lucidité exacerbée ?

Camiha a écrit:Le post de la déprime... Oui, sans doute une plus grande lucidité, la difficulté à se réjouir de choses simples et superficielles parce qu'en arrière plan, dans  nos petites têtes bien faites et bien pleines,

y a toujours la guerre, le réchauffement climatique, la misère humaine, la souffrance des sdf dans la rue qui se gèlent quand on est pépère au restau à manger de la tartiflette...

Tu peux aussi te concentrer à relever plutôt ce qui est fait pour ces thématiques. et qui sait envisager d'y participer.

J'ai ça aussi. J'essaie en ce moment de plus regarder du tout autour de moi pour pas être atteinte ou triste. Bon, je ne le cache pas, ça marche moyen moyen. Se couper du monde et de la réalité avec des substances illicites, c'est très tentant mais je suis hypocondriaque, alors après ça me plonge dans des affres terribles. D'aucuns parlent de la pratique du sport, mais je trouve ça tellement commun... Se retrouver dans son petit bas de survet à faire un truc qui sert à rien dans la vraie vie (c'est quoi le sens de courir autour d'un stade?

courir c'est fatiguant mais aller marcher, s'aérer, aller te balader là où les choses te plaisent, qui sait les photographier, rentrer chez toi, les regarder, les classer, en faire des cadres etc

On va où comme ça à part tourner en rond?) C'était quoi la question?! Plus que quelques mois, y aura à nouveau du soleil...

Personnaz a écrit:Bonjour, me voilà parmi-vous depuis quelques temps déjà, et j'ai pu remarquer des similitudes sur vos façons d'appréhender le monde et les miennes.
J'aimerais à mon tour m'exprimer, j'ai tellement besoin de réponses.

On a souvent entendu parler de patients souffrant   de schizophrénie, mais quand on en voit, c'est différent. À l'hôpital de jour, il y a de tout. Des vieux comme des plus jeunes, tous âgés d'au minimum 16 ans. C'est là-bas que j'ai vu toute la misère du monde. Il y a tant de gens qui souffrent, et on l'ignore. On l'imagine simplement; c'est insuffisant.

J'ai souvent ce regard qui se perd, et qui réfléchit. Cette vieillesse devant moi me fait peur, les activités ne me correspondent pas, et ce quotidien qui, depuis toujours, ici ou ailleurs,  m'ennuie.

Récemment j'ai vu une publicité : " Heureusement il n'y a pas que le quotidien dans la vie" dixit le groupe E.Leclerc. Nos vies sont si fades. Parfois je me demande si je  vis de la bonne façon, si je vis réellement...  faire à manger, regarder la télévision, je la trouve bien triste notre vie !  Cependant c'est cela vivre et j'ai du mal à l'accepter pour le moment. Si on joue au jeu de la balance, le négatif  et le neutre de nos vies ont une masse beaucoup plus importante que  le positif. Et tous les moments de bonheurs sont si vite remplacés par des instants de désespoir.

Trouvez-vous la vie morose, lasse ? Avez-vous toujours un regard dont vous avez l'impression qu'il voit la vie autrement ?        

À ce jour, j'ai déjà testé plusieurs antidépresseurs sans effet notable.  Est-ce une particularité inéluctable ?  

Comment la vis tu ta vie ? Il est vrai qu'il n'y a pas que le quotidien dans la vie, ou pour l'avoir vécue en grosse partie, tu peux la varier tout le temps (aucun rapport entre leclerc et avarié

Trouves les causes de désespoir, analyses les, vois comment tu peux agir de façon à les modérer et fais des actions dans des activités qui te plaisent

Lyanah a écrit:Idem.

Pour bien faire il faudrait des activités qui nous prennent tout notre processeur cérébral (oui oui comme un ordinateur), pour éviter le côté multitâches-multipensées.
Que ce soit la pensée de tout ce qu'on pourrait faire, ou tout ce qu'il y a à faire, ou tout ce qu'il y a à changer, ou la vision de ces gens qui ont l'air de "vivre pleinement" alors qu'on se fait ch*er et qu'on a du mal à trouver un intérêt à quoi que ce soit.

J'essaie de trouver les "petits trucs" qui font la vie. Je veux dire, ce à quoi on faisait attention "y'a longtemps", comme le soleil dans un coin de ciel bleu, la lune, une tempête qui approche, les variations de température (sans penser au réchauffement climatique... oui c'est dur ^^)... la nature quoi. C'est mon truc à moi, mon trip. ça fait quelques secondes de répit, avant que mon regard ne se tourne à nouveau vers mon appart jamais assez bien rangé (assez vide ?), jamais assez personnalisé (mais le voudrais-je, moi qui souhaite m'encombrer de moins en moins ?), et toute ma vie "jamais assez".

Invité a écrit:Le post de la déprime... Oui, sans doute une plus grande lucidité, la difficulté à se réjouir de choses simples et superficielles parce qu'en arrière plan, dans  nos petites têtes bien faites et bien pleines, y a toujours la guerre, le réchauffement climatique, la misère humaine, la souffrance des sdf dans la rue qui se gèlent quand on est pépère au restau à manger de la tartiflette... J'ai ça aussi. J'essaie en ce moment de plus regarder du tout autour de moi pour pas être atteinte ou triste. Bon, je ne le cache pas, ça marche moyen moyen. Se couper du monde et de la réalité avec des substances illicites, c'est très tentant mais je suis hypocondriaque, alors après ça me plonge dans des affres terribles. D'aucuns parlent de la pratique du sport, mais je trouve ça tellement commun... Se retrouver dans son petit bas de survet à faire un truc qui sert à rien dans la vraie vie (c'est quoi le sens de courir autour d'un stade? On va où comme ça à part tourner en rond?) C'était quoi la question?! Plus que quelques mois, y aura à nouveau du soleil...