Google se prend-il pour Dieu ?
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Google se prend-il pour Dieu ?
- Spoiler:
- A la modération, je ne sais pas où mettre ce sujet, vous pouvez le déplacer si nécessaire
http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Laurent-Alexandre-La-strategie-secrete-de-Google-apparait-652106
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
- Kass:
- merci pour le lien
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Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
Un article du parisien
Innovation : et Google créera le surhomme
Sergey Brin (à g.) et Larry Page (à dr.), les cofondateurs de Google, et Eric Schmidt, le PDG, au siège californien de la firme. David Stick / Redux / Réa
Depuis juillet, Google sponsorise Baseline Study, une enquête qui vise à collecter l’ADN de milliers de volontaires pour dresser la carte génétique type d’un individu en bonne santé. Seront listés les 22 000 gènes et les milliards de combinaisons déterminant les spécificités de chacun, certaines maladies ou la propension à en développer. Une illustration des possibilités de l’essor du séquençage de l’ADN. « Le premier séquençage a duré treize ans (1990-2003) et coûté 2,4 milliards d’euros », rappelle le docteur Alexandre, du laboratoire DNAVision, qui publie La Défaite du cancer (JC Lattès). Fin 2013, cela prenait d’un à douze jours et coûtait 800 à 1 600 euros. « En 2015, on séquencera un génome complet en deux heures et demie. »
La fin du cancer en 2030
Innovation : et Google créera le surhomme
Faire reculer la mort ou, pourquoi pas, atteindre l’immortalité… En finançant des projets biotechnologiques, le géant du Web compte repousser les limites du corps humain.
Laurène Champalle et Julien Solonel
Laurène Champalle et Julien Solonel
Sergey Brin (à g.) et Larry Page (à dr.), les cofondateurs de Google, et Eric Schmidt, le PDG, au siège californien de la firme. David Stick / Redux / Réa
Lutter contre le vieillissement, ne plus craindre le cancer, vivre plus de mille ans… C’est le but affiché de Calico, une filiale de Google spécialisée dans les biotechnologies. Un an après son lancement en septembre 2013, elle a annoncé un premier investissement d’envergure : un partenariat avec le géant pharmaceutique américain AbbVie de 400 millions d’euros, puis du double, si nécessaire. Soit 1,2 milliard d’euros au total pour développer de nouveaux traitements contre « les maladies liées à l’âge, dont la neurodégénérescence et le cancer ». Dans la foulée, Calico a aussi annoncé sa collaboration avec le centre médical universitaire Southwestern, à Dallas (Texas), pour développer des molécules capables de restaurer les capacités cognitives altérées par le vieillissement. Dans la baie de San Francisco (Californie), la filiale de Google va même faire sortir de terre un centre de recherche et développement pour accueillir des scientifiques qui travailleront dans la plus grande confidentialité. Le patron de Calico, Arthur Levinson, éminent chercheur en génétique et en biochimie, a déjà réuni les meilleurs spécialistes.
« Si on guérit le cancer, on ajoute environ trois ans à l’espérance de vie moyenne. On imagine que vaincre le cancer changerait le monde. Mais globalement, ce ne serait pas une si grande avancée », avait expliqué Larry Page, cofondateur de Google, dans un entretien exclusif au magazine Time, lors du lancement de Calico. Sa véritable ambition est bien plus énorme : faire disparaître la mort.
Un mystérieux laboratoire futuriste
Insensé ? Après tout, ce n’est pas le premier objectif fou de la firme californienne. La troisième capitalisation boursière du monde, derrière Apple et Exxon, a depuis longtemps dépassé son activité historique de moteur de recherche. Au sein de son mystérieux Google X Lab, fermé au public, elle s’est lancée dans des projets futuristes : voiture sans pilote (actuellement en phase de test), accès pour tous à Internet, robotique… Google X Life Sciences, une division de ce laboratoire, s’intéresse plus particulièrement à la santé et au progrès médical. En janvier, cette entité a dévoilé un projet de lentilles de contact équipées de micro-capteurs pour mesurer en temps réel le taux de sucre dans le sang des diabétiques. Avec un budget de recherche de 6,5 milliards d’euros (2013), les laboratoires de Google lancent sans cesse de nouveaux projets, s’associent avec les meilleurs de chaque spécialité.
Depuis juillet, Google X Life Sciences sponsorise par exemple une étude menée par les universités Stanford (Californie) et Duke (Caroline du Nord). Baptisée Baseline Study, l’enquête, inédite, vise à dresser la carte génétique type d’un individu sain. Cette quête d’une humanité en meilleure santé tient aussi du combat personnel pour Sergey Brin, l’autre cofondateur de Google, engagé dans une course contre la montre. En 2006, il découvre, en faisant analyser son ADN, qu’il est porteur d’un gène qui accroît sa prédisposition à développer la maladie de Parkinson – il a 30 à 75 % de risques de la déclarer.
Télécharger sa conscience sur ordinateur
Dernier coup d’éclat du géant du Web : l’annonce, le 28 octobre, d’un programme de recherche dont le but est d’utiliser des nanoparticules – de l’ordre du milliardième de mètre – pour diagnostiquer notamment des cancers. Eradiquer la mort grâce aux progrès technologiques, c’est le credo de Raymond Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google et gourou de ceux que l’on appelle les transhumanistes. Ce courant de pensée américain estime que l’homme doit bénéficier du progrès pour dépasser ses limites naturelles. Selon ce spécialiste, l’immortalité est pour 2045, date à laquelle on pourra télécharger notre conscience sur un ordinateur.
« L’homme qui vivra mille ans est peut-être déjà né »
Si ce rêve – ou ce cauchemar – relève de la science-fiction, Google n’en a cure, en tant que chef de file d’une communauté de scientifiques, de chercheurs et d’entrepreneurs engagés dans une course à l’augmentation de l’espérance de vie. Entre 1750 et aujourd’hui, celle des femmes est déjà passée de 25 à plus de 85 ans. « Si la tendance se prolonge, elle atteindra 110 ans en 2100 », prévoit Jean-Marie Robine, de l’Institut national de la santé et de la recherche médical (Inserm).
Un scénario qui ne prend même pas en compte les progrès récents. D’après le docteur Laurent Alexandre du laboratoire belge DNAVision : « L’évolution des nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et les sciences cognitives vont bouleverser la médecine. L’homme qui vivra mille ans est peut-être déjà né. » Ces innovations soulèvent des questions liées aux possibilités de tri génétique, ou même existentielles. « La valeur d’une vie ne tient pas à sa durée, mais à la quantité d’amour, de vérité que l’on est capable de donner », répond aux partisans de l’immortalité le philosophe André Comte-Sponville, membre du Comité consultatif national d’éthique (lire p. 55). Cependant, l’arsenal contre le sommeil éternel s’étoffe. Du séquençage de l’ADN aux cellules souches, en passant par les nanomédicaments, les organes artificiels et la télomérase – une protéine controversée capable de stopper le vieillissement –, voici cinq nouvelles activités très porteuses de la recherche, et les traitements médicaux qu’elles rendent possibles. Ceux qui pourraient nous faire vivre aussi vieux que Mathusalem.
Une carte génétique de l’individu sain
« Si on guérit le cancer, on ajoute environ trois ans à l’espérance de vie moyenne. On imagine que vaincre le cancer changerait le monde. Mais globalement, ce ne serait pas une si grande avancée », avait expliqué Larry Page, cofondateur de Google, dans un entretien exclusif au magazine Time, lors du lancement de Calico. Sa véritable ambition est bien plus énorme : faire disparaître la mort.
Un mystérieux laboratoire futuriste
Insensé ? Après tout, ce n’est pas le premier objectif fou de la firme californienne. La troisième capitalisation boursière du monde, derrière Apple et Exxon, a depuis longtemps dépassé son activité historique de moteur de recherche. Au sein de son mystérieux Google X Lab, fermé au public, elle s’est lancée dans des projets futuristes : voiture sans pilote (actuellement en phase de test), accès pour tous à Internet, robotique… Google X Life Sciences, une division de ce laboratoire, s’intéresse plus particulièrement à la santé et au progrès médical. En janvier, cette entité a dévoilé un projet de lentilles de contact équipées de micro-capteurs pour mesurer en temps réel le taux de sucre dans le sang des diabétiques. Avec un budget de recherche de 6,5 milliards d’euros (2013), les laboratoires de Google lancent sans cesse de nouveaux projets, s’associent avec les meilleurs de chaque spécialité.
Depuis juillet, Google X Life Sciences sponsorise par exemple une étude menée par les universités Stanford (Californie) et Duke (Caroline du Nord). Baptisée Baseline Study, l’enquête, inédite, vise à dresser la carte génétique type d’un individu sain. Cette quête d’une humanité en meilleure santé tient aussi du combat personnel pour Sergey Brin, l’autre cofondateur de Google, engagé dans une course contre la montre. En 2006, il découvre, en faisant analyser son ADN, qu’il est porteur d’un gène qui accroît sa prédisposition à développer la maladie de Parkinson – il a 30 à 75 % de risques de la déclarer.
Télécharger sa conscience sur ordinateur
Dernier coup d’éclat du géant du Web : l’annonce, le 28 octobre, d’un programme de recherche dont le but est d’utiliser des nanoparticules – de l’ordre du milliardième de mètre – pour diagnostiquer notamment des cancers. Eradiquer la mort grâce aux progrès technologiques, c’est le credo de Raymond Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google et gourou de ceux que l’on appelle les transhumanistes. Ce courant de pensée américain estime que l’homme doit bénéficier du progrès pour dépasser ses limites naturelles. Selon ce spécialiste, l’immortalité est pour 2045, date à laquelle on pourra télécharger notre conscience sur un ordinateur.
« L’homme qui vivra mille ans est peut-être déjà né »
Si ce rêve – ou ce cauchemar – relève de la science-fiction, Google n’en a cure, en tant que chef de file d’une communauté de scientifiques, de chercheurs et d’entrepreneurs engagés dans une course à l’augmentation de l’espérance de vie. Entre 1750 et aujourd’hui, celle des femmes est déjà passée de 25 à plus de 85 ans. « Si la tendance se prolonge, elle atteindra 110 ans en 2100 », prévoit Jean-Marie Robine, de l’Institut national de la santé et de la recherche médical (Inserm).
Un scénario qui ne prend même pas en compte les progrès récents. D’après le docteur Laurent Alexandre du laboratoire belge DNAVision : « L’évolution des nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et les sciences cognitives vont bouleverser la médecine. L’homme qui vivra mille ans est peut-être déjà né. » Ces innovations soulèvent des questions liées aux possibilités de tri génétique, ou même existentielles. « La valeur d’une vie ne tient pas à sa durée, mais à la quantité d’amour, de vérité que l’on est capable de donner », répond aux partisans de l’immortalité le philosophe André Comte-Sponville, membre du Comité consultatif national d’éthique (lire p. 55). Cependant, l’arsenal contre le sommeil éternel s’étoffe. Du séquençage de l’ADN aux cellules souches, en passant par les nanomédicaments, les organes artificiels et la télomérase – une protéine controversée capable de stopper le vieillissement –, voici cinq nouvelles activités très porteuses de la recherche, et les traitements médicaux qu’elles rendent possibles. Ceux qui pourraient nous faire vivre aussi vieux que Mathusalem.
Une carte génétique de l’individu sain
Depuis juillet, Google sponsorise Baseline Study, une enquête qui vise à collecter l’ADN de milliers de volontaires pour dresser la carte génétique type d’un individu en bonne santé. Seront listés les 22 000 gènes et les milliards de combinaisons déterminant les spécificités de chacun, certaines maladies ou la propension à en développer. Une illustration des possibilités de l’essor du séquençage de l’ADN. « Le premier séquençage a duré treize ans (1990-2003) et coûté 2,4 milliards d’euros », rappelle le docteur Alexandre, du laboratoire DNAVision, qui publie La Défaite du cancer (JC Lattès). Fin 2013, cela prenait d’un à douze jours et coûtait 800 à 1 600 euros. « En 2015, on séquencera un génome complet en deux heures et demie. »
La fin du cancer en 2030
Une prise de sang chez une femme enceinte permettra bientôt de détecter certaines maladies génétiques du futur bébé. Une médecine prédictive qui fait craindre la pratique de l’eugénisme (la recherche de l’« enfant parfait »), lorsque l’on voit que la Chine a décidé de décoder l’ADN de 2 500 génies au QI de 160 ou plus. Le Dr Alexandre, lui, préfère insister sur l’amélioration des traitements et annonce la fin du cancer pour… 2030. « Le séquençage, couplé au traitement des données informatiques, permettra de mieux comprendre les caractéristiques particulières d’une tumeur et donc, de mieux la soigner. C’est le début de la médecine sur mesure. » Prochaine étape : la thérapie génique, qui vise à remplacer des gènes défectueux par d’autres, sains.
Des cellules souches pour régénérer les tissus
Les cellules souches ont un super-pouvoir : elles peuvent se transformer en différents types de cellules et réparer un tissu ou un organe endommagés par la vieillesse ou la maladie. Cette médecine régénérative suscite tant d’espoir qu’en septembre 2013, aux Ulis (Essonne), la première plateforme industrielle de thérapie cellulaire française a été inaugurée. Elle fabrique des cellulesmédicaments : des thérapies ultra-personnalisées
Un espoir pour les diabétiques
Le site, doté d’une capacité de production de 5 000 lots thérapeutiques par an, permettra de traiter autant de patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, de diabète, de cancer de la peau, de leucémie… « Hormis les cancers, on ne se contente pas de soigner les pathologies, on les guérit. C’est-à-dire qu’en remplaçant les cellules malades par des cellules saines (souches), on éradique la maladie », souligne Pierre-Noël Lirsac, PDG de CellforCure, la filiale du groupe biopharmaceutique LFB qui pilote ce projet hors-norme. Une inconnue subsiste pourtant : la capacité de notre système de santé à rembourser les cellules-médicaments, trop chères. Pour l’heure, elles sont en phase d’essais cliniques, avec une mise sur le marché européen prévue, au plus tôt, pour 2015. Mais des avancées ont lieu dans le monde entier. En septembre 2014, des chercheurs canadiens ont découvert une molécule qui multiplie les cellules souches et facilite donc leur transplantation pour soigner les leucémies et les lymphomes.
Des implants d’organes artificiels
Il s’appelle Rex. C’est le premier homme bionique fonctionnel, dévoilé en 2013 par une équipe britannique. Composé de 28 prothèses robotisées et organes artificiels (cœur, pancréas, poumons, rate, reins, trachée…), il peut marcher, s’asseoir, parler et respirer. Il a un visage, possède un système de circulation sanguine, l’ouïe et la vue grâce des implants électroniques. Il ne lui manque qu’un cerveau, un foie, un système digestif et de la peau… L’homme bionique n’est plus de la science-fiction.
De nombreuses vies sauvées
Les essais cliniques en cours sur le prototype de cœur conçu par le Pr Alain Carpentier, fondateur de l’entreprise biomédicale Carmat, suscite de grands espoirs chez les insuffisants cardiaques, qui pourraient gagner plusieurs années de vie. Opéré le 18 décembre 2013, un premier patient a survécu avec un cœur artificiel Carmat pendant soixante-quatorze jours. Un deuxième cœur artificiel a été implanté sur un patient en août dernier. En juin 2014, c’est un implant vertébral réalisé par une imprimante 3D qui avait été greffé à l’hôpital Jean-Mermoz, à Lyon. Entre cette médecine high-tech qui sauve des vies, et l’« augmentation » des facultés humaines, il y a un (énorme) pas que les Français ne veulent pas franchir. Selon une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), publiée le 14 octobre dans La Croix, si 60 % d’entre eux se prononcent pour la greffe de bras robotisés, 85 % désapprouvent celle de composants électroniques sur le cerveau pour améliorer ses performances.
Des tumeurs détectées grâce à des médicaments « infiniment petits »
Le boom des nanoparticules – dont la taille n’excède pas le milliardième de mètre – ouvre le champ à une nouvelle médecine. Illustration à l’Institut Galien, dans la banlieue sud de Paris, où le professeur Patrick Couvreur mise sur l’infiniment petit pour traiter certains cancers très résistants aux traitements traditionnels : « Quand on administre un médicament, il se diffuse dans l’organisme, au-delà de la seule tumeur, avec le risque d’avoir des effets toxiques sur les organes sains. Les nanoparticules, 70 fois plus petites que les globules rouges, sont comme des missiles qui libèrent le principe actif au cœur des cellules malades, en épargnant les saines. Elles permettent d’éviter les effets secondaires liés à la chimiothérapie. »
Les diagnostics de plus en plus précoces
On peut donc administrer des doses plus élevées directement au niveau de la tumeur avec plus d’efficacité. Ainsi, les métastases du foie d’une souris sont réduites de 70 % après un traitement avec ces nanomédicaments. Actuellement en essais cliniques (phase III), ils sont attendus sur le marché dans les prochaines années. Leur potentiel est énorme. D’ici à 2025, des nanopuces faciliteront par exemple la détection de perturbations à l’échelle des gènes. En attendant, Google a annoncé travailler sur le diagnostic précoce grâce aux nanoparticules. « Elles pourraient être ingérées sous forme de comprimés afin de pénétrer dans le sang, explique la firme. Elles seraient conçues pour repérer et se fixer sur un type précis de cellules, comme les cellules tumorales. »
L’immortalité nichée dans une protéine ?
Stopper purement et simplement le vieillissement. Un fantasme qui pourrait se concrétiser dans les prochaines décennies grâce à une protéine : la télomérase. Les télomères sont des structures situées aux extrémités des chromosomes, qui les protègent de la dégradation. Mais, à chaque division cellulaire, ils raccourcissent, jusqu’à ce que la cellule ne puisse plus se diviser. « C’est ce qu’on appelle la sénescence, qui cause le vieillissement de l’organisme et les dysfonctionnements des organes », précise Véronique Gire, du Centre de recherche de biochimie macromoléculaire de l’université de Montpellier (Hérault). En 1985, des chercheurs ont pourtant découvert une protéine, la télomérase, qui empêche les fameux télomères de rétrécir.
Des effets secondaires potentiellement mortels
« En principe, il suffirait d’injecter de la télomérase pour que les cellules – et donc les êtres humains – arrêtent de vieillir », reconnaît Véronique Gire. Cette protéine n’assurerait donc rien moins que l’immortalité… Alors qu’on en est encore qu’au stade des premières recherches, il existe un bémol de taille. La télomérase est présente principalement dans les cellules-souches et… les cellules cancéreuses ! Pour Jérôme Dejardin, spécialiste du sujet à l’Institut de génétique humaine de Montpellier, « quand on modifie les télomères, le danger est de provoquer des cancers. En immortalisant les cellules, on prend le risque d’augmenter la fréquence des tumeurs ». Gare à ne pas jouer aux apprentis sorciers…
Des cellules souches pour régénérer les tissus
Les cellules souches ont un super-pouvoir : elles peuvent se transformer en différents types de cellules et réparer un tissu ou un organe endommagés par la vieillesse ou la maladie. Cette médecine régénérative suscite tant d’espoir qu’en septembre 2013, aux Ulis (Essonne), la première plateforme industrielle de thérapie cellulaire française a été inaugurée. Elle fabrique des cellulesmédicaments : des thérapies ultra-personnalisées
Un espoir pour les diabétiques
Le site, doté d’une capacité de production de 5 000 lots thérapeutiques par an, permettra de traiter autant de patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, de diabète, de cancer de la peau, de leucémie… « Hormis les cancers, on ne se contente pas de soigner les pathologies, on les guérit. C’est-à-dire qu’en remplaçant les cellules malades par des cellules saines (souches), on éradique la maladie », souligne Pierre-Noël Lirsac, PDG de CellforCure, la filiale du groupe biopharmaceutique LFB qui pilote ce projet hors-norme. Une inconnue subsiste pourtant : la capacité de notre système de santé à rembourser les cellules-médicaments, trop chères. Pour l’heure, elles sont en phase d’essais cliniques, avec une mise sur le marché européen prévue, au plus tôt, pour 2015. Mais des avancées ont lieu dans le monde entier. En septembre 2014, des chercheurs canadiens ont découvert une molécule qui multiplie les cellules souches et facilite donc leur transplantation pour soigner les leucémies et les lymphomes.
Des implants d’organes artificiels
Il s’appelle Rex. C’est le premier homme bionique fonctionnel, dévoilé en 2013 par une équipe britannique. Composé de 28 prothèses robotisées et organes artificiels (cœur, pancréas, poumons, rate, reins, trachée…), il peut marcher, s’asseoir, parler et respirer. Il a un visage, possède un système de circulation sanguine, l’ouïe et la vue grâce des implants électroniques. Il ne lui manque qu’un cerveau, un foie, un système digestif et de la peau… L’homme bionique n’est plus de la science-fiction.
De nombreuses vies sauvées
Les essais cliniques en cours sur le prototype de cœur conçu par le Pr Alain Carpentier, fondateur de l’entreprise biomédicale Carmat, suscite de grands espoirs chez les insuffisants cardiaques, qui pourraient gagner plusieurs années de vie. Opéré le 18 décembre 2013, un premier patient a survécu avec un cœur artificiel Carmat pendant soixante-quatorze jours. Un deuxième cœur artificiel a été implanté sur un patient en août dernier. En juin 2014, c’est un implant vertébral réalisé par une imprimante 3D qui avait été greffé à l’hôpital Jean-Mermoz, à Lyon. Entre cette médecine high-tech qui sauve des vies, et l’« augmentation » des facultés humaines, il y a un (énorme) pas que les Français ne veulent pas franchir. Selon une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), publiée le 14 octobre dans La Croix, si 60 % d’entre eux se prononcent pour la greffe de bras robotisés, 85 % désapprouvent celle de composants électroniques sur le cerveau pour améliorer ses performances.
Des tumeurs détectées grâce à des médicaments « infiniment petits »
Le boom des nanoparticules – dont la taille n’excède pas le milliardième de mètre – ouvre le champ à une nouvelle médecine. Illustration à l’Institut Galien, dans la banlieue sud de Paris, où le professeur Patrick Couvreur mise sur l’infiniment petit pour traiter certains cancers très résistants aux traitements traditionnels : « Quand on administre un médicament, il se diffuse dans l’organisme, au-delà de la seule tumeur, avec le risque d’avoir des effets toxiques sur les organes sains. Les nanoparticules, 70 fois plus petites que les globules rouges, sont comme des missiles qui libèrent le principe actif au cœur des cellules malades, en épargnant les saines. Elles permettent d’éviter les effets secondaires liés à la chimiothérapie. »
Les diagnostics de plus en plus précoces
On peut donc administrer des doses plus élevées directement au niveau de la tumeur avec plus d’efficacité. Ainsi, les métastases du foie d’une souris sont réduites de 70 % après un traitement avec ces nanomédicaments. Actuellement en essais cliniques (phase III), ils sont attendus sur le marché dans les prochaines années. Leur potentiel est énorme. D’ici à 2025, des nanopuces faciliteront par exemple la détection de perturbations à l’échelle des gènes. En attendant, Google a annoncé travailler sur le diagnostic précoce grâce aux nanoparticules. « Elles pourraient être ingérées sous forme de comprimés afin de pénétrer dans le sang, explique la firme. Elles seraient conçues pour repérer et se fixer sur un type précis de cellules, comme les cellules tumorales. »
L’immortalité nichée dans une protéine ?
Stopper purement et simplement le vieillissement. Un fantasme qui pourrait se concrétiser dans les prochaines décennies grâce à une protéine : la télomérase. Les télomères sont des structures situées aux extrémités des chromosomes, qui les protègent de la dégradation. Mais, à chaque division cellulaire, ils raccourcissent, jusqu’à ce que la cellule ne puisse plus se diviser. « C’est ce qu’on appelle la sénescence, qui cause le vieillissement de l’organisme et les dysfonctionnements des organes », précise Véronique Gire, du Centre de recherche de biochimie macromoléculaire de l’université de Montpellier (Hérault). En 1985, des chercheurs ont pourtant découvert une protéine, la télomérase, qui empêche les fameux télomères de rétrécir.
Des effets secondaires potentiellement mortels
« En principe, il suffirait d’injecter de la télomérase pour que les cellules – et donc les êtres humains – arrêtent de vieillir », reconnaît Véronique Gire. Cette protéine n’assurerait donc rien moins que l’immortalité… Alors qu’on en est encore qu’au stade des premières recherches, il existe un bémol de taille. La télomérase est présente principalement dans les cellules-souches et… les cellules cancéreuses ! Pour Jérôme Dejardin, spécialiste du sujet à l’Institut de génétique humaine de Montpellier, « quand on modifie les télomères, le danger est de provoquer des cancers. En immortalisant les cellules, on prend le risque d’augmenter la fréquence des tumeurs ». Gare à ne pas jouer aux apprentis sorciers…
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
André Comte-Sponville : « J’aime trop la jeunesse pour rêver de vivre mille ans »
Pour le philosophe, membre du Comité consultatif national d’éthique, vivre trop longtemps nécessiterait, entre autres, d’arrêter de faire des enfants.
Lutte contre le vieillissement, intelligence artificielle… La volonté de Google d’améliorer l’homme doit-elle nous réjouir ?
Elle doit nous réjouir si elle permet de combattre telle ou telle maladie, tel ou tel handicap… Et nous inquiéter si elle prétend transformer la nature humaine. On ne se félicitera jamais assez des progrès de la médecine. Mais l’humanité n’est pas une maladie. Pourquoi faudrait-il en guérir ? Mieux vaut l’accepter et l’aimer : ce n’est plus médecine, mais sagesse.
Certains scientifiques promettent que nous vivrons mille ans. N’est-ce pas un peu long ?
Notre durée de vie augmente ; c’est une excellente nouvelle. Mais que l’on décède à 20, à 100 ans ou à 1 000 ans, on meurt toujours. Quant à l’immortalité, elle est impossible. A supposer – c’est de la science-fiction – que l’on puisse guérir toutes les maladies et contrebalancer les effets du vieillissement, on pourra toujours mourir accidentellement, écrasé par un camion ou dans un incendie. Sur un temps illimité on finirait tous par mourir ainsi. La finitude fait partie de la condition humaine.
Pourtant, l’immortalité existe dans les concepts religieux ?
Une vie éternelle, après la mort, oui. Mais l’éternité, au sens des philosophes et des théologiens, signifie l’absence de temps. Si on pense le paradis comme un temps infini, quel ennui ! Comme le dit Woody Allen : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin. »
Vous n’en rêvez donc pas ?
Non, car ce qui m’autorise à traverser la rue, c’est que je sais que je vais mourir. Si je ne meurs plus que par accident, j’aurais une telle trouille que je ne sortirais plus ! Par ailleurs, il ne faudrait plus faire d’enfants : la population exploserait et cela provoquerait une catastrophe écologique qui nous condamnerait à tous mourir… de faim ! En outre, ce serait triste et égoïste. Enfin, les progrès technologiques coûtent si cher que leur généralisation serait économiquement intenable.
Un monde d’hommes millénaires ne serait pas un progrès ?
Même si l’on vit plus longtemps, on vieillit. Le type en bonne santé de 350 ans, il n’aura jamais la fraîcheur de regard, l’attrait de la découverte que l’on a à 18 ans. Au fond, j’aime trop la jeunesse pour rêver de vivre mille ans.
L’important n’est pas la durée de la vie, mais ce que l’on en fait ?
J’ai 62 ans. Je ne dis pas que j’ai fait le tour de la question, mais de là à vivre mille ans… J’aurais ma dose bien avant ! Imaginez : mille ans avec le même homme ou la même femme, corriger des copies pendant mille ans ou avoir vécu des centaines d’histoires d’amour… On finirait par ne plus avoir envie et par s’ennuyer. Ce qui fait la valeur d’une vie, ce n’est pas sa durée, mais la quantité d’amour, de courage,de vérité que l’on est capable de donner. Bref, il vaut mieux apprendre à vivre plutôt qu’espérer ne pas mourir !
Pour le philosophe, membre du Comité consultatif national d’éthique, vivre trop longtemps nécessiterait, entre autres, d’arrêter de faire des enfants.
Lutte contre le vieillissement, intelligence artificielle… La volonté de Google d’améliorer l’homme doit-elle nous réjouir ?
Elle doit nous réjouir si elle permet de combattre telle ou telle maladie, tel ou tel handicap… Et nous inquiéter si elle prétend transformer la nature humaine. On ne se félicitera jamais assez des progrès de la médecine. Mais l’humanité n’est pas une maladie. Pourquoi faudrait-il en guérir ? Mieux vaut l’accepter et l’aimer : ce n’est plus médecine, mais sagesse.
Certains scientifiques promettent que nous vivrons mille ans. N’est-ce pas un peu long ?
Notre durée de vie augmente ; c’est une excellente nouvelle. Mais que l’on décède à 20, à 100 ans ou à 1 000 ans, on meurt toujours. Quant à l’immortalité, elle est impossible. A supposer – c’est de la science-fiction – que l’on puisse guérir toutes les maladies et contrebalancer les effets du vieillissement, on pourra toujours mourir accidentellement, écrasé par un camion ou dans un incendie. Sur un temps illimité on finirait tous par mourir ainsi. La finitude fait partie de la condition humaine.
Pourtant, l’immortalité existe dans les concepts religieux ?
Une vie éternelle, après la mort, oui. Mais l’éternité, au sens des philosophes et des théologiens, signifie l’absence de temps. Si on pense le paradis comme un temps infini, quel ennui ! Comme le dit Woody Allen : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin. »
Vous n’en rêvez donc pas ?
Non, car ce qui m’autorise à traverser la rue, c’est que je sais que je vais mourir. Si je ne meurs plus que par accident, j’aurais une telle trouille que je ne sortirais plus ! Par ailleurs, il ne faudrait plus faire d’enfants : la population exploserait et cela provoquerait une catastrophe écologique qui nous condamnerait à tous mourir… de faim ! En outre, ce serait triste et égoïste. Enfin, les progrès technologiques coûtent si cher que leur généralisation serait économiquement intenable.
Un monde d’hommes millénaires ne serait pas un progrès ?
Même si l’on vit plus longtemps, on vieillit. Le type en bonne santé de 350 ans, il n’aura jamais la fraîcheur de regard, l’attrait de la découverte que l’on a à 18 ans. Au fond, j’aime trop la jeunesse pour rêver de vivre mille ans.
L’important n’est pas la durée de la vie, mais ce que l’on en fait ?
J’ai 62 ans. Je ne dis pas que j’ai fait le tour de la question, mais de là à vivre mille ans… J’aurais ma dose bien avant ! Imaginez : mille ans avec le même homme ou la même femme, corriger des copies pendant mille ans ou avoir vécu des centaines d’histoires d’amour… On finirait par ne plus avoir envie et par s’ennuyer. Ce qui fait la valeur d’une vie, ce n’est pas sa durée, mais la quantité d’amour, de courage,de vérité que l’on est capable de donner. Bref, il vaut mieux apprendre à vivre plutôt qu’espérer ne pas mourir !
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
Je viens de lire un fil complémentaire à celui-ci, le voici :
https://www.zebrascrossing.net/t18512-google-et-le-transhumanisme-et-posthumanisme
https://www.zebrascrossing.net/t18512-google-et-le-transhumanisme-et-posthumanisme
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/13/des-scientifiques-americains-s-inquietent-de-l-evolution-de-l-intelligence-artificielle_4554856_4408996.html
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Re: Google se prend-il pour Dieu ?
Bonjour,
Notre humanité n'ira jamais vers le transhumanisme.
C'est un tout autre scénario plus sain et plus humain qui nous attends.
Celui de l'humain véritable. Le passage du stade 4 au stade 5.
Même internet va passer aux oubliettes. Restera seulement ce qui est vrai.
Le reste n'est que fantasme d'hommes délirants et oubliants les quêtes existentielles de notre condition humaine.
Le désir de liberté étant ce qui est partagé, c'est bien de cette libération de notre humanité qu'il s'agit et d'un autre monde.
Ce changement en cours oeuvre vers un meilleur demain où l'humain sera en capacité de vivre ses réelles capacités.
Rien ne serait être autrement puisque les énérgies actuelles et la conscience globale de notre monde l'indique.
La Nasa l'a constaté et dit lors d'une conférence de presse. Sans pouvoir expliquer vraiment le phénomène.
La Nasa suppose que c'est lié directement à la notion de la préservation du vivant et de l'équilibre / déséquilibre préservé dans le cosmos.
L'année 2015, une première année de changements plus visibles. Tout au long de l'année des phénomènes cosmisque la jalonne.
Que ce soit les 2 dernières tétrades, lors de l'équinoxe de printemps notamment. Cette unique configuration montre que nous sommes bien dans changement d'ère. Celle du Verseau et du grand nettoyage de trop de matérialité. Durant une période de 36 ans commencé en 1993..
2015 est donc une année charnière tout comme les deux prochaines années. Tout sera bien plus clair pour notre humanité en 2017.
2017 est considérée de différentes façon comme l'année clef. D'un point de vue géopolitique notamment.
Le meilleur reste à venir simplement parce que les énergies traversant le monde depuis le cosmos oeuvre dans la préservation de l'équilibre en maintenant une interdépendance entre l'Homme et la Terre.
L'année 2016 sera celle où l'humanité choisira de comment faire pour mieux vivre ensemble car il semble bien que les orages annoncés par le FMI pour 2015 ne puissent pas être évité d'un point de vue macro-économique. Le Global Reset Currency annoncé par Christine Lagarde (faisant de la numérologie lors de cette annonce avec des 7 ;-/ ) corresponds à la remise à zéro des compteurs et l'effacement des dettes des états afin de remplacer par un nouveau système. Et c'est dans les prérogatives du FMI qui disait choisirait de faire ainsi si les planches à billet n'était pas constatées comme la solution espérées. Annonce sur YouTube du 15 janvier 2014.
Adviennne que pourra. 2015 est la première année clef. Cela va secouer un peu mais était-ce évitable de continuer ainsi ?
Merlin
Notre humanité n'ira jamais vers le transhumanisme.
C'est un tout autre scénario plus sain et plus humain qui nous attends.
Celui de l'humain véritable. Le passage du stade 4 au stade 5.
Même internet va passer aux oubliettes. Restera seulement ce qui est vrai.
Le reste n'est que fantasme d'hommes délirants et oubliants les quêtes existentielles de notre condition humaine.
Le désir de liberté étant ce qui est partagé, c'est bien de cette libération de notre humanité qu'il s'agit et d'un autre monde.
Ce changement en cours oeuvre vers un meilleur demain où l'humain sera en capacité de vivre ses réelles capacités.
Rien ne serait être autrement puisque les énérgies actuelles et la conscience globale de notre monde l'indique.
La Nasa l'a constaté et dit lors d'une conférence de presse. Sans pouvoir expliquer vraiment le phénomène.
La Nasa suppose que c'est lié directement à la notion de la préservation du vivant et de l'équilibre / déséquilibre préservé dans le cosmos.
L'année 2015, une première année de changements plus visibles. Tout au long de l'année des phénomènes cosmisque la jalonne.
Que ce soit les 2 dernières tétrades, lors de l'équinoxe de printemps notamment. Cette unique configuration montre que nous sommes bien dans changement d'ère. Celle du Verseau et du grand nettoyage de trop de matérialité. Durant une période de 36 ans commencé en 1993..
2015 est donc une année charnière tout comme les deux prochaines années. Tout sera bien plus clair pour notre humanité en 2017.
2017 est considérée de différentes façon comme l'année clef. D'un point de vue géopolitique notamment.
Le meilleur reste à venir simplement parce que les énergies traversant le monde depuis le cosmos oeuvre dans la préservation de l'équilibre en maintenant une interdépendance entre l'Homme et la Terre.
L'année 2016 sera celle où l'humanité choisira de comment faire pour mieux vivre ensemble car il semble bien que les orages annoncés par le FMI pour 2015 ne puissent pas être évité d'un point de vue macro-économique. Le Global Reset Currency annoncé par Christine Lagarde (faisant de la numérologie lors de cette annonce avec des 7 ;-/ ) corresponds à la remise à zéro des compteurs et l'effacement des dettes des états afin de remplacer par un nouveau système. Et c'est dans les prérogatives du FMI qui disait choisirait de faire ainsi si les planches à billet n'était pas constatées comme la solution espérées. Annonce sur YouTube du 15 janvier 2014.
Adviennne que pourra. 2015 est la première année clef. Cela va secouer un peu mais était-ce évitable de continuer ainsi ?
Merlin
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: Google se prend-il pour Dieu ?
Espérons que l’humain retrouvera son humanité et saura la garder
J’attends l’année clé avec impatience
Merci Merlin
J’attends l’année clé avec impatience
Merci Merlin
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Google se prend-il pour Dieu ?
Moi je dirais que c'est dieux qui se prend pour google, il a toujours réponse à tout derrière son silence !!...
Sol œil- Messages : 619
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 36
Re: Google se prend-il pour Dieu ?
offset a écrit:Espérons que l’humain retrouvera son humanité et saura la garder
J’attends l’année clé avec impatience
Merci Merlin
"retrouver" me semble peut approprié d'un certain point de vue... Je dirais qu'il serait temps que l'humain TROUVE enfin son humanité, et comprenne que la valeur clé n'est pas l'argent, mais le respect (de son environnement de vie, de l'autre, des autres tant leur intégrité physique que leurs opinions et modes de vie, de la nature, du vivant, etc)
Et si cette analyse pouvait avoir une once de vérité, alors oui, vivement 2017. Et merci à toi pour ce post
Invité- Invité
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