir une oasis dans le désert mais, comme je m'approche, j'angoisse à l'idée que ça ne soit qu'un mirage.
Pourtant je n'en attends pas une solution, je cherche des voies plus proches de ce que je suis pour avancer et peut-être aller mieux un jour. Si je ne suis pas zèbre j'en aurai quand-même.
Pourquoi je veux entrer dans une case ?
J'entrevois des causes sociales surtout. Et je pourrais raisonner dessus tant que je voudrais.
Il n'empêche que là, en ce moment, j'ai peur. Et je dois vivre avec cette peur.
Je pense que c'est normal d'avoir peur, parce qu'on cherche des réponses, du soulagement et qu'on a surtout connu de l’incompréhension et de la douleur. Et de la peur, la peur d'avoir peur...
La peur du diagnostic, tu l'auras jusqu'au diagnostic, mais au point où tu en es, vaut-il mieux rester sur cette peur ou en changer en allant vers ce qu'il y a après ?
J'ai effectivement peur du diagnostic. Pourquoi ?
Parce que l'étiquette "zèbre" me semble m'aller comme un gant, que pour une fois dans ma vie je pourrais entrer dans une case, et ça me donne beaucoup d'espoir.
Comme je n'ai pas encore la réponse, j'ai peur de ne pas entrer dans cette case, de devoir chercher ailleurs, douloureusement ailleurs, encore. En fait je me sens épuisée par cette recherche. Là, j'ai l'impression de voir une oasis dans le désert mais, comme je m'approche, j'angoisse à l'idée que ça ne soit qu'un mirage.
Pourtant je n'en attends pas une solution, je cherche des voies plus proches de ce que je suis pour avancer et peut-être aller mieux un jour. Si je ne suis pas zèbre j'en aurai quand-même.
Pourquoi je veux entrer dans une case ?
J'entrevois des causes sociales surtout. Et je pourrais raisonner dessus tant que je voudrais.
Il n'empêche que là, en ce moment, j'ai peur. Et je dois vivre avec cette peur.
Je pense que c'est normal d'avoir peur, parce qu'on cherche des réponses, du soulagement et qu'on a surtout connu de l’incompréhension et de la douleur. Et de la peur, la peur d'avoir peur...
La peur du diagnostic, tu l'auras jusqu'au diagnostic, mais au point où tu en es, vaut-il mieux rester sur cette peur ou en changer en allant vers ce qu'il y a après ?
Le Chat-Flan- Messages : 24
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: Peur du diagnostic.
C'est vrai qu'avoir un statut social, quand on se sent en permanence étranger, ça peut être tentant. Peut être même que ça m'a un peu donné ça, ce test. En dépit du fait que je suis parfois convaincu qu'il s'agit plus d'un tirage aléatoire, que d'un test per se.
Comme si on demandait à tous de jeter un dés, et qu'ensuite on devenait amis en fonction de qui a fait 6, et de qui a fait 3. Un peu en fait, comme quand on est apparié par nom, en classe. On a besoins de cases. De savoir quelle est notre place.
Aujourd'hui, après l'euphorie d'avoir eu l'espoir d'y voir plus clair, je me retrouve tout de même à ne toujours pas savoir quelle est ma place. A ne pas pouvoir rentrer dans cette case "douance" pourtant bien commode. Ce n'est pas tant que la catégorie elle même ne me convienne pas. C'est plutôt que le critère d'admission me semble scandaleux et pour tout dire un peu malsain.
Pourtant j'ai passé le test. Et je suis content du résultat. Mais j'admire tout de même ceux qui font le choix de ne pas le passer. Ceux qui contrairement à moi, ont les couilles de venir à Poil affronter les poncifs autour de ce concept surannée de douance.
Comme si on demandait à tous de jeter un dés, et qu'ensuite on devenait amis en fonction de qui a fait 6, et de qui a fait 3. Un peu en fait, comme quand on est apparié par nom, en classe. On a besoins de cases. De savoir quelle est notre place.
Aujourd'hui, après l'euphorie d'avoir eu l'espoir d'y voir plus clair, je me retrouve tout de même à ne toujours pas savoir quelle est ma place. A ne pas pouvoir rentrer dans cette case "douance" pourtant bien commode. Ce n'est pas tant que la catégorie elle même ne me convienne pas. C'est plutôt que le critère d'admission me semble scandaleux et pour tout dire un peu malsain.
Pourtant j'ai passé le test. Et je suis content du résultat. Mais j'admire tout de même ceux qui font le choix de ne pas le passer. Ceux qui contrairement à moi, ont les couilles de venir à Poil affronter les poncifs autour de ce concept surannée de douance.
Invité- Invité
Re: Peur du diagnostic.
Bonjour,Nowhere Man a écrit:magicglace a écrit:Etre (T)HQI/HP whatever ne ferra pas de toi un être meilleur/ni pire.
C'est plus une clé pour la compréhension interne et pour identifier tes besoins réels et de les sustenter.
Je n'ai jamais pensé qu'il en était autrement, un simple diagnostic ne rend pas une personne meilleure, on est d'accord.
Je souhaite juste en apprendre plus sur moi-même et sur cette différence que j'ai toujours ressentie. Haut potentiel, bas potentiel, même victime chronique,... Je m'en moque, le fait est que j'ai besoin de répondre aux questions que je me pose pour pouvoir me développer et peut-être m'épanouir.
Pour ma part j'ai posé devant moi les deux choses que tu dis ici :
- j'ai ressenti une différence donc je suis différente
- j'ai besoin de m'épanouir avec cette différence
Maintenant, cette différence fait partie de toi, est-ce bien nécessaire de lui mettre une étiquette alors que le coeur du problème est de l'accepter et de faire sa vie en étant soi-même ? Je pense qu'on peut se rassurer sur le fait qu'on n'est pas fou, qu'on est capable de bien vivre en étant soi en voyant qu'on a des capacités de réalisation ainsi que pour entrer en contact avec les autres. C'est bien ce qui importe à mon sens pour savoir si oui ou non on a un problème.
J'ai conclu pour ma part que je n'étais que différente et non pas coupée du monde. Je suis capable de fonctionner dans le monde, je n'ai pas besoin qu'on me normalise de l'extérieur, qu'on me valide comme humain correct, qu'on m'autorise à exister.
Du coup je ne crains plus le test, mais je me demande aussi s' il aurait un intérêt étant donné que j'ai répondu toute seule à ce qui me travaillait...
Si ce témoignage peut aider.
C'est agréable de te lire au passage !
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Peur du diagnostic.
Salut Nowhere Man !
Comme tu n'as jamais passé le test peut-être ne sais-tu pas exactement ce qu'on va te dire. Et bien : on ne va pas juste te donner un nombre et salut.
Pendant les 1h30 à 2h que tu vas passer avec le ou la psy, il ne va pas se contenter de "compter les points" mais aussi analyser et, s'il fait bien son taf, son rapport contiendra un court résumé de son analyse en toutes lettres en plus des statistiques, des nombres et des beaux camemberts.
En parlant de ces beaux chiffres, il y a 4 grands domaines qui sont traités :
- compréhension verbale ;
- raisonnement perceptif ;
- mémoire de travail ;
- vitesse de traitement.
A partir de ces 4 caractéristiques, le QI global est calculé. Mais il suffit d'avoir une seule de ces caractéristique au-dessus de 130 pour être considéré comme haut potentiel (anormal dans ce domaine si tu veux ).
Tu peux y aller complètement sans stress, l'échec à une analyse de toi-même est im-pos-si-ble.
[témoignage]
Pour ma part par exemple je sais que j'ai une mémoire parfaite, pour ne pas dire détraquée : mes parents m'utilisaient parfois un peu comme une bête de cirque quand j'étais petite parce que j'apprenais par coeur les livres que j'aimais bien pour les relire dans ma tête, et j'étais fan du seigneur des anneaux à 7 ans. Une gamine qu'elle permet de se la péter devant les copains hein.
Et du coup maintenant je fais un peu un blocage donc les exercices de mémoires me font GRANDEMENT CHIER.
Alors j'ai répondu à la moitié des questions de la psy dans les exercices de mémoires en me disant que si elle est pas con, elle verra que je me fais chier et c'est tout. Mais en fait je ne me rends pas du tout compte de la capacité réelle de quelqu'un dit "normal", puisque je pensais que j'avais totalement planté la mémoire vu le peu que j'avais répondu mais elle m'a mis tout de même 125 en "mémoire de travail" me qualifiant tout de même de haut potentiel au vu des autres caractéristiques et précisant même dans le rapport que "Sophia témoigne d’un manque de persévérance lorsque les tâches demandées sont dépourvues de défi, de sens et de manipulation mentale".
[/témoignage]
C'est super important ce que dit ZeBrebis :
Peu importe le résultat, peu importe le QI, quelqu'un qui ressent le besoin de chercher à mieux se comprendre doit chercher. Dans mon cas, le résultat d'un test de QI était important parce que mon sens critique discute moins les chiffres que les impressions, ça a l'air aussi d'être important pour toi d'étayer ton dossier sur toi-même avec des pièces à conviction solides.
Et si jamais tu as un résultat qui ne te satisfait pas, et bien tu pourras chercher ailleurs. Mais si t'es arrivé sur ce Forum de toute façon (et avec ce type de raisonnement), toi même tu sais probablement déjà, t'as surement juste besoin d'une preuve comme point de départ.
++,
Prinsy
Edit : j'avais pas regardé la date du message, tu as été faire le test finalement ou toujours pas ? ^^'
Comme tu n'as jamais passé le test peut-être ne sais-tu pas exactement ce qu'on va te dire. Et bien : on ne va pas juste te donner un nombre et salut.
Pendant les 1h30 à 2h que tu vas passer avec le ou la psy, il ne va pas se contenter de "compter les points" mais aussi analyser et, s'il fait bien son taf, son rapport contiendra un court résumé de son analyse en toutes lettres en plus des statistiques, des nombres et des beaux camemberts.
En parlant de ces beaux chiffres, il y a 4 grands domaines qui sont traités :
- compréhension verbale ;
- raisonnement perceptif ;
- mémoire de travail ;
- vitesse de traitement.
A partir de ces 4 caractéristiques, le QI global est calculé. Mais il suffit d'avoir une seule de ces caractéristique au-dessus de 130 pour être considéré comme haut potentiel (anormal dans ce domaine si tu veux ).
Tu peux y aller complètement sans stress, l'échec à une analyse de toi-même est im-pos-si-ble.
[témoignage]
Pour ma part par exemple je sais que j'ai une mémoire parfaite, pour ne pas dire détraquée : mes parents m'utilisaient parfois un peu comme une bête de cirque quand j'étais petite parce que j'apprenais par coeur les livres que j'aimais bien pour les relire dans ma tête, et j'étais fan du seigneur des anneaux à 7 ans. Une gamine qu'elle permet de se la péter devant les copains hein.
Et du coup maintenant je fais un peu un blocage donc les exercices de mémoires me font GRANDEMENT CHIER.
Alors j'ai répondu à la moitié des questions de la psy dans les exercices de mémoires en me disant que si elle est pas con, elle verra que je me fais chier et c'est tout. Mais en fait je ne me rends pas du tout compte de la capacité réelle de quelqu'un dit "normal", puisque je pensais que j'avais totalement planté la mémoire vu le peu que j'avais répondu mais elle m'a mis tout de même 125 en "mémoire de travail" me qualifiant tout de même de haut potentiel au vu des autres caractéristiques et précisant même dans le rapport que "Sophia témoigne d’un manque de persévérance lorsque les tâches demandées sont dépourvues de défi, de sens et de manipulation mentale".
[/témoignage]
C'est super important ce que dit ZeBrebis :
ZeBrebis a écrit:- j'ai ressenti une différence donc je suis différente
- j'ai besoin de m'épanouir avec cette différence
Maintenant, cette différence fait partie de toi, est-ce bien nécessaire de lui mettre une étiquette alors que le coeur du problème est de l'accepter et de faire sa vie en étant soi-même ?
Peu importe le résultat, peu importe le QI, quelqu'un qui ressent le besoin de chercher à mieux se comprendre doit chercher. Dans mon cas, le résultat d'un test de QI était important parce que mon sens critique discute moins les chiffres que les impressions, ça a l'air aussi d'être important pour toi d'étayer ton dossier sur toi-même avec des pièces à conviction solides.
Et si jamais tu as un résultat qui ne te satisfait pas, et bien tu pourras chercher ailleurs. Mais si t'es arrivé sur ce Forum de toute façon (et avec ce type de raisonnement), toi même tu sais probablement déjà, t'as surement juste besoin d'une preuve comme point de départ.
++,
Prinsy
Edit : j'avais pas regardé la date du message, tu as été faire le test finalement ou toujours pas ? ^^'
Prinsy- Messages : 28
Date d'inscription : 24/07/2014
Age : 35
Localisation : Lyon
Re: Peur du diagnostic.
Salut,
question que je me pose : pourquoi "peur du diagnostic" ? Tu crois avoir trouvé une explication à des choses qui te gênent, et que si tu t’aperçois que ce n'est pas ça parce que t'as foiré ton test, tu reculeras ?
Perso je ne sais pas, mais il y a pas mal de tests où je suis bien content d'être négatif, pour le QI ça peut aussi être le cas...
En ce sens les tests de QI risquent de finir par avoir une influence assez dangereuses......
question que je me pose : pourquoi "peur du diagnostic" ? Tu crois avoir trouvé une explication à des choses qui te gênent, et que si tu t’aperçois que ce n'est pas ça parce que t'as foiré ton test, tu reculeras ?
Perso je ne sais pas, mais il y a pas mal de tests où je suis bien content d'être négatif, pour le QI ça peut aussi être le cas...
En ce sens les tests de QI risquent de finir par avoir une influence assez dangereuses......
Invité- Invité
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