vous arrive t il de réfléchir à voix hautes?

Mais dites moi, comment on fait pour 'économiser' 1 chasse d'eau par jour ? Je vais pas le même nombre de fois au chiottes tous les jours moi. Et ceux qui n'y vont qu'une fois par jour, ils se retiennent ?

A moins que le terme "miction" ait une autre signification pour vous ?...

A mon avis, si tu tires la chasse une fois sur trois, tu vas bien économiser. A tenter moi je dis.

Merci les odeurs...

[Note de la modération : flood]

Spoiler:

Désolé de revenir sur le Topic ... Je vous parlerai de mes douches une autre fois, quand ce sera intéressant.
Moi aussi je me parle très souvent. C est souvent mental et silencieux.
Mais parfois, plus particulièrement lorsque je fais quelque chose en meme temps, je parle a voix ... Pas trop haute, comme d autres ici par crainte d etre pris pour un dingue.
Le psy qui m a testé m a indiqué que je faisais une claire distinction entre reeel et imaginaire. Cela m a rassuré.
Mes pensées vocales sont très souvent des dialogues micro ou macro qui construisent ma pensée.

[Note de la modération : flood]

Spoiler:

[Note de la modération : flood]

Spoiler:

[Note de la modération : flood]

Spoiler:

Ce topic a beaucoup dévié...
Bon, moi aussi malgré tout j'ai l'impression de faire la distinction entre réel et imaginaire. Donc ça va, je suis sauvée, je peux continer à me parler !!

Un mot au mod : pourquoi avoir censuré seulement les quelques derniers messages si tous ceux d'avant (ou presque) étaient tout autant du 'flood' ? ^^
Je demande.

Et pourquoi pas considérer le flood comme des évolutions possibles des discussions ?

Surtout sur un forum de zébrés où ça peut partir dans tous les sens. Non ?

Oui mais en l'occurence, ça allait être très difficile de faire un lien entre vos activités sous la douche et le fait de réfléchir à voix haute, sachant que c'était déjà parti de là. A part y revenir, je ne vois pas à quoi ça aurait servi.
Mais je suis d'accord sur le fait que certains floods peuvent faire évoluer le débat.

Bah on était en train d'expliquer ce qui pouvait nous pousser à penser à voix haute dans la douche, mais si tu penses que c'est hors-sujet... ^^

je réflechis à voix haute, cela m'aide à ordonner ma pensée. J'ai le sentiment d'avoir alors un interlocuteur. En fait, il s'agit plus d'un dialogue, je fais bien sur les demandes et les réponses. Les idées se confrontent, s'harmonisent...elles avancent.

Le meilleur, c'est de parler à voix haute en s'inventant tout un monde. Je suis tel personnage, je vis à tel endroit, je fais tel travail, je suis un baobab, une fourmi.....Une vraie évasion sans limite, un film rien que pour moi. Un moment privilégié hors du monde réel.

Je parle seule depuis ma petite enfance, sans doute parce que je suis fille unique et que j'avais besoin de m'inventer des compagnons de jeux. Longtemps, je ne pouvais pas m'arrêter de parler même dans la rue. Aujourd'hui, je me suis modérée. Par contre, au travail je parle tout haut devant mon ordinateur.

Je crois naïvement peut-être que tout un chacun pratique cette activité. Certes, chez moi, elle dure parfois des heures, surtout le soir . Souvent, j'ai envie d'être seule un moment pour réflechir à voix haute.

Je parle, seule, mais avec des personnages de mon entourage que je choisis d'imaginer, je crée donc tout un scéario, tout dépend de ce dont j'ai besoin sur le moment...C'est la première fois que j'en parle, j'ai honte parceque je sais que c'est bizarre, j'ai déja demandé mes copines pour voir si j'étais pas seule, en rigolant, mais toutes étaient étonnées. Alors, oui des fois je me demande si c'est grave, de toujours avoir des personnages qui vont et viennent avec moi, de toujours chercher à être seule pour me reposer dans mon monde immaginaire. J'ai pensé à la schisophrène. Ma psy, quand j'ai enfin osé aborder le sujet, a sourit et m'a dit que je ne devais pas m'inquieter mais m'a quand même prescrit des médicaments (neuroléptiques)... Que je n'ai pas pris d'ailleurs, parcequ'au fond je ne suis pas inquiète. Je n'ai toujours pas passé de test QI donc je ne peux pas affirmé être zébre. Mais ca me réconforte de lire vos commentaires. Même si pour ma part en apparence ce n'est pas de la réflexion, mais dans le fond ca l'est, ca m'aide à faire mes ancrages, et à avoir confiance en moi.

Je vois que mon sujet fait débat et regroupe bien plus de monde que je ne pensais!

J'ai bien aimé les deux derniers commentaires surtout une phrase de Zebrette: "au travail je parle tout haut devant mon ordinateur".

Il y a pas si longtemps, un collègue m'a fait cette reflexion!

Pour Mimosas:

la schisophrénie je pense que c'est une personne qui n'arrive pas à faire la différence entre réel et iréel. (halucinations diverses)
Après, se crée un monde utopique parce que l'on se sent en sécurité pourquoi pas!
Regarde les joueurs sur world of warcraft et tous les jeux mmorpg en générale, ils se renferment dans ce monde, parcequ'il se sentent épanouie, confiant en eux ect... (j'en connais quelque chose!!)
Ce n'est pas pour cela que l'on detecte un comportement skizophrène chez eux. on a plus a faire a une dépendance qu'a ce genre de symptôme psychoïde.

L'important est ce que cela t'apporte quelque chose de positif au quotidien.
Je ne sais pas si l'importance est de mettre à tout prix un nom sur un symptôme ou d'en avoir conscience et de le maitriser.

Ou alors, si quelqu'un souffre de quelque chose dont les symptômes sont peut connus, le faite de donner donc de savoir de quoi souffre cette personne lui donne une sensation de:
soulagement/d'espoir et maitrise?!?
d'une sorte d'effet placebo?!?

Lol, je crois que je m'enlise tout seul, help me!!!

Dernière chose pour Mimosas;

Après moult reflexion, j'ai toujours pas passer de tests de qi!
Je ne sais pas si je suis zebre poney, brebis...peut importe a vrai dire!
Quand je réfléchis et que je prends un peu de recul en pensent à mon quotidien et ce que je vis actuellement, cela ne fait aucun doute que je suis un mamifère, ih ih

merci free74200, oui effectivement, je me rends compte, que la schizophrénie est plus sévère que ça, mais je me demande si ce n'est pas le début...</SPAN>

Pour l'apport positif de cette "pratique" (disons) que j'ai, et ben tout dépend des jours; en fait voilà ce que j'en pense, </SPAN>

1/ j'ai toujours vécu comme cela, donc je ne peux pas faire la comparaison, et dire qu'avec c'est mieux, ou l'inverse</SPAN>

2/je pars donc du principe que ça fait partie de moi, donc je l'accepte, je l’admets, je fais avec, et surtout j'essaie d'en tirer profit</SPAN>

Sauf que voilà, oui ca me permet de rêver, de construire mes rêves, d'avoir confiance en moi, ou plutôt de booster ma confiance, de me fixer des objectifs très hauts....MAIS l'aspect négatif, c'est que la réalité est tout autre, quand j'étais plus jeune il m'était plus facile de rêver de mon futur, aujourd'hui j'arrive à ce futur rêvé, et je me rends compte de l'absurdité. Du coup je suis déçue, mais de moi même, du lavage de cerveau que je me suis fait, de l'esprit enfantin que je garde, des comptes de fées et de la magie de l'univers qui n'existent pas...</SPAN>

J'ai peur, peur d'être obligée de vivre comme ça, peur que finalement la vie ne se résume qu'à ça...j'ai cet énorme besoin d'accomplir je ne sais quoi...et je suis fatiguée de cette partie de moi qui me pousse à en vouloir toujours plus, à m'ennuyer malgré le nombre de choses que je fais, à ne pas me satisfaire d'une vie normale comme tout le monde, j'envie celles qui ont pour seuls soucis dans la vie, l'inscription des gamins dans une bonne crèche, et comme ambition, l'achat de la maison de leur rêve....Moi je ne construit rien, je ne fais que rêver de l'inaccessible, (sans réaliser que ça l'est), et de vouloir toujours plus, marre de m'ennuyer.</SPAN>

C'est clair que pour moi, "surdoué", n'est que le nom d'une pathologie, maladie, j'en sais rien, je ne cherche pas à me motiver avec cette révélation et me venger de tous ceux qui n'ont pas cru en moi. Je suis une femme, je suis brune, je suis mammifère aussi (un autre point commun) ...toutes des caractéristiques qui font celle que je suis.</SPAN>

Mais, comme par exemple, il y a quelques années, j'ai fait une crise qui m'a emmené aux urgences, une grande douleur, et spasmophile en diagnostic, mais avant d'avoir fait cette crise, je soufrai de plusieurs choses, gênantes surtout mais pas douloureuses, et j'ai fait le tour des médecins, à chaque fois pour un truc, et soit on ne trouvait rien et on me traitait d'hypocondriaque, soit on me donnait des médocs, et au bout d'un moment; j'ai réellement paniqué d'avoir tant de petits trucs au quotidien...savoir que tous ces symptômes étaient en relation avec la spasmophilie m'a aidé, un soulagement, des inquiétudes en moins, et je me sentais prête à gérer ça.</SPAN>

Pareil en allant voir ma psy l'année dernière, car au fond du gouffre, je ne soupçonnais pas du tout la douance, j'y suis allée dans l'espoir de me sentir mieux et d'apprendre à être comme tout le monde. Une fois le plus gros déblayé à savoir, mes pleurs, mes veillées, mes angoisses nocturnes sans motifs apparents, mon hyper hyper hyper sensibilité, mon dégout, mes désillusions, ma dépendance affective étouffante pour mon conjoint et pour moi… j'ai commencé à vouloir chercher celle que j'étais avant, la fille forte et courageuse, et c'est là que par un pur hasard en surfant pour trouver des réponses, j'ai pu lire ce dont souffrent les surdoués en un premier temps, puis qu'est ce qui les caractérisent, et me voilà ici...parce que dans mon pays, pas de psys spécialisés pour ça, pas de tests de QI, donc j'essaye d'avancer seule, en gardant mon objectivité pour ne pas me faire de fausses idées.

Alors, finalement, pour répondre à ta question, oui ca me soulagerai de mettre un nom, j'ai toujours besoin de mettre un nom sur chaque chose, l'idée de rester dans le flou me perturbe, surtout que j'ai plein de trucs du genre, des taches (un lichen plan pigmentogéne) rare, mais je n'est pu y mettre un nom qu'aprés 10 ans et 100 dermatos de partout, la spasmophilie comme je l'ai raconté, hypothiroidie, et 4 ans de "mais qu'est ce que j'ai? et des réponses: "t'es fénéainte, t'as rien, prends des vitamines, fais un régime". Puis une hernie discale...bref. Et à choisir, je préfére la douance à la schyzophrénie, c'est vrai.

</SPAN>Peut-être que si je n'avais pas vécu autant de troubles psychosomatiques, et confrontée parfois à l'incompétence des medecins, ou leur incompréhension (qui a prolongé la durée des maladies et les a peut-être agravé), j'en serais pas aujourd'hui à la quéte de LA réponse à tous mes maux, à ce coprs malade et comprimé dans son moule préfabiqué...

.

oups c'est long!!!!! désolée..

Parler tout seul?
sur que sa m'arrive souvent. Parfois même je parle à des objets (j'ai insulté un ordinateur du lycée pas plus tard qu'aujourd'hui.)
Mais bon, au bout d'un moment, mes proches se sont habitués xD

Pour mimosa,

Je remarque quand même un certain malaise concernant ta santé.
hypocondriaque? (stress intense, anxiété, voir phobie)
Surement plus qu'un manque de confiance en toi, le lichen plant est plus ou moins considéré comme un état de stress permanent et d'un malaise psychogique, sachant toutefois, que ce genre de "maladie" reste assez mal connue du corps médical.

Il y a une chose aussi qui me semble important que tu retiennes, ne compte pas trop sur les autres! il n'y a que toi qui peut croire en toi et en ce que tu es capable d'entreprendre.
La vie se résume d'être au bon endroit au bon moment, c'est la définition que je donnerai à la chance.
C'est par ce que chance est synonyme de possibilité, que j'en suis la ou j'en suis actuellement.
Mes capacités aident juste la chance à se concrétiser au bon moment.

hardkey a écrit:j'ai insulté un ordinateur

Un seul ?

Bonjour 74200,
Oui c'est clair! Un grand malaise concernant ma santé, j'ai encore besoin de mon corps. Avant, j'étais en bonne santé! depuis environ dix ans les choses ont graduellement changé, mon état s'est dégradé. Je ne suis pas hypocondriaque, ni une grande stressée. A 30 ans me voilà toute pleine de bobos, tous assez rares, psychosomatiques engendrant certaines maladies à vie, un déréglement auto-immun. Je m'en foutai un peu, mais à 30ans vivre dans un corps de 60ans...je me suis réveillée et ai décidé de prendre les choses en main:
1ere étape, mettre un nom sur les maladies
2ème étape, comprendre le pourquoi (seule dans cette quête)

Je pense qu'en parlant de stress permanent, tu parles de la spasmophilie, car le lichen plan, est une maladie cutanée, dont on ne connait pas encore la cause, mais peut se déclencher à priori suite à un choc émotionnel, qui engendre un disfonctionnement auto-immun, causant une inflammation des cellules du derme, qui noircissent avec la lumière, (trés sensibles au soleil), car mon cas à moi n'est pas un simple lichen plan, mais un lichen plan pigmentogène. (ce n'est pas un champignon non plus), il prend son nom du lichen, car ça y ressemble à première vue..et est connu du corps médical mais reste mal traité, pas de médicaments appropriés.
Bon ceci dit, ma vie ne tourne pas autour de mes maladies, je suis une bonne vivante, et je fais un métier que j'aime, mais je voudrais simplement aller mieux, pour mieux profiter de la vie, et pouvoir avoir des enfants en bonne santé un jour..c'est un dossier que je veux classer et apprendre à vivre autrement pour que mon corps arrete de me crier son malaise.

Oui il m'arrive souvent de penser à voix haute ; globalement on peut dire que je suis souvent d'accord et que dans 99% des cas je finis par avoir raison.

En fait c'est étrangement bénéfique je trouve, ça permet de fixer les choses plus que quand on se contente de les penser sans émettre de son. C'est comme si ça forçait à ne partir que dans une seule direction (alors qu'en pensée pure...).

+1
Je fais souvent ça afin de pouvoir mener un vrai dialogue avec moi même.
Je dis une parole, ce qui me permet de "stocker" l'information dans une deuxième mémoire de mon cerveau (je ne sais pas comment l'expliquer, peut être que la mémoire auditive est rangée ailleurs dans le cerveau), et ainsi de continuer à partir dans ma pensée, jusqu'à un point ou je peux réutiliser l'information que j'ai vocalisée.

C'est en fait une sorte de main gauche de la pensée. Evidemment, je ne peux pas penser avec ma voix et penser en même temps dans ma tête, mais elle peut servir à tenir une pensée le temps que ma main droite s'occupe d'autre chose.

PS : Par contre, parfois au travail il m'arrive de déraper, et là du coup ils m'appellent "Tourette" , car je suis souvent pas d'accord avec moi !

moi aussi je papote à moi même et parfois je me fais des commentaires sur ce qui se passe sous mes yeux, comme pour m'expliquer ou me soumettre une vue, une idée.

Mais c'est toujours la surprise quand je remercie courtoisement en distributeur de billet!

hihihi! C'est comme moi, je m'excuse régulièrement auprès des chaises et des tables que je bouscule ou auprès des portes que je claque sans l'avoir voulu de peur de leur avoir fait du mal...

Merde, moi aussi j'ai eu un énorme lichen plan quand j'étais gosse. Ça gratte c't'affreux ce truc !

zebrette a écrit:je réflechis à voix haute, cela m'aide à ordonner ma pensée. J'ai le sentiment d'avoir alors un interlocuteur. En fait, il s'agit plus d'un dialogue, je fais bien sur les demandes et les réponses. Les idées se confrontent, s'harmonisent...elles avancent.

Le meilleur, c'est de parler à voix haute en s'inventant tout un monde. Je suis tel personnage, je vis à tel endroit, je fais tel travail, je suis un baobab, une fourmi.....Une vraie évasion sans limite, un film rien que pour moi. Un moment privilégié hors du monde réel.

Je parle seule depuis ma petite enfance, sans doute parce que je suis fille unique et que j'avais besoin de m'inventer des compagnons de jeux. Longtemps, je ne pouvais pas m'arrêter de parler même dans la rue. Aujourd'hui, je me suis modérée. Par contre, au travail je parle tout haut devant mon ordinateur.

Je crois naïvement peut-être que tout un chacun pratique cette activité. Certes, chez moi, elle dure parfois des heures, surtout le soir . Souvent, j'ai envie d'être seule un moment pour réflechir à voix haute.

C'est pareil pareil! Ça fait du bien de voir que je ne suis pas toute seule! Même qu'à l'école primaire, je ne m'en apercevait pas mais je me mettais à parler toute seule tellement je m'étais coupé du monde (l'école c'est plate, qu'est-ce que tu veux que je te dises!), heureusement qu'arrivé au secondaire j'étais capable de me contrôler car maintenant c'est seulement quand je suis seule que je parle toute seule.

"Quand on parle tout seul c'est parce qu'on veut parler à quelqu'un d'intelligent"! lol

Marsienne a écrit:hihihi! C'est comme moi, je m'excuse régulièrement auprès des chaises et des tables que je bouscule ou auprès des portes que je claque sans l'avoir voulu de peur de leur avoir fait du mal...

tout pareil, et je remercie les machines aussi.
Je parle à mes chattes, des fois je me tape des quart d'heures de folie, heuresement j'ai un mari compréhensif, des fois ça ressemble à des litanies... Et des dialogues depuis toute petite ou je m'adresse aux mois de telle ou telle situation passée ou à venir. Je me croyais barrée.

[quote="Prudence"]

Marsienne a écrit:si.
, heuresement j'ai un mari compréhensif, des fois ça ressemble à des litanies... Et des dialogues depuis toute petite ou je m'adresse aux mois de telle ou telle situation passée ou à venir. Je me croyais barrée.

le miens aussi est super compréhensif... au début il devait trouver ca bizarre que je parle toute seule... il me disait "t'as pas d'amis" !!! en même temps il a pas tort sur ce point je n'ai pas ou trestrestrestrestrestrestrestrestrestrespeu de pote...(et vous au fait ?) bon bref je m'agares donc je lui répondait bah non et puis là au moins personne ne me contredit il n'ya que moi qui m'engueule.....

maintenant quand ca dure un peu trop longtemps il me demande juste ca va chérie? pour ne pas que je me perdre dans mes raisonnements disons étranges!!!

Ahahahah, moi aussi je me parle à moi-même à haute voix et je parle aussi aux machines, aux plantes ... cet après-midi j'ai eu une grande discussion avec le frigo du boulot qui faisait des bruits bizarre ... je l'ai regardé droit dans la poignée en lui disant "fantôme du frigo, sois un homme, sors de cette machine et viens m'affronter" ... c'est à ce moment là que je me suis rendue compte que je n'étais pas seule dans la cuisine ... il y a quelques semaines, je me serais cachée sous la table, aujourd'hui j'ai partagé mon "délire" avec le gars présent dans la cuisine, il a pas tout compris et moi j'étais morte de rire ...

...

ALors j'ai bien ri, parce que je parle toute seule aussi (mon mari le fait, car je l'ai surpris à chuchoter avec colère, et je fais comme si je n'avais rien vu pour ne pas le déranger).
Seulement comme on s'est moqué plusieurs fois de moi car je parle dans la rue, je me restreint.
Ça me permet de mettre mes idées en place, de trouver des solutions et puis il y a des sujets que je n'aborde qu'avec moi même, des situations que j'ai besoin de régler au plus vite quand elle me pèse trop .
En parlant à voix haute, je n'ai pas de pensées parasite, toute entière à ma reflexion.
*Et sinon, seule dans la salle de bain, la porte fermée, car j'aurais trop honte de le faire devant mon mari, je continue à jouer la comédie et à interpréter tous les rôles.
Comme je reste un peu trop longtemps enfermé, mon mari m'appelle "qu'est ce que tu fais?"
Heu rien rien et je sors .

Je lis à voix haute, comme j'ai toujours fait, car sinon mes pensées vagabondes et je relis sans cesse la même phrase.
La dernière fois, je travaillais à l'extérieur (je tenais un gonflable pour enfant dans une foire). j'étais assise face à d'autres stand, à attendre que les clients veuillent bien se pointer, un livre à la main.
Il y avait des dialogues alors naturellement je les interprètes et lorsque j'ai relevé la tête il y avait deux nana qui se foutaient de moi et qui m'observaient depuis un moment en se demandant ce que j'étais en train de faire.
"ben je lis quoi!"

Je parle aussi à voix haute, depuis enfant en fait. Le fait d'être fille unique n'y est peut-être pas étranger, mais j'en doute, car mon père, qui avait une soeur, parle aussi à voix haute. Il faisait ainsi son anamnèse si je puis dire (je l'entendais se parler tous les soirs seul depuis ma chambre ; et je me rappelle que des fois je lui demandais de baisser d'un ton pour pouvoir dormir ! XD).

Bref, je parle seule. Sous la douche (non, je ne re-ferai pas dévier le topic, promis !!), dans la rue quand personne ne me regarde et qu'une réflexion sur un truc me vient, dans ma voiture, bref, un peu partout.

Sauf quand je sais que quelqu'un peu m'entendre. Ayant eu une fois un "Il lui arrive même de parler seule !!!!" brocardé dans un de mes carnets scolaires, ça m'a vite fait prendre conscience de la limite à ne pas franchir pour ne pas sembler trop dingo.
Mon mec aussi parle tout seul, quand il se prépare à accomplir une assez grosse tâche intellectuelle, par exemple (genre coder un nouveau programme, etc).

Ayant des pensées qui partent dans tous les sens, verbaliser certains points clefs me permet de les ranger "ailleurs", de les amener en avant, de les disposer sous un jour différent. (je fais rarement des phrases hyper construites par contre, parce que ma pensée va bien évidemment plus vite que ma parole, ce qui donne un discours bien incohérent, probablement XD)
Je dois avouer que, pour établir un plan pour un travail de séminaire quelconque, je dois passer presque toujours par l'oral. Mes meilleures idées me sont venues ainsi (le plus souvent sous la douche.... tiens, on y revient ! ), parce que si je devais élaborer un plan suivi de A à Z uniquement par la pensée... bin je serais pas rendue ! (les schémas fonctionnent aussi pas mal sinon, mais c'est moins facile à faire en tout temps, faute de papier et de crayon quand l'idée surgit).

Bref, me sens moins seule !

Giamilla a écrit:Mes meilleures idées me sont venues ainsi (le plus souvent sous la douche.... tiens, on y revient ! ), parce que si je devais élaborer un plan suivi de A à Z (...)

Dans ma douche ou dans mon bain, pareil!

Et quand me viens une idée il faut que je l'écrive TOUT DE SUITE sinon je sens que je vais la perdre ou ne pas m'en rappeler avant plusieurs heures.

Alors j'apporte un petit carnet et un stylo à côté de ma douche...

Surtout dans la douche!

Bah alors, je suis pas toute seule à parler toute seule !!!!

Je n'en ai jamais rien dit à personne, mais depuis toute petite j'ai pris l'habitude de me parler dans ma tête. Je mets l'option "muet" dés qu'il y a quelqu'un...

Pour moi l'endroit privilégié : La Voiture !!! que du bonheur !
Toute seule, je passe tout en revue. Je me prépare à une entrevue prévue, je refais le film d'une autre où j'aurais voulu réagir différemment...Je m'invente une vie, des aventures...Je bavarde aussi de tout et de rien avec moi-même ou avec un personnage imaginaire.

Quand je vais bien ce sont des histoires sympas, quand je suis angoissée j'imagine les pires horreurs et je les affrontent, bien sûr...
C'est une sorte de soupape de sécurité. Je serais incapable de vivre sans cette liberté.

Quoi qu'il en soit, ça fait drôlement du bien de ne plus se sentir seule.

je me parle a voix haute, en toute circonstance (et depuis que je me sais aspie, je ne me controle plus, je laisse aller. parce que je sais que "je suis autiste alors zut, hein!"....
dans la rue (vi j'ai droit a des droles de regards..), chez moi (alors la oui), ds les grands magasins (pour m'auto booster), etc..
je parle egalement aux objets.(en particulier a mes violons...)

Pff vous me rassurez , mon entourage me prends pour un cinglé...ya pas si longtemps j'me faisais un débat politique...enfin j'reflechissais la dessus

Moi je me fais depuis presque toujours des auto interviews à voix haute

myr-iad a écrit:Moi aussi je me parle à voix haute, mais je me contrôle beaucoup. ça m'arrive de laisser échapper quelques mots ou un rire, ce qui peut être parfois très drôle ou beaucoup moins amusant d'autres fois. Un jour dans la rue, en repensant à un reproche injuste que ma sœur m'avait fait, j'ai involontairement prononcé à voix haute "Non mais je rêve! j'aimerai bien t'y voir toi!". Le grand gaillard à côté de moi était en pleine dispute avec sa copine et a cru que je m'adressais à lui. Vu sa carrure, j'ai bien cru que j'allais y passer
J'ai eu du mal à lui expliquer que ce n'était qu'un gros malentendu:
"C'EST A MOI QUE TU PARLES?"
"heuu... non"
"AH OUI? A QUI ALORS?"
"bah à moi"
"TU TE FOUS DE MA GUEULE EN PLUS????"
"non non non pas du tout pas du tout!!!"
Je suis vite partie, poursuivie par des "C'EST CA CASSE TOI PAUV' MEUF!"
Et malheureusement j'ai eu d'autres expériences semblables.

A part ça, je parle aussi aux objets de la vie quotidienne (type télévision, vêtements, crayons etc). En général c'est "t'es où, t'es où petite chemise?" ou " tu sais mon pote, au cybercafé ils étaient super sympas, alors arrête de ramer s'il te plaît" (à mon ordinateur: j’appelle tous les objets électroniques par "mon pote").
Je ne vais quand même pas jusqu'à leur raconter ma vie (quoique... )
Les gens que ne me connaissent pas trouvent ça bizarre... Est-ce si étrange? Moi je ne trouve pas

J'adore tes petites z'aventures, ça me parle bien tout ça

Bizarre vous avez dit bizarre, non je trouve ça normal moi z'aussi

Moi aussi, et comme meï depuis que je sais pour le SA, je me lâche davantage… même chez moi j'osais pas trop, avant… j'avais peur… d'être dingue… j'ai encore un peu peur peut-être, je trouve que je me limite, sans rire

Dans la rue hier, en vélo, je pensais tout haut, et je répondais à quel'uqun dans ma tête, et je rouspaitais, mais alors… un type sur le trottoir m'a regardé mais, comme si je sais pas… j'avais commis un truc grave, du style hurler en rentrant dans une bibliothèque publique… en pleine rue, en pleine ville… bha oui c'est grave… tout est tellement tranquille et silencieux

Il m'a inspiré de la compassion ce monsieur du coup

Meï, alors comme ça, tu parles à tes violons ? … dingue !
(jeu de mot pourri que j'adore, oups)

Bonne journée chacun, et joyeuses conversations à vous même (je ne peux pas dire soliloques, bien que ce soit le terme usité semble t-il, tant il me renvoit à cette facheuse image de dingue à la limite de l'internement qui est, je crois, de mise dans notre monde si empahique… harf

pour rire, un petit extrait du magazine psychologies :
Cultiver sa voix
Parler tout haut n’a rien d’anormal – le psychiatre Dominique Delmas et Laurie Hawkes confient bien volontiers le faire – et peut même être enrichissant. Pourquoi ne pas encourager le versant positif de cette pensée qui s’exprime ? Pour commencer, la psychologue propose de se chercher le nom avec lequel on souhaite s’adresser à soi-même : « Ma puce », « Ma chérie », « Ma jolie »… Un jeu très aidant pour les personnes qui manquent de confiance ou d’estime de soi.

Se ménager un temps de parole
Ce soliloque qui jaillit peut signifier un trop-plein de pensées qui ne demandaient qu’à sortir. Pour éviter qu’elles ne surgissent de manière trop incongrue, il est possible de se ménager un temps de parole – par exemple cinq minutes dans la journée –, complètement libre et franc, à voix haute. "
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Sont "gentils", mais un peu bébête non ces psy psy… mpfff… f'raient mieux de nous consulter, "nous" les experts

ps : commencer à me parler seule (ce qui a longtemps été inhiné chez moi, me jugeant trop fortement comme dingue de chez tarée) a été une vraie libération, et le retour à ma santé d'esprit, je peux le dire, tiens, oui, je vais le dire, voilà, je le dit, nan mais, hé ho, hein. Bon.